geoweb et internet chinois, intervention en formation académique avril 2014
Post on 20-Jul-2015
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LA CARTOGRAPHIE
NUMÉRIQUE EN LIGNE, ENJEU
DE GÉOPOLITIQUE : LE CAS DE
LA CHINE
Historique de la
cartographie numérique
Géo séminaire 2008, Geoweb 2,0, vers des SIG
collaboratifs ?
Historique de la
cartographie numérique
2009: bêta de Buvan, géoportail indien
(version définitive 2011)
Octobre 2010: Tiantitu, géoportail
chinois
Janvier 2011: géoportail russe
Historique de la
cartographie numérique
2004: Lancement
d’OpenStreetMap
2013: un million de
contributeurs
Des versions locales de
Google Maps
Des cartes différentes en fonction du
lieu où l’on interroge le service
cartographique
Des cartes différentes en fonction du
lieu où l’on interroge le service
cartographique
Des cartes différentes en fonction du
lieu où l’on interroge le service
cartographique
Premier cas: la frontière
entre l’Inde et la Chine
Le cas de l'Arunachal Pradesh, territoire frontalier entre l'Inde et la Chine
(2009)• Au mois d'octobre 2009, les autorités indiennes se sont indignées que
plusieurs villes de l'Arunachal Pradesch soient présentées sous leurs noms
chinois, comme si elles faisaient parti du territoire de la République de
Chine.
• Par ailleurs, l'Inde a aussi protesté sur la façon de représenter la frontière
avec la Chine par une ligne en pointillé, comme si la frontière était
contestée et source de tensions. A la suite de ces déclarations, les
autorités chinoises ont accusé New Dehli de refuser des négociations
autour de ces différents points.
• Cette controverse autour de Google Maps intervient en prime au cours
du mois où le premier ministre d'Inde, Manmohan Singh, se rend sur ce
territoire lors d'une campagne électorale (3 octobre 2009) et surtout
quelques jours avant la venue du Dalaï-lama dans cette province (8
novembre 2009).
Premier cas: la frontière
entre l’Inde et la ChineGoogle Maps depuis
l’Inde
Google Maps depuis la
Chine
Google Maps depuis le
serveur global
Deuxième cas: la
frontière entre le
Vietnam et la Chine• Le 20 mars 2010, le porte-parole du ministère des affaires
étrangères vietnamien Nguyen Phuong Nga s'est plaint
d'une cartographie approximative de Google à propos
de ses frontières avec la Chine.
• L'histoire récente de ces espaces complexes est assez
troublée : les deux pays partagent des frontières terrestres
sur 1300 kilomètres .
• La ligne frontalière terrestre ne semble pas poser de
problèmes particuliers, puisqu'elle a été réglée d'un
commun accord lors d'un traité signé le 30 décembre
1999 et mis en application le 6 juillet 2000.
• Pourtant, en 2002, des rumeurs persistantes d'accords
secrets entre les deux gouvernements ont jeté le discrédit
sur ce partage frontalier.
Deuxième cas: la
frontière entre le
Vietnam et la Chine
Deuxième cas: la
frontière entre le
Vietnam et la Chine
Troisième cas: les îles
Diaoyutai /îles Senkaku
• Les îles Diaoyutai/îles de Senkaku se situent en Mer de Chine orientale.
Ces huit ensembles de rochers sont revendiqués par la République de
Chine (Taïwan) et la République populaire de Chine, alors qu’elles sont
administrés par le Japon.
• En mai 1972, à la suite d'un accord signé entre les États-Unis et le
Japon en juin 1971, les îles Senkaku reviennent au Japon avec les îles
Ryūkyū.
• Cependant, l'accord ne mentionne pas les îles Senkaku, selon le
souhait des États-Unis de ne pas être mêlés à une querelle territoriale
qui débute.
• Dès l'annonce de la restitution en 1971, elle est immédiatement
dénoncée par la République de Chine (Taïwan) et suivie de près par
la République populaire de Chine
• Ce conflit a pour centre les ressources énergétiques importantes en
milieu sous-marin.
• Depuis le rachat des îles par le gouvernement japonais en 2012, les
tensions sont vives entre les deux pays.
Troisième cas: Une
histoire de noms…
Troisième cas: la version
chinoise…
Troisième cas: la version
chinoise (suite)
Troisième cas: la version
japonaise…
Troisième cas: depuis le
géoportail chinois
Troisième cas: depuis le
géoportail chinois (suite)
Troisième cas: la
hiérarchie des noms…
Troisième cas: la version
OpenStreetMap
Troisième cas: la version
Bing Maps
Troisième cas: la diffusion
des cartes
Synthèse: un modèle
Google des gestions des
frontières ?
Services de
cartographie
de Google
Requêtes
des Etats
Serveur
local de
cartes
Synthèse: un modèle
Google des gestions des
frontières ?
Quelles évolutions ?
• La politique du pointillé: Au mois de juillet 2010, Google a
décidé de régler plusieurs points de discordes sur le tracé des
frontières. Deux cas de figures sont proposés : soit la ligne de
frontière antérieure est une erreur de la part de Google ; dans
ce cas, elle est juste modifiée. Soit il s'agit d'une ligne de
frontière contestée, elle apparaît alors en pointillé. Elle devait
l’être sur l’ensemble des serveurs locaux….
• Rien de change: en fait, les serveurs locaux embarquent toujours
une vision étatique des frontières. En atteste les captures
d’écran présentées ici qui datent du 1er octobre…2013.
La carte numérique, enjeu de
pouvoir et de communication
Les requêtes des Etats: des
situations moins fréquentes
Sur l’exemple des îles Diaoyutai/Senkaku,
aucun des deux états en conflit n’est venu
interpeller Google pour son système de
gestion des cartes.
Pourquoi ?
Les Etats ont développé leur propre
système de cartographie en ligne, via les
géoportails. Ils leur servent désormais de
référence cartographique…lorsque cela
leur parait pertinent.
L’INTERNET EN CHINE, ENTRE
CENSURE ET MIMÉTISME
1. LA PART DES INTERNAUTES CHINOIS
DANS LE MONDE
618 millions235millions
2. CENSURE ET CONTRÔLE DE L’INTERNET:
DRESSER LA GRANDE MURAILLE ?
2. CENSURE ET CONTRÔLE DE
L’INTERNET CHINOIS
2. CENSURE ET CONTRÔLE DE
L’INTERNET CHINOIS
2. CENSURE ET CONTRÔLE DE
L’INTERNET CHINOIS
3. UN MIMÉTISME DE SERVICES
INTERNET
Type de services Version américaine Version chinoise
Moteur de recherche Google Baidu
Messagerie instantanée Skype Tencent
Commerce en ligne Amazon Alibaba
Réseau social Facebook Qzone
4. LA CHINE UNE PUISSANCE
MONDIALE D’INTERNET
La prédominance de
l’ICANN, américain donc,
a gêné de nombreux
pays qui voient là une
atteinte à leur
souveraineté, tel la Chine.
Depuis 2006, Pékin s’est
affranchi de l’autorité de
l’ICANN, en créant son
propre système de
gestion de noms de
domaines. D’ailleurs, avec
340 millions d'internautes,
il y a déjà plus
d'internautes chinois
qu'américains
6. LA CARTOGRAPHIE EN LIGNE, ENJEU
GÉOPOLITIQUE MONDIAL POUR LA CHINE
3. INFRASTRUCTURES DE L’INTERNET CHINOIS
5. LES POINTS D’ÉCHANGES MARQUEURS
DE LA PUISSANCE CHINOISE ?
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