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Warhol UndergroUnd
1. Présentation Générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02
2. andy Warhol : rePères bioGraPhiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03
3. le Parcours de l'exPosition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 05
4. les artistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
5. les Prêteurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
6. la ProGrammation culturelle autour de l'exPosition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
7. Générique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
8. les Partenaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
9. Visuels Presse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
sommaire
Warhol UndergroUnd
2
Warhol underGrounddu 1er juillet au 23 novembre 2015
Galerie 1 du centre PomPidou-metz
1.Présentation Générale
Une relecture inédite de l’œuvre du pape du pop art à travers ses liens avec la scène new-yorkaise underground : musique, danse, cinéma…
L’exposition mettra en lumière l’influence de la scène musicale, du cinéma underground et de l’avant-garde chorégraphique new-yorkaises dans l’œuvre d’Andy Warhol (1928-1987). Elle sera l’occasion de célébrer les cinquante ans de la rencontre de Warhol avec le groupe de rock new-yorkais The Velvet Underground, dont il devint le producteur.
« Je n’ai jamais voulu être peintre, j’ai toujours voulu être danseur de claquettes », déclarait Warhol, alors même que l’œuvre du pape du pop art est souvent réduit à sa dimension picturale. « Je ne peins plus. J’ai abandonné la peinture il y a à peu près un an et maintenant je ne fais plus que des films. La peinture était seulement une phase que j’ai traversée », ajoutait-il. Nombre de déclarations de l’artiste montrent combien son œuvre, extrêmement protéiforme, a dépassé la peinture, ainsi qu’il aimait lui-même à le penser.
La musique, présente tout au long du parcours, guidera le visiteur dans une redécouverte de l’œuvre de Warhol, à travers plus de 150 photographies de Stephen Shore, électrisé par l’univers de la Factory, Nat Finkelstein, Hervé Gloaguen, Fred W. McDarrah, David McGabe, Billy Name ou encore Steve Schapiro, des films et quelques unes des œuvres les plus emblématiques de l’artiste (Ten Lizes, Brillo Soap Pads Box, Campbell’s Soup Cans, White Disaster ou Big Electric Chair). S’y ajouteront des documents d’archives et des pochettes de disques – considérées par Andy Warhol comme des œuvres à part entière –, donnant une tonalité à la fois visuelle et auditive à l’œuvre d’Andy Warhol.
Revenant sur la rencontre de Warhol avec le Velvet Underground cinquante ans auparavant, et sur son caractère décisif dans le cadre de l’émergence d’une sensibilité plus sombre dans ces swinging sixties, l’exposition évoquera le microcosme de la légendaire Silver Factory, atelier aux murs recouverts de feuilles d’aluminium comme un miroir géant, à la fois lieu de production et de rencontres de la scène underground, ainsi que de concerts, projections et fêtes. La Factory constitue alors pour les artistes un lieu ouvert à tous, où Warhol s’emploie à produire des « Superstars ». Elle apparaît comme l’archétype de l’œuvre d’art totale, abritant des séances de spectacle multimédia, mélange de performance artistique et de boîte de nuit, où la vie et l’œuvre d’art fusionnent. La reconstitution de l’Exploding Plastic Inevitable, présenté pour la première fois en France dans le cadre de l’exposition, invitera ainsi le visiteur à plonger au cœur de cette expérience fascinante.
Fin connaisseur de la musique expérimentale de son époque, Warhol en transpose les règles de composition dans le domaine pictural, et s’en inspire pour réaliser toutes sortes d’avatars : pochettes de disques, illustrations, photos, polaroïds… La danse, et plus particulièrement les recherches du Judson Dance Theater, joue également un rôle essentiel dans le modèle que Warhol transpose à la Factory. La présentation de RainForest (1968), chorégraphie de Merce Cunningham au cours de laquelle les danseurs évoluent dans les Silver Clouds de Warhol, nuages argentés comme les murs de la Factory, sera un temps fort du parcours.
L’exposition Warhol Underground est réalisée en partenariat avec le Musée Andy Warhol, l’un des quatre Carnegie Museums de Pittsburgh.
Commissaire : Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-MetzParcours sonore : Thierry PlanelleScénographie : Adaptation d'une scénographie de Dominique Gonzalez-Foerster
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2.andy Warhol :
rePères bioGraPhiques
Naissance d’Andrew Warhola le 6 août à Pittsburgh (Pennsylvanie). Il est le troisième fils d’Andrej Varchola et Julia (née Zavacka), émigrés aux États-Unis en 1913 et 1921.
Début de la scolarité de Warhol à l’école primaire.
Warhol contracte la chorée, ou danse de Saint-Guy, maladie infectieuse qui atteint le système nerveux. Il demeure alité pendant plus de deux mois. Durant ces périodes de convalescence, il s’initie à la photographie avec un Kodak Brownie Box Camera, développant lui-même ses photos dans un laboratoire improvisé au sous-sol de la maison.
À l’âge de 10 ans, il commence à collectionner les photos dédicacées des vedettes de cinéma. Il se passionne pour Hollywood, la photographie, le dessin, les magazines et montre un intérêt précoce pour l’art.
Décès d’Andrej Varchola, après trois ans de maladie. Warhol a 14 ans.
Warhol achève sa scolarité avec la remise du diplôme du lycée.
Études au Carnegie Institute of Technology de Pittsburgh. Warhol obtient le titre de Bachelor of Fines Arts dans la section « Painting and Design », où il fait la connaissance du peintre Philip Pearlstein.
Warhol s’installe à New York avec Philip Pearlstein. Il prend alors le nom d’Andy Warhol. Il reçoit ses premières commandes en tant qu’artiste publicitaire, et commence dès lors à collaborer, comme illustrateur, à de nombreux magazines : Glamour, Vogue, Seventeen, The New Yorker, Harper’s Bazaar.
1928
1933
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1938
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1945
1945-1949
1949
1952
1953-1955
1960-1962
1961
1962
1963
Il réalise également des décors de vitrines, des pochettes de disques, des couvertures de livres et des campagnes de publicités.
Première exposition personnelle à la Hugo Gallery : Andy Warhol : Fifteen drawings based in the writings of Truman Capote.
Warhol devient créateur de costumes dans une troupe de théâtre. Il s’affuble alors de la perruque platine qui le caractérise.
Il réalise, à l’épiscope, ses premières peintures inspirées par la bande dessinée et par les réclames publicitaires parues dans la presse. Rencontre de Billy Linich (Billy Name), figure marquante de la future Factory.
Warhol découvre le travail de Roy Lichtenstein, également inspiré par la B.D. Il réalise ses premières toiles consacrées aux biens de grande consommation et entame une série au pochoir consacrée aux Campbell’s Soup Cans.
Warhol peint les « unes de journaux », qui constituent sa première transposition de la photographie en peinture. Au printemps, introduit pour la première fois la technique de la sérigraphie sur toile dans son travail. C’est cette nouvelle technique qu’il utilise pour les premiers portraits de stars de cinéma qu’il réalise sur toile, la premier étant celui de Troy Donahue (Troy).
Warhol réalise de nombreuses toiles aux sujets violents pour lesquelles il utilise des photographies de presse (White Disaster, Big Electric Chairs…). Il tourne ses premiers films dont Sleep et Kiss.
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1964
1965
1966-68
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Ouverture de la Silver Factory, dont il a confié l’aménagement à Billy Linich, sur la 47e rue. Warhol achète un magnétophone et commence à enregistrer toutes les conversations. Il réalise également ses premiers Self-portraits, à partir de photomatons.
Il débute ses sérigraphies en 3D avec les Heinz Tomato Ketchup Boxes ou les Brillo Boxes. Il rencontre Lou Reed, John Cale et Sterling Morrison, membres du Velvet Underground dont il devient le producteur. Warhol annonce officiellement qu’il abandonne l’art pictural pour le cinéma expérimental, bien qu’il ne mette jamais véritablement un terme à sa production plastique.
Warhol réalise un nombre colossal de films, dont Sleep, Empire et Chelsea Girls.
Déménagement de La Factory au 33 Union Square West. Première exposition rétrospective européenne à Stockholm. Warhol participe à la quatrième exposition internationale « Documenta » de Kassel. Le 3 juin, Valérie Solanas, actrice déçue de I, a Man, et fondatrice et unique membre de la SCUM (Society for Cutting Up Men), s’introduit à la Factory et tire à bout portant sur Warhol. Conduit au Colombus Hospital dans un état critique, il subit une opération de plusieurs heures.
Diffusion de Lonesome Cowboys qui provoque un tollé et suscite une enquête de mœurs du FBI. Le 31 juillet, Blue Movie est saisi par la police pour obscénité ; les équipes du Andy Warhol Garrick Theater sont arrêtées. Publication du premier numéro de son magazine Inter/VIEW, revue mensuelle de cinéma créée avec Gerard Malanga, Paul Morrissey et John Wilcock, qui influencera notablement le monde de la presse.
Rétrospective au Whitney couronnée de succès. Warhol consacre de plus en plus de temps aux portraits de commande qu’il réalise à partir des photographies prises avec son Polaroid Big Shot. À la Factory, la jet set succède à la bohême de la décennie précédente.
Warhol revient à la peinture avec des portraits sérigraphiés, tel que ceux de Mao Zedong. Interview contribue largement à alimenter son entreprise de portraitiste mondain. Warhol réalise entre 50 et 100 portraits par an.
À partir des photographies d’un crâne acheté chez un antiquaire à Paris, il réalise la série des Skulls. Il tourne son dernier film, Bad (qui sort au printemps 1977) et commence à dicter son journal, Andy Warhol diaries, à Pat Hackett.
Le Whitney Museum organise l’exposition Andy Warhol, Portraits of the 70’s. Warhol se lance dans de grandes séries rétrospectives, reprenant les motifs les plus connus de son œuvre (Campbell’s Soup Cans, Dollar Sign, Flowers…).
Il produit des clips vidéo et lance la chaîne de télévision câblée Andy Warhol TV. Parution du livre POPism: The Warhol Sixties, avec Pat Hackett, chez Harcourt Brace Jovanovich.
Il se photographie en travesti dans la série des Portraits in drag.
Il se lie avec une nouvelle génération d’artistes (Keith Haring, Kenny Scharf, Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente, Sandro Chia et Julian Schnabel) dont il exécute le portrait en échange d’œuvres.
Il collabore, avec Basquiat et Clemente, à de grandes peintures collectives qui sont exposées l’année suivante à la galerie Bischofberger.
Derniers Self-portraits.
Le 20 février, Warhol entre au New York Hospital. Il meurt deux jours plus tard, le 22 février. Le 1er avril, la messe commémorative célébrée en son honneur à la cathédrale Saint Patrick de New York rassemble plus de 2000 personnes.
© Matt Wrbican, archiviste du Musée Andy Warhol, Pittsburgh
1972
1976
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1980
1981
1982
1983
1986
1987
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3.le Parcours de l'exPosition
SORTIEENTRÉE
1 - SILVER FACTORY
2 - VINYLES
3 - CINÉMAUNDERGROUND
4 - USINE POP
5 - I’LL BE YOUR MIRROR
6 - THE VELVET UNDERGROUND
7 - EXPLODING PLASTIC INEVITABLE 8 - « LA MORT PEUT VRAIMENTFAIRE DE VOUS UNE STAR »
9 - UNFINISHEDSYMPHONIES
10 - « JE VOULAISÊTRE DANSEUR
DE CLAQUETTES »
S’affranchissant de la notion de parcours chronologico-thématique, l’exposition offrira au visiteur une véritable plongée en immersion dans l’univers warholien.
1. silVer FactoryMicrocosme du chaos de l’Amérique pour les uns, salon où chacun connaît son quart d’heure de gloire, ou aventure collective ayant pour but de créer une visibilité démocratique pour les autres, la Silver Factory de Warhol, qu’il occupa de 1963 à 1967 avant de se réfugier, après la tentative d’assassinat dont il fut victime, dans une deuxième Factory, empruntant davantage à l’esprit d’une agence de publicité, fut un atelier-phalanstère, une maison ouverte à tous, cette « Open House » chantée par deux de ses anciens locataires, Lou Reed et John Cale dans Songs for Drella.
Elle fut transformée en miroir géant par le photographe Billy Name, qui en couvrit les murs et le sol de papier d’aluminium et de peinture argentée afin de dématérialiser ce lieu, pour répondre à l’aspiration d’un Warhol peintre-prestidigitateur fasciné par la capacité de cette matière-couleur à faire tout disparaître. « C’était sans doute les amphétamines, mais c’était le moment idéal pour passer à l’argenté. L’argenté, c’était l’avenir, l’espace, les astronautes […], l’argenté, c’état aussi le passé, le grand émoi du cinéma […]. Et plus que tout, l’argenté c’était le narcissisme, les miroirs recouverts d’argent », précise Warhol dans POPisme.
Si la Silver Factory a souvent été analysée sous l’angle de ses analogies avec Hollywood, à une époque où Warhol, de 1962 à 1968, happé par le cinéma, ne peint plus, le laboratoire créatif de la Judson Church à New York, dans son dialogue permanent entre danse, musique, peinture, théâtre, fournit également un modèle que Warhol transpose.
La Factory devient tout à la fois le lieu de création et l’objet de la représentation (théâtrale, musicale, plastique) orchestrée par Warhol, une œuvre d’art total pop au cœur de laquelle la lumière reflétée par les Superstars qu’il met en scène, face à une caméra ou un appareil photo, rejaillit sur lui, augmentant sa propre célébrité.
Comme l’a justement analysé son biographe Dave Hickey, « la Factory est sans doute la plus grande œuvre d’art de Warhol »1. Le visiteur sera invité à imaginer cet univers total aussi déjanté que fascinant, à travers de nombreuses photographies permettant de saisir l’esprit de cet atelier collectif, et à en écouter, comme Warhol, les sons omniprésents qui en rythmait la vie.
2. Vinyles« J’écoutais le moindre son : le monte-charge grinçant dans sa cage, la porte s’ouvrant et se fermant devant les gens qui allaient et venaient, la trafic régulier tout en bas sur la 47e Rue, le projecteur qui tournait, l’obturateur d’un appareil photo, les pages tournées d’un magazine, quelqu’un craquant une allumette, les feuilles de gélatine ou d’aluminium bougeant sous l’effet du ventilateur, les étudiantes dactylos tapant une lettre toutes les deux secondes, les ciseaux crissant quand Paul découpait des articles sur l’EPI pour les coller dans un album, l’eau coulant sur les tirages dans la chambre noire de Billy, le minuteur s’arrêtant, le sèche- cheveux, quelqu’un essayant de nettoyer les toilettes, des types faisant l’amour dans une antichambre, des filles fermant des poudriers et des trousses à maquillages. Le mélange des sons mécaniques et humains rendait tout si étrange qu’en tendant le ronronnement d’un projecteur tout en regardant quelqu’un, il vous semblait qu’il faisait partie du film », confie Warhol dans POPisme. Son œuvre dévoile des analogies avec le processus compositionnel même de la musique. Elle s’appuie sur une attention à l’environnement sonore et une capacité d’écoute exceptionnelles.
1 David Hickey, Phaidon, p. 7.
Plan de la Galerie 1
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La Silver Factory n’est pas seulement un miroir dans lequel se mire le reflet des Superstars de l’univers warholien, c’est une chambre anéchoïque, un piège acoustique, un « espace vide » devenu pavillon auditif sur les parois duquel les sons se diffractent avant d’être absorbés, transformés dans un processus créatif amplifié. « Je crois qu’à la Factory nous formons un espace vide. C’est formidable. J’aime bien être un vide. Ca me permet de m’isoler pour travailler »2, confie Warhol à plusieurs reprises.
« D’une certaine manière, Andy et la Factory ont été comme un immense divan de psychanalyste, analyse le réalisateur Jonas Mekas, Andy lui-même était foncièrement un écouteur […]. En même temps il était comme une passoire au maillage extrêmement précis permettant de tout filtrer hormis quelques images, quelques sujets auxquels il tenait, et ceux-là ne passaient pas à travers, ils restaient pris dans le tamis de son esprit, de ses yeux, et devenaient son art. »3
Warhol emprunte aux hérauts de la musique concrète ou de la poésie sonore le magnétophone et le téléphone, qui deviennent les outils d’une esthétique délibérément pop, mettant en œuvre une activité d’archivage et de recyclage sonores, la transformation de l’écoute en processus créatif à part entière, la mutation des ready made audio engendrés par le microcosme de la Factory en œuvres d’art. En 1968, Warhol publie son roman A, a novel, une réponse au Ulysse de James Joyce, qui substitue à l’activité narrative de l’écrivain la transcription d’un enregistrement de près de vingt-quatre heures d’Ondine, une des Superstars de la Factory.
Avec Warhol, la pochette de disque devient tout à la fois œuvre d’art, multiple destiné au plus grand nombre, laboratoire de création et caisse de résonance pour ses idées artistiques les plus avant-gardistes. La puissance visuelle de certaines de ses pochettes – il en réalisera quarante-six tout au long de sa carrière – a parfois occulté le titre même de l’album. Ainsi The Velvet Underground & Nico en 1967 est devenu « l’album à la banane ». Ce motif, véritable « transfiguration du banal »4 à l’heure du pop art, reprend et diffuse auprès d’une audience bien plus large les sérigraphies réalisées en 1966 tout en réactivant la performance du travesti Mario Montez dans le film Harlot (1964).
3. cinéma underGround« Nous ne voyions pas nos films comme underground, commerciaux, artistiques ou pornographiques : ils étaient un peu de tout ça, mais, en fin de compte, c’était simplement "notre style de cinéma" ». (Andy Warhol, POPisme). L’underground à New York est d’abord un mouvement dans l’édition impliqué politiquement contre la guerre du Vietnam avant de définir le cinéma indépendant, porté par Jonas Mekas dans son Appel pour une nouvelle génération de cinéastes en 1959 contre l’industrie d’Hollywood, et programmé à la Film Maker’s Cooperative.
Parmi les grands artistes pop américains, Jasper Johns et Robert Rauschenberg, Warhol est le seul à se lancer dans la réalisation. En 1963, à l’occasion d’un voyage à Los Angeles avec l’acteur Taylor Mead, il achète une caméra Bolex 16 mm. C’est l’aventure de Tarzan and Jane Regained… Sort of puis Sleep qui commence.
2 Goldsmith Kenneth (dir.), I’ll Be Your Mirror: The selected Andy Warhol interviews, Carroll and Graf Publishers, New York, 2004, p. 91-92. Traduit de l’anglais: I think we’re a vacuum here at the Factory, it’s great. I like being a vacuum ; it leaves me alone to do work.3 « Quelques notes sur Andy Warhol », Jonas Mekas, Anecdotes, présenté par Jérôme Sans, Scali, Paris, 2007, p. 263.4 Arthur Danto, La Transfiguration du banale : une philosophie de l’art, éditions du Seuil, Paris, 1989.
Warhol détourne les conventions narratives et privilégie le plan fixe. Sous l’influence du couple de cinéastes Willard Maas et Marie Menken et inspiré par Flaming Creatures (1963) de Jack Smith, Warhol développe, assisté par Gerard Malanga et Paul Morrissey, un genre expérimental, dont les modalités de projection, comme les procédés de tournage, rappellent les débuts du cinématographe.
Le cinéma offre formellement des expérimentations cruciales et des rapports obliques à la peinture, mais ouvre aussi le champ pour voir « des sujets interdits et des scènes de la vie moderne ». Les films sont d’abord muets et contemplatifs, centrés sur des éléments de la physiologie (Sleep, Kiss, Haircut et Eat) ou des symboles comme Empire, puis parlants et de plus en plus narratifs, sans perdre pour autant un caractère expérimental comme The Chelsea Girls. « Comme un critique l’avait remarqué, nos films avaient l’air de films faits à la maison, mais notre maison ne ressemblait à aucune autre » (POPisme).
Jusqu’en 1972, la fabrication et la diffusion de plus de soixante films transforment la Factory en un studio de cinéma permanent qui fournit une écurie d’acteurs et de « superstars » : Candy Darling, International Velvet, Sterling Morrison, Ondine, Ingrid Superstar, Ultra Violet…
4. usine PoPAndy Warhol, ancien publicitaire issu d’un milieu d’immigrés modeste, a conservé sa vie durant une tendresse pour la culture de consommation de masse, emblème du partage des biens et de l’assimilation dans la société américaine. Il est captivé par l’efficacité et l’impersonnalité du design de ces produits, leur diffusion à grande échelle et le plébiscite dont il faisait objet. Il fait donc de l’idée d’élever la culture de masse au rang d’art le sujet de son œuvre et entame, en parallèle, la rationalisation de son procédé de création, perfectionné par la découverte de la sérigraphie et la mise en place d’une chaîne de production, bien qu’artisanale, au sein de la Factory. Outrepassant les idées traditionnelles, quasi sacrales, sur l’unicité de l’œuvre et la patte distinctive de l’artiste, Warhol a dirigé la fabrication de ses grandes séries en chef d’orchestre avec ses assistants.
Entre 1964 et 1967, Warhol a conçu dans cet atelier certaines de ses plus célèbres séries, telles que Brillo Boxes, faisant suite au non moins fameuses Campbell’s Soup Cans (1962). Un ensemble de photographies montrant Warhol au travail, bien souvent en présence du poète et réalisateur Gerard Malanga – avec qui il conçut notamment les Flowers (1964-1965) –, son assistant et ami, seront présentés.
5. i'll be your mirror« Si vous voulez tout savoir d’Andy Warhol, ne regardez que la surface, celle de mes peintures, de mes films et la mienne et me voilà. Il n’y a rien derrière. » La surface est réfléchissante comme le papier aluminium qui recouvre les murs de la Factory et les portraits et autoportraits qui promeuvent le culte d’une image de soi impénétrable, parfois subvertie ou travestie mais toujours composée et mise en scène, et une « aura ténébreuse de voyeur ».
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Warhol UndergroUnd
Warhol ne se sépare jamais ni de son magnétophone, ni de son appareil photo qui se substitue de manière mécanique et dépersonnalisée au regard. Fasciné par les icônes byzantines et la vanité au sens de la beauté et de la mort, il a compris que le portrait fabriquait le mythe et la star. A partir de la fin des années 1970, il s’affirme comme le portraitiste de la jet-set américaine et mondaine.
Un ensemble de portraits et autoportraits de Warhol – dont les polaroïds où il apparaît travesti en drag-queen ou encore le portrait pris par Richard Avedon après sa tentative d’assassinat – vient illustrer les différentes facettes de l’artiste à la personnalité aussi complexe que fascinante. Pour Warhol, l’identité n’est pas donnée mais, incertaine et énigmatique, elle se construit et se dramatise. Si la perruque et le maquillage subvertissent le genre et la persona de l’artiste, l’enjeu de la transformation est surtout d’éprouver les limites esthétiques de la représentation et de substituer à l’exposition de tableaux l’exhibition de soi. Le procédé photographique instantané, popularisé par Polaroïd, est utilisé pour préparer les portraits sérigraphiés. Plus encore qu’un appareil traditionnel, le procédé efface toute gestualité au profit d’un résultat immédiat et standardisé.
Les Screen Tests des membres du groupe The Velvet Underground ainsi que de la chanteuse Nico seront également présentés, portraits bouleversants filmés au ralenti par Warhol. « Tout au long de l’année [1964], nous avons tourné des films muets. Des films, des films et encore des films. […] Des amis passaient et s’installaient devant la caméra, stars de la bobine du jour » écrit Warhol dans POPisme. Plus de trois cents personnes sont passées devant la caméra des Screen Tests, qui constitue un ensemble en soi remarquable dans l’œuvre filmée et une archive des visages de la Factory. L’exercice pour l’acteur ou l’amateur consistait, le temps d’une bobine de trois minutes, de fixer la caméra sans bouger, torture pour certains dont Warhol, toujours à la recherche de situations limites, se délectait.
6. the VelVet underGroundRevenant sur la rencontre de Warhol avec le Velvet Underground cinquante ans auparavant, l’exposition montrera comment cette collaboration, souvent réduite à un vernis mondain, marque une véritable rupture esthétique dans l’œuvre de l’artiste. « Notre groupe tout droit sorti de New York (lamé argenté, cuir) semblait parfaitement incongru au milieu de la population bronzée et en bonne santé du Massachussetts » (Andy Warhol, POPisme).
Andy Warhol découvre le Velvet Underground grâce à Gerard Malanga au Café Bizarre en novembre 1965. Nommé d’après une étude sur les déviances sexuelles secrètes, le groupe est composé de Lou Reed, un jeune poète sorti de l’Université de Syracuse, au chant et à la guitare ; John Cale, imprégné de musique expérimentale et ayant étudié la composition avec Xenakis et La Monte Young, à l’alto électrique ; Sterling Morrison à la guitare basse ; et à la batterie une femme qui joue debout, ce qui était « très inhabituel », Maureen Tucker. « Nous étions faits l’un pour l’autre. Les sujets des chansons, écrites avant notre rencontre, correspondaient parfaitement avec les sujets de ses films. Andy nous a donné l’opportunité d’être le Velvet Underground » déclare Lou Reed.
La musique du Velvet, électrique et sombre, accompagnée de textes poétiques et violents, portée sur scène par une dramaturgie glacée, est à rebours des sensations pop et surf des années soixante. En effet, au regard des bands contemporains, le Velvet affiche des ambitions littéraires, en adaptant, par exemple, le roman érotique de Sacher-Masoch dans Venus in furs, réadaptant le mythe de la femme fatale dans la chanson éponyme dédiée à Edie Sedgewick ou rendant hommage au poète méditatif Delmore Schwartz dans European Son. « Si vous voulez ramener tout ça à un niveau pertinent, qui a de la valeur, vous ne pouvez pas nous comparer à tout ce qu’on trouve sur les disques. On regarde plutôt du côté de Brecht et de Weill », explique Lou Reed rétrospectivement en 1990. Les textes accompagnent une musique « intimidante », selon Gerard Malanga, déconstruite, informée par la musique sérielle de John Cage et La Monte Young « avec percussions, harmonicas, guitares, cithares, maracas, mirlitons, Klaxon et morceaux de verre » (Warhol, POPisme). Les membres du groupe sont « comme des sadiques du son, regardant les danseurs essayer de suivre la musique. » (ibid, POPisme).
Le Velvet Underground (1965-1970) produit par Warhol, dont chaque performance est unique, est en train d’inventer un rock n’roll blanc et expérimental dont les recherches bruitistes vont mener au glam puis au punk. Il devient l’un des groupes les plus influents de l’histoire du rock à partir de 1970, principalement grâce au légendaire premier album paru en 1967, The Velvet Underground & Nico, produit par Warhol. Avec la Silver Factory, ce dernier a offert au groupe à la fois un studio et une scène.
7. exPlodinG Plastic ineVitableŒuvre hybride et démultipliée, la Factory apparaît comme l’archétype du spectacle multimédia que Warhol met en scène pour le Velvet Underground dès 1965, The Andy Warhol Up-Tight à la cinémathèque de Jonas Mekas, puis Exploding Plastic Inevitable, présenté au DOM (Polsky Dom Narodny) à New York puis dans différentes villes américaines.
« Ce sont les spectacles les plus galvanisants que j’aie jamais vus nulle part », se souvient Jonas Mekas. « Là, le cinéaste devenait chef d’orchestre tenant sous sa baguette les divers éléments créatifs (dispositifs sonores, groupe rock, projecteurs de diapositives, projecteurs de cinéma, éclairage et autres), mais aussi les personnalités extraordinaires de tous les opérateurs des divers matériels. Il bâtissait avec des tempéraments, des individualités. Warhol manœuvrait tout ça de manière à créer des symphonies de sons, images et lumières d’une puissance affective et mentale faramineuse, qui touchait au plus profond de la nouvelle génération. Et lui, le chef d’orchestre, restait là, dans la tribune, au fond à gauche, à côté du projecteur, dissimulé dans l’ombre mais surveillant chaque seconde et chaque détail… de l’orchestration. »5
Ces séances de « cinéma élargi », comme les qualifiait Jonas Mekas, « mélange d’art performance et de boîte de nuit », selon Kenneth Goldsmith, furent des spectacles renouant avec l’esthétique de l’œuvre d’art totale, combinant musique live et projection des films de Warhol et de Paul Morrissey, avec en surimpression les diapositives de Barbara Rubin, Nat Finkelstein ou Billy Name, les lumières de Danny Williams, les numéros de danse du fouet de Gerard Malanga… « On pouvait nous comparer à une œuvre d’art en cours d’exécution », se remémore Lou Reed.
5 Jonas Mekas « Notes after Reseeing the Movies of AW », Andy Warhol, sous la direction de John Coplans, New York Graphic Society, Greenwich, 1970, p. 47.
Warhol UndergroUnd
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8. « la mort Peut Vraiment Faire de Vous une star »L’œuvre sérigraphique d’Andy Warhol dresse un portrait de la culture populaire américaine mettant en exergue les icônes qui domine la conscience collective : stars, produits de consommation de masse, mais aussi faits sociétaux traumatisant. Par le biais de la reproduction et de la détérioration de l’image source, elles sont vidées de leur contenu et de l’émoi qui les accompagne d’ordinaire. Ces symboles saillants perdent leur aura et deviennent interchangeables ; ode à la culture populaire et à la vanité. « Quand vous renvoyez sans cesse la même image macabre, cela ne vous fait plus grand-chose ». La répétition restitue l’exténuation du pouvoir, l’évanescence de l’emprise psychologique face au néant et à la mort. Célébrité ou quidam, la mort met tout un chacun dans un rapport détaché d’équivalence.
La vanité étaye les portraits de célébrité qu’Andy Warhol fit dans les années soixante ; les stars qu’il choisit de représenter ont toutes un rapport explicite ou implicite avec les thèmes de l’exploitation visuelle massive et de la mort. Liz Taylor, l’un des plus grands symboles du glamour hollywoodien, est représentée par l’artiste alors qu’elle était gravement malade et que les médias guettaient sa mort éventuelle. La sérialité des images est une réponse à la surreprésentation médiatique sordide du choc émotionnel qui accompagna ce moment charnière, entre gloire, beauté et chute supposée.
La série des Death and Disasters montre l’horreur de la mort sans fard. L’accident de voiture, fin des plus banales et violentes, en est un sujet récurrent. La médiatisation de la catastrophe (les images sources étant exclusivement des images de presse) pousse l’être anonyme dans la célébrité fugace. Les défunts illustres tels que Marilyn côtoient et équivalent ainsi chez Warhol les morts anonymes. Le processus mécanique de la répétition à l’identique épuise l’horreur de la mort qui cesse d’être tragique, se banalise pour se résorber dans le néant.
Des controverses inédites autour de la peine capitale éclatèrent aux États-Unis à la fin des années 50. Depuis lors, le supplice fit la une des journaux pour devenir un sujet sociétal banal. Entamée en 1963, la galerie de portraits des Chaises électriques reflète, comme toutes les œuvres du corpus Death and Disasters, l’utilisation inflationnaire d’images mortifères par les médias de masse. L’image source est répétée, édulcorée aux couleurs pop, conditionnée pour la consommation. La frivolité est ici moins un signe d’indifférence que le reflet pop détaché d’une réalité sociale.
9. unFinished symPhonies« J’ai commencé à répéter la même image, parce que j’aimais la manière dont la répétition changeait cette image. Je pensais à l’époque, comme aujourd’hui encore, qu’on peut regarder et absorber plus qu’une image à la fois »6, confie Warhol. Le principe répétitif devient un leitmotiv plastique dans ses sérigraphies et dans ses films dès le milieu des années soixante, alors que les compositeurs répétitifs américains, La Monte Young, Philip Glass, Tony Conrad, Steve Reich, la plupart installés à New York, inventent leurs principaux opus.
6 Andy Warhol, Andy Warhol: Giant Size, Phaidon Press Limited, Paris, 2006, p. 102-103. Traduit de l’anglais : I started repeating the same image because I liked the way the repetition changed the same image. Also, I felt at the time, as I do now, that people can look at and absorb more than one image at time.
Warhol propose une incarnation plastique de ces structures répétitives qui réinventent le langage musical depuis les Vexations d’Erik Satie, qui invitait à jouer une suite de cent quatre-vingts notes huit cent quarante fois, jusqu’aux cinquante-trois formules mélodiques et rythmiques de In C de Terry Riley. On sait d’ailleurs que Warhol assista à l’intégralité des dix-huit heures quarante que dura la représentation des Vexations les 9 et 10 septembre 1963, au Pocket Theater, interprétée par douze pianistes dont John Cage, David Tudor et John Cale.
La même année, son film Sleep capte le sommeil du poète John Giorno grâce à de subtiles modulations utilisant des boucles et des images répétées, selon le même principe que la musique répétitive. Avec Empire, 1964, Warhol fait exploser l’écriture cinématographique et ses codes narratifs, et explore, en filmant en temps réel et en un plan fixe de huit heures sur l’Empire State Building, un autre rapport au temps, au cœur des préoccupations de bon nombre de compositeurs, comme La Monte Young qui, dans Drift Study, 1966, produit un son unique formé de fréquences électroniques stables. C’est à ce dernier, membre de Fluxus, concepteur du Dream Syndicate et du Theater of Eternel Music, que Warhol commanda la musique minimale – une version de Composition 1960/9 – accompagnant des extraits de trois minutes quatre de ses films, Sleep, Kiss, Haircut et Eat, qui passaient en continu sur des projecteurs 8 mm lors du Second Annual New York Film Festival au Lincoln Center Philharmonic Hall en septembre 1964.
10. « Je Voulais être danseur de claquettes »À cette même époque, les thèmes du sommeil, de la pause, de l’arrêt ou de la chute du corps en mouvement sont également au cœur de la dialectique de chorégraphes tels que Yvonne Rainer. La danse, et plus particulièrement la programmation du Judson Dance Theater, joue un rôle essentiel dans le modèle que Warhol transpose à la Factory. Dès 1958, la rencontre avec l’agent des artistes Emile De Antonio, ami de John Cage et Merce Cunningham, Jasper Johns et Robert Rauschenberg, avait déjà initié Warhol aux enjeux de la danse contemporaine.
La série d’œuvres Dance Diagrams (1962), qu’il présente à même le sol, était accompagnée d’une affichette invitant les spectateurs à enlever leurs chaussures et à placer leurs pas dans ceux de tango ou de fox trot redessinés par Warhol sur la toile. Warhol s’approprie ainsi l’esthétique collective du Judson Dance Theater qu’il transpose dans le champ pictural. Au- delà de leur inscription dans les stratégies du Pop Art, ces danses ready made dévoilent les affinités que l’œuvre de Warhol entretient dès 1963 avec les recherches de la postmodern dance, plaçant au cœur de sa dialectique les notions de mouvement et d’immobilité, d’improvisation et de sérialité.
En 1963, plusieurs évènements artistiques vont avoir un impact décisif sur Warhol : en plus de la représentation de 18 heures des Vexations d’Erik Satie, l’exposition du Nu descendant l’escalier n°2 de Marcel Duchamp, lors de la célébration du 50e anniversaire de l’Armory Show et la chorégraphie Terrain d’Yvonne Rainer avec notamment ses deux solos « Sleep » et « Death ».
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Warhol, comme dans les photographies d’Eadweard Muybridge décompose alors les gestes du chorégraphe Merce Cunningham dansant Antic Meet, faisant résonner les mots du danseur « l’essence de la danse est l’immobilité en mouvement et le mouvement dans l’immobilité ».
Un des points d’orgue du parcours sera l’évocation de Rain Forest, 1968, chorégraphie de Merce Cunningham au cours de laquelle les danseurs évoluent dans les Silver Clouds de Warhol, nuages argentés comme les murs de la Factory, qui apparaissent comme une réponse plastique essentielle à la volonté de Warhol d’abandonner la peinture et d’explorer d’autres médiums.
le PassLe Pass permet aux visiteurs d'accéder pendant un an à l'ensemble des expositions du Centre Pompidou-Metz, accompagnés d'une personne de leur choix, et de bénéficier de tarifs réduits pour assister aux spectacles et conférences.Tarif pour une première adhésion : 37 euros.Tarif réadhésion : 33 euros.
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4.les artistes
ADELMAN BobAVEDON RichardBERLIN Brigid
BIEHLER JoachimBOWIE DavidCAGE JohnCALE John
CALLAS Maria (Sophia Cecelia Kalos, dit)CUNNINGHAM Merce
ELIOSOFEN EliotFINKELSTEIN Nat
GAHR DavidGIORNO John
GLOAGUEN HervéJOHNS JasperKLOSTY James
MALANGA GerardMcCABE David
McDARRAH Fred W.MEAD TaylorMEKAS Jonas
MONK Thelonious SphereMORRISON Sterling
NAME Billy (Billy Linich, dit)NAUMAN Bruce
NICO (Christa Päffgen, dit)PENNEBAKER Donn AlanRAUSCHENBERG Robert
REED LouRUTLEDGE Richard
SCHAPIRO SteveSHORE StephenSTATLER AlfredSTELLA Franck
THE ROLLING STONESTUCKER Maureen
VISALLI SantiVIVA (Janet Susan Mary Hoffmann, dit)
WALLOWITCH JohnWARHOL Andy (Andrew Warhola, dit)
WATSON Steven
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5.les Prêteurs
allemaGne
FrancFort-sur-le-main
Museum für Moderne Kunst
canada
montréal
Collection Paul Maréchal
états-unis
aiken
David McCabe
miami
Bob Adelman
millbrook
James Klosty
neW york
303 Gallery
Billy Name
Collection Mugrabi
Estate David Gahr
Estate Fred W. McDarrah
Merce Cunningham Trust
Steve Schapiro
PittsburGh
Estate Nat Finkelstein
The Andy Warhol Museum
santa barbara
Santi Visalli
France
diJon
FRAC Bourgogne
Paris
Centre Pompidou
Galerie Arcturus
Galerie Caroline Smulders
saint-étienne
Musée d'art moderne et contemporain
thionVille
Collection Hervé Leguil
royaume-uni
londres
Getty Images
Tate
Ainsi que les prêteurs qui ont souhaité conserver l’anonymat.
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6.la ProGrammation culturelle
autour de l'exPosition
Dans le prolongement de ses expositions, le Centre Pompidou-Metz propose une programmation artistique pluridisciplinaire dans différents espaces : Auditorium Wendel, Studio, galeries, Forum et jardins. Le décloisonnement des espaces et des contenus permet une forme inédite d'échange entre les expositions et le spectacle vivant.Les rendez-vous sont pensés autour des expositions afin d'en développer le thème à travers d'autres champs de la création : danse, musique, cinéma, conférences…Le Centre Pompidou-Metz offre ainsi une lecture vivante de l'art moderne et contemporain en faisant dialoguer entre elles des disciplines artistiques et en favorisant la rencontre entre les artistes et le public.
concert (création)
Ven 03.07.1520:30
John caleAvec Lou Reed, John Cale a cofondé en 1965 le groupe de rock américain The Velvet Underground, dont Andy Warhol devint le manager et le producteur. À l’occasion de l’exposition Warhol Underground, qui célèbre les cinquante ans de la rencontre de Warhol avec le groupe de rock new-yorkais, John Cale rejouera une sélection de titres issus de ce répertoire devenu culte, dans une configuration exceptionnelle spécifiquement pensée pour le Centre Pompidou-Metz, immergeant le spectacteur au cœur d'un ensemble de projections du Velvet Underground.
studioTarif : 20€
PerFormance
10 andysJoachim biehlerA l’instar des 10 Lizes d’Andy Warhol, l’artiste Joachim Biehler propose, dans le cadre du vernissage de l’exposition Warhol Underground, une performance inédite et énigmatique, en la présence de dix sosies du pape du pop art.
Galerie 1Accès sur présentation d'une invitation au vernissage (valable pour 2 personnes)
cinéconcert
mar 07.07.1522:30
13 most beautiFul… sonGs For andy Warhol’s screen testsdean & brittaEntre 1964 et 1966, Andy Warhol a filmé au ralenti de bouleversants portraits [Screen Tests] de centaines de visiteurs de la Factory, qu’il a utilisés dans Exploding Plastic Inevitable, son happening de 1966 sur la musique du Velvet Underground. 13 Most Beautiful… est une sélection de 13 de ces portraits sur une musique originale, écrite et jouée en live par le duo Dean Wareham & Britta Phillips, qui illustre les émotions reflétées dans les Screen Tests et illumine musicalement la psyché des personnages qui se sont prêtés au regard cinématographique de Warhol.
ParVis du centre PomPidou-metzEntrée libre (dans la limite des places disponibles)En cas d’intempéries, la séance sera avancée à 20:30 et aura lieu dans
l’Auditorium Wendel.
cinéma
Jeu 23.07.1522:30
andy Warhol: a documentary Film ric burns, 2006Le film s’appuie sur des archives rares tournées par Andy Warhol dans les années 1960 et 1970, avec la participation d’artistes, biographes, critiques d’art et conservateurs spécialistes de Warhol : Irving Blum, Bob Colacello, Donna DeSalvo, Dave Hickey, Stephen Koch, Jeff Koons, Paul Morrissey, George Plimpton, John Richardson, Ronald Tavel, John Warhola, David Hickey, Wayne Koestenbaum.
ParVis du centre PomPidou-metzEntrée libreEn cas d’intempéries, la séance sera avancée à 20:30 et aura lieu dans
l’Auditorium Wendel.
Dans le cadre des Jeudis du cinéma.
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cinéma
Jeu 06.11.1520:00
neW york underGround, 1960 barbara rubin, christmas on earth, 1963Jack smith, FlaminG creaturesFigure légendaire de l’underground américain, Barbara Rubin, recueillie par Jonas Mekas à la Film – Makers’ Coop de New York en 1963, réalise avec Christmas on Earth (1963) – son seul film achevé, projeté en double écrans superposés – une œuvre transgressive inspirée du recueil de poèmes Une saison en enfer écrit par Arthur Rimbaud en 1873 et du sulfureux Flaming Creatures filmé la même année par Jack Smith. Performé dans un appartement new yorkais, ce rituel orgiaque fait s’entremêler les pulsions autodestructrices de cette jeune femme, alors âgée de 18 ans, et les aspirations libertaires de toute une génération.
Suivi d'une conFérence de PhiliPPe-alain michaud, conserVateur au centre PomPidou, musée national d’art moderne, cheF du serVice du cinéma exPérimentalauditorium Wendel90’ – Tarif : 5€
un dimanche, une ŒuVre
dim 08.11.1510:30 + 11:45
autour de 10 lizes d’andy Warhol (1963) emma laViGne, directrice du centre PomPidou-metzEmma Lavigne revient sur le chef-d’œuvre réalisé en 1963 par Warhol et sur le rapport qu’il entretient avec les thèmes de la mort et de la surreprésentation médiatique. Au moment où Warhol en dresse cette série de portraits, Elizabeth Taylor se trouve au cœur de l’actualité : sa prestation dans Cléopâtre de Joseph Mankiewicz, « le film plus cher de l’histoire du cinéma », est vivement contestée et l’actrice se bat contre la maladie, au point que certains journaux laissent entrevoir son décès. La sérialité des images illustre la vanité de la figure de star, entre gloire, beauté et chute supposée.
Galerie 145’ - Entrée libre sur présentation d’un billet d’entrée aux expositions
un dimanche, une ŒuVre
dim. 22.11.1510:30 + 11:45
autour de rain Forest de merce cunninGham (1968)emma laViGne, directrice du centre PomPidou-metzBon nombre des traits novateurs de l’œuvre warholienne – la question de la sérialité, la mise en valeur de la culture populaire, le décloisonnement de l’art et de la vie – étaient en phase avec les recherches de la danse postmoderne et de la musique minimale. La chorégraphie Rain Forest (1968) de Merce Cunningham rend manifeste de manière exemplaire l’interpénétration des différents champs de la création du New York des années 1960. Les corps des danseurs y dialoguent avec les Silver Clouds en lévitation d’Andy Warhol, qui deviennent, au même titre que les danseurs, les interprètes plastiques de la musique électronique composée par le disciple de John Cage, David Tudor.
Galerie 145’ - Entrée libre sur présentation d’un billet d’entrée aux expositions
conFérence
lun 23.11.1518:30
rencontre aVec John GiornoFlorence ostendePour la seconde fois, le Centre Pompidou-Metz à le plaisir d’accueillir John Giorno pour une rencontre spéciale autour d’Andy Warhol, dont il a été l’ami, le confident et notamment le sujet de son film, Sleep (1963).
auditorium WendelTarif : 5€
En écho à l’exposition d’Ugo Rondinone, I Love John Giorno au Palais de Tokyo du 21.10.15 au 10.01.16
concert20:30
thurston mooreArrivé à New York en 1976 à 18 ans pour jouer du punk, Thurston Moore crée Sonic Youth en 1980. Rédacteur en chef d'Ecstatic Peace Library, de la revue de poésie Flowers & Cream, il a publié les fanzines dédiés à la musique et à la littérature : KILLER, Sonic Death et Ecstactic Peace Poetry Journal. Collaborateur de Yoko Ono, Merce Cunningham, Cecil Taylor, Rhys Chatham, Lydia Lunch, John Zorn, Takehisa Kosugi et Glenn Branca, il a composé la bande originale des films d'Olivier Assayas, Gus Van Sant, Allison Anders et lancé le label Ecstatic Peace records + tape.
studioTarif : 20€/15€
En partenariat avec Musiques volantes
Jeunes Publicssamedi et dimanche à 11:00, 14:00 et 16:00du 31 août au 23 noVembre 2015
mini Factory - like andyFan, parfois même adorateur… Joachim Biehler voue une admiration sans limite à Andy Warhol. À l’occasion de l’exposition Warhol Underground, le jeune artiste messin a imaginé la Mini-Factory, une immersion dans un univers magique et étincelant, en hommage au célèbre atelier d’artiste ouvert par Warhol à New-York en 1964. Au programme pour les enfants : photographie, travail sur la série, papier peint évolutif… like Andy !
atelier 5-12 ans90 ' - Tarif : 5€Inscriptions en ligne et sur place, sous réserve des places disponibles.
Horaires supplémentaires pendant les vacances scolaires de la zone A.
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exPositionCommissaireEmma LavigneDirectrice du Centre Pompidou-
Metz
Chargés de rechercheAlexandra Müller
Tristan Bera
Chef de projetJeanne Simoni
ScénographieAménagement des éléments
scénographiques conçus d'après
une proposition artistique de
Dominique Gonzalez-Foerster
réalisée pour l'exposition 1984-
1999. La Décennie
Concepteur sonoreThierry Planelle
ÉditionClaire Bonnevie
Régisseur d’espaceAlexandre Chevalier
Coordination des aménagements scénographiquesStéphane Leroy
Conception et coordination des installations audiovisuellesJean-Pierre Del Vecchio
Christine Hall
Rémi Bertrand
Coordination et coordination des aménagements lumièreJean-Philippe Currivant
PeintureJean-David Puttini
FabricantDominique Oukkal
StagiaireJuliette Bouveresse
centre PomPidou-metzLe Centre Pompidou-Metz est un établissement public de coopération culturelle (EPCC), dont les membres fondateurs sont l’état, le Centre Pompidou, la Région Lorraine, la Communauté d’agglomération de Metz Métropole et la Ville de Metz.
CONSEIL D'ADMINISTRATION
Serge Lasvignes, président
Jean-Marie Rausch,
président d'honneur
Jean-Luc Bohl, vice-président
Représentants de Metz MétropoleJean-Luc Bohl, président
Arlette Mathias, vice-présidente
Margaud Antoine-Fabry,
conseillère communautaire
Patrick Grivel, conseiller délégué
Hacène Lekadir, conseiller
communautaire
Pierre Muel, conseiller délégué
Patrick Thil, conseiller
communautaire
Représentants du Centre PompidouSerge Lasvignes, président
Denis Berthomier, directeur
général
Bernard Blistène, directeur du
Musée national d’art moderne
Sophie Cazes, directrice juridique
et financière
Catherine Guillou, directrice
des publics
Brigitte Leal, directrice adjointe du
Musée national d'art moderne en
charge des collections
Kathryn Weir, directrice du
département du développement
culturel
Représentants de la Région LorraineNathalie Colin-Oesterlé,
conseillère régionale
Josiane Madelaine,
vice-présidente
Jean-Pierre Moinaux, vice-président
Rachel Thomas, vice-présidente
Olivier Tritz, conseiller régional
Représentant de l’ÉtatNacer Meddah, préfet de la
Région Lorraine, préfet de la Zone
de Défense et de Sécurité Est,
préfet de la Moselle
Représentants de la Ville de MetzDominique Gros, maire de Metz,
ville siège de l'établissement
William Schuman, conseiller délégué
Personnalités qualifiéesFrédéric Lemoine, président du
directoire du groupe Wendel
Patrick Weiten, président du
Conseil général de la Moselle
Représentants du personnel du Centre Pompidou-Metz Djamila Clary, chargée des publics
et du développement des ventes
élodie Stroecken, chargée de
coordination du pôle programmation
ÉquIPE Du CENTRE POMPIDOu-METz
DirectionEmma Lavigne, directrice
Secrétariat général Diego Candil, secrétaire général
Pascal Keller, secrétaire général
adjoint
Cécilia Zunt-Radot, chargée de
mission auprès de la directrice et
du secrétariat général
Hélène de Bisschop,
responsable juridique
émilie Engler, assistante
de direction
Pôle administration et finances Rodolphe di Sabatino, responsable
du pôle administration et finances Jérémy Fleur, chef comptable
Mathieu Grenouillet, assistant de
gestion en comptabilité
Audrey Jeanront, assistante de
gestion ressources humaines
Ludivine Morat, assistante de
gestion administration générale
Alexandra Morizet, responsable des marchés publics
Véronique Muller, assistante de
gestion en comptabilité
Pôle bâtiment et exploitation Philippe Hubert, directeur technique
Mouhamadi Assani-Bacar, assistant informatique
et audiovisuel
Christian Bertaux,
responsable bâtiment
Sébastien Bertaux,
agent technique électricien
Raphaël Claudin, chargé d'études
Jean-Philippe Currivant, régisseur technique
Stéphane Leroy,
chargé d’exploitation
éric Marjotte,
agent technique bâtiment
André Martinez,
responsable sécurité
Jean-David Puttini, agent technique peintre
Pôle communication et développement Christophe Coffrant, responsable
du pôle communication et
développement
Amandine Butticaz, chargée de
communication et de mécénat
Noémie Gotti, chargée de
communication et presse
Marie-Christine Haas, chargée de
communication multimédia
Anne-Laure Miller, chargée
de communication
Amélie Watiez, chargée de
communication et de mécénat
7.Générique
L'exposition WarhoL UndergroUnd a été conçUe et organisée par Le centre pompidoU-metz.
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Warhol UndergroUnd
Pôle production Rodolphe Di Sabatino, responsable
du pôle production
Fanny Moinel, adjointe au
responsable du pôle production
Charline Becker, chef de projet
Alexandre Chevalier, régisseur d’espaces
Jean-Pierre Del Vecchio,
administrateur systèmes et réseaux
Jennifer Gies, chef de projet
Christine Hall, technicienne
audiovisuel et informatique
Annabelle Lacour, assistante de production
Thibault Leblanc,
régisseur spectacle vivant
éléonore Mialonier, chef de projet
Marianne Pouille, assistante
de production
Julie Schweitzer, chef de projet
Jeanne Simoni, chef de projet
Pôle programmation Hélène Guenin, responsable du
pôle programmation
Claire Bonnevie, éditrice
Géraldine Celli, chargée de
programmation Auditorium Wendel
et Studio
Hélène Meisel, chargée de
recherches et d’exposition
Alexandra Müller, chargée de
recherches et d’exposition
Dominique Oukkal, fabricant
élodie Stroecken, chargée de
coordination du pôle programmation
Pôle publics Agathe Bataille, responsable du
pôle publics
Fedoua Bayoudh, chargée du
développement des publics et du
tourisme
Djamila Clary, chargée des publics
et du développement des ventes
Jules Coly, chargé de l’accueil et de
l’information des publics
Anne-Marine Guiberteau, chargée
de la programmation jeunes publics
et des actions de médiation
Benjamin Milazzo, chargé du
développement des publics et de la
fidélisation
Anne Oster, chargée des relations
avec les établissements de
l’enseignement
Stagiaires
Rémi Bertrand
Juliette Bouveresse
Élodie Maginot
Anaïs Roesz
INTERVENANTS ExTÉRIEuRS
Réalisation des aménagements scénographiques Lumideco : Bruno Ischia et son
équipe
Installation électrique Cofely Ineo GDF Suez :
Christophe Lere et son équipe
Installation de l'audiovisuel Cottel : David Cottel et son équipe
Installation de l’éclairage La Boîte À Sel : Fabien Fischer et
son équipe
Accrochage des œuvres Artrans Axal : Pierre Heinrich,
Wahiba Khenefi, Sébastien
Schaeffer et leur équipe
Montage et encadrement et soclage des œuvres Aïnu : Stéphane Pennec,
Mariateresa Anichini et leur équipe
Assurance des œuvres Blackwall Green, Londres : Robert
Graham et son équipe
Constat d'état des œuvres Pascale Accoyer
Élodie Aparicio-Bentz
Bureau de contrôle Apave : Christophe Porot
Tirages photographiques Tirage à Part : Olivier Durand et
son équipe
Maintenance des Silver Clouds Aerovue : Philippe Montembaut et
son équipe
Sûreté et sécurité Groupe SGP
Sécurité incendie Service Départemental d’Incendie et
de Secours de la Moselle
Médiation
Phone Régie
Nettoyage
Lustral
les amis du centre PomPidou-metzLa vocation des Amis du Centre Pompidou-Metz, association sans but lucratif, est d’accompagner le Centre dans ses projets culturels, de fédérer autour de lui le monde de l’entreprise ainsi que les particuliers désireux de le soutenir.
François de Wendel, président
Jean-Jacques Aillagon, ancien
ministre, président d'honneur
Philippe Bard, président de
Demathieu & Bard, trésorier
Lotus Mahé, secrétaire générale
Claudine Jacob, secrétaire générale
adjointe
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Le Centre Pompidou-Metz constitue le premier exemple de décentralisation d'une grande institution culturelle nationale, le Centre Pompidou, en partenariat avec les collectivités territoriales. Institution autonome, le Centre Pompidou-Metz
bénéficie de l'expérience, du savoir-faire et de la renommée internationale du Centre Pompidou. Il partage avec son aîné les valeurs d'innovation, de générosité, de pluridisciplinarité et d'ouverture à tous les publics.
Le Centre Pompidou-Metz réalise des expositions temporaires fondées sur des prêts issus de la collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, qui est, avec plus de 100 000 œuvres, la plus importante collection
d'art moderne et contemporain en Europe et la deuxième au monde.
Il développe également des partenariats avec des institutions muséales du monde entier. En prolongement de ses expositions, le Centre Pompidou-Metz propose des spectacles de danse, des concerts, du cinéma et des conférences.
Il bénéficie du soutien de Wendel, mécène fondateur.
Elle bénéficie du soutien de la Caisse d'Epargne Lorraine Champagne-Ardenne, de la Terra Foundation for American Art, du groupe UEM et de Waves.
En partenariat média avec
Mécène fondateur
8.les Partenaires
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Mécène fondateurG R A N D M E C E N E D E L A C U LT U R E
Wendel, Mécène fondateur du Centre Pompidou-Metz
Le groupe Wendel s’est engagé pour cinq années renouvelables aux côtés du Centre Pompidou-Metz. Depuis l’ouverture du Centre en 2010, Wendel a souhaité soutenir une institution emblématique dont le rayonnement culturel touche le plus grand nombre. En raison de son engagement depuis de longues années en faveur de la Culture, Wendel a reçu le titre de Grand Mécène de la Culture en 2012.
Wendel est l'une des toutes premières sociétés d'investissement cotées en Europe. Elle exerce le métier d'investisseur et d'actionnaire professionnel en favorisant le développement à long terme d'entreprises leaders mondiaux dans leur secteur : Bureau Veritas, Saint-Gobain, IHS, Materis Paints, Stahl, Mecatherm ou encore CSP Technologies.
Créé en 1704 en Lorraine, le groupe Wendel s'est développé pendant 270 ans dans diverses activités, notamment sidérurgiques, avant de se consacrer au métier d'investisseur de long terme à la fin des années 1970.
Le Groupe est soutenu par son actionnaire familial de référence, composé de plus de mille actionnaires de la famille Wendel réunis au sein de la société familiale Wendel-Participations, actionnaire à hauteur de 35% du groupe Wendel.
Contact journalistes :
Christine Anglade-Pirzadeh : + 33 (0) 1 42 85 63 24 c.angladepirzadeh@wendelgroup.com
Caroline Decaux + 33 (0) 1 42 85 91 27 c.decaux@wendelgroup.com
www.wendelgroup.com
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La Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-ArdenneMécène du Centre Pompidou-Metz
Partenariat de l’exposition Warhol Underground
Metz – juin 2015
Banque régionale de référence, la Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-Ardenne est fière de s’associer à l’exposition Warhol Underground, exposition temporaire qui permettra de mettre en valeur l’influence de la scène musicale et de l’avant-garde chorégraphique new-yorkaises dans l’œuvre d’Andy Warhol.
Mécène du Centre Pompidou-Metz, la Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-Ardenne poursuit ainsi son partenariat initié dès 2010 avec ce lieu culturel et artistique au rayonnement national et international. Elle est notamment le mécène de l’Atelier « la Capsule » du Centre Pompidou-Metz, à destination des adolescents, dont l’objectif est de diffuser la culture contemporaine et la pratique artistique auprès du jeune public. Cet objectif rejoint la mission de mécénat culturel que s’est donnée la Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-Ardenne sur son territoire, (spécifiquement via le fonds de Dotation Écureuil & Solidarité).
L’accompagnement de l’exposition Warhol Underground s’inscrit également dans la volonté de diffusion de la culture auprès du plus grand nombre.
« En tant que banque régionale de proximité, nous soutenons, via le mécénat, le Centre Pompidou-Metz depuis son ouverture. Il permet de manière exceptionnelle au plus grand nombre, en particulier les jeunes publics, d’accéder à l’art contemporain et participe aussi au rayonnement de notre territoire. Nous sommes donc heureux, en tant que banque régional citoyenne, d’accompagner le Centre Pompidou-Metz sur l’exposition d’exception Warhol Underground », précise Benoît Mercier, Président du Directoire.
À propos de la Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-Ardenne :
Banque coopérative, la Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-Ardenne compte 1 534 000 clients, particuliers, professionnels, entreprises, acteurs de l’économie sociale, institutions et collectivités locales. Avec ses 2 200 collaborateurs, elle est un acteur majeur dans l’économie régionale. Les Caisse d’Épargne font partie du Groupe BPCE, issu du rapprochement des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires.
Contact presse Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-Ardenne :
Stéphane Getto – Directeur de la Communication - +33 (0)6.21.37.14.90stephane.getto@celca.caisse-epargne.fr
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Warhol UndergroUnd
La Terra Foundation for American Art, fondée en 1978, s’est donnée pour mission de favoriser l’étude, la connaissance et l’appréciation des arts plastiques des États-Unis auprès d’un public américain et international. Reconnaissant l’importance du contact direct avec l’art, elle s’attache à multiplier les rencontres entre le public et les œuvres, à travers la présentation et le développement de sa propre collection d’œuvres d’art à Chicago. Afin de renforcer le dialogue transculturel sur l’art américain, la Terra Foundation soutient activement les initiatives innovantes en matière d’expositions, de recherche et d’enseignement.
Programme de mécénatLa Terra Foundation apporte son soutien à des expositions d’art américain et des programmes d’échanges universitaires dans le monde entier. Elle participe également à des actions scolaires et des initiatives publiques à Chicago. Ces dernières années, la Terra Foundation a alloué un total de 45 millions de dollars à quatre cent cinquante expositions et programmes de recherche dans plus de trente pays, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, la Russie, l’Australie, le Mexique, le Brésil, la Chine et le Japon.
Collection d’œuvres d’artLa collection de la Terra Foundation se compose de sept cent vingt-cinq peintures, œuvres sur papier et sculptures exécutées entre la fin du dix-huitième siècle et 1945 par des artistes comme John Singleton Copley, James McNeill Whistler, Mary Cassatt, Winslow Homer, Marsden Hartley ou Edward Hopper, par exemple. La fondation veille à mettre sa collection à la disposition du public, en prêtant des œuvres pour des expositions et en organisant des présentations thématiques. De plus, toutes les œuvres sont répertoriées dans la base de données consultable en ligne sur le site de la fondation.
Partenariats et initiativesLa Terra Foundation collabore avec des institutions culturelles à travers le monde pour susciter des rencontres entre l’art américain et le public. Grâce à des partenariats de longue durée avec le musée du Louvre à Paris et avec la National Gallery à Londres, le public européen a pu découvrir des peintures américaines replacées dans le contexte de l’histoire de l’art internationale par la confrontation avec des œuvres de ces deux grandes collections publiques. Les deux programmes se poursuivent actuellement. Par ailleurs, une collaboration avec la Solomon R. Guggenheim Foundation en 2007 a permis de présenter pour la première fois un panorama de l’art américain à Pékin, Shanghai, Moscou et Bilbao. En 2013, la fondation s’est associée avec le Philadelphia Museum of Art, le Museum of Fine Arts de Houston et le Los Angeles County Museum of Art pour mettre sur pied la première rétrospective d’art américain présentée en Corée du Sud avant une dernière étape en Australie.
Programmes publics et bibliothèque de recherche à ParisEn 2009, la Terra Foundation a inauguré son centre parisien, qu’elle met au service des chercheurs, commissaires d’expositions, conservateurs de musée et autres publics intéressés par l’art américain. Chaque mois des programmes portant sur l’actualité de l’art et de la culture visuelle américains sont proposés au public. Ce centre accueille également la seule bibliothèque européenne exclusivement consacrée à l’art des États-Unis, réunissant près de 9 500 ouvrages portant sur l’histoire de l’art américain jusqu’en 1980.
Pour en savoir plus sur les activités de la Terra Foundation et les possibilités de soutien qu’elle offre, nous vous invitons à consulter le site www.terraamericanart.org ou à contacter : Francesca Rose (rose@terraamericanart.eu ou +33 1 43 20 32 06).
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UEM,Mécène du Centre Pompidou-Metz depuis 2010,partenaire de l’exposition Warhol Underground
Fournisseur d’énergie depuis 1901, sur Metz et 141 communes environnantes, UEM est fière de s’associer à l’exposition Warhol Underground qui mettra en lumière une partie inédite de l’oeuvre du pape du pop art à travers ses liens avec la scène new-yorkaise underground, et qui s’annonce déjà comme un immense succès.
Reconnue pour son implication dans la vie quotidienne locale et son engagement auprès des institutions culturelles, UEM se devait de soutenir un événement aussi important que l’exposition Warhol Underground.Mécène du Centre-Pompidou Metz, UEM poursuit ainsi son partenariat initié dès 2010 avec ce lieu culturel et artistique au rayonnement national et international.
UEM est notamment partenaire des ateliers dédiés aux enfants de 5 à 11 ans, dont l’objectif est de se familiariser avec l’art moderne et contemporain, en conjuguant activités pédagogiques, création et rencontre avec des artistes.
Cet objectif rejoint ceux d’UEM qui consacre depuis des années son énergie au développement d’actions pédagogiques vers les scolaires, grâce notamment à un partenariat avec l’Inspection Académique de la Moselle (plus de 1 000 enfants découvrent ainsi chaque année la centrale hydroélectrique d’Argancy ou le Musée de Pontiffroy), mais aussi avec la mise à disposition d’outils pédagogiques via son mini site internet Energy Kid’s.
Ce nouveau partenariat avec le Centre Pompidou Metz permettra à UEM de poursuivre ses actions en faveur de la diffusion de la culture et de contribuer, à sa façon, à ce que la Ville de Metz devienne l’une des capitales de l’Art Contemporain.
À propos d’UEMUEM est la première Entreprise Locale de Distribution indépendante française. Elle fournit de l’énergie à 160 000 clients dont 15 000 clients professionnels.L’entreprise est depuis longtemps inscrite dans une démarche de développement durable et produit de l’électricité renouvelable à partir de ses 3 centrales hydro-électriques réparties sur la Moselle et de son unité biomasse inaugurée en 2013.Elle fait partie du groupe UEM, qui est constitué de 5 entités (UEM, URM, énergem, énergreen production, efluid) et emploie 600 personnes.Le groupe UEM est un acteur incontournable de l’économie locale et régionale.
Contacts presse :UEMClaire LARDIN / Valérie COZETTE LE BAIL2, place du Pontiffroy – 57 000 METZTél : 03 87 34 45 48 / 03 87 34 37 58Mail : c-lardin@uem-metz.fr / v-cozette@uem-metz.fr
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Waves Actisud, partenaire du Centre Pompidou-Metz pour l’exposition Warhol Underground
Nouvel acteur économique et commercial de l’agglomération, le centre commercial Waves Actisud a choisi d’être mécène et sponsor des grandes institutions culturelles et sportives de Metz. Il était donc normal qu’il soit présent pour cette exceptionnelle exposition Warhol Underground.
Le partenariat entre le Centre Pompidou-Metz et Waves Actisud permettra aux visiteurs du centre commercial de bénéficier d’entrées et de visites privées à l’exposition pendant toute sa durée.
En cela, Waves Actisud s’inscrit dans les actions de mécénat de la Compagnie de Phalsbourg et des centres commerciaux dont elle propriétaire.
Pour Philippe Journo, « à la Compagnie de Phalsbourg, nous considérons que la culture élève les âmes. L’accès à la culture pour tous est donc nécessaire à l’épanouissement et au rayonnement de notre société. C’est aussi la garantie d’une meilleure qualité de vie et d’un mieux-vivre individuel et collectif. C’est pourquoi la Compagnie de Phalsbourg et ses centres commerciaux soutiennent un certain nombre d’institutions culturelles et sociales et des actions en faveur de la diffusion de la culture dans les régions où ils sont implantés ».
Parmi les autres engagements de Waves Actisud figurent notamment le Festival Ondes Messines, le Festival Passages, la Fête de la Mirabelle, ainsi que des clubs et événements sportifs comme l’Open féminin de Moulin-lès-Metz ou l’équipe des Dragonnes.
Ouvert le 31 octobre 2014, Waves Actisud accueille une cinquantaine de magasins et restaurants sur une surface de 61.000m2. Un multiplex de 8 salles complètera l’offre de loisirs du centre.
Contacts :
Jean Sylvain CAMUSCompagnie de PhalsbourgDirecteur de la Communication01 53 96 60 31/06 83 08 22 13
Julien RAABEWaves ActisudDirecteur du centre03 87 37 42 60
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9.Visuels disPonibles
Pour la PresseDes visuels d'œuvres, parmi lesquels les visuels ci-après, sont téléchargeables en ligne à l'adresse suivante : centrepompidou-metz.fr/phototheque
Nom d'utilisateur : presse Mot de passe : Pomp1d57
David Mc Cabe, Andy pose devant le mur argenté de la Factory, New York, 1965 © Photo David Mc Cabe
Andy Warhol à la Factory au téléphone, New York, 5 mai 1968© Photo Santi Visalli/Getty Images
David Mc Cabe, Andy et Gerard Malanga masquant l’arrière-plan d’une Flower painting pour préparer la peinture de l’image de la fleur, La Factory, New York, Mars 1965 © Photo David Mc Cabe
Stephen Shore, Andy with Mirrored Disco Ball, 1965-1967Photographie N/B, 32,4 × 48,3 cm, édition de 8
© Stephen Shore, courtesy 303 Gallery, New York
Stephen Shore, Andy Warhol, the Factory, NYC, 1965-1967Photographie N/B, 32,4 × 48,3 cm, édition de 8
© Stephen Shore, courtesy 303 Gallery, New York
David Mc Cabe, Andy dans les toilettes, New York, hiver 1964-1965 © Photo David Mc Cabe
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David Mc Cabe, Andy et Robert Rauschenberg dans le studio de Rauchenberg, New York, hiver 1964-65 © Photo David Mc Cabe
David Mc Cabe, David Dalton, Chuck Wein, Edie Sedgwick, Gerard Malanga, Billy Name (au sol), et Larry Latreille regardent Andy peignant à la bombe l’image d’une fleur, La Factory, New York, Mars 1965© Photo David Mc Cabe
Steve Schapiro, Andy Warhol and the Velvet underground, Los Angeles, Californie, 1966© Steve Schapiro, courtesy the A. Gallery ,Paris
L’artiste pop américain Andy Warhol (à droite) avec son associé Gerard Malanga et les membres du Velvet underground, New York, vers 1966De gauche à droite : John Cale, Gerard Malanga, Nico et Andy Warhol © Photo Herve GLOAGUEN/Gamma-Rapho via Getty Images
Steve Schapiro, Lou Reed, Andy Warhol, 1965-1967Photographie N/B, 48,3 × 32,4 cm, édition de 8
© Steve Schapiro, courtesy 303 Gallery, New York
Stephen Shore, Lou Reed, Sterling Morrison, Nico, Ari, Moe Tucker, John Cale, The Factory, NYC, 1965-1967 printed 2008Photographie N/B, 32,4 × 48,3 cm, édition de 8
© Stephen Shore, courtesy 303 Gallery, New York
Steve Schapiro, Andy Warhol et le Velvet underground, Hollywood Hills, Los Angeles, 1966© Steve Schapiro, courtesy the A. Gallery, Paris
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Andy Warhol, Ten Lizes, 1963Paris, Centre Pompidou - Musée national d'art moderne
© The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / ADAGP, Paris 2015 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Adam Rzepka
Andy Warhol, White Disaster II, 1963Museum für Moderne Kunst Frankfurt am Main.
© Photo : Axel Schneider, Frankfurt am Main
Stephen Shore, Warhol with 'Silver Clouds' in Factory, 1965-1967Photographie N/B, 48,3 × 32,4 cm, édition de 8
© Stephen Shore, courtesy 303 Gallery, New York
Merce Cunningham, Meg Harper, Rainforest, Paris, 1970Photo © James Klosty
Steve Schapiro, Andy Warhol sous un Silver CloudCastelli Gallery, New York, 1965
© Steve Schapiro, courtesy the A. Gallery, Paris
Merce Cunningham, Andy Warhol, Brooklyn Academy of Music, 1969Photo © James Klosty
Andy Warhol, Self Portrait, 1986 Paris, Centre Pompidou - Musée national d’art moderne
© The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. /
ADAGP, Paris 2015. © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist.
RMN-Grand Palais / Philippe Migeat
Contacts presse eurorégionale
Centre Pompidou-MetzChristophe CoffrantResponsable du pôle
Communication et développement +33 (0)3 87 15 39 66
christophe.coffrant@centrepompidou-metz.fr
Noémie Gotti Chargée de communication et presse
Pôle Communication et développement +33 (0)3 87 15 39 63
noemie.gotti@centrepompidou-metz.fr
Contact presse nationale et internationale
Claudine Colin CommunicationDiane Junqua
Attachée de presse +33 (0)1 42 72 60 01
diane@claudinecolin.com
DP_warhol_couv.indd 4 25/06/2015 11:54
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