analyse des variations spatio-temporelles de la sismicité
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Année universitaire : 2015-2016
République Algérienne Démocratique et populaire
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université Djilali BOUNAAMA de Khemis Miliana
Faculté des sciences et de la technologie
Département des Sciences de la Matière
Mémoire du Projet de Fin d’Etudes Pour l’obtention de diplôme
Master En Physique
Spécialité :
Physique du Globe
Réalisé Par :
ESSELAMI Youcef
LABDI Oussama
Titre :
Soutenu publiquement le 21/06/2016, devant le jury composé de :
Dr. M. ELBAA Maître Assistant A à l'UDBKM Président
Dr. S. BOUROUIS Directeur de Recherche au CRAAG Encadreur
Dr. H. BELDJOUDI Maître de Recherche A au CRAAG Examinateur
Dr. S. MAOUCHE Maître de Recherche A au CRAAG Examinateur
Analyse des variations spatio-temporelles de la
sismicité : Application à la zone de collision
Maghrébine
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à deux personnes que j’aime le plus au
monde et auxquelles je ne cesserai de dédier tous mes succès : Mes
parents, que dieu les gardes et les protèges. Ils m’ont encouragé à
aller de l’avant, et qui m’ont donné toutes ses amours pour reprendre
mes études.
À la mémoire de mes grands-parents, puisse Dieu les accueillir dans
son infinie miséricorde.
À la mémoire de notre enseignant Monsieur BAYOU Boualem, puisse
Dieu l’accueillir dans son vaste Paradis.
À mes chers frères et chère sœurs et à tous mes proches de la famille
ESSELAMI.
À tous mes chers amis et mes collègues de l’Université de Khemis
Miliana chacun à son nom et à tout qui m’a connu.
À tous ce qui m’ont enseigné au long de ma vie scolaire
À toutes les personnes qui nous ont aidés à l’accomplissement de ce
travail.
Et sans oublier celui qui a partagé le plaisir de ce travail avec moi,
mon binôme Oussama.
Youcef
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à mes chers parents : A ma mère qui
m’a toujours soutenu dans des moindres efforts jusqu’au bout. Elle
m’a donné toute son attention, elle surveille mes heures, mes réveille
toujours à temps pour être à l’heure dans toutes mes activités. A mon
père, qui de loin me guide toujours aux chemins triomphants.
À la mémoire de notre enseignant Monsieur BAYOU Boualem, puisse
Dieu l’accueillir dans son infinie miséricorde.
À mes chers frères et chère sœurs et à tous mes proches de la famille
LABDI.
À tous mes chers amis et mes collègues de l’Université de Khemis
Miliana chacun à son nom et a tout qui m’a connu.
À tous ce qui m’ont enseigné au long de ma vie scolaire.
À toutes les personnes qui nous ont aidés à l’accomplissement de ce
travail.
Et sans oublier celui qui a partagé le plaisir de ce travail avec moi,
mon binôme Youcef.
Oussama
Remerciements
Nous remercions avant tous Allah tout puissant, de nous avoir guidés toutes les
années d’étude et de nous avoir donné la volonté, la patience et le courage afin
de réaliser ce travail.
Et au terme de cette étude, nous aimerions exprimer notre gratitude à tous ceux
qui ont contribué à sa réalisation et en particulier :
Au Dr.Seid BOUROUIS, notre encadreur, qui a bien voulu nous accorder sa
confiance en acceptant de nous encadrer pour ce sujet et nous faisant bénéficier
de ses conseils judicieux, ses critiques, ses observations à leur juste place et son
soutien dispensé avec beaucoup de cordialité, nous ont été très instructifs pour
améliorer la réalisation de ce mémoire. Qu’il trouve ici l’expression de notre
reconnaissance et de notre très respectueuse sympathie.
Nous remercions les personnes qui sont les plus proches à nos cœurs ; nos
parents pour leurs sacrifices et leur suivi et qui nous ont éduqués et nous ont
également enseigné patience et persévérance, nos parents, sans votre soutien de
toutes sortes ainsi que vos encouragements incessants, nous ne serons pas comme
nous sommes maintenant, nous ne disposions pas de mots pour vous exprimer nos
reconnaissances et quoi que nous disons, pour vous ça s’avère insuffisant pour
vous montrer combien nous sommes fières de vous alors nous souhaitons que vous
aussi fières de nous, alors merci beaucoup.
Nos remerciements vont également à messieurs Moussa, Chafik, Aniss et
Redouane CHIMOUNI pour ses aides et ses conseils de toutes sortes, et pour
toute l’énergie qu’ils ont dépensée pour voir notre travail amélioré, nous sommes
vraiment reconnaissants.
Nous tenons également à remercier messieurs les membres de jury pour
l’honneur qu’ils nous ont fait en acceptant de siéger à notre soutenance,
Et sans oublier de remercier Dr. BENTRIDI Salaheddine, Dr. ELBAA Mohamed
et l’ensemble des enseignants de physique du globe de l’université DJILALI
BOUNAAMA de Khemis Miliana, ainsi que les camarades de classe.
Enfin, nous souhaitons également à remercier tous ceux, si nombreux, qui, de
près ou de loin, depuis les classes du primaire jusqu’aux bancs de l’université,
ont contribué à notre instruction et notre formation.
Table des Matières
Introduction générale..........................................................................2
Chapitre I : Contexte géologique et tectonique de la zone de collision
Maghrébine
1. Situation géographique de la zone de collision Maghrébine ………...…………….……….4
2. Contexte géologique de la zone d’étude…………………………………………………….4
2.1. Le Rif au Maroc…………………………………..……………………………………5
2.2. L’Atlas tellien (Maroc, Algérie, Tunisie) ……………………………………………..5
2.3. Les Haut Plateaux ……………………………………………………….…………….5
2.4. L’Atlas Saharien ………………………………………………………………………5
3. Contexte tectonique de la zone ……………………………………………………………..5
3.1. Tectonique régionale du Rif …………………………………………………………..6
3.2. Tectonique régionale de l’Atlas Tellien ………………………………………………6
4. Cinématique de la limite des plaques Afrique-Eurasie …………..………………………...7
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
1. Introduction …………………………………………………………………………………9
2. Collecte des données ……………………………………………………………….……….9
3. Sismicité historique ………………………………………………………………………...11
4. Fréquence des événements sismiques dans le temps ………………………………………12
5. Sismicité instrumentale …………………………………………………………………….13
5.1. Répartition spatiale des épicentres ……...…………………………………………….13
5.2. Sismicité de la mer d’Alboran…………………………………………………………14
5.3. Sismicité de Rif ……………………………………………………………………….14
5.4. Sismicité de L’Atlas Tellien …………………………………………………….…….14
5.5. Sismicité des Hauts Plateaux ………………………………………………………….15
5.6. Sismicité de L’Atlas saharien …………………………………………………………15
6. Caractéristiques des sources sismiques :……………………………………………………15
6.1. La Magnitude …………………………………………………………………...….....15
6.2. Les types des magnitudes………………………………………………………….….17
6.3. Energie sismique libérée ………………………………………………….…………..18
7. Le mécanisme au foyer ……………………………………………………………………..19
8. Collecte des données ……………………………………………………………………….21
9. La profondeur …………………………………………………………...............................22
Chapitre III : Sismicité de la zone de Chélif
1. Introduction ….…………………………………………………………………………….27
2. Situation géographique de la zone ………………………………………………………...27
3. Contexte géologique ……………………………………………………………………....27
4. Contexte tectonique …………….………………………………………………………....28
5. Sismicité de la région de Chélif............................................................................................28
6. Le mécanisme au foyer ………………………………………………………….………...29
7. La Profondeur …………………………………………………………………………......30
8. Energie sismique libérée ……….…………….…………………………………………...30
9. Conclusion ………………….……………………………………………………………..31
Conclusion générale…………………………………………………………….…………...33
Bibliographie…..…………………………………………………………………….………35
Introduction générale
Introduction générale
2
Introduction générale
La convergence entre les plaques africaine et eurasienne se fait une activité sismique
importante localisée généralement le long des frontières de ces plaques et surtout dans la
région de la Méditerranée occidentale. Dans notre travail, nous présenterons un aperçu
des variations spatio-temporelles de l’activité sismiques dans la région maghrébine.
Notre travail consiste à faire une analyse de la sismicité instrumentale, enregistrée dans
la région maghrébine entre [2003-2015] et d’étudier la distribution des mécanismes aux
foyer. En effet, nous cherchons à trouver une corrélation entre la distribution des séismes et
les structures géologiques connues en surface. Ceci contribuera à l'amélioration de nos
connaissances sur le comportement des failles existantes dans la région et leurs, probables,
interactions.
- Dans le premier chapitre, nous représenterons la situation géographique, le contexte
géologique et tectonique de la collision maghrébine et la cinématique de la limite de plaques
Afrique-Eurasie.
- Dans le deuxième chapitre nous regarderons la sismicité historique et instrumentale du
Maghreb, les caractéristiques des sources sismiques et nous analyserons les variations spatio-
temporelles de la sismicité, des mécanismes aux foyers et terminerons par l’élaboration de la
carte d’énergie sismique.
- Nous réserverons le dernier chapitre l’étude de la sismicité de la région de Chlef
Chapitre I :
Contexte géologique et tectonique de la
zone de collision Maghrébine
Chapitre I : Contexte géologique et tectonique de la zone de collision Maghrébine
4
Chapitre I :
Contexte géologique et tectonique de la zone de
collision Maghrébine
1. Situation Géographique de la zone de collision Maghrébine :
La région d’étude située à la limite des plaques Afrique-Eurasie dans la partie
occidentale de la mer méditerranéenne. Elle englobe les parties méridionales de
l’Espagne, et la partie nord de l’Afrique (Maroc, Algérie et Tunisie). Elle est localisée
entre les méridiens 10°W et 12°E et entre les parallèles 30°N et 40°N (figure 1).
Fig. 1 : Localisation de la région d’étude ainsi que les principales unités géologiques de la région
Maghrébine (d’après Domzig 2006)
2. Contexte géologique de la zone d’étude :
La zone d’étude (figure 1) est caractérisée par une grande complexité géologique et
structurale visible en surface. Elle est représentée par la chaîne alpine d’Afrique du nord : Les
Maghrébides : qui s'étendent du Rif au Maroc jusqu'à l’Atlas Tunisien. Ces chaînes sont
constituées par plusieurs unités structurales majeures.
Chapitre I : Contexte géologique et tectonique de la zone de collision Maghrébine
5
2.1. Le Rif au Maroc :
C’est une chaîne de montagnes récentes de type alpin située au Nord du Maroc. Elle fait
partie de la chaîne rifo-tellienne de l’Afrique du Nord. Cette chaîne est constituée d’unités
allochtones charriées sur la marge de la plaque d’Afrique (Piqué .1994) .Elle s’étend de la pointe
Est de Tanger jusqu’aux territoires de la tribu rifaine Ikabdanane (Kebdana) à la frontière
algéro-marocaine.
2.2. L’Atlas Tellien :
L’Atlas tellien longe le littoral et s’étend sur 1500 kilomètres depuis l’Atlas moyen au Sud
de Rif jusqu’à l’Atlas Tunisien à l’Est passant au Nord de l’Algérie, d’une direction E‐W à
NE‐SW. C’est un ensemble géographique complexe constitué de massifs anciens généralement
métamorphisés et de séries sédimentaires qui fait partie de l’orogène alpin péri-méditerranéen
d’âge Tertiaire (Durand-Delga, 1969).
2.3. Les Haut Plateaux :
Les Haut Plateaux structurés en forme de plateaux élevés et d’altitude environ de 1000 à 2000
m, Ils sont situés entre les deux Atlas : l’Atlas Tellien, au Nord et l’Atlas Saharien au Sud. Ils
sont composés principalement de sédiments Méso-Cénozoïques assez résistants et très peu
déformés. Vers l’Est de l’Algérie, les Hauts Plateaux disparaissent et l’Atlas saharien s’élargit
pour former l’Atlas oriental constitué par les Aurès et l’Atlas tunisien. La chaîne des Aurès
diminue d’altitude. Elle est séparée de l’Atlas tunisien par un ensemble de rampes obliques de
direction NW-SE. Cette dernière permet au front sud-atlasique tunisien de se propager plus au
Sud (Durand-Delga, 1969).
2.4. L’Atlas Saharien :
L’Atlas saharien est une chaîne de montagnes de zone bien individualisée et structurée depuis
le Crétacé inférieur. Elle s’étend du Maroc à la Tunisie en traversant l’Algérie d’Ouest en Est.
Cette déformation de la croûte terrestre est une conséquence directe de la collision entre les
deux plaques africaine et eurasienne. (Durand-Delga, 1969).
3. Contexte tectonique de la zone :
L’activité tectonique de la zone du Maghreb résulte de la convergence entre les deux plaques
africaine et eurasienne. Le mouvement s’est traduite par l’apparition de structures tectoniques
visibles en surface tels les plis et les failles Ces déformations récentes sont concentrées
Chapitre I : Contexte géologique et tectonique de la zone de collision Maghrébine
6
essentiellement au Nord de l’Afrique le long des chaînes Maghrébines .Elles sont alignées selon
une bande étroite d’Est-Ouest et se traduisent par une activité sismique assez bien marquée dans
la région. Le processus de convergence entre les deux plaques est différent d'une région à une
autre. (Aoudia et Maghraoui 1995).
3.1. Tectonique régionale du Rif :
Les montagnes du Rif constituent un ensemble de type alpin au Nord du Maroc où se
concentre l’essentielle de l’activité sismique. Ces structures néotectoniques sont organisées en
fonction des deux décrochements à savoir : le décrochement de Jebha et du Nékor (Morrel,
1987).
L’existence d’un réseau de failles complexe inverses, normales et décrochantes dans le Rif
reflètent le changement rapide du régime et témoigne de la complexité tectonique locale. Ceci
est confirmé par les séismes d’El Hoceima de 1994 et de 2004. Ces derniers ont été induits par
l’un des systèmes de failles conjuguées, de direction NNE‐SSW et WNW‐ESE respectivement
(Meghraoui et al. 1996).
3.2. Tectonique régionale de l’Atlas Tellien :
L’Atlas Tellien est une chaîne de type alpin, situé au Nord de l’Afrique et qui est la
conséquence de la convergence entre les deux plaques. Cette chaine est composée de plusieurs
bassins néogénes tel que : le bassin de Mitidja, le bassin de Mleta, le bassin de El‐Habra, le
bassin du Chéliff… etc. (Maghraoui 1988).
La sismicité autour de ces bassins est associée à des structures néotectoniques en plis et en
plis-failles de direction NE‐SW. Ces bassins Néogènes intra-montagneux allongés selon une
direction E‐W. Sur ces bassins, on observe des structures tectoniques en failles inverses, plis
failles et plis. Ces structures de direction NE‐SW à E‐W, sont dissymétriques. Elles présentent
un déversement, le plus souvent, vers le Sud et le Sud‐Est. C’est le flanc Sud‐Est de ces
structures plissées qui est généralement affecté par des failles. (Meghraoui, 1988).
En effet, tout le long de l’Atlas Tellien, nous pouvons observer des structures tectoniques :
le pli‐faille de Murdjadjo, la plaine du Dahra et Ghriss, le pli‐faille de Boukadir et celui de
Ténès‐Abou El Hassan (bassin du Chélif), l’anticlinal du Sahel d'Alger (bassin de la Mitidja),
le pli‐faille du Chott El Hammam (bassin du Hodna) (Meghraoui, 1988).
Chapitre I : Contexte géologique et tectonique de la zone de collision Maghrébine
7
4. Cinématique de la limite des plaques Afrique-Eurasie :
Fig. 2 : Principaux régimes tectoniques et cinématique correspondantes en mm/an à limite de plaque
Afrique-Eurasie (Serpelloni et al, 2007).
Il existe plusieurs travaux sur la cinématique de la limite des plaques Afrique et Eurasie. Ces
travaux suggèrent des vitesses de convergence de la plaque Afrique par rapport à la plaque
Eurasie. En effet, les différentes modèles cinématiques (figure 2) proposées par Nocquet et
Calais (2004) et Serpelloni et al. (2007) sont basées sur les mesures de GPS (Global
Positionning System).
Dans les régions de l’Afrique du Nord, les vitesses de convergence calculées à partir du
modèle Nuvel-1 (Argus et Gordon, 1991), sont de 4 mm/an au niveau du détroit de Gibraltar et
5 mm/an au Nord de l’Algérie (figure 2). Le modèle Nuvel-1A (DeMets et al. 1994) propose
des vitesses légèrement plus élevées telles que 4.5 mm/an au niveau du détroit de Gibraltar et
6.3 mm/an à travers les Bétiques (Espagne) et l’Atlas Tellien.
Le long de cette limite de plaque, le régime tectonique est compliqué et différent d’une zone
à une autre. La direction de déplacement change progressivement le long de cette limite. Dans
l’océan le déplacement à une direction E-W et devient NW-SE dans la mer d’Alboran et le golf
de Cadix et finalement NNW-SSE dans le Nord de l’Algérie (in Belabbès 2008).
Chapitre II :
Sismicité de la zone Maghrébine
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
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Chapitre II :
Sismicité de la zone Maghrébine.
1. Introduction :
La sismicité de la région Maghrébine est associée à la collision des deux plaques africaine et
eurasienne. Cette sismicité marque la limite des plaques, Elle est généralement modérée
(magnitudes entre 3 et 5) concentrée sur l’Atlas Tellien et le Rif. Néanmoins, des événements
de fortes magnitudes tel que : le séisme d’El Asnam 1980 (Ms =7.3), d’Al Hoceima de 1994 et
2004 (Mw = 6 et 6.4 respectivement), et de Zemmouri 2003 (Mw = 6.8).
2. Collecte des données :
Les données utilisées dans ce travail sont téléchargés depuis des sites Web, des organismes
spécialisés en sismologie (ISC, USGS, IGN …), ainsi que ceux déjà publiés.
Pour notre zone d’étude, nous avons utilisé les données de sismicité provenant de :
Catalogue instituto geografisico nacional (IGN) :
Le catalogue instituto geografisico nacional (IGN) est un catalogue qui couvre la région
ibéro-maghrébine pour la période allant de l’an 412 à 2005. Le tableau 1 montre l’organisation
de ce dernier qui est accessible via le site web :
http://www.ign.es/ign/layoutIn/sismoFormularioCatalogo.do.
Tableau: 1
Catalogue Péninsule ibérique et le Maghreb :
Le catalogue péninsule ibérique et le Maghreb est fait l’objet d’une première publication de
catalogue de séismes historiques en 1983. Ce document présent une liste de séismes connus
dans la zone Ibéro-Maghreb et survenus entre 1900 à 1989. Le tableau 2 est un extrait du
catalogue qui est accessible via le site web suivant :
http://www.seismo.ethz.ch/gshap/iberomag/report.html.
DATE TEMPS LONGITUDE LATITUDE Q E COD T S IM INTENSITE QI LOCALISATION REFERENCE
1806
Novbre11 11:15 :00 3° 44’ W 37° 14’ A A111 R 2 VI C PinosPuente. GR 784
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
10
Tableau : 2
Année Mois Jour Latitude Longitude Grandeur Valeur logM0 Mw Catalogue
1901 Fév 10 36,75 -5,3667 IMSK 7 23,92 5,2 Espagne
Catalogue de Benouar 1994 :
Le Catalogue de Benouar 1994 couvre la région du Maghreb entre les méridiens (10°W à
12°E) et entre les parallèle (20°N à 38°N). Ce catalogue couve la période 1900 à 1990 comme
il est indiqué dans le tableau 3.
Tableau : 3
Catalogue de Harbi 2006 :
Le catalogue de Harbi (2006) couvre la partie orientale de l'Algérie dont les coordonnées
sont 2 à 4°E et 33 à 38°N. Nous trouvons des informations depuis 1350 jusqu’à 2000. Le
tableau 4 ci-dessous nous donne un aperçu sur ce dernier.
Tableau : 4
Base de l’USGS/NOAA (Etats Unis) :
L’organisation des Etats Unis National Oceanic and Atmospheric Administration(NOAA)
gère une base de données des grands séismes historiques connus dans le monde. Celle-ci peut
être consultée sur le site http://www.ngdc.noaa.gov/nndc/struts/form?t=101650&s=1&d=1
Les plus anciens séismes connus datent de 400 J.C. La base de données indique la région
épicentrale du séisme selon l’intensité comme le montre le tableau 5 ci-dessous.
Tableau : 5
Année Mois Jour Temps Nom Latitude Longitude Prof Mw Intensité
1910 Jun 24 13:27:00 Algerie, Kabiley 36 4 33 6,4 11
Catalogue du Centre Sismologique International (ISC) :
C’est le catalogue de la sismicité instrumentale. Pour notre étude nous nous somme basé
essentiellement sur les données de l’ISC pour la période [2003-2015]. En effet nous avons
téléchargé un catalogue de 55 000 séismes. Le tableau 6 montre un extrait des données
téléchargées sur le site de l’ISC : http://www.isc.ac.uk/iscbulletin/search/catalogue/.
Année Mois Jour Temps Latitude Longitude Prof Ms mb M Ml ITSC NS RMK Site Réf
1926 Jun 25 15:14:42 37 4,5 10 4,2 __
4,5 __
4MK 12 M Antequera, SP Kar
Année Mois Jour Temps latitude Longitude Intensité Auteur QG RMK Site Référence
1365 JAN 03 18 0 0 36,77 3,05 X EMS HAR II lc,de,I,o? Alger BH, AV
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
11
Tableau : 6
EVENTID AUTHOR TIME DATE LATITUDE LONGITUDE DEPTH DEPFIX AUTHOR TYPE MAG
603068471 CRAAG
19:09:31 31/05/2013 36.4120 3.5950 20 TRUE CRAAG
Ml 2,3
La première tâche dans l’établissement de notre catalogue complet est de faire l’inventaire de
certains catalogues et les sources sismologiques existantes couvrant la région d’étude. Celle-ci
est comprise entre 10° W et 12° E en longitude et entre de 30° N à 40° N en latitude.
Le catalogue brut contient plus de 55000 événements, il couvre la période entre 412 et la fin
de 2015, et les données de sources ISC forment la majorité des événements de ce catalogue.
3. Sismicité historique :
La sismicité historique c’est des séismes qui ont frappés une région à l’époque historique, et
qui sont connus par leurs séquelles remarquables sur les constructions et sur les individus, elle
décrite dans des textes historiques.
Nous avons travaillé avec les catalogues de Harbi et al (2006), Catálogo sísmico de la
Península Ibérica, IGN, Benouar (1994) et l’USGS/NOAA. Ceci nous a permis de réaliser une
carte de sismicité historique (figure 3). Cette carte donne une image sur des séismes important
et séismes les plus violents dans notre région d’étude durant les siècles passés.
En effet, notre région a connu un ensemble de tremblement de terre telle que les séismes :
d’Alger en 1365, 1716 et en 1755, d’Oranen1790, de Blida en 1825, de Djidjelli en 1856, de
Gouraya en 1891 (Algérie), d’Almería en 1487, (Espagne) et de Fès en 1045 (Maroc).
Catalogue USGC/NOAA Catalogue péninsule ibérique Catalogue IGN
Catalogue Harbi 2006.
Fig. 3 : Carte de sismicité historique (les sources Harbi2006, Péninsule ibérique, IGN et USGS).
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
12
4. Fréquence des événements sismiques dans le temps :
La figure 4 représente un histogramme de variation du nombre des séismes du catalogue de
l’ISC pour la période 2003 à 2015. Elle montre une croissance de l’activité sismique entre 2003
et 2013. A partir de 2014 l’activité devient faible comparée aux années précédentes. Le
maximum de la sismicité est localisé en 2013( 6035 évènements) et le minimum en 2015 (2160
évènements).
Fig. 4 : Histogramme du nombre d'événements par année (source : ISC période : 2003 à 2015).
La figure 4 montre, également, que l’activité des séismes est importante dans la région et elle
est continue dans le temps. Cela peut être interprété par l’optimisation des méthodes et des
techniques de surveillance sismique. En effet, la région maghrébine est caractérisée par une
sismicité modérée à faible, et par une continuité dans le temps et dans l’espace. Elle est
accompagnée de temps à autre, d’importants événements (Buforn et al, 1988 ; Buforn et al,
1997). Historique, il existe des tremblements de terre destructeurs (Harbi 2006). Nous notons,
également, des séismes destructeurs durant les deux derniers décennies comme celui de :
Zemmouri en 2003 (Algérie, Mw = 6.8), d’Al-Hoceima en 2004 (Maroc, Mw=6.5) et de
Malaga en 2010 (Sud de l’Espagne, Mw= 6.3).
28143129
3776
3210
4178
47245201
5751
5216
6013 6035
3622
2160
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
no
mb
re d
es s
eism
es
les années
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
13
Fig. 5 : Histogramme des magnitudes d’évènements (source : ISC période : 2003 à 2015).
La Figure 5 montre le nombre des séismes classés en fonction de leurs magnitudes pour la période
2003 à 2015. Nous observons que le maximum de nombre est entre 1 et 2 et le minimum est celui des
magnitudes supérieur à 6. Les magnitudes inférieures à 3(faibles) sont nombreuses et les magnitudes
modérées et les fortes magnitudes sont rares.
5. Sismicité instrumentale :
La surveillance sismique instrumentale se fait à partir de stations sismologiques réparties sur
la région et regroupées sous forme de réseaux. Ces derniers sont gérés par divers organismes
qui en assurent la diffusion des données. En effet, le Centre de Recherche en Astronomie,
Astrophysique et Géophysique (CRAAG) gère le réseau de surveillance sismique de l’Algérie.
Pour les besoin de notre étude nous avons utilisé les données distribuées par l’ISC.
5.1 Répartition spatiale des épicentres :
Les données utilisées sont ceux téléchargées depuis le site l’ISC. En effet, la figue 6 est la
répartition spatiale de la sismicité enregistrée entre 2003 et 2015.
La carte montre que la distribution des épicentres se concentre au long de la côte
méditerranéenne. Cette zone s’étend de la mer d’Alboran au Nord du Maroc jusqu’à la Tunisie
en passant par l’Algérie. Autrement dit, les séismes sont localisés sur les principaux domaines
morpho-structuraux : la mer d’Alboran, le Rif et l’Atlas Tellien. Un second alignement suit
l’Atlas Moyen et le Haut Atlas marocain longeant un système de failles important. Par ailleurs,
il y a quelques épicentres qui s’alignent le long de la bordure Sud de l’Atlas Saharien.
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
14
Fig. 6 : Sismicité enregistrée entre 2003 et 2015 de la zone de collision Maghrébine (Sources : ISC).
Etoile bleu : magnitude supérieur à 6.
5.2. Sismicité de la mer d’Alboran :
La région d’Alboran est une région marine comprise entre les côtes marocaines et
espagnoles. Cette région est connue par une activité sismique importante, causée par la
déformation continue de cette zone appelée sous-plaque d’Alboran (Buforn et al 1988).
L'analyse de la carte de sismicité de la région montre que la sismicité est localisée
principalement dans les zones côtières Sud de l’Ibérique dans la direction NE-SW, et sur la
marge Nord du Maroc dans la direction NW-SE.
5.3. Sismicité de Rif :
Cette région forme la partie Ouest de la limite de la plaque Afrique-Eurasie, située au Nord
du Maroc. La sismicité de la zone est organisée dans les directions NW-SE. Il existe de grandes
failles dans la région, telles que les failles Al-Hoceima, Nékor avec une direction NE-SW, et la
faille Jebha de direction ENE-WSW. La sismicité de la région se distingue généralement par
des magnitudes modérées. Tout fois, elle a connu des séismes de forte magnitude telle que le
séisme d’Al Hoceima 2004 de magnitude 6.1. (Buforn et al, 2004).
5.4. Sismicité de L’Atlas Tellien :
Elle est marquée par une sismicité de magnitude modérée, orientée sensiblement NEE-SWW.
En 1988 Meghraoui décris d’importantes structures en pli-faille comme celui du Murdjadjo, de
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
15
Boukadir, de Ténès-Abou El Hassan (TAEH) (bassin du Chélif), du Dahra (bassin du bas
Chélif occidental) et le pli du Sahel d’ Alger (bassin de la Mitidja).
À l’Est de l’Algérie, depuis les Kabylides, la sismicité est faible à modérée orientée E-W.
Elle présente des structures telle la faille de Bled Bahari Karouch, (Yelles 2006). L’Atlas
Tunisien est la région où la sismicité est plus faible, et elle s’oriente NE-SW. La sismicité est
localisée le long des structures comme la faille de Djebel Ammar de direction NE-SW. L’Atlas
Tellien est caractérisée par une sismicité faible l’Est par rapport l’Ouest qui a connu les séismes
à fortes magnitudes : Le séisme d’El-Asnam1980 Ms=7.3 et de Zemmouri de 2003 Mw= 6,8.
5.5. Sismicité des Hauts Plateaux :
Cette région se caractérise par un faible de sismicité. Les données sismologiques y sont très
rares. La sismicité semble se concentre dans cette région le long de la bordure de ce bloc rigide.
Ces Hauts Plateaux semblent être séparés des Hautes Plaines constantinoises par un important
accident de direction NW–SE. (Meghraoui1988).
5.6. Sismicité de L’Atlas saharien :
Dans cette région, les cartes de sismicité montrent un chapelet de petits séismes de faible
magnitude, qui s’étale en particulier le long du front Sud-Atlasique.
6. Caractéristiques des sources sismiques :
6.1 La magnitude :
La magnitude est une grandeur quantitative physique qu’on calcule à partir de l'amplitude du
mouvement du sol mesurée par les enregistrements des sismographes (Charles F.Richter 1935).
La zone Maghrébine présente de nombreux reliefs et sont généralement de direction NE.
D’après Yelles et al 2006 les chevauchements à pendage Sud et de convergence Nord localisés
au long la marge Maghrébine correspondant à des failles actives, exemples :
- La faille Ain Timouchent de longueur 20 Km et de pendage 45°, généré un séisme de 5.7 Ms.
- La faille du Sahal de longueur 50 Km, généré un séisme de 5.7 Ms.
- La faille Kherratade longueur 36 Km, généré un séisme de 5.7Mw.
- La faille El Asnam de longueur 47 Km et de pendage 55°Nord, généré un séisme de 7.3 Mw.
- La faille Tipaza de longueur de 55 Km et de pendage 55°Nord, généré un séisme de 6.0Mw.
- La faille Zemmouri de longueur de 50 Km généré un séisme de 6.8Mw.
- La faille Hoceima de longueur de 10 à 20 Km généré un séisme de 6.0Mw.
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
16
Fig. 7 : sismicité enregistrée entre 2003 et 2015 dont les magnitudes sont supérieur à 4(sources : ISC).
Fig. 8 : Carte des séismes de magnitude supérieure à 6 entre 2003 et 2015 (sources : ISC).
La figure 7 montre la carte des séismes de magnitude supérieure à 4, Nous remarquons que
les séismes sont localisées principalement au Nord-Ouest de l’Algérie et la région de mer
d’Alboran comme par exemple : la région d’Alger, la région de Chélif, le Rif et le sud
d’Espagne. Elle montre également que la sismicité est relativement indolente dans la région Est
de l’Algérie et Tunisie.
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
17
La figure 8 représente la répartition spatiale des séismes dont la magnitude est supérieure
à 6. La carte montre la présence d’un certain nombre d’événements localisés dans la région
de la mer d’Alboran, le Rif, le sud d’Espagne et région d’Alger. Nous remarquons l’absence
de tremblement de terre dans la région Est de la carte pour la période analysée.
6.2 Les types des magnitudes
La magnitude mesurée sur une échelle de 9 degrés est celle de Richter. Elle indépendante du
lieu d’observation et des témoignages de la population, elle dépend seulement de la sensibilité
des sismographes. Il y a plusieurs types de magnitudes connus et utilisés aujourd’hui. On peut
citer : la magnitude locale Ml, la magnitude volume Mb, et la magnitude de l’énergie du
moment Mw.
6.2.1 La magnitude locale (Ml) :
Cette magnitude a été développée par Richter en 1930 après avoir observé que le logarithme
de l’amplitude maximale du déplacement du sol s’atténue avec la distance sur les séismes
enregistrés en Californie (Lay & Wallace, 1995). Elle a connu par la formule suivante :
Ml = log A(∆) – log A0(∆)
A est l’amplitude maximale en mm sur l’enregistrement obtenu par un sismographe du type
Wood Anderson situé à une distance Δ.
6.2.2 La magnitude des ondes de volume (Mb) :
C’est l’onde de volume rapide qui arrive sur le sismogramme, Elle permet, à grande distance,
d’évaluer la taille du séisme, et elle est, par conséquent, bien adaptée aux séismes situés à
grande profondeur, Elle a connu par la formule de Gutenberg suivante :
Mb = log (A/T) + Q (Δ, h) (Gutenberg)
- A = amplitude du mouvement du sol en microns observée sur la composante verticale de
l’onde P (T = 1s). T est la période de l’onde dont on mesure l’amplitude.
- Q est une fonction de calibration fonction de h (profondeur) et ∆ (distance).
6.2.3 La magnitude du moment sismique (Mw) :
Elle est définie pour les très gros séismes. Kanamori, en 1977, a introduit la magnitude du
moment (Mw) reliée au moment sismique défini comme :
Mo = μ S Δu
Avec (μ) le coefficient de rigidité (module de cisaillement), S la surface de rupture et Δu le
glissement moyen sur la faille lors du séisme.
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
18
La magnitude du moment est donc directement associée aux paramètres reflétant la dimension
de la rupture :
Mw= log( m0 /1,5)-6,0
Kanamori (1983) a composé une graphique relative à la magnitude du moment sismique Mw,
à la magnitude locale Ml et à la magnitude de volume Mb.
6.3 Energie sismique libérée :
La magnitude est une mesure de l'énergie rayonnée de la source du séisme sous forme
d'ondes sismiques. C'est Richter et Gutenberg (1958) qui a proposé la relation entre le
logarithme décimal de cette énergie E et la magnitude M. Si E est exprimée en Joule, on a la
formule suivante :
Log E = 1.5 M + 4.8 (équation : 1).
Pour le calcul de l’énergie sismique nous nous somme basé sur la loi ci-dessus (équation 1).
Cette dernière est appliquée à magnitudes supérieures à 3. Apres un certain nombre de tests
nous avons opté pour le calcul de l’énergie moyenne avec un pas de 0.25°. La figure 9, établie
à partir des données de l’ISC, montre la répartition d’énergie sismique moyenne entre 1950 et
2015.
Fig. 9 : Carte d’énergie moyenne libérée par des séismes dans la région Maghrébine pendant
1950-2015.
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
19
La figure 9 montre que l’énergie est importante au tour de la zone de la collision, elle est
moins importante au Sud dans l’Atlas Saharien et les hautes plateaux. Les plus fortes
énergies sont concentrées sur les régions où il y a eu de grand tremblement de terre et les
zones de grandes failles actives comme celle de Chlef et de la Mitidja.
7. Le mécanisme au foyer :
Le mécanisme au foyer est la représentation géométrique du mouvement générateur des
ondes sismiques au niveau de la faille au foyer. Il est représenté sous forme de projection
stéréographique des quadrants de compression et de dilatation déduite des enregistrements des
stations sismiques qui définissent 2 plans orthogonaux : plan de faille et plan auxiliaire appelés
plans nodaux (figure 10).
Fig. 10 : Un schéma représentant les quadrants (de compressions, de dilatations) et les plans nodaux
(Plan de faille et plan auxiliaire).
Le mécanisme au foyer est représenté par trois angles qui sont (figure 11) :
1-L’azimut de la faille (Strike).L’angle (θ) est formé par la droite station-épicentre avec le
Nord géographique. Il est mesuré dans le sens des aiguilles d’une montre. Sa valeur est
comprise entre 0° et 360°.0≤ θ ≤360.
2-L’angle de prolongement ou pendage de la faille (Dip).L’angle (φ) mesure l’inclinaison de
la faille par rapport à l’horizontale (0°≤φ ≤90°).
3-L’angle de glissement (rake).L’angle (α) est compris entre la direction du glissement et
l’horizontale du plan de faille (‐180°≤ α≤+180°). Il est compté positivement dans le sens
antihoraire pour les failles inverses et négativement dans le sens horaire pour les failles
normales.
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
20
Fig. 11 : Un schéma représentantes différents paramètres de la faille.
Il y a trois types de faille : normale, inverse et décrochement. La figure 12 montre le
diagramme de mécanisme au foyer correspond à chaque type de faille :
Fig. 12 : Représentation stéréographique des mécanismes au foyer pour chaque type de faille et leur
signification.
La plus grande quantité de données provient de l’ISC, Harvard CMT, Buforn, Soumaya
2015.Ces données sont caractérisés par :
- Long, Lat (Longitude et Latitude de l’événement sismique).
- Depth (Profondeur de l’hypocentre en km).
- Mw (magnitude du moment sismique).
- Strike (la faille).
- Dip (pendagede plan de faille).
- rake (Glissement de plan de faille).
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
21
- iexp (facteur d’échelle pour la représentation de la sphère focale).
- x, y (emplacement de la sphère focale sur la carte suivant l’axe des abscisses et l’axe des
ordonnées, les valeurs " 0.0 "sont attribuées si l’emplacement sera le même que celui dans les
champs "Long et Lat")
- Date (date de l’événement sismique).
Ces caractères serviront par la suite à tracer une carte de mécanismes au foyer des séismes.
8. Collecte des données :
Les sources de données utilisées dans ce présent travail sont variées : catalogue de Burfon et
al 2004, catalogue de Bezzeghoud et al 2014, catalogue de Mourabit et al 2013, catalogue Stich
et al 2010, catalogue de Soumaya et al 2015 et des sites web spécialisés en sismologie tel que
l’ISC et CMT Harvard,
Le calcul des mécanismes au foyer des séismes de la région Maghrébine permet de connaitre
le régime des mouvements des failles qui produisent des événements sismiques dans la région.
Fig. 13 : Mécanismes au foyer des séismes entre 1951 et 2015 (Buforn et al 2004, Bezzeghoud et al
2014, Stich et al 2010, Mourabit et al 2013, CMT harvard, ISC).
La figure 13 nous permet de remarquer une répartition des mécanismes au foyer dans la zone
de collision.
La sismicité récente indique des mécanismes en décrochement inverse et normal. Au Nord,
dans mer d’Alboran, il y a des mécanismes en décrochements dextres à l’axe de plan
d’orientation NW et NNW.
Au sud, dans le Rif, les mécanismes sont généralement des décrochements dextres de
direction NNW et NWW qui correspondent au régime de déformation compressive.
Dans l’Atlas, depuis l’Ouest, la carte montre des mécanismes en failles inverses avec une
composante décrochante correspondant à un régime de déformation compressive. A l’Est de
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
22
l’Algérie et en Tunisie, la carte montre des mécanismes décrochants.
Cette variabilité est interprétée comme étant due à l’interférence entre le transport des nappes
vers le SW et le mouvement convergent NW-SE de l’Afrique (Meghraoui et al. 1996).
9. La profondeur :
La profondeur du foyer est un élément important pour définir des zones sismogéniques.
En effet, pour analyser la sismicité en termes de profondeur nous avons établie cinq coupes
verticales comme le montre la figure 14.
Fig. 14 : une carte montre les régions des projections.
-Coupe I : située au Nord de la Tunisie. Elle est de direction NW-SE, d’une longueur de 320
km et un azimut de 45° (figure 15)
Fig.15 : Coupe I : Une coupe verticale au nord de Tunisie de direction NW-SE montre les profondeurs
des séismes de la région de 2003 à 2015.
Elle montre que l’activité sismique est relativement faible et les séismes sont superficiels
(entre 0 et 30 km).
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
23
COUPE II : Localisée au Nord-Est de l’Algérie d’une direction N-S et de longueur de 240
km, avec un azimut 0° et de largeur100 km (figure 16).
Fig. 16 : Coupe II : une coupe verticale à l’Est de l’Algérie de direction N-S montre les profondeurs des
séismes de la région de 2003 à 2015.
Cette coupe montre que les séismes sont superficiels (0 à 30 km de profondeur). L’activité
sismique est faible au sud de la coupe et elle devient importante en allant vers le Nord où elle
est plus profonde
COUPE III : La troisième coupe de projection est faite sur la zone qui se situe au Nord de
l’Algérie d’une direction N-S et de longueur de 200 km, avec un azimut 0° et 200 Km de
largeur (figure 17).
Fig. 17 : Coupe III : Une coupe verticale au nord d’Algérie de direction N-S montre les profondeurs
des séismes de- la région de 2003 à 2015.
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
24
La coupe montre que la plupart des séismes sont superficiels et compris entre 0 et 30 km et il
y a quelque séismes qui prolonge vers le profonds de 90 km et sont généralement au côté Nord
de la coupe où se trouve la marge du méditerranéenne.
L’activité sismique de cette zone est concentrée généralement au milieu de la projection à la
partie continentale dans une bande de 100 km. Le Sud de la coupe a moins d’activité que le
Nord tandis que le Nord a des séismes plus profonds que les autres.
COUPE IV : Elle est au Nord-ouest de l’Algérie d’une direction N-S, de longueur de 200
km un azimut 0° et 100 Km de largeur (figure 18).
Fig. 18 : Coupe IV : une coupe verticale à l’Est de l’Algérie de direction N-S montre les profondeurs
des séismes de la région de 2003 à 2015.
Cette coupe montre que la sismicité très superficielles néanmoins nous remarquons
l’existence d’un certain nombre d’événement dont la profondeur est supérieur 30 Km.
Coupe V : cette coupe est au Nord-Ouest du Maroc d’une direction NE-SW et de longueur de
260 km, une largeur de 100 Km et un azimut 45 (figure 19).
Fig. 19 : Coupe V :: une coupe verticale au nord-ouest de Maroc de direction NE-SW montre les
profondeurs des séismes de la région de 2003 à 2015
Chapitre II : Sismicité de la zone Maghrébine
25
L’activité sismique est importante dans cette région en particulier au Nord du Maroc (NE de
la coupe). La sismicité reste sensiblement superficielle. La figure 19 montre deux zones la
première zone situé au SW de la coupe (entre 40 et 100 Km) et la seconde zone au NE (entre
180 et 260 Km de la coupe). Cette dernière est divisée en deux une superficiel et l’autre
profonde. En effet, contrairement à coupes présentées ci-dessus nous remarquons la présence
de séismes dont la profondeur est au-delà de 70 Km.
Les séismes de cette région sont généralement superficiels et se prolongent vers le profond en
allant vers le Nord où se trouve la marge méditerranéenne.
Par ailleurs, des séismes profonds (h > 150 km) ont été localisés sous la mer d’Alboran,
comme celui du 8 mars 1990, M=5.0, localisé à une profondeur de 637 km (Buforn et al. 1997).
Cette sismicité très étrange a été interprétée comme émanant d’un fragment détaché de plaque
lithosphérique, témoin de la subduction ancienne.
Chapitre III :
Sismicité de la zone de Chélif
Chapitre III : Sismicité de la zone de Chélif
27
Chapitre III :
Sismicité de la zone de Chélif
1. Introduction :
L’Algérie du Nord est caractérisée par une grande activité sismique qui est causée par
l’affrontement des plaques Africaine et Eurasienne, cette activité se matérialise généralement par
des secousses modérées à faibles quoique parfois des séismes violents puissent se produire. Ces
séismes génèrent bien souvent des catastrophes à savoir les deux séismes d’Orléansville (Chélif
actuellement) du 09/09/1954, d’El Asnam du 10/10/1980, et de Boumerdes du 21/05/2003.
Dans ce chapitre, on va étudier la sismicité de la zone de Chélif, qu’elle a une activité sismique
importante dans le bassin méditerranéen.
2. Situation géographique de la Zone :
La zone de Chélif est située au Nord-Ouest de l’Algérie au milieu d'une vaste plaine dans Atlas
Tellien entre la longitude 0° et 2° E, et latitude 35.5° et 36.75° N.
Fig. 20 : Carte géologique de la région de Chélif (Meghraoui et al. 1988).
3. Contexte géologique :
Le bassin du Chélif est un bassin sédimentaire du Néogène de direction générale E-W. Ce bassin
a une structure géologique très complexe.
La structure du bassin de Chélif est caractérisée par des plis et des accidents inverses de direction
NE-SW. Ces plis sont mis en relation avec des phases transgressives et s’associent aux accidents
inverses dont l’orientation suit celle des anticlinaux (Meghraoui et al, 1996).
Chapitre III : Sismicité de la zone de Chélif
28
4. Contexte tectonique :
La plaine du Chélif est constituée de terrains récents néogènes et quaternaires, tandis que les
massifs bordiers de Boumaâd, Dahra et Ouarsenis sont formés de terrains plus anciens où le Crétacé
est prédominant (Meghraoui et al, 1996). La tectonique récente est marquée par les structures du pli‐
faille de Oued Fodda, de Boukadir et celle d’Abou El Hassen. Ces structures sont le résultat d’une
tectonique compressive de direction NNW‐SSE (Philip & Meghraoui, 1983 ; Meghraoui, 1988 ;
Meghraoui et al. 1996). Cette tectonique est à l’origine des séismes de la région le taux de
raccourcissement de 2.2 mm/an a été obtenu à partir des investigations paléo‐sismologiques dans le
bassin du Chélif (Meghraoui & Doumaz, 1996).
5. Sismicité de la région de Chélif :
La région de Chélif est connue par une grande activité sismique connue en Algérie. La sismicité
de magnitude généralement modérée, orientée grossièrement NEE-SWW. C’est une zone où il y a
des structures les plus importantes qui suivent une orientation des pli-failles de Boukadir et de Ténès-
Abou El Hassan, la région connu quelques événements de fortes magnitudes tels que le séisme de
cavaignac (Abou el Hassan) 25 aout 1922 d’intensité (I0=X), le séisme d’El-Abadia 07
Septembre1934 de magnitude5.0 Ms, d’Orléansville 09 septembre 1954 de magnitude Ms = 6.7 et
l'El Asnam, Ms = 7.3 (Ouyed et al. 1981).
Fig. 21 : Carte de la sismicité de la région Chlef depuis 2003 à 2015 (sources : ISC).
Chapitre III : Sismicité de la zone de Chélif
29
La figure 21 montre l’activité sismique de la zone du Chélif depuis 2003 à 2015 en utilisant les
données du catalogue ISC. Nous remarquons que l’activité des séismes est importante dans la région,
et caractérisée par des magnitudes modérées à faible et parfois fortes, et de continuité dans le temps
et dans l’espace, elle est concentré généralement sur les zones de failles (faille d’El Asnam (Chlef),
faille Abou El Hassan).
6. Le mécanisme au foyer :
Le mécanisme au foyer permet la compréhension du processus de rupture à la source lors d’un
séisme ainsi que les implications tectoniques régionales. Pour établir une carte de mécanisme au
foyer (figure 22) nous avons utilisé les données de l’ISC et CMT Harvard pour la période allant de
1950 à 2015.
Fig. 22 : Carte du mécanisme au foyer de la région Chlef depuis 1950 à 2015 (Beldjoudi, 2011 modifiée).
La carte (figure 22) montre que les mécanismes au foyer de ces séismes rendent compte d’une
direction NW-SE.de raccourcissement de mécanismes en failles inverses dans la région avec un
régime de déformation compressive (Stich et al. 2003).
Chapitre III : Sismicité de la zone de Chélif
30
7. La Profondeur :
Pour connaitre la répartition de l’activité sismique en profondeur nous avons projeté la sismicité
sur une coupe verticale de direction NW-SE d’azimut = 315°et d’une longueur de 250 km comme
représenté sur la figure 23. Le résultat de la projection est représenté sur la figure 24.
Fig. 23 : une carte montre la région de projection.
Fig. 24 : Coupe de la sismicité région Chélif.
La figure 24 montre que cette zone a une activité sismique très importante et que les séismes sont
superficielle (compris entre 0 et 30 km) concentrée sur une bande étroite le long du bassin.
8. Energie sismique libérée :
Nous avons représenté sur la figure 25 l’énergie sismique de la région du Chélif. Cette carte
est obtenue de la même manière que celle de la figure 9.
Chapitre III : Sismicité de la zone de Chélif
31
Fig. 25 : Carte d’énergie libérée par les séismes dans la région du Chélif (la période1950-2015).
La figure 25 représente l’énergie sismique moyenne libérée dans la zone de Chélif entre 1950
et 2015 et pour des magnitudes supérieurs à 3. Elle montre que l’énergie est grande le long des
grandes failles actives (faille d’El Asnam et faille d’Abou El Hassan) et dans les bassins
sismogènes. Le maximum d’énergie est concentré autour des failles où sont survenus des grandes
séismes telle que le séisme d’Orléansville 1954 et Asnam 1980.
9. Conclusion :
La région de Chélif a une activité sismique importante et elle est touchée par le plus important
séisme qu’ait connu la région méditerranéenne. Cette région est classé comme la zone la plus active
dans la Méditerranée occidentale ou se sont produits plusieurs séismes de magnitude supérieure à 5.
Cette sismicité est liée aux mouvements tectoniques complexes de convergence de la plaque
africaine au Sud et de la plaque européenne au Nord. Elle est essentiellement marquée par des failles
généralement inverses et des séismes superficiels dont la profondeur inférieure à 50 km qui causent
des dégâts considérables dans les zones épicentrales. Et L’énergie sismique est essentiellement
concentrée au tour des failles actives
Conclusion générale
Conclusion générale
33
Conclusion générale
Ce travail nous a permis d’analyser la sismicité de la zone de collision maghrébine. Pour
cela nous avons utilisé les données des différents catalogues : Harbi 2006, Benouar 1994,
catalogo de IGN, Catálogo sísmico de la Penínsule ibérica , les catalogues de l’USGS/NOAA
et ISC. Ces données nous ont permis de faire une analyse spatio-temporelle de la sismicité
et des mécanismes aux foyer enregistrés dans la région maghrébine. Nous avons également
établie la carte d’énergie sismique pour l’ensemble de la région et pour la région de Chlef.
L’analyse de ces cartes montre que la sismicité est alignée selon une bande étroite est-ouest
et d’une longueur de 15000 km qui souligne la limite de plaques Afrique-Eurasie. Cette bande
est caractérisée par des grandes structures géologiques et tectoniques complexes telles que les
Maghrébides qui s’étendent du Maroc à Tunisie.
En s’appuyant sur des coupes verticales des différentes régions nous avons montré que la
majorité des séismes sont superficiels (profondeur inférieure à 50 km). Néanmoins un nombre
d’évènements localisés sous les Bétiques et la mer d’Alboran ont des profondeurs supérieures
à 50 km.
Les mécanismes au foyer de cette région sont différents d’une zone à l’autre. A l’Est
d’Algérie et en Tunisie sont généralement de type normal. A l’Ouest de l’Algérie et dans le
Rif ils sont inverses à décrochants. Dans la région de la mer d’Alboran les mécanismes sont
généralement normales.
La carte d’énergie sismique souligne que le maximum d’énergie est localisé sur les
frontières des deux plaques et en particulier le long des bassins sismogènes comme le bassin
du Chélif.
L’analyse spatio-temporelle de la sismicité nous permet de connaitre l’évolution de la source
sismique dans la région. Cette étape est considérée par nous comme essentielle pour une
meilleure compréhension et estimer les risques sismiques à l’avenir.
Bibliographie
Bibliographie
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