24è observatoire du travail - salariés et mobilité professionnelle en france en 2015
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Les français et la mobilité professionnelle Salariés et mobilité professionnelle en France en 2015 : ils disent « oui » pour changer de métier, ou d’entreprise, mais à certaines conditions.
Résultats de l’enquêteNovembre 2015
En partenariat avec :
et
24e Observatoire du Travail
LA MÉTHODOLOGIE D’ENQUÊTE
Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la
mention complète suivante : « BPI group - OpinionWay » et aucune
reprise de l’enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé.
Dessins de Jean-Michel Milon, Coach chez LEROY Dirigeants.
Etude réalisée auprès d’un échantillon représentatif
�
La représentativité de l’échantillon est assurée
selon la méthode des quotas sur les critères de
sexe, d’âge, de catégorie socio-professionnelle, de
taille d’entreprise, de secteur d’activité de l’entreprise,
de statut de l’employeur (public/privé) et de région de
résidence.
L’échantillon a été interrogé en ligne sur système
CAWI (Computer Assistance for Web Interview).
Le terrain a été réalisé entre le 4 et le 15 septembre
2015.
OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les
procédures et les règles de la norme ISO 20252
SommaireLes Français et la mobilité professionnelle 3
Les principaux résultats de l’enquête 3
Le regard de BPI group sur les résultats 4
Les enseignements de l’Observatoire 6
01 • La sensibilité des salariés à la mobilité 6
02 • L’expérience de la mobilité professionnelle 8
03 • Les aspirations et les perspectives de mobilité professionnelle 10
04 • L’accompagnement dans la mobilité professionnelle 12
Infographie des principaux résultats 14
Pour aller plus loin 16
324e
Observatoire du Travail - Novembre 2015 - Les salariés français et la mobilité
Les Français et la mobilité professionnelle
Même si un salarié sur deux exerce le même métier depuis plus de 10 ans, la mobilité professionnelle
est une option acceptée pour plus de la moitié d’entre eux dans un avenir proche, mais à certaines
conditions : une meilleure qualité de vie au travail, une amélioration de leur salaire et un accompagnement
plus soutenu de leurs entreprises dans cette démarche.
Les résultats de cette enquête soulignent clairement un paradoxe : des salariés stables alors que la sécurisation
des parcours professionnels est essentielle dans un contexte économique mouvant et que l’allongement des
carrières requiert une anticipation de la mobilité par tous les acteurs, salariés, entreprises, syndicats et État.
Cette étude a été réalisée par l’Observatoire du Travail BPI group auquel se sont associés OpinionWay et
Liaisons sociales magazine en septembre 2015 ; l’échantillon représentatif interrogé sur tous les enjeux de la
mobilité professionnelle est de 2039 salariés sur tout le territoire.
DES SALARIÉS QUI SE
CONSIDÈRENT STABLES ET
OPTIMISTES
Lorsque l’on interroge les salariés sur leur parcours
professionnel, on constate une certaine stabilité : près
de 6 sur 10 d’entre eux sont depuis 5 ans dans la
même entreprise (59 %) et plus encore dans le même
même métier depuis plus de 10 ans.
Quant à leur avenir, les salariés se projettent dans la
même entreprise pour 66 % d’entre eux et pensent
exercer le même métier dans les 5 ans (72 %),
hormis les salariés des secteurs banque assurance
et informatique qui sont plus nombreux à s’imaginer
changer de métier.
À LA MOBILITÉ, ILS RÉPONDENT OUI,
MAIS À CERTAINES CONDITIONS…
58 % des salariés considèrent la mobilité comme une
opportunité, l’occasion de découvrir de nouveaux en-
vironnements et nouvelles activités. Mais, ils émettent
clairement certaines conditions : 69 % d’entre eux
sont prêts à changer de métier pour rester sur
leur bassin d’emploi ou pour gagner en qualité
de vie au travail, seuls 41 % d’entre eux acceptent
l’idée de « s’expatrier » dans une autre région pour
conserver leur métier… à moins que cela ne soit en
dehors du territoire français, 40 % des salariés dé-
clarent être prêts à travailler à l’étranger, principale-
ment en Europe. Quant à changer d’entreprise, leur
LA MOBILITÉ, UNE EXPÉRIENCE
RÉUSSIE… NON SANS DIFFICULTÉS
Les salariés français tirent un bilan positif de leurs
expériences de mobilité et la considèrent comme
un atout pour leurs carrières, qu’il s’agisse de
changement d’entreprise (91 %) ou de changement
de métier (92 %). Toutefois pour 39 % d’entre eux, ce
accéder
plus facilement à une formation aurait pu faciliter
le changement de métier (54 %), de même que de
pouvoir échanger avec des pairs (50 %).
ACCOMPAGNEMENT DANS LA
MOBILITÉ DES SALARIÉS : PEUT ET
DOIT MIEUX FAIRE !
Les salariés pensent à 90 % qu’une formation
devrait être proposée par leur employeur et que c’est
d’ailleurs le rôle de l’entreprise que d’aider les salariés
à développer leur potentiel (à 91 %). Leur avis sur les
universités d’entreprise est d’ailleurs sans appel : pour
61 % des salariés disposant d’une telle structure,
celle-ci n’a été d’aucune utilité pour favoriser leur
mobilité professionnelle.
Toutefois, les salariés sont conscients pour 73 %
d’entre eux qu’ils doivent se prendre en main en
acquérant de nouvelles compétences et en
suivant des formations, même s’ils estiment (83 %
d’entre eux) que les entreprises devraient encourager
leurs salariés à changer de poste en interne. Un peu
plus des trois quarts d’entre eux sont d’accord avec
métier favorise l’employabilité des salariés (76 %).
LES PRINCIPAUX RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE
4 24e Observatoire du Travail - Novembre 2015 - Les salariés français et la mobilité
Le regard de BPI group sur les résultats par Sabine Lochmann, Présidente du Directoire, BPI group
UNE ACCULTURATION À LA MOBILITÉ
NÉCESSAIRE POUR FAIRE ÉVOLUER
EN COMPÉTENCES
Les salariés ont à faire grandir dans leurs gènes
la culture de la mobilité. La mobilité repose sur
« l’envie de », la « capacité à », « l’assurance pour… »,
voire, leur « foi en… ». Il semble nécessaire de
coupler des facteurs de tension et d’attractivité
pour mettre les salariés en mouvement. Mais
les entreprises aussi ont à le faire de leur côté via
notamment la ligne managériale… : les expériences
réussies chez nos clients indiquent que la mobilité fait
partie de la culture d’entreprise, elle doit s’inscrire
dans les politiques RH comme une gestion naturelle
de carrière. Elle permet d’une part d’accroitre les
compétences et les perspectives du salarié et, d’autre
part, de donner à l’entreprise une meilleure chance
d’adaptabilité face à un environnement complexe.
Le collaborateur doit être actif dans son parcours
professionnel mais le manager/RH doit aussi être
exemplaire et porteur d’évolution professionnelle
pour les membres de son/ses équipe/s (c’est-à-dire
en acceptant la mobilité même quand il s’agit de son
meilleur collaborateur).
soient sur la même longueur d’onde, les acteurs
institutionnels de l’économie et de l’emploi du territoire
dans le cadre de démarches de GPECT (Gestion
Prévisionnelle des Emplois et des Compétences
Territoriales) pour accompagner le développement de
cette culture sur les territoires.
UNE MEILLEURE VISIBILITÉ DES
OUTILS, MOYENS ET DISPOSITIFS
MIS EN PLACE
Les outils et dispositifs en place pour favoriser
la mobilité (CEP, CPF, GPEC, CPA)* semblent
illisibles pour les salariés : les entreprises ont à
redoubler d’effort pour informer et communiquer sur
ces dispositifs qui doivent avant tout faire du sens
pour eux. Or trop souvent, ces outils paraissent n’être
utilisés qu’en cas de crise : anticiper est le mot clef
d’une mobilité professionnelle réussie.
Ainsi, 80 % des salariés d’après le dernier rapport
de l’IGAS (2014), déclaraient ne pas connaître les
même, BPI group constate trop souvent que peu de
moyens sont alloués pour promouvoir la mobilité et les
réussites. Il semble ainsi nécessaire de réduire la zone
d’incertitude et la distance perçue entre les emplois et
les personnes qui demeurent convaincues qu’hors de
Aider les français à réussir leur mobilité, qu’elle
soit volontaire ou subie, apparaît être un objectif
majeur des politiques publiques (cf. les conclusions
de la dernière Conférence Sociale sur l’Emploi du 19
octobre 2015).
524e
Observatoire du Travail - Novembre 2015 - Les salariés français et la mobilité
C’est également de la responsabilité des entreprises
et des partenaires sociaux que de mettre l’information
à disposition voire de l’accompagner auprès des
salariés, voire des Écoles et Universités dans lesquelles
passent les futurs professionnels.
Le numérique peut être une réponse pour
anticiper les enjeux de mobilité et accompagner
plus vite ces changements pour le salarié, avec
par exemple des solutions qui s’appuient notamment
sur le Big Data et qui donnent une visibilité forte sur
les opportunités d’emploi sur les territoires, dans les
entreprises et branches.
DE NOUVEAUX CHAMPS DE
COLLABORATIONS ENTRE PME ET
GRANDES ENTREPRISES
français à changer d’environnement personnel comme
professionnel. Il est préoccupant de voir qu’entre
salariés de grands groupes et PME, les passerelles
ne sont pas évidentes et que « le chacun chez soi »
quand on sait que les créations d’emploi se trouvent
plutôt dans les PME ? Les territoires ont certainement
un rôle primordial à jouer comme celui de donner le
maximum de visibilité au marché du travail ce qui
permettra de susciter davantage de mobilités et de
préparatifs de qualité en amont pour les réussir.
années, sur plusieurs bassins d’emploi, des
expérimentations de transferts de salariés de grands
groupes vers des PME, avec pour objectif de donner
à ces salariés l’occasion de mieux faire connaître
l’environnement de la PME et d’envisager l’éventualité
d’une poursuite de carrière ailleurs.
simplement à l’échelle du pays, mais en osant
faire du sur-mesure, pour tenir compte du lieu de
vie, des secteurs d’activité en tension ou encore
de la catégorie des entreprises en recherche de
nouvelles compétences.
Sabine Lochmann
Présidente du Directoire de BPI group
*CEP : Conseil en Évolution Professionnelle – CPF : Compte Personnel de Formation – GPEC : Gestion
Prévisionnelle des Emplois et des Compétences CPA : Compte Personnel d’Activité
6 24e Observatoire du Travail - Novembre 2015 - Les salariés français et la mobilité
DES SALARIÉS QUI SE DÉFINISSENT GLOBALEMENT COMME STABLES
Vous êtes quelqu’un de …
68%
30%
2%
Stableprudent, avec les
pieds sur terre
40 ans et plus : 70%
Moins de 30 ans: 39%
Moins de 30 ans: 61%
40 ans et plus : 27%
Curieuxqui s’ennuie vite et n’hésite pas à
prendre des risques
01 • LA SENSIBILITÉ DES SALARIÉS À LA MOBILITÉ
Les enseignements de l’Observatoire
724e
Observatoire du Travail - Novembre 2015 - Les salariés français et la mobilité
UN CONSTAT VÉRIFIÉ DANS LA PRATIQUE AVEC UNE VRAIE STABILITÉ
DANS L’ENTREPRISE ET DES SALARIÉS QUI SE PROJETTENT PEU
Ancienneté dans l
Moins de 5 ans
41%Plus de 5 ans
59%TPE : 51% Grandes entreprises : 72%
des salariés se projettent facilement dans la même entreprise dans 5 ansGrandes entreprises : 71%TPE / PME : 61%
Moins d’un an Entre 1 et 5 ans Entre 5 et 10 ans Plus de 10 ans
66%
13% 28% 18% 41%
UNE MAJORITÉ DES SALARIÉS EST DANS SON MÉTIER DEPUIS PLUS DE
5 ANS ET NE SE PROJETTE PAS À MOYEN TERME DANS LE MÊME MÉTIER
QU’AUJOURD’HUI
des salariés se voient dans le même métier dans 5 ans72%
7% 22% 20% 51%
40 – 49 ans : 76%
Banque / Assurance : 58%
Moins de 30 ans : 68%
Informatique : 62%
Moins d’un an Entre 1 et 5 ans Entre 5 et 10 ans Plus de 10 ans
Moins de 5 ans
29%Plus de 5 ans
71%
8 24e Observatoire du Travail - Novembre 2015 - Les salariés français et la mobilité
02 • L’EXPÉRIENCE DE LA MOBILITÉ PROFESSIONNELLE
EN MOYENNE, LES SALARIÉS ONT CONNU PRÈS DE 4 ENTREPRISES
AU COURS DE LEUR CARRIÈRE
Une seule réponse possible
n’ont connu aucun changement17%
des salariés ont changé au moins une fois d’entreprise au cours de leur carrière
83%
Ouvriers : 4,9Cadres : 3,1Moins de 30 ans : 2,7
40 ans et plus : 4,4 Ouvriers : 4,9Cadres : 3,1Moins de 30 ans : 2,7
40 ans et plus : 4,4
3,9Changements d’entreprise connus en moyenne dans leur carrière
LE CHANGEMENT DE MÉTIER, UNE EXPÉRIENCE PLUS LIMITÉE
MÊME SI MAJORITAIRE
Une seule réponse possible
n’ont connu aucun changement31%
des salariés ont changé au moins une fois de métier / voie au cours de leur carrière
69%
2,2Changements de métiers en moyenne dans leur carrière
Grandes entreprises : 2,6TPE : 1,7
924e
Observatoire du Travail - Novembre 2015 - Les salariés français et la mobilité
AVEC LE RECUL, LA MOBILITÉ EST LARGEMENT
PERÇUE COMME UNE EXPÉRIENCE POSITIVEAux salariés ayant changé d’entreprise ou de métier au cours de leur carrière
Une seule réponse possible
des salariés ayant changéd’entreprise au cours de leur carrièreen tirent un bilan positif avec le recul
Employés : 88%Cadres : 96%
Au final, une meilleure rémunération, la possibilité de faire des heures supplémentaires et la reconnaissance de mon employeur sur ma personnalité, le fait d’accepter le changement et surtout d’en tirer profit en apprenant plus de choses.
J’ai eu envie de me lancer un défi, envie de me remotiver.
Je cherchais un emploi stable, j’ai eu un poste en CDI au sein de ma nouvelle affectation.
Envie de changer de domaine professionnel en me rapprochant de mon métier rêvé, envie de gagner plus.
des salariés ayant changé de métier aucours de leur carrière font un bilanpositif de cette expérience avec le recul
Employés : 88%Cadres : 95%
Paroles de salariés
91%
92%
MAIS UNE EXPÉRIENCE DU CHANGEMENT QUI NE SE FAIT PAS SANS
DIFFICULTÉS POUR LES SALARIÉS AYANT CHANGÉ DE MÉTIER AU
COURS DE LEUR CARRIÈRE
7%
32%60%
1%
39%
Non, aucune difficulté
Oui, des difficultés importantes
Oui, quelques difficultés
Cadres : 45%
TPE / PME : 44%
Se remettre en cause, apprendre un métier totalement différent, trouver un travail en redémarrant de zéro.
Réapprendre un nouveau métier et abandonner un confort d'habitude pour l'acquisition de nouvelles compétences.
Ma hiérarchie n'a pas voulu me libérer de mon précédent poste dans un délai raisonnable.
Travailler avec que des hommes alors que je suis une femme... travailler en 2/8 et travailler dans la poussière, le bruit, port de charge lourde...
Le fait qu'en France, le CV importe plus que les compétences réelles.
Paroles de salariés
10 24e Observatoire du Travail - Novembre 2015 - Les salariés français et la mobilité
03 • LES ASPIRATIONS ET LES PERSPECTIVES DE MOBILITÉ PROFESSIONNELLE
LA MOBILITÉ PROFESSIONNELLE, D’ABORD PENSÉE
COMME UNE OPPORTUNITÉ
Une seule réponse possible
58%
30%
12%
Un risque, la possibilité de perdre vos acquis
et votre confort
Une opportunité, l’occasion de découvrir
de nouvelles choses
Une nécessité, pour maintenir votre employabilité et rester
« compétitif »
18 ans et 29 ans : 64%
Cadres : 64%
50 ans et plus : 35%Ouvriers : 34%
TPE : 16%
L’ARGUMENT FINANCIER, PREMIÈRE MOTIVATION AVANCÉE
POUR LES ENVIES DE MOBILITÉ
Plusieurs réponses possiblesp p
51%
37%
29%
27%
21%
21%
15%
9%
8%
4%
La perspective d'une meilleure rémunération
Vous épanouir dans un travail / des missionsplus intéressantes
Un meilleur équilibre vie pro. / vie perso, une chargede travail moins lourde, moins de stress
Avoir de meilleures perspectives d'évolutionde carrière
Des raisons personnelles
L'envie de voir / faire autre chose, l'ennuidans votre entreprise
Déménager, vivre dans une ville / région / paysqui vous fait rêver depuis longtemps
Un meilleur environnement de travail, moins bruyantou à l'extérieur
Découvrir de nouvelles personnes, changerde collègues
Autre raison
Au cumul
Une meilleure rémunération 37%
Épanouissement dans son travail / avoir des missions plus intéressantes 36%
De meilleures perspectives d’évolution de carrière 26%
L’envie de voir, faire autre chose, l’ennui dans son entreprise 25%
Un meilleur équilibre vie pro. / perso.Une charge de travail moins lourde 22%
Les motivations en pratique *
* La question était posée uniquement aux salariés ayant changé de métier au cours de leur carrière. Le libellé était le suivant : « Vous avez changé de métier à un moment dans votre vie professionnelle, qu’est-ce
qui a motivé ce changement ?
1124e
Observatoire du Travail - Novembre 2015 - Les salariés français et la mobilité
A CONTRARIO, LA PERSPECTIVE D’UNE BAISSE DE LA RÉMUNÉRATION
CONSTITUE LE PRINCIPAL FREIN À LA MOBILITÉ
Plusieurs réponses possibles
48%
33%
32%
29%
27%
18%
13%
8%
2%
2%
Une baisse du niveau de rémunération
Tomber dans une entreprise / un métier en difficulté etdans une mauvaise situation économique
La peur de l'inconnu, prendre le risque d'atterrirdans une situation moins favorable
Devoir déménager, quitter un endroit où vous êtes bien etd'où vous n'avez pas envie de partir
Le risque de perdre votre confort professionnel actuel
Vous ennuyer dans un nouveau métier / votre nouvelleentreprise
La peur de baisser en compétences, d'avoirdes difficultés dans votre nouveau métier / entreprise
Avoir de moins bonnes perspectives d'évolution decarrière
Ne plus voir vos collègues, ne plus avoir d'amisau travail
Autre raison
DES SALARIÉS PRÊTS À CHANGER MAIS QUI ESTIMENT
QUE CELA EST TROP RISQUÉ AUJOURD’HUI
Une seule réponse possible
20%
45%
24%
8%3%
65
32
% D’accord
% Pas d’accord
Non réponseTout à fait d’accord Pas du tout d’accordPlutôt d’accord Pas vraiment d’accordT Pl P d N
Cadres : 57%Employés : 69%
12 24e Observatoire du Travail - Novembre 2015 - Les salariés français et la mobilité
QUATRE SALARIÉS SUR DIX VOUDRAIENT POUVOIR CHANGER
DE VOIE MAIS N’OSENT PAS
Une seule réponse possible
10%
31%
39%
8%
12%
41
47
% D’accord
% Pas d’accord
Moins de 30 ans : 48%50 ans et plus : 29%
Non réponseTout à fait d’accord Pas du tout d’accordPlutôt d’accord Pas vraiment d’accordT Pl P d N
CHANGER DE MÉTIER, UNE ÉTAPE DIFFICILE À ENVISAGER AUJOURD’HUI
Une seule réponse possible
3%
33%
51%
12%1%
36
63
% Facile
% Difficile
Moins de 30 ans : 57%50 ans et plus : 72%
Cadres : 57%Employés : 69%
Non réponseTrès facile Très difficilePlutôt facile Plutôt difficileT Pl P T N
04 • L’ACCOMPAGNEMENT DANS LA MOBILITÉ PROFESSIONNELLE
1324e
Observatoire du Travail - Novembre 2015 - Les salariés français et la mobilité
LA MOBILITÉ PROFESSIONNELLE, UNE OPÉRATION GAGNANT /
GAGNANT POUR LES ENTREPRISES ET LES SALARIÉS
35%
36%
26%
21%
16%
91%
90%
83%
76%
73%
C'est le rôle des entreprises que d'aiderses salariés à atteindre et développer leurpotentiel via la formation professionnelle
Une formation devrait être proposéepar les entreprises aux salariés souhaitant
évoluer vers un nouveau métier
Les entreprises devraient davantage encouragerles salariés à changer de poste via la mobilité
interne
Changer régulièrement de poste et de métierfavorise l'employabilité des salariés
Pour être autonome professionnellement,c'est au salarié de se prendre en main
en apprenant de nouvelles compétenceset en suivant des formations
% D
’ac
co
rd
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
14 24e Observatoire du Travail - Novembre 2015 - Les salariés français et la mobilité
EXPÉRIENCEDE LA MOBILITÉ
PERCEPTIONS& ASPIRATIONS
L’ACCOMPAGNEMENTÀ LA MOBILITÉ
MOBILITÉ
ENTREPRISES
MOBILITÉ
MÉTIERS
3,9entreprises connues
au cours d’une carrière
58%pensent que changer de métier serait une opportunité
(découverte de nouveaux environnements et nouvelles activités)
2,2métiers connus
au cours
d’une carrière
2,6pour les salariés
de grandes entreprises
64%chez les plus jeunes
91%considèrent le bilan très positif
et l’expérience enrichissante
92%considèrent l’expérience
comme très positive
69%des salariés ont connu un changement
de métier dans leur carrière
60%n’ont éprouvé aucune difficulté
dans leur mobilitéPart des salariés dans la même entreprise
41%
Y sont depuis
10 ans et plus
59%
Y sont depuis
5 ans et plus
66%
S’y voient
dans 5 ans
Part des salariés dans le même métier
71%
Y sont depuis
5 ans et plus
72%
S’y voient
dans 5 ansTOUTES
MOBILITÉS
40%se déclarent prêt à travailler
à l’étranger
65%Pensent que « c’est risqué
de changer aujourd’hui »
90%pensent qu’une formation devrait
être proposée par l’employeur
52%chez les cadres
41%déclarent souhaiter changer de métier
mais ont peur et n’osent pas le faire
73%de nouvelles compétences et en suivant des formations
pensent que c’est aux salariés
de se prendre en main en apprenant
BÉNÉFICESRISQUES
48%ont peur de voir leur
rémunération baisser
L’âgepremier frein au changement
COMMENT RÉUSSIR
SA MOBILITÉ ?
51%motivés par la perspective
d’une meilleure rémunération
37%ont changé dans la perspective
d’une meilleure rémunération
37%motivés par la perspective
d’un meilleur
épanouissement
63%pensent que changer de
métier ou de voie profession-
nelle sera difficile
57%
des moins
de 30 ans
72%
des plus
de 50 ans
91%pensent que
l’entreprise doit
aider les salariés
à développer
leur potentiel
76%pensent que changer
régulièrement de poste
et de métier favorise
l’employabilité
83%pensent que les entreprises
doivent encourager leurs salariés
à changer de poste
Infographie des principaux résultats
www.bpi-group.com
A PROPOS DE BPI group
Spécialiste de l’accompagnement RH des transformations, BPI group imagine et conçoit les
solutions et processus RH autour de quatre domaines d’intervention : optimiser l’emploi dans
l’entreprise, le maintenir sur le territoire, réussir des projets de transformation et développer
les talents. 1 500 consultants sont mobilisables dans le monde pour intervenir tant en conseil
aux personnes qu’en conseil aux organisations avec un souci constant de l’innovation
continue dans la recherche de solutions. BPI group développe un ancrage territorial, auprès
de ses clients avec 26 bureaux permanents en France. Le groupe accompagne par ailleurs
et en Espagne et un réseau adapté dans plus de 40 pays. A l’initiative de la création de
l’Observatoire du Travail, BPI group entend jouer un rôle d’observateur assumé du monde
www.bpi-group.com/fr
L’OBSERVATOIRE DU TRAVAIL DE BPI group
Créé en octobre 2003, l’Observatoire du Travail de BPI group, sonde et analyse annuellement
l’état d’esprit de plus d’un millier de salariés français, du public et du privé. Chaque
Observatoire du Travail comprend : une partie attachée à un thème d’actualité ou à fort
enjeu RH et une partie attachée à des indicateurs « barométriques », suivis dans le temps.
Ces données font de l’Observatoire du Travail un outil précieux de perception de l’opinion
des salariés dans leurs tendances et leurs évolutions.
www.bpi-group.com/fr/qui-sommes-nous/notre-think-
tank/observatoire-du-travail.html
CONTACTS MÉDIAS
SANDRINE PLACE
sandrine.place@rep-publica.com
www.rep-publica.com
Tel +33 6 84 20 65 24
STÉPHANIE BARRAT
stephanie.barrat@bpi-group.com
www.bpi-group.com
Tel +33 6 18 49 60 87
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