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Afrique Expansion MgazineTRANSCRIPT
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AUTRES PAYS 4 $ US
DE FRANCOPHONIE À «FRANCONOMIE» ?
BOOM HÔTELIER EN AFRIQUE
NOVE
MBR
E - J
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015
À QUAND LE DÉCOLLAGE ?
TRANSPORTEURS AFRICAINS
L’AFRIQUE ENTRE
PROMESSES
ET DEFIS
5 L’ÉDITORIAL DE GERBA MALAM
DOSSIER
6 L’AFRIQUE, NOUVEAU CHAMP DE BATAILLE AÉRIEN8 NOUVEAU MARCHÉ AU FORT POTENTIEL 10 QUEL AVENIR POUR LES COMPAGNIES AFRICAINES ?
DOSSIER SPÉCIAL14 BOOM HÔTELIER EN AFRIQUE16 L’OFFENSIVE DES GRANDS GROUPES INTERNATIONAUX18 DIFFICILE COMBAT POUR LES ENSEIGNES LOCALES
MARCHÉS AFRICAINS22 LES JOURNÉES ÉCONOMIQUES DU CAMEROUN AU CANADA23 INVESTISSEMENTS : L’APPEL CAMEROUNAIS 30 L’OR BLEU DU CAMEROUN 32 ENTREVUE AVEC LE MINISTRE DE L’EAU ET L’ÉNERGIE
34 ENTREPRISES STRATÉGIQUES : FAUT-IL RENATIONALISER ?
MARCHÉS NORD-AMÉRICAINS38 FOLIE MONDIALE DES CAFÉS DE CHATS40 VIVRE EN AFRIQUE ET ÉTUDIER EN AMÉRIQUE
MONDIALISATION42 DE FRANCOPHONIE À « FRANCONOMIE » ?43 LE FRANÇAIS EN AFFAIRES, C’EST PAYANT !44 UN ESPACE ÉCONOMIQUE À CONCRÉTISER
46 RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES
SOMM
AIRE
6Décrit comme le prochain marché fron-tière de l’industrie aérienne, le continent africain en est un de paradoxes. Portrait d’une Afrique aux 1000 promesses, mais
42e sommet,
l’Organisation internationale de la Francophonie cherche à se redé-f inir. Un alignement nouveau que
orienté vers le développement et la prospérité économiques.
DE FRANCOPHONIE À « FRANCONOMIE » ?
BOOM HÔTELIER
ENAFRIQUE14
Alors que le continent reçoit chaque -
ristes, l’industrie est engagée dans une nécessaire mise à niveau. Gros plan sur une industrie qui anticipe déjà l’âge d’or du continent en la matière et les milliards de dollars qui vont avec.
AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 46 3
Derrière le boom en Asie et
au Moyen-Orient, la montée
de l’aéronautique en Afrique
reste plus discrète. N’empêche,
c’est plus de 1000 appareils
neufs qui seront achetés sur
le continent africain dans les
vingt prochaines années. Récit
d’un marché croissant, mais
limité par les infrastructures
inadéquates.
27 janvier 2014. Sur le tarmac de l’Aéroport Félix Hou-
atterrit l’A380, le gros por-
France. Si l’avion sur deux niveaux est devenu familier dans plusieurs aéro-ports de la planète, c’était la première fois qu’un aéronef de ce type se posait en
du Sud. À partir de l’automne 2014, Air France apprêtera régulièrement l’A380 pour l’un de ses dix vols quotidiens sur la capitale économique ivoirienne.
L’Afrique connaît une hausse rapide des vols. En 2013, le continent a connu
kilomètre/passager, selon l’Association internationale du transport aérien (IATA).
Moyen Orient, l’Afrique n’en demeure pas -
sion est la plus soutenue, devant l’Asie avec
Pour 2014, la croissance ne devrait être
UNE AFRIQUE QUI SÉDUIT LENTEMENT MAIS SÛREMENT...
Marc-André Boisvert
AÉRONAUTIQUE
le continent reste une des régions les plus dynamiques de la planète.
différents centres économiques. Un voyage
heures en train, une vingtaine d’heures en voiture, mais seulement 1h45 en avion. Il existe donc peu d’alternatives à l’avion entre les capitales.
« La clientèle est très largement des gens d’affaires même s’il y a une croissance de tous les types de clientèles », explique Raphael Kuuchi, vice-président Afrique pour l’IATA. Mais, alors que les plate-formes pétrolières en mer et les sites mi-
aérien entraîne une hausse du trafic pour les petits porteurs et les jets privés.
AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 478
LES AVIATEURS ALLÉCHÉS
Si les compagnies aériennes tentent toujours de trouver une formule éco-
les aviateurs, eux, ont de plus en plus dans leur ligne de mire l’Afrique. Sur les quelques 15 500 avions commer-
Ainsi, la f lotte des compagnies aériennes africaines devrait passer de
appareils et des investissements de plus de 100 milliards US$, selon une étude
à des conclusions similaires.Malgré quelques commandes chez
les gros porteurs, notamment de la part des gouvernements nationaux, c’est sur-tout les petits et moyens formats qui
-dier estime que, alors qu’on compte entre 400 et 600 jets sur le continent,
période. Et même s’il est difficilement
lui aussi explosé.« Pour percer, les compagnies aé-
riennes doivent tenir compte des spécifi-cités techniques imposées par la géogra-
phie. Beaucoup dépend de la sélection
ont misé juste en proposant des avions
une firme de conseil en aéronautique spécialisée sur le marché africain.
Les compagnies aériennes ac-quiescent. « Ce type d’avion est le plus approprié pour l’Afrique centrale et de l’Ouest vu que certaines destinations n’ont qu’une demande quotidienne de 70 à 80 sièges en moyenne », explique le PDG de la compagnie ouest-africaine Asky, Yissehak Zewoldi. Sa compagnie possède trois Boeing B737-700 et cinq
sur le marché. La plus récente des compagnies ouest-africaines, Air Côte d’Ivoire, vient de placer une commande ferme de deux Q400 NextGen, estimés à 69 millions US$, mettant une option sur deux autres appareils.
Lors de son passage au Salon -
Avions Commerciaux, a été clair sur le potentiel africain, expliquant que son Q400 NextGen compte désor-mais 14 clients et exploitants et plus de 50 avions en service ou en commande. « Nous sommes très encouragés par notre performance en matière de ventes sur le continent, étant donné que nous avons
cours des deux dernières années sur le
capacité de 20 à 99 places. »
d’implantation en Afrique avec un
agréé en Afrique du Sud et en Éthiopie. Une usine de composants de CRJ devrait
Mais l’avionneur canadien n’est pas le seul à vouloir profiter de la manne.
Mauritanian Airlines est récemment devenu le 22e acheteur de jets commer-
Et la compétition vient aussi de l’Est. -
tiplication des annonces des différents aviateurs, le ministère des Transport de
commande de trois COMAC ARJ21-
Xian Aircraft Company.
La flotte des compagnies aériennes africaines devrait
passer de 680 à 1210.
_ 64% de nouveaux appareils
_ Des investissements de plus de 100 milliards US$
INFRASTRUCTURES INSUFFISANTES
Malgré des prévisions positives pour le secteur aéronautique, la réalité du terrain risque de freiner l’enthousiasme
sont multiples.
supérieur à la moyenne mondiale, se-lon l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Au-delà des
-traves légales sont immenses. En 1999, la convention de Yamoussoukro pré-voyait plusieurs mesures pour assouplir les régulations nationales en trois ans. Mais 15 ans plus tard, peu a été fait.
un incendie s’est déclaré à l’aéroport -
Airways relie plus de 60 destinations internationales. Il n’y eut qu’une seule
compagnie nationale a perdu environ 4,5 millions US$.
Les chantiers d’extension ou de construction d’aéroports se multiplient toutefois sur le continent : Dakar, Accra,
est grand alors que l’Afrique compte en-
un trafic de moins d’un million de passa-ger. Plusieurs n’ont pas été rénovés depuis leur construction dans les années 1960.
-vernements ont opté pour des projets
du trafic aérien, entraînant plusieurs difficultés à financer des infrastructures
-treints.
Le nouvel aéroport de Dakar, qui devait être inauguré en 2011, n’est tou-jours pas terminé et sa piste d’atterrissage
l’ancien terminal, reste incomplet alors que le gouvernement cherche les finan-cements pour le terminer.
Et le casse-tête restera pour financer l’entretien et le fonctionnement des in-frastructures pour recevoir autant les vols commerciaux que privés. Pour ce faire,
-plient sur le continent. Plusieurs firmes se montrent intéressées : les françaises EGIS et ADP, la sud-africaine Acsa et la canadienne SNC-Lavalin. Mais la formule reste inusitée et les investisseurs frileux. Pour le moment…
AVIATION
AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 47 9
Parmi les sociétés d’État liquidées, se sont retrouvés des f leurons de l’énergie et des transports
montages souvent douteux – on s’en est rendu compte plus tard – elles
le service, mais plutôt de compléter le carnet des nouveaux actionnaires. Par exemple, on connaît très peu de société
passant par l’Afrique de l’Ouest, on a -
cliers devant les délestages intempestifs et modifications de tracés des réseaux de transport ferroviaire.
de crise pousse à une certaine forme de protectionnisme, on n’est donc plus loin d’un retour des nationalisations. La prise de contrôle, par l’État, de secteurs
cours dans plusieurs pays, tout en faisant fi des multiples traités internationaux puisque, de toute façon, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) vit une grande incertitude quant à son avenir malgré les derniers compromis arrachés de justesse à Bali.
Dans plusieurs cas, la reprise de commerces et d’industries par le sec-
de redressement de secteurs durement frappés par la généralisation de poli-
financier en particulier, les signes d’un renouveau des approches nationalistes concernant la réglementation et la poli-tique monétaire apparaissent. Ainsi, la « démondialisation », qu’une nouvelle génération de politiciens appelle de ses vœux, a peut-être déjà commencée. C’est le cas avec la sidérurgie en Algé-rie, les télécommunications au Niger, l’électricité au Sénégal, entre autres cas.
Le mot nationalisation, ou plutôt l’expression « renationalisation », ne choque donc plus tellement, mais plutôt la manière de s’y prendre. Une éco-
admise de tous. Face à la dérive cyclique des grands circuits du commerce et de la finance, le dernier refuge est très souvent celui de l’État et de ses réserves « stratégiques ». Même s’il n’est jamais facile pour un État de devoir prendre possession des moyens de production ou des services essentiels, la situation
pousse. Et parmi les raisons les plus courantes, on entend de plus en plus parler d’inefficacité de la gestion privée qui ne tient compte que des dividendes des investisseurs. Après le pillage des hauts fonctionnaires, l’arnaque des investisseurs du privé !
Dans le contexte de libéralisation des économies africaines dans les années 90, il était convenu de
tous les observateurs que la privatisation des entreprises publiques ou parapubliques serait une
panacée. Un virage qui permettrait aux différents secteurs économiques de bénéficier de l’expertise
et de la rigueur nécessaires à la performance des entreprises. Depuis, de nombreux doutes se sont
fait jour et plusieurs échecs ont poussé à un phénomène inverse.
ENTREPRISES STRATÉGIQUES
FAUT-IL RENATIONALISER ?Léopold Nséké
LA MAIN DE L’ÉTAT
Aujourd’hui, plusieurs gouverne-ments ont décidé d’apporter un mini-mum à la relance de l’activité écono-mique avec des prêts préférentiels. Il ne faut cependant pas s’y tromper. La recapitalisation, même minimale, des
nationalisation qui ne dit pas son nom. Elle permet de mieux contrôler l’acti-vité économique nationale et, surtout, ouvre un canal de recettes, dans un
-
la plus complexe. Voilà pourquoi les seuls acteurs pouvant réellement ralen-tir la croissance de ce phénomène sont les agences de notation qui, largement impliquées dans la structuration des crédits internationaux, voient toujours d’un mauvais œil l’arrivée des États dans les marchés.
Cela suffira-t-il ? La tendance est mondiale et pèse de plus en plus avec les pays émergents dont les poids lourds commerciaux sont des entreprises na-tionales ou « nationalisées ». On en conclura, comme le fait Howard Davies, ex-directeur de la London School of Economics, qu’on assiste au renouveau d’une doctrine keynésienne moins favo-
échange : « Les idées, la connaissance, la science [...] doivent par nature être internationales. Mais produisons chez nous chaque fois que cela est raisonna-
La prise de contrôle, par l’État,
de secteurs stratégiques et/
ou d’intérêt public a cours
dans plusieurs pays
AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 4734
surtout, faisons en sorte que la finance soit nationale. »
actionnaires de secteurs jugés essentiels. L’énergie, le pétrole, la santé ou encore l’éducation, des domaines de première ligne qui touchent directement la population au quotidien. Deux écoles principales s’affrontent dans ce qui est devenu un
-
les tenants de la ligne sociale jugent que la spéculation et les affaires n’ont pas leur place dans des secteurs aussi
-raux estiment au contraire que l’État n’a pas vocation à con ser ver
des services qui -
vation constante, donc d’investisse-ments. Si nationaliser peut être une parade à la tentation de spéculer à tout va, cette opération pourrait également à la longue creuser les
-tissements.
Et de rappeler que dans le domaine de la défense, de l’énergie ou des ma-tières premières, la question de la pro-tection des intérêts nationaux peut être vue comme primordiale. « Aux États-Unis, la législation est adaptée : en 2006,
gérer six ports américains en raison de l’opposition du Congrès américain, qui avait mis en avant des risques en matière de sécurité nationale. » Puisque des pro-tections de ce genre n’existent pas par-tout, la tendance des gouvernements est donc de nationaliser. Pour l’économiste française Sylvie Matelly, la tendance depuis plus de 40 ans est au désenga-gement de l’État et à une « chasse aux
pas ». Par contre, ajoute-t-elle, « si vous nationalisez une entreprise qui était privatisée, vous risquez de refroidir les ardeurs des investisseurs. Vous devez donc vous assurer que vous avez les reins solides financièrement pour ne pas
avoir à revendre plus tard. Notamment
nécessité de nouveaux investissements ».Les investisseurs s’offusqueraient-ils
réellement des vagues de nationalisation
Paradoxalement, les gens d’affaires ont
d’un environnement sociopolitique
des États forts qui puissent garantir ces avantages, qui, liés aux droits des citoyens créent une dynamique de croissance économique à travers la confiance. Que des gouvernements interviennent dans les crises pour ga-
que très normal. Le reste, nous croyons,
les uns les autres, à démonter la vacuité des systèmes idéologiques.
Il faut se souvenir d’ailleurs que les nationalisations « sauvages », comme celles effectuées lors des révolutions
passé. On voit mal aujourd’hui un État décider de prendre
entièrement possession d’entreprises locales et
étrangères. Il n’y a pas non plus, à propre-
ment parler, d’inter-ventionnisme éta-tique à outrance dans le monde. En dehors de quelques îlots
des fanatiques et des nos-talgiques des
-volutionnaires, les convergences
à ouvrir les mar-chés et à négocier.
L’Amérique la-
pointés du doigt lors des dernières vagues de
nationalisations, en font une démonstration éclatante. Ces
pôles restent très attractifs pour les investissements étrangers. Ainsi, les rapports successifs de la CEPAL (Com-mission économique pour l’Amérique
-tissement étrangers directs (IED) en
-tivité du sous continent, au contraire. Les IDÉ dans la région avaient atteint un nouveau record en 2012, malgré les effets de la crise économique, s’élèvant
plus qu’en 2011.
AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 47 35
AFRICAN EXPORT-IMPORT BANK
BANQUE AFRICAINE D’IMPORT-EXPORT
WWW.A F R E X I M B ANK . COM
SIÈGE72(B) El Maahad El Eshteraky St.Heliopolis, Cairo 11341, EgyptP.O. Box 613 HeliopolisCairo 11341, EgyptTel: +20 2 24564100/1/2/3
AGENCE D’ABUJA No.2 Gnassingbe Eyadema St. Asokoro, Abuja, NigeriaPMB 601 Garki, Abuja,NigeriaTel: +234-94620606
AGENCE D’HARARE Eastgate Building, 3rd Floor, Gold Bridge (North Wing), 2nd Street, Harare, Zimbabwe, P.O. Box CY 1600 Causeway, Harare, ZimbabweTel: +263-4-700904
Programme de Ligne de Crédit Programme de Syndication Programme d’achat d’effets de commerce
Programme de Financement Direct Programme de Financement de Projets Programme de prêts adossés à des actifs Programme d’achat de créances/ Programme d’escompte
Programme de Risques Spéciaux Programme pays
commerce en Afrique, Afreximbank offre les programmes suivants:
LA BANQUE DU FINANCEMENT DU COMMERCE
DE L’AFRIQUE
Programme de Financement du Carbone Programme d’Investissements Bancaires Programme de prêts adossés à des Agences de Credit à l’Exportation
Construction/ facilité de relais liée au tourisme
Facilité de correspondante bancaire et de
Programme de facilitation du commerce intra-africain
Initiative africaine du cacao
REN
DEZ
-VO
US
D’A
FFA
IRES
27 au 29 janvier 2015, Ouagadougou, Burkina Faso
Présenté par l’organisation ECHO, le Forum agricole ouest-africain, qui se tien-dra du 27 au 29 janvier dans la capitale
renforcement du réseautage au profit de personnes et d’organismes luttant contre la faim et la pauvreté. Au programme, des sessions plénières, des conférences et des ateliers seront offerts aux participants.
fondements de l’agriculture – Théories et pratiques sur l’agriculture de conser-vation », « Défis majeurs de l’agriculture africaine et solutions », « Les greffes végé-tales », « Production de la nourriture pour animaux et nutrition animale », « Les plantes utilitaires dans l’agriculture au sud du Sahara » ou encore « Le Moringa et d’autres plantes utiles dans la vie ».
9-12 février 2015, Cape Town, Afrique du Sud
La ville de Cape Town en Afrique du Sud accueillera, du 9 au 12 février 2015, la 21e édition de la conférence africaine
-teurs influents de l’exploitation minière et de décideurs dans le secteur minier africain. Les organisateurs du plus grand évènement sur l’exploitation minière en Afrique prévoient mettre l’accent sur des sujets pertinents comme le leadership ou la conduite des investissements en Afrique, en plus de de favoriser davan-tage les occasions de réseautage entre les différents investisseurs de l’industrie minière africaine. Depuis plus de 20 ans, grâce à l’investissement africain dans
partenaires en Afrique, des milliards de dollars d’investissements étrangers ont été injectés dans le secteur minier du continent.
6 au 8 mai, Mons, Belgique
Le EU-Africa B2B Forum 2015 se tien-dra à Mons, en Belgique, du 6 au 8 mai prochains. Plateforme d’échanges et de rencontres, ce rendez-vous d’affaires
fructueux entre les acteurs du secteur privé africain et européen, mais égale-
participants issus d’un même continent. Dans la capitale européenne de la culture, entrepreneurs et gens d’affaires seront invités à faire part des opportunités qu’ils offrent et voient, de leurs attentes
leur démarche commerciale en Europe ou en Afrique. Différents chefs d’État africains sont attendus à l’événement, notamment Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Macky Sall du Sénégal et Hery Rajaonarimampianina de Madagascar.
MINING INDABA
FORUM AGRICOLE
OUEST-AFRICAIN
AFRICA
CEO FORUM 2015
16-17 Mars 2015,
La troisième édition du Africa CEO Forum, une des plus importantes ren-contres internationales de dirigeants de grandes entreprises africaines, se tiendra
de priorités stratégiques du secteur privé en Afrique et lieu privilégié d’échanges, ce forum accueille chaque année près de 800 participants, parmi lesquels les plus hauts représentants de la scène écono-mique africaine et internationale. Il a ainsi été conçu pour favoriser les prises de contact entre les participants et leur permettre de partager expériences et savoir-faire. Les organisateurs, qui vont
la création de la Banque africaine de déve-loppement (BAD) et son retour à son siège historique, capitalisent sur le dynamisme de la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui af-fiche la plus forte croissance du continent
EU-AFRICA B2B FORUM 2015
4629, rue Louis B. Mayer, suite 201Laval, Québec CANADA, H7P 6G5 Téléphone: +1 (450)-902-0527Fax: +1 (514)-393-9024 E-mail : [email protected]
Directeur de la Rédaction :Gerba Malam
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Rédactrice en chef adjointe :Vitraulle Mboungou
Rédaction Josianne MasséJean-Frédéric Légaré-TremblayGeoffrey Diratléopold NsékéMarc-André Boivert
Correspondants
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