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A C Q U É R I RDE NOUVELLES FORCES
R A P P O R T A N N U E L 2 0 1 4
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01
4T
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RC
E
EN 2014, TRANSFORCE A OUVERT LA VOIE À DE NOUVELLES POSSIBILITÉS EN PROCÉDANT AUX PLUS IMPORTANTES ACQUISITIONS DE SON HISTOIRE.
TRANSFORCE S’EST DONNÉ POUR MISSION de devenir un chef de file du secteur nord-américain du transport et
de la logistique par des acquisitions et des partenariats stratégiques et rentables. TransForce créera de la valeur pour
les actionnaires en maintenant un milieu de travail positif qui permet de tirer parti des compétences de son équipe de
professionnels dévoués et d’offrir des solutions créatives adaptées aux besoins particuliers des clients.
Rapport annuel 2014 1
SOMMAIRE FINANCIER
IFRS 2014 2013 2012 2011 2010
RÉSULTATS D’EXPLOITATION (en millions de dollars) $ $ $ $ $
Total des revenus 3 714,7 3 109,6 3 140,3 2 690,5 2 002,3
Revenus avant surcharge de carburant 3 262,5 2 783,3 2 812,5 2 417,6 1 840,3
BAII 1 2 275,5 209,4 247,1 186,4 144,2
Bénéfice net 2 153,4 101,7 154,2 102,2 102,7
Flux de trésorerie nets liés aux activités opérationnelles 305,0 235,8 309,6 236,2 199,2
Flux de trésorerie disponibles 3 321,8 223,1 256,0 202,7 162,6
SITUATION FINANCIÈRE (en millions de dollars)
Actif total 3 438,6 2 064,6 2 114,1 2 108,6 1 650,5
Dette à long terme 4 1 617,7 773,6 808,1 863,2 633,9
Capitaux propres 1 029,4 790,8 727,4 684,6 618,5
DONNÉES PAR ACTION
Résultat – de base 2 1,54 1,10 1,63 1,07 1,08
– dilué 2 1,51 1,08 1,55 1,06 1,07
Flux de trésorerie nets liés aux activités opérationnelles 3,07 2,55 3,27 2,48 2,09
Flux de trésorerie disponibles 3,24 2,41 2,70 2,12 1,71
Valeur comptable 10,06 8,47 7,84 7,16 6,49
Dividende 0,605 0,535 0,505 0,445 0,40
RATIOS FINANCIERS
Marge du BAII 2 (en % des revenus avant surcharge de carburant) 8,4 % 7,5 % 8,8 % 7,7 % 7,8 %
Ratio d’exploitation (en % du total des revenus) 92,6 % 93,3 % 92,1 % 93,1 % 92,8 %
Rotation des actifs 1,35 1,49 1,49 1,43 1,24
Rendement des capitaux propres 2 16,9 % 13,4 % 21,8 % 15,7 % 17,6 %
Dette à long terme / capitaux propres 4 1,57 0,98 1,11 1,26 1,02
Dette à long terme / flux de trésorerie disponibles 4 5,03 3,47 3,16 4,26 3,90
(1) Bénéfice net avant produits financiers et charges financières et charge d’impôt sur le résultat(2) Avant charges de dépréciation en 2013 et 2014(3) Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation déduction faite des acquisitions nettes d’immobilisations corporelles(4) Incluant la tranche échéant à moins d’un an
TOTAL DES REVENUS(en millions de $)
3 109,613
3 714,714
3 140,312
2 690,511
2 002,310
BAII 1,2
(en millions de $)
209,413
275,514
247,112
186,411
144,210
FLUX DE TRÉSORERIEDISPONIBLES 3 (en millions de $)
223,113
321,814
256,012
202,711
162,610
TransForce2
ACQUÉRIR DE NOUVELLES FORCES
L’évolution de TransForce s’appuie sur une longue tradition d’acquisitions stratégiques. Exécuté avec une rigueur
constante dans le but d’accroître la valeur pour les actionnaires, notre programme d’acquisition nous a permis
d’approfondir notre bassin de compétences et de développer les forces de notre réseau. En 2014, TransForce a
notamment mené à bien la plus importante acquisition de son histoire.
Contrans
L’acquisition de Contrans, la plus
importante de notre histoire, a considéra
blement augmenté les capacités de
TransForce dans le secteur des services
spécialisés de transport de lots complets
et doté notre équipe de direction de
nouveaux gestionnaires compétents.
Transport America
Ce fournisseur de services de transport de
lots complets établi au Minnesota nous a
permis d’étendre notre portée géographique
et d’établir des relations avec des clients
prestigieux, en plus de nous procurer une
plateforme pour assurer notre croissance
aux ÉtatsUnis.
Vitran
Ce fournisseur très réputé de services
de transport a renforcé la densité de
TransForce sur le marché du transport
de lots brisés au Canada.
Ensenda
Établie en Californie, Ensenda a renforcé
notre secteur de la livraison de colis et
courrier par l’ajout de solutions de dernier
kilomètre en matière de services de livraison
le jour même, en plus de nous procurer une
couverture additionnelle en tant qu’agent
d’expédition dans d’importants marchés
nordaméricains.
Veolia
Le regroupement des actifs de Veolia avec
nos activités existantes dans le secteur
de la gestion de déchets a eu pour effet
d’accroître la clientèle de TransForce et
permis de mieux utiliser les actifs.
Clarke
L’acquisition de Clarke a ajouté une
marque bien connue à notre réseau ainsi
que de nombreuses synergies qui laissent
entrevoir des gains d’efficience et de
rentabilité.
Rapport annuel 2014 3
DES PROFESSIONNELS QUALIFIÉS ET CHEVRONNÉS
Au cœur de toute grande entreprise, il y a une équipe de professionnels compétents qui mettent au point
et orientent sa stratégie. Chez TransForce, nous avons acquis et renforcé un niveau d’expertise parmi les
plus élevés de l’industrie. En outre, nous nous concentrons avec un soin diligent à mettre en commun les
pratiques exemplaires dans l’ensemble de notre réseau, ce qui nous permet d’améliorer notre exploitation
et d’élargir nos marchés afin de faire fructifier la valeur pour les actionnaires.
UN RÉSEAU DE SERVICES EN PLEINE EXPANSION
La raison d’être de TransForce est la création de valeur par une expansion stratégique. Au moyen
d’acquisitions, la Société a constamment étendu son réseau, qui englobe les services de transport, de
messagerie et de gestion des matières résiduelles. Tout en dégageant les synergies existant au sein de
ses filiales et en créant de plus en plus d’économies d’échelle, TransForce est continuellement en train de
rechercher et d’évaluer diverses autres possibilités pour donner plus d’ampleur à son réseau.
DES TECHNOLOGIES DE POINTE
L’atteinte d’une plus grande efficience est une priorité de tous les instants à TransForce. C’est pourquoi nous
suivons continuellement l’évolution de la technologie. Nous fournissons à nos employés les outils logiciels
et informatiques les plus récents afin d’optimiser la logistique de nos activités et de tirer le meilleur parti
possible des renseignements sur la clientèle.
TransForce4
MESSAGE D’ALAIN BÉDARD
Ce faisant, TransForce a ajouté de nouvelles cordes à son arc, et la
Société est maintenant bien placée pour fournir des solutions novatrices
et personnalisées à une clientèle de plus en plus nombreuse partout en
Amérique du Nord.
Nous tirerons parti de ces nouveaux atouts en améliorant encore
davantage l’efficience opérationnelle et l’utilisation des actifs, dans
l’objectif déclaré de maximiser les flux de trésorerie qui sont générés et de
créer une valeur durable pour les actionnaires.
FAITS SAILLANTS FINANCIERS
TransForce a conclu l’exercice 2014 en affichant des résultats financiers
records et des flux de trésorerie disponibles élevés. Le total des revenus
a progressé de 19,5 % et atteint 3,7 G$, principalement grâce aux
acquisitions réalisées au cours de l’exercice et, dans une moindre mesure, à
l’incidence plus favorable des taux de change sur la conversion des revenus
tirés des divisions des ÉtatsUnis par rapport à l’an dernier. Exception faite
de ces éléments, les revenus ont légèrement reculé en lien avec l’abandon
de certaines activités non essentielles qui ne nous permettaient pas de
générer des rendements satisfaisants.
Le BAII a atteint 275,5 M$, en hausse par rapport à 209,4 M$ il y a un an.
Bien que la majeure partie de cette hausse découle des acquisitions, le BAII
tiré des activités existantes a progressé de 11,3 %, grâce aux améliorations
dans les secteurs de la livraison de colis et courrier et du transport de lots
brisés où les initiatives de consolidation du réseau ont permis de réaliser
d’importants gains d’efficience et des synergies considérables.
Le bénéfice net avant les charges de dépréciation a augmenté de 50,8 %
et atteint 153,4 M$, ou 1,51 $ par action diluée, en 2014, par rapport à
101,7 M$, ou 1,08 $ par action diluée, en 2013.
Les flux de trésorerie disponibles se sont élevés à 321,8 M$, ou 3,24 $ par
action, ce qui représente un excellent rendement des flux de trésorerie
En 2014, TransForce a conclu plusieurs acquisitions d’entreprises de grande envergure, dont celle de
Contrans, la plus importante de notre histoire. Ces ajouts à notre réseau ont permis d’élargir notre
gamme de services, notre portée géographique et, surtout, notre bassin de talents.
Rapport annuel 2014 5
disponibles de 10,9 %, selon le cours des actions à la fin de l’exercice.
Ces solides flux résultent de la discipline dont nous faisons preuve dans la
gestion des capitaux, alors que le produit de la vente d’actifs excédentaires
a dépassé la valeur des dépenses en immobilisations. Ces fonds ont
financé en partie les acquisitions stratégiques, mais nous avons aussi
racheté des actions et versé des dividendes, pour un montant de 57 M$
dans chaque cas. À la fin de l’exercice, nous avons également haussé notre
dividende trimestriel pour la quatrième année consécutive.
ACQUÉRIR DE NOUVELLES FORCES
Bien que TransForce exerce principalement ses activités dans des marchés
fragmentés, elle suit une stratégie d’acquisition très rigoureuse et fondée
sur des critères très stricts. TransForce acquiert essentiellement des
entreprises rentables et bien administrées qui lui permettent d’élargir sa
gamme de services, d’accroître sa densité dans ses principaux marchés et
de rehausser son avantage concurrentiel. Nous embauchons également
des employés talentueux qui nous procurent de nouvelles compétences.
Nous tirons parti de ces forces en mettant en commun les meilleures
pratiques dans l’ensemble de nos filiales, en optimisant l’utilisation des
actifs et en fournissant aux employés des directives claires et des outils
professionnels à la fine pointe de la technologie qui sont utilisés dans la
conception de solutions à valeur ajoutée personnalisées pour nos clients.
L’année 2014 a été active et très fructueuse en ce qui concerne l’exécution
de notre stratégie d’acquisitions ciblées. Chaque acquisition a permis de
relever le niveau de compétences et d’expertise de nos secteurs d’activité :
• Contrans, l’acquisition la plus importante de notre histoire, nous a
procuré des gestionnaires compétents, de longs antécédents en matière
de rentabilité et de croissance constante, ainsi qu’une culture
d’entreprise similaire à celle de TransForce. Cette acquisition renforce
également notre offre de services spécialisés de transport de lots
complets dans l’Est du Canada.
• Transport America, notre première acquisition dans le marché
très fragmenté du transport de lots complets aux ÉtatsUnis, nous
a immédiatement conféré une masse critique, une vaste couverture
géographique et des relations de longue date avec des clients de
premier ordre.
• Vitran, un important fournisseur de services de transport de lots brisés
au Canada, a permis de réaliser des synergies considérables et de
renforcer la densité de nos services.
• Clarke Transport et Clarke Road Transport, deux entreprises
hautement efficientes et très réputées au Canada, qui exercent leurs
activités dans les secteurs du transport de lots brisés et de lots complets,
respectivement.
• Ensenda, entreprise établie en Californie qui se spécialise dans les
solutions de dernier kilomètre en matière de services de livraison de colis
et courrier le jour même, a permis à TransForce d’optimiser sa présence
dans les grands marchés urbains aux ÉtatsUnis.
• Veolia Matières Résiduelles Canada est venue élargir notre gamme
de services et accroître notre densité au Québec, tout en nous dotant
d’une capacité additionnelle.
Fait important, la majorité de ces entités ont une exploitation « allégée
en actifs », ce qui facilite leur intégration au modèle d’entreprise et à la
culture de TransForce. Elles nous permettent aussi d’éliminer rapidement
les redondances et d’adapter l’offre à la demande afin de tirer des
rendements satisfaisants des actifs.
PERSPECTIVES
TransForce a entrepris 2015 dans une position de force sans précédent. Les
acquisitions réalisées l’an dernier ont consolidé notre force et raffermi notre
position dans les marchés que nous servons. Nous sommes convaincus que
nous saurons tirer parti de ces avantages dans l’intérêt des actionnaires.
Nous nous attendons à ce que nos établissements des ÉtatsUnis profitent
d’une économie vigoureuse. Notre densité accrue dans les secteurs de
la livraison de colis et courrier et du transport de lots complets devrait se
traduire par une augmentation de l’efficience et une meilleure utilisation
des actifs. Même si la conjoncture économique demeure plus hésitante au
Canada, la baisse du dollar canadien par rapport à la devise américaine
devrait stimuler le secteur manufacturier dans la région centrale du pays.
Ces facteurs devraient influer favorablement sur nos secteurs du transport
de lots brisés et de lots complets, qui devraient également profiter des
acquisitions de l’an dernier.
Dans un tel contexte d’affaires, nous prévoyons que le total des revenus
pour 2015 avoisinera 4,5 G$ et que le BPA de base se situera entre 1,85 $
et 2,00 $.
Notre priorité est la réduction de la dette. Bien que l’endettement puisse
sembler élevé actuellement par rapport aux niveaux historiques, la solidité
financière de TransForce réside dans sa gestion rigoureuse et éprouvée des
capitaux et dans sa capacité à générer des flux de trésorerie disponibles
qui sont par la suite affectés à la réduction de la dette. Les capitaux
excédentaires continueront d’être utilisés dans le cadre d’initiatives qui
nous permettent de générer un rendement des actifs plus élevé et de
soutenir notre avantage concurrentiel, en plus de verser des distributions
en espèces aux actionnaires, conformément à notre politique établie.
Je suis fier de l’équipe de TransForce sur laquelle nous pouvons toujours
compter pour exécuter notre stratégie éprouvée avec une expertise qui
assure notre réussite constante. Je suis profondément reconnaissant à nos
employés et je les remercie très sincèrement. Je tiens également à exprimer
ma gratitude aux membres du conseil d’administration pour leurs précieux
conseils concernant la mise en œuvre de notre stratégie d’affaires. Leurs
recommandations ont été très utiles tout au long de 2014, alors que nous
avons mené à bien un nombre record de transactions. Enfin, je tiens à
remercier nos actionnaires pour leur confiance dans notre capacité à créer
de la valeur et à générer un rendement supérieur sur leur investissement.
Alain Bédard
Président du conseil,
président et chef de la direction
TransForce6
Rapport annuel 2014 7
LIVRAISON DE COLIS ET COURRIER
Le total des revenus du secteur de la livraison de colis et courrier s’est
élevé à 1,3 G$ en 2014, ce qui représente une progression de 2 % par
rapport au dernier exercice, tandis que le BAII a atteint 91,2 M$, en
hausse comparativement à 80,3 M$.
L’augmentation des revenus découle principalement de l’acquisition d’Ensenda, entreprise établie
en Californie qui fournit des solutions de dernier kilomètre en matière de services de livraison le
jour même, et de l’incidence favorable des variations des taux de change par rapport à l’année
précédente. Par la couverture additionnelle qu’elle procure en tant qu’agent d’expédition dans
nombre d’importants marchés nordaméricains, l’acquisition d’Ensenda a étendu le réseau
de TransForce, permettant ainsi de tirer parti des actifs existants et de réaliser des synergies
opérationnelles.
Tout au long de l’année, TransForce a mis en œuvre des mesures proactives visant à adapter
l’offre à la demande. D’importantes synergies et des gains d’efficience substantiels ont été réalisés
en regroupant le personnel des installations et des bureaux administratifs de certaines grandes
divisions dans plusieurs régions. Le partage des installations, des technologies, du matériel
routier et des meilleures pratiques a permis d’améliorer le service à la clientèle et contribué à une
réduction supplémentaire des coûts.
Par ailleurs, nous avons progressivement substitué aux clients non rentables des activités à valeur
ajoutée. Notre expansion sur le marché en plein essor du commerce électronique se poursuit et,
en conséquence, nous avons acquis une expertise opérationnelle afin de soutenir notre croissance
dans les services de livraison à domicile pour le commerce de détail.
Nous avons continué de nous consacrer à maintenir une longueur d’avance en ce qui concerne
la mise en œuvre de nouvelles technologies. Celles des téléphones intelligents nous ont aidés à
fournir un meilleur niveau de service à la clientèle et à rendre les livraisons plus économiques.
L’accent mis sur la technologie par TransForce nous permet d’assurer l’intégration avec les
systèmes de nos clients, ce qui favorise une plus grande fidélisation.
La croissance des volumes devrait être modeste en 2015 dans le secteur de la livraison de colis
et courrier. Toutes les divisions opérationnelles demeureront concentrées sur l’amélioration des
marges, et nous continuerons de regrouper les installations au sein de centres de répartition
régionaux. Le nonrenouvellement de plusieurs contrats de locationexploitation générera
également d’importantes économies de coûts. La mise au point de méthodes d’expédition plus
rentables et l’utilisation accrue des ressources du réseau devraient permettre à TransForce d’offrir
des solutions novatrices qui répondent aux besoins de notre clientèle en pleine croissance.
REVENUS 2014(en millions de $)
1 277,5
13
1 303,8
14
* en pourcentage du BAII consolidé avant les charges du siège social et des revenus consolidés avant les éliminations des revenus intersectoriels.
BAII*30 %
REVENUS*35 %
TransForce8
Rapport annuel 2014 9
TRANSPORT DE LOTS BRISÉS
Sous l’impulsion des acquisitions, le total des revenus du secteur du
transport de lots brisés a atteint 910,8 M$ en 2014, en hausse de
40 % par rapport au dernier exercice, tandis que le BAII a progressé
de 20,2 M$ pour s’établir à 61,1 M$. L’augmentation du BAII découle
des acquisitions et des améliorations au chapitre de l’efficience dans
l’ensemble de notre réseau.
Dans le cadre de sa stratégie d’expansion très rigoureuse, TransForce a acquis Clarke Transport Inc.
et Vitran Corporation au cours du premier trimestre de 2014. Ces deux importants fournisseurs
de services de transport de lots brisés ont contribué à hauteur de 270 M$ aux revenus en 2014.
Clarke et Vitran possèdent une identité forte et sont des marques reconnues pour la qualité
supérieure de leur service. Leur acquisition a considérablement accru la densité de TransForce
sur le marché canadien du transport de lots brisés et représente la principale source de levier
opérationnel pour ce secteur d’activité, tandis que la réalisation progressive des synergies qui en
découlent continue de générer des gains d’efficience et de rentabilité.
Au cours d’une année marquée par la baisse des volumes dans l’industrie, TransForce a agi dans
une optique prévoyante afin d’adapter ses actifs à la demande du marché. Parmi les initiatives
mises en œuvre, mentionnons la fermeture et la vente de terminaux, le regroupement de
fonctions administratives et de plateformes informatiques, ainsi que le transfert accru de fret
entre les diverses divisions du secteur du transport de lots brisés de TransForce. Les réductions
de la surcapacité et la vente de propriétés excédentaires, en partie issues des acquisitions, ont
également permis de générer d’importants flux de trésorerie, tout en favorisant l’amélioration des
marges futures.
Les perspectives pour 2015 sont prometteuses, car le secteur manufacturier nordaméricain
devrait être stimulé par la faiblesse des prix du pétrole. De plus, la dépréciation du dollar canadien
devrait constituer un avantage majeur pour les clients canadiens dont les expéditions sont
destinées aux ÉtatsUnis, de même que pour les divisions exerçant une part importante de leurs
activités dans le secteur du transport transfrontalier. Néanmoins, puisque les conditions du marché
ne s’amélioreront que graduellement, la croissance des flux de trésorerie dépendra de nouveau en
grande partie de la réussite des mesures visant à harmoniser les ressources avec la demande.
REVENUS 2014(en millions de $)
649,7
13
910,8
14
* en pourcentage du BAII consolidé avant les charges du siège social et des revenus consolidés avant les éliminations des revenus intersectoriels.
BAII*20 %
REVENUS*24 %
TransForce10
Rapport annuel 2014 11
TRANSPORT DE LOTS COMPLETS
La performance globale du secteur du transport de lots complets a
été solide en 2014, grâce à l’amélioration du contexte économique.
Principalement sous l’effet des acquisitions, le total des revenus s’est
élevé à 1,1 G$, en hausse de 55 % par rapport au dernier exercice,
alors que le BAII s’est accru de 56 % pour atteindre 84,9 M$. Fait
important, les revenus et le BAII liés aux activités existantes ont tous
deux progressé sur douze mois par suite de l’augmentation des
rendements et de l’accroissement de l’efficience.
La mise en œuvre constante d’améliorations touchant nos systèmes de TI et de gestion a permis
de renforcer les activités dans l’ensemble du secteur du transport de lots complets. Egalement
au cours de l’année, des mécanismes novateurs ont été mis en place pour exercer un contrôle
sur les dépenses en carburant, alors que nous procédions à des hausses de tarif afin de protéger
davantage les marges.
L’attention que TransForce accorde à l’optimisation de l’utilisation des actifs a permis de tirer
le meilleur parti possible du matériel de la Société. Les ressources disponibles sont mises en
évidence par un processus constant de vérification et de comparaison du rendement, avant d’être
réaffectées à d’autres unités du secteur du transport de lots complets.
Au cours de l’année, nous avons réalisé deux acquisitions majeures conformément à la stratégie
d’expansion disciplinée de TransForce. Tout d’abord, Transport America, entreprise établie au
Minnesota, nous a permis d’étendre notre présence géographique et d’établir des relations avec
des clients prestigieux, en plus de nous procurer une plateforme pour assurer notre croissance sur
le marché américain qui est très fragmenté. Ensuite, Contrans Group, un fournisseur de services
de transport spécialisés qui a son siège social en Ontario et qui représente la plus importante
acquisition de l’histoire de TransForce, est venu élargir notre gamme de produits et services, en
plus de nous doter d’une équipe de gestion très compétente ayant favorisé l’éclosion d’une
culture d’entreprise semblable à la nôtre. Grâce à ces sociétés, nous pourrons accroître notre
pénétration du marché partout en Amérique du Nord. De concert avec les activités existantes, le
secteur du transport de lots complets représente désormais des revenus de l’ordre de 2 G$ sur
une base annualisée.
Les possibilités qui s’offrent au secteur du transport de lots complets pour l’année qui vient
semblent prometteuses. L’accroissement de la circulation de produits manufacturiers à destination
des ÉtatsUnis causé par la dépréciation du dollar canadien et la reprise économique américaine
devraient favoriser la croissance des volumes et le raffermissement des prix. Cependant, le
recrutement de chauffeurs suffisamment qualifiés demeure un problème persistant au sein de
l’industrie.
REVENUS 2014(en millions de $)
684,6
13
1 062,5
14
* en pourcentage du BAII consolidé avant les charges du siège social et des revenus consolidés avant les éliminations des revenus intersectoriels.
BAII*28 %
REVENUS*28 %
TransForce12
GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Les revenus du secteur de la gestion des matières résiduelles ont été
de 195,8 M$, en hausse de 25 % par rapport au dernier exercice,
tandis que le BAII a augmenté de 7 % et atteint 43,2 M$.
Un des événements les plus marquants de l’année a été l’acquisition des actifs de Veolia Matières
Résiduelles Canada en juin 2014. Le regroupement de ces actifs avec les activités existantes
est venu accroître notre clientèle dans certaines régions géographiques, ce qui a permis de
densifier les itinéraires de collecte et de mieux utiliser les actifs. Également, la gamme de produits
et services est ainsi devenue plus complète, améliorant du coup le service offert aux clients
industriels et résidentiels, principalement dans la région de Québec qui est l’un de nos principaux
marchés. Cependant, puisque Veolia demeure moins rentable que les activités existantes, le
partage de pratiques exemplaires afin d’accroître l’efficience et les marges constitue une priorité.
L’usine de compostage de Moose Creek, en Ontario, a fonctionné au maximum de sa capacité
en 2014 grâce au prolongement de contrats pluriannuels. Quant aux activités d’élimination des
déchets, Moose Creek a généré des revenus en forte hausse, alors que nous avons tiré parti du
site d’enfouissement de Lachute toute l’année. La stratégie de Matrec, qui consiste à négocier des
ententes à long terme sur des volumes élevés, a également permis d’accroître considérablement le
tonnage annuel des services d’élimination à ses sites d’enfouissement au cours des trois dernières
années, contribuant ainsi à renforcer encore plus le rendement global.
Les perspectives sont excellentes, car l’expansion des activités de compostage se poursuit, et
d’autres acquisitions sont à l’étude. La baisse du dollar canadien devrait également étendre
les marchés d’exportation des fabricants québécois et ontariens, générant ainsi une croissance
interne significative de notre clientèle.
REVENUS 2014(en millions de $)
156,8
13
195,8
14
* en pourcentage du BAII consolidé avant les charges du siège social et des revenus consolidés avant les éliminations des revenus intersectoriels.
BAII*14 %
REVENUS*5 %
Rapport annuel 2014 13
LOGISTIQUES ET AUTRES SERVICES
Le total des revenus générés par le secteur Logistique et autres services
s’est situé à 306,5 M$, en baisse de 24 % par rapport à 2013. Cette
baisse s’explique par la vente d’activités non stratégiques générant de
faibles marges, principalement les actifs des services de déplacement
d’appareils de forage au Canada à la fin de 2013, et l’agence de
recrutement de personnel, au début de 2014. La marge du BAII de ce
secteur a par la suite augmenté, passant de 1,7 % à 7,2 %.
Dans le domaine de l’énergie, les activités de restructuration ont notamment inclus la vente
d’actifs de plus de 45 M$ depuis le début du processus en 2013. Cette réduction témoigne de
notre volonté de nous concentrer uniquement sur les marchés rentables.
En ce qui concerne les services de logistique, comme nous avons dû composer avec un marché
encombré où la concurrence est féroce, notre défi a été de maintenir une offre originale, tout
en continuant de fournir un service de qualité supérieure à des prix compétitifs. La stabilité de
notre clientèle tout au long de l’année est le reflet de la réussite avec laquelle nous avons su
relever ce défi.
Le principal atout de TransForce dans les services de logistique réside dans la polyvalence de
son expertise qui nous permet de proposer nos services à une grande variété d’industries. Nous
avons également amélioré notre plateforme opérationnelle durant l’année, ce qui nous a permis
d’améliorer le service à la clientèle et de maintenir nos effectifs au même niveau. En 2015, notre
principal objectif sera de mettre en valeur de nouveaux marchés où les compétences établies de
TransForce pour la recherche de solutions peuvent être facilement mises au service de diverses
exigences de l’industrie.
REVENUS 2014(en millions de $)
403,7
13
306,5
14
* en pourcentage du BAII consolidé avant les charges du siège social et des revenus consolidés avant les éliminations des revenus intersectoriels.
BAII*7 %
REVENUS*8 %
TransForce14
RA
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T A
NN
UE
L 2
01
4T
RA
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FO
RC
E
CONSEIL D’ADMINISTRATION
ALAIN BÉDARD, FCPA, FCA
Président du conseil, Président et chef de la direction, TransForce Inc.
NEIL DONALD MANNING
Président du conseil de Coleridge Holdings Limited et administrateur de sociétés
ANDRÉ BÉRARD
Administrateur de sociétés
VINCENT MUSACCHIO
Président de Gabriella Holdings Inc. et Président des opérations Canadiennes de Prolamina
LUCIEN BOUCHARD
Associé dans le firme d’avocats Davies Ward Phillips and Vineberg S.E.N.C.R.L.
RONALD D. ROGERS, CA
Administrateur de sociétés
ANNIE LO
Administratrice de sociétés
RICHARD GUAY
Consultant et administrateur de sociétés
JOEY SAPUTO
Président, Impact de Montréal et Stade Saputo
Rapport de gestionRapport annuel 2014 15
RAPPORT DE GESTION
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
POUR LE QUATRIÈME TRIMESTRE ET L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2014
Rapport de gestion TransForce16
RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
Le texte qui suit constitue le rapport de gestion de TransForce Inc. Dans
ce rapport de gestion, les termes « Société » et « TransForce » désignent
TransForce Inc. et ses filiales indépendantes. Le présent rapport de gestion
établit une comparaison entre la performance de la Société pour le trimestre
et l’exercice clos le 31 décembre 2014 et sa performance du trimestre et
de l’exercice correspondants, clos le 31 décembre 2013, passe en revue la
situation financière de la Société au 31 décembre 2014 et, enfin, présente
une analyse de ses affaires jusqu’au 2 mars 2015. Ce rapport de gestion
doit être lu conjointement avec les états financiers consolidés et les notes
complémentaires qui s’y rattachent au 31 décembre 2014 et pour l’exercice
clos à cette date.
Dans le présent document, toutes les données financières sont préparées
conformément aux Normes internationales d’information financière
(« IFRS »). Tous les montants sont libellés en dollars canadiens, et le mot
« dollar », de même que les symboles « $ » et « $ CA », désignent des
dollars canadiens, sauf indication contraire. Des mesures financières non
conformes aux IFRS sont également utilisées dans le présent rapport de
gestion. Veuillez vous reporter à la rubrique « Mesures financières non
conformes aux IFRS » du présent rapport pour obtenir une description
complète de ces mesures.
Les états financiers consolidés de la Société ont été approuvés par son
conseil d’administration (le « conseil ») sur la recommandation de son comité
d’audit le 2 mars 2015. Des données prospectives, des commentaires et des
analyses sont également fournis, le cas échéant, pour aider les investisseurs,
nouveaux et de longue date, à se représenter l’entreprise du point de vue de
la direction. Ces informations sont soumises à des contraintes raisonnables
afin de préserver le caractère confidentiel de certains renseignements qui,
s’ils étaient rendus publics, seraient susceptibles d’avoir une incidence
défavorable sur la position concurrentielle de la Société.
Il est possible d’obtenir des renseignements additionnels au sujet de
la Société sur son site Web, à l’adresse www.transforcecompany.com.
Les documents que la Société produit dans le cadre de ses obligations
d’information continue, notamment ses rapports de gestion et ses états
financiers consolidés annuels et trimestriels, son rapport annuel, sa notice
annuelle, la circulaire de la direction et les divers communiqués diffusés par
la Société, sont également disponibles sur son site Web ou directement par
l’entremise du système SEDAR, à www.sedar.com.
ÉNONCÉS PROSPECTIFS
Dans le présent rapport de gestion, la Société peut formuler des énoncés
qui révèlent ses attentes actuelles concernant les résultats opérationnels,
la performance et les réalisations futurs. Ces « énoncés prospectifs » font
état des opinions actuelles exprimées par la direction en fonction des
renseignements actuellement à sa disposition. Les énoncés prospectifs se
reconnaissent à l’emploi de mots comme « prévoir », « croire », « estimer »,
« planifier », « souhaiter » et d’autres mots et expressions de sens analogue.
Les énoncés prospectifs comportent un certain nombre de risques et
d’incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels soient
considérablement différents des résultats historiques ou de ceux qui sont
anticipés ou prévus.
La Société souhaite mettre le lecteur en garde contre le risque d’accorder
une crédibilité excessive à certains énoncés prospectifs, car ceux-ci font
référence à des enjeux qui ne s’appliquent qu’à la date à laquelle ils ont
été formulés. Les facteurs importants énoncés ci-dessous sont susceptibles
d’entraîner un écart important entre le rendement financier réel de la
Société et celui présenté dans l’un ou l’autre des énoncés prospectifs : la
situation hautement concurrentielle qui prévaut sur le marché, la capacité de
la Société de recruter et de former des chauffeurs qualifiés et de les fidéliser,
les variations de prix du carburant et la capacité de la Société d’en transférer
le coût à ses clients, les fluctuations des taux de change, l’incidence des
normes et des règlements en matière d’environnement, les changements
apportés à la réglementation gouvernementale qui s’appliquent aux activités
de la Société, les conditions météorologiques défavorables, les accidents,
le marché du matériel usagé, les fluctuations des taux d’intérêt, le coût
de l’assurance responsabilité civile, les ralentissements de la conjoncture
économique en général qui ont une incidence sur la Société et ses clients, et
la liquidité des marchés du crédit.
La liste ci-dessus ne saurait être interprétée comme exhaustive, et la Société
décline toute obligation de réviser ou de mettre à jour ultérieurement tout
énoncé prospectif formulé antérieurement à moins qu’elle n’y soit obligée
en vertu des lois applicables sur les valeurs mobilières. Des événements
imprévus peuvent survenir. Le lecteur doit se reporter à la rubrique « Risques
et incertitudes » à la fin du présent rapport de gestion pour obtenir des
renseignements supplémentaires au sujet des facteurs de risque et d’autres
événements indépendants de la volonté de la Société. Les résultats financiers
et opérationnels futurs de la Société sont susceptibles de différer en raison
de ces facteurs et d’autres facteurs de risque.
Rapport de gestionRapport annuel 2014 17
FAITS SAILLANTS ET DONNÉES FINANCIÈRES CHOISIES
Quatrième trimestre
• Au cours du trimestre, la Société a conclu la plus importante acquisition
de son histoire en achetant la totalité des actions en circulation de
Contrans Group Inc. pour la somme de 14,60 $ par action, pour une
contrepartie en espèces totale d’environ 515 M$.
• Au quatrième trimestre, la Société a engagé des coûts de transaction
de 3,4 M$ en lien avec l’acquisition de Contrans, dont une tranche de
2,8 M$ constituait des pénalités pour le remboursement anticipé d’une
dette de Contrans.
• En décembre, la Société a annoncé une hausse de 17 % de son dividende
trimestriel (le faisant passer de 0,145 $ à 0,17 $ par action).
• Le 9 septembre 2014, la Société a annoncé le rachat de ses débentures
convertibles à 5,65 %, rachat dont la conclusion a eu lieu le
9 octobre 2014. Les débentures convertibles en circulation ont été
principalement converties en actions.
• Progression de 36 % du total des revenus, qui se sont élevés à
1,07 G$, essentiellement grâce aux acquisitions.
• Bond de 65 % du BAIIA, qui atteint 126,1 M$, comparativement à
76,3 M$ au quatrième trimestre de 2013, en partie grâce aux acquisitions
(33,7 M$) ainsi qu’aux améliorations observées sur le plan de l’exploitation
dans tous les secteurs d’activité (16,1 M$).
• Hausse de 84 % du BAII, qui s’établit à 79,9 M$ grâce aux améliorations
sur le plan de l’exploitation (21,7 M$) et aux acquisitions (15,4 M$).
Amélioration de la marge du BAII, qui se fixe à 8,4 %.
• Augmentation du bénéfice par action (« BPA ») dilué, qui s’élève
à 0,41 $.
• Bond de 80 % du BPA ajusté dilué, qui passe de 0,25 $ au quatrième
trimestre de 2013 à 0,45 $.
• Hausse des flux de trésorerie disponibles, qui s’élèvent à 93,5 M$, par
rapport à 58,5 M$ au quatrième trimestre de 2013.
Exercice
• Augmentation de 19 % du total des revenus, qui se situent à 3,71 G$.
• Hausse de 24 % du BAIIA, qui passe de 329,0 M$ en 2013, à 406,6 M$,
essentiellement grâce aux acquisitions.
• Hausse de 32 % du BAII, avant dépréciation, qui atteint 275,5 M$
grâce aux acquisitions (40,3 M$) et aux améliorations sur le plan de
l’exploitation (23,8 M$).
• Hausse du BPA dilué, qui passe de 0,66 $ en 2013 à 1,26 $.
• Progression de 43 % du bénéfice net ajusté, qui se chiffre à 176,7 M$.
• Augmentation de 35 % du BPA ajusté dilué, qui s’élève à 1,74 $.
• Augmentation de 44 % des flux de trésorerie disponibles, qui atteignent
321,8 M$.
• En 2014, la Société a engagé des coûts de transaction de 8,9 M$ en lien
avec les acquisitions, dont 4,2 M$ en charges financières.
• Produit de 35,5 M$ tiré de la vente de l’équipement excédentaire servant
au déplacement d’appareils de forage et des actifs détenus en vue
de la vente.
• En janvier, conclusion de l’acquisition de Clarke Transport Inc. et de
Clarke Road Transport Inc.
• En février, la Société a conclu la conversion en actions de ses débentures
convertibles à 6 %.
• En mars, la Société a fait l’acquisition de toutes les actions de Vitran dont
elle n’était pas déjà propriétaire, au prix de 6,50 $ US l’action.
• En avril, la gestion des matières résiduelles est devenue un secteur isolable
distinct de TransForce. Les modifications apportées aux secteurs isolables
ont donné lieu à une réduction de valeur du goodwill de 27,8 M$ au titre
des services de déplacement d’appareils de forage.
• En juin, la Société a signé un amendement à sa facilité de crédit visant
à l’augmenter de 245 M$, pour la faire passer à 1 045 M$, et à en
prolonger l’échéance jusqu’en août 2017.
• En juillet, la Société a conclu l’acquisition de Transport America Inc.,
pour la somme de 310 M$ US.
• Annonce d’une offre publique de rachat dans le cours normal
des activités, qui sera en vigueur du 19 septembre 2014 au
18 septembre 2015.
Rapport de gestion TransForce18
(non audité) Quatrièmes trimestres clos les Exercices clos les(en milliers de dollars, sauf les données par action) 31 décembre 31 décembre
2014 2013 Variation 2014 2013 Variation
Revenus 946 880 707 965 34 % 3 262 534 2 783 323 17 %
Surcharge de carburant 127 122 84 590 50 % 452 135 326 323 39 %
Total des revenus 1 074 002 792 555 36 % 3 714 669 3 109 646 19 %
BAIIA1 126 081 76 316 65 % 406 631 329 034 24 %
Bénéfice des activités opérationnelles (BAII)1, 2 79 907 43 509 84 % 275 451 209 353 32 %
Bénéfice net ajusté1 47 516 23 279 104 % 176 719 123 573 43 %
Bénéfice net2 43 167 12 328 250 % 153 417 101 707 51 %
Flux de trésorerie nets liés aux activités
opérationnelles avant la variation nette
du fonds de roulement 82 675 47 376 75 % 284 450 196 404 45 %
Flux de trésorerie nets liés aux
activités opérationnelles 119 862 70 912 69 % 304 994 235 786 29 %
Flux de trésorerie disponibles1 93 511 58 453 60 % 321 836 223 142 44 %
Données par action
Flux de trésorerie disponibles1 0,91 0,63 44 % 3,24 2,41 34 %
BPA ajusté – dilué1 0,45 0,25 80 % 1,74 1,29 35 %
BPA – dilué2 0,41 0,13 215 % 1,51 1,08 40 %
Dividendes 0,170 0,145 17 % 0,605 0,535 13 %
En pourcentage du total des revenus
Ratio d’exploitation1 92,6 % 94,5 % 92,6 % 93,3 %
En pourcentage des revenus avant la
surcharge de carburant
Marge du BAIIA 13,3 % 10,8 % 12,5 % 11,8 %
Amortissement des immobilisations corporelles 3,8 % 3,4 % 3,5 % 3,5 %
Amortissement des immobilisations incorporelles 1,2 % 1,3 % 1,2 % 1,4 %
Marge du BAII2 8,4 % 6,1 % 8,4 % 7,5 %
Ratio d’exploitation1 91,6 % 93,9 % 91,6 % 92,5 %
(1) Veuillez vous reporter à la rubrique « Mesures financières non conformes aux IFRS ». (2) Avant la réduction de valeur du goodwill de 27,8 M$ (25,5 M$ après impôt) au deuxième trimestre de 2014 et la dépréciation des immobilisations incorporelles de
63,1 M$ (39,3 M$ après impôt) au quatrième trimestre de 2013.
À PROPOS DE TRANSFORCE
ServicesTransForce est un chef de file nord-américain du secteur du transport et de
la logistique présent partout au Canada et aux États-Unis par l’intermédiaire
de ses filiales. TransForce crée de la valeur pour ses actionnaires en repérant
des acquisitions stratégiques et en gérant un réseau en pleine expansion
de filiales en propriété exclusive. Ces filiales bénéficient des ressources
financières et opérationnelles de TransForce pour faire croître leurs
activités et améliorer leur efficacité. Les sociétés de TransForce exercent les
activités suivantes :
• la livraison de colis et courrier;
• le transport de lots brisés;
• le transport de lots complets;
• la gestion des matières résiduelles;
• la logistique et les autres services.
Caractère saisonnier des activitésLes activités exercées par la Société sont tributaires de la demande générale
de transport de fret. Habituellement, la demande est relativement stable
tout au long de l’année, mais est à son plus faible au premier trimestre.
De plus, au cours des mois plus rigoureux d’hiver, la consommation de
carburant et les frais d’entretien tendent à augmenter.
Ressources humainesL’effectif de la Société regroupe 24 810 personnes au total, soit 16 050
employés et 8 760 entrepreneurs indépendants travaillant dans les différents
secteurs d’activité de TransForce dans l’ensemble de l’Amérique du Nord. La
Société fournit également ses services par l’entremise de nombreux agents
indépendants. En comparaison, la Société comptait 14 210 employés et
7 630 entrepreneurs indépendants au 31 décembre 2013.
Rapport de gestionRapport annuel 2014 19
Le nombre d’employés a augmenté de 1 840 sur douze mois. Les acquisitions,
principalement celles de Clarke, de Vitran, de Transport America et de
Contrans, ont ajouté 4 370 employés. Cette augmentation a été en partie
annulée par les rationalisations ayant touché 1 580 employés, surtout dans
les secteurs de la livraison de colis et courrier et du transport de lots brisés,
ainsi que par la vente de l’agence de recrutement de personnel en janvier
2014, laquelle a réduit le nombre total d’employés de 950. La Société
considère que le taux de roulement de son personnel est relativement faible
et qu’elle entretient de très bonnes relations avec ses employés.
ÉquipementLa Société dispose de la plus importante flotte de camions au Canada et
elle est présente sur le marché des États-Unis. Au 31 décembre 2014, la
Société comptait 14 980 véhicules motorisés (dont 8 760 exploités par des
entrepreneurs indépendants) et 18 680 remorques. En comparaison, il y
avait 11 930 véhicules motorisés (dont 7 630 exploités par des entrepreneurs
indépendants) et 11 200 remorques au 31 décembre 2013.
Centres de servicesTransForce a son siège social à Montréal, au Québec, et son bureau
administratif à Etobicoke, en Ontario. Au 31 décembre 2014, la Société
comptait 440 centres de services. De ce total, 328 sont situés au Canada,
dont 198 dans l’Est et 130 dans l’Ouest. La Société a également 112
terminaux aux États-Unis. En comparaison, il y avait 422 terminaux au 31
décembre 2013. Les acquisitions, principalement celles de Clarke, de Vitran,
de Transport America et de Contrans, ont ajouté 86 nouveaux terminaux.
Le regroupement de terminaux réalisé au cours des douze derniers mois a
réduit de 68 le nombre total de centres de services, principalement dans les
secteurs de la livraison de colis et courrier, du transport de lots brisés et des
services de déplacement d’appareils de forage. Au quatrième trimestre de
2014, la Société a ajouté 41 centres par suite de l’acquisition de Contrans
et elle en a fermé 5.
ClientsLa Société a une clientèle diversifiée dans un large éventail d’industries sans
qu’un seul de ces clients représente plus de 10 % de ses revenus consolidés.
Grâce à cette clientèle diversifiée, ainsi qu’à la grande portée géographique
des services offerts par la Société et au nombre élevé de secteurs dans
lesquels elle exerce ses activités, un ralentissement touchant les activités
d’un ou de plusieurs clients dans une industrie en particulier ne saurait
entraîner de répercussions défavorables majeures sur les activités de la
Société. La Société a conclu des alliances stratégiques avec d’autres
transporteurs en Amérique du Nord afin d’offrir à sa clientèle un réseau
qui s’étend à la grandeur du continent.
Revenus par secteur d’activité des principaux clients
(55 % du total des revenus)
Commerce de détail 27 %
Énergie 15 %
Produits manufacturiers 9 %
Industrie automobile 8 %
Services 8 %
Gestion des matières résiduelles 7 %
Aliments et boissons 5 %
Produits forestiers 4 %
Métaux et mines 4 %
Matériaux de construction 3 %
Produits chimiques et explosifs 3 %
Conteneurs maritimes 2 %
Autres 5 %
(Au 31 décembre 2014)
RÉSULTATS CONSOLIDÉS
La présente section contient des commentaires généraux sur les résultats opérationnels consolidés. Pour obtenir une analyse plus détaillée, veuillez vous reporter à la rubrique « Résultats sectoriels ».
Acquisitions importantes en 2014Le 1er janvier 2014, conformément à sa stratégie de croissance, la Société
a acquis la totalité des actions de Clarke Transport Inc. et de Clarke Road
Transport Inc., deux filiales de Clarke Inc. Clarke Transport Inc., fournisseur
entièrement intégré de services de transport intermodal de lots brisés,
exploite un réseau de 15 terminaux au Canada. Clarke Road Transport Inc.
fournit des services réguliers et spécialisés de transport de lots complets.
L’acquisition a généré des revenus annuels de 194,9 M$ en 2014.
Le 26 mars 2014, TransForce a conclu l’acquisition de Vitran Corporation Inc.
(« Vitran »). Dans le cadre de cette transaction, TransForce a fait l’acquisition
de la totalité des actions émises et en circulation de Vitran qui n’étaient pas
déjà détenues par elle, et ce, à un prix de 6,50 $ US par action en espèces.
Vitran, fournisseur entièrement intégré de services de transport intermodal
de lots brisés, devrait générer des revenus annuels de 200 M$.
Le 3 juillet 2014, la Société a conclu l’acquisition de Transport America Inc.
(« Transport America »), important fournisseur de services de transport
de lots complets et de logistique. Fondée en 1984 et établie à Eagan, au
Minnesota, la société Transport America fournit des services intégrés de
transport de lots complets par remorque fermée partout aux États-Unis.
Transport America propose un vaste éventail de services de transport
de marchandises sur de courtes et de longues distances, des services
d’expédition accélérée et spécialisée, ainsi que des services de transport
international et intermodal par l’entremise de divers partenaires. Pour les
douze derniers mois, Transport America affichait des revenus d’environ
350 M$ US en date du 30 juin 2014.
Le 14 novembre 2014, la Société a acquis le contrôle de Contrans Group
Inc. (« Contrans ») en se portant acquéreur de 84 % de ses actions (la
tranche restante de 16 % avait été acquise dans le reste de l’exercice 2014)
pour la somme de 14,60 $ par action en espèces, pour une contrepartie
totale d’environ 515 M$. Contrans, qui est le plus important fournisseur de
services spécialisés de transport de lots complets au Canada, renforcera la
position de TransForce sur le marché nord-américain. Contrans a généré des
revenus et un BAIIA de 605 M$ et 84 M$, respectivement, en 2014.
Rapport de gestion TransForce20
Toutes ces acquisitions ont été financées par les facilités de crédit existantes
et par de nouvelles facilités de crédit d’un montant de 550 M$, sans émission
d’actions afin d’éviter tout effet dilutif pour les actionnaires.
Vente d’une entreprise dans le secteur des services de logistiqueAu début de l’exercice, la Société a vendu son agence de recrutement de
personnel, Unique Personnel, qui faisait partie du secteur Logistique et
autres services, générant ainsi un profit avant impôt de 1,4 M$. Pour 2013,
le total des revenus tirés de cette entreprise s’établissait à 45,5 M$, et les
marges, bien que peu élevées, étaient positives.
Pour obtenir des renseignements détaillés sur l’incidence de ces
acquisitions et de cette vente sur la situation financière et la performance
financière de la Société, veuillez vous reporter aux rubriques pertinentes
du présent rapport de gestion.
Survol du quatrième trimestreTransForce a généré d’excellents résultats au quatrième trimestre. Le total
des revenus a augmenté de 281 M$, principalement grâce aux acquisitions,
la croissance interne s’étant limitée à une hausse de 0,3 % des revenus.
Le BAII a considérablement augmenté du fait des contributions liées
aux améliorations sur le plan de l’exploitation provenant des activités
existantes et aux acquisitions. La marge du BAII a augmenté, passant
de 6,1 % au quatrième trimestre du dernier exercice à 8,4 % pour
la même période en 2014. Les activités existantes ont généré un BAII
supplémentaire de 21,7 M$ pour le Groupe, et les acquisitions y ont
ajouté 15,4 M$.
La Société a également tiré parti de l’appréciation du dollar américain. Le
taux de change moyen utilisé pour convertir les opérations commerciales
de TransForce effectuées en dollars américains était 8 % plus élevé pour
le trimestre que pour la même période l’an dernier. Exception faite des
acquisitions, l’incidence sur le BAII s’est chiffrée à 4,7 M$ en fonction de
flux de trésorerie nets positifs de 220 M$ en dollars américains sur une base
annuelle, selon les estimations.
À compter du 3 juillet 2014, suite à l’important investissement aux
États-Unis, la Société a désigné à des fins comptables une partie de sa
dette à long terme libellée en dollars américains comme instrument de
couverture de son investissement net aux États-Unis. Par conséquent, une
perte de change après impôt de 18,7 M$ a été comptabilisée dans les autres
éléments du résultat global au quatrième trimestre de 2014.
RevenusTransForce a communiqué des résultats records pour ce qui a été une année
très active au chapitre des acquisitions. Pour le quatrième trimestre clos le
31 décembre 2014, le total des revenus a atteint 1,07 G$, en hausse de
281 M$, ou 36 %, comparativement à 793 M$ au quatrième trimestre de 2013.
La hausse est principalement attribuable à la contribution des acquisitions,
laquelle a été annulée par la baisse des revenus liée à la vente d’une unité
fonctionnelle et par la diminution de la surcharge de carburant. Avant la
surcharge de carburant et les acquisitions, les revenus ont augmenté de
2,3 M$, ou 0,3 %.
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, le total des revenus a progressé de
605 M$, ou 19 %, et atteint 3,71 G$. Cette progression est essentiellement
le fait de la contribution des acquisitions, laquelle a été annulée par la baisse
des revenus en lien avec la vente d’une unité fonctionnelle et par la réduction
des revenus tirés des services de déplacement d’appareils de forage.
Charges opérationnelles et ratio d’exploitation1
Les charges opérationnelles de la Société incluent a) les charges liées aux matières et aux services, qui se composent principalement des coûts liés aux entrepreneurs indépendants et à l’exploitation des véhicules; lesquels se composent principalement des coûts liés au carburant, aux réparations et à l’entretien, aux assurances, aux permis ainsi qu’aux fournitures opérationnelles; b) les charges liées au personnel;
c) les autres charges opérationnelles, qui se composent surtout des coûts liés aux loyers des bureaux et des terminaux, aux taxes, au chauffage, aux télécommunications, à l’entretien, à la sécurité et aux autres frais généraux; ainsi que d) l’amortissement, la dépréciation et le profit ou la perte sur la vente d’immobilisations corporelles.
(non audité) Quatrièmes trimestres clos les Exercices clos les(en milliers de dollars) 31 décembre 31 décembre
2014 2013 2014 2013
Charges liées aux matières et aux services
(déduction faite de la surcharge de carburant) 509 096 377 460 1 753 050 1 440 132
Charges liées au personnel 246 094 203 829 872 156 817 841
Autres charges opérationnelles 65 609 50 360 230 697 196 316
Amortissement des immobilisations corporelles 35 918 24 224 112 957 98 043
Amortissement des immobilisations incorporelles 11 514 9 440 39 917 37 853
Profit sur la vente d’immobilisations corporelles et
d’actifs détenus en vue de la vente (981) (857) (20 291) (16 215)
Total des charges opérationnelles
(déduction faite de la surcharge de carburant) 867 250 664 456 2 988 486 2 573 970
Revenus avant la surcharge de carburant 946 880 707 965 3 262 534 2 783 323
Ratio d’exploitation 91,6 % 93,9 % 91,6 % 92,5 %
(1) Veuillez vous reporter à la rubrique « Mesures financières non conformes aux IFRS ».
Rapport de gestionRapport annuel 2014 21
Pour le quatrième trimestre, le total des charges opérationnelles de la
Société, déduction faite de la surcharge de carburant, a augmenté de
202,8 M$, passant de 664,5 M$ en 2013 à 867,3 M$ en 2014. Exception
faite des acquisitions et de la vente d’une entreprise, le total des charges
opérationnelles a reculé de 18,4 M$, ou 3 %, ce qui est en majeure
partie attribuable aux activités de rationalisation et à l’optimisation des
terminaux, laquelle a permis de réaliser des économies salariales de
15,0 M$, alors que les frais de sous-traitance, qui sont inclus dans les charges
liées aux matières et aux services, ont augmenté de 2,3 M$ en raison du
recours accru aux entrepreneurs indépendants et aux agents indépendants.
Cette transition soutenue vers la sous-traitance a pour effet de réduire les
besoins en capitaux. Elle a également contribué à une baisse des coûts liés
à la location de bureaux et de terminaux, lesquels font partie des autres
charges opérationnelles.
La Société a comptabilisé, dans les autres charges opérationnelles de son siège
social, des coûts de transaction de 0,7 M$ et 4,7 M$ en lien avec l’acquisition
de Transport America et l’offre d’achat des actions de Contrans, respectivement,
pour le trimestre et l’exercice clos le 31 décembre 2014. Ces événements
expliquent les hausses sur douze mois constatées dans cette catégorie avant
les acquisitions. En outre, la Société a comptabilisé des charges financières de
2,8 M$ au titre du remboursement d’une dette au cours du trimestre à l’étude
ainsi que des charges financières de 1,4 M$ liées à l’obtention du financement
pour la transaction visant Contrans au troisième trimestre de 2014. La Société
est d’avis que ces charges de 3,5 M$ et 8,9 M$, respectivement, pour le
trimestre et l’exercice clos le 31 décembre 2014 ne sont pas liées aux opérations
et elle a donc rajusté son bénéfice net en conséquence. TransForce a également
engagé des charges de 1,4 M$ pour le licenciement d’employés, soit 2,7 M$ de
moins que pour le trimestre correspondant du dernier exercice.
Sur une base consolidée, le ratio d’exploitation s’est amélioré, se situant
à 91,6 % pour le trimestre à l’étude, par rapport à 93,9 % au quatrième
trimestre de 2013, grâce à la progression des marges d’exploitation dans
les secteurs de la livraison de colis et courrier et du transport de lots brisés.
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, exception faite de la dépréciation
des immobilisations incorporelles et du profit réalisé sur la vente d’une
entreprise, le total des charges opérationnelles de la Société, déduction faite
de la surcharge de carburant, a augmenté de 414,5 M$ pour se fixer à
2,99 G$ en 2014. Cette augmentation de 16 %, essentiellement liée aux
acquisitions, a été neutralisée par la vente d’une entreprise ainsi que par les
activités de rationalisation et l’optimisation des terminaux. L’amélioration
de l’efficience opérationnelle aux cours des neuf derniers mois de 2014 a
plus que compensé les résultats décevants du premier trimestre, lesquels
résultaient de conditions météorologiques défavorables, ce qui a permis
d’améliorer le ratio d’exploitation, qui s’est établi à 91,6 %, comparativement
à 92,5 % au dernier exercice.
AmortissementPour le trimestre clos le 31 décembre 2014, l’amortissement des
immobilisations corporelles a augmenté de 11,7 M$, en lien avec les
acquisitions, pour un montant de 14,2 M$, ce qui a été neutralisé par
une baisse de 2,5 M$ liée aux activités existantes. Pour l’exercice clos le
31 décembre 2014, l’amortissement des immobilisations corporelles a
augmenté de 14,9 M$, en lien avec les acquisitions, pour un montant de
27,9 M$, et une baisse de 13,0 M$ associée aux activités existantes.
Pour le trimestre et l’exercice clos le 31 décembre 2014, l’amortissement
des immobilisations incorporelles a augmenté de 2,0 M$ et 2,1 M$,
respectivement. Les hausses liées aux acquisitions ont été compensées par la
réduction attribuable à la dépréciation des immobilisations incorporelles qui
a été comptabilisée au quatrième trimestre de 2013 au titre des services de
déplacement d’appareils de forage.
Dépréciation des immobilisations incorporellesAu deuxième trimestre de 2014, une charge de dépréciation avant impôt
de 27,8 M$ a été comptabilisée dans les états consolidés du résultat global.
Cette charge de dépréciation sans effet sur la trésorerie est associée au
secteur opérationnel des services de déplacement d’appareils de forage.
Par suite des modifications apportées à la composition de ses secteurs
opérationnels en date du 1er avril 2014, le goodwill attribué aux secteurs
opérationnels de la Société, lequel représente le niveau minimal auquel ce
goodwill est suivi au sein de la Société aux fins de la communication de
l’information de gestion, a dû être réattribué en fonction de la valeur relative
des unités génératrices de trésorerie touchées par les modifications. Après
avoir réattribué son goodwill, la Société a soumis le goodwill de son secteur
opérationnel des services de déplacement d’appareils de forage à un test de
dépréciation. Les résultats de ce test ont indiqué que la valeur comptable des
services de déplacement d’appareils de forage de la Société dépassait leur
valeur recouvrable, ce qui a nécessité l’amortissement complet du goodwill
de ce secteur d’activité pour un montant de 27,8 M$.
Au quatrième trimestre de 2013, une charge de dépréciation avant impôt
de 63,1 M$ a été comptabilisée dans les états consolidés du résultat global.
Cette charge de dépréciation sans effet sur la trésorerie, en lien avec le
secteur opérationnel des services de déplacement d’appareils de forage, est
associée aux activités de déplacement d’appareils de forage au Canada et
aux États-Unis pour un montant de 5,7 M$ et 57,4 M$, respectivement.
La charge de dépréciation pour le Canada résulte de la fermeture de ses
activités. Aux États-Unis, les principaux facteurs responsables de la charge
de dépréciation sont une faiblesse persistante des prix des marchandises, à
savoir le gaz naturel, qui a réduit les attentes concernant le niveau d’activité
de l’industrie, et des changements structurels au chapitre de l’exploitation
qui ont donné lieu à une baisse du niveau de service fourni par la Société.
Rapport de gestion TransForce22
Bénéfice des activités opérationnelles (BAII)1
(non audité) Quatrièmes trimestres clos les Exercices clos les(en milliers de dollars) 31 décembre 31 décembre
2014 2013 2014 2013
Bénéfice net (perte nette) 43 167 (27 022) 127 918 62 357
Charges financières, montant net 17 985 26 063 65 949 74 361
Charge d’impôt sur le résultat 18 755 (18 645) 53 745 9 522
BAII (bénéfice des activités opérationnelles) 79 907 (19 604) 247 612 146 240
Dépréciation des immobilisations incorporelles — 63 113 27 839 63 113
BAII avant charge d’amortissement 79 907 43 509 275 451 209 353
Amortissement des immobilisations corporelles 35 918 24 224 112 957 98 043
Amortissement des immobilisations incorporelles 11 514 9 440 39 917 37 853
Profit sur la vente d’immobilisations corporelles (981) (857) (18 392) (16 215)
Profit sur la vente d’actifs détenus en vue de la vente — — (1 899) —
Profit sur la vente d’entreprises (277) — (1 403) —
BAIIA 126 081 76 316 406 631 329 034
(1) Veuillez vous reporter à la rubrique « Mesures financières non conformes aux IFRS ».
Quatrième trimestreLe bénéfice des activités opérationnelles (« BAII ») de TransForce, avant
dépréciation, s’est élevé à 79,9 M$ pour le quatrième trimestre de 2014,
en hausse de 36,4 M$ comparativement à 43,5 M$ au quatrième trimestre
de 2013. Cette progression est attribuable aux contributions positives d’un
montant de 21,7 M$ en lien avec les divisions opérationnelles de la Société
et de 15,4 M$, en lien avec les acquisitions, ce qui a été en partie annulé
par des coûts de transaction de 0,7 M$ en lien avec les acquisitions. À
l’exception du secteur de la gestion des matières résiduelles, où le BAII n’a
diminué que de 0,2 M$, tous les secteurs ont enregistré des améliorations
opérationnelles en lien avec leurs activités existantes. Les principales
améliorations sont liées aux secteurs de la livraison de colis et courrier et du
transport de lots brisés. Dans ces secteurs, le BAII du quatrième trimestre du
dernier exercice avait souffert des mauvaises conditions météorologiques et
des charges de rationalisation, lesquelles ont permis aux marges positives de
progresser en 2014.
Exprimée en pourcentage des revenus avant la surcharge de carburant, la
marge du BAII s’est élevée à 8,4 %, en hausse de 230 points de base sur
douze mois.
ExerciceLe BAII, avant dépréciation, de TransForce a progressé de 66,1 M$ et atteint
275,5 M$ pour l’exercice clos le 31 décembre 2014. Cette augmentation
est principalement attribuable à la contribution positive des acquisitions, qui
ont généré 42,3 M$ en 2014, et à des améliorations opérationnelles
totalisant 23,8 M$.
Des résultats positifs ont été enregistrés pour les trois derniers trimestres, ce
qui a permis d’annuler les résultats décevants du premier trimestre, lesquels
avaient baissé par suite des conditions météorologiques défavorables. Ce
retour rapide et constant à une performance plus satisfaisante résulte de
l’attention constante que la Société accorde au contrôle des coûts et des
mesures qu’elle a prises pour optimiser les activités actuelles et récemment
acquises au sein de son réseau.
Exprimée en pourcentage des revenus avant la surcharge de carburant, la
marge du BAII s’est située à 8,4 %, en progression de 90 points de base
sur douze mois.
Produits financiers et charges financières
(non audité) Quatrièmes trimestres clos les Exercices clos les(en milliers de dollars) 31 décembre 31 décembre
Charges financières (produits financiers) 2014 2013 2014 2013
Charges d’intérêts sur la dette à long terme 15 870 10 586 45 413 41 856
Charge de désactualisation accélérée au titre de la conversion des débentures — — 9 541 —
Reclassement en résultat net du profit latent cumulé sur le
placement dans les titres de capitaux propres de Vitran Corporation Inc. — — (6 245) —
(Profit) perte de change, montant net (2 717) 13 226 3 255 25 952
Variation de la juste valeur des instruments dérivés de change 1 132 632 1 804 (363)
Variation de la juste valeur des instruments dérivés de taux d’intérêt 1 728 (1 337) 3 256 (665)
Autres charges financières 1 972 2 956 8 925 7 581
(Produits financiers) charges financières, montant net 17 985 26 063 65 949 74 361
Rapport de gestionRapport annuel 2014 23
Charges d’intérêts sur la dette à long termePour le trimestre clos le 31 décembre 2014, la charge d’intérêts sur la dette
à long terme a augmenté de 5,3 M$ en raison de l’augmentation des
emprunts résultant des acquisitions, ainsi que des pénalités d’un montant
de 2,8 M$ pour le remboursement anticipé d’une dette de Contrans. Au
premier trimestre de 2014, la Société a converti en actions un montant de
118,2 M$ de ses débentures convertibles à 6 % et, de même, elle a converti,
le 9 octobre 2014, un montant de 81,6 M$ de ses débentures convertibles
à 5,85 %, ce qui a permis d’économiser environ 3,0 M$ sur les charges
d’intérêts trimestrielles.
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, la charge d’intérêts sur la dette
à long terme a augmenté de 3,6 M$ en raison des charges financières de
2,8 M$ au titre du remboursement d’une dette prise en charge dans le
cadre de l’acquisition de Contrans et d’un niveau d’endettement plus élevé
attribuable aux acquisitions réalisées en 2014, ce qui a été annulé par les
économies découlant de la conversion des débentures, conformément à
l’explication fournie au paragraphe précédent.
Désactualisation accéléréeLe 3 janvier 2014, la Société a communiqué son intention de racheter ses
débentures convertibles à 6 % et, le 9 septembre 2014, elle a annoncé
le rachat de ses débentures convertibles à 5,65 %, donnant ainsi lieu à
la réévaluation de ces débentures à leur juste valeur, ce qui s’est traduit
par une charge de désactualisation accélérée de 5,5 M$ pour le premier
trimestre et de 4,0 M$ pour le troisième trimestre, ce qui représente le total
des frais de financement non amortis de chaque catégorie de débentures
convertibles rachetées en date de l’annonce de leur rachat respectif.
Reclassement dans le bénéfice du profit latent cumulé sur le placement dans les titres de capitaux propres de VitranPar suite de l’acquisition du contrôle de Vitran au premier trimestre de 2014,
le montant cumulatif de la juste valeur du profit avant impôt comptabilisé
dans les autres éléments du résultat global en lien avec les actions de Vitran
précédemment détenues, soit 6,2 M$, a été reclassé dans le résultat net du
premier trimestre de 2014.
Profit net ou perte nette de change et comptabilité de couvertureLe profit net ou la perte nette de change de la Société pour 2014 et 2013 est
principalement attribuable à la tranche de la facilité renouvelable et de l’emprunt
à terme libellés en dollars américains (870,0 M$ US au 31 décembre 2014;
364,0 M$ US au 31 décembre 2013).
Cependant, par suite de la conclusion de la transaction visant Transport America
le 3 juillet 2014, l’investissement net de la Société aux États-Unis a augmenté
considérablement. Conformément à ce qui est autorisé en vertu des règles
de la comptabilité de couverture, la direction a décidé de désigner, à partir
de cette date, une portion de la dette de la Société qui est libellée en dollars
américains comme instrument de couverture de son investissement net dans des
établissements aux États-Unis. Ce traitement comptable permet à la Société de
déduire la portion désignée du profit (ou de la perte) de change de sa dette de
la perte (ou du profit) de change de ses placements nets dans les
établissements aux États-Unis et de la présenter dans les autres éléments du
résultat global. Grâce à ce changement, les données sur le bénéfice net et le
BPA seront plus représentatives de la réalité économique de TransForce et la
volatilité des résultats découlant des variations des taux de change sera réduite.
À titre de référence, depuis le 3 juillet 2014, le profit de change inscrit pour la
conversion du placement net dans les établissements étrangers de la Société
s’établit à 44,5 M$ et est présenté au titre des écarts de conversion cumulés
dans les capitaux propres. Compte tenu de la désignation aux termes de la
comptabilité de couverture, une perte de change de 44,3 M$ (38,5 M$ après
impôt) sur la dette libellée en dollars américains a également été comptabilisée
dans les écarts de conversion cumulés des capitaux propres.
Autres charges financièresLes autres charges financières se composent principalement des frais
bancaires, et les hausses annuelles par rapport au dernier exercice découlent
surtout des charges financières de 1,5 M$ inscrites au troisième trimestre
de 2014 en lien avec l’obtention du financement pour la transaction
visant Contrans.
Charge d’impôt sur le résultatPour le trimestre clos le 31 décembre 2014, le taux d’impôt en vigueur était
de 30,2 %. La charge d’impôt sur le résultat de 18,8 M$ présentait un écart
défavorable de 2,1 M$ par rapport à la charge d’impôt de 16,7 M$ anticipée
en fonction du taux d’impôt prévu par la loi de 26,9 % auquel la Société
est assujettie. Cet écart défavorable est le fait de l’incidence des charges
non déductibles, pour un montant de 1,4 M$, et d’une charge d’impôt de
2,0 M$ sur des distributions multinationales, principalement du Canada vers
les États-Unis. Cette charge d’impôt non récurrente résulte de la distribution
de bénéfices des exercices antérieurs et de l’intention de la Société de
distribuer les bénéfices futurs sur une base régulière. Par conséquent,
l’incidence des distributions sur les résultats des futurs exercices ne sera pas
aussi significative. Ces écarts négatifs ont été neutralisés par les différences
avantageuses d’un montant de 0,8 M$ entre le taux d’impôt prévu par la loi
et les taux en vigueur dans d’autres territoires.
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, le taux d’impôt en vigueur était
de 29,6 %. La charge d’impôt sur le résultat de 53,7 M$ présentait un
écart défavorable de 4,8 M$ par rapport à la charge d’impôt de 48,9 M$
anticipée en fonction du taux d’impôt prévu par la loi de 26,9 % auquel la
Société est assujettie. Cet écart défavorable est essentiellement le fait des
ajustements négatifs des exercices précédents, pour un montant de 1,7 M$,
et de l’incidence des charges non déductibles, pour un montant de 13,1 M$.
Les charges non déductibles correspondent principalement à la tranche non
déductible de la dépréciation du goodwill. Ces écarts ont été compensés par
les différences avantageuses d’un montant de 7,0 M$ entre le taux d’impôt
prévu par la loi et les taux en vigueur dans d’autres territoires, ainsi que
par le revenu exempt d’impôt, principalement des gains en capital, pour un
montant de 4,6 M$.
Rapport de gestion TransForce24
Bénéfice net et bénéfice net ajusté1
(non audité) Quatrièmes trimestres clos les Exercices clos les(en milliers de dollars, sauf les données par action) 31 décembre 31 décembre
2014 2013 2014 2013
Bénéfice net 43 167 (27 022) 127 918 62 357
Variation de la juste valeur des instruments dérivés (après impôt) 2 104 (518) 3 722 (756)
(Profit) perte de change, montant net (après impôt) (2 562) 11 469 2 725 22 522
Charge de désactualisation accélérée au titre de la
conversion des débentures (après impôt) — — 7 018 —
Coûts de transaction en lien avec les regroupements
d’entreprises (après impôt) 2 762 — 7 792 100
Impôt sur les distributions multinationales 2 045 — 2 045 —
Dépréciation des immobilisations incorporelles (après impôt) — 39 350 25 499 39 350
Bénéfice net ajusté 47 516 23 279 176 719 123 573
Bénéfice ajusté par action – de base 0,46 0,25 1,78 1,33
Bénéfice ajusté par action – dilué 0,45 0,25 1,74 1,29
(1) Veuillez vous reporter à la rubrique « Mesures financières non conformes aux IFRS ».
Pour le trimestre clos le 31 décembre 2014, le bénéfice net de TransForce
s’est situé à 43,2 M$, comparativement à une perte de 27,0 M$ au quatrième
trimestre de 2013, ce qui représente une hausse de 70,2 M$ par rapport à
la même période de l’exercice précédent. Les résultats opérationnels de la
Société ont été considérablement plus élevés qu’au trimestre correspondant
du dernier exercice et, au quatrième trimestre de 2013, la Société avait
comptabilisé une charge de dépréciation de 39,4 M$ après impôt. Ainsi,
le bénéfice net ajusté de la Société, qui ne tient pas compte de certains
éléments et des éléments qui ne s’inscrivent pas dans le cours normal de ses
activités, s’est élevé à 47,5 M$ pour le trimestre clos le 31 décembre 2014,
comparativement à 23,3 M$ au quatrième trimestre de 2013, une hausse de
104 %, ou 24,2 M$, découlant d’un bénéfice des activités opérationnelles
plus élevé. Le bénéfice ajusté par action (« BPA ajusté ») dilué a bondi de
80 % et atteint 0,45 $.
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, le bénéfice net de TransForce s’est
élevé à 127,9 M$, comparativement à 62,4 M$ en 2013. Le bénéfice net
ajusté de la Société a été de 176,7 M$ pour l’exercice clos le 31 décembre
2014, par rapport à 123,6 M$ en 2013, soit une hausse de 53,1 M$, ou
43 %, sur douze mois. Le BPA ajusté dilué a augmenté de 35 % et s’est
établi à 1,74 $.
RÉSULTATS SECTORIELS
Aux fins de la présente rubrique, les termes « BAII » et « BAIIA » renvoient aux mêmes définitions qui font l’objet de la rubrique « Mesures financières non conformes aux IFRS » pour les résultats consolidés. En outre, afin de faciliter la comparaison du niveau d’activité commerciale et des coûts opérationnels entre les périodes, la Société compare les revenus avant la
surcharge de carburant (les « revenus ») et redistribue les revenus liés à la surcharge de carburant dans les charges liées aux matières et aux services qui sont incluses dans les charges opérationnelles. Veuillez prendre note que cette redistribution n’a aucune incidence sur le « total des revenus ».
Données financières sectorielles choisies1
(non audité) Colis Transport Transport Gestion des Logistique(en milliers de dollars) et de lots de lots matières et autres Siège courrier brisés complets résiduelles services social Éliminations Total
T4 2014
Total des revenus 341 755 240 825 373 060 55 973 79 606 — (17 217) 1 074 002
BAIIA 35 004 23 102 47 786 18 221 9 267 (7 299) — 126 081
BAII 26 569 14 762 28 817 12 154 5 316 (7 711) — 79 907
% du total des revenus2 32 % 22 % 34 % 5 % 7 % 100 %
Marge du BAII3 8,7 % 7,3 % 9,0 % 21,7 % 6,8 % 8,4 %
Dépenses en
immobilisations,
montant net4 8 060 1 876 7 305 9 466 (646) 290 26 351
Rapport de gestionRapport annuel 2014 25
(non audité) Colis Transport Transport Gestion des Logistique(en milliers de dollars) et de lots de lots matières et autres Siège courrier brisés complets résiduelles services social Éliminations Total
T4 2013 (retraité)
Total des revenus 329 276 163 744 182 034 41 497 91 657 — (15 653) 792 555
BAIIA 28 283 8 855 19 008 16 650 6 039 (2 519) — 76 316
BAII 18 878 2 189 13 433 12 165 (395) (2 761) — 43 509
% du total des revenus2 41 % 20 % 23 % 5 % 11 % 100 %
Marge du BAII3 6,4 % 1,6 % 8,5 % 29,3 % (0,4 %) 6,1 %
Dépenses en immobilisations,
montant net4 5 754 1 566 1 680 5 514 (2 070) 15 12 459
Cumul annuel 2014
Total des revenus 1 303 768 910 810 1 062 542 195 807 306 490 — (64 748) 3 714 669
BAIIA 126 431 79 879 129 251 64 243 32 319 (25 492) — 406 631
BAII 91 225 61 092 84 851 43 226 22 002 (26 945) — 275 451
% du total des revenus2 35 % 24 % 28 % 5 % 8 % 100 %
Marge du BAII3 7,8 % 8,1 % 9,3 % 22,1 % 7,4 % 8,4 %
Total assets 645 894 705 974 1 574 503 313 201 186 342 12 675 3 438 589
Dépenses en
immobilisation,
montant net4 19 388 (48 816) 13 795 33 500 (35 629) 920 (16 842)
Cumul annuel 2013 (retraité)
Total des revenus 1 277 463 649 662 684 561 156 778 403 744 — (62 562) 3 109 646
BAIIA 116 208 55 571 77 946 58 893 32 855 (12 439) — 329 034
BAII 80 302 40 849 54 405 40 427 6 709 (13 339) — 209 353
% du total des revenus2 40 % 20 % 22 % 5 % 13 % 100 %
Marge du BAII3 7,0 % 7,6 % 9,1 % 25,8 % 1,7 % 7,5 %
Total des actifs 632 322 478 381 400 399 259 645 254 573 39 282 2 064 602
Dépenses en immobilisations,
montant net4 13 935 (19 084) 4 762 25 426 (13 286) 891 12 644
(1) Avant dépréciation des actifs dans Logistique et autres services – services de déplacement d’appareils de forage. (2) Avant éliminations. (3) En pourcentage des revenus avant la surcharge de carburant. (4) Le montant net négatif des dépenses en immobilisations du secteur du transport de lots brisés pour 2014 est imputable à la vente d’un immeuble locatif à Calgary pour une contrepartie de 12,2 M$ au premier trimestre de 2014, à la cession-bail d’un terminal situé à Concord, en Ontario, pour la somme de 32,0 M$ au deuxième trimestre de 2014, ainsi qu’à la vente de deux propriétés et d’un terrain pour une contrepartie totale de 9,7 M$ au quatrième trimestre de 2014. Dans Logistique et autres services – services de déplacement d’appareils de forage, de l’équipement et des actifs détenus en vue de la vente ont été vendus pour une contrepartie totale de 0,8 M$ et 35,5 M$ au quatrième trimestre de 2014 et en cumul annuel pour l’exercice 2014, respectivement. (5) Le montant net négatif des dépenses en immobilisations du secteur du transport de lots brisés pour 2013 est imputable à la cession-bail d’un terminal situé à Dorval, au Québec, pour la somme de 18,4 M$ au premier trimestre de 2013 et à la vente de trois propriétés pour la somme de 19,0 M$ en 2013. Dans Logistique et autres services – services de déplacement d’appareils de forage, de l’équipement excédentaire a été vendu pour une contrepartie totale de 0,1 M$ et 11,8 M$ au quatrième trimestre de 2013 et en cumul annuel pour l’exercice 2013, respectivement.
Données financières sectorielles retraitées pour 2013La Société exerce ses activités dans le secteur du transport et de la logistique
au Canada et aux États-Unis dans différents secteurs isolables. En date du
1er avril 2014, la composition des secteurs isolables a été modifiée afin de
prendre en compte les changements apportés à la structure de l’organisation
interne de la Société. En vertu du mode de présentation récemment adopté,
les secteurs opérationnels qui sont gérés de façon indépendante continuent
d’être présentés séparément puisqu’ils nécessitent des technologies et des
ressources en capital différentes. En outre, la présentation actuelle reflète la
nature des services de tous les secteurs opérationnels alors que dans le cas du
secteur des services spécialisés – services au secteur de l’énergie, le mode de
présentation précédent était essentiellement fondé sur le type de clients. La
direction de la Société est d’avis que le mode de présentation qui vient d’être
adopté permet aux personnes qui consultent ses états financiers de mieux
évaluer la nature et les incidences financières des activités commerciales
de la Société et les environnements économiques dans lesquels elle exerce
ses activités.
Par conséquent, les modifications les plus importantes sont liées à la
communication d’informations distinctes pour le secteur de la gestion des
matières résiduelles, qui était précédemment inclus dans le secteur des
services spécialisés – autres services, ainsi qu’au transfert, principalement
dans le secteur du transport de lots complets, des divisions opérationnelles de
camionnage auparavant comprises dans les services spécialisés – services au
secteur de l’énergie. Le secteur Logistique et autres services inclut maintenant
les services de logistique et les services de déplacement d’appareils de forage,
lesquels comprennent uniquement les activités de déplacement d’appareils
de forage aux États-Unis, soit TForce Energy Services. On peut consulter les
données trimestrielles retraitées pour l’ensemble de l’exercice 2013 dans le
rapport de gestion du troisième trimestre de 2014 de la Société.
Rapport de gestion TransForce26
LIVRAISON DE COLIS ET COURRIER
(non audité) Quatrièmes trimestres clos les Exercices clos les(en milliers de dollars) 31 décembre 31 décembre
2014 2013 Variation 2014 2013 Variation
Total des revenus 341 755 329 276 4 % 1 303 768 1 277 463 2%
Surcharge de carburant (34 735) (32 074) 8 % (134 765) (125 226) 8%
Revenus 307 020 297 202 3 % 1 169 003 1 152 237 1 %
Charges liées aux matières et aux services
(déduction faite de la surcharge de carburant) 174 882 164 616 6 % 656 011 633 409 4 %
Charges liées au personnel 69 178 77 346 (11 %) 279 388 297 101 (6 %)
Autres charges opérationnelles 27 956 26 957 4 % 107 173 105 519 2 %
BAIIA 35 004 28 283 24 % 126 431 116 208 9 %
Amortissement des immobilisations corporelles 4 664 4 582 2 % 18 184 17 844 2 %
Amortissement des immobilisations incorporelles 3 782 4 347 (13 %) 17 186 17 377 (1 %)
(Profit) perte sur la vente d’immobilisations corporelles (11) 476 (164) 685
BAII 26 569 18 878 41 % 91 225 80 302 14 %
Marge du BAII (% des revenus avant la surcharge de carburant) 8,7 % 6,4 % 7,8 % 7,0 %
RevenusPour le trimestre et l’exercice clos le 31 décembre 2014, les revenus sont
en hausse de 3 % et 1 %, respectivement, par rapport aux périodes
correspondantes de l’exercice précédent, en raison surtout de l’acquisition
d’Ensenda en mai 2014. Établie en Californie, aux États-Unis, Ensenda est
un fournisseur spécialisé de solutions de dernier kilomètre en matière de
services de livraison le jour même, et on s’attend à ce que cette entreprise
génère au total des revenus annuels d’environ 47 M$ US. Exception faite
de l’acquisition, les revenus du trimestre et de l’exercice ont baissé de
2,6 M$, ou 1 %, et 17,2 M$, ou 1 %, respectivement, par rapport aux
mêmes périodes l’an dernier. Ces variations sont principalement le fait du
non-renouvellement de contrats de clients non rentables de Velocity en lien
avec les services de livraison le jour même aux États-Unis, élément qui a été
atténué par l’incidence favorable des taux de change sur la conversion des
revenus tirés des divisions opérationnelles de ce secteur aux États-Unis. Les
divisions opérationnelles du secteur continuent de mettre l’accent sur une
stratégie d’approvisionnement et de services à la clientèle dans de nouveaux
marchés, en particulier le commerce électronique, pour atténuer le
déclin observé.
Charges opérationnellesPour le trimestre et l’exercice clos le 31 décembre 2014, la hausse des charges
opérationnelles des activités de livraison de colis et courrier est principalement
liée à l’acquisition et a été compensée par les économies de coûts réalisées au
chapitre du personnel, grâce à la rationalisation des services de livraison le jour
même aux États-Unis, ainsi que par les changements stratégiques visant l’effectif
et axés sur la création de synergies entre plusieurs divisions opérationnelles.
Exception faite de l’acquisition, le total des charges opérationnelles a reculé
de 9,7 M$, ou 4 %, pour le trimestre et de 27,3 M$, ou 3 %, pour l’exercice
par rapport à l’année passée. Les charges liées au personnel ont diminué de
8,8 M$, ou 11 %, et 19,1 M$, ou 6 %, sur douze mois pour le trimestre et
l’exercice, respectivement. Des synergies significatives ont été obtenues en
combinant ou en éliminant des opérations et des coûts indirects du siège
social dans plusieurs importantes divisions opérationnelles. La réduction nette
des charges liées au personnel inclut des charges de 0,4 M$ et 3,3 M$ en
lien avec le licenciement d’employés pour le trimestre et l’exercice clos le
31 décembre 2014, respectivement. Exception faite de l’acquisition, les
charges liées aux matières et aux services sont en baisse de 0,4 M$, ou
0,2 %, et 7,6 M$, ou 1 %, sur douze mois pour le trimestre et l’exercice,
respectivement, ce qui est surtout attribuable à la diminution des revenus. Ces
variations ont été neutralisées par l’incidence négative des taux de change
sur la conversion des charges engagées par les divisions opérationnelles de
ce secteur aux États-Unis. Exception faite de l’acquisition, les autres charges
opérationnelles ont été stables pour les deux périodes à l’étude.
REVENU TRIMESTRIEL - COLIS ET COURRIER
(en millions de $)
T1 T2 T3 T4
2013 2014
276
277
296
288
284
297
297
307
Rapport de gestionRapport annuel 2014 27
BAIIPour le trimestre clos le 31 décembre 2014, le BAII du secteur de la livraison
de colis et courrier a progressé de 41 % et s’est établi à 26,6 M$, tandis
que la marge du BAII a atteint 8,7 %, en hausse de 230 points de base par
rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. Pour l’ensemble
de l’exercice, le BAII a augmenté de 14 % et s’est chiffré à 91,2 M$, pour une
marge de 7,8 % (hausse de 80 points de base). Ces hausses sont en grande
partie attribuables aux synergies et aux améliorations sur le plan de l’exploitation
découlant du regroupement de certaines activités de Loomis et de Canpar. Les
résultats opérationnels du quatrième trimestre de 2014 montrent des signes
supplémentaires d’amélioration, alors que l’exécution des plans stratégiques se
poursuit en appui aux mesures de contrôle des coûts.
TRANSPORT DE LOTS BRISÉS
(non audité) Quatrièmes trimestres clos les Exercices clos les(en milliers de dollars) 31 décembre 31 décembre
2014 2013 Variation 2014 2013 Variation
Total des revenus 240 825 163 744 47 % 910 810 649 662 40 %
Surcharge de carburant (38 967) (27 648) 41 % (158 453) (109 842) 44 %
Revenus 201 858 136 096 48 % 752 357 539 820 39 %
Charges liées aux matières et aux services
(déduction faite de la surcharge de carburant) 103 228 62 763 64 % 376 799 228 083 65 %
Charges liées au personnel 59 307 53 163 12 % 237 911 215 055 11 %
Autres charges opérationnelles 16 221 11 315 43 % 57 768 41 111 41 %
BAIIA 23 102 8 855 161 % 79 879 55 571 44 %
Amortissement des immobilisations corporelles 6 068 5 853 4 % 24 935 23 710 5 %
Amortissement des immobilisations incorporelles 2 259 836 170 % 8 186 3 813 115 %
(Profit) perte sur la vente d’immobilisations corporelles 13 (23) (14 334) (12 801)
BAII 14 762 2 189 574 % 61 092 40 849 50 %
Marge du BAII (% des revenus avant la surcharge de carburant) 7,3 % 1,6 % 8,1 % 7,6 %
Le 1er janvier 2014, dans le cadre de l’acquisition de Clarke, Clarke
Transport Inc. a été ajoutée aux résultats de ce secteur. De plus, le 26 mars
2014, la Société a conclu l’acquisition de Vitran. Ces deux entreprises
devraient générer des revenus annuels de 115 M$ et 200 M$, respectivement.
Ces deux nouvelles entreprises possédant peu d’actifs dans le secteur du
transport de lots brisés ont un amortissement des immobilisations corporelles
exprimé en pourcentage des revenus d’environ 1 %.
RevenusPour le trimestre clos le 31 décembre 2014, les revenus du secteur
du transport de lots brisés ont augmenté de 48 % et se sont élevés à
201,9 M$. L’augmentation de 65,8 M$ est attribuable aux acquisitions.
Exception faite des acquisitions, les revenus sont équivalents à ceux de 2013.
Même si le tonnage total a reculé de 5,6 % pour le trimestre, la rentabilité
($/tonne) a augmenté de 5,8 %, ou 13,85 $ sur douze mois. La hausse de
la rentabilité est en partie liée à l’appréciation du dollar américain, laquelle
a fait augmenter les revenus du trimestre à l’étude d’environ 2,1 M$. Pour
l’exercice clos le 31 décembre 2014, le total des revenus a progressé de
39 % et atteint 752,4 M$, principalement grâce aux acquisitions. Exception
faite des acquisitions, les revenus ont reculé de 2 %, en raison surtout de la
baisse de 6,4 % du volume.
BAII TRIMESTRIEL - COLIS ET COURRIER
(en millions de $)
T1 T2 T3 T4
2013 2014
17,4
13,0
23,4
27,3
20,7
24,4
18,9
26,6
REVENU TRIMESTRIEL - LOTS BRISÉS(en millions de $)
T1 T2 T3 T4
2013 2014
125
149
141
203
138
198
136
202
Rapport de gestion TransForce28
Charges opérationnellesPour le trimestre et l’exercice, le total des charges opérationnelles a
augmenté de 53,2 M$, ou 40 %, et 192,3 M$, ou 39 %, respectivement,
ce qui est en majeure partie le fait des acquisitions. Exception faite des
acquisitions, le total des charges opérationnelles avant le profit sur la vente
d’immobilisations corporelles a baissé de 8,9 M$, ou 7 %, et 15,5 M$,
ou 3 %, respectivement, pour le trimestre et l’exercice. Pour le trimestre
à l’étude, la consolidation des terminaux et les fermetures ayant eu lieu
au cours des douze derniers mois ont continué de générer des économies
considérables au chapitre des charges liées au personnel (5,3 M$, ou
10 %). Les charges liées aux matières et aux services ont également diminué de
5 % grâce à la baisse de 1,0 M$ des coûts du carburant (déduction faite de
la surcharge de carburant) et à la réduction de 1,5 M$ des dépenses liées aux
accidents et aux demandes de règlement pour le trimestre. Exception faite
des acquisitions également, l’amortissement au titre des immobilisations
corporelles a reculé de 0,7 M$, ou 12 %, par rapport au quatrième trimestre
de 2013. Les autres charges opérationnelles sont demeurées relativement
stables sur douze mois. Compte tenu du déclin du volume, la Société a
réussi à limiter la détérioration des marges en réduisant les frais variables
et fixes en lien avec l’équipement, les terminaux et les employés des
services administratifs, ce qui lui assure une structure de coût plus efficiente
pour l’avenir.
Pour le trimestre et l’exercice clos le 31 décembre 2014, l’amortissement des
immobilisations incorporelles a augmenté en raison des acquisitions de Vitran
et de Clarke.
La Société a vendu un immeuble locatif à Calgary pour une contrepartie de
12,2 M$ au premier trimestre de 2014, ce qui a généré un profit de 3,8 M$,
et conclu la cession-bail d’un terminal situé à Concord, en Ontario, pour
une somme de 32,0 M$ au deuxième trimestre de 2014, ce qui n’a généré
aucun profit puisque cette immobilisation faisait partie de l’acquisition de
Vitran. Trois propriétés ont été vendues au cours du troisième trimestre de
2014 pour une contrepartie totale de 9,7 M$ : il s’agit de deux propriétés
situées en Colombie-Britannique, pour un profit net de 8,1 M$, et d’un
terrain à Chicoutimi, au Québec, pour un profit net de 0,4 M$. Il n’y a eu
aucun profit important en lien avec la vente de propriétés au quatrième
trimestre de 2014. L’an dernier, la vente de propriétés avait généré des
profits de 13,0 M$.
BAIIPour le trimestre clos le 31 décembre 2014, le BAII s’est élevé à
14,8 M$, en hausse de 12,6 M$ par rapport à 2,2 M$ au quatrième
trimestre de 2013. Les récentes acquisitions ont contribué à hauteur de
4,1 M$ au BAII du trimestre, sur des revenus de 65,8 M$. Les activités
existantes de transport de lots brisés ont connu une hausse considérable
de leur BAII, soit 8,5 M$. La marge du BAII de ce secteur s’est établie à
7,3 % pour le trimestre clos en décembre 2014, en tenant compte des
récentes acquisitions.
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, le BAII s’est élevé à 61,1 M$, en
hausse de 20,2 M$ par rapport à 40,8 M$ en 2013. Les récentes acquisitions
ont contribué à hauteur de 14,4 M$ au BAII, sur des revenus de 223 M$.
Le BAII des activités existantes de transport de lots brisés a augmenté de
5,8 M$. La marge du BAII de ce secteur s’est établie à 8,1 % pour l’exercice
clos le 31 décembre 2014, en tenant compte des récentes acquisitions.
TRANSPORT DE LOTS COMPLETS
(non audité) Quatrièmes trimestres clos les Exercices clos les(en milliers de dollars) 31 décembre 31 décembre
2014 2013 Variation 2014 2013 Variation
Total des revenus 373 060 182 034 105 % 1 062 542 684 561 55 %
Surcharge de carburant (51 727) (23 115) 124 % (151 489) (84 662) 79 %
Revenus 321 333 158 919 102 % 911 053 599 899 52 %
Charges liées aux matières et aux services
(déduction faite de la surcharge de carburant) 177 431 102 906 72 % 526 457 380 113 39 %
Charges liées au personnel 84 612 32 709 159 % 222 369 123 113 81 %
Autres charges opérationnelles 11 504 4 296 168 % 32 976 18 727 76 %
BAIIA 47 786 19 008 151 % 129 251 77 946 66 %
Amortissement des immobilisations corporelles 16 537 4 970 233 % 39 926 20 974 90 %
Amortissement des immobilisations incorporelles 3 997 984 306 % 8 889 3 389 162 %
Profit sur la vente d’immobilisations corporelles (1 565) (379) (4 415) (822)
BAII 28 817 13 433 115 % 84 851 54 405 56 %
Marge du BAII (% des revenus avant la surcharge de carburant) 9,0 % 8,5 % 9,3 % 9,1 %
BAII TRIMESTRIEL - LOTS BRISÉS(en millions de $)
T1 T2 T3 T4
2013 2014
12,7 4,
4
12,3
20,1
13,7
21,8
2,2
14,8
Rapport de gestionRapport annuel 2014 29
Le 21 août 2013, la Société a conclu l’acquisition d’E.L. Farmer, entreprise
comptant peu d’actifs qui fournit des services spécialisés d’entreposage et de
déplacement de tuyaux. Le 1er janvier 2014, dans le cadre de l’acquisition de
Clarke, Clarke Road Transport Inc. a été ajoutée aux résultats de ce secteur.
On s’attend à ce que cette division génère des revenus annuels de 65 M$.
Le 3 juillet 2014, TransForce a conclu l’acquisition de Transport America par
la signature d’une convention d’achat-vente. Le prix d’achat a été fixé à
310 M$ US, déduction faite de toutes les dettes externes et de certains
rajustements. Au cours du troisième trimestre, la Société a mené à bien
l’audit du rajustement lié aux comptes de fonds de roulement de clôture en
vertu de la clause relative au rajustement du prix d’achat contenue dans la
convention d’achat-vente. TransForce a effectué la répartition initiale du prix
d’achat sur les éléments identifiables de l’actif net acquis et du goodwill,
conformément aux règles des IFRS. Jusqu’ici, un goodwill de 126,5 M$ a été
inscrit, ce qui représente l’excédent du prix d’achat sur la juste valeur totale
de l’actif net. Compte tenu de la stabilité de la clientèle de l’entreprise, des
immobilisations incorporelles de 71,8 M$ ont été comptabilisées au titre de
ses relations clients et d’autres immobilisations incorporelles d’un montant
de 10,7 M$ ont également été comptabilisées. Transport America devrait
générer des revenus annuels d’environ 350 M$ US.
Le 14 novembre 2014, la Société a conclu la plus importante
acquisition de son histoire en se portant acquéreur de Contrans Group
Inc. (« Contrans ») pour la somme de 14,60 $ par action en espèces,
pour une contrepartie totale d’environ 515 M$. Contrans, qui est
le plus important fournisseur de services spécialisés de transport de
lots complets au Canada, renforcera la position de TransForce sur le
marché nord-américain. L’opération a été financée par de nouvelles
facilités de crédit d’un montant de 550 M$. Contrans a généré
des revenus et un BAIIA de 605 M$ et 84 M$, respectivement, en
2014. TransForce a effectué la répartition initiale du prix d’achat
sur les éléments identifiables de l’actif net acquis et du goodwill,
conformément aux règles des IFRS. Jusqu’ici, un goodwill de
260,7 M$ a été enregistré, ce qui représente l’excédent du prix d’achat
sur la juste valeur totale de l’actif net. Compte tenu de la stabilité
de la clientèle de l’entreprise, des immobilisations incorporelles de
102,0 M$ ont été inscrites au titre de ses relations clients. D’autres
immobilisations incorporelles d’un montant de 8,6 M$ ont également
été comptabilisées.
En raison de ces deux récentes acquisitions et compte tenu de leur
modèle d’exploitation actuel, la dépréciation annuelle de leur flotte et
l’amortissement de leurs immobilisations incorporelles auront pour effet de
réduire la marge du BAII consolidée de l’ensemble du secteur du transport
de lots complets. Par suite de ces deux acquisitions importantes, TransForce
prévoit, pour le secteur du transport de lots complets en 2015, une charge
d’amortissement d’environ 23 M$ et une dépréciation de près de 82 M$.
Puisque nous partageons les pratiques exemplaires et que nous continuons
d’obtenir des synergies et de mettre en œuvre notre modèle allégé en
actifs, nous sommes convaincus que la marge du BAII progressera encore
davantage. La marge du BAIIA et la marge des flux de trésorerie qui ont
été communiquées pour l’exercice à l’étude seront néanmoins maintenues.
RevenusPour le trimestre clos le 31 décembre 2014, grâce aux acquisitions, les
revenus du secteur du transport de lots complets ont plus que doublé,
atteignant 321,3 M$, comparativement à 159,9 M$ au quatrième
trimestre de 2013. Exception faite des acquisitions, les revenus se sont
chiffrés à 163,7 M$, en hausse de 3 % sur douze mois. Le volume a été
relativement stable, et le rendement a augmenté grâce aux efficiences
accrues par rapport au dernier exercice. Pour l’exercice clos le 31 décembre
2014, les revenus du secteur du transport de lots complets ont bondi de
52 % et atteint 911,1 M$. La hausse de 311,2 M$ est surtout attribuable
aux acquisitions et à la modeste contribution d’E.L. Farmer. Exception faite
des acquisitions, les revenus ont reculé de 2,3 M$, ou 0,4 %, en raison des
mauvaises conditions météorologiques au premier trimestre.
Charges opérationnellesAu quatrième trimestre de 2014, en raison surtout des acquisitions,
les charges opérationnelles des activités de transport de lots complets
se sont situées à 292,5 M$, en hausse de 147,0 M$, par rapport au
quatrième trimestre de 2013. Exception faite des acquisitions, les charges
opérationnelles ont légèrement augmenté de 0,8 M$, ou 0,5 %, sur douze
mois. Le fait que les revenus du secteur du transport de lots complets, avant
les acquisitions, ont progressé de 3 % et que les charges ont été presque
stables permet d’affirmer que la Société a amélioré son efficience. Son
engagement au chapitre de la réduction des dépenses en immobilisations
et le fait qu’elle privilégie le recours aux entrepreneurs indépendants et
l’utilisation d’équipement loué pour servir sa clientèle ont contribué à ces
résultats positifs. Les efforts constants déployés au chapitre de la réduction
des coûts et de la rationalisation des actifs ont atténué l’incidence de
facteurs économiques fondamentaux peu porteurs depuis les deux dernières
années dans ce marché traditionnel du camionnage. La Société a comme
priorité d’accroître l’efficience et la rentabilité de la flotte de véhicules et
du réseau d’entrepreneurs indépendants qu’elle exploite actuellement. Pour
l’exercice clos le 31 décembre 2014, les charges opérationnelles ont été de
826,2 M$, en hausse de 280,7 M$, ou 51 %, principalement en lien avec les
acquisitions. Exception faite des acquisitions, les charges opérationnelles ont
diminué de 1 % par rapport en 2013, ce qui a permis à la marge du BAII de
progresser de 80 points de base pour 2014 par rapport à 2013.
REVENU TRIMESTRIEL - LOTS COMPLETS(en millions de $)
T1 T2 T3 T4
2013 2014
143
164
150
180
148
246
159
321
Rapport de gestion TransForce30
BAIILe BAII du secteur du transport de lots complets de la Société s’est élevé à 28,8 M$ pour
le trimestre clos le 31 décembre 2014, en hausse de 15,4 M$, par rapport à 13,4 M$ au
quatrième trimestre de 2013. Les acquisitions ont contribué à hauteur de 11,3 M$ à la
hausse du BAII. La marge du BAII s’est fixée à 9,0 %, en hausse de 50 points de base par
rapport au quatrième trimestre de 2013. Il convient de souligner que ces données ne sont
pas présentées sur une base comparable. Les acquisitions ont généré une marge du BAII
combinée de 6,9 % qui a eu pour effet de réduire la marge du BAII consolidée du secteur
du transport de lots complets, laquelle s’établit à 9,0 %. Exception faite de l’acquisition, les
activités existantes du secteur du transport de lots complets ont considérablement amélioré
leur marge du BAII, qui est passée de 8,5 % au quatrième trimestre de 2013 à 10,7 % pour
le trimestre à l’étude. Conformément à ce qui est mentionné précédemment, les entreprises
récemment acquises ont des charges d’amortissement plus élevées, ce qui influe sur les
marges d’exploitation. La direction est convaincue que la réalisation des synergies et du plan
d’intégration lui permettra d’améliorer davantage les marges d’exploitation.
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, le BAII a progressé de 56 % et atteint 84,9 M$,
tandis que la marge du BAII a augmenté et s’est située à 9,3 %. La Société est consciente
que les charges hors trésorerie des entreprises récemment acquises auront un effet dilutif sur
la marge du BAII, mais elle est convaincue que sa gestion rigoureuse ainsi que la vigueur de
son BAIIA et de ses flux de trésorerie lui permettront de créer de la valeur pour les actionnaires
dans le secteur du transport de lots complets.
GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
(non audité) Quatrièmes trimestres clos les Exercices clos les(en milliers de dollars) 31 décembre 31 décembre
2014 2013 Variation 2014 2013 Variation
Total des revenus 55 973 41 497 35 % 195 807 156 778 25 %
Charges liées aux matières et aux services 25 409 17 570 45 % 87 531 64 485 36 %
Charges liées au personnel 9 713 5 516 76 % 36 180 27 158 33 %
Autres charges opérationnelles 2 630 1 761 49 % 7 853 6 242 26 %
BAIIA 18 221 16 650 9 % 64 243 58 893 9 %
Amortissement des immobilisations corporelles 4 964 3 408 46 % 16 679 13 610 23 %
Amortissement des immobilisations incorporelles 1 125 1 080 4 % 4 384 4 881 (10 %)
Profit sur la vente d’immobilisations corporelles (22) (3) (46) (25)
BAII 12 154 12 165 (0 %) 43 226 40 427 7 %
Marge du BAII (% du total des revenus) 21,7 % 29,3 % 22,1 % 25,8 %
Le 1er juin 2014, les actifs de Veolia Matières Résiduelles Canada ont été ajoutés aux résultats de ce secteur. À cette date, les revenus et le BAIIA des douze
derniers mois de cette division étaient de 30,0 M$ et plus de 5,0 M$, respectivement.
Total des revenusPour le trimestre clos le 31 décembre 2014, le total des revenus du secteur de la
gestion des matières résiduelles a augmenté de 35 %, ou 14,5 M$, sur douze mois.
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, le total des revenus a progressé de 25 %, ou
39,0 M$, par rapport au dernier exercice. De ces hausses, des montants de 8,7 M$ et
21,3 M$, respectivement, sont le fait de l’acquisition de Veolia. Le reste de l’augmentation
des revenus pour le trimestre et l’exercice est le fait d’une croissance interne attribuable aux
activités d’enfouissement et de compostage du complexe environnemental Laflèche de la
Société en Ontario, ainsi qu’aux activités de collecte et d’élimination au Québec.
Charges opérationnellesPour le trimestre clos le 31 décembre 2014, le total des charges opérationnelles a
bondi de 49 %, ou 14,5 M$, comparativement au quatrième trimestre de 2013, ce qui
s’explique essentiellement par les coûts plus élevés dans le cadre de l’acquisition de Veolia
et au niveau d’activité accru. Exception faite de l’acquisition, les charges opérationnelles
ont augmenté de 6,0 M$,ou 20 %, principalement au chapitre des charges liées aux
BAII TRIMESTRIEL - LOTS COMPLETS(en millions de $)
T1 T2 T3 T4
2013 2014
10,6
10,5
15,4
20,2
15,0
25,4
13,4
28,8
REVENU TRIMESTRIEL - MATIÈRES RÉSIDUELLES(en millions de $)
T1 T2 T3 T4
2013 2014
32 35 40 49 43 56 41 56
Rapport de gestionRapport annuel 2014 31
matières et aux services, ce qui s’explique par l’augmentation des
dépenses d’élimination et des frais de transport. Pour l’exercice clos le
31 décembre 2014, le total des charges opérationnelles a augmenté de
31 %, ou 36,2 M$, par rapport au dernier exercice en lien avec l’acquisition
et le niveau d’activité accru. Exception faite de l’acquisition, les charges
opérationnelles sont en hausse de 16,0 M$, ou 14 %, surtout les charges
liées aux matières et aux services, ce qui est également attribuable à
l’augmentation des dépenses d’élimination et des frais de transport.
Pour le trimestre et l’exercice clos le 31 décembre 2014, la hausse de
l’amortissement des immobilisations corporelles découle essentiellement
des acquisitions.
BAIIPour le trimestre clos le 31 décembre 2014, le BAII du secteur de la gestion des
matières résiduelles de la Société est demeuré stable à 12,2 M$, par rapport
au quatrième trimestre de 2013. La marge du BAII s’est fixée à 21,7 %, en
baisse de 7,6 points de pourcentage comparativement au quatrième trimestre
de 2013. Le déclin de la marge du BAII est en partie attribuable à l’acquisition,
dont la marge s’est établie à 2,6 %, conjugué à un changement dans la
répartition des produits (collecte par rapport à enfouissement).
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, le BAII a été de 43,2 M$,
comparativement à 40,4 M$ en 2013, une hausse de 2,8 M$ qui est surtout
liée aux activités existantes. La marge du BAII s’est établie à 22,1 %, une
baisse de 3,7 points de pourcentage par rapport à 2013 qui est en grande
partie attribuable à l’intégration des activités acquises de Veolia et à une légère
variation de la répartition des produits. Un plan stratégique d’optimisation
des activités de Veolia a été mis en œuvre afin de générer des synergies et
d’accroître les marges.
LIQUIDITÉS ET RESSOURCES EN CAPITAL
Entrées et sorties de fonds
(non audité) Quatrièmes trimestres clos les Exercices clos les(en milliers de dollars) 31 décembre 31 décembre
2014 2013 2014 2013
Entrées de fonds :
Flux de trésorerie nets liés aux activités opérationnelles
avant la variation nette des éléments hors caisse du
fonds de roulement opérationnel 82 675 47 376 284 450 196 404
Variation nette des éléments hors caisse du fonds de
roulement opérationnel 37 187 23 536 20 544 39 382
Produits de la vente d’immobilisations corporelles 9 256 5 910 88 170 64 147
Produits de la vente d’actifs détenus en vue de la vente — — 31 745 —
Augmentation de la dette bancaire 6 507 4 218 11 404 —
Produits tirés de la dette à long terme 557 260 7 236 949 983 28 757
Produits tirés de l’exercice
d’options d’achat d’actions et de bons de souscription 554 2 005 23 187 4 731
Autres 1 023 — 2 618 —
Total des entrées de fonds 694 462 90 281 1 412 101 333 421
Sorties de fonds :
Acquisitions d’immobilisations corporelles 30 441 16 620 89 172 75 042
Regroupements d’entreprises, déduction faite
de la trésorerie acquise 480 352 (2 074) 838 281 57 327
Diminution de la dette bancaire — — — 16 144
Remboursement de la dette à long terme 146 382 51 545 370 675 100 629
Dividendes versés 14 426 11 979 56 561 48 105
Actions propres rachetées 22 861 — 57 412 19 238
Autres — 12 211 — 16 936
Total des sorties de fonds 694 462 90 281 1 412 101 333 421
BAII TRIMESTRIEL - MATIÈRES RÉSIDUELLES(en millions de $)
T1 T2 T3 T4
2013 2014
6,5
6,9
9,7
12,1
12,0
12,1
12,2
12,2
Rapport de gestion TransForce32
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnellesPour l’exercice clos le 31 décembre 2014, les flux de trésorerie nets liés aux
activités opérationnelles avant la variation nette des éléments hors caisse
du fonds de roulement opérationnel se sont élevés à 284,5 M$, en hausse
de 45 %, comparativement à 196,4 M$ en 2013. La hausse de 88,0 M$
est surtout attribuable à la contribution accrue des opérations et à la baisse
de 24,8 M$ du montant d’impôt sur le résultat payé par rapport au
dernier exercice.
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, le fonds de roulement de la Société
a progressé de 20,5 M$, ce qui est principalement le fait des débiteurs. Le
délai moyen de recouvrement de la Société a diminué de près d’une journée
depuis décembre 2013.
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissementImmobilisations corporelles
Le tableau suivant présente, par catégorie, les immobilisations corporelles acquises par la Société au cours des trimestres et des exercices clos les
31 décembre 2014 et 2013.
(non audité) Quatrièmes trimestres clos les Exercices clos les(en milliers de dollars) 31 décembre 31 décembre
2014 2013 2014 2013
Acquisitions d’immobilisations corporelles :
Acquisitions – comme il est indiqué dans les
états des flux de trésorerie 30 441 16 620 89 172 75 042
Acquisitions sans incidence sur la trésorerie 5 166 1 749 13 901 1 749
35 607 18 369 103 073 76 791
Acquisitions par catégorie :
Terrains et bâtiments 2 044 2 460 10 479 17 597
Matériel roulant 23 806 10 035 59 139 42 320
Mobilier et équipement 9 757 5 874 33 455 16 874
35 607 18 369 103 073 76 791
La Société investit dans du nouvel équipement afin de maintenir la qualité
de ses services, tout en gardant ses coûts d’entretien à de faibles niveaux.
Les dépenses en immobilisations de la Société correspondent au niveau de
réinvestissement requis pour garder l’équipement en bon état et maintenir
une affectation adéquate des ressources en capital. Conformément à son
modèle allégé en actifs, l’utilisation accrue de l’équipement détenu par des
entrepreneurs indépendants pour remplacer l’équipement appartenant à la
Société est avantageuse pour celle-ci, car cette mesure permet de réduire le
capital dont elle a besoin pour servir ses clients; la Société a l’intention de
poursuivre ce processus de conversion.
Les investissements accrus réalisés dans le mobilier et l’équipement en
2014 englobent deux éléments majeurs. Une nouvelle capacité de site
d’enfouissement a été obtenue par suite de la conclusion d’un contrat de
gérance avec la Régie de Gestion des Matières Résiduelles de la Mauricie,
au Québec. La Société a comptabilisé cette capacité de site d’enfouissement
en tant que contrat de location-financement d’un montant de 8,3 M$. Cet
ajout n’a pas eu d’incidence sur les flux de trésorerie, et un passif à long
terme d’un montant équivalent a été comptabilisé. La seconde acquisition
importante a été un projet d’investissement de 5,0 M$ dans un nouveau
système transporteur au terminal de Burnaby pour le compte de Loomis
Express; une tranche de 4,0 M$ a été inscrite à l’actif au premier trimestre
de 2014 en lien avec ce projet.
Le tableau suivant indique, par catégorie, les produits que la Société a tirés de la vente d’immobilisations corporelles au cours des trimestres et des exercices
clos les 31 décembre 2014 et 2013.
(non audité) Quatrièmes trimestres clos les Exercices clos les(en milliers de dollars) 31 décembre 31 décembre
2014 2013 2014 2013
Cessions par catégorie :
Terrains et bâtiments 647 499 58 660 37 928
Matériel roulant 8 559 5 397 28 995 26 178
Mobilier et équipement 50 14 515 41
9 256 5 910 88 170 64 147
Rapport de gestionRapport annuel 2014 33
Au cours du premier trimestre de 2014, la Société a vendu un immeuble
locatif à Calgary pour une contrepartie de 12,2 M$, ce qui a généré un
profit de 3,8 M$. Au deuxième trimestre de 2014, l’opération de cession-bail
visant un terminal situé à Concord, en Ontario, pour une somme de
32,0 M$, n’a généré aucun profit puisque cette immobilisation faisait partie
de l’acquisition de Vitran. Trois propriétés ont été vendues au cours du
troisième trimestre de 2014 pour une contrepartie totale de 9,7 M$ : il s’agit
de deux propriétés situées en Colombie-Britannique, pour un profit net de
8,1 M$, et d’un terrain à Chicoutimi, au Québec, pour un profit net de
0,4 M$. L’an dernier, la Société avait conclu la cession-bail d’un terminal
situé à Dorval, au Québec, pour une contrepartie de 18,4 M$, au premier
trimestre de 2013, et vendu trois propriétés pour la somme de 19,0 M$
au cours de l’exercice 2013. Ces quatre transactions ont généré un profit
de 13,0 M$. La Société est d’avis qu’elle peut générer plus de 100 M$ de
produits en disposant de propriétés qu’elle peut choisir de vendre dans
l’avenir. La valeur comptable totale de ces propriétés est considérablement
inférieure à celle des produits attendus de la vente.
Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2014, la Société a vendu des
actifs détenus en vue de la vente pour un produit total de 31,7 M$, ce qui
a généré un profit de 1,9 M$. Ces actifs étaient précédemment utilisés dans
les services de déplacement d’appareils de forage.
Acquisitions d’entreprisesPour l’exercice clos le 31 décembre 2014, les acquisitions d’entreprises
ont utilisé des flux de trésorerie totalisant 838,3 M$ (57,3 M$ en 2013).
Conformément à la stratégie de croissance de la Société et ainsi qu’il est
indiqué précédemment à la rubrique « Acquisitions importantes en 2014 »,
TransForce a conclu, le 1er janvier 2014, l’acquisition de Clarke Transport
Inc. et de Clarke Road Transport Inc. Clarke Transport Inc. est un fournisseur
entièrement intégré de services de transport intermodal de lots brisés. Clarke
Road Transport Inc. fournit des services réguliers et spécialisés de transport de
lots complets. De plus, le 26 mars 2014, la Société a conclu l’acquisition de
Vitran, fournisseur entièrement intégré de services de transport intermodal
de lots brisés. Au cours du deuxième trimestre de 2014, la Société a acquis
les actifs de Veolia Matières Résiduelles Canada dans le secteur des services
de gestion des matières résiduelles ainsi qu’Ensenda, entreprise établie en
Californie, aux États-Unis, qui fournit des solutions de dernier kilomètre en
matière de services de livraison le jour même dans le secteur de la livraison
de colis et courrier. Le 3 juillet 2014, la Société a conclu l’acquisition de
Transport America Inc., important fournisseur de services de transport de
lots complets et de logistique. Au quatrième trimestre de 2014, la Société
a conclu l’acquisition de Contrans Group Inc., qui est le plus important
fournisseur de services spécialisés de transport de lots complets au Canada.
Flux de trésorerie disponibles1
(non audité) Quatrièmes trimestres clos les Exercices clos les(en milliers de dollars) 31 décembre 31 décembre
2014 2013 2014 2013
Flux de trésorerie nets liés aux activités opérationnelles
avant la variation nette des éléments hors caisse du
fonds de roulement opérationnel 82 675 47 376 284 450 196 404
Variation nette des éléments hors caisse du
fonds de roulement opérationnel 37 187 23 536 20 544 39 382
Acquisitions d’immobilisations corporelles (35 607) (18 369) (103 073) (76 791)
Produits de la vente d’immobilisations corporelles 9 256 5 910 88 170 64 147
Produits de la vente d’actifs détenus en vue de la vente — — 31 745 —
Flux de trésorerie disponibles 93 511 58 453 321 836 223 142
Flux de trésorerie disponibles par action2 0,91 0,63 3,24 2,41
(1) Veuillez vous reporter à la rubrique « Mesures financières non conformes aux IFRS ». (2) En fonction du nombre moyen pondéré d’actions en circulation pendant
les périodes.
Les objectifs de la Société en matière de gestion des flux de trésorerie liés
aux activités opérationnelles consistent à veiller à engager un niveau de
dépenses d’investissement adéquat pour assurer la stabilité et la compétitivité
de ses activités, à faire en sorte de disposer de suffisamment de liquidités
pour exécuter sa stratégie de croissance et à procéder à des acquisitions
choisies dans le cadre d’une structure du capital saine et d’une situation
financière solide.
TransForce a généré des flux de trésorerie disponibles de 321,8 M$ en 2014,
comparativement à 223,1 M$ en 2013, ce qui représente une hausse de
98,7 M$ par rapport au dernier exercice. Cette hausse est essentiellement
liée à l’augmentation des flux de trésorerie nets liés aux activités
opérationnelles, ce qui tient compte des variations du fonds de roulement
opérationnel, pour un montant de 69,2 M$, et à la vente d’un plus grand
nombre d’immobilisations corporelles et d’actifs détenus en vue de la vente,
pour un montant de 55,8 M$, par rapport à 2013. Par action, les flux de
trésorerie disponibles pour l’exercice ont totalisé 3,24 $, comparativement
à 2,41 $ en 2013.
Rapport de gestion TransForce34
Rendement des flux de trésorerie disponiblesSelon le cours de clôture des actions au 31 décembre 2014, soit 29,59 $, le rendement des flux de trésorerie disponibles générés par la Société en 2014 a été
de 10,9 % (9,5 % pour l’exercice 2013), qui est significativement plus élevé que le rendement moyen de l’industrie du transport.
Situation financière
(non audité) Au Au Au(en milliers de dollars) 31 décembre 31 décembre 31 décembre
2014 2013 2012
Total de l’actif 3 438 589 2 064 602 2 114 123
Dette à long terme 1 617 742 773 556 808 135
Capitaux propres 1 029 413 790 817 727 365
Ratio dette/capitaux propres1 1,57 0,98 1,11
Ratio dette/capital2 0,61 0,49 0,53
Ratio dette/BAIIA3 3,98 2,35 2,09
Ratio dette/flux de trésorerie disponibles4 5,03 3,47 3,16
(1) Dette à long terme divisée par les capitaux propres. (2) Dette à long terme divisée par le total des capitaux propres et de la dette à long terme. (3) Dette à long terme divisée
par le BAIIA des douze derniers mois. 4 Dette à long terme divisée par les flux de trésorerie disponibles des douze derniers mois.
Par rapport au 31 décembre 2013, le total de l’actif et la dette à long
terme de la Société ont augmenté de 67 % et 109 %, respectivement, en
raison des acquisitions. Les acquisitions réalisées en 2014 ont ajouté des
actifs d’un montant de 1,56 G$, en tenant compte du goodwill, lesquels
sont présentés en détail à la note 5 des états financiers consolidés. Par
suite de ces acquisitions, particulièrement celles de Transport America et de
Contrans, le ratio dette/capitaux propres et le ratio dette/capital ont fléchi,
mais reflètent encore un niveau d’endettement approprié faisant en sorte
que l’utilisation des capitaux ne fait l’objet d’aucune contrainte financière.
À court terme, TransForce affectera ses flux de trésorerie en priorité au
remboursement de la dette. Grâce à une gestion rigoureuse et aux solides
flux de trésorerie générés par les activités opérationnelles, la Société a pu
continuer de chercher à réduire sa dette lorsque la situation l’exigeait.
Obligations contractuellesLe tableau suivant indique les obligations contractuelles de la Société et leurs dates d’échéance respectives au 31 décembre 2014, sans tenir compte des
paiements d’intérêts futurs.
(non audité) Moins de De 1 à 3 De 3 à 5 Plus de(en milliers de dollars Total 1 an ans ans 5 ans
Facilité renouvelable non garantie – Août 2017 789 788 — 789 788 — —
Débentures non garanties – Novembre 2017 125 000 — 125 000 — —
Emprunts à terme – Novembre 2016 550 000 250 000 300 000 — —
Obligations en vertu de contrats de location-financement 51 197 15 944 23 797 9 400 2 056
Autre dette à long terme 107 817 29 521 39 201 34 861 4 234
Contrats de location simple (voir « Engagements ») 486 172 110 972 152 180 75 230 147 790
Autres engagements (voir « Engagements ») 75 506 4 794 9 588 9 588 51 536
Total des obligations contractuelles 2 185 480 411 231 1 439 554 129 079 205 616
Au 31 décembre 2014, la Société avait des lettres de garantie en cours d’un montant de 37,0 M$ (24,5 M$ au 31 décembre 2013).
Facilité de créditLe 18 juin 2014, la Société a signé un amendement à sa facilité de crédit
visant à l’augmenter de 245 M$, pour la faire passer à 1 045 M$, et à en
prolonger l’échéance jusqu’en août 2017. Le taux d’intérêt en vigueur et les
engagements demeurent inchangés. La facilité de crédit de TransForce est
non garantie et peut être prolongée annuellement. La facilité de crédit est
fournie par un syndicat bancaire dirigé par la Financière Banque Nationale,
RBC Marchés des capitaux et Bank of America Merrill Lynch à titre de
cochefs de file.
Rapport de gestionRapport annuel 2014 35
Emprunts à termeLe 17 septembre 2014, la Société a conclu une entente avec son syndicat
bancaire concernant une nouvelle facilité de crédit d’acquisition non
garantie de 550 M$, dont une tranche de 250 M$ vient à échéance en
novembre 2015 et une tranche de 300 M$, en novembre 2016. Les
modalités sont similaires à celles de la facilité de crédit actuelle.
Le tableau suivant indique les engagements financiers que la Société doit maintenir en vertu de sa facilité de crédit. Ces engagements sont mesurés sur une
base consolidée pour les douze derniers mois.
Engagements Au Exigences 31 décembre 2014
Ratio dette consolidée/BAIIA [ratio entre la dette totale, plus les lettres de crédit
et certains autres passifs à long terme, et le bénéfice avant intérêts, impôt
sur le résultat et amortissement (« BAIIA »), en incluant le BAIIA ajusté lié
aux acquisitions pour les douze derniers mois] < 4,25 3,19
Ratio BAIIAL/intérêts et loyers [ratio entre le BAIIAL (BAIIA avant
les loyers et incluant le BAIIAL ajusté lié aux acquisitions pour les
douze derniers mois) et les intérêts et les charges locatives nettes] > 1,75 3,55
La Société croit qu’elle respectera ces engagements au cours des douze prochains mois.
Débentures convertibles à 6 % – Novembre 2015Le 3 janvier 2014, la Société a annoncé qu’elle rachètera, en date du 3 février
2014, la totalité du montant en principal de 122,1 M$ de ses débentures
convertibles à 6 % en circulation. Conformément à l’option de conversion
offerte aux détenteurs de débentures, la Société a reçu des demandes de
conversion pour un montant en principal de 118,2 M$ qui ont entraîné
l’émission de 6 202 974 nouvelles actions ordinaires. La Société a racheté
un montant en principal non converti de 3,9 M$ en date du 3 février 2014.
Par conséquent, la Société réduira ses charges d’intérêts de 7,3 M$ sur une
base annuelle.
Débentures convertibles à 5,65 % – Septembre 2018Le 9 septembre 2014, la Société a annoncé qu’elle rachètera, en date du
9 octobre 2014, la totalité du montant en principal de 84,4 M$ de ses
débentures convertibles à 5,65 % en circulation. Conformément à l’option
de conversion offerte aux détenteurs de débentures, la Société a reçu des
demandes de conversion pour un montant en principal de 81,6 M$ qui ont
entraîné l’émission de 3 692 572 nouvelles actions ordinaires. La Société
a racheté un montant en principal non converti de 2,7 M$ en date du
9 octobre 2014. Par conséquent, la Société réduira ses charges d’intérêts de
4,8 M$ sur une base annuelle.
Engagements, éventualités et ententes hors bilanLe tableau suivant indique les engagements de la Société avec leurs échéances respectives au 31 décembre 2014.
(non audité) Moins de 1 De 1 à 3 De 3 à 5 Plus de(en milliers de dollars) Total ans ans ans 5 ans
Contrats de location simple – matériel roulant 98 803 38 482 49 620 10 701 —
Contrats de location simple – biens immobiliers et autres 387 369 72 490 102 560 64 529 147 790
Total des contrats de location simple 486 172 110 972 152 180 75 230 147 790
Autres engagements 75 506 4 794 9 588 9 588 51 536
Total des obligations hors bilan 561 678 115 766 161 768 84 818 199 326
Les contrats de location simple à long terme au titre des biens immobiliers,
qui totalisent 387,4 M$, incluent cinq engagements importants au titre de
biens immobiliers, pour une valeur totale de 160,0 M$, venant à expiration
entre 2024 et 2035. Les autres contrats de location simple au titre des biens
immobiliers sont liés à un total de 332 propriétés.
Rapport de gestion TransForce36
Les autres engagements sont l’obligation dans laquelle se trouve la
Société d’éliminer un nombre minimum de tonnes dans des installations
d’élimination de tierce partie. En vertu de ces contrats d’achat ferme, le
paiement d’un certain montant pour le volume minimum convenu est
exigé, peu importe le nombre réel de tonnes placé dans les installations. La
Société respecte généralement ses obligations contractuelles minimales en
éliminant les volumes collectés dans le cours normal des activités dans ces
installations d’élimination. Au sein de l’industrie de la gestion des matières
résiduelles, l’échange de volume est une pratique courante qui permet de
tirer parti de la proximité d’une capacité de site d’enfouissement de tiers.
Ainsi, des tierces parties se sont engagées à livrer aux sites d’enfouissement
de TransForce un certain nombre de tonnes représentant environ 123 M$ au
cours de la même période.
Instruments financiers dérivésLa Société a conclu des contrats de change et des contrats d’option sur
devises portant sur la vente de dollars américains en contrepartie de dollars
canadiens dont les dates d’échéance s’échelonnent jusqu’en janvier 2016.
Au 31 décembre 2014, la valeur nominale de ces contrats s’élevait à
17,1 M$ US (94,2 M$ US en décembre 2013). Au 31 décembre 2014, la
juste valeur des contrats de change équivalait à un montant négatif de
1,7 M$ (montant négatif de 0,8 M$ en décembre 2013).
En 2014, la Société a conclu des swaps de taux d’intérêt et de devises
mensuels afin de réduire ses charges d’intérêts sur une partie de sa
facilité de crédit libellée en dollars canadiens. Au 31 décembre 2014,
la Société avait échangé des paiements de principal et d’intérêts aux
taux des acceptations bancaires connexes de 300 M$ CA contre des
paiements de principal et d’intérêts au taux interbancaire offert à Londres
(« TIOL ») de 258 M$ US. Conformément aux modalités des swaps
en vigueur au 31 décembre 2014, la Société remboursera le produit
en principal reçu de 258 M$ US contre la somme de 300 M$ CA et la
compensation reçue au titre de la charge d’intérêts connexe, lui procurant
ainsi une économie nette de 18 points de base sur les taux d’intérêt sans
aucun risque de change sur le principal et les charges d’intérêts connexes.
Au 31 décembre 2014, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt
et de devises correspondait à un montant négatif de 0,8 M$ (0 $ en
décembre 2013).
La Société a également conclu des swaps de taux d’intérêt afin d’atténuer
le risque de taux d’intérêt sur une partie de sa dette à taux variable. Au
31 décembre 2014, la Société avait des swaps de taux d’intérêt sur des
dettes d’un montant nominal de 325,0 M$ (232,5 M$ en décembre 2013),
à un taux moyen de 1,33 % (1,54 % en décembre 2013) et dont les diverses
échéances s’échelonnent jusqu’en juin 2020. Ce montant représente
24 % du total de la dette à long terme à taux variable de la Société. Par
conséquent, le taux d’intérêt effectif sur les swaps de taux d’intérêt était de
3,48 % au 31 décembre 2014 (3,24 % en décembre 2013). À cette date, la
juste valeur des swaps de taux d’intérêt correspondait à un montant négatif
de 3,6 M$ (montant négatif de 0,3 M$ en décembre 2013).
Données relatives aux dividendes et aux actions en circulationDividendes
En décembre 2014, la Société a annoncé une hausse de 17 % de son
dividende trimestriel précédent de 0,145 $ par action, soit un dividende
de 0,17 $ par action. Cette hausse témoigne de la capacité de TransForce
de continuer à générer des flux de trésorerie disponibles élevés dans les
conditions actuelles du marché. La Société a déclaré des dividendes de
17,4 M$, ou 0,17 $ par action ordinaire en circulation, pour le quatrième
trimestre de 2014. Pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, les dividendes
déclarés s’étaient chiffrés à 60,4 M$.
Le 24 avril 2014, TransForce a adopté une politique en matière de dividendes
(la « politique ») en vertu de laquelle environ 20 % à 25 % des flux de
trésorerie disponibles annualisés de TransForce pourraient faire l’objet d’une
distribution chaque année sous forme de dividendes aux actionnaires sur
une base trimestrielle. Le conseil a établi que ce niveau de distribution
permettrait à TransForce de conserver la souplesse et les ressources
financières dont elle a besoin pour l’exécution de sa stratégie opérationnelle
et de sa stratégie d’acquisition rigoureuse, tout en procurant un rendement
des capitaux propres adéquat. Le conseil peut également, à sa discrétion et
en tout temps, modifier le montant des dividendes distribués et/ou décider
de ne pas distribuer de dividende, que cette décision soit prise de façon
ponctuelle ou par suite d’une modification apportée à la politique.
Offre publique de rachat dans le cours normal des activités visant les actions ordinairesLa Société a renouvelé son offre publique de rachat dans le cours normal
des activités en vertu de laquelle elle peut racheter, à des fins d’annulation,
jusqu’à 6 000 000 de ses actions ordinaires. Cette offre publique de rachat
dans le cours normal des activités prend fin le 18 septembre 2015. Dans le
cadre de cette offre publique de rachat dans le cours normal des activités, les
rachats sont effectués conformément aux exigences de la Bourse de Toronto
(TSX) aux prix du marché par l’intermédiaire de la TSX. En conséquence,
TransForce a le droit de racheter, au cours de n’importe quel jour de bourse,
un nombre maximal de 59 173 actions ordinaires. En outre, TransForce peut
procéder, une fois par semaine civile, à un achat de bloc d’actions ordinaires
qui ne sont pas détenues directement ou indirectement par des initiés
de TransForce.
Le conseil de TransForce croit que les rachats effectués en temps
opportun dans le cadre de l’offre publique de rachat dans le cours
normal des activités représentent une utilisation pertinente des
ressources financières de TransForce, car une telle mesure peut protéger
et accroître la valeur pour les actionnaires, lorsque certaines occasions
se présentent ou en cas de volatilité.
Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2014, la Société a racheté
2 307 000 actions ordinaires (965 200 en 2013) à un prix variant de 22,46 $
à 29,00 $ (de 19,71 $ à 20,00 $ en 2013), ce qui représente un prix
d’achat total de 57,4 M$ (19,2 M$ en 2013).
Actions et options d’achat d’actions en circulationUn total de 102 323 968 actions ordinaires étaient en circulation au
31 décembre 2014 (93 405 264 en décembre 2013). Il n’y a eu aucun
changement significatif au capital social en circulation de la Société entre le
31 décembre 2014 et le 2 mars 2015.
Au 31 décembre 2014, le nombre d’options d’achat d’actions ordinaires
en circulation émises en vertu du régime d’options d’achat d’actions de la
Société était de 4 193 113 (4 229 252 en décembre 2013), dont 2 841 653
(2 376 216 en décembre 2013) pouvaient être exercées. Chaque option
d’achat d’actions donne droit à son titulaire d’acheter une action ordinaire
de la Société à un prix d’exercice fondé sur le cours de clôture moyen
pondéré en fonction du volume des actions de la Société pour les cinq jours
de bourse précédant immédiatement la date d’effet de l’octroi.
Rapport de gestionRapport annuel 2014 37
Le 1er juillet 2014, le conseil a approuvé un régime d’intéressement fondé
sur des titres de capitaux propres à l’intention des hauts dirigeants du
Groupe. Le régime prévoit l’émission d’unités d’actions restreintes (« UAR »)
selon des modalités devant être déterminées par le conseil. Sous réserve de
la période de service exigée, le régime prévoit le règlement de l’octroi par
l’émission d’actions ordinaires. Le 24 juillet 2014, la Société a octroyé un
total de 82 278 UAR en vertu de son régime d’intéressement fondé sur des
titres de capitaux propres. Les droits relatifs aux UAR seront acquis après
trois années de service consécutives à partir de la date de l’octroi.
Par ailleurs, le 1er février 2013, la Société a émis 1 000 000 de bons de
souscription ayant un prix d’exercice de 20,17 $ par action et une durée
de deux ans pour payer une partie de la contrepartie transférée en lien
avec l’acquisition de Velocity. Au cours de 2014, 935 000 de ces bons de
souscription ont été exercés (25 000 en 2013). Au 31 décembre 2014, il y
avait 40 000 bons de souscription en circulation.
Litiges en coursLa Société est impliquée dans des litiges survenus dans le cours normal de ses
activités et qui concernent surtout des réclamations pour préjudice corporel
et dommages matériels. Il est impossible de prédire ou de déterminer
l’issue des procédures liées à ces litiges ou de toute procédure similaire. La
Société est toutefois d’avis que tout recouvrement ou toute responsabilité
ultime, s’il en est, découlant de ces procédures, tant individuellement que
collectivement, ne saurait avoir d’incidence défavorable importante sur
sa situation financière ou sa performance financière et, le cas échéant, le
montant pertinent a été inscrit dans les états financiers.
PERSPECTIVES
Pour ce qui est de l’avenir, tandis que l’économie nord-américaine
continue de se rétablir à un rythme modéré, les principaux marchés au
sein desquels TransForce exerce ses activités devraient voir leurs conditions
progresser conséquemment tout au long de 2015 et au début de 2016. Aux
États-Unis, le renforcement de la confiance des consommateurs et la
progression robuste des investissements des entreprises génèrent plus
d’activité dans les secteurs de la livraison de colis et courrier et du
transport de lots complets, où TransForce est principalement présente.
Au Canada, principal marché de la Société, un tel élan se fait attendre,
mais la dépréciation du huard est avantageuse pour les fabricants de la
région centrale du pays dont les activités sont axées sur les exportations;
cependant, la baisse des prix du pétrole devrait réduire l’activité économique
dans l’Ouest canadien. Puisque cet environnement relativement difficile
limite encore la croissance interne à court terme, la croissance des revenus
et du BAII continue de dépendre de ces facteurs clés : une amélioration
supplémentaire de l’efficience, la rationalisation des actifs, un contrôle serré
des coûts ainsi que l’exécution d’une stratégie d’acquisition rigoureuse dans
le marché fragmenté des services de transport en Amérique du Nord.
Dans un tel contexte commercial, TransForce s’attend à ce que le total des
revenus avoisine 4,5 G$ et que le BPA de base se situe entre 1,85 $ et 2,00 $.
Dans les secteurs de la livraison de colis et courrier et du transport
de lots brisés, les priorités de TransForce sont la consolidation de ses
plateformes d’exploitation, d’administration et de TI. Cette stratégie
a commencé à porter ses fruits en 2014, mais on s’attend à réaliser
encore d’autres économies dans l’avenir. Puisque la Société croit que
les conditions générales demeureront relativement exigeantes tant
que les problèmes de capacité continueront de toucher l’industrie,
TransForce continuera d’agir dans une optique prévoyante en mettant
en œuvre des mesures qui visent à optimiser davantage l’utilisation des
actifs. Dans le secteur de la livraison de colis et courrier, ces mesures
consisteront notamment à mener à bien l’optimisation des services de
livraison le jour même aux États-Unis et à accaparer une part de plus
en plus importante des activités de livraison en lien avec le commerce
électronique. Les rajustements de tarifs annoncés par certains de
nos principaux concurrents sont également de bon augure en ce qui
concerne l’amélioration des rendements. Dans le secteur du transport
de lots brisés, la baisse de la valeur du dollar canadien offre des
possibilités aux fabricants axés sur les exportations, mais la Société doit
continuer de faire preuve de discipline en ajustant l’offre à la demande.
À cette fin, la Société continuera également de mettre l’accent sur les
grandes villes et de se retirer des régions où la densité est faible afin de
rehausser la valeur. Finalement, TransForce s’emploiera à tirer davantage
parti du renforcement de sa densité et de ses capacités qui découle des
acquisitions importantes réalisées en 2014 dans le secteur du transport
de lots brisés.
Dans le secteur du transport de lots complets, TransForce s’attachera à réaliser
tous les avantages liés aux acquisitions stratégiques de 2014, soit Transport
America, aux États-Unis, et Contrans, au Canada, tout en maintenant une
discipline caractérisée par une gestion soignée de l’offre et l’optimisation
de l’utilisation des actifs existants. L’économie plus vigoureuse aux États-
Unis et la dépréciation du dollar canadien devraient fournir des conditions
plus favorables pour ce qui est d’améliorer le rendement du capital investi
des deux côtés de la frontière. La réussite découlera également des efforts
soutenus de la Société pour déployer, dans l’ensemble de son réseau, des
outils analytiques à la fine pointe de la technologie qui permettront à son
personnel de prendre des décisions d’affaires pertinentes. Puisque le marché
du transport de lots complets est fragmenté, TransForce vise à accroître
davantage sa taille et sa densité à l’échelle nord-américaine en poursuivant
l’exécution de sa stratégie d’acquisitions ciblées.
Finalement, dans le secteur de la gestion des matières résiduelles, la
Société se consacrera principalement à accroître la rentabilité des
actifs de Veolia Matières Résiduelles Canada en mettant en commun
les pratiques exemplaires dans l’ensemble de son réseau, pendant
que les investissements effectués dans l’agrandissement de l’usine de
compostage au complexe environnemental Laflèche ainsi que dans
l’acquisition d’une capacité de site d’enfouissement supplémentaire lui
offrent des possibilités d’accroître sa clientèle et sa densité.
À mesure que la Société poursuit sa transition graduelle vers un modèle
d’entreprise allégé en actifs, les capitaux seront de plus en plus affectés à
des initiatives qui permettent d’accroître le rendement du capital investi et
de générer des flux de trésorerie élevés. Ce faisant, TransForce cherche à
se distinguer de plus en plus par les solutions à valeur ajoutée novatrices
qu’elle fournit à sa clientèle nord-américaine en plein essor. À court terme,
TransForce affectera ses flux de trésorerie en priorité au remboursement
de la dette.
L’appréciation du dollar américain par rapport à la devise canadienne
au cours des derniers mois aura une incidence favorable sur le bénéfice
opérationnel puisque la Société génère des flux de trésorerie nets d’environ
220 M$ en dollars américains sur une base annuelle. Une baisse du dollar
canadien est également avantageuse pour les clients de la Société dont les
activités sont axées sur l’exportation.
Rapport de gestion TransForce38
TransForce est bien placée pour profiter grandement d’une reprise plus
vigoureuse de l’économie, et la direction est convaincue que les mesures
qu’elle a prises et planifiées lui permettront de continuer à accroître la valeur
pour les actionnaires. La Société vise à respecter cet engagement en restant
fidèle à ses principes opérationnels et en exécutant sa stratégie avec la
même discipline et la même rigueur qui ont fait de TransForce un chef de file
nord-américain du secteur du transport et de la logistique.
SOMMAIRE DES RÉSULTATS DES HUIT DERNIERS TRIMESTRES
(non audité)(en millions de dollars, sauf les données par action) T4 14 T3 14 T2 14 T1 14 T4 13 T3 13 T2 13 T1 13
Revenus 1 074,0 981,1 889,1 770,5 792,6 775,1 792,3 749,7
BAIIA1 126,1 116,5 107,3 56,8 76,3 90,2 93,1 69,3
Bénéfice net ajusté1 47,5 53,7 49,1 26,5 23,3 35,5 39,2 25,5
Bénéfice net (perte nette) 43,2 41,5 37,3 5,9 (27,0) 44,0 26,6 18,9
Résultat par action
De base 0,42 0,42 0,38 0,06 (0,29) 0,48 0,29 0,20
Dilué 0,41 0,41 0,37 0,06 (0,29) 0,45 0,28 0,20
(1) Veuillez vous reporter à la rubrique « Mesures financières non conformes aux IFRS ».
Les différences entre les trimestres sont principalement attribuables aux acquisitions. La perte nette de T4 2013 est attribuable à la dépréciation des
immobilisations incorporelles de 63,1 M$ (39,3 M$ après impôt) dans le secteur opérationnel des services de déplacement d’appareils de forage.
MESURES FINANCIÈRES NON CONFORMES AUX IFRS
Les données financières ont été établies conformément aux IFRS. Cependant,
certaines mesures utilisées dans le présent rapport de gestion n’ont pas
de signification normalisée en vertu des IFRS et pourraient être calculées
différemment par d’autres entreprises. La Société croit que certaines mesures
financières non conformes aux IFRS offrent, lorsqu’elles sont présentées en
parallèle à des mesures financières comparables établies conformément
aux IFRS, des renseignements utiles aux investisseurs et aux autres lecteurs
puisqu’elles permettent d’évaluer de manière adéquate la performance
opérationnelle de la Société. À l’interne, la Société utilise ces mesures
financières non conformes aux IFRS à titre d’indicateur de la performance de
ses activités. Ces mesures doivent être considérées comme un complément
aux mesures de la performance financière conformes aux IFRS. Elles ne
peuvent pas les remplacer ni être considérées comme supérieures.
Mesures financières non conformes aux IFRS
BAII Bénéfice net avant produits financiers et charges financières et charge d’impôt sur le résultat.
Le BAII renvoie au poste « Bénéfice des activités opérationnelles » des états financiers consolidés.
BAIIA Bénéfice net avant produits financiers et charges financières, charge d’impôt sur le résultat,
amortissement, dépréciation et profit ou perte sur la vente d’immobilisations corporelles, d’actifs
détenus en vue de la vente et d’entreprises.
La direction estime que le BAIIA est une mesure supplémentaire utile. Le BAIIA est présenté afin d’aider à déterminer la capacité de la Société à dégager des flux de trésorerie de son exploitation.
Marge du BAII et marge du BAIIA BAII / BAIIA exprimé en pourcentage du total des revenus.
Charges opérationnelles Les charges opérationnelles comprennent les charges liées aux matières et aux services, les
charges liées au personnel, les autres charges opérationnelles, l’amortissement et le profit ou la
perte sur la vente d’immobilisations corporelles et d’actifs détenus en vue de la vente.
Ratio d’exploitation Charges opérationnelles divisées par le total des revenus ou les charges opérationnelles,
déduction faite des revenus liés à la surcharge de carburant, divisées par les revenus avant la
surcharge de carburant.
Rapport de gestionRapport annuel 2014 39
Bien que le ratio d’exploitation ne soit pas une mesure financière définie par les IFRS, il constitue une mesure largement répandue dans l’industrie du transport, et la Société le considère comme un indicateur valable à des fins de comparaison pour évaluer sa performance. En outre, afin de faciliter la comparaison du niveau d’activité commerciale et des coûts opérationnels entre les périodes, la Société compare les revenus avant la surcharge de carburant (les « revenus ») et redistribue les revenus liés à la surcharge de carburant dans les chargesliées aux matières et aux services qui sont incluses dans les charges opérationnelles.
Bénéfice net ajusté et
bénéfice ajusté par action
Bénéfice net et résultat par action, exclusion faite de l’incidence après impôt des variations de la
juste valeur des instruments dérivés, du montant net du profit ou de la perte de change, et des
éléments ne s’inscrivant pas dans le cours normal des activités de la Société.
La Société présente un bénéfice net ajusté et un bénéfice ajusté par action pour donner une meilleure indication du bénéfice net et du bénéfice par action qui auraient été enregistrés si ces mesures avaient été calculées sans tenir compte de l’incidence de facteurs particuliers et pour montrer le résultat d’un point de vue strictement opérationnel.
Flux de trésorerie disponibles Flux de trésorerie nets liés aux activités opérationnelles, moins les acquisitions d’immobilisations
corporelles, plus les produits tirés de la vente d’immobilisations corporelles et d’actifs détenus
en vue de la vente.
La direction estime que cette mesure fournit un point de comparaison pour évaluer la performance de la Société quant à sa capacité de satisfaire aux exigences en matière de capital.
Flux de trésorerie disponibles
par action
Flux de trésorerie disponibles divisés par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires
en circulation.
RISQUES ET INCERTITUDES
La rubrique suivante présente les principaux facteurs de risques auxquels la
Société est exposée.
Concurrence. La déréglementation dans l’industrie du transport s’est
traduite par une augmentation du nombre de concurrents et par une
concurrence accrue sur le plan des tarifs. La concurrence est intense
sur le marché canadien. En outre, la Société doit rivaliser avec d’autres
transporteurs aux États-Unis.
La concurrence dans le secteur nord-américain de la gestion des
matières résiduelles est très vive. La Société est en concurrence
dans le secteur de la gestion des matières résiduelles avec plusieurs
entreprises d’envergure et disposant d’importants capitaux, ainsi
qu’avec un grand nombre de concurrents locaux et régionaux. Certains
concurrents de la Société exploitent des activités de gestion des
matières résiduelles beaucoup plus importantes, ont des ressources
financières considérables et jouissent d’une plus grande notoriété
que la Société dans le secteur de la gestion des matières résiduelles,
ou ont la capacité ou la volonté de fournir leurs services ou de les
offrir dans le cadre d’une soumission à un tarif inférieur à celui de la
Société. Puisque les entreprises peuvent se lancer dans le segment de
la collecte du secteur de la gestion des déchets solides non dangereux
avec très peu de capitaux ou d’expertise technique, l’industrie compte
un grand nombre d’entreprises de collecte d’envergure régionale et
locale. La Société doit affronter la concurrence de ces entreprises dans
les marchés et les régions qu’elle sert actuellement.
Réglementation. Bien que l’industrie du transport soit en grande partie
déréglementée, les transporteurs doivent obtenir des permis délivrés par les
commissions de transport provinciales afin de transporter des marchandises
d’une province à l’autre ou à l’intérieur d’une même province. Des
permis sont également exigés par les organismes de réglementation des
États-Unis pour le transport de marchandises entre le Canada et les
États-Unis. Toute modification de cette réglementation pourrait avoir une
incidence défavorable sur la portée des activités de la Société.
Le droit de continuer de détenir les licences et les permis exigés dépend
généralement du maintien d’une conformité satisfaisante aux lignes
directrices, politiques et lois en matière de réglementation et de sécurité.
Bien que la Société s’engage à respecter les lois et les mesures de sécurité,
rien ne garantit qu’elle s’y conformera intégralement en tout temps. Par
conséquent, à un moment ou à un autre dans l’avenir, la Société pourrait
être tenue d’engager des frais importants pour maintenir ou améliorer son
dossier de conformité.
Le secteur de la gestion des matières résiduelles est assujetti à des lois et à des
règlements gouvernementaux qui pourraient limiter les activités de gestion
des matières résiduelles de la Société ou accroître ses frais d’exploitation.
Le matériel, les installations et les activités de la Société dans le domaine
de la gestion des matières résiduelles sont soumis à un éventail vaste et
en constante évolution de lois et de règlements fédéraux, provinciaux et
locaux en lien avec la protection de l’environnement, la santé, la sécurité,
l’utilisation du sol, le transport et des questions connexes. Il s’agit
notamment des lois et des règlements régissant l’utilisation, le traitement,
le transport, l’entreposage et l’élimination des substances dangereuses et
d’autres déchets et matières, les émissions atmosphériques et la qualité de
l’air, les rejets d’eaux usées et la qualité de l’eau, les méthodes autorisées ou
obligatoires pour l’élimination des matières résiduelles, la décontamination,
et, de façon générale, l’émission de polluants dans l’environnement.
La législation et la réglementation environnementales sont appliquées
de manière plus stricte depuis quelques années en raison de l’intérêt
grandissant du public envers la protection de l’environnement. Par ailleurs,
les autorités fédérales, provinciales, d’État et locales pourraient modifier les
droits qu’elles accordent aux entreprises de gestion des matières résiduelles
et les restrictions qu’elles leur imposent, et ces changements pourraient
limiter les activités de gestion des matières résiduelles de la Société et
sa croissance.
Rapport de gestion TransForce40
Le respect par la Société des exigences réglementaires en matière de gestion
des matières résiduelles pourrait s’avérer coûteux et, afin de se conformer
à ces exigences, la Société pourrait être tenue d’améliorer, d’étoffer ou de
remplacer son matériel et ses installations de gestion des matières résiduelles.
La Société pourrait ne pas être en mesure de compenser les coûts engagés
pour se conformer à ces exigences. De plus, les modifications apportées à
la législation et à la réglementation environnementales, ou une application
ou interprétation plus stricte de ces lois et règlements, pourraient obliger
la Société à engager d’autres dépenses en plus des charges qu’elle doit
actuellement payer à ce titre.
La Société détient, par l’entremise de sa filiale Services Matrec Inc., des sites
d’enfouissement de déchets solides non dangereux situés dans les villes de
Larouche, de Chicoutimi et de Granby, au Québec, et de Moose Creek, en
Ontario. Chacun de ces sites est réglementé et autorisé par le ministère de
l’Environnement provincial compétent. La perte d’une de ces autorisations
aurait une incidence défavorable considérable sur les activités de gestion des
matières résiduelles de la Société.
De temps à autre, les autorités provinciales et locales adoptent des lois ou
des règlements imposant des redevances ou d’autres frais sur l’élimination
des déchets dans les sites d’enfouissement situés dans ces provinces.
L’imposition de frais importants que la Société n’est pas en mesure de
récupérer auprès de ses clients pourrait avoir une incidence défavorable sur
ses activités et sa rentabilité.
Environnement d’exploitation. La Société est soumise aux changements
survenant dans son environnement général d’exploitation. La Société est
exposée aux éléments suivants qui ont une incidence sur cet environnement
d’exploitation : le coût de l’assurance responsabilité civile, le marché du
matériel usagé, les conditions météorologiques défavorables et les accidents
impliquant son matériel de transport.
Conjoncture économique générale. La demande de transport de
marchandises est étroitement liée à la situation économique en général.
Par conséquent, un ralentissement de la croissance économique générale
pourrait avoir une incidence défavorable sur la performance de la Société.
Fluctuations des taux d’intérêt. Les variations des taux d’intérêt peuvent
faire fluctuer les flux de trésorerie futurs de la Société en lien avec les passifs
financiers à taux variable. Pour ces éléments, les flux de trésorerie pourraient
être influencés par des variations des taux d’intérêt de référence comme
le taux des acceptations bancaires et le taux interbancaire offert à Londres
(« TIOL »). De plus, la Société est exposée aux profits et aux pertes découlant
des variations des taux d’intérêt par l’entremise de ses instruments financiers
dérivés, qui sont comptabilisés à la juste valeur.
Fluctuations des taux de change. Les résultats financiers de la Société
sont présentés en dollars canadiens, et une partie de ses revenus et de ses
charges opérationnelles est réalisée dans une monnaie autre que le dollar
canadien, soit principalement le dollar américain. Les résultats opérationnels
sont par conséquent touchés par les fluctuations de cette devise par rapport
au dollar canadien. Des variations importantes de la valeur relative de cette
devise par rapport au dollar canadien pourraient donc avoir une incidence
considérable sur la rentabilité future de la Société.
Prix du carburant. La Société est vulnérable aux variations du prix du
carburant. Elle est généralement en mesure de récupérer la majeure partie
des coûts du carburant supplémentaires et des marges correspondantes
sous forme de surcharge à ses clients. À un contexte de déclin des prix
du carburant correspond le risque que la Société ne soit pas en mesure
d’accroître ses revenus de base pour protéger les marges qu’elle réalise sur
les coûts du carburant. La Société s’efforce également d’améliorer autant
que possible le rendement énergétique de sa flotte de véhicules.
Assurance. Les activités de la Société sont assujetties aux risques inhérents
aux secteurs du transport et de la gestion des matières résiduelles. La
Société souscrit des assurances pour des montants qu’elle juge suffisants
eu égard aux circonstances et aux normes sectorielles. Comme beaucoup
d’intervenants au sein de l’industrie, la Société assure elle-même une part
importante des risques de réclamation auxquels elle est exposée en lien
avec la perte de marchandises, les blessures corporelles, les indemnités pour
les accidents du travail et les dommages matériels. La Société pourrait être
tenue responsable de certains risques auto-assurés, ou à l’égard desquels
elle ne peut s’assurer, ou choisit de ne pas s’assurer, en raison du coût élevé
des primes, ou de dommages excédant la protection maximale prévue dans
les polices d’assurance.
Conventions collectives. En date des présentes, les conventions collectives
conclues entre la Société et la vaste majorité de ses employés syndiqués ont
été renouvelées. La Société ne peut prévoir l’incidence que pourrait avoir sur
ses activités toute nouvelle convention collective ou l’échec des négociations
concernant les conventions actuellement en vigueur au moment de
leur échéance.
Risques liés aux acquisitions et à leur intégration. Les acquisitions ont
toujours fait partie de la stratégie de croissance de la Société. L’exercice à
l’étude a été une année record à ce chapitre. Les acquisitions sont associées à
de nombreux risques, notamment le risque de pertes de clients, d’employés
clés et de fournisseurs de services de l’entreprise acquise.
Questions environnementales. La Société utilise des cuves de stockage
dans certains de ses terminaux de transport. Les lois et les règlements
du Canada et des États-Unis imposent généralement une responsabilité
potentielle aux propriétaires ou occupants ou gardiens, actuels ou anciens,
de biens immobiliers où une contamination s’est produite. Bien que la
Société n’ait connaissance d’aucune contamination qui pourrait avoir, si des
mesures de réhabilitation ou de dépollution étaient requises, une incidence
défavorable importante sur la Société, certaines installations sont exploitées
depuis de nombreuses années et, au cours de cette période, la Société ou
les propriétaires, exploitants ou gardiens antérieurs des biens immobiliers
pourraient avoir produit et éliminé des déchets qui sont ou pourraient
être considérés dangereux. Rien ne garantit que la Société ne sera pas
tenue un jour d’engager des frais importants pour se conformer aux lois
environnementales, ni que ses exploitations, ses activités ou ses actifs ne
seront pas touchés de manière importante par les lois environnementales
actuelles ou futures.
Rapport de gestionRapport annuel 2014 41
La Société, ses activités de transport et ses biens immobiliers sont soumis,
tant au Canada qu’aux États-Unis, à des lois, règlements et normes sur
l’environnement, de compétence fédérale, provinciale, d’État, municipale et
locale qui ont une grande portée et qui sont en constante évolution, visant,
entre autres, les émissions atmosphériques, la gestion des contaminants,
dont les substances dangereuses et d’autres matières (ce qui inclut leur
production, leur manipulation, leur entreposage, leur transport et leur
élimination), les déversements et les mesures de correction des incidences
environnementales (y compris la contamination du sol et de l’eau, notamment
des eaux souterraines). Le risque lié à la responsabilité environnementale
est inhérent aux activités de transport, aux activités antérieures associées
à ces activités, ainsi qu’à la propriété, à la gestion ou au contrôle de
biens immobiliers.
En ce qui touche ses activités de gestion des matières résiduelles, la Société
peut faire l’objet d’ordonnances, d’amendes, de sanctions ou d’autres
actions en justice portant sur la conformité aux lois et aux règlements sur
l’environnement, ou de poursuites civiles par des parties alléguant avoir subi
un préjudice découlant de la migration de contaminants, d’odeurs, d’autres
rejets dans l’environnement ou d’autres questions environnementales
(notamment, les actes ou omissions d’entreprises remplacées) dont les
activités pourraient être responsables. Les permis d’exploitation de la Société
pourraient également faire l’objet de contestations judiciaires.
Les lois sur l’environnement pourraient autoriser, entre autres, les organismes
de réglementation environnementale fédéraux, provinciaux, d’État ou locaux
à rendre des ordonnances, à intenter des poursuites administratives ou
judiciaires pour des infractions aux lois et aux règlements sur l’environnement,
ou à annuler un permis ou à refuser de le renouveler. Les sanctions
éventuelles pour de telles infractions pourraient inclure, notamment, des
amendes civiles et pénales, l’emprisonnement, la suspension ou la révocation
du permis et des mesures provisoires et conservatoires. Ces organismes
pourraient aussi, notamment, révoquer les permis d’exploitation, franchises
ou licences de la Société, ou refuser de les renouveler, pour des infractions,
réelles ou présumées, aux lois ou aux règlements sur l’environnement, et
imposer une évaluation environnementale, l’élimination des contaminants,
des procédures de suivi ou des mécanismes de contrôle.
Contamination de l’environnement. La Société peut être tenue
responsable d’une contamination de l’environnement en lien avec des
installations de gestion des matières résiduelles dont elle est ou a été
propriétaire ou locataire, ainsi qu’avec des installations de tierces parties.
Le fait que la Société encoure une responsabilité en vertu des lois et des
règlements fédéraux, provinciaux, d’État ou locaux en vigueur et qu’elle ne
soit pas en mesure de désigner d’autres parties qu’elle peut contraindre de
contribuer à ses dépenses et qui en ont financièrement les moyens pourrait
avoir une incidence défavorable importante sur sa situation financière et ses
résultats opérationnels.
La Société pourrait faire l’objet d’ordonnances et d’autres actions en justice
et procédures par des autorités gouvernementales ou des particuliers
en lien avec la contamination de l’environnement, des émissions ou des
déversements. Toute responsabilité importante liée à la contamination
de l’environnement, ou à l’émission de polluants en général, que ce soit
envers des organismes responsables de l’environnement, de compétence
fédérale, provinciale, d’État ou locale, ou d’autres parties, pourrait avoir une
incidence défavorable importante sur la situation financière et les résultats
opérationnels de la Société.
Personnel clé. Le succès futur de la Société repose en grande partie sur
la qualité de ses gestionnaires et de son personnel clé. La perte de son
personnel clé pourrait avoir une incidence négative sur la Société. Rien ne
peut garantir que la Société sera en mesure de fidéliser le personnel en place
ni, si des membres de son personnel venaient à quitter la Société, qu’elle
réussira à doter ses effectifs d’employés d’égale valeur.
Défaut de remboursement. Les facilités de crédit et les conventions de
financement actuelles de la Société imposent à celle-ci certains engagements
et certaines obligations. Il existe un risque de défaut de remboursement de
tels prêts en cas de non-respect de ces engagements et obligations, ce qui
pourrait empêcher la Société de verser des dividendes aux actionnaires et
entraîner la réalisation par les prêteurs de leurs garanties, la Société perdant
alors une partie ou la totalité de ses actifs. Au 31 décembre 2014, la Société
respectait toutes ses obligations et clauses restrictives.
Facilités de crédit. Les facilités de crédit et les conventions de financement
de la Société viennent à échéance à diverses dates. Rien ne garantit que
ces facilités de crédit ou conventions de financement seront renouvelées ou
refinancées ou, si elles le sont, que le renouvellement ou le refinancement
aura lieu selon des modalités aussi favorables pour la Société. La capacité de
la Société de verser des dividendes aux actionnaires pourrait être compromise
si la Société n’est pas en mesure de renouveler ses facilités de crédit ou
d’obtenir un refinancement, ou si ce renouvellement ou ce refinancement,
selon le cas, a lieu selon des modalités considérablement moins favorables
pour la Société que les modalités actuelles.
Risques de crédit. La Société fournit des services aux clients principalement
au Canada et aux États-Unis. La concentration des risques de crédit auxquels
la Société est exposée reste limitée, vu le nombre important de clients et
leur dispersion géographique. En outre, aucun client ne représentait plus
de 10 % du total des créances clients de la Société pour la période close le
31 décembre 2014.
Disponibilité de capitaux. La croissance future de la Société peut
dépendre de sa capacité à financer une partie de ses dépenses en
immobilisations et de son fonds de roulement au moyen des facilités de
crédit et des conventions de financement actuelles. La Société pourrait être
tenue de réduire le montant des dividendes ou de vendre d’autres actions
pour répondre aux besoins à cet égard. Rien ne garantit que des capitaux
d’un montant suffisant seront disponibles selon des modalités acceptables
pour la Société aux fins des dépenses en immobilisations qui sont
nécessaires ou souhaitables, ni que le montant requis sera le même que
celui actuellement estimé.
Rapport de gestion TransForce42
CONVENTIONS COMPTABLES ET ESTIMATIONS CRITIQUES
Afin de dresser les états financiers selon les IFRS, la direction doit faire preuve
de jugement, effectuer des estimations et formuler des hypothèses au sujet
d’événements futurs. Ces estimations et les hypothèses sur lesquelles elles se
fondent influent sur les montants déclarés au titre de l’actif et du passif, sur
les renseignements communiqués à l’égard des éléments d’actif et de passif
éventuels, ainsi que sur les montants indiqués des revenus et des charges.
Les estimations portent notamment sur l’évaluation des créances clients, du
goodwill, des immobilisations incorporelles, des actifs et passifs identifiables
acquis lors de regroupements d’entreprises, des autres actifs à long terme,
de l’impôt sur le résultat, des obligations liées à la remise en état des sites,
ainsi que des obligations au titre des régimes de retraite. Ces estimations et
hypothèses sont fondées sur les meilleures estimations de la direction et font
appel à ses jugements.
La direction évalue régulièrement ses estimations et hypothèses en
s’appuyant sur les antécédents et d’autres facteurs, notamment la
conjoncture économique actuelle, qu’elle juge raisonnables dans les
circonstances. La direction modifie ces estimations et hypothèses lorsque les
faits et les circonstances l’imposent. Les résultats réels pourraient différer de
ces estimations. Les modifications apportées à ces estimations et hypothèses
sont constatées dans la période au cours de laquelle les estimations
sont révisées.
MODIFICATIONS DES CONVENTIONS COMPTABLES
Conventions adoptées au cours de la période considéréeLes nouvelles normes, modifications de normes et interprétations suivantes
sont en vigueur pour la première fois pour les périodes intermédiaires
ouvertes à compter du 1er janvier 2014 et ont été appliquées au moment de
la préparation des états financiers consolidés :
Modifications d’IAS 32, Compensation des actifs financiers et des passifs financiers
IFRIC 21, Droits ou taxes
Ces nouvelles normes n’ont pas eu d’incidence importante sur les états
financiers consolidés du Groupe.
Conventions qui seront adoptées au cours de périodes futuresLes nouvelles normes et les modifications de normes suivantes ne sont pas
encore en vigueur pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 et n’ont pas été
appliquées au moment de la préparation des états financiers consolidés :
IFRS 9, Instruments financiers IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients Modifications d’IAS 19, Avantages du personnel
La note 3 des états financiers consolidés du 31 décembre 2014 fournit de
plus amples renseignements.
CONTRÔLES ET PROCÉDURES
Conformément aux dispositions du Règlement 52-109 des Autorités
canadiennes en valeurs mobilières, la Société a déposé des certificats
signés par le président et chef de la direction (le « chef de la direction »),
lequel agit également en qualité de chef de la direction financière, qui,
entre autres, rendent compte de :
• sa responsabilité quant à l’établissement et au maintien des contrôles et
procédures de communication de l’information et des contrôles internes
à l’égard de l’information financière de la Société;
• la conception et l’efficacité des contrôles et procédures de communication
de l’information, ainsi que la conception et l’efficacité des contrôles
internes à l’égard de l’information financière.
Contrôles et procédures de communication de l’informationLe chef de la direction a conçu, ou fait concevoir sous sa supervision, les
contrôles et procédures de communication de l’information dans le but de
donner l’assurance raisonnable que :
• l’information importante relative à la Société est communiquée au chef
de la direction par d’autres intervenants, particulièrement pendant la
période de préparation des rapports annuels;
• l’information que la Société est tenue de présenter dans ses rapports
annuels et intermédiaires et dans les divers rapports qu’elle dépose
ou soumet en vertu des lois sur les valeurs mobilières est enregistrée,
traitée, condensée et présentée dans les délais prescrits par ces lois sur les
valeurs mobilières.
La conception et l’efficacité du fonctionnement des contrôles et procédures
de communication de l’information de la Société ont fait l’objet d’une
évaluation, sous la supervision du chef de la direction, en date du
31 décembre 2014. Compte tenu de cette évaluation, le chef de la direction
a conclu que les contrôles et procédures de communication de l’information
de la Société étaient adéquatement conçus et fonctionnaient efficacement
en date du 31 décembre 2014.
Rapport de gestionRapport annuel 2014 43
Contrôles internes à l’égard de l’information financièreLe chef de la direction a également conçu, ou fait concevoir sous sa
supervision, des contrôles internes à l’égard de l’information financière
afin de donner l’assurance raisonnable que cette information financière est
fiable et que les états financiers ont été établis, aux fins de la publication,
selon les IFRS.
La conception et l’efficacité du fonctionnement des contrôles internes
à l’égard de l’information financière de la Société ont fait l’objet d’une
évaluation, sous la supervision du chef de la direction, en date du
31 décembre 2014. Compte tenu de cette évaluation, le chef de la direction
a conclu que les contrôles internes à l’égard de l’information financière
étaient efficaces en date du 31 décembre 2014, en fonction des critères
énoncés par le Committee of Sponsoring Organizations (« COSO ») de la
Treadway Commission dans sa publication Internal Control – Integrated Framework (cadre de 1992).
Limitation de l’étendue de la conceptionLa Société a limité l’étendue de ses contrôles et procédures de communication
de l’information et de ses contrôles internes à l’égard de l’information
financière pour exclure les contrôles, politiques et procédures de certaines
entreprises acquises pas plus de 365 jours avant le dernier jour de la période
couverte par les rapports annuels. La Société a choisi de les exclure du
champ d’application de la certification, tel que permis par le Règlement
52-109. La Société entend effectuer un tel test à l’intérieur d’une année de
la date d’acquisition.
Le tableau ci-dessous présente l’information financière sommaire inclus dans
les états financiers consolidés de la Société pour les entreprises exclus :
Transport Vitran America Contrans Total
État consolidé de la situation financière
Actifs courants 24 781 52 247 79 787 156 815
Actifs non courants 158 694 408 564 596 860 1 164 118
Passifs courants 25 155 36 303 46 449 107 907
Passifs non courants 52 071 306 608 107 927 466 606
État consolidé du résultat global
Revenus totaux 156 092 194 787 72 292 423 171
Bénéfice net (perte nette) 2 525 5 018 (386) 7 157
Modifications des contrôles internes à l’égard de l’information financièreIl n’y a eu, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2014, aucun changement
aux contrôles internes à l’égard de l’information financière de la Société qui
a eu une incidence importante, ou dont on peut raisonnablement penser
qu’il pourrait avoir une incidence importante, sur les contrôles internes à
l’égard de l’information financière de la Société.
États financiers consolidés TransForce44
RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION RELATIVEMENT AUX ÉTATS FINANCIERS
Les états financiers consolidés de Transforce Inc, de même que toute l’information contenue dans ce rapport annuel, ont été préparés sous la responsabilité
de la direction et ils ont été approuvés par le Conseil d’administration.
Les états financiers ont été dressés par la direction selon les Normes internationales d’information financière (« IFRS »). Ils comprennent certains montants
établis en fonction des meilleures estimations possibles et du bon jugement de la direction. Les données financières contenues ailleurs dans le rapport annuel
sont conformes à celles des états financiers.
La direction de Transforce Inc. dispose de systèmes comptables et de contrôle interne conçus en vue de fournir l’assurance raisonnable que les opérations
financières sont bien inscrites et effectuées selon les approbations requises et que les états financiers consolidés sont bien préparés et les éléments d’actif
bien protégés.
Le Conseil d’administration assume sa responsabilité à l’égard des états financiers contenus dans ce rapport annuel principalement par l’entremise de
son Comité de vérification. Ce comité passe en revue les états financiers consolidés annuels de la Société et en recommande l’approbation par le Conseil
d’administration.
Ces états financiers ont été vérifiés par les vérificateurs indépendants, KPMG s.r.l. / S.E.N.C.R.L., dont le rapport suit.
Alain Bédard, FCPA, FCA
Le président du Conseil,
président et chef de la direction
2 mars 2015
États financiers consolidésRapport annuel 2014 45
RAPPORT DES AUDITEURS INDÉPENDANTSAux actionnaires de TransForce Inc.
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints de TransForce Inc., qui comprennent les états consolidés de la situation financière au
31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013, les états consolidés du résultat global, les états consolidés des variations des capitaux propres et les états
consolidés des flux de trésorerie pour les exercices clos à ces dates, ainsi que les notes, qui comprennent un résumé des principales méthodes comptables et
d’autres informations explicatives.
Responsabilité de la direction pour les états financiers consolidés La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de ces états financiers consolidés conformément aux Normes internationales
d’information financière, ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation d’états financiers consolidés
exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs.
Responsabilité des auditeursNotre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers consolidés, sur la base de nos audits. Nous avons effectué nos audits selon les
normes d’audit généralement reconnues du Canada. Ces normes requièrent que nous nous conformions aux règles de déontologie et que nous planifiions et
réalisions l’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans
les états financiers consolidés. Le choix des procédures relève de notre jugement, et notamment de notre évaluation des risques que les états financiers
consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Dans l’évaluation de ces risques, nous prenons en
considération le contrôle interne de l’entité portant sur la préparation et la présentation fidèle des états financiers consolidés afin de concevoir des procédures
d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de l’entité. Un audit comporte également
l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et du caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de
même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers consolidés.
Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus dans le cadre de nos audits sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d’audit.
OpinionÀ notre avis, les états financiers consolidés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière consolidée de TransForce
Inc. au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013, ainsi que de sa performance financière consolidée et de ses flux de trésorerie consolidés pour les exercices
clos à ces dates, conformément aux Normes internationales d’information financière.
Le 2 mars 2015
Montréal, Canada
*CPA auditeur, CA, permis de comptabilité publique n° A109612
États financiers consolidés TransForce46
ÉTATS CONSOLIDÉS DE LA SITUATION FINANCIÈRE
Aux 31 décembre 2014 et 2013(en milliers de dollars canadiens)
Aux Aux 31 décembre 31 décembre
Note 2014 2013
Actifs
Clients et autres débiteurs 6 598 277 414 985
Fournitures en stock 9 853 6 424
Impôt sur le revenu à recouvrer — 7 511
Charges payées d’avance 27 642 14 082
Instruments financiers dérivés 22 174 274
Actifs détenus en vue de la vente — 29 043
Actifs courants 635 946 472 319
Immobilisations corporelles 7 1 185 067 702 420
Immobilisations incorporelles 8 1 597 695 850 711
Autres actifs 9 14 464 36 255
Actifs d’impôt différé 14 5 070 2 591
Instruments financiers dérivés 22 347 306
Actifs non courants 2 802 643 1 592 283
Total des actifs 3 438 589 2 064 602
Passifs
Découvert bancaire 22 288 9 437
Fournisseurs et autres créditeurs 10 440 677 308 578
Impôt sur le revenu à payer 1 917 —
Instruments financiers dérivés 22 3 340 822
Dette à long terme 11 294 887 20 849
Passifs courants 763 109 339 686
Dette à long terme 11 1 322 855 752 707
Avantages du personnel 12 13 647 12 553
Provisions 13 35 296 29 940
Instruments financiers dérivés 22 3 254 857
Passifs d’impôt différé 14 271 015 138 042
Passifs non courants 1 646 067 934 099
Total des passifs 2 409 176 1 273 785
Capitaux propres
Capital social 15 799 100 577 993
Surplus d’apport 15 17 14 333 17 233
Composante capitaux propres des débentures convertibles — 7 767
Cumul des autres éléments du résultat global 28 649 25 526
Résultats non distribués 187 331 162 298
Capitaux propres attribuables aux propriétaires de la Société 1 029 413 790 817
Contrats de location simple, éventualités et garanties 23
Total des passifs et des capitaux propres 3 438 589 2 064 602
Les notes des pages 50 à 92 font partie intégrante de ces états financiers consolidés.
Au nom du conseil d’administration,
administrateur administrateur
Alain Bédard Ronald D. Rogers
États financiers consolidésRapport annuel 2014 47
ÉTATS CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT GLOBALExercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(en milliers de dollars canadiens, sauf les données par action)
Note 2014 2013
Revenus 3 262 534 2 783 323
Surcharge de carburant 452 135 326 323
3 714 669 3 109 646
Charges liées aux matières et aux services 18 2 205 185 1 766 455
Charges liées au personnel 18 19 872 156 817 841
Autres charges opérationnelles 18 230 697 196 316
3 308 038 2 780 612
Bénéfice avant les éléments suivants : 406 631 329 034
Amortissement des immobilisations corporelles 18 112 957 98 043
Amortissement des immobilisations incorporelles 18 39 917 37 853
Dépréciation des immobilisations incorporelles 8 18 27 839 63 113
Profit sur la vente d’immobilisations corporelles 18 (18 392) (16 215)
Profit sur la vente d’actifs détenus en vue de la vente 18 (1 899) —
Profit sur la vente d’une entreprise 18 (1 403) —
Bénéfice des activités opérationnelles 247 612 146 240
Produits financiers 20 (6 769) (1 783)
Charges financières 20 72 718 76 144
Charges financières nettes 65 949 74 361
Bénéfice avant impôt sur le résultat 181 663 71 879
Charge d’impôt sur le résultat 21 53 745 9 522
Bénéfice net de l’exercice attribuable
aux propriétaires de la Société 127 918 62 357
Autres éléments du résultat global
Éléments qui peuvent être reclassés dans le bénéfice des périodes futures :
Écarts de conversion 46 996 26 211
Couverture d’investissement net, après impôts (38 453) —
Reclassement dans le bénéfice du profit latent cumulé sur les
placements dans des titres de capitaux propres, après impôt (5 420) —
Profit latent sur les placements dans les titres de
capitaux propres, après impôt — 5 420
Éléments qui ne peuvent jamais être reclassés dans
le bénéfice des périodes futures :
Profits (pertes) liés à la réévaluation des régimes à
prestations définies, après impôt 12 (1 993) 2 867
Autres éléments du résultat global pour l’exercice 1 130 34 498
Total du résultat global de l’exercice attribuable
aux propriétaires de la Société 129 048 96 855
Résultat par action
Résultat de base par action 16 1,29 0,67
Résultat dilué par action 16 1,26 0,66
Les notes des pages 50 à 92 font partie intégrante de ces états financiers consolidés.
États financiers consolidés TransForce48
ÉTATS CONSOLIDÉS DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRESExercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(en milliers de dollars canadiens)
Profit laten Total des
Composante cumulé sur les capitaux propres
ccapitaux propres Écarts de placements dans attribuables aux
Capital Surplus des débentures conversion les titres de Résultats propriétaires
Note social d’apport convertibles cumulés capitaux propres non distribués de la Société
Solde au
31 décembre 2013 577 993 17 233 7 767 20 106 5 420 162 298 790 817
Bénéfice net de l’exercice — — — — — 127 918 127 918
Autres éléments du
résultat global de l’exercice —- — — 8 543 (5 420) (1 993) 1 130
Total du résultat
global de l’exercice — — — 8 543 (5 420) 125 925 129 048
Transactions dont le paiement
est fondé sur des actions 17 — 4 006 — — — — 4 006
Options d’achat d’actions exercées 15 17 5 624 (1 296) — — — — 4 328
Bons de souscription exercés 15 24 469 (5 610) — — — — 18 859
Conversion de débentures
convertibles 11 15 207 695 — (7 516) — — — 200 179
Dividendes aux propriétaires
de la Société 15 — — — — — (60 412) (60 412)
Rachat d’actions propres 15 (16 681) — — — — (40 731) (57 412)
Transactions avec les propriétaires
inscrites directement dans
les capitaux propres 221 107 (2 900) (7 516) — — (101 143) 109 548
Rachat de débentures
convertibles 11 — — (251) — — 251 —
Solde au
31 décembre 2014 799 100 14 333 — 28 649 — 187 331 1 029 413
Solde au
31 décembre 2012 556 099 8 528 8 733 (6 105) — 160 110 727 365
Bénéfice net de l’exercice — — — — — 62 357 62 357
Autres éléments du résultat
global de l’exercice — — — 26 211 5 420 2 867 34 498
Total du résultat
global de l’exercice — — — 26 211 5 420 65 224 96 855
Transactions dont le paiement
est fondé sur des actions 17 — 4 147 — — — — 4 147
Options d’achat d’actions exercées 15 17 5 519 (1 292) — — — — 4 227
Bons de souscription exercés 15 654 (150) — — — — 504
Conversion de débentures
convertibles 21 512 — (966) — — — 20 546
Dividendes aux propriétaires
de la Société 15 — — — — — (49 589) (49 589)
Rachat d’actions propres 15 (5 791) — — — — (13 447) (19 238)
Transactions avec les propriétaires
inscrites directement dans
les capitaux propres 21 894 2 705 (966) — — (63 036) (39 403)
Bons de souscriptions émis 5 a) — 6 000 — — — — 6 000
Solde au
31 décembre 2013 577 993 17 233 7 767 20 106 5 420 162 298 790 817
Les notes des pages 50 à 92 font partie intégrante de ces états financiers consolidés.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 49
ÉTATS CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIEExercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(en milliers de dollars canadiens)
Note 2014 2013
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
Bénéfice net de l’exercice 127 918 62 357
Ajustements pour tenir compte des éléments suivants :
Amortissement des immobilisations corporelles 7 112 957 98 043
Amortissement des immobilisations incorporelles 8 39 917 37 853
Dépréciation des immobilisations incorporelles 8 27 839 63 113
Transactions dont le paiement est fondé sur des actions 17 4 006 4 147
Charges financières (produits financiers), montant net 20 65 949 74 361
Charge d’impôt sur le résultat 21 53 745 9 522
Profit sur la vente d’immobilisations corporelles (18 392) (16 215)
Profit sur la vente d’actifs détenus en vue de la vente (1 899) —
Profit sur la vente d’une entreprise (1 403) —
Autres (4 846) (2 649)
405 791 330 532
Variation nette des éléments hors caisse du fonds de roulement d’exploitation 20 544 39 382
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles 426 335 369 914
Intérêts payés (52 820) (43 130)
Impôts sur le résultat payés (67 682) (92 505)
(Perte réalisée nette) profit réalisé net sur les instruments dérivés (839) 1 507
Flux de trésorerie nets liés aux activités opérationnelles 304 994 235 786
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
Acquisitions d’immobilisations corporelles (89 172) (75 042)
Produits de la vente d’immobilisations corporelles 88 170 64 147
Produit de la vente d’actifs détenus en vue de la vente 31 745 —
Acquisitions d’immobilisations incorporelles 8 (1 438) (3 623)
Regroupements d’entreprises, déduction faite du découvert bancaire 5 a) (838 281) (57 327)
Produit de la vente d’une entreprise 4 146 —
Autres (90) (13 313)
Flux de trésorerie nets liés aux activités d’investissement (804 920) (85 158)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
Augmentation (diminution) du découvert bancaire 11 404 (16 144)
Produits tirés de la dette à long terme 949 983 28 757
Remboursement de la dette à long terme (370 675) (100 629)
Dividendes payés (56 561) (48 105)
Rachat d’actions propres (57 412) (19 238)
Produits tirés de l’exercice d’options d’achat d’actions 4 328 4 227
Produits tirés de l’exercice de bons de souscription 15 18 859 504
Flux de trésorerie nets liés aux activités de financement 499 926 (150 628)
Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie — —
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de l’exercice — —
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de l’exercice — —
Les notes des pages 50 à 92 font partie intégrante de ces états financiers consolidés.
États financiers consolidés TransForce50
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
1. ENTITÉ PUBLIANTE
TransForce Inc. (la « Société ») a été constituée en société en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions et est une entreprise établie
au Canada. Le siège social de la Société est situé au 8801, route Transcanadienne, bureau 500, Montréal (Québec) H4S 1Z6.
Les états financiers consolidés de la Société aux 31 décembre 2014 et 2013 et pour les exercices terminés à ces dates comprennent les comptes de la
Société et de ses filiales (désignées collectivement comme le « Groupe » et, individuellement, comme les « entités du Groupe »).
Le Groupe a des activités dans le domaine de la prestation de services de transport et de logistique partout au Canada et aux États-Unis.
2. MODE DE PRÉSENTATION
a) Déclaration de conformité
Les présents états financiers consolidés ont été établis selon les Normes internationales d’information financière (« IFRS »).
La publication de ces états financiers consolidés a été autorisée par le conseil d’administration le 2 mars 2015.
b) Base d’évaluation
Les états financiers consolidés ont été préparés selon la méthode du coût historique, sauf pour les éléments importants suivants dans les états
consolidés de la situation financière :
• les placements dans les titres de capitaux propres, les instruments financiers dérivés et les contreparties conditionnelles, qui sont évalués à
la juste valeur;
• les passifs au titre des accords dont le paiement est fondé sur des actions réglées en trésorerie, qui sont évalués à la juste valeur conformément
à IFRS 2;
• le passif au titre des régimes de retraite à prestations définies, qui correspond au total net de la valeur actuelle de l’obligation au titre des
prestations définies, moins la juste valeur des actifs des régimes;
• les actifs et les passifs acquis lors de regroupements d’entreprises, qui sont mesurés à la juste valeur à la date d’acquisition.
c) Monnaie fonctionnelle et de présentation
Les présents états financiers consolidés sont présentés en dollars canadiens (« $ CA »), soit la monnaie fonctionnelle de la Société. Toutes les
données financières présentées en dollars canadiens ont été arrondies au millier de dollars près.
d) Utilisation d’estimations et recours au jugement
Afin de dresser les états financiers consolidés ci-joints selon les IFRS, la direction doit faire preuve de jugement, effectuer des estimations et formuler
des hypothèses au sujet d’événements futurs. Ces estimations et les hypothèses sur lesquelles elles se fondent influent sur les montants déclarés
au titre de l’actif et du passif, sur les renseignements communiqués à l’égard des éléments d’actif et de passif éventuels, ainsi que sur les montants
indiqués des revenus et des charges. Les estimations portent notamment sur l’évaluation des créances clients, du goodwill, des immobilisations
incorporelles, des actifs et passifs identifiables acquis lors de regroupements d’entreprises, des autres actifs à long terme, de l’impôt sur le résultat,
des obligations liées à la remise en état des sites, ainsi que des obligations au titre des régimes de retraite. Ces estimations et hypothèses sont
fondées sur les meilleures estimations de la direction et font appel à ses jugements.
La direction évalue régulièrement ses estimations et hypothèses en s’appuyant sur les antécédents et d’autres facteurs, notamment la conjoncture
économique actuelle, qu’elle juge raisonnables dans les circonstances. La direction modifie ces estimations et hypothèses lorsque les faits et les
circonstances l’imposent. Les résultats réels pourraient différer de ces estimations. Les modifications apportées à ces estimations et hypothèses par
suite de l’évolution de la conjoncture économique seront prises en considération dans les états financiers des périodes futures.
Les notes suivantes incluent des renseignements sur les incertitudes liées aux jugements clés, aux hypothèses et aux estimations qui risquent le plus
d’entraîner un ajustement important au cours du prochain exercice financier :
Note 5 – Calcul de la juste valeur des actifs et des passifs, des immobilisations incorporelles et du goodwill découlant des regroupements d’entreprises.
Note 8 – Détermination des estimations et des hypothèses utilisées dans le cadre des tests de dépréciation auxquels les actifs à long terme et le
goodwill doivent être soumis.
Note 13 et 23 – Comptabilisation et évaluation des provisions et des éventualités.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 51
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
3. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES
Les conventions comptables présentées ci-dessous ont été appliquées d’une manière uniforme à toutes les périodes présentées dans ces états financiers
consolidés, sauf indication contraire. Les conventions comptables ont été appliquées de manière uniforme par les entités du Groupe.
a) Méthode de consolidation
i) Regroupements d’entreprises
Le Groupe évalue le goodwill comme la juste valeur de la contrepartie transférée, ce qui comprend la juste valeur des passifs découlant des
accords de contrepartie conditionnelle, moins le montant net comptabilisé pour les actifs identifiables acquis et les passifs identifiables pris en
charge, tous ces éléments étant évalués à la juste valeur à la date d’acquisition. Si l’excédent est négatif, un profit résultant d’une acquisition
à des conditions avantageuses est immédiatement comptabilisé dans le bénéfice.
Les coûts de transaction, autres que ceux associés à l’émission de titres d’emprunt ou de capitaux propres, que le Groupe engage en lien avec
un regroupement d’entreprises sont passés en charges à mesure qu’ils sont engagés.
ii) Filiales
Les filiales sont des entités sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle. Le Groupe contrôle une entité lorsqu’il est exposé, ou a droit, à des
rendements variables du fait de sa participation dans l’entité et qu’il a la capacité d’influer sur ces rendements du fait du pouvoir qu’il exerce
sur l’entité. Les états financiers des filiales sont inclus dans les états financiers consolidés à partir de la date à laquelle le contrôle est obtenu
jusqu’à la date à laquelle le contrôle cesse. Les conventions comptables des filiales sont alignées sur celles adoptées par le Groupe.
iii) Transactions éliminées au moment de la consolidation
Les soldes et les transactions intragroupes, de même que les profits et pertes latents qui découlent de transactions intragroupes, sont éliminés
au moment de la préparation des états financiers consolidés.
b) Monnaies étrangères
i) Transactions en monnaie étrangère
Les transactions en monnaie étrangère sont converties dans la monnaie fonctionnelle respective des entités du Groupe aux taux de change en
vigueur à la date des transactions. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis dans la monnaie fonctionnelle
aux taux de change en vigueur à la date de clôture. Le gain ou la perte de change sur les éléments monétaires correspond à la différence entre
le coût amorti en monnaie fonctionnelle au début de la période, ajusté en fonction du taux d’intérêt effectif et des paiements versés pendant
la période, et le coût amorti en monnaie étrangère convertie aux taux de change à la date de clôture. Les actifs et passifs non monétaires qui
sont évalués au coût historique en devises étrangères sont convertis aux taux de change en vigueur à la date de la transaction. Les éléments
de revenus et de charges libellés en devises étrangères sont convertis à la date des transactions. Les gains et les pertes sont comptabilisés
dans le bénéfice.
ii) Établissements étrangers
Les actifs et les passifs des établissements étrangers, y compris le goodwill et les ajustements de la juste valeur découlant des regroupements
d’entreprises, sont convertis en dollars canadiens aux taux de change en vigueur à la date de clôture. Les revenus et les charges des
établissements étrangers sont convertis en dollars canadiens aux taux de change moyens en vigueur au cours de la période.
Les écarts de change sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global à titre d’écarts de conversion.
Si l’établissement étranger fait l’objet d’une cession, le montant pertinent des écarts de conversion cumulés est transféré au bénéfice en tant
qu’élément du profit ou de la perte découlant de la cession. En cas de cession partielle d’une filiale dont le contrôle est maintenu, la proportion
pertinente d’un tel montant cumulatif est réattribuée à la participation ne donnant pas le contrôle. Pour toute autre cession partielle d’un
établissement étranger, la proportion pertinente est reclassée dans le bénéfice.
États financiers consolidés TransForce52
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
3. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (SUITE)
b) Monnaies étrangères (suite)
ii) Établissements étrangers (suite)
Les gains ou pertes de change découlant d’un élément monétaire à recevoir d’un établissement étranger, ou qui doit lui être payé, dont
le règlement n’est ni prévu ni susceptible de se produire dans un avenir prévisible et qui, de fait, est considéré comme faisant partie
du placement net dans l’établissement étranger, sont constatés dans les autres éléments du résultat global à titre d’écarts de
conversion cumulés.
c) Instruments financiers
i) Actifs et passifs financiers non dérivés
Le Groupe constate initialement les prêts et créances, les placements dans les titres de capitaux propres, les titres d’emprunt émis et les passifs
subordonnés à la date où ils sont créés. Tous les autres actifs et passifs financiers (y compris les actifs désignés comme étant à la juste valeur
par le biais du bénéfice) sont initialement constatés à la date de transaction à laquelle le Groupe devient partie aux dispositions contractuelles
de l’instrument.
Le Groupe décomptabilise un actif financier lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie liés à l’actif arrivent à expiration, ou
lorsqu’il transfère les droits contractuels de recevoir les flux de trésorerie de l’actif financier dans le cadre d’une transaction où la quasi-totalité
des risques et des avantages liés à la propriété de l’actif financier sont transférés. Toute participation dans les actifs financiers transférés qui
est créée ou conservée par le Groupe est comptabilisée en tant qu’actif ou passif distinct.
Un passif financier est décomptabilisé lorsque les obligations contractuelles auxquelles il est lié sont acquittées, annulées ou lorsqu’elles
arrivent à échéance.
Les actifs et les passifs financiers font l’objet d’une compensation et le solde net est présenté dans les états consolidés de la situation
financière si, et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants et s’il a l’intention soit de régler le
montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.
Le Groupe a classé les actifs financiers non dérivés dans les catégories suivantes : prêts et créances et actifs financiers disponibles à la vente.
Les prêts et créances sont des actifs financiers donnant lieu à des paiements fixes ou calculables et qui ne sont pas cotés sur un marché
actif. De tels actifs sont constatés initialement à la juste valeur, majorée de tous les coûts de transaction directement attribuables. Après la
comptabilisation initiale, les prêts et créances sont évalués au coût après amortissement selon la méthode des intérêts effectifs, déduction
faite des pertes de valeur.
Les clients et autres débiteurs ainsi que la trésorerie et les équivalents de trésorerie font partie des prêts et créances.
Les actifs financiers disponibles à la vente comprennent les actifs financiers non dérivés qui sont désignés comme étant disponibles à la vente
ou qui ne sont pas classés dans l’une des catégories d’actifs financiers susmentionnés. Ces actifs sont initialement constatés à la juste valeur,
majorée de tous les coûts de transaction directement attribuables. Après la comptabilisation initiale, ils sont évalués à la juste valeur, les
variations de celle-ci étant comptabilisées dans les autres éléments du résultat global et présentées dans la réserve de la juste valeur à titre
d’élément des capitaux propres. Lorsqu’un actif financier disponible à la vente est décomptabilisé, les profits ou les pertes cumulés dans la
réserve de la juste valeur sont reclassés dans le bénéfice. Le Groupe a comme seuls actifs financiers disponibles à la vente des titres de capitaux
propres cotés en bourse, qui sont inclus dans les autres actifs.
Le Groupe détient les passifs financiers non dérivés suivants : découvert bancaire, fournisseurs et autres créditeurs, et dette à long terme.
Ces passifs financiers sont constatés initialement à la juste valeur, moins tous les coûts de transaction directement attribuables. Après la
comptabilisation initiale, ces passifs financiers sont évalués au coût après amortissement selon la méthode des intérêts effectifs.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 53
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
3. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (SUITE)
c) Instruments financiers (suite)
ii) Capital social
Actions ordinaires
Les actions ordinaires sont classées dans les capitaux propres. Les coûts marginaux directement attribuables à l’émission d’actions ordinaires,
d’options d’achat d’actions et de bons de souscription sont comptabilisés en réduction des capitaux propres, déduction faite de l’incidence
des impôts, le cas échéant.
Lors du rachat du capital social inscrit dans les capitaux propres, le montant de la contrepartie payée, dont les coûts directement attribuables,
déduction faite de l’incidence des impôts, le cas échéant, est comptabilisé en réduction des capitaux propres.
iii) Instrument financier composé
Les instruments financiers composés émis par le Groupe comprennent les débentures convertibles qui peuvent être converties en
actions ordinaires au gré du porteur et pour lesquelles le nombre d’actions à émettre ne change pas en fonction des variations de la juste
valeur des débentures.
La composante passif d’un instrument financier composé est initialement comptabilisée à la juste valeur d’un passif similaire qui n’est
pas assorti d’une option de conversion en capitaux propres. Le montant initialement constaté au titre de la composante capitaux
propres correspond à la différence entre la juste valeur de l’instrument financier composé dans son ensemble et la juste valeur de la
composante passif.
Après la comptabilisation initiale, la composante passif d’un instrument financier composé est évaluée au coût après amortissement
selon la méthode des intérêts effectifs. La composante capitaux propres d’un instrument financier composé n’est pas réévaluée après sa
comptabilisation initiale.
L’intérêt lié au passif financier est comptabilisé dans le bénéfice. Au moment de la conversion, le passif financier est reclassé dans les capitaux
propres; aucun profit ni perte n’est comptabilisé dans le bénéfice.
iv) Instruments financiers dérivés
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour gérer son exposition au risque de change et au risque de taux d’intérêt. Les dérivés
incorporés sont séparés du contrat hôte et comptabilisés séparément si les caractéristiques économiques et les risques du contrat hôte et du
dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés, si un instrument distinct assorti des mêmes modalités que le dérivé intégré respecte la définition
d’un dérivé, et si l’instrument composé n’est pas évalué à la juste valeur dans le bénéfice.
Les dérivés et les dérivés incorporés sont initialement comptabilisés à la juste valeur; les coûts de transaction connexes sont comptabilisés
dans le résultat net à mesure qu’ils sont engagés. Après la comptabilisation initiale, les dérivés et les dérivés incorporés sont évalués à la juste
valeur, et les variations de celle-ci sont comptabilisées dans le résultat net, au titre de la variation nette de la juste valeur des instruments
dérivés de change, à l’exception des variations de la juste valeur des swaps de taux d’intérêt et de devises, dont la variation nette est
comptabilisée dans le résultat net, au titre de la perte nette (du profit net) de change.
d) Comptabilité de couverture
Le 3 juillet 2014, la Société a désigné une partie de sa dette libellée en dollars américains (« $ US ») comme élément de couverture dans
une couverture de l’investissement net. La Société applique la comptabilité de couverture aux écarts de change entre la monnaie fonctionnelle
de l’établissement étranger et la monnaie fonctionnelle de la Société ($ CA), que l’investissement net soit détenu directement ou par une société
mère intermédiaire.
Les écarts de change résultant de la reconversion d’un passif financier désigné comme couverture d’un investissement net dans un établissement
étranger sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global dans la mesure où la couverture est efficace, et ils sont présentés dans les
écarts de conversion cumulés dans les capitaux propres. Dans la mesure où la couverture est inefficace, ces écarts sont comptabilisés dans le résultat
net. Lors de la cession de l’investissement net couvert, le montant pertinent de la réserve de conversion est transféré au résultat net en tant que
profit ou perte sur la cession.
États financiers consolidés TransForce54
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Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
3. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (SUITE)
e) Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût, diminué de l’amortissement cumulé et du cumul des pertes de valeur.
Le coût comprend les dépenses qui sont directement attribuables à l’acquisition de l’actif, les coûts relatifs au démantèlement et à l’enlèvement
de l’immobilisation et à la remise en état du site sur lequel elle est située, ainsi que les frais d’emprunt sur les immobilisations admissibles.
Lorsque les éléments d’une immobilisation corporelle ont des durées d’utilité différentes, ils sont comptabilisés comme des éléments distincts
(principales composantes) des immobilisations corporelles.
Les profits et pertes sur la cession d’une immobilisation corporelle sont calculés en comparant le produit de la cession avec la valeur comptable de
l’immobilisation, et leur montant net est comptabilisé dans le bénéfice.
L’amortissement est fondé sur le coût d’un actif moins sa valeur résiduelle, et il est comptabilisé dans le bénéfice sur la durée de vie utile estimative
de chaque composante d’une immobilisation corporelle. Les actifs loués sont amortis sur la durée du contrat de location ou sur leur durée de
vie utile, selon la durée la plus courte, à moins qu’il ne soit raisonnablement certain que le Groupe en obtiendra la propriété d’ici la fin du contrat
de location.
Les méthodes d’amortissement et les durées de vie utile s’établissent comme suit :
Categories Méthode Durées de vie utile
Bâtiments Linéaire De 15 à 40 ans
Matériel roulant Principalement linéaire De 3 à 20 ans
Mobilier et outillage Principalement linéaire De 5 à 10 ans
Les méthodes d’amortissement, les durées de vie utile et les valeurs résiduelles sont revues à la fin de chaque exercice et ajustées de façon
prospective, s’il y a lieu.
Les immobilisations corporelles font l’objet d’un test de dépréciation conformément à IAS 36, Dépréciation d’actifs, lorsque des éléments indiquent
que la valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable.
f) Immobilisations incorporelles
i) Goodwill
Le goodwill qui découle des regroupements d’entreprises est comptabilisé dans les immobilisations incorporelles.
Le goodwill n’est pas amorti et il est évalué au coût, moins le cumul des pertes de valeur.
ii) Autres immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles comprennent les actifs en lien avec les relations clients, les marques de commerce, les clauses de non-concurrence
et les permis et les technologies de l’information.
Les autres immobilisations incorporelles acquises par le Groupe et à durée de vie limitée sont évaluées au coût, diminué de l’amortissement
cumulé et du cumul des pertes de valeur.
Les immobilisations incorporelles ayant une durée de vie limitée sont amorties selon la méthode de l’amortissement linéaire sur les durées de
vie utile estimatives suivantes :
Catégories Durées de vie utile
Relations clients De 5 à 15 ans
Marques de commerce De 5 à 20 ans
Clauses de non-concurrence et permis De 3 à 40 ans
Technologies de l’information De 5 à 7 ans
Les durées de vie utile et les valeurs résiduelles sont revues à la fin de chaque exercice et ajustées de façon prospective, s’il y a lieu.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 55
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3. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (SUITE)
g) Actifs loués
i) Contrats de location autres que ceux des sites d’enfouissement Les contrats de location dont les modalités ont pour effet de transférer la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété sont
classés comme des contrats de location-financement. Au moment de la comptabilisation initiale, l’actif loué est évalué au moindre de sa juste
valeur et de la valeur actuelle des paiements minimaux exigibles au titre de la location. Après sa constatation initiale, l’actif est comptabilisé
conformément à la convention comptable applicable pour cet actif.
Les autres contrats de location sont des contrats de location simple, et les actifs loués en vertu de tels contrats ne sont pas comptabilisés dans
les états consolidés de la situation financière du Groupe.
ii) Contrats de location des sites d’enfouissement
Du point de vue opérationnel, les sites d’enfouissement loués sont similaires à ceux dont le Groupe est propriétaire puisque celle-ci en détient
le permis d’exploitation et qu’elle exploitera le site d’enfouissement pour toute la durée du contrat de location, laquelle correspond, dans bien
des cas, à la durée de vie du site d’enfouissement. Par conséquent, les contrats de location des sites d’enfouissement sont généralement des
contrats de location-financement. La plus grande partie des obligations locatives au titre des contrats de location des sites d’enfouissement
sont subordonnées à divers facteurs opérationnels, comme les volumes d’élimination. Lorsque le montant contractuel minimum de l’obligation
locative annuelle est plus élevé que l’obligation locative annuelle en fonction du volume, la différence est comptabilisée en tant que charge
payée d’avance puisqu’elle réduit les paiements futurs. Dans le cas des sites d’enfouissement visés par un contrat de location-financement
prévoyant des obligations locatives d’un montant contractuel minimum, l’actif du site d’enfouissement est comptabilisé selon la valeur
actualisée de l’obligation minimale et amorti en utilisant la méthode des unités de production sur la durée du contrat de location ou la durée
de vie du site d’enfouissement, selon la plus courte de ces éventualités.
h) Fournitures en stock
Les fournitures en stock comprennent principalement les pièces de rechange et le carburant, et ils sont évalués au coût ou à la valeur de réalisation
nette, selon le montant le moins élevé.
i) Dépréciation
i) Actifs financiers
Un actif financier non comptabilisé à la juste valeur par le biais du bénéfice est évalué à chaque date de clôture afin de déterminer s’il existe
une indication objective de dépréciation. Un actif financier est déprécié s’il existe une indication objective qu’un événement générateur de
pertes est survenu après la comptabilisation initiale de l’actif et que cet événement générateur de pertes a eu, sur les flux de trésorerie futurs
estimés de l’actif, une incidence négative qui peut être estimée de façon fiable.
Le montant d’une perte de valeur sur un actif financier évalué au coût amorti correspond à la différence entre la valeur comptable de cet actif
et la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs estimés et actualisés au taux d’intérêt effectif initial de l’actif. Les pertes sont comptabilisées
dans le bénéfice et portées en diminution des créances dans un compte de réserve pour créances irrécouvrables. Si le montant de la perte de
valeur diminue à la suite d’un événement ultérieur, la diminution de la perte de valeur est reprise dans le bénéfice.
ii) Actifs non financiers
Les valeurs comptables des actifs non financiers du Groupe qui ne sont pas des fournitures en stock et des actifs d’impôt différé sont passées
en revue à chaque date de clôture afin de déterminer s’il existe un quelconque indice qu’un actif a subi une perte de valeur. Si un tel indice
existe, la valeur recouvrable de l’actif est alors estimée. Pour le goodwill, la valeur recouvrable est estimée au 31 décembre de chaque exercice.
Pour les besoins des tests de dépréciation, les actifs qui ne peuvent faire l’objet d’un test individuellement sont regroupés dans le plus petit
groupe d’actifs qui génère des entrées de fonds résultant d’une utilisation continue et largement indépendantes des entrées de fonds générées
par d’autres actifs ou groupe d’actifs (« unité génératrice de trésorerie », ou « UGT »). Pour les besoins des tests de dépréciation du goodwill,
le goodwill acquis dans le cadre d’un regroupement d’entreprises est attribué au groupe d’UGT (habituellement un secteur opérationnel du
Groupe) qui devrait profiter des synergies découlant du regroupement. L’attribution est soumise à une estimation de la limite maximale du
secteur opérationnel et reflète le niveau de suivi minimal de ce goodwill aux fins de la communication de l’information de gestion. La valeur
recouvrable d’un actif ou d’une UGT est la valeur la plus élevée entre sa valeur d’utilité et sa juste valeur diminuée des coûts de la vente. Pour
évaluer la valeur d’utilité, les flux de trésorerie futurs estimés sont actualisés jusqu’à leur valeur actuelle selon un taux avant impôt qui reflète
l’évaluation actuelle du marché de la valeur temps de l’argent et des risques propres à l’actif ou au groupe d’actifs.
États financiers consolidés TransForce56
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
3. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (SUITE)
i) Dépréciation (suite)
ii) Actifs non financiers (suite)
Les actifs de support du Groupe ne génèrent pas d’entrées de fonds distinctes. S’il existe un indice qu’un actif de support a pu se déprécier,
alors la valeur recouvrable est calculée pour l’UGT à laquelle l’actif de support appartient.
Une perte de valeur est constatée si la valeur comptable d’un actif ou de son UGT est supérieure à sa valeur recouvrable estimative. Les pertes
de valeur comptabilisées à l’égard des UGT sont d’abord attribuées en réduction de la valeur comptable de tout goodwill attribué aux unités,
le cas échéant, et, ensuite, en réduction de la valeur comptable des autres éléments d’actif de l’unité (du groupe d’unités), au prorata.
Aucune perte de valeur en lien avec le goodwill n’est reprise. Pour ce qui est des autres actifs, le Groupe détermine à chaque date de clôture
s’il existe un indice que des pertes de valeur comptabilisées au cours des périodes antérieures ont diminué ou n’existent plus. Une perte de
valeur est reprise s’il y a eu un changement dans les estimations utilisées pour calculer la valeur recouvrable. Une perte de valeur n’est reprise
que dans la mesure où la valeur comptable de l’actif n’est pas supérieure à la valeur comptable qui aurait été calculée, déduction faite des
amortissements, si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée. Les pertes de valeur et les reprises de pertes de valeur sont comptabilisées
dans le bénéfice.
j) Actifs détenus en vue de la vente
Les actifs non courants sont classés comme détenus en vue de la vente s’il est très probable que leur valeur comptable sera recouvrée principalement
par le biais d’une transaction de vente plutôt que par leur utilisation continue.
De tels actifs sont généralement évalués à la valeur comptable ou à la juste valeur diminuée des coûts de la vente, selon le montant le moins élevé.
Les pertes de valeur constatées au moment du classement initial comme actifs détenus en vue de la vente ou détenus en vue d’une distribution et
les profits et pertes découlant d’une réévaluation ultérieure sont comptabilisés dans le bénéfice.
Une fois classées comme des actifs détenus en vue de la vente, les immobilisations incorporelles et les immobilisations corporelles ne sont
plus amorties.
k) Avantages du personnel
i) Régimes à cotisations définies
Un régime à cotisations définies est un régime d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu duquel une entité verse des cotisations définies
à une entité distincte et n’a aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires. Les obligations au titre des
cotisations aux régimes de retraite à cotisations définies sont comptabilisées dans le bénéfice en charges liées aux avantages du personnel
dans les périodes au cours desquelles les services sont rendus par les employés. Les cotisations payées d’avance sont comptabilisées en tant
qu’actif dans la mesure où elles donnent lieu à un remboursement en trésorerie ou à une diminution des paiements futurs.
ii) Régimes à prestations définies
L’obligation nette du Groupe à l’égard des régimes de retraite à prestations définies est calculée séparément pour chaque régime en estimant
le montant des prestations futures que les employés ont acquises en contrepartie des services rendus pendant la période considérée et les
périodes antérieures; ce montant est actualisé et la juste valeur de tous les actifs du régime est déduite. Le taux d’actualisation correspond au
rendement, à la date de clôture, d’obligations cotées AA ayant des dates d’échéance correspondant approximativement aux échéances des
obligations du Groupe et libellées dans la même devise qui devrait être utilisée pour verser les prestations. Le calcul est effectué annuellement
par un actuaire qualifié selon la méthode des unités de crédit projetées. Lorsque le calcul indique un avantage pour le Groupe, le montant de
l’actif constaté se limite à la valeur actuelle des avantages économiques disponibles sous la forme de remboursements futurs par le régime ou
sous la forme de diminutions des cotisations futures au régime. Afin de calculer la valeur actuelle des avantages économiques, on doit prendre
en considération toute exigence de financement minimal applicable à l’un ou l’autre des régimes du Groupe.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 57
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
3. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (SUITE)
k) Avantages du personnel (suite)
ii) Régimes à prestations définies (suite)
Les réévaluations du passif net au titre des prestations définies, qui comprennent les écarts actuariels, le rendement des actifs des régimes
(exception faite des intérêts) et l’incidence du plafonnement du montant de l’actif (le cas échéant, exception faite des intérêts), sont
immédiatement constatées dans les autres éléments du résultat global. Le Groupe calcule la charge d’intérêts nette (le produit d’intérêts net)
sur le passif net (l’actif net) au titre des prestations définies pour la période en appliquant le taux d’actualisation utilisé pour évaluer l’obligation
au titre des prestations définies au début de la période annuelle au montant net du passif (de l’actif net) au titre des prestations définies à ce
moment, en tenant compte de toute variation du passif net (de l’actif net) au titre des prestations définies au cours de la période attribuable
aux paiements de cotisations et de prestations. La charge d’intérêts nette et les autres charges liées aux régimes à prestations définies sont
comptabilisées dans le résultat net.
Lorsque les prestations versées au titre d’un régime sont modifiées ou lors de la réduction d’un régime, le changement de prestation au titre
des services passés qui en résulte ou le profit ou la perte lié(e) à la réduction du régime est immédiatement constaté(e) dans le résultat net. Le
Groupe comptabilise les profits et les pertes liés au règlement d’un régime de retraite à prestations définies au moment du règlement.
iii) Avantages à court terme
Les obligations au titre des avantages à court terme sont évaluées sur une base non actualisée et passées en charges à mesure que le service
correspondant est rendu. Un passif est comptabilisé pour le montant qui devrait être payé au titre des régimes d’attribution de primes ou
d’intéressement réglés en trésorerie à court terme si le Groupe a une obligation actuelle, juridique ou implicite, de payer ce montant en
contrepartie de services passés rendus par l’employé et si l’obligation peut être estimée de façon fiable.
iv) Transactions dont le paiement est fondé sur des actions
La juste valeur à la date d’attribution des droits à des paiements fondés sur des actions de participation attribués aux employés est
comptabilisée en tant que charges de personnel, avec une hausse correspondante du surplus d’apport, sur la période au cours de laquelle les
employés obtiennent inconditionnellement droit à ces attributions. Le montant constaté en charges est ajusté pour tenir compte du nombre
d’attributions pour lequel les conditions relatives au service connexe devraient être remplies, de manière à ce que le montant finalement
constaté en charges soit fondé sur le nombre d’attributions qui respectent les conditions relatives au service connexe à la date d’acquisition
des droits.
La juste valeur du montant à payer aux membres du conseil d’administration en lien avec les unités d’actions différées (« UAD »), lesquelles
doivent être réglées en trésorerie, est constatée en charges, avec une hausse correspondante du passif. Le passif est réévalué à chaque date
de clôture jusqu’au règlement. Toute variation de la juste valeur du passif est comptabilisée dans le résultat net en tant que produit financier
ou charge financière.
v) Indemnités de fin de contrat de travail
Les indemnités de fin de contrat de travail sont passées en charges à la première des éventualités suivantes : lorsque le Groupe ne peut
plus retirer son offre relative à ces indemnités ou lorsque le Groupe comptabilise les coûts d’une restructuration. S’il n’est pas prévu que les
indemnités seront réglées intégralement au plus tard douze mois après la date de présentation de l’information financière, les indemnités sont
alors actualisées.
l) Provisions
Une provision est comptabilisée si, du fait d’un événement passé, le Groupe a une obligation actuelle, juridique ou implicite, dont le montant peut
être estimé de manière fiable, et s’il est probable qu’une sortie d’avantages économiques sera nécessaire pour régler l’obligation. Si l’effet de la
valeur temps de l’argent est important, les provisions sont calculées en actualisant les flux de trésorerie futurs prévus selon un taux avant impôt qui
reflète l’évaluation actuelle par le marché de la valeur temps de l’argent et des risques propres au passif. Lorsque les provisions sont actualisées, la
désactualisation des provisions est comptabilisée en charges financières.
Remise en état des sites
Les obligations au titre de la remise en état des sites sont comptabilisées pour la période au cours de laquelle le Groupe a une obligation juridique
ou implicite de remettre l’environnement en état ou de démanteler un actif. Les obligations au titre de la remise en état des sites sont évaluées
en fonction des meilleures estimations de la direction concernant les dépenses qui seront engagées pour régler l’obligation, conformément aux
exigences générales pour l’établissement de provisions. Les coûts associés à la remise en état des sites sont inscrits à l’actif en tant qu’éléments de
la valeur comptable de l’actif connexe et amortis sur sa durée de vie utile restante.
États financiers consolidés TransForce58
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
3. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (SUITE)
m) Constatation des revenus
Le cours normal des activités du Groupe consiste à fournir des services de transport et de logistique. Tous les produits générés dans le cours normal
des activités sont constatés, en fonction du degré d’avancement du service, en tant que revenus dans les états financiers du résultat global. Le
degré d’avancement du service est déterminé en utilisant la proportion des coûts engagés à la date de publication par rapport aux coûts estimés
totaux du service. Les revenus sont évalués à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir, déduction faite des rabais de gros et des remises
sur volume. Les revenus sont comptabilisés lorsque les services sont rendus, que le montant des revenus et du résultat peut être évalué de manière
fiable et que, selon toute vraisemblance, les avantages économiques découlant des transactions seront transférés au Groupe.
n) Paiements au titre de la location
Les paiements effectués en vertu de contrats de location simple sont comptabilisés dans le bénéfice sur une base linéaire sur la durée du contrat
de location. Les incitatifs à la location sont comptabilisés comme un élément intégral du total des charges de location, sur la durée du contrat
de location.
Les paiements minimaux effectués en vertu de contrats de location-financement sont ventilés entre les charges financières et l’amortissement du
solde de la dette. La charge financière est affectée à chaque période couverte par le contrat de location de manière à obtenir un taux d’intérêt
périodique constant sur le solde restant du passif.
o) Produits financiers et charges financières
Les produits financiers comprennent les produits d’intérêts des fonds investis, les actifs financiers disponibles à la vente, les revenus de dividendes et
les profits résultant des acquisitions d’entreprises à des conditions avantageuses. Les produits d’intérêts courus sont comptabilisés dans le bénéfice
selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Les charges financières comprennent les charges d’intérêts sur le découvert bancaire et la dette à long terme, la désactualisation des provisions et
les pertes de valeur constatées en lien avec les actifs financiers (autres que les créances clients).
Les gains ou les pertes sur la juste valeur des instruments financiers dérivés et des contreparties conditionnelles, de même que les gains et pertes
de change, sont constatés, en chiffres nets, en tant que produits financiers ou charges financières.
p) Impôt sur le résultat
La charge d’impôt sur le résultat comprend l’impôt exigible et l’impôt différé. L’impôt exigible et l’impôt différé sont comptabilisés dans le bénéfice,
sauf s’ils sont liés à un regroupement d’entreprises ou à des éléments inscrits directement dans les capitaux propres ou dans les autres éléments du
résultat global.
L’impôt exigible est l’impôt qui devra vraisemblablement être payé ou qui sera récupéré au titre du bénéfice imposable ou de la perte fiscale d’un
exercice, en fonction des taux d’impôt adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture, et il comprend également tout ajustement de l’impôt à payer
relativement à des exercices antérieurs.
L’impôt différé est comptabilisé au titre des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs aux fins de l’information
financière et les montants utilisés à des fins fiscales. Aucun impôt différé n’est comptabilisé pour les différences temporelles suivantes : la
comptabilisation initiale d’actifs ou de passifs dans le cadre d’une transaction qui n’est pas un regroupement d’entreprises et qui n’affecte ni
le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (la perte fiscale), et les différences liées à des participations dans des filiales et des entités sous
contrôle conjoint dans la mesure où il est probable que la différence temporelle ne se renversera pas dans un avenir prévisible. De plus, aucun impôt
différé n’est comptabilisé pour les différences temporelles imposables générées par la constatation initiale du goodwill. L’impôt différé est évalué
selon les taux d’impôt dont on attend l’application aux différences temporelles lorsque celles-ci s’inverseront, en fonction des lois adoptées ou quasi
adoptées à la date de clôture. Les actifs et passifs d’impôt différé sont compensés s’il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les
actifs et passifs d’impôt exigible et si ces actifs et passifs d’impôt différé concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même administration
fiscale sur la même entité imposable ou sur des entités imposables différentes, mais qui ont l’intention de régler les passifs et actifs d’impôt exigible
sur la base de leur montant net ou de réaliser leurs actifs et de régler leurs passifs simultanément.
Un actif d’impôt différé est comptabilisé au titre des pertes fiscales et crédits d’impôt inutilisés ainsi qu’au titre des différences temporelles
déductibles, dans la mesure où il est probable que l’on disposera d’un bénéfice imposable futur auquel ces éléments pourront être imputés. Les
actifs d’impôt différé sont examinés à la date de clôture et réduits lorsque la réalisation de l’avantage fiscal connexe n’est plus probable.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 59
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
3. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (SUITE)
q) Résultat par action
Le Groupe présente le résultat de base et le résultat dilué par action pour ses actions ordinaires. Le résultat de base par action se calcule en divisant
le bénéfice attribuable aux actionnaires ordinaires de la Société par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la
période, après ajustement pour tenir compte des actions propres détenues, le cas échéant. Aux fins du calcul du résultat dilué par action, le bénéfice
attribuable aux actionnaires ordinaires et le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation, après ajustement pour tenir compte
des actions propres détenues, doivent être ajustés pour tenir compte des effets de toutes les actions ordinaires potentielles dilutives, lesquelles
englobent les débentures convertibles, les bons de souscription et les options d’achat d’actions attribuées aux membres du personnel.
r) Information sectorielle
Un secteur opérationnel est une composante du Groupe qui se livre à des activités ordinaires dont elle peut tirer des revenus et pour lesquelles elle
peut engager des charges, y compris des revenus et des charges relatifs à des transactions avec toute autre composante du Groupe. Les résultats
opérationnels de tous les secteurs opérationnels sont régulièrement examinés par le chef de la direction du Groupe en vue de prendre des décisions
sur les ressources à affecter au secteur et d’évaluer la performance de celui-ci, et des informations financières distinctes sont disponibles pour
chaque secteur.
Les résultats sectoriels présentés au chef de la direction incluent les éléments directement attribuables à un secteur, ainsi que ceux qui peuvent
lui être affectés sur une base raisonnable. Les éléments qui ne sont pas affectés comprennent surtout les actifs de support (principalement le
siège social du Groupe), les charges du siège social, les actifs, les passifs et les charges d’impôt, de même que la dette à long terme et les charges
d’intérêts sur celle-ci.
Les ventes entre les secteurs du Groupe sont comptabilisées à la valeur d’échange. Les transactions autres que les ventes sont établies à la
valeur comptable. Les dépenses en immobilisations sectorielles correspondent au coût total engagé au cours de la période en vue d’acquérir des
immobilisations corporelles et des immobilisations incorporelles autres que le goodwill.
s) Nouvelles normes et interprétations adoptées au cours de l’exercice
Le Groupe a adopté les nouvelles normes, modifications de normes et interprétations suivantes en date du 1er janvier 2014 et les a appliquées au
moment de la préparation de ces états financiers consolidés.
Modifications d’IAS 32, Compensation des actifs financiers et des passifs financiers. Ces modifications précisent qu’une entité a actuellement
un droit juridiquement exécutoire de compenser si ce droit n’est pas subordonné à un événement futur; et exécutoire tant dans le cours normal
des affaires qu’en cas de défaut, d’insolvabilité ou de faillite de l’entité et de toutes les contreparties. Les modifications d’IAS 32 précisent
également quand un mécanisme de règlement prévoit un règlement net ou un règlement brut qui est équivalent au règlement net. L’adoption des
modifications d’IAS 32 n’a pas eu d’incidence importante sur les états financiers consolidés du Groupe.
Interprétation 21, Droits ou taxes (« IFRIC 21 »). Cette interprétation fournit des directives sur le moment où il faut comptabiliser des droits
ou des taxes imposés par une autorité publique, qu’il s’agisse de droits ou de taxes comptabilisés conformément à IAS 37, Provisions, passifs
éventuels et actifs éventuels, ou de droits ou de taxes dont l’échéance et le montant sont certains. Les droits ou taxes sont des sorties de ressources
représentatives d’avantages économiques qui sont imposées par les autorités publiques aux entités selon des dispositions légales, exception faite
des impôts sur le résultat qui entrent dans le champ d’application d’IAS 12, Impôts sur le résultat, ainsi que des amendes et autres pénalités
imposées pour des infractions à la législation. L’interprétation définit le fait générateur d’obligation pour la comptabilisation d’un passif comme
l’activité qui rend le droit ou la taxe exigible, tel qu’il est prévu dans les dispositions légales pertinentes. L’adoption d’IFRIC 21 n’a pas eu d’incidence
importante sur les états financiers consolidés du Groupe.
t) Nouvelles normes et interprétations non encore appliquées
Un certain nombre de nouvelles normes, de modifications de normes et d’interprétations sont en vigueur pour les périodes annuelles ouvertes
à compter du 1er janvier 2015 et n’ont pas été appliquées au moment de la préparation de ces états financiers consolidés. Les nouvelles
normes, modifications de normes et interprétations pertinentes pour le Groupe sont décrites ci-dessous. Le Groupe ne prévoit pas les adopter de
manière anticipée.
États financiers consolidés TransForce60
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
3. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (SUITE)
t) Nouvelles normes et interprétations non encore appliquées (suite)
IFRS 9, Instruments financiers, qui remplacera IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation, deviendra obligatoire pour les exercices
s’ouvrant à compter du 1er janvier 2018. La version finale d’IFRS 9 a été publiée en juillet 2014, et le Groupe n’a pas l’intention d’adopter cette
norme par anticipation dans ses états financiers consolidés. IFRS 9 fournit des modèles révisés sur le classement et l’évaluation des actifs financiers
et introduit un nouveau modèle de perte de crédit prévu pour le calcul des dépréciations. IFRS 9 (2014) intègre également les exigences de la
comptabilité de couverture générale finales publiées à l’origine dans IFRS 9 (2013). Le Groupe a l’intention d’adopter IFRS 9 (2014) dans ses états
financiers de l’exercice ouvert à compter du 1er janvier 2018. L’importance de l’incidence qu’aura l’adoption de ces modifications n’a pas encore
été déterminée.
IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients, qui remplacera IAS 18, Produits des activités ordinaires, entrera en
vigueur pour les états financiers consolidés de 2017 du Groupe. La norme contient un modèle unique qui s’applique aux contrats avec les clients
et deux approches de comptabilisation des revenus : à un moment donné ou dans le temps. Le modèle dispose d’une analyse des transactions
en cinq étapes sur une base contractuelle pour déterminer si les produits sont comptabilisés, le montant de ces produits et le montant de la
comptabilisation. De nouvelles estimations et de nouveaux seuils de jugement ont été introduits, ce qui peut influencer le montant des revenus
comptabilisés et/ou le moment de leur comptabilisation. Le Groupe a l’intention d’adopter IFRS 15 dans ses états financiers de l’exercice ouvert à
compter du 1er janvier 2017. L’importance de l’incidence qu’aura l’adoption de cette norme n’a pas encore été déterminée.
Modifications d’IAS 19, Avantages du personnel. Ces modifications présentent un moyen pratique qui permettra de réduire la complexité et
le fardeau de la comptabilisation de certaines cotisations d’employés ou de tierces parties. Lorsque ce moyen pratique peut être appliqué aux
cotisations des employés, une société est autorisée (mais non tenue) de les reconnaître comme une réduction du coût des services dans la période
au cours de laquelle le service connexe est rendu. Pour les entreprises qui ne peuvent pas (ou décident de ne pas) appliquer le moyen pratique, les
modifications précisent la façon dont les contributions liées aux services des employés ou des tierces parties doivent être incluses dans le calcul du
coût du service courant net et de l’obligation au titre des prestations définies. Le Groupe a l’intention d’adopter ces modifications dans ses états
financiers de l’exercice ouvert à compter du 1er janvier 2015. L’importance de l’incidence qu’aura l’adoption de ces modifications n’a pas encore
été déterminée.
4. INFORMATION SECTORIELLE
Le Groupe exerce ses activités dans le secteur du transport et de la logistique au Canada et aux États-Unis dans les différents secteurs isolables, décrits
ci-dessous. Le 1er avril 2014, la composition des secteurs isolables a été modifiée pour refléter les changements apportés à la structure de l’organisation
interne du Groupe. Selon le mode de présentation récemment adopté, les secteurs opérationnels qui sont gérés de façon indépendante continuent
d’être présentés séparément puisqu’ils nécessitent des technologies et des ressources en capital différentes. En outre, la présentation actuelle reflète la
nature des services de tous les secteurs opérationnels, alors que dans le cas du secteur des services spécialisés – services au secteur de l’énergie, le mode
de présentation précédent était essentiellement fondé sur le type de clients. La direction du Groupe est d’avis que le mode de présentation qui vient
d’être adopté permet aux utilisateurs des états financiers de mieux évaluer la nature et les incidences financières des activités commerciales du Groupe
et les environnements économiques dans lesquels il exerce ses activités.
Par suite des modifications apportées à la composition de ses secteurs opérationnels en date du 1er avril 2014, le goodwill attribué aux secteurs
opérationnels du Groupe, lequel représente le niveau minimal auquel ce goodwill est suivi au sein du Groupe aux fins de la communication de
l’information de gestion, a dû être réattribué en fonction de la valeur relative des unités génératrices de trésorerie touchées par les modifications.
Après avoir réattribué son goodwill, le Groupe a soumis le goodwill de son secteur opérationnel des services de déplacement d’appareils de forage à un
test de dépréciation. Les résultats de ce test ont indiqué que la valeur comptable des services de déplacement d’appareils de forage du Groupe dépassait
leur valeur recouvrable, ce qui a nécessité la dépréciation complète du goodwill de ce secteur d’activité pour un montant de 27,8 M$.
Lorsque le Groupe change sa structure organisationnelle de telle manière que la composition de ses secteurs isolables s’en trouve modifiée, les
informations correspondantes pour l’exercice comparatif sont retraitées afin de les rendre conformes à la nouvelle structure.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 61
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
4. INFORMATION SECTORIELLE (SUITE)
Tous les mois, le chef de la direction du Groupe passe en revue les rapports de gestion interne de chaque secteur opérationnel. Les activités de chaque
secteur isolable du Groupe sont décrites dans le résumé suivant :
Colis et courrier Cueillette, transport et livraison d’articles partout en Amérique du Nord.
Transport de lots brisés Cueillette, regroupement, transport et livraison de petits chargements.
Transport de lots complets Transport de chargements complets, directement depuis les installations d’un client jusqu’à la destination, à
l’aide de remorques fermées ou d’équipement spécialisé afin de répondre aux besoins particuliers du client. Les
services fournis comprennent notamment le transport accéléré, le transport par semi-remorque à plateau et par
conteneur ainsi que les services dédiés.
Gestion de matières résiduelles Services de gestion intégrée des matières résiduelles, de la collecte à l’élimination, en passant par la conversion
et le recyclage, pour répondre aux besoins particuliers des clients des secteurs municipal, industriel, commercial
et institutionnel.
Logistique et autres services Services de logistique et de déplacement d’appareils de forage.
Des renseignements sur les résultats de chaque secteur isolable sont présentés ci-dessous. La performance est évaluée en fonction du bénéfice sectoriel
avant les intérêts et les impôts sur le résultat (« BAII »), car les produits financiers ou les charges financières et l’impôt sur le résultat ne sont pas attribués
aux secteurs opérationnels. Cette mesure est incluse dans les rapports de gestion interne qui sont passés en revue par le chef de la direction du Groupe,
et elle correspond au « bénéfice des activités opérationnelles » dans les états consolidés du résultat global. Le BAII sectoriel est utilisé comme mesure de
la performance, car la direction est d’avis que cette information est la plus pertinente pour évaluer les résultats de certains secteurs par rapport à ceux
d’autres entités exerçant leurs activités au sein de ces industries.
Colis Transport Transport Gestion de Logistique et de lots de lots matières et autres Siège courrier brisés complets résiduelles services social Éliminations Total
2014
Revenus externes 1 297 069 902 471 1 021 907 195 807 297 415 — — 3 714 669
Revenus intersectoriels 6 699 8 339 40 635 — 9 075 — (64 748) —
Total des revenus 1 303 768 910 810 1 062 542 195 807 306 490 — (64 748) 3 714 669
Amortissement 35 370 33 121 48 815 21 063 13 052 1 453 — 152 874
Dépréciation — — — — 27 839 — — 27 839
Bénéfice (perte)
des activités
opérationnelles 91 225 61 092 84 851 43 226 (5 837) (26 945) — 247 612
Total des immobilisations
incorporels 412 661 225 479 792 358 121 215 43 508 2 474 — 1 597 695
Total des actifs 645 894 705 974 1 574 503 313 201 186 342 12 675 — 3 438 589
Total des passifs 150 531 246 305 573 749 81 569 (2 401) 1 359 423 — 2 409 176
Dépenses en immobilisations 21 876 11 740 34 499 33 795 243 920 — 103 073
États financiers consolidés TransForce62
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
4. INFORMATION SECTORIELLE (SUITE)
Colis Transport Transport Gestion de Logistique et de lots de lots matières et autres Siège courrier brisés complets résiduelles services social Éliminations Total
2013 (retraité)
Revenus externes 1 271 615 640 293 649 618 156 778 391 342 — — 3 109 646
Revenus intersectoriels 5 848 9 369 34 943 — 12 402 — (62 562) —
Total des revenus 1 277 463 649 662 684 561 156 778 403 744 — (62 562) 3 109 646
Amortissement 35 221 27 523 24 363 18 491 29 398 900 — 135 896
Dépréciation — — — — 63 113 — — 63 113
Bénéfice (perte)
des activités
opérationnelles 80 302 40 849 54 405 40 427 (56 404) (13 339) — 146 240
Total des immobilisations
incorporels 397 608 92 840 167 998 122 435 67 148 2 682 — 850 711
Total des actifs 632 322 478 381 400 399 259 645 254 573 39 282 — 2 064 602
Total des passifs 145 160 137 973 84 173 50 624 46 423 809 432 — 1 273 785
Dépenses en immobilisations 14 428 21 631 12 184 25 597 2 059 892 — 76 791
Informations géographiques
Les revenus sont attribués aux emplacements géographiques en fonction du lieu d’origine de la prestation du service. Les actifs sectoriels sont fondés
sur l’emplacement géographique des actifs.
2014 2013
Revenus
Canada 2 523 632 2 174 773
États-Unis 1 191 037 934 873
3 714 669 3 109 646
Immobilisations corporelles et incorporelles
Canada 2 075 320 1 243 286
États-Unis 707 442 309 845
2 782 762 1 553 131
5. REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES
a) Regroupements d’entreprises
Conformément à sa stratégie de croissance, le Groupe a acquis six entreprises en 2014, dont quatre sont considérées comme des
acquisitions importantes.
Le 1er janvier 2014, le Groupe a acquis la totalité des actions émises et en circulation de Clarke Transport Inc. et de Clarke Road Transport Inc.
(désignées collectivement comme « Clarke »), deux filiales de Clarke Inc., pour une contrepartie totale de 58,4 M$ qui a été réglée en espèces.
Clarke Transport Inc., fournisseur entièrement intégré de services de transport intermodal de lots brisés, exploite un réseau de 15 terminaux au
Canada. Clarke Road Inc. fournit des services réguliers et spécialisés de transport de lots complets.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 63
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
5. REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES (SUITE)
a) Regroupements d’entreprises (suite)
Le 26 mars 2014, le Groupe a conclu l’acquisition d’une participation exclusive dans Vitran Corporation Inc. (« Vitran »), fournisseur entièrement
intégré de services de transport intermodal de lots brisés, en se portant acquéreur de la participation restante de 81 % dans Vitran dont il n’était
pas déjà propriétaire, pour une contrepartie de 6,50 $ US par action en espèces. Le profit latent avant impôts sur les actions de Vitran détenues
antérieurement, qui totalise 6,2 M$ et était auparavant comptabilisé dans les autres éléments du résultat global, a été reclassé et est maintenant
présenté dans les charges financières dans les états consolidés condensés du résultat global.
Le 3 juillet 2014, le Groupe a conclu l’acquisition de la totalité du capital-actions de Transport Corporation of America Inc. (« Transport America »),
pour une contrepartie totale de 164,2 M$ qui a été réglée en espèces. Transport America fournit des services intégrés de transport de lots complets
par remorque fermée partout aux États-Unis. L’entreprise propose un vaste éventail de services de transport de marchandises sur de courtes et de
longues distances, des services d’expédition accélérée et spécialisée, ainsi que des services de transport international et intermodal par l’entremise
de divers partenaires.
Le 14 novembre 2014, le Groupe a acquis le contrôle de Contrans Group Inc. (« Contrans ») en se portant acquéreur de 84 % de ses actions (l’autre
16 % a été acquis subséquemment avant la fin de l’exercice) pour la somme de 14,60 $ par action en espèces, pour une contrepartie totale de
514,9 M$. Contrans, qui est le plus important fournisseur de services spécialisés de transport de lots complets au Canada, renforcera la position de
TransForce sur le marché nord-américain. L’opération a été financée par de nouvelles facilités de crédit d’un montant de 550 M$.
Les autres acquisitions de 2014 n’ont pas eu d’incidence importante sur la situation financière et les résultats opérationnels du Groupe.
En 2014, des coûts de transaction de 8,9 M$ ont été passés en charges en lien avec les acquisitions d’entreprises susmentionnées, 4,7 M$ a été
enregistré dans les autres charges opérationnelles et 4,2 M$ a été enregistré dans les charges financières de l’état consolidé du résultat global.
Le tableau suivant présente les contributions aux revenus et au résultat des regroupements d’entreprises importants réalisés en 2014 et dont il a
été question précédemment, à compter de leur date d’acquisition respective et comme si ces acquisitions avaient été réalisées le 1er janvier 2014,
selon les meilleures estimations de la direction. Pour calculer ces montants estimatifs, la direction a supposé que les ajustements de la juste valeur
survenus à la date de l’acquisition auraient été les mêmes si l’acquisition avait eu lieu le 1er janvier 2014.
Contributions des regroupements d’entreprises importants réalisés en 2014 Estimations - si l’acquisition avait
Depuis la date d’acquisition été réalisée le 1er janvier 2014
Entreprise (date d’acquisition) Revenus Résultat Revenus Résultat
Clarke (1er janvier) 194 914 6 173 194 914 6 173
Vitran (26 mars) 156 092 2 525 196 900 500
Transport America (3 juillet) 194 787 5 018 383 400 5 400
Contrans (14 novembre) 72 292 (386) 605 000 22 900
À la date de clôture, le Groupe n’avait pas finalisé la répartition du prix d’achat sur les éléments identifiables de l’actif net et du goodwill de
Transport America et de Contrans. Les informations nécessaires pour confirmer la juste valeur de certains actifs et passifs n’ont pas encore été
obtenues pour ces acquisitions. Le Groupe finalisera la répartition du prix d’achat à mesure qu’il obtiendra plus de renseignements. Le tableau
ci-dessous présente la répartition du prix d’achat en fonction des meilleures informations mises à la disposition du Groupe à ce jour.
États financiers consolidés TransForce64
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
5. REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES (SUITE)
a) Regroupements d’entreprises (suite)
Actifs identifiables acquis et passifs pris en charge Transport Note Clarke Vitran America Contrans Autres 2014 2013
Trésorerie et équivalents de trésorerie
(découvert bancaire) 96 6 109 (1 645) 35 281 6 39 847 (4 168)
Clients et autres débiteurs 25 215 25 409 46 681 87 947 2 996 188 248 31 933
Fournitures en stock et
charges payées d’avance 945 1 150 4 120 8 389 400 15 004 2 652
Immobilisations corporelles 7 12 749 96 086 178 195 227 481 24 262 538 773 13 836
Immobilisations incorporelles 8 40 747 51 136 82 448 110 600 7 768 292 699 24 750
Autres actifs — — — — — — 2 462
Fournisseurs et autres créditeurs (14 615) (26 715) (37 031) (50 259) (2) (128 622) (21 902)
Provisions — — — — — — (548)
Dette à long terme (41 275) (54 921) (164 189) (116 151) (809) (377 345) (24 008)
Passifs d’impôt différé (12 383) (17 597) (70 944) (49 055) (1 922) (151 901) (6 146)
Total de l’actif net identifiable 11 479 80 657 37 635 254 233 32 699 416 703 18 861
Total de la contrepartie transférée 58 366 117 894 164 157 514 896 45 479 900 792 59 159
Goodwill 8 46 887 37 237 126 522 260 663 12 780 484 089 40 298
Trésorerie 58 366 95 230 164 157 514 896 45 479 878 128 53 159
Placement dans les titres de capitaux
propres de Vitran déjà détenus — 22 664 — — — 22 664 —
Émission de bons de souscription — — — — — — 6 000
Total de la contrepartie transférée 58 366 117 894 164 157 514 896 45 479 900 792 59 159
Les créances clients comprennent les montants contractuels bruts exigibles de 166,5 M$, dont une tranche de 7,1 M$ était considérée comme
irrécouvrable à la date de l’acquisition.
En ce qui a trait au goodwill et aux immobilisations incorporelles acquis dans le cadre de regroupements d’entreprises en 2014, un montant de
26,5 M$ est déductible aux fins de l’impôt (41,9 M$ en 2013).
En 2013, le Groupe a acquis quatre entreprises, dont deux ont été considérées comme importantes.
Le 1er février 2013, le Groupe a acquis la totalité des actions émises et en circulation de Velocity Express (« Velocity ») et de ses filiales,
pour une contrepartie totale de 22,8 M$. Du montant de cette contrepartie, une tranche de 16,8 M$ a été réglée en espèces et la Société a émis
aux vendeurs 1 000 000 de bons de souscription dont la juste valeur, à la date d’acquisition, se chiffrait à 6,0 M$. Velocity, important fournisseur
de services personnalisés de livraison le jour même à l’échelle régionale, offre une gamme étendue de services de livraison de colis de toutes tailles
aux États-Unis.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 65
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Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
5. REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES (SUITE)
a) Regroupements d’entreprises (suite)
Le 21 août 2013, le Groupe a acquis la totalité des actions émises et en circulation de JCF Inc. et de sa filiale, E.L. Farmer & Company (désignées
collectivement comme « E.L. Farmer ») pour une contrepartie totale de 33,0 M$, qui a été réglée en espèces. E.L. Farmer est une entreprise qui
fournit des services spécialisés d’entreposage et de déplacement de tuyaux au secteur des champs pétroliers aux États-Unis.
Les autres acquisitions de 2013 n’ont pas eu d’incidence importante sur la situation financière et les résultats opérationnels du Groupe.
En 2013, des coûts de transaction de 0,1 M$ ont été passés en charges en lien avec les acquisitions d’entreprises susmentionnées.
b) Goodwill
Le goodwill est principalement attribuable à la plus-value que représente l’exploitation d’une entreprise bien établie et jouissant d’une bonne
réputation dans le secteur du transport, ainsi qu’aux synergies qui devraient découler de l’intégration de l’entité acquise aux activités actuelles
du Groupe.
Le goodwill découlant des regroupements d’entreprises susmentionnés a été attribué, conformément à ce qui est indiqué ci-dessous, aux secteurs
opérationnels qui représentent le niveau de suivi interne minimal du goodwill.
Secteur opérationnel Secteur isolable 2014 2013
Colis et courrier Colis et courrier 12 783 31 150
Transport de lots brisés Transport de lots brisés 66 361 —
Transport de lots complets Transport de lots complets 141 806 —
Services spécialisés de lots complets Transport de lots complets 260 663 9 148
Logistique Logistique et autres services 2 476 —
484 089 40 298
6. CLIENTS ET AUTRES DÉBITEURS
2014 2013
Comptes clients 573 034 396 943
Autres débiteurs 25 243 18 042
598 277 414 985
La note 22 donne des renseignements sur les risques de crédit et de change auxquels le Groupe est exposé en lien avec les clients et autres débiteurs.
États financiers consolidés TransForce66
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
7. IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains Mobilier et Matériel et bâtiments roulant outillage Total
Coût
Solde au 31 décembre 2012 383 362 755 348 170 871 1 309 581
Acquisitions dans le cadre de regroupements d’entreprises 3 687 8 098 2 051 13 836
Autres acquisitions 17 597 42 320 16 874 76 791
Cessions (28 982) (94 239) (3 569) (126 790)
Reclassement dans les actifs détenus en vue de la vente — (59 380) — (59 380)
Incidence des variations des taux de change 698 9 416 829 10 943
Solde au 31 décembre 2013 376 362 661 563 187 056 1 224 981
Acquisitions dans le cadre de regroupements d’entreprises 183 898 343 907 10 968 538 773
Autres acquisitions 10 479 59 139 33 455 103 073
Cessions (45 997) (56 767) (6 206) (108 970)
Reclassement dans les actifs détenus en vue de la vente — (9 962) — (9 962)
Incidence des variations des taux de change 2 190 25 554 1 422 29 166
Solde au 31 décembre 2014 526 932 1 023 434 226 695 1 777 061
Amortissement
Solde au 31 décembre 2012 59 987 390 094 78 456 528 537
Amortissement de l’exercice 9 887 66 822 21 334 98 043
Cessions (4 068) (71 733) (1 172) (76 973)
Reclassement dans les actifs détenus en vue de la vente — (30 337) — (30 337)
Incidence des variations des taux de change 168 2 808 315 3 291
Solde au 31 décembre 2013 65 974 357 654 98 933 522 561
Amortissement de l’exercice 11 034 79 408 22 515 112 957
Cessions (2 061) (31 745) (5 386) (39 192)
Reclassement dans les actifs détenus en vue de la vente — (9 783) — (9 783)
Incidence des variations des taux de change 454 4 270 727 5 451
Solde au 31 décembre 2014 75 401 399 804 116 789 591 994
Valeurs comptables nettes
Solde au 31 décembre 2013 310 388 303 909 88 123 702 420
Solde au 31 décembre 2014 451 531 623 630 109 906 1 185 067
Il n’y a eu aucune perte de valeur en 2014 et en 2013.
Actifs loués
Le Groupe loue du matériel roulant et de l’équipement en vertu d’un certain nombre de contrats de location-financement. Pour la majorité de ces
contrats de location, le Groupe est responsable de la valeur résiduelle à la date d’échéance. Les actifs loués garantissent les obligations au titre des
contrats de location (voir note 11). Au 31 décembre 2014, la valeur comptable nette des actifs loués était de 71,4 M$ (9,1 M$ en 2013). Au cours de
l’exercice terminé le 31 décembre 2014, le Groupe a acquis des actifs loués d’un montant néant (1,0 M$ en 2013) en vertu de contrats de location-
financement, et tous les autres nouveaux actifs loués sont issus de regroupements d’entreprises.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 67
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
7. IMMOBILISATIONS CORPORELLES (SUITE)
Garantie
Au 31 décembre 2014 certaines pièces de matériel roulant sont données en garantie des contrats de vente conditionnelle, pour une valeur comptable
de 84,8 M$ (62,4 M$ en 2013) (voir note 11).
8. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Autres immobilisations incorporelles
Clauses de non Technologie Relations Marques de concurrence de Valeurs comptables nettes Note Goodwill clients commerce et permis l’information Total
Solde au 31 décembre 2012 566 898 154 339 26 326 104 368 13 865 865 796
Acquisitions dans le cadre de
regroupements d’entreprises 40 298 23 692 1 000 — 58 65 048
Autres acquisitions — — — — 3 623 3 623
Amortissement — (27 086) (2 304) (4 559) (3 904) (37 853)
Dépréciation (3 800) (58 201) (245) (809) (58) (63 113)
Incidence des variations des taux de change 9 681 6 314 829 62 324 17 210
Solde au 31 décembre 2013 613 077 99 058 25 606 99 062 13 908 850 711
Acquisitions dans le cadre de
regroupements d’entreprises 484 089 255 219 34 999 1 682 799 776 788
Autres acquisitions — — — — 1 438 1 438
Cession dans le cadre de
vente d’entreprises (934) — — — (39) (973)
Amortissement — (27 176) (4 069) (4 199) (4 473) (39 917)
Dépréciation 4 (27 839) — — — — (27 839)
Incidence des variations des taux de change 25 106 9 385 2 594 14 388 37 487
Solde au 31 décembre 2014 1 093 499 336 486 59 130 96 559 12 021 1 597 695
Au 31 décembre 2014, le coût des autres immobilisations incorporelles s’établissait à 608,5 M$ (338,9 M$ en 2013) et l’amortissement cumulé se situait
à 104,3 M$ (101,3 M$ en 2013).
En décembre 2013, le Groupe a fermé les deux derniers terminaux de ses activités de déplacement d’appareils de forage au Canada et a mis fin à ces
activités. Par conséquent, une charge avant impôt de 8,4 M$ a été comptabilisée dans les états consolidés du résultat global. Cette charge comprend
les frais de fermeture de 2,7 M$, la radiation des immobilisations incorporelles d’un montant de 1,9 M$ et la radiation du goodwill lié au secteur
opérationnel des services de déplacement d’appareils de forage d’un montant de 3,8 M$.
En raison de la faiblesse persistante des prix des marchandises, dont ceux du gaz naturel, qui ont eu une incidence négative sur les prévisions concernant
les niveaux d’activité de l’industrie, et des changements d’ordre structurel liés à l’exploitation qui sont à l’origine d’une diminution de l’activité associée
aux services de déplacement d’appareils de forage fournis par le Groupe, la direction a conclu que, conformément aux exigences des IFRS, un événement
déclencheur s’était produit et elle a soumis les immobilisations incorporelles associées aux activités de déplacement d’appareils de forage aux États-Unis
à un test de dépréciation en date du 31 décembre 2013. Par conséquent, une perte de valeur avant impôt de 57,4 M$ a été comptabilisée dans les
états consolidés du résultat global.
États financiers consolidés TransForce68
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
8. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (SUITE)
Test de dépréciation du goodwill
Pour les besoins des tests de dépréciation, le goodwill est attribué aux secteurs opérationnels du Groupe qui représentent le niveau minimal auquel ce
goodwill est suivi au sein du Groupe aux fins de la communication de l’information de gestion. Les valeurs comptables totales du goodwill attribué à
chaque secteur opérationnel s’établissent comme suit :
Secteur isolable / secteur opérationnel 2014 2013*
Colis et courrier 328 730 306 250
Transport de lots brisés 135 805 70 773
Transport de lots complets
Transport de lots complets 196 737 43 426
Services spécialisés de lots complets 371 903 107 097
Gestion de matières résiduelles 22 369 22 369
Logistique et autres services
Logistique 37 955 36 372
Services de déplacement d’appareils de forage — 26 790
1 093 499 613 077
* Retraité – note 4
Le Groupe a soumis son goodwill à un test de dépréciation aux 31 décembre 2014 et 2013. Les résultats du test ont permis de déterminer que les valeurs
recouvrables des secteurs opérationnels du Groupe dépassaient leurs valeurs comptables respectives.
La valeur recouvrable des secteurs opérationnels du Groupe a été calculée en fonction de leur valeur d’utilité. La méthodologie de la valeur d’utilité est
fondée sur les flux de trésorerie futurs actualisés. La direction est d’avis que la méthode fondée sur les flux de trésorerie futurs actualisés est utile parce
qu’elle permet d’évaluer de manière plus précise certains flux de trésorerie futurs.
Pour évaluer la valeur d’utilité, les flux de trésorerie futurs estimés sont actualisés jusqu’à leur valeur actuelle selon des taux d’actualisation avant impôt
variant entre 7,0 % et 11,6 % (8,5% et 12,6% en 2013). Les taux d’actualisation ont été estimés en tenant compte des données antérieures et du
coût moyen pondéré du capital au sein de l’industrie, lequel a été établi en fonction d’un niveau d’endettement potentiel de 50,0 % (40,0% en 2013)
à un taux d’intérêt du marché de 7,1 % (8,7% en 2013). Pour la première année, les flux de trésorerie ont été projetés en tenant compte des données
antérieures et des résultats opérationnels réels et ils tiennent compte des conditions économiques actuelles. Pour une période supplémentaire de quatre
années, les flux de trésorerie ont été extrapolés en fonction d’un taux de croissance moyen de 2,0% (2,0% en 2013) des revenus, et les marges ont
été ajustées quand cela a été jugé approprié. La valeur finale du taux de croissance s’est établie à 2,0% (2,0% en 2013). Les valeurs attribuées aux
principales hypothèses représentent l’évaluation par la direction des futures tendances dans le secteur du transport et elles sont fondées sur des sources
externes et internes (données historiques).
9. AUTRES ACTIFS
2014 2013
Trésorerie soumise à restrictions 7 702 7 419
Dépôts de garantie 6 001 5 238
Autres 761 934
Placement dans des titres de capitaux propres — 22 664
14 464 36 255
La trésorerie soumise à restrictions se compose de la trésorerie détenue en garantie pour d’éventuelles réclamations conformément aux ententes de
réassurance dans le cadre du programme d’assurance du Groupe et en garantie pour les obligations liées à la remise en état des sites.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 69
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
10. FOURNISSEURS ET AUTRES CRÉDITEURS
2014 2013
Comptes fournisseurs et charges à payer 327 705 220 100
Charges liées au personnel à payer 95 577 74 934
Dividendes à payer 17 395 13 544
440 677 308 578
La note 22 donne des renseignements sur les risques de change et d’illiquidité auxquels le Groupe est exposé en lien avec les fournisseurs et
autres créditeurs.
11. DETTE À LONG TERME
La présente note fournit de l’information sur les modalités contractuelles de la dette à long terme portant intérêt du Groupe, laquelle est évaluée au
coût amorti. Pour en savoir plus sur les risques auxquels le Groupe est exposé en lien avec les taux d’intérêt, les taux de change et les liquidités, veuillez
vous reporter à la note 22.
2014 2013
Passifs non courants
Facilité renouvelable 787 150 388 370
Débentures non garanties 124 636 124 504
Contrats de vente conditionnelle 31 801 32 406
Passifs au titre des contrats de location-financement 35 252 4 379
Autres dettes à long terme 46 493 6 299
Emprunts à terme 297 523 —
Débentures convertibles — 196 749
1 322 855 752 707
Passifs courants
Partie courante des contrats de vente conditionnelle 26 249 16 924
Partie courante des passifs au titre des contrats de location-financement 15 945 2 113
Partie courante des autres dettes à long terme 3 271 1 812
Partie courante des emprunts à terme 249 422 —
294 887 20 849
États financiers consolidés TransForce70
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
11. DETTE À LONG TERME (SUITE)
Les modalités de la dette à long terme en cours s’établissent comme suit :
2014 2013
Taux d’intérêt Année Valeur Valeur Valeur Valeur Devise nominal d’échéance nominale comptable nominale comptable
Emprunt à terme a $ CA BA + 2,15 % 2015-2016 300 000 298 649 — —
Emprunt à terme a $ US TIOL + 2,15 % 2015-2016 215 000 248 296 — —
Facilité renouvelable a $ CA BA + 2,15 % 2017 29 788 29 788 — —
Facilité renouvelable a $ US TIOL + 2,15 % 2017 654 909 757 362 — —
Facilité renouvelable (refinancée) a $ CA BA + 1,70 % 2016 — — 3 800 3 800
Facilité renouvelable (refinancée) a $ US TIOL + 1,70 % 2016 — — 363 951 384 570
Débentures non garanties b $ CA 6,85 % 2017 125 000 124 636 125 000 124 504
Contrats de vente conditionnelle c Maj. $ CA 2,55 % - 7,78 % 2015-2019 58 050 58 050 49 330 49 330
Passifs au titre des contrats de
location-financement d Maj. $ CA 2,56 % - 7,76 % 2015-2020 51 197 51 197 6 492 6 492
Autres dettes à long terme Maj. $ CA 3,60% - 7,49 % 2015-2020 49 764 49 764 8 111 8 111
Débentures convertibles e $ CA 5,65 % 2018 — — 84 773 80 098
Débentures convertibles e $ CA 6,00 % 2015 — — 122 107 116 651
1 617 742 773 556
a) Facilité de crédit
Le 18 juin 2014, le Groupe a modifié sa facilité renouvelable existante et l’a prorogée jusqu’en août 2017. La facilité est non garantie et peut être
prorogée annuellement. Le montant total disponible en vertu de la facilité renouvelable a été augmenté de 245 M$ pour le porter à 1 045 M$. La
convention procure encore un crédit supplémentaire de 250 M$, disponible à certaines conditions. Selon certains ratios, le taux d’intérêt variera
entre le taux des acceptations bancaires (« AB ») (ou le taux interbancaire offert à Londres (« TIOL ») sur la dette libellée en dollars américains)
majoré de la marge applicable, laquelle peut varier entre 125 points de base et 275 points de base. Au 31 décembre 2014, les taux d’intérêt
sur la dette libellée en dollars canadiens et sur la dette libellée en dollars américains en vertu de la facilité de crédit étaient de 3,4 % et 2,3 %,
respectivement. Le Groupe est assujetti à certaines clauses restrictives relativement au maintien de certains ratios financiers, et il respectait ces
clauses restrictives à la clôture de l’exercice (voir note 22 f)).
Le 17 septembre 2014, le Groupe a conclu une entente avec son syndicat bancaire concernant une nouvelle facilité de crédit d’acquisition non
garantie de 550 M$, dont une tranche de 250 M$ (215 M$ US) vient à échéance en novembre 2015 et une tranche de 300 M$, en novembre
2016. Les modalités sont similaires à celles de la facilité de crédit actuelle.
b) Débentures non garanties
La convention de prêt négociée avec le Fonds de solidarité FTQ prend la forme de débentures non garanties portant le taux d’intérêt de
6,85 % qui vient à l’échéance en novembre 2017. Leur remboursement peut commencer sans pénalité après le 30 novembre 2015, sous réserve
de l’approbation du syndicat de prêteurs bancaires du Groupe.
c) Contrats de vente conditionnelle
Les contrats de vente conditionnelle sont garantis par du matériel roulant d’une valeur comptable de 84,8 M$ (62,4 M$ en 2013) (voir note 7).
États financiers consolidésRapport annuel 2014 71
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
11. DETTE À LONG TERME (SUITE)
d) Passifs au titre des contrats de location-financement
Les passifs au titre des contrats de location-financement sont garantis par du matériel roulant et de l’équipement d’une valeur comptable de
71,4 M$ (9,1 M$ en 2013) (voir note 7). Les passifs au titre des contrats de location-financement sont payables comme suit :
Moins de De 1 à Plus de 1 an 5 ans 5 ans Total
Paiements minimaux futurs aux termes des contrats de location 17 731 37 415 2 126 57 272
Intérêts (1 786) (4 219) (70) (6 075)
Valeur actuelle des paiements minimaux aux termes des contrats de location 15 945 33 196 2 056 51 197
e) Débentures convertibles
Septembre 2018 – 85 M$ de débentures convertibles
Le 7 septembre 2011, la Société a émis des débentures convertibles qui portent intérêt à un taux de 5,65 % par année, payable semestriellement le
31 mars et le 30 septembre de chaque année. Les débentures convertibles pouvaient être converties, au gré du porteur, en actions ordinaires de la
Société à un prix de conversion de 22,10 $ l’action, ce qui représente un taux de conversion de 45,2489 actions ordinaires pour chaque tranche de
1 000 $ de capital des débentures convertibles. En 2014, un capital de 0,4 M$ (0 $ en 2013) des débentures convertibles à 5,65 % en circulation
a été converti en 19 092 actions ordinaires. La composante capitaux propres des débentures converties a été reclassée dans le capital social.
Le 9 septembre 2014, la Société a annoncé qu’elle rachètera, en date du 9 octobre 2014, la totalité du capital de 84,4 M$ de ses débentures
convertibles à 5,65 % en circulation. Après l’annonce, la Société a réévalué ces débentures à leur juste valeur, ce qui s’est traduit par une
charge de désactualisation accélérée totalisant 4,0 M$, qui est présentée dans les charges financières dans les états consolidés du résultat global.
Conformément à l’option de conversion offerte aux détenteurs de débentures, la Société a reçu des demandes de conversion pour un montant
en principal de 81,6 M$ qui ont entraîné l’émission de 3 692 572 nouvelles actions ordinaires. La composante capitaux propres des débentures
converties de 2,1 M$ a été reclassée dans le capital social. La Société a racheté un capital non converti de 2,7 M$ en date du 9 octobre 2014, rachat
qui est présenté à titre de remboursement de la dette à long terme dans les états consolidés des flux de trésorerie. La composante capitaux propres
des débentures rachetées, qui représente un montant de 0,1 M$, a été reclassée dans les résultats non distribués.
Novembre 2015 – 143,8 M$ de débentures convertibles
Le 19 novembre 2010, la Société a émis des débentures convertibles qui portent intérêt à un taux de 6,00 % par année, payable
semestriellement le 31 mai et le 30 novembre de chaque année. Les débentures convertibles pouvaient être converties, au gré du porteur,
en actions ordinaires de la Société à un prix de conversion de 19,05 $ l’action, ce qui représente un taux de conversion de 52,4934 actions
ordinaires pour chaque tranche de 1 000 $ de capital des débentures convertibles. Le 3 janvier 2014, la Société a annoncé qu’elle rachètera,
en date du 3 février 2014, la totalité du capital de 122,1 M$ de ses débentures convertibles à 6 % en circulation. Après l’annonce, la Société
a réévalué ces débentures à leur juste valeur, ce qui s’est traduit par une charge de désactualisation accélérée totalisant 5,5 M$, qui est
présentée dans les charges financières dans les états consolidés condensés du résultat global. Conformément à l’option de conversion offerte
aux détenteurs de débentures, la Société a reçu des demandes de conversion pour un capital de 118,2 M$ qui ont entraîné l’émission de
6 202 974 nouvelles actions ordinaires. La composante capitaux propres des débentures converties, qui représente un montant de 5,4 M$, a
été reclassée dans le capital social. La Société a racheté un capital non converti de 3,9 M$ en date du 3 février 2014, rachat qui est présenté
à titre de remboursement de la dette à long terme dans les états consolidés condensés des flux de trésorerie. La composante capitaux propres
des débentures rachetées, qui représente un montant de 0,2 M$, a été reclassée dans les résultats non distribués. En 2013, un capital de
21,2 M$ a été converti en 1 114 955 actions ordinaires. La composante capitaux propres des débentures converties, qui représente un montant de
1,0 M$, a été reclassée dans le capital social.
États financiers consolidés TransForce72
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
11. DETTE À LONG TERME (SUITE)
e) Débentures convertibles (suite)
Voici les renseignements sur les deux séries de débentures convertibles du Groupe :
2014 2013
Valeur comptable du passif au début de l’exercice 196 749 213 264
Débentures converties en actions ordinaires (200 179) (20 291)
Débentures rachetées et annulées (6 685) —
Intérêts implicites 10 115 3 776
Valeur comptable du passif à la fin de l’exercice — 196 749
f) Les remboursements exigibles sur le capital d’autres éléments de la dette à long terme au cours des prochains exercices
Moins de De 1 à Plus de 1 an 5 ans 5 ans Total
Emprunt à terme 249 422 300 000 — 549 422
Facilité renouvelable — 789 788 — 789 788
Débentures non garanties — 125 000 — 125 000
Contrats de vente conditionnelle 26 249 31 801 — 58 050
Autres dettes à long terme 3 271 42 259 4 234 49 764
278 942 1 288 848 4 234 1 572 024
12. AVANTAGES DU PERSONNEL
Le Groupe est le promoteur de régimes de retraite à prestations définies destinés à 321 de ses employés (329 en 2013). Le Groupe et ses employés
cotisent à ces régimes, qui donnent aux employés retraités le droit de recevoir un montant annuel pour chacune de leurs années de service.
Le Groupe évalue ses obligations au titre des prestations constituées ainsi que la juste valeur des actifs des régimes pour les besoins de la comptabilité
au 31 décembre de chaque année. L’évaluation actuarielle la plus récente des régimes de retraite aux fins de la capitalisation a été effectuée en date du
31 décembre 2013, et la prochaine évaluation obligatoire aura lieu en date du 31 décembre 2014.
Voici les informations sur les régimes à prestations définies du Groupe :
2014 2013
Obligation au titre des prestations constituées 46 620 41 441
Juste valeur des actifs des régimes (32 973) (28 888)
Déficit des régimes passif au titre des avantages du personnel 13 647 12 553
Voici la composition des actifs des régimes :
2014 2013
Titres de capitaux propres 39 % 58 %
Titres d’emprunt 53 % 41 %
Autres 8 % 1 %
États financiers consolidésRapport annuel 2014 73
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
12. AVANTAGES DU PERSONNEL (SUITE)
Variation de la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations constituées en lien avec les régimes à prestations définies :
2014 2013
Obligation au titre des prestations constituées au début de l’exercice 41 441 41 847
Coût des services rendus au cours de la période 955 636
Coût financier 1 933 1 620
Cotisations salariales 126 131
Prestations payées (1 716) (1 632)
Coût des services passés (1 320) —
Perte (profit) liée à la réévaluation 5 201 (1 161)
Obligation au titre des prestations constituées à la fin de l’exercice 46 620 41 441
Variation de la juste valeur des actifs des régimes à prestations définies :
2014 2013
Juste valeur des actifs des régimes au début de l’exercice 28 888 25 087
Produit d’intérêts 1 367 697
Cotisations patronales 1 979 2 119
Cotisations salariales 126 131
Prestations payées (1 716) (1 632)
Profit lié à la réévaluation 2 492 2 736
Frais d’administration des régimes (163) (250)
Juste valeur des actifs des régimes à la fin de l’exercice 32 973 28 888
Charges comptabilisées dans le bénéfice :
2014 2013
Coût des services rendus au cours de la période 955 636
Coût financier net 566 923
Coût des services passés (1 320) —
Frais d’administration des régimes 163 250
Charge de retraite 364 1 809
Rendement réel des actifs des régimes 3 859 3 433
États financiers consolidés TransForce74
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
12. AVANTAGES DU PERSONNEL (SUITE)
Pertes (gains) actuarielles comptabilisées dans les autres éléments du résultat global :
2014 2013
Montant accumulé dans les résultats non distribués au début de l’exercice 8 079 11 976
Pertes (gains) actuarielles comptabilisées au cours de l’exercice 2 709 (3 897)
Montant accumulé dans les résultats non distribués à la fin de l’exercice 10 788 8 079
Pertes (gains) actuarielles comptabilisées au cours de l’exercice, après impôt 1 993 (2 867)
Principales hypothèses actuarielles utilisées (exprimées en fonction d’une moyenne pondérée) :
2014 2013
Obligation au titre des prestations constituées
Taux d’actualisation au 31 décembre 3,9 % 4,7%
Futures hausses de salaire 2,9 % 3,3%
Charge au titre des avantages du personnel
Taux d’actualisation au 1er janvier 4,7 % 3,9%
Taux de rendement des actifs des régimes au 1er janvier 4,7 % 3,9%
Futures hausses de salaire 2,9 % 3,3%
Les hypothèses concernant la mortalité future se fondent sur des statistiques et des tableaux de mortalité publiés. Voici les espérances de vie actuelles
qui sous-tendent la valeur des passifs au titre des régimes à prestations définies :
2014 2013
Espérance de vie à 65 ans des retraités actuels
Hommes 21,5 21,3
Femmes 24,0 23,5
Espérance de vie à 65 ans des membres actuels ayant 45 ans
Hommes 22,6 22,9
Femmes 25,0 24,5
Données historiques :
2014 2013 2012 2011 2010
Valeur actuelle de l’obligation au titre des
prestations constituées 46 620 41 441 41 847 36 617 31 276
Juste valeur des actifs des régimes (32 973) (28 888) (25 087) (23 346) (24 020)
Déficit des régimes 13 647 12 553 16 760 13 271 7 256
Ajustements liés à l’expérience découlant des
obligations au titre des régimes 5 201 (1 161) 3 460 5 401 2 197
Ajustements liés à l’expérience découlant des actifs des régimes 2 492 2 736 273 1 298 (107)
Le Groupe prévoit que les cotisations aux régimes à prestations définies se chiffreront à environ 1 M$ en 2015.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 75
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
13. PROVISIONS
Remise en état des sites Autres Total
Solde au 1er janvier 2014 19 159 10 781 29 940
Provisions constituées au cours de l’exercice 1 690 2 289 3 979
Provisions utilisées au cours de l’exercice (496) (3 480) (3 976)
Provisions renversées au cours de l’exercice — (954) (954)
Réévaluation des provisions 5 166 — 5 166
Désactualisation 1 141 — 1 141
Solde au 31 décembre 2014 26 660 8 636 35 296
Provisions non courantes 26 660 8 636 35 296
Obligations au titre de la remise en état des sites
Les obligations au titre de la remise en état des sites sont comptabilisées à leur juste valeur et incluent les coûts associés aux activités des sites
d’enfouissement dans le secteur des services de gestion de matières résiduelles du Groupe.
Les hypothèses suivantes ont été utilisées pour estimer les justes valeurs des obligations au 31 décembre 2014 :
Montant total non actualisé des flux de trésorerie estimatifs 34 761
Taux d’actualisation 4.55 % à 7.82 %
Taux d’inflation 3 %
Le montant estimatif du passif total au titre des obligations futures liées à la remise en état des sites peut changer en fonction des modifications
apportées aux lois et aux règlements et à mesure que de nouveaux renseignements sur les activités du Groupe deviennent disponibles. Les changements
futurs du montant estimatif du passif total découlant de modifications aux exigences, aux lois, aux règlements et aux hypothèses opérationnelles
pourraient être importants et seraient constatés de façon prospective à titre de changement d’estimation, le cas échéant.
14. ACTIFS ET PASSIFS D’IMPÔT DIFFÉRÉ
2014 2013
Investissements dans des sociétés en commandite (17 747) (20 959)
Immobilisations corporelles (154 972) (71 817)
Immobilisations incorporelles (139 354) (61 644)
Instruments financiers dérivés et en placement en capitaux propres 1 596 (283)
Dette à long terme 16 728 (589)
Avantages du personnel 5 342 4 624
Provisions 17 157 12 573
Pertes fiscales 5 305 2 634
Autres — 10
Passifs d’impôt différé, montant net (265 945) (135 451)
Présentation en tant que :
Actifs d’impôt différé 5 070 2 591
Passifs d’impôt différé (271 015) (138 042)
États financiers consolidés TransForce76
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
14. ACTIFS ET PASSIFS D’IMPÔT DIFFÉRÉ (SUITE)
Variation des différences temporelles au cours de l’exercice :
Acquisition Comptabi- Acquisition Comptabi- dans un lisation dans un lisation regroupe- Solde Comptabi- directement regrou- Solde Comptabi- directement ment Solde au 31 lisation dans les pement au 31 lisation dans les d’entre- au 31 décembre dans le capitaux d’entre- décembre dans le capitaux prises décembre 2012 bénéfice propres prises 2013 bénéfice propres (note 5 a)) 2014
Investissements dans des
sociétés en commandite (39 975) 19 016 — — (20 959) 6 646 — (3 434) (17 747)
Immobilisations corporelles (67 317) 1 426 (3 168) (2 758) (71 817) 14 342 (5 397) (92 100) (154 972)
Immobilisations incorporelles (88 512) 31 755 (704) (4 183) (61 644) 10 426 (4 132) (84 004) (139 354)
Dette à long terme 1 103 (1 947) 255 — (589) 2 169 — 15 148 16 728
Avantages du personnel 4 679 975 (1 030) — 4 624 2 716 — 5 342
Provisions 10 604 1 873 — 96 12 573 (650) — 5 234 17 157
Pertes fiscales 1 876 59 — 699 2 634 (4 387) — 7 058 5 305
Autres 163 389 (825) — (273) 847 825 197 1 596
Passifs d’impôt différé,
montant net (177 379) 53 546 (5 472) (6 146) (135 451) 29 395 (7 988) (151 901) (265 945)
Les actifs d’impôt différé connexes aux pertes fiscales qui échoient entre 2026 et 2033 ont été comptabilisés parce qu’un bénéfice imposable futur
permettra probablement de tirer avantage de ces pertes.
15. CAPITAL SOCIAL ET AUTRE COMPOSANTE DES CAPITAUX PROPRES
Capital social
La Société est autorisée à émettre un nombre illimité d’actions ordinaires et d’actions privilégiées, pouvant être émises en série. Ces actions ordinaires
et privilégiées n’ont pas de valeur nominale. Toutes les actions émises sont entièrement libérées.
Les actions ordinaires confèrent à leurs porteurs un droit de vote par action. Les détenteurs des actions ordinaires ont le droit de recevoir les dividendes
déclarés de temps à autre. Sous réserve des droits, privilèges, restrictions et conditions rattachés à toute autre catégorie d’actions de la Société, les
détenteurs des actions ordinaires ont le droit de recevoir le reliquat de l’actif de la Société à sa dissolution, à sa liquidation ou à son absorption.
Les actions privilégiées peuvent être émises en une ou plusieurs séries, et sont assorties de droits et conditions que les administrateurs peuvent
déterminer par une résolution qui définit la désignation, les droits, privilèges, conditions et restrictions rattachés aux actions privilégiées de ces séries.
Aucun droit de vote n’est rattaché aux actions privilégiées, sauf si cela est prescrit par la loi. En cas de liquidation, de dissolution ou d’absorption de
la Société, ou de toute autre distribution d’éléments d’actif de la Société entre ses actionnaires, les détenteurs des actions privilégiées de chaque série
ont le droit de recevoir, les actions privilégiées ayant priorité de rang sur les actions ordinaires de la Société et sur toute autre action de rang inférieur
aux actions privilégiées de la Société, un montant égal au prix de rachat de ces actions, majoré d’un montant égal aux dividendes déclarés, mais encore
impayés, et pas plus. Les actions privilégiées de chaque série sont aussi assorties des autres priorités sur les actions ordinaires et sur toute autre action
de rang inférieur aux actions privilégiées, qui peuvent être établies selon les séries respectives dont l’émission est autorisée. Les actions privilégiées de
chaque série ont égalité de rang avec les actions privilégiées de toute autre série en ce qui a trait au versement des dividendes et au remboursement de
capital. Aucune action privilégiée n’est émise et en circulation actuellement.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 77
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
15. CAPITAL SOCIAL ET AUTRE COMPOSANTE DES CAPITAUX PROPRES (SUITE)
Capital social (suite)
Le tableau suivant résume le nombre d’actions ordinaires émises.
(en actions) Note 2014 2013
Solde au début de l’exercice 93 405 264 92 767 278
Conversion de débentures convertibles 11 9 914 638 1 114 955
Actions rachetées et annulées (2 307 000) (965 200)
Options d’achat d’actions exercées 17 376 066 463 231
Bons de souscription exercés 5 a) 935 000 25 000
Solde à la fin de l’exercice 102 323 968 93 405 264
Le tableau suivant résume le capital social émis et entièrement libéré :
2014 2013
Solde au début de l’exercice 577 993 556 099
Conversion de débentures convertibles 200 179 20 546
Composante capitaux propres des débentures convertibles
créditée au capital social par suite de la conversion des débentures 7 516 966
Actions rachetées et annulées (16 681) (5 791)
Contrepartie en trésorerie liée à l’exercice d’options
d’achat d’actions et de bons de souscription 23 187 4 731
Valeur attribuée créditée au capital social par suite d’exercice
d’options d’achat d’action et de bons de souscription 6 906 1 442
Solde à la fin de l’exercice 799 100 577 993
En vertu du renouvellement de l’offre publique de rachat dans le cours normal des activités qui a débuté le 19 septembre 2014 et qui expire le
18 septembre 2015, la Société est autorisée à racheter, à des fins d’annulation, jusqu’à 6 000 000 de ses actions ordinaires, sous réserve de
certaines conditions.
En 2014, la Société a racheté 2 307 000 actions ordinaires (965 200 en 2013) à des prix de 22,46 $ à 29,00 $ par action (de 19,71 $ à 20,00 $ en 2013),
pour un prix d’achat total de 57,4 M$ (19,2 M$ en 2013), en lien avec l’offre publique de rachat dans le cours normal des activités qui a débuté le
2 août 2013 et qui a expiré le 1er août 2014. L’excédent du prix d’achat payé sur la valeur comptable des actions rachetées, soit un montant de
40,7 M$ (13,4 M$ en 2013), a été imputé aux résultats non distribués en tant que prime aux rachats d’actions.
Le 1er février 2013, la Société a émis 1 000 000 de bons de souscription ayant un prix d’exercice de 20,17 $ par action et une durée de deux ans
pour payer une partie de la contrepartie transférée dans le cadre du regroupement d’entreprises décrit à la note 5 a). Par conséquent, un montant de
6,0 M$ représentant la juste valeur des bons de souscription à la date d’acquisition a été comptabilisé dans le surplus d’apport. En 2014, 935 000 bons
de souscription ont été exercés (25 000 en 2013). Au 31 décembre 2014, 40 000 bons de souscription étaient susceptibles d’exercice, et leur durée
contractuelle résiduelle était de 0,1 année.
Surplus d’apport
Le poste Surplus d’apport est utilisé pour comptabiliser les montants découlant de l’émission d’actions en lien avec l’attribution de droits à des
paiements fondés sur des actions (voir note 17) et la valeur des bons de souscription émis en lien avec les regroupements d’entreprises décrits à
la note 5 a).
Cumul des autres éléments du résultat global
Au 31 décembre 2014, le cumul des autres éléments du résultat global comprend les écarts de conversion cumulés découlant de la conversion des états
financiers des établissements étrangers, les variations de la juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente et les profits ou pertes sur couverture
d’investissement net (écarts de conversion cumulés et les variations de la juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente en 2013).
États financiers consolidés TransForce78
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
15. CAPITAL SOCIAL ET AUTRE COMPOSANTE DES CAPITAUX PROPRES (SUITE)
Dividendes
En 2014, le Groupe a déclaré des dividendes d’un montant de 60,5 cents par action ordinaire (53,5 cents en 2013) pour un total de 60,4 M$
(49,6 M$ en 2013). Aucun dividende n’a été déclaré par le conseil d’administration après le 31 décembre 2014.
16. RÉSULTAT PAR ACTION
Résultat de base par action
Le résultat de base par action et le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation ont été calculés comme suit :
(en milliers de dollars et en actions) 2014 2013
Bénéfice attribuable aux propriétaires de la Société 127 918 62 357
Actions ordinaires émises au début de l’exercice 93 405 264 92 767 278
Incidence de l’exercice d’options d’achat d’actions et de bons de souscription 476 407 227 996
Incidence de la conversion de débentures 6 820 913 140 694
Incidence du rachat d’actions propres (1 265 200) (546 675)
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 99 437 384 92 589 293
Résultat de base par action 1,29 0,67
Résultat dilué par action
Le résultat dilué par action et le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation, après ajustement pour tenir compte de l’incidence de toutes
les actions ordinaires dilutives, ont été calculés comme suit :
(en milliers de dollars et en actions) 2014 2013
Bénéfice attribuable aux propriétaires de la Société 127 918 62 357
Effet dilutif — —
Bénéfice attribuable aux propriétaires de la Société,
après ajustement pour tenir compte de l’effet dilutif 127 918 62 357
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 99 437 384 92 589 293
Effet dilutif :
Options d’achat d’actions et bons de souscription 1 928 514 1 620 205
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires - dilué 101 365 898 94 209 498
Résultat dilué par action 1,26 0,66
Au 31 décembre 2014, 479 062 options d’achat d’actions ont été exclues du calcul du résultat dilué par action, ces options étant considérées
comme antidilutives.
Au 31 décembre 2013, les débentures convertibles avaient été exclues du calcul du résultat dilué par action, ces débentures étant considérées
comme antidilutives.
La valeur à la cote moyenne des actions de la Société aux fins du calcul de l’effet dilutif des options d’achat d’actions a été fondée sur les cours du
marché pour la période au cours de laquelle ces options étaient en circulation.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 79
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
17. PAIEMENTS FONDÉS SUR DES ACTIONS
Régime d’options d’achat d’actions
La Société offre un régime d’options d’achat d’actions à certains de ses employés. Le nombre maximal d’actions pouvant être émises aux termes de
ce régime ne doit pas dépasser 10 % du nombre d’actions occasionnellement émises et en circulation de la Société. Chaque option d’achat d’actions
permet à son détenteur de recevoir une action ordinaire au moment de l’exercice. Le prix d’exercice à payer pour chaque option est déterminé par le
conseil d’administration à la date de l’attribution, et il ne peut pas être inférieur au cours de clôture moyen pondéré en fonction du volume des actions
de la Société pour les cinq jours de bourse précédant immédiatement la date d’attribution. Les droits aux options deviennent acquis en tranches égales
sur une période de trois ans, et la charge est constatée selon la méthode accélérée, chaque tranche étant évaluée séparément à la juste valeur. Le
tableau ci-dessous résume l’évolution du régime d’options d’achat d’actions :
(en milliers d’options) 2014 2013
Prix Prix d’exercice d’exercice Nombre moyen Nombre moyen d’options pondéré d’options pondéré
Solde au début de l’exercice 4 229 13,57 3 803 11,44
Options attribuées 479 25,14 922 20,18
Options exercées (376) 11,51 (463) 9,12
Options éteintes (139) 18,14 (33) 15,34
Solde à la fin de l’exercice 4 193 14,93 4 229 13,57
Options exerçables à la fin de l’exercice 2 842 11,99 2 376 10,11
Le tableau suivant résume l’information sur les options d’achat d’actions en circulation et exerçables au 31 décembre 2014 :
(en milliers d’options) Options en circulation Options exerçables
Durée contractuelle restante moyenne Nombre pondérée Nombre
Prix d’exercice d’options (en années) d’options
6,32 750 4,6 750
9,46 668 5,6 668
14,28 630 3,6 630
16,46 842 4,6 537
20,18 824 5,6 257
25,14 479 6,6 —
4 193 5,0 2 842
Parmi les options en circulation au 31 décembre 2014, un nombre total de 3 406 944 (3 392 503 en 2013) est détenu par les principaux dirigeants.
Le cours moyen pondéré des actions à la date d’exercice des options d’achat d’actions qui ont été exercées au cours de l’exercice était de 25,79 $
(21,73 $ en 2013).
En 2014, le Groupe a constaté une charge de rémunération de 3,7 M$ (4,1 M$ en 2013) et une augmentation correspondante du surplus d’apport.
États financiers consolidés TransForce80
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
17. PAIEMENTS FONDÉS SUR DES ACTIONS (SUITE)
Régime d’options d’achat d’actions (suite)
Le 24 juillet 2014, le Conseil d’administration a approuvé l’octroi de 479 062 options d’achat d’actions en vertu du régime d’options d’achat d’actions
de la Société dont 294 009 ont été attribuées aux principaux dirigeants. Les droits aux options deviennent acquis en tranches égales sur une période de
trois ans et ont une durée de sept ans. La juste valeur des options octroyées a été estimée à l’aide du modèle de Black-Scholes pour l’évaluation du prix
des options en fonction des hypothèses moyennes pondérées suivantes :
24 juillet 25 juillet
2014 2013
Durée de vie moyenne prévue des options 4.50 ans 4.50 ans
Taux d’intérêt sans risque 1,69% 1,65%
Volatilité prévue du cours des actions 26,88% 36,97%
Rendement moyen du dividende 2,36% 2,51%
Juste valeur moyenne pondérée des options attribuées 4,78 $ 5,25 $
Régime d’unités d’actions différées à l’intention des membres du conseil d’administration
La Société offre un régime d’unités d’actions différées (« UAD ») aux membres de son conseil d’administration. Aux termes de ce régime, les membres
du conseil d’administration peuvent choisir de recevoir un montant en espèces, des unités d’actions différées ou les deux à titre de jetons de présence.
Le tableau suivant présente le nombre d’unités visées par ce régime :
(en unités) 2014 2013
Solde au début de l’exercice 188 690 182 242
Jetons de présence des membres du conseil d’administration 24 208 23 692
Unités d’actions différées rachetées — (21 721)
Dividendes payés en unités 4 659 4 477
Solde à la fin de l’exercice 217 557 188 690
En 2014, le Groupe a constaté, en lien avec les unités d’actions différées, une charge de rémunération de 0,6 M$ (0,5 M$ en 2013) et une augmentation
correspondante des fournisseurs et autres créditeurs.
Au 31 décembre 2014, la valeur comptable totale des passifs au titre des accords dont le paiement est fondé sur des actions réglées en trésorerie et qui
sont comptabilisés dans les fournisseurs et autres créditeurs, se chiffrait à 6,5 M$ (4,8 M$ en 2013).
Régime d’unités d’actions restreintes subordonnées aux résultats
Le 1er juillet 2014, le conseil a approuvé un régime d’intéressement fondé sur des titres de capitaux propres à l’intention des hauts dirigeants du Groupe.
Le régime prévoit l’émission d’unités d’actions restreintes (« UAR ») selon des modalités devant être déterminées par le conseil. Sous réserve de la
période de service exigée, le régime prévoit le règlement de l’octroi par l’émission d’actions ordinaires.
Le 24 juillet 2014, la Société a octroyé un total de 82 278 UAR en vertu de son régime d’intéressement fondé sur des titres de capitaux propres. Les droits
relatifs aux UAR seront acquis après trois années de service consécutives à partir de la date de l’octroi. La juste valeur des UAR, qui est calculée comme
étant la juste valeur selon le prix de l’action à la date de l’octroi, est comptabilisée en tant que charge de rémunération fondée sur des actions, dans le
surplus d’apport, sur la période d’acquisition des droits. La juste valeur des UAR octroyées au cours de la période s’est établie à 25,14 $ par unité, et la
charge correspondante se chiffre à 0,3 M$ (0 $ en 2013).
Parmi les UAR en circulation au 31 décembre 2014, un total de 55 861 unités (0 $ en 2013) est détenu par les principaux dirigeants.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 81
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
18. CHARGES OPÉRATIONNELLES
Les charges opérationnelles du Groupe incluent a) les charges liées aux matières et aux services, qui se composent principalement des coûts liés aux
entrepreneurs indépendants et à l’exploitation des véhicules; les charges liées à l’exploitation des véhicules se composent principalement des coûts liés
au carburant, aux réparations et à l’entretien, aux assurances, aux permis ainsi qu’aux fournitures opérationnelles; b) les charges liées au personnel;
c) les autres charges opérationnelles, qui se composent surtout des coûts liés aux loyers des bureaux et des terminaux, aux taxes, au chauffage, aux
télécommunications, à l’entretien, à la sécurité et aux autres frais généraux; et d) l’amortissement.
2014 2013
Charges liées aux matières et aux services
Entrepreneurs indépendants 1 662 786 1 339 330
Charges liées à l’exploitation des véhicules 542 399 427 125
2 205 185 1 766 455
Charges liées au personnel 872 156 817 841
Autres charges opérationnelles 230 697 196 316
Amortissement des immobilisations corporelles 112 957 98 043
Amortissement des immobilisations incorporelles 39 917 37 853
Dépréciation des immobilisations incorporelles 27 839 63 113
Profit sur la vente d’immobilisations corporelles (18 392) (16 215)
Profit sur la vente d’immobilisations détenues en vue de la vente (1 899) —
Profit sur la vente d’entreprise (1 403) —
3 467 057 2 963 406
Les hausses des charges opérationnelles sont majoritairement attribuables aux regroupements d’entreprises. Certaines des entreprises acquises en
2014 et 2013 comptaient peu d’actifs et, par conséquent, les charges liées aux entrepreneurs indépendants prédominent, ce qui explique la variation
importante des charges au titre des entrepreneurs indépendants et la relative stabilité de la charge d’amortissement des immobilisations corporelles par
rapport à 2013.
19. CHARGES LIÉES AU PERSONNEL
Note 2014 2013
Avantages du personnel à court terme 849 272 791 492
Cotisations aux régimes à cotisations définies 12 649 13 762
Charges liées aux régimes à prestations définies 12 (365) 636
Indemnités de fin de contrat de travail 5 967 7 281
Transactions dont le paiement est fondé sur des actions
réglées en instruments de capitaux propres 17 4 006 4 147
Transactions dont le paiement est fondé sur des actions réglées en trésorerie 17 627 523
872 156 817 841
États financiers consolidés TransForce82
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
20. PRODUITS FINANCIERS ET CHARGES FINANCIÈRES
Comptabilisation dans le bénéfice :
(Produits) charges 2014 2013
Charge d’intérêts sur la dette à long terme ge d’intérêts sur la dette à long terme 45 413 41 856
Charge de désactualisation accélérée au titre de la conversion des débentures 9 541 —
Désactualisation des provisions 1 141 926
Variation de la juste valeur des contreparties conditionnelles — (181)
Reclassement dans le bénéfice du profit latent cumulé sur
les placements dans des titres de capitaux propres (6 245) —
Profit sur la vente de placements dans les titres de capitaux propres (524) (574)
Perte de change, montant net 3 255 25 952
Variation nette de la juste valeur des instruments dérivés de change 1 804 (363)
Variation nette de la juste valeur des instruments dérivés de taux d’intérêt 3 256 (665)
Autres charges financières 8 308 7 410
Charges financières nettes 65 949 74 361
Présentation en tant que :
Produits financiers (6 769) (1 783)
Charges financières 72 718 76 144
21. CHARGE D’IMPÔT SUR LE RÉSULTAT
Impôt sur le résultat comptabilisé dans le bénéfice :
2014 2013
Charge d’impôt exigible
Exercice considéré 84 202 63 139
Ajustement des exercices précédents (1 062) (71)
83 140 63 068
Charge d’impôt différé
Création et reprise de différences temporelles (31 787) (55 380)
Variation du taux d’impôt (376) 393
Ajustement des exercices précédents 2 768 1 441
(29 395) (53 546)
Charge d’impôt sur le résultat 53 745 9 522
États financiers consolidésRapport annuel 2014 83
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
21. CHARGE D’IMPÔT SUR LE RÉSULTAT (SUITE)
Impôt sur le résultat comptabilisé dans les autres éléments du résultat global :
2014 2013
Avant Charge Après Avant Économie Après impôt d’impôt impôt impôt d’impôt impôt
Écarts de conversion 46 996 — 46 996 26 211 — 26 211
Reclassement aux résultats du profit
découlant des placements dans les
titres de capitaux propres (6 245) (825) (5 420) — — —
Profit découlant de la variation de la juste valeur
des placements dans les titres de capitaux propres — — — 6 245 825 5 420
(Profit) Perte liée à la réévaluation des régimes à
prestations définies (2 709) (716) (1 993) 3 897 1 030 2 867
Perte sur investissement net de couverture (44 311) (5 858) (38 453) — — —
(6 269) (7 399) 1 130 36 353 1 855 34 498
Rapprochement du taux d’impôt effectif :
2014 2013
Bénéfice avant impôt sur le résultat 181 663 71 879
Impôt sur le résultat selon le taux d’impôt
prévu par la loi auquel la Société est assujettie 26,9 % 48 867 26,9% 19 335
Augmentation (diminution) liée aux éléments suivants :
Incidence des taux d’impôt des différentes juridictions (3,8 %) (6 983) (23,6 %) (16 977)
Variation du taux d’impôt (0,2 %) (376) 0,5 % 393
Charges non déductibles 7,2 % 13 096 8,2 % 5 883
Revenus exonérés d’impôt (2,5 %) (4 610) (1,9 %) (1 386)
Ajustement des exercices précédents 0,9 % 1 706 1,9 % 1 370
Autres 1,1 % 2 045 1,3 % 904
29, 6% 53 745 13,3 % 9 522
22. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES FINANCIERS
Les justes valeurs des instruments financiers dérivés s’établissent comme suit :
Note 2014 2013
Actifs courants
Instruments dérivés de change d — 274
Instruments dérivés de taux d’intérêt 174 —
Actifs non courants
Instruments dérivés de taux d’intérêt e 347 306
Passifs courants
Instruments dérivés de change d 1 675 735
Swap de taux d’intérêt et de devises d 753 —
Instruments dérivés de taux d’intérêt e 912 87
3 340 822
Passifs non courants
Instruments dérivés de change d 53 303
Instruments dérivés de taux d’intérêt e 3 201 554
3 254 857
États financiers consolidés TransForce84
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
22. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES FINANCIERS (SUITE)
Risques
Dans le cours normal de ses activités et en raison de ses actifs et passifs financiers, le Groupe est exposé aux risques suivants :
• risque de crédit
• risque d’illiquidité
• risque de marché.
La présente note fournit des renseignements sur l’exposition du Groupe à chacun des risques susmentionnés, sur les objectifs et les processus du Groupe
en ce qui a trait à la gestion des risques et sur la gestion des capitaux du Groupe. D’autres informations quantitatives à fournir sont incluses dans les
présents états financiers consolidés.
Cadre de gestion des risques
La direction du Groupe désigne et analyse les risques auxquels le Groupe est exposé, établit des limites et des contrôles adéquats en matière de risque,
en plus de surveiller les risques et le respect des limites. La gestion des risques fait l’objet d’un suivi constant afin de tenir compte de l’évolution de la
conjoncture du marché et des activités du Groupe.
Le conseil d’administration est responsable de toutes les questions liées au cadre de gestion des risques du Groupe. Le conseil d’administration
surveille les risques du Groupe par l’intermédiaire de son comité d’audit. Le comité d’audit fait périodiquement rapport de ses activités au
conseil d’administration.
Le comité d’audit du Groupe supervise la façon dont la direction surveille et gère les risques du Groupe, et le comité d’audit interne assiste le comité
d’audit du Groupe dans son rôle de surveillance. Le comité d’audit interne effectue des analyses courantes et ponctuelles des risques et en présente les
résultats au comité d’audit.
a) Risque de crédit
Le risque de crédit correspond au risque de perte financière que le Groupe peut subir si un client ou une partie à un instrument financier manque
à ses obligations contractuelles; il découle principalement des créances clients du Groupe. Le Groupe fait crédit à ses clients dans le cours normal
de ses activités. La direction est d’avis que le risque de crédit découlant des créances clients est limité pour les raisons suivantes :
• La clientèle est diversifiée et répartie entre différents segments de marché;
• Aucun compte client ne représente plus de 10 % du total des revenus du Groupe;
• Environ 93,3 % (93,9 % en 2013) des créances clients du Groupe ne sont pas en souffrance ou sont en retard de 30 jours ou moins;
• Les créances douteuses ont représenté environ 0,1 % (0,1 % en 2013) des revenus consolidés pour les trois derniers exercices.
Exposition au risque de crédit
L’exposition maximale du Groupe au risque de crédit correspond à la valeur comptable des actifs financiers. L’exposition maximale au risque de
crédit s’établissait comme suit à la date de clôture :
2014 2013
Clients et autres débiteurs 598 277 414 985
Actifs financiers dérivés 521 580
598 798 415 565
États financiers consolidésRapport annuel 2014 85
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
22. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES FINANCIERS (SUITE)
a) Risque de crédit (suite)
Pertes de valeur
Le classement par échéance des clients et autres débiteurs s’établissait comme suit à la date de clôture :
Total Moins-value Total Moins-value
2014 2014 2013 2013
Non en souffrance 457 482 — 298 941 —
En souffrance depuis 1 à 30 jours 102 087 1 190 89 025 610
En souffrance depuis 31 à 60 jours 31 667 3 570 18 161 1 831
En souffrance depuis plus de 60 jours 18 940 7 139 14 961 3 662
610 176 11 899 421 088 6 103
La variation de la dépréciation des clients et autres débiteurs au cours de l’exercice s’établissait comme suit :
2014 2013
Solde au début de l’exercice 6 103 6 368
Regroupements d’entreprises 7 140 489
Créances douteuses 3 277 2 165
Montants radiés et recouvrés (4 621) (2 919)
Solde à la fin de l’exercice 11 899 6 103
Les créances clients ayant subi une perte de valeur sont surtout liées à des clients aux prises avec des difficultés financières. Compte tenu des
données historiques sur les taux de défaut, le Groupe est d’avis que, hormis la provision susmentionnée, aucune dépréciation ne doit être constatée
pour les créances clients en souffrance.
b) Risque d’illiquidité
Le risque d’illiquidité représente le risque que le Groupe ne soit pas en mesure de respecter ses obligations financières associées à des passifs
financiers qui sont réglés par la livraison de liquidités ou d’un autre actif financier. L’approche du Groupe relativement à la gestion des liquidités
consiste à s’assurer, autant que possible, qu’il disposera toujours de liquidités suffisantes pour respecter ses obligations à leur échéance, tant dans
des conditions normales que difficiles, sans subir de pertes inacceptables ni risquer d’entacher sa réputation.
Les besoins des entités du Groupe en matière d’entrées et de sorties de fonds font l’objet d’une surveillance étroite et distincte afin d’optimiser le
rendement du capital investi du Groupe. Habituellement, le Groupe s’assure de disposer d’une trésorerie suffisante pour effectuer les dépenses
opérationnelles prévues; cette situation ne tient pas compte de circonstances extrêmes qu’il est raisonnablement impossible de prédire. Le Groupe
surveille régulièrement ses besoins de liquidités à court et à moyen terme à l’aide d’outils de prévisions. De plus, le Groupe maintient une facilité
renouvelable, dont le solde disponible était de 228 M$ au 31 décembre 2014 (387,5 M$ en 2013), et dispose d’un crédit supplémentaire de
250 M$ sous certaines conditions aux termes de la convention conclue avec son syndicat bancaire (250 M$ en 2013).
États financiers consolidés TransForce86
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
22. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES FINANCIERS (SUITE)
b) Risque d’illiquidité (suite)
Le tableau suivant présente les échéances contractuelles des passifs financiers, ce qui inclut les paiements d’intérêt estimatifs :
Flux de Valeur trésorerie Moins de De 1 à 2 De 2 à 5 Plus de comptable contractuels 1 an ans ans 5 ans
31 décembre 2014
Découvert bancaire 22 288 22 288 22 288 — — —
Fournisseurs et autres créditeurs 440 677 440 677 440 677 — — —
Taxe courante à payer 1 917 1 917 1 917 — — —
Dette à long terme 1 617 742 1 758 425 359 573 387 926 1 004 309 6 617
Passifs financiers dérivés 6 594 6 594 3 340 3 254 — —
2 089 218 2 229 901 827 795 391 180 1 004 309 6 617
31 décembre 2013
Découvert bancaire 9 437 9 437 9 437 — — —
Fournisseurs et autres créditeurs 308 578 308 578 308 578 — — —
Dette à long terme 773 556 891 219 55 143 176 236 659 840 —
Passifs financiers dérivés 1 679 1 679 822 857 — —
1 093 250 1 210 913 373 980 177 093 659 840 —
Les flux de trésorerie contractuels ne devraient pas survenir beaucoup plus tôt ni s’établir à des montants considérablement différents.
c) Risque de marché
Le risque de marché correspond au risque que des variations des cours du marché, comme les taux de change et les taux d’intérêt, influent sur les
résultats du Groupe ou sur la valeur des instruments financiers qu’il détient. L’objectif de la gestion du risque de marché est de gérer et de limiter
l’exposition au risque de marché selon des paramètres acceptables, tout en optimisant le rendement.
Le Groupe vend et achète des instruments financiers dérivés, en plus d’assumer des obligations financières, afin de gérer les risques liés au
marché. Toutes ces transactions sont réalisées conformément aux lignes directrices établies par la direction du Groupe, et le Groupe n’utilise pas
d’instruments financiers dérivés à des fins de spéculation.
d) Risque de change
Le Groupe est exposé au risque de change en lien avec les actifs et les passifs financiers, ainsi qu’avec les ventes et les achats qui sont libellés dans
une devise autre que les monnaies fonctionnelles respectives des entités du Groupe. Principalement, les entités canadiennes sont exposées au dollar
américain, et les entités qui ont une monnaie fonctionnelle autre que le dollar canadien (établissements étrangers) ne sont pas très exposées au
risque de change. Le Groupe réduit et gère l’exposition au risque lié à ses flux de trésorerie en dollars américains futurs en créant des positions de
compensation à l’aide d’instruments financiers dérivés. Ces instruments comprennent des contrats de change à terme et des contrats d’option sur
devises qui constituent des engagements d’achat ou de vente à une date ultérieure et qui peuvent être réglés en espèces.
Le Groupe atténue l’exposition au risque de change de ses passifs nets financiers liés à des entités canadiennes avec des swaps de taux d’intérêt
et de devises mensuels, qui échangent des paiements de principal en dollars américains contre des dollars canadiens. Ces instruments ont
été enregistrés dans l’état consolidé de la situation financière à leur juste valeur, soit un montant négatif de 0,8 M$ au 31 décembre 2014
(0 $ en 2013). Également, le 3 juillet 2014, la Société a désigné une partie de sa dette libellée en dollars américains comme élément de couverture
dans une couverture de l’investissement net.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 87
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
22. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES FINANCIERS (SUITE)
d) Risque de change (suite)
L’exposition des actifs et passifs financiers du Groupe au risque de change en lien avec des entités canadiennes s’établissait comme suit en fonction
de leur valeur nominale :
(en milliers de dollars américains) 2014 2013
Clients et autres débiteurs 38 099 30 520
Fournisseurs et autres créditeurs (1 926) (1 719)
Dette à long terme (847 197) (370 833)
Exposition au risque de bilan (811 024) (342 032)
Swap de taux d’intérêts et de devises 258 000 —
Dette à long terme désignée comme élément de couverture
dans une couverture d’investissement 537 000 —
Exposition nette au risque du bilan (16 024) (342 032)
Le Groupe évalue le montant annuel net de ses flux de trésorerie en dollars américains à environ 220 M$ (172 M$ en 2013). Ces rentrées de fonds
sont générées également tout au long de l’exercice.
Les taux de change suivants étaient en vigueur au cours de l’exercice :
2014 2013
Taux moyen du $ US pour l’exercice terminé le 31 décembre 1,1038 1,0299
Taux de clôture du $ US au 31 décembre 1,1601 1,0636
Les instruments dérivés de change du Groupe s’établissent comme suit :
Valeur nominale Juste Taux de du contrat valeur change Échéance $ US $ CA
31 décembre 2014
Contrats de vente et option sur devises ($ US pour $ CA) :
Contrats de change et contrats d’option sur devises De 1,02 - 1,12 Moins de 1 an 16 700 (1 675)
Contrats de change sur devises 1,04 -1,11 De 1 à 2 ans 400 (53)
Swap de taux d’intérêts et de devises 1,163 Moins de 1 an 258 000 (753)
Actifs (2 481)
31 décembre 2013
Contrats de vente ($ US pour $ CA) :
Contrats de change et contrats d’option sur devises De 1,06 - 1,122 Moins de 1 an 82 700 (461)
Contrats d’option sur devises De 1,078 - 1,122 De 1 à 2 ans 11 500 (303)
Actifs (764)
La juste valeur des contrats de change à terme et des contrats d’option sur devises a été établie à l’aide des taux publiés par l’institution financière
qui est la contrepartie à ces contrats.
États financiers consolidés TransForce88
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
22. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES FINANCIERS (SUITE)
d) Risque de change (suite)
Analyse de sensibilité
Une augmentation de 1 cent du dollar américain à la date de clôture aurait eu pour effet, en supposant que toutes les autres variables, en particulier
les taux d’intérêt, demeurent constantes, d’accroître (de réduire) les capitaux propres et le bénéfice des montants présentés dans le tableau
ci-dessous. L’analyse est effectuée selon les mêmes modalités pour 2013.
2014 2013
Hausse de Baisse de Hausse de Baisse de 1 cent 1 cent 1 cent 1 cent
Exposition au risque de bilan (5 929) 5 929 (2 500) 2 500
Swap de taux d’intérêts et de devises 1 886 (1 886) — —
Dette à long terme désigné comme élément
de couverture dans une couverture d’investissement 3 925 (3 925) — —
Exposition nette au bilan (118) 118 (2 500) 2 500
L’incidence nette des variations de la juste valeur des instruments dérivés de change est négligeable.
e) Risque de taux d’intérêt
Le Groupe a l’intention de minimiser son exposition aux fluctuations des taux d’intérêt en conservant une part importante de dette à long terme à
taux fixe. Pour ce faire, le Groupe conclut des swaps de taux d’intérêt.
Au 31 décembre 2014, les taux d’intérêt sur la valeur comptable des instruments financiers portant intérêt du Groupe s’établissaient comme suit :
2014 2013
Instruments à taux fixe 269 130 363 654
Instruments à taux variable 1 348 612 409 902
1 617 742 773 556
Les instruments dérivés de taux d’intérêt du Groupe s’établissent comme suit :
2014 2013
Valeur Valeur Taux moyen nominale Juste Taux moyen nominale Juste des du contrat valeur des du contrat valeur AB $ CA $ CA AB $ CA $ CA
Période de couverture :
Moins de 1 an 1,33 % 325 000 (738) 1,54 % 232 500 (248)
De 1 à 2 ans 1,33 % 325 000 (738) 1,55 % 225 000 (160)
De 2 à 3 ans 1,43 % 275 000 (649) 1,76 % 175 000 (49)
De 3 à 7 ans 2,15 % 125 000 (1 467) 2,15 % 125 000 122
Passifs (3 592) (335)
Présentation en tant que :
Actifs courants 174 —
Actifs non courants 347 306
Passifs courants (912) (87)
Passifs non courants (3 201) (554)
La juste valeur des swaps de taux d’intérêt a été établie à l’aide des taux publiés sur les marchés financiers et les marchés des capitaux.
États financiers consolidésRapport annuel 2014 89
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
22. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES FINANCIERS (SUITE)
e) Risque de taux d’intérêt (suite)
Analyse de sensibilité de la juste valeur pour les instruments à taux fixe
Le Groupe ne comptabilise aucun passif financier à taux fixe à la juste valeur dans le bénéfice. Par conséquent, une variation des taux d’intérêt à la
date de clôture n’aurait aucune incidence sur le bénéfice.
Analyse de sensibilité des flux de trésorerie pour les instruments à taux variable
Une variation de 1 % des taux d’intérêt à la date de clôture aurait eu pour effet d’accroître (de réduire) les capitaux propres et le bénéfice net ou
la perte nette des montants présentés dans le tableau ci-dessous. L’analyse de sensibilité repose sur l’hypothèse que toutes les autres variables, en
particulier les taux de change, demeurent constantes. L’analyse est effectuée selon les mêmes modalités pour 2013.
2014 2013
Hausse de Baisse de Hausse de Baisse de 1 % 1 % 1 % 1 %
Intérêts sur les instruments à taux variable (9 858) 9 858 (2 996) 2 996
Intérêts sur les swaps de taux d’intérêt 2 787 (2 787) 1 700 (1 700)
(7 071) 7 071 (1 296) 1 296
L’incidence nette des variations de la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est négligeable.
f) Gestion des capitaux
Aux fins de la gestion des capitaux, le capital correspond au capital social et aux résultats non distribués du Groupe. Les objectifs du Groupe en
matière de gestion des capitaux sont les suivants :
• veiller à engager un niveau adéquat de dépenses d’investissement afin d’assurer la stabilité et la compétitivité de ses activités;
• faire en sorte que les liquidités soient suffisantes pour poursuivre la stratégie de croissance et entreprendre des acquisitions choisies;
• maintenir un niveau d’endettement approprié afin que l’utilisation des capitaux ne fasse l’objet d’aucune contrainte financière;
• conserver la confiance des investisseurs, des créanciers et des marchés.
Le Groupe cherche à maintenir un équilibre entre les rendements les plus élevés qu’il est possible d’obtenir avec un niveau d’emprunt plus élevé et
les avantages et la sécurité qu’offre une situation du capital solide.
Le Groupe surveille sa dette à long terme en fonction des ratios ci-dessous afin de maintenir un niveau d’endettement approprié. Les ratios
endettement/capitaux propres et endettement/capitalisation du Groupe s’établissent comme suit :
2014 2013
Dette à long terme 1 617 742 773 556
Capitaux propres 1 029 413 790 817
Ratio endettement/capitaux propres 1,57 0,98
Ratio endettement/capitalisation 0,61 0,49
Il n’y a eu aucun changement dans l’approche du Groupe en matière de gestion des capitaux au cours de l’exercice.
États financiers consolidés TransForce90
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
22. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES FINANCIERS (SUITE)
f) Gestion des capitaux (suite)
En vertu de sa facilité de crédit, le Groupe doit surveiller deux ratios sur une base trimestrielle. Le premier est le ratio entre la dette totale plus les
lettres de crédit et certains autres passifs à long terme, et le résultat avant intérêts, impôts sur le résultat et amortissement (« BAIIA »). Le deuxième
est le ratio entre le résultat ajusté avant intérêts, impôts sur le résultat, amortissement et loyers (« BAIIAL »), et incluant le BAIIAL ajusté lié aux
acquisitions pour les douze derniers mois, et les intérêts et les charges locatives nettes. Ces ratios sont mesurés sur une base consolidée pour les
douze derniers mois et ils doivent être maintenus en dessous d’un certain seuil afin de respecter une clause restrictive de l’entente que le Groupe a
conclue avec un syndicat bancaire. Au 31 décembre 2014 et 31 décembre 2013, le Groupe respectait ses clauses restrictives de nature financière.
Le Groupe dispose de liquidités suffisantes pour poursuivre ses activités d’exploitation et sa stratégie d’acquisition.
À l’échéance de la dette à long terme du Groupe, la direction et le conseil d’administration du Groupe évalueront si cette dette à long terme doit
être renouvelée à sa valeur initiale, ou si elle doit être augmentée ou réduite, en tenant compte des besoins en capital à ce moment, de l’accès au
crédit et des taux d’intérêt futurs.
g) Classement comptable et justes valeurs
Les justes valeurs des actifs et passifs financiers, de même que les valeurs comptables présentées dans les états consolidés de la situation financière,
s’établissent comme suit :
2014 2013
Valeur Juste Valeur Juste comptable valeur comptable valeur
Actifs financiers
Actifs constatés à la juste valeur
Instruments financiers dérivés 521 521 580 580
Placement dans des titres de capitaux propres — — 22 664 22 664
Actifs constatés au coût amorti
Clients et autres débiteurs 598 277 598 277 414 985 414 985
598 798 598 798 438 229 438 229
Passifs financiers
Passifs constatés à la juste valeur
Instruments financiers dérivés 6 594 6 594 1 679 1 679
Passifs constatés au coût amorti
Découvert bancaire 22 288 22 288 9 437 9 437
Fournisseurs et autres créditeurs 440 677 440 677 308 578 308 578
Impôt à payer 1 917 1 917 — —
Dette à long terme 1 617 742 1 642 031 773 556 838 814
2 089 218 2 113 507 1 093 250 1 158 508
États financiers consolidésRapport annuel 2014 91
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
22. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES FINANCIERS (SUITE)
g) Classement comptable et justes valeurs (suite)
Taux d’intérêt utilisés pour établir la juste valeur
Les taux d’intérêt utilisés pour actualiser les flux de trésorerie estimatifs, le cas échéant, sont fondés sur la courbe des taux du gouvernement au
31 décembre, et majorés d’un écart de crédit adéquat. Ils s’établissent comme suit :
2014 2013
Dette à long terme 2,8 % 4,4 %
Hiérarchie des justes valeurs
Les actifs et passifs financiers du Groupe qui sont comptabilisés à la juste valeur sur une base récurrente sont les placements dans les titres de
capitaux propres et les instruments financiers dérivés dont il est fait mention ci-dessus. Les placements dans les titres de capitaux propres sont
évalués en fonction de renseignements classés au niveau 1 de la hiérarchie des justes valeurs et les instruments financiers dérivés à l’aide de
renseignements de niveau 2.
23. CONTRATS DE LOCATION SIMPLE, ÉVENTUALITÉS ET GARANTIES
a) Contrats de location simple
Le Groupe a conclu des contrats de location simple échéant à diverses dates jusqu’en mars 2035, pour du matériel roulant, des biens
immobiliers et d’autres immobilisations. Le total des paiements minimaux futurs aux termes des contrats de location simple non résiliables s’établit
comme suit :
2014 2013
Moins de 1 an 110 972 80 621
De 1 à 5 ans 227 410 164 042
Plus de 5 ans 147 790 134 432
486 172 379 095
En 2014, un montant de 101,6 M$ a été constaté en charges dans le bénéfice au titre des contrats de location simple (89,8 M$ en 2013).
b) Engagements
Conformément à des ententes expirant à différentes dates jusqu’en 2044, le Groupe doit éliminer un nombre minimum de tonnes dans des installations
d’élimination de tierce partie. En vertu de ces contrats d’achat ferme, le paiement d’un certain montant pour le volume minimum convenu est exigé,
peu importe le nombre réel de tonnes placé dans les installations. Le Groupe respecte généralement ses obligations contractuelles minimales en
éliminant les volumes collectés dans le cours normal des activités dans ces installations d’élimination. Au 31 décembre 2014, selon les estimations, les
obligations minimales au titre des engagements d’achat décrits précédemment, qui ne sont pas comptabilisées dans les états consolidés de la situation
financière, correspondaient à des montants exigibles comme suit : 4,8 M$ dans moins d’un an, 19,2 M$ entre un et cinq ans et 51,5 M$ par la suite.
c) Éventualités
Des demandes de règlement en cours ont été déposées à l’encontre du Groupe. La direction estime que celles-ci sont suffisamment provisionnées
et que leur règlement ne devrait pas avoir d’incidence importante sur la situation financière ou la performance financière du Groupe.
d) Garanties
Au 31 décembre 2014, le Groupe avait des lettres de garantie en cours d’un montant de 37,0 M$ (24,5 M$ en 2013).
États financiers consolidés TransForce92
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
Exercices terminés les 31 décembre 2014 et 2013
(Les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire.)
24. PARTIES LIÉES
Société mère et partie exerçant le contrôle ultime
Aucune partie n’exerce le contrôle ultime à elle seule. Les actions de la Société sont détenues par un grand nombre d’actionnaires.
Transactions avec les principaux dirigeants
Les membres du conseil d’administration de la Société, les cadres supérieurs et les cadres de direction des principales entités du Groupe sont
considérés comme faisant partie des principaux dirigeants. Il n’y a aucune transaction avec les principaux dirigeants sauf en ce qui a trait à leur
rémunération respective.
Rémunération des principaux dirigeants
En plus de leur verser un salaire, le Groupe offre également des avantages non pécuniaires aux membres du conseil d’administration et aux
cadres supérieurs.
Les cadres supérieurs participent aussi au régime d’options d’achat d’actions du Groupe, et les membres du conseil d’administration ont le droit
de recevoir des unités d’actions différées, comme il est décrit à la note 17. Les coûts engagés pour les principaux dirigeants en lien avec ces régimes
sont détaillés ci-dessous.
La rémunération des principaux dirigeants comprend :
2014 2013
Avantages à court terme 9 136 5 997
Avantages postérieurs à l’emploi 610 626
Transactions dont le paiement est fondé sur des actions réglées en
instruments de capitaux propres 2 823 3 115
Transactions dont le paiement est fondé sur des actions réglées en trésorerie 627 523
13 196 10 261
Rapport annuel 2014 93
CODE D’ÉTHIQUEEn vue d’assurer le respect des normes les plus élevées en matière de gouvernance, le conseil d’administration est guidé par les principes décrits dans le code d’éthique (le « Code ») de la société, et les activités commerciales de TransForce sont également façonnées selon ces principes. Le Code s’applique à tous, aussi bien aux membres du conseil d’administration qu’aux employés de TransForce et de ses divisions d’exploitation. Il contient l’ensemble de nos principes directeurs et sert de cadre de référence pour le règlement de questions complexes et délicates. Il incombe au comité de gouvernance d’entreprise et des candidatures d’assurer, sur une base régulière ou au besoin, la conformité au code au moyen des contrôles qui y sont décrits.
LE CONSEIL D’ADMINISTRATIONTransForce est dirigée par un conseil d’administration dont les membres sont élus chaque année par les actionnaires. Le conseil d’administration est actuellement composé de huit membres, dont la majorité sont des administrateurs indépendants et un est membre de la direction de l’entreprise. Le conseil d’administration a également sa propre charte de gouvernance et nomme un administrateur principal du conseil d’administration dont le rôle de premier plan est de garantir l’efficacité du conseil.
LES COMITÉS DU CONSEILLe conseil d’administration a établi trois comités chargés de l’aider à analyser les enjeux, ce qui laisse davantage de temps à l’ensemble du conseil d’administration pour tenir des discussions et des débats sur les questions d’affaires. Chaque comité est régi par sa propre charte qui est examinée annuellement.
Le comité de vérificationLe comité de vérification a été instauré pour aider le conseil d’administration à s’acquitter de ses responsabilités de surveillance en examinant, avec ses vérificateurs internes et externes, les rapports financiers et les autres renseignements financiers divulgués au public, de même que les contrôles internes relatifs aux finances et à la comptabilité, ainsi que les méthodes de la société en matière de vérification, de comptabilité et de communication de l’information financière. Le comité se compose de trois administrateurs indépendants. Comité des ressources humaines et de la rémunération Le comité des ressources humaines et de la rémunération est composé de trois membres indépendants du conseil d’administration, nommés chaque année. Ses responsabilités sont régies par un mandat écrit et consistent notamment à : • Superviser le plan de relève des membres de la direction de la société • Évaluer les plans de rendement et de rémunération de l’entreprise pour les membres de la haute direction visés de la société • Examiner les pratiques et la performance au sein des ressources humaines et • Examiner la divulgation relative à la rémunération des hauts dirigeants
Comité de gouvernance d’entreprise et des candidatures Le comité de gouvernance d’entreprise et des candidatures est composé de quatre membres du conseil d’administration, qui sont nommés chaque année et sont tous des administrateurs indépendants.
Le comité détient des responsabilités et des pouvoirs dans un certain nombre de domaines prévus dans sa charte et consistent notamment à : • Déterminer la composition du conseil d’administration, veiller au perfectionnement des administrateurs, ainsi que d’évaluer leurs compétences respectives et l’efficacité du conseil d’administration • S’assurer que les politiques de gouvernance de l’entreprise actuelles soient efficaces et que le Code et la politique de divulgation soient respectés et • Diriger et approuver la rémunération des membres du conseil d’administration de la société
En plus du Code, le conseil d’administration a mis en place les politiques suivantes : • Politique de divulgation • Règles de conduite relatives à la négociation des titres de TransForce Inc. • Politique en matière de dénonciation • Politique de détention minimale d’actions pour les administrateurs et les membres de la haute direction visés • Politique en matière de vie privée • Politique de récupération • Politique anti-couverture
GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
En tant que chef de file de l’industrie, TransForce Inc. respecte et se conforme aux lignes directrices en vigueur
en matière de bonne gouvernance d’entreprise. Nous ne nous limitons pas au simple respect d’un ensemble de
règles; nous avons adopté une attitude fondamentale, reposant sur notre principe de responsabilité.
TransForce94
ANNUAIRE CORPORATIF
Alain Bédard, FCPA, FCAPrésident du conseil, président et chef de la direction
Johanne DeanVice-présidente, marketing et communications
Sylvain Desaulniers, CRIAVice-président, ressources humaines
Louis GagnonVice-président, développement des affaires
Josiane-M. Langlois, LL.M.Vice-présidente, affaires juridiques et secrétaire corporative
Chantal Martel, LL.B.Vice-présidente, assurance et conformité
Martin Quesnel, CPA, CAVice-président, finances
Margaret Smith, CPA, CAVice-President, finances – Soutien opérationnel
Ken Tourangeau, CPA, CAVice-président, administration
Jean-François Dodier, CPA, CMAVice-président exécutif
Brian KohutVice-président exécutif
Rob O’ReillyVice-président exécutif
Scott ArvesPrésident, Transport America
Scott LeveridgePrésident, Dynamex USA
Dave RichmondPrésident, Gestion des matières résiduelles
Greg Rumble,CPA, CAPrésident, Contrans
ÉQUIPE DU SIÈGE SOCIAL
Canadian FreightwaysKen EnnsPremier vice-président
ConcordRick HashiePrésident
KingswayChristian GendreauVice-président exécutif
La Crete TransportJake FehrDirecteur général
McMurray Serv-U ExpeditingElvis PentonDirecteur général
Quik X TransportationJeff KingPrésident
Tripar TransportationDon BurdittDirecteur général
TST Overland ExpressPaul BombenVice-président exécutif
Clarke TransportDarell HornbyPrésident
Quiktrax IntermodalJeff KingPrésident
VitranTony TrichiloPrésident
Dynamex (É.U.)Scott LeveridgePrésident
Dynamex (Canada)Chris HighamVP et directeur général
EnsendaChristopher MillerVice-président exécutif
Canpar CourierBrian KohutVice-président exécutif
ICS CourierPing YanVice-président exécutif
Loomis ExpressRick HashiePrésident
TForce Integrated SolutionsRick HashiePrésident
COLIS ET COURRIER
TRANSPORT DE LOTS BRISÉS
Livraison le jour même / du dernier kilomètre
Intermodal
Livraison du lendemain
Routier
TRANSPORT DE LOTS COMPLETS
Conventionnel
A&M International & Ganeca Yvan LapointeDirecteur général
BesnerJean-François DodierVice-président exécutif
Clarke Road Transport Jim LangilleVP et directeur général
CoutureSerge PoulinDirecteur général
GrégoireCaroline FrancoeurDirectrice générale assistante
Highland Terry GardinerVP et directeur général
J.C. GermainJean-Claude GermainPrésident
Laidlaw Carriers Van Laban HerrVice-président
Papineau InternationalPhilippe PapineauDirecteur général
RoadfastJohn BrodiganDirecteur général
Transport America Keith R. KleinChef de l’exploitation
TST Truckload Jeff LaforetVP et directeur général
ÉQUIPE EXÉCUTIVE
Rapport annuel 2014 95
ANNUAIRE CORPORATIF
CONTRANS – Groupe opérationnel, vracScott Talbot, Vice-President
ECL CarriersScott TalbotVice-président
Laidlaw Carriers BulkAndrew ChittickDirecteur général / OntarioPierre LabarreDirecteur général / Québec
Peter Hodge TransportDon McMillanDirecteur général
BergeronAndré BergeronVP et directeur général
Clarke Road Transport Dion Cull Vice-président
Durocher InternationalSteve LamontagneDirecteur général
E.L. FarmerDavid MusgravesVP aux opérations et directeur général
GHL Transport & Logistique MirabelPatrick SarrazinDirecteur général
Golden InternationalMartin GodboutDirecteur général
Highland IntermodalTerry GardinerVP et directeur général
JAFAndré GosselinDirecteur général
Kingsway BulkJunior RoyPrésident
McArthur ExpressDavid WyvilleVP et directeur général
NordiquePhilippe PapineauDirecteur général
P&W Intermodal & MTMXMark JoczysDirecteur général
Rebel TransportRon LystangVP et directeur général
TF Truckload & LogisticsRobert McGonigalVP et directeur général
TST Expedited & TST AirJeff LaforetVP et directeur général
Westfreight ServicesDonnalea DolanVP et directeur général
WinaltaIan McKinleyDirecteur
GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Lafleche EnvironmemntalBrian KingPrésident
Matrec – Malex – ThibaultDaniel BouliannePrésident
LOGISTIQUES ET AUTRES SERVICES
Services de logistiqueServices de déplacement d’appareils de forage
CK LogisticsConnie RobertsPrésidente
Clarke North AmericaTimothy DrakeVice-président
Cornerstone LogisticsWilliam OliverVice-président
E&L LogisticsAlbert LégerPrésident
Kobelt TransportationChris ForsythePrésident
Patriot Freight ServicesChris ToddDirecteur
Quik X Logistics & Axiom WarehousingBarry StevensDirecteur
St-LambertEric BédardDirecteur
Stream LogisticsRick BairdDirecteur général
TLS Location de remorquesNorman BrazeauVP et directeur général
Trans4 LogisticsBrenda EverittVP et directrice générale
TForce Energy Services (É.U.)Jay GarnerPrésident
TRANSPORT DE LOTS COMPLETS
Spécialisé
CONTRANS – Groupe opérationnel, citerneDave Golton, Vice-président
Archer TruckingDan Roberts Directeur général
Glen Tray TransportDan RobertsDirecteur général
Laidlaw Carriers Tank Dave Houze Directeur général assistant
CONTRANS – Groupe opérationnel, plate-formeSteve Brookshaw, Vice-président
Brookville Carriers FlatbedHarm SinghDirecteur général
Contrans FlatbedSteve BrookshawVice-président
Tri-Line CarriersBrent Ryan VP et directeur général
TransForce96
BUREAU EXÉCUTIF
96, Disco Road
Etobicoke (Ontario) M9W 0A3
Téléphone : 647 725-4500
SIte Web : www.transforcecompany.com
Courriel : [email protected]
SIÈGE SOCIAL
8801, route Transcanadienne,
bureau 500
Montréal (Québec) H4S 1Z6
Téléphone : 514 331-4000
Télécopieur : 514 337-4200
Site Web : www.transforcecompany.com
Courriel : [email protected]
VÉRIFICATEURS
KPMG s.r.l. / S.E.N.C.R.L.
INSCRIPTION BOURSIÈRE
Les actions de TransForce Inc. sont inscrites
à la Bourse de Toronto (TSX : TFI) et sur le marché
OTCQX aux États-Unis (OTCQX : TFIFF).
INSTITUTIONS FINANCIÈRES
Banque Nationale du Canada
Banque Royale du Canada
Bank of America Merrill Lynch
La Banque de Nouvelle-Écosse
Banque de Montréal
Caisse Centrale Desjardins
Investissement Québec
Banque de Développement du Canada (BDC)
Banque Canadienne Impériale de Commerce
Banque Toronto Dominion
Banque de Tokyo-Mitsubishi UFJ (Canada)
Banque HSBC Canada
Alberta Treasury Branch
Banque canadienne de l’Ouest
Caisse de Dépôt et de Placement du Québec
PNC Bank Canada Branch
AGENT DES TRANSFERTS ET AGENT COMPTABLE DES REGISTRES
Société de Fiducie Computershare du Canada
100, avenue University, 8e étage
Toronto (Ontario) M5J 2Y1
Téléphone : 416 263-9200
1 800 564-6253
Télécopieur : 1 888 453-0330
ASSEMBLÉE ANNUELLE DES ACTIONNAIRES
Le mercredi 22 avril 2015
à 13h00
Tour de la Bourse
130, rue King Ouest
Toronto (Ontario)
M5X 1J2
CONCEPTION ET RÉDACTION
MaisonBrison Communications
If you would prefer to receive this report in English,
please write to the Secretary of the Company:
8801 Trans-Canada Highway, Suite 500
Montreal, Quebec H4S 1Z6
INFORMATION CORPORATIVE
TRANSFORCE INC. est un chef de file nord-américain du secteur du
transport et de la logistique présente partout au Canada et aux États-
Unis par l’intermédiaire de ses filiales. TransForce crée de la valeur pour
ses actionnaires en repérant des acquisitions stratégiques et en gérant un
réseau en pleine expansion de filiales en propriété exclusive. Ces filiales
bénéficient des ressources financières et opérationnelles de TransForce
pour faire croître leurs activités et améliorer leur efficacité. Les sociétés
de TransForce exercent les activités suivantes :
• Livraison de colis et de courrier
• Transport de lots brisés
• Transport de lots complets
• Gestion des matières résiduelles
• Logistique et les autres services
TransForce Inc. est inscrite à la Bourse de Toronto (TSX : TFI) et sur le
marché OTCQX aux États-Unis (OTCQX : TFIFF). Pour plus d’information,
visitez www.transforcecompany.com
RA
PP
OR
T A
NN
UE
L 2
01
4T
RA
NS
FO
RC
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