abigail luce et humanoide
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Abigail Luce et HumanoideTRANSCRIPT
Textes
Oaristys
Avant que l'eau ne devienne mer,Que les étoiles n'aillent au ciel,
La vie n'était que vents éphémèresDeux âmes d'écailles, il et elle.
Avant que la beauté ne flotte dans l'air,Quand le temps était immatériel,
Lors d'un baiser inordinaire,Il s'est s'envolé à tire d'aile.
Avant que ne brule la terre,Que la violence pulsionnelle,
Attire les corps qui dégénèrent,Dans une symphonie artérielle.
Oaristys, enracine moi
Pénétrante alchimie,D’une vapeur antérieure,Transparente pesanteur,Oaristys, Ailleurs et ici.
Avant que la beauté ne flotte dans l'air,Le temps était immatériel,
Avant qu'une expérience presque irréelle,
Dans l'eau le sel, embryonnaire,Des ans, des souches millénaires,Lèvent leurs corps vers l'éternel.
Avant d'enraciner la vie,Monter au ciel, devenir roi,
Déjà avant... Oui,Nous étions toi et moi.
Rage de Toi
Mon corps a flanché, je mords la poussière,
Je suis tombé sous tes balles,Une idylle meurtrière,
théâtrale.
Détresse d'un coeur au détour,D'une envie, d'un enfer.
Comme dans une cage,J’ai la rage,
Tu parfumes,Mes délires amertumes.
A présent ma vie est à l’étroit,J’aurai souhaité disparaitre,
Et n’emporter que cette image de toi,
Ce tableau de maitre.
Je vois tomber les jours,qui renient mes prières.
Ou sont les battements de ton cœur ?La tête posée sur ton ventre,
A leur écoute, je souris, je pleure.
Comme dans une cage,J’ai la rage,
Tu parfumes,Mes délires amertumes.
Comme dans une cage,J’ai la rage,
Tu parfumes,Mes délires amertumes.
Comme dans une cage,J’ai la rage,
Tu parfumes,Mes délires amertumes.
J’ai envie de ton corps brulant,Te souffler l’amour que j’attends,
Es-tu déjà loin de ma vue,Ou n’est-ce que je ne t’ai jamais aperçu ?
Un soir
Un soir au seuil de ta porte,J'ai voulu te guetter,
Ma peine fut trop forte,Je n’ai pu parler.
Je voudrais ne plus chanter.La violence de ta beauté,
Délaisse les leurres, Chasse ma pudeur.
(refrain)Donnes-nous corps,
Devenir Un,Un confiteor,Inopportun.
Pourquoi se créer sans trêve,des désirs, incertains,
qui d'eux-mêmes s'achèvent,sans lendemain...
Ce cœur d’ébène,Ces petites fleurs.
Qui m'appartiennent, Font mon bonheur,
Donnes-nous corps,Devenir Un,
Un confiteor,Inopportun.
Et vient le soir, mon seul espoir,
Qu'importe où nous irons,J'aurai tes yeux comme horizon,
Dans la chambre close,Tu laisseras suave et rose,
S’effeuiller mes divagations, mon imagination.
Spring time
Danse les bourgeons,Eclat de mille tons
Spring time...
Un renouveau denseFuse dans le rêve,
Spring timeNe cherche pas le sens,
La vie se lèveNuances précieuses,
Offre la trêve,Spring time
D’ivresse insoucieuse,La lutte s’achève.L’interdit vomi,
Bohème délicieuse,
Envie contagieuseIt's time
Spring time
La raison ailleurs,Liberté frétille,
Chevauche la force,Fil du temps dérailleur.
Le cœur scintille,Etreins l’écorce.
D'un monde meilleur
It's Spring timeSpring time
Chante les feuilles,Frôle le vent
It's timeSpring time
Balance ton portefeuille
I Love youSpring time
Fatale
Animale
Aux pieds tu avales
Râle...fataleLa lumière est en toiMon ombre est ta foi
ResteExtirpe ta veste
Mes reins portent le choc lesteNe souhaitent aucun geste
Mâle quitte la réalité
Boit la sève...rêve en aparté
Les peurs congestionnéesEt les accroche-coeurs d’envies
déplacées
D’une poisseuse fièvre...éventrée
Prunelles d’immondicesGémissements larmoyants
Avilis tourments pour que tu puisses... Succomber
Succube repus qui s’éveille d’êtreAu regarde de crépuscule d’étéLe vouloir n’est point le maître
assis en son sein...Oppressé
Lourd sommeil éperdu d’amourLaisse-toi à la délivrance du four
Fais reculer les songes éruditsEntre dans l’imagination de la nuit
Infortuné mâle
Niche ta patte délectable
Une femme fatale
Brume du soir
Prochaine rive, femme lascive
Dans le noir
La lumière est passée
Mon ombre avalée