a nous paris

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DISTRIBUÉ DANS LE MÉTRO # 356 / SEMAINE DU 28 MAI AU 3 JUIN 2007 LE NEWS URBAIN DIFFUSEUR DE TENDANCES ET RÉVÉLATEUR DE TALENTS FESTIVAL LA VILLETTE DES SONS TOUT L’ÉTÉ Pascal Elbé, nouvel incontournable Arno, le grand décalage ! CIRQUE, CINÉMA, SONS, EXPOS : CAHIER CENTRAL A NOUS LA VILLETTE C I TY magazine PARIS

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Page 1: A nous Paris

DISTRIBUÉ DANS LE MÉTRO

# 356 / SEMAINE DU 28 MAI AU 3 JUIN 2007

LE NEWS URBAIN DIFFUSEUR DE TENDANCES ET RÉVÉLATEUR DE TALENTS

FESTIVAL LA VILLETTE

DES SONS TOUT L’ÉTÉPascal Elbé, nouvel incontournableArno, le grand décalage !

CIRQUE, CINÉMA, SONS, EXPOS : CAHIER CENTRAL A NOUS LA VILLETTE

C I T Ym a g a z i n e

P A R I S

Page 2: A nous Paris

ÉDITOC’est parti pour la 10è édi-

tion des Internationaux de France de tennis de

Roland-Garros ! Enfin, c’est parti depuis dimanche, puisque depuis l’année dernière, notre tournoi du Grand Chelem suit la règle du «Sunday Star». De quoi évi-ter d’emblée, de prendre trop de retard dans le déroulement des festivités, si d’aventure, durant la quinzaine, le ciel de la Porte d’Auteuil décidait de ne pas se montrer clément. Pour le reste, pas de changements majeurs, si ce n’est quelques très bonnes choses comme la mise en place d’un tournoi handisport de ten-

nis en fauteuil, une égalité totale des dotations dans les tableaux masculins et féminins ou encore sur le site, un écran géant, qui permettra notamment à ceux qui n’auront pas accès aux mat ches ultimes de les voir «pres que pour de vrai» via l’opération «Tous en finale». À part ça, la routine habituelle. Les sempi-ternels «T’y vas, toi ?» lancé par ceux qui «y» vont, à ceux que l’on sait accros à la petite balle jaune, mais qui n’»y» vont pas quand même. Le suivi des scores pendant les heures de bureau. Le résume et les redif ’ des mat- ches le soir à la télé. Le mercre-di, le jour des enfants, ponctué d’»Améliiiie», si Amélie y est en même temps qu’eux. Les forfaits, les blessures. Les espoirs de voir

les Français briller. Mats Wilander, Henri Leconte, Cédric Pioline, Pat Cash, Emilio Sanchez et l’iné-vitable Mansour Bahrami (si, si... Les « Légendes» sont toujours là). Les souvenirs «Ah, le Lendl-Mac Enroe de 1984...», «Ah, le look d’Agassi...», «Ah, la «cuillière» de Chang...» La finale qui tient ses promesses, ou pas. En vérité, on a beau s’abonner au câble pour voir Wimbledon et se lever la nuit pour regarder Flushing ou l’Open d’Australie, Roland-Gar-ros, on n’est pas chauvins, mais ça a quand même vraiment, pour ceux qui aiment passer des heu res à entendre des «Hin, paf, hin», un goût inimitable...

Carine Chenaux

04 DANS L’AIR : PLANÈTE TERRE08 SHOPPING : PRENDS LE LOOK ROLAND !

10 LIEUX BRANCHÉS : RECLYCL’ART, EXPO EMBALLANTE

12 BEAUTÉ MASSAGE POUR MAMAN

14 ET SI ON VIVAIT AUTREMENT

15 HIGH TECH : LES PORTABLES FONCTIONNELS

CINÉ, SONS, SCÈNES, EXPOS...

16 TOILES : AL PACINO DANS 88 MINUTES

17 L’ŒIL DE PASCAL ELBÉ, LOOSER MAGNIFIQUE

18 REPÉRAGE BD : «CARNET D’ORIENT»

19 EXPOS : L’ART SORT DES SENTIERS BATTUS

20 L’ŒIL D’ARNO, BLUES BAZAR BAROQUE

21 SONS : FRANCESCO TRISTANO

22 THÉÂTRE : SMAÏN, UNE BELLE CARIÈRE

24 SÉLECTION BOUQUINS, CD, DVD, JEUX... LE PLEIN D’ID

27 CAHIER CENTRAL (P. 27 À 38) QUOI DE NEUF À LA VILLETTE

39 MERCREDI : PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS !

41 RESTOS : LE GRAND PAN, BON PLAN POUR UNE VIANDE

42 CLUBBING, BIENTÔT CALVI

43 TRAFIC : DES LIGNES ACCESSIBLES AUX HANDICAPÉS

45 EMPLOI : LES BONS VENDEURS

46 OFFRE D’EMPLOI

51 ANNONCES CLASSÉES

LES FESTIVALS DE L’ÉTÉ

LA "FOLIE ÉCHANGEUR", PARC DE LA VILLETTE

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A NOUS PARIS DU 28 MAI AU 2 JUIN 2007 PAGE

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AU PROGRAMMESi l’on additionne les tournois juniors, les simples, les dou bles mixtes ou non, le Trophée des Légendes et les nouvelles compétitions de tennis en fauteuil, Roland-Garros compte une quinzaine de compétitions. Du côté des simples dames et mes-sieurs, ce sont 256 joueurs et joueuses (dont 28 issus des qua lifications et 16 « wildcards «, invités par les organisateurs du tournoi) qui vont tenter de succéder à Justine Hénin et Rafael Nadal, eux-mêmes en bonne place pour conserver leurs titres respectifs. Parmi les plus en forme, on parle aussi, chez les hommes, de l’Argentin Guillermo Canas et de l’Espagnol David Ferrer, et chez les femmes, en plus de l’armada russe, Kuznet-sova et Sharapova en tête, de la Tchèque Nicole Vaidisova et de la Serbe Anna Ivanovic. Parmi les absents de cette session, on notera enfin pour le moment, les forfaits de Nicolas Kiefer, Paradorn Srichaphan, Xavier Malisse, Alberto Martin, Martina Hingis, Vera Zvonareva, Mario Ancic, Andy Murray, ou encore malheureusement pour son public, de Tatiana Golovin.

Après le festival de Cannes, les amateurs de grand spectacle, de stars, de compétition, de remerciements en tout genre et de larmes de déception ont de nouveau, les yeux rivés sur notre beau pays. Cap cette fois sur la porte d’Auteuil, et sur Roland-Garros, pour une nouvelle session des Internationaux de France detennis. Choc des titans, soutien de nos représentants hexagonaux, matches marathon, victoires à l’arrachée, on connaît ça par cœur, mais on est toujours partants.

Joueuses de tous pays, réjouissez-vous ! Enfin, le tournoi offre aux femmes la même dotation qu’à leurs homologues masculins et ce, en simple, comme en double. « C’est un objectif que nous nous étions fixé depuis 2005, a déclaré le Président de la Fédé ration Française de Tennis, Christian Bîmes. L’an passé, une pre mière étape avait été franchie avec une dotation identique pour les vainqueurs de tableaux de simples. En 2007, la parité sera totale. » Une initiative que saluent bien sûr les tenniswomen, à l’instar d’Amélie Mauresmo : « J’ai toujours pensé que le sport devait être le reflet de notre socité. Je suis à la fois très heureuse et très fière, en tant que Française, que les Internationaux de France aient pris cette décision.»

ART MODERNECette année, l’affiche du tournoi a pris des couleurs avec le travail de la New-Yorkaise Kate Shepherd, seconde femme et vingt-septième artiste à se livrer à l’exercice. Exit la classique terre battue, l’heure est à plus de flamboyance. En utilisant le rouge, « coloré comme un bijou «, Ms Shepherd souhaitait « favo riser la perspective dans l’espace «. Qu’importe si les tons choisis ne sont pas des plus réalistes : « Je souhaitais qu’ils paraissent plus artificiels et plus joyeux. «, déclare la créatrice. La perspective d’un tournoi très show ?

Roland-Garros affiche une bonne santé financiè re. Ainsi, si les vainqueurs du simple messieurs comme du simple dames se verront chacun attri buer la somme d’un million d’euros, la dotation globale offerte sera de 15 264 500 €, soit une augmentation de 7,23 % depuis l’année passée. Un « prize money « de plus en plus alléchant, puisqu’il a connu, depuis 2000, une progression de plus de 40 %. Reste que la victoire n’est évidemment pas si aisée à décrocher. Heureusement, en guise de consolation, les perdants du premier tour rece vront tout de même la somme de 14 290 €.

PLANÈTE TERRE

MONEY, MONEY, MONEY...

A L’HEURE DE LA PARITÉ

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TEXTES :CARINE CHENAUX

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NADAL OU FEDERER

Pour les uns, ce serait la finale rêvée. Pour les autres, l’affronte ment entre le n°1 mondial et son dauphin, maître reconnu de la terre battue commence à avoir un parfum de routine quelque peu lassant. Le gaucher espagnol est le tenant du titre depuis 2005 (et par là-même le second joueur depuis le début de l’ère Open à gagner un même tournoi du Grand Chelem lors de ses deux premières participations). Pourtant, le 20 mai dernier, c’est le Suisse qui, bien qu’un peu en perte de vitesse ces derniers temps, a remporté face à lui, la finale du tournoi de Hambourg, mettant ainsi fin à une impressionnante série de 81 victoires de Nadal sur sa surface de prédilection. Reste à connaître le résultat du tirage au sort dans quels tableaux évolueront le volcanique Nadal et le discret Federer et à quel niveau de la compétition ils pourraient donc se rencontrer.

Depuis 1981, ces deux prix sont une institution. Le Prix orange récompense « le fair-play et les valeurs humaines « du joueur ou de la joueuse que l’on estime doté du plus gros « capital sympathie «. Le Prix Citron, quant à lui, consacre le « peps « et le « fort caractère « - pour ne pas dire mauvais - de celui qui apparaîtra comme l’enfant terrible de la quinzaine. Au palmarès des « Orange « des années précédentes, on compte notamment Roger Federer (vainqueur des deux dernières éditions de ce prix à tendance ludique), Amélie Mauresmo, Gustavo Kuerten ou Lindsay Davenport, tandis que côté « Citron « le champion incontesté reste le Chilien Marcelo Rios. Depuis 2004, alors que la préselection est effectué par un panel de journalistes, c’est le grand public qui est invité à voter. Rendez-vous donc sur le site www.orange-citron.org, ouvert durant les Internationaux de France, pour affirmer ses choix, mais aussi pour gagner des cadeaux griffés Roland-Garros, voire même une journée pour deux dans l’enceinte du tournoi, le 7 juin, pour assister aux mat ches et à la remise des prix Orange et Citron. Pas vraiment lésés, les journalistes, quant à eux, remettront le prix Bourgeon, désignant la révélation du circuit international. A noter que le précédent gagant dans cette catégorie, était le Français Gaël Monfils.

PRIX ORANGE, PRIX CITRON...

DES CHIFFRES ET DES NOMBRES

Les différentes éditions de Roland-Garros sont toujours l’occasion d’aligner des pages entières de statistiques. Certaines, sérieuses, nous renseignent sur le service le plus rapide du tournoi, le nombre d’aces réalisés ou la quantité de revers gagants de tel ou tel joueur. D’autres sont, bien sûr, moins purement techniques, voire net tement plus insolite. Ainsi, lors de l’édition 2006 des Internationaux de France, on a notamment pu constater les faits suivants :

• Les kinésithérapeutes du tournoi ont apposé 4,5 kilomètres de bandages adhésif et utilisé 50 litres de pommade et d’huile de massage.

• Le Français Fabrice Santoro participait pour la 17è fois à Roland-Garros (record à battre : 20 éditions, détenu par un autre frenchie, François Jauffret).

• En début de tournoi, 60 kg de bananes ont été consommées dans les points de restauration des joueurs. En moyenne... par jour.

• Moins diététique : 26 000 portions de frites, 30 000 hot-dogs et 91 000 sandwichsw ont été englou tis par les spectateurs.

• 447 369 personnes ont assisté au tournoi.• Enfin, la Coupe des Mousquetaires soulevée brillamment par Rafael Nadal pesait tout de même pas moins de 8,7 kg.

ALLEZ LA FRANCE...

Depuis la victoire de Yannick Noah en 1983 et celle, curiusement bien moins mythique, de Mary Pierce en 2000, les joueurs français ne sont plus prophètes en leur pays. Côté filles, on attend chaque année, beaucoup d’Amélie Mauresmo, qui semble tétanisé par l’enjeu et n’a pas encore fait mieux que les quart de finale. Côté graçons, les espoirs se bornent de plus en plus à espérer ne pas voir disparaître tous les représentants tricolores avant la deuxième semaine. Certains expliquent ce manque de réussite par le fait qu’il y a aujourd’hui de moins en moins de courts en terre battues dans l’Hexagone, désormais remplacés pour des raisons économiques par des terrains en surface dure. Reste qu’en France, les courts sur gazon sont quasi-inexistants et que nos joueurs enregistrent, même s’ils n’y gaganent pas non plus, de bien meilleures performences à Wimble don qu’à Roland-Garros (Sébastien Grosjean a ainsi été demi-finaliste en 2003 et 2004 et quart-de-finaliste en 2005). Même si tous les joueurs affirment aimer jouer devant leur public, tous ces espoirs et encouragements ne les rendraient-ils pas au fond, un peu trop émotifs ?

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De gauche à droite, Gaël Monfils, Richard Gasquet et Nathalie Dechy à Roland-Garros en 2006. Photod : Gérard Sanz/djs/Mairie de Paris

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Roger Federer

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Polisyc est programmé à «Villette Sonique»

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Avant et pendant l’été, le Parc de la Villette accueille musiciens et rythmes multiples jusqu’au 19 août. Dans plusieurs endroits du parc, le festival "Villette Sonic" (du 7 au 10 juin) met en vedette figures iconoclastes et musiques audacieuses. Puis à partir du 8 juillet, les Scènes d’été prendront l’air au lieu-dit la Folie-Belvédère. Concert événement et nombreuses découvertes en perspective.

La seconde édition du festival "Villette Sonique" est sous titrée «Ideal vacarme», et en-tend bousculer les habitudes.

Plutôt que de mettre en avant des noms clinquants - ar tistes à grande notoriété - la manifestation préfère les propositions for tes et les sons contrastés. En ouvrant les festivités à la Géode - grande sphère équi-pée d’un écran héamisphérique de 1 000 m2 - Villette Sonique offre un cadre spectaculaire à l’électronique de Jamie Lidell, Bernard Parmegiani, Pentile et Krikor (le jeudi 7 juin). An noncée comme la première mon-diale au cours de laquelle la spatia-lisation sonore sera totale, la soirée aura pour centre de gravité Jamie Lidell, homme-orchestre, showman hors-norme, qui a collaboré avec Björk, Feist ou Gonzales, et dont on guette les excentricités scéni-ques. La création sera collective et les prestations seront enrichies de projections vidéo. D’emblée, ce concer t-événement a des allures de performance.

Escale ensuite au Trabendo, où "Vil lette Sonique" convie des formations appréciées d’un public d’experts en rock d’avant-garde. Pour l’heure, qui connaît les trois New-Yorkaises de First Nation qui mêlent pop, rock et des touches de musiques pygmé ? Quant à Nurse With Wound, si le groupe est précédé par une bonne réputation («artistiquement le groupe le plus influent des trente dernières années»), son leader Steven Stapleton est une référence pour Sonic Youth et Depeche Mode, mais n’a pas encore triomphé dans l’Hexagone : c’est son premier concert en France. Le pro jet se balade entre les métronomes du krautrock, la musique concrète et les éruptions free-jazz. Ce 8 juin est aussi l’occasiond’une rencontre ex ceptionnelle entre Fennesz (musicien autrichien électro d’avant-garde) et Mike Patton (proche de John Zorn). Difficile de prédire ce que cette union libre nous réserve comme surprises sonores.

Le lendemain à quinze heures débute l’après-midi «Cosmic music les pieds dans l’herbes», soit trois prestations live en plein air, à la Folie-Belvédère. Avec Black Devil Disco Club, les sons disco inquiètent et fascinent. C’est dans un même mouvement, un re-tour trente années en arrière et un crochet par les chants vaudous, à la fois dansant et contemplatif : une ré-férence pour les Chemical Brothers et Aphex Twin. Dans la même veine, Daniele Baldelli mixe façon vintage. Son âge d’or se situe fin des années 70 : funk, rock, soul et disco se suc-cèdent. Quant les activistes du Dirty Sound System - as de la compilation - donneront une version live à leur col-lages électro, folk, psychédélique, pop 70’s, dance 80’s. On aime déjà ce 9 juin au Cabaret Sauvage, le retour de Pascal Comelade et la visite de Mum. Il faut être attentif aux instrumentaux du premier, leur pouvoir d’évocation, le charme d’un travail sensible, sou-vent grâce à de rudimentaires ins-truments-jouets. Mum représente la scène islandaise ; son enthousiasme et sa créativité. Sur quelques titres, les voix féminines du groupe mariées à une pop électro sucre glace évoquent un univers de conte scandinave.Le 10, «Ideal vacarme» prévoit un par-cours musical gratuit dans les jardins et prairies du Parc de la Villette. Les étapes du périple sont Poni (collectif pluridisciplinaire), Zëro (post-rock, ex-Bästard), Jens Lekman (songwriter suédois à la mode Sufjan Stevens), Shit & Shine (quatre batteries, deux bas-ses !), Polysics (réponse japonaise à la new-wave originelle de Devo), Uffie Feat.DJ Feads. En somme, en 2007, la Villette Sonique hausse le ton.

Du 8 juillet au 19 août, les Scènes d’été du Parc de la Villette reviennent et proposent leur tour du monde musical. Libre accès à la Folie-Belvé-dère, la série de concerts démarre avec Mungal, groupe indo-caribéen originaire de Trinidad. Le 15 juillet, les cultures urbaines seront représentées

par les rappeurs de Iltika et Axiom. Et le chorégraphe Farid’ O se joindra au programme. Le dimanche suivant sera congolais et Luboom Konnexion -rappeurs en provenance du Katanga -donneront leur définition du hip- hop. Le 29 juillet sera consacré à la musique world jazz avec Ailleur5 et Hamilton de Holanda (virtuose du bandolim brésilien). Le premier dimanche d’Août : carte blanche à la clarinettiste Carol Robinson ; le deuxième : la musique tzigane de Norig et d’Ahirkapi Roman Orkes-trasi sonnera le ralliement près de la Folie-Belvédère, édifice rouge sur pelouse verte. Radio Nova aura car- te blanche pour clôturer les Scènes d’été. Ils ont d’ores et déjà conviés Buika et Caravan Palace.

Villette Sonique"Ideal Vacarme", du 7 au 10 juin au Parc de la Villette. www.villettesonique.com. Scènes d’été, du 8 au 19 août. Accès libre. 211, av. Jean Jaurès, 19e, M° Porte de Pantin. Informations : 01 40 03 75 75 et www.villette.com

FÊTE UNDERGROUND ET SONS EN PLEIN AIR

DES LIVES TOUS LES DIMANCHES

PARC DE LA VILLETTE :

DES SONS TOUT L’ÉTÉ

TEXTES :THOMAS SERON

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36Nurse Without Wound est programmé à «Villette Sonique»

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Buika est programmée à «Scènes d’été»

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Un vent de changement souffle sur le rendez-vous de fin d’été "Jazz à la Villette". D’abord, le Grande Halle rouvre après plusieurs mois de travaux. Le festival, dont le budget artistique s’élève à trois cent mille euros, retrouve ainsi une voilure plus conforme à ses ambitions (à côté des lieux habituels, la Cité de la Musique, le Cabaret Sauvage, et le Point Éphémère).

Les organisateurs espèrent cette année attirer vingt mil-le spectateurs contre quinze mille l’année dernière. L’ambi-

tion artistique reste donc plus que jamais élevée. La Grande Halle ac-cueillera en ouverture, mercredi 29 août, le grand groupe rock d’avant-garde Sonic Youth, un choix symbo lique d’un festival moderne, progres-sif. «Nous sommes opposés à ce que nous voulons nous faire avaler, que le rock reste au rock, et le jazz au jazz, explique le programmateur Vin cent Anglade, nous aimons travailler dans l’ouverture.» Le choix de Sonic Youth n’est donc pas aberrant en soi, d’autant que plusieurs créateurs

européens de musique improvisées seront de la partie (les jazzmen free Peter Brötzmann et Han Bennick en première partie). «Jazz à la Villette» prise depuis longtemps ces grandes traversées, les rencontres entre genres, sensibilités, époques, monte des créations inédites qui se fon dent dans des thématiques dont la cohérence donne à ce rendez-vous un cachet unique. En 2005, le festi val rendait hommage à Coltrane, et l’année suivante, consacrait les «Black Rebels». L’édition 2007 mettra en avant, de manière sous-jacente, les familles du jazz, proposant des car-tes blanches à trois artistes, trois as qui représentent autant de belles

arborescences : les saxophonistes Wayne Shorter (1933), Steve Cole man (1956) et Julien Lourau (1970). «Un thème est certainement vendeur, explique Vincent Anglade, mais nous assumons d’être avant tout un festival de jazz capable d’attirer le public sur des grands noms.» On connaît bien le musicien free Wayne Shorter, lé-gende parmi les légendes. Miles, qui l’engagea au milieu des années 60, écrit dans ses mémoires à son su

jet : «Avoir Wayne me comblait, parce que je savais qu’avec lui, on allait faire de la grande musique. C’est ce qui est arrivé, très vite.» Il le dépeint comme un homme d’idée, un vrai compositeur exigeant sur sa musique. «Wayne était tou-jours là-haut dans son petit avion, en orbite, autour de sa propre pla-nète.» Cet homme aérien invite, le 2 septembre, des artistes aussi notables que le guitariste béninois

Lionel Loueke (compagnon de route d’Herbie Hancock) ou, le 6, le clavier légendaire de Weather Report, Joe Zawinul. La deuxième figure, Steve Coleman, appartient à la confrérie des héritiers coltraniens : même mysticisme, même recherche sur les pulsions divines africaines, et volonté de métissage. Il a appelé à ses côtés le saxophoniste Ravi Coltrane, le fils du maître (le 3 à la Cité de la Musi que). Le dernier as, plus jeune, doit être sacrément heureux de rejoin dre un tel jeu de cartes, Julien Lou-rau, récompensé après une carrière surprenante, où l’électro (Gambit) a précédé le pur classicisme (he Rise). Leader lui aussi d’une lignée depuis son expérience black et fun ky avec Groove gang, il organise une soirée de musique noire, conviant les deux directeurs musicaux de James Brown, le tromboniste Fred Wesley et le saxophoniste Pee Wee Ellis (le 31 août au Cabaret Sauvage). «Mais pourquoi les gens ne peuvent-ils ap-prendre à s’aimer ?», s’est interrogé il y a longtemps John Coltrane. La question n’est plus à l’ordre du jour, dans cette grande belote musicale.

RENOUVEAU POUR"JAZZ À LA VILLETTE"

du 29 août au 9 septembre 2007. Tél. : 01 44 84 44 84

Festival "Jazz à la Villette",

TEXTES :VINCENT JUNDT PAGE

37C’est le groupe Sonic Youth qui donnera le coup d’envoi de «Jazz à la Villette», festval pas sectaire.

Page 7: A nous Paris

SHORT CUTS

Jeune infirmière suisse pas très douée pour les re-lations avec les autres, Freed (Isild Le Besco) cache en fait derrière sa dureté, une profonde déprime. Une déprime qui débouche sur un suicide par balle, heureusement raté, mais qui malheureusement blesse un jeu ne garçon. Or par le plus grand des hasards (et grâce à la scénariste-réa lisatrice), la victime, un ado insuppor table, devient son patient à l’hôpital. Étrange histoire de rédemption et d’éveil à la vie entre deux êtres durs dehors et fragiles dedans, Pas douce

agace pas mal dans sa première par tie dépressive et nombriliste, mais fi-nit par s’ouvrir en même temps que ses personnages principaux, pour donner une belle éclosion cinémato graphique.

Turquie 1915, la vie s’écoule paisiblement au Mas des alouettes, une grande maison famil-liale arménienne. Pourtant dehors, la menace de la première guerre mon-diale gronde et l’amour caché de la fille aînée pour un soldat turc ne va rien arranger. Poignante évocation du terrible engrenage des événe-ments qui ont conduit au génocide arménien par les Turcs, «Le mas des alouettes» a du mal à se dépêtrer de la réalisation grandiloquente des Frères Taviani (Palme d’or en 1977

Américaine adop tée quand elle était bébé, Marie re-vient dans sa Russie natale où l’on vient de retrouver morte sa véritable

de son passé...Souffrant d’un petit côté déjà-vu et mettant un peu de temps à démarrer, ce premier film n’a pourtant pas à rougir face aux autres productions de ce genre. Grâce à ses effets de manche particulièrement effrayants, et à ses bonnes idées de mise en scène dans lesquelles le pas-sé se frotte au présent, «Abonnée» forme une spirale de terreur sans fin plutôt bien menée.

Fort de son intuition infaillible et d’une bonne dose de persuasion, Jack Gramm (Al Pacino), psycholo gue star du FBI, fait condam ner à mort un serail killer particulièrement barbare qui clame son innocence. Seu lement voilà, alors qu’il doit être exécuté le soir même, un nouveau meutre est commis selon le même mode opéra toire. Et, cerise sur le billot : un coup de fil annonce à Jack Gramm qu’il n’a plus que 88 minutes à vivre. C’est alors que commence pour lui - et pour nous - une course infer nale contre le temps où tout l’entourage de ce spy trop sûr de lui devient suspect. Dans ce film construit sur un rythme effréné, les rebondissements s’enchaînent à la vitesse d’un cheval au galop. Pourtant, à trop vouloir multiplier les sur prises, le scénario s’en trouve quelque peu décrédibilisé. Toutefois, ce «88 minutes» donne 1h50 d’un thriller qui se garde, avec un Al Pacino qu’on prend plaisir à retrouver dans un premier rôle

pour «Padre Padrone») qui carica-ture le cinéma italien des années 70 avec ses doublages approximatifs et ses violons envahissants. Reste tout de même à sauver de ce mas une pléiade de seconds rôles étonnants (d’André Dussolier à Tcheky Karyo), et le côté témoignage indispensable que ce sujet brûlant donne à ce film

Quand une réalisatrice sulfureuse (Catherine Breillat à qui l’on doit entre autres «Romance» ou «Anato mie de l’enfer») rencontre une ac-trice sulfureuse (Asia Argento vue dans «Transylvania» ou «Land of the dead»), on est en droit d’attendre un film sulfureux. Eh bien, il n’en est rien ! En tout cas du point de vue de la démonstration physique. Car pour ce qui est des sentiments exprimés, on peut estimer que le soufre est au rendez-vous. En adaptant le roman de Jules Barbey d’Aurevilly, Cathe rine Breillat nous entraîne en 1835. Le beau dandy libertin Ryno de Ma rigny s’apprête à épouser la petite- fille de la marquise de Flers (Claude Sarraute étonnante dans ce rôle). Le problème : il a oublié de mentionner la relation passionnée et charnelle qu’il entretient depuis plus de dix ans avec sa «vieille» maîtresse (Asia Ar gento). Breillat nous transporte dans ce siècle où l’on assume ses passions pleinement, parfois jusqu’au drame, et où l’on intellectualise ses senti-ments. Bref, la réalisatrice signe là un film encore un peu austère, mais plus accessible qu’à l’accoutumée

mère. Elle se rend dans la maison de celle-ci sur une île isolée. Vous voyez déjà le plan qui craint ? Sur place, elle tombe nez à nez avec les fantômes

À ADOPTER"ABANDONNÉE"De Nacho Cerda, avec Anastasia Hille, Karel Roden et Va-lentin Ganev

Durée : 1h36ÉPOUVANTE

BLESSURES SECRÈTES"PAS DOUCE"De Jeanne Waltz, avec Isild Le Basco, Steven Pinheiro de Al-meida et Lio. Durée : 1h24

COMÉDIE DRAMATIQUE

POUR TOI ARMÉNIE"LE MAS DES ALOUETTES"De Paolo et Vittorio Taviani, avec Paz Vega, Arsinee Khan-jian, André Dussolier, et Tcheky Karyo. Durée : 1h58.DRAME HISTORIQUE

ROMANCE... D’ÉPOQUE

"UNE VIEILLE MAITRESSE"

De Catherine Breillat, avec Asia Argento, Fu’ad Ait Aattou et Roxane Mesquida. Durée :1h50.En compétition officielle à Cannes.DRAME ROMANTIQUE

LE FILM DE LA SEMAINECOMPTE À REBOURS PSYCHOTIQUE"88 MINUTES"De Jon Avnet, avec Al Pacino, Alicia Witt, Leelee Sobieski et Deborah Unger. Durée : 1h51PSY SHOWÀ L’AFFICHE

MAURICE PIALAT, L’AMOUR EXISTEde A.M. Faux et J.P. Devilliers.DOCUMENTAIRE

TEHILIMde Raphaël Nadjari.DRAME

U.V.De Gilles Paquet-Brenner.THRILLER

ET AUSSIAFTER CANNES

Du 30 mai au 5 juin : reprise intégrale de la Quainzaine des Réalisateurs au Cinémades Cinéastes (7, av de Clichy, 17ème

- www.forumdesimages.fr)

FESTICINÉ

Du 8 au 10 juin : festival Pocket Films de films réalisés avec des téléphones portables au Centre Pompidou ( Place G. Pompidou, 4ème - www.festivalpocket-films.fe).

Du 4 au 9 juin : festival du Court en dit long au Centre Wallonie-Bruxelles (46, rue Quincanpoix, 4ème - www.cwb.fr).

Du 5 au 9 juin : festival Filmer la musique au MK2 Quai de Seine (14, quai de la Seine, 19ème) et au Point Éphémère (200, quai de Valmy, 10ème).Rens. : wwwfilmerlamusique.com

Du 4 au 10 juin : projections-débat humanitaire Brésil en mouvements à l’Espace Confluences (190, Bd de Cha-ronne, 20ème - participation libre - www.autresbresils.net).

Les 2 et 3 juin et du 9 au 11 juin : festival États d’urgence sur le thème Affaires de femmes ? au MK2 Quai de Loire (7, Quai de Loire, 19ème - www.mk2.com ou www.lecridupeuple.com).

Jusqu’au 22 juin : cycle de films (6, place Iéna, 16ème

- www.guimet.fr).

LES COUPS DE CŒURLE SCAPHANDRE ET LE PAPILLONde Julian Schnabel.DRAME

ZODIACde David Fincher.THRILLER

TEXTES : FABIEN MENGUY

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BON PLAN PAS MAL BOF BOF FLOP TOP

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FOCUS

ON EN PARLE

Après la mise en accessibilité au mois d’avril dernier, de la gare Arcueil - Cachan sur la ligne B du RER, c’est

maintenant au tour de quatre lignes de bus dans le 92 de bénéficier de ces aménagements. En effet, depuis plusieurs années, la RATP, la Région Ile-de-France et le STIF se mobili-sent pour rendre les transports pu-blics utilisables par tous, notamment pour les personnes à mobilité réduite (PMR). Une grande action qui a per mis notamment sur les lignes A et B du RER, de mettre 44 gares aux normes PMR sur les 65 du réseau RATP. La mise en accessibilité progressive des lignes de bus participe également à cette amélioration de la qualité du service. Depuis début mai, 4 lignes supplémentaires sont ainsi devenues accessibles aux PMR dans les Hauts de-Seine avec le concours du Conseil Général : la ligne 144 qui relie Rueil-Malmaison à La Défense, la 275 de La Défense à Pont de Levallois, la 278 de La Défense à Courbevois-Europe et la 54 de Gabriel Péri Asnière-Genevilliers à Porte d’Aubervilliers. L’accessibilité consiste, entre autres, en l’aménagement des points d’arrêt du bus (rehaussement du trottoir) et l’achat de bus équipés de palettes permettant aux personnes à mobilité réduite d’accéder aux bus facilement. Ces progrès favorisent le développe ment à la mobilité et à l’autonomie. Elles permettent aux utilisateurs de fauteuil roulant, aux personnes pré sentant des déficiences physiques médicales, âgées ou encore accom-pagnées d’enfants d’accéder facile-ment aux transports en commun. La mise en accessibilité des lignes d’autobus est consé

cutive aux actions conjointes du STIF et de la Région d’Ile de-France qui co-financent entièrement la réalisation des travaux d’aménagement aux normes PMR. Comment ça marche ? La RATP élabore les dia-gnostics des points d’arrêts, propose des solutions d’aménagements et

adapte son matériel, son exploitation et sa signalétique avec dans le cas pré sent le Conseil des Hauts-de-Seine, l’Association des Paralysés de France ainsi que des municipalités qui partici pent pleinement aux aménagements des trottoirs sur chaque point d’arrêt Actuellement, 45 lignes de bus sur l’ensemble du réseau exploité par la

RATP sont déjà accessibles aux per sonnes à mobilité réduite, et ce travail d’aménagement va se poursuivre sur l’ensemble des lignes d’autobus. En contribuant à une meilleure accessibi-lité sur le réseau pour les personnes à mobilité réduite, ces nouvelles dis-positions favorisent l’autonomie et le confort de l’ensemble des voyageurs.

DES LIGNES ACCESSIBLESLes lignes 144, 275, 278 et 54 sont désormais accessibles aux personnes à mobilité réduite. Regard sur ces améliorations qui permettent un accès plus ouvert aux transports en commun.

Du 1er au 3 juin à Nanterre se dé roulera le Festival des arts de la rue «Parade(s)». Cette année, pour cette 18è édition, une quarantaine de compagnies sont invitées et plus de 80 représentations investiront les rues du centre-ville. L’occasion de voyager dans le monde des arts de la rue, de découvrir déambulations, performances, théâtre de rue, cir que, musique, artifice et danse. A l’af fiche notamment, on retrouvera les compagnies 26000 couverts, la Cie Malabar, Les Grooms, Afro Jungle Jeegs, Les Petites Bourettes, Tango Sumo, Les Apostrophés, Sacekripa, Teatro necessario, Kumulus, les Pié-tons, Xavier Mortimer, Zéphyrolo gie brass band et bien d’autres... Ces troupes investiront la rue pour offrir de la poésie, du burlesque, de l’hu-mour et du lyrisme. Il y aura même

Ca "Parade(s)" à Nanterreune radio Bazarnaom, une station iti-nérante qui émettra en direct depuis les différentes manifestations qu’elle couvre. Résolument engagée dans une politique de démocratisation de la culture, la ville de Nanterre a lancé en 1990 le premier festival de cirque et des arts de la rue de la région pa-risienne. Au fil des ans, les arts de la rue sont devenus pluridisciplinaires et permettent l’appropriation par les habitants de leur lieu de vie offrant ainsi une nouvelle manière de vivre sa ville. En 18 ans, «Parade(s)» a gran-di et se situe aujourd’hui parmi les premiers festivals des arts de la rue de France. Tous les spectacles sont gratuits. Le Conseil Général du 92, la RATP, Télérama sont partenaires de cette manifestation.Renseignements : 01 41 37 94 21 / www.nanterre.fr (rubrique culture)

Les lignes 347, 139, 250, 395, 132, 182 et 162 vien-nent d’être équipées du système SIEL. Le système d’information en ligne se déploie progressivement sur les lignes de bus de Pa-ris et d’Île-de-France. 236 lignes sont actuellement équipées de l’Information Voyageurs SIEL aux points d’arrêt et proposent les temps de passage estimés des deux prochains bus. Le cas échéant, les bornes informent également de l’état du trafic (arrêt non desservis, dernier passage, etc.) et permet bien enten du une meilleure réglation des bus

L1 et L8 : jusqu’au 1er juillet inclus, la station Reuilly- Diderot est fermé au public, tous les jours à 21h30, sauf les samedis et les veilles de fêtes.

L6 : jusqu’à jeudi 13 septembre, tous les jours et pendant toute la durée du service, les rames de la ligne 6 ne marqueront pas l’arrêt à la station La Motte- Picquet-Grenelle. La station-reste ouverte pour les lignes 8 et 10 durant cette période.

L14 : La ligne sera entièrement fermée le samedi 2 et le dimanche 3 juin (toute la journée). Des navettes de bus assureront le remplacement.En savoir plus : www.ratp.fr

NOM DE CODE : 2D

La RATP expérimente un nouveau canal d’information en Seine-Saint-Denis. EN effet, des «codes barres» en deux dimensions, applés "codes 2D", sont placés sur tous les points d’arrêt de la gare routière ainsi que sur les quais et la salle d’échanges de la gare RER de Noisy-le-Grand-Mont- d’Est (ligne A). Grâce à ces codes, vous pourrez accéder directement à divers services d’information destinés à faciliter vos trajets. Une fois consultés, ces services pourront être enregistrés comme favoris sur votre téléphone portable pour être utilisés plus tard. Pour tester ce service, il vous suffit de posséder un mobile équipé d’un appareil photo et compatible Java. À partir de l’adresse ci-dessous, téléchargez gratuitement l’application RATP Codes 2D sur votre mobile. Lancez l’application sur votre téléphone, pointez l’objectif de votre appareil sur le code 2D, celui-ci est scanné automatiquement : vous accédez en un clin d’oeil au site wap de la RATP, où vous trouverez les prochains passages de votre bus, des informations concernant le trafic, le plan du quartier de Noisy-le-Grand, et pourrez même télécharger le plan de métro.Liste des téléphones compatibles et téléchargement de l’application sur www. ratpcodes2d.fr ou en appelant le 0 954 66 66 55 (appel local).Pour vous connecter au site wap : http://wap.ratp.fr

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LE SAVIEZ- VOUS

TEXTES : YAN RODRIGUEZ

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