LA RENAISSANCE ITALIENNE Causes du développement de la Renaissance Italienne : • Mouvement créé par l’histoire et la littérature.• Mœurs nouvelles : réaction contre l’esprit féodal qui ne concevait que la force physique,

I’élégance remplace la rudesse guerrière, développement du caractère individuel. • Protection de l’art par les grandes familles et les souverains : les Gonzague, les Visconti, les Sforza, les Médicis, le rôle des papes. • Richesse du commerce : les princes et les riches marchands font travailler les artistes. • Émulation entre villes : concours : I’art est de toutes les fêtes et l’art est chargé de consacrer les grands événements de la cité.

Sculpture Michel-Ange (1475-1564) Un des plus grands artistes de la Renaissance - Sculpteur, architecte, peintre et ingénieur. Naquit près de Florence : élève de Ghirlandajo, il vint ensuite à Rome où il trouva l’appui du pape Jules II et de ses successeurs Leon X, Clément Vll, Paul III. Ses travaux de peinture sont très importants : Voûtes de la chapelle Sixtine, ... Esprit très individuel, il se créa un type d’homme, sorte de géant aux attitudes brusques et tourmentées. Benvenuto Cellini (1500-1562) voit la sculpture en orfèvre. - Le Bernin.

Peinture Giotto, le premier peintre italien qui s’affranchit de l’influence byzantine (12661334), fut architecte et sculpteur. Domenico Ghirlandajo (1449-1497). Fresques de Santa Maria Novella à Florence. La Visitation (Louvre). Botticelli (1444-1510) Conception particulière de la forme, dessin savant et nerveux, préciosité mystérieuse et raffinée, incarne la distinction florentine. La Naissance de Vénus. Pietro Vannucci dit le Pérugin (1446-1524) : Tableaux religieux : magnifiques têtes de Vierge. Giovanni Bellini (1428-1516) : Belles madones : La Vierge entre sainte Catherine et sainte Madeleine (Venise, Académie) Carpaccio (1425-1525) : Saint Georges tuant le dragon (San-Giorgio de Schiavoni, Venise). Léonard de Vinci (1452-1519) Naquit près de Florence et eut comme maître Verrocchio. Il quitta Florence et alla s’etablir à Milan où il resta jusqu’à la conquê­te de cette vllle par Louis XII. Il parcourut ensuite l’ltalie centrale. En 1515, sous l’inspiration de Francois Ier, il vint en France où il mourut. Peintre, sculpteur, musi­cien, architecte et ingénieur, il a laissé de nombreux manuscrits. Rompant avec la manière sèche des primitifs, Léonard de Vinci rechercha le premier le vaporeux des contours, la souplesse des enveloppes et le fondu des teintes. Raphaël (1483-1520). Il eut pour premier maître le Pérugin. La vie de Raphaël à Rome ne fut qu’une suite de triomphes. Les papes Jules II et Léon X l’encouragè-rent brillamment et il resta dans cette ville jusqu’à sa mort. Michel-Ange (1475-1564) cherche à représenter les attitudes les plus variées du corps humain, raccourcis audacieux, c’est la lutte des muscles rendue avec un dessin ample et élastique. Andrea del Sarto (1487-1531), habile coloriste-influencé par Léonard deVinci : La Cène (couvent de Salvi, Florence). Le Titien (1477-1576) : Résume toutes les qualités de l’école vénitienne, somptuosité du coloris, modelé puissant et souple. Le Tintoret (1512-1594) imite Michel-Ange : contrastes violents d’ombre et de lumière. Compositions parfois étranges et désordonnées, artiste fougueux et inégal, c’est un Iyrique qui par son goût du violent et du pathétique détonne dans l’école vénitienne. Véronèse (1528-1588) : grandes compositions avec de nombreux personnages, possède toutes les qualités d’éclat, de style et de luxe qui sont particulières à l’école Vénitienne. Le Corrège (1494-1534), le plus voluptueux des peintres de la Renaissance. Coloris brillant et moelleux, style gracieux et séduisant, teintes laiteuses. Le Caravage (1569-1609), sujets religieux : Mort de la Vierge (Louvre), mais de préférence scènes triviales, vagabonds, mendiants : Diseuse de bonne aventure (Louvre). Le Guerchin (1590-1666), utilise les contrastes lumineux : Sainte Pétronille (Vatican).