4 7 0 aprÈs une relative accalmie kabylie : al-qaïda

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MARDI 19 AVRIL 2011 - 15 JOUMADAAL-AWAL 1432 - N° 6235 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 PAGE 5 COMMERCE DE L A FRIPERIE 20 000 postes d’emploi perdus en trois ans Photos : DR Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 APRÈS UNE REL A TIVE ACCALMIE Kabylie : Al-Qaïda refait surface CIRCONCISION Les dessous d’un marché discret PAGE 3 PAGE 10 FINALE DE L A COUPE D’AL GÉRIE 2010-2011 Ça sera JSK-USMH Dame Coupe tient à ses caprices, sans que personne puisse renier ses penchants. La 48 e édition aura vécu au rythme des surprises, comme de tradition. Hier, le sort a voulu que le tenant du trophée abandonne sa couronne face à plus fort. L’USMH, bourreau des Sétifiens, a osé et réussi à rallier, 24 ans après son élogieux sacre, en 1987, devant la JSBM, la halte finale. Un show tout en jaune dans la mesure où l’autre animateur de la finale n’est autre que la JSK, victorieuse devant de vaillants Mouloudéens d’Oran. Les Canaris retrouvent la fête suprême douze ans après la finale de 1999, perdue face à l’USMA. Photo : Samir Sid

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Page 1: 4 7 0 APRÈS UNE RELATIVE ACCALMIE Kabylie : Al-Qaïda

MARDI 19 AVRIL 2011 - 15 JOUMADA AL-AWAL 1432 - N° 6235 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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l COMMERCE DE LAFRIPERIE

20 000 postesd’emploi perdus

en trois ans

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Edi

tion

d’A

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II-0

074

APRÈS UNE RELATIVE ACCALMIE

Kabylie : Al-Qaïdarefait surface

CIRCONCISION

Les dessousd’un marché

discret

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FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE 2010-2011

Ça sera JSK-USMHDame Coupe tient à ses caprices, sans que personne puisse renier

ses penchants. La 48e édition aura vécu au rythme des surprises,comme de tradition. Hier, le sort a voulu que le tenant du trophéeabandonne sa couronne face à plus fort. L’USMH, bourreau desSétifiens, a osé et réussi à rallier, 24 ans après son élogieux sacre, en

1987, devant la JSBM, la halte finale. Un show tout en jaune dans lamesure où l’autre animateur de la finale n’est autre que la JSK,victorieuse devant de vaillants Mouloudéens d’Oran. Les Canarisretrouvent la fête suprême douze ans après la finale de 1999, perdueface à l’USMA.

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La DGSN chasseles vautours

La DGSN vient d’innover et, sur-tout, elle va certainement cou-per l’herbe sous le pied de cer-

taines personnes qui guettent lesappels d’offres comme de véri-tables vautours. En effet, l’insti-tution de la police vient de lancerun appel d’offres pour l’acquisi-tion de 300 télécopieurs et préci-se que seuls les fabricants ou

leurs représentants exclusifs peu-vent postuler pour cemarché. Exit, donc,les intermédiaires.

Souriez, vous êtes...écoutés

La DGSN vient de lancer un appeld’offres pour l’acquisition de 12 sta-tions numériques d’enregistrementde communications avec un lot depièces de rechange.

En toute «transparence», laDGSN informe, donc, les citoyensqu’elle va renforcer ses moyensd’écoute. Espérons tout simple-ment que ce matérielsera utilisé avecl’autorisation préa-lable de la justice. Lerêve est permis.

Il semble qu’au niveau du ministère de laSanté, la réflexion est avancée pour fai-re de l’Endimed le distributeur de

médicaments qui va s’occuperdes régions se trouvant loindes centres urbains.

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats du dernier sondagePensez-vous que la manifestation «Tlemcen, capitale

de la culture islamique» peut avoir des répercus-sions positives sur l’Algérie et sa culture ?

OUI : 13,05%NON : 84,04%SANS OPINION : 2,91%

Benchikha compte organiser le stage de préparationdu match contre le Maroc au sud de l’Espagne.

Pensez-vous que c’est là un bon choix ?

Déposez votre réponse sur le sitedu Soir d’Algérie

www.lesoirdalgerie.com

PP ERISCOOPERISCOOPMardi 19 avril 2011 - Page 2

L’Endimedà la rescousse

[email protected]

Changementà la DGE

Depuis hier, la Direc-tion des grandes entre-prises (GTE), au niveaude la Direction généraledes impôts, compte unnouveau patron.

Il s’agit, indiquent dessources informées, deM. Mohamed Ghanem,un cadre du secteur, quis’est vu nommer suiteau limogeage surprisede l’anciendirecteur.

Rien n’a,cepen-dant, filtrésur lesdessousde ce chan-gement.

Sallede cinémaou stade ?La salle de cinéma

l’Olympia, située àAlger-Centre, s’estreconvertie, à l’occa-sion du classico Real-Barcelone, en une arè-ne footballistique. Eneffet, cette salle a pro-posé aux jeunes laretransmission du mat-ch moyennant un droitd’entrée de 50 DA parpersonne. Le 7e art

peut attendre.

Edité par la SARLSIÈGE :

DIRECTION-RÉDACTION :Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

Place du 1er -Mai - Alger - Tél. :

021 67.06.58 - 02167.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2

BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRESFONDATEURS :Maâmar FARAH

Djamel SAÏFIFouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

Mohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉ

Le Soir : SIÈGE -Fax : 021 67.06.75

BUREAUX REGIONAUX :BOUMERDÈS

«Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville

Tél./fax : (024) 81 64 18Email : lesoir-

[email protected]

19, rue du CNRA (Cours de la Révolution)

Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76

Télex : 81095BLIDA

103, Avenue Ben-BoulaïdBlida

Tél./Fax : 025 40.10.10 - Tél. : 025 40.20.20

CONSTANTINE

9, rue Bouderbala(ex, rue petit), Constantine

Tél. : 031 92.34.23Fax : 031 92.34.22

ORAN3, rue Kerras Aoued.Tél. : 041 33.23.95

SÉTIFRue du Fida, centre commercial Zedioui

1re étage, Sétif.Tél. : 036 91 48 59Fax : 036 84 18 37

TIZI-OUZOUBt Bleu,cage C

(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

Tél. : 026 22.87.04Fax : 026 22.87.01

MASCARARue Senouci Habib

Maison de la presse.Tél./Fax : 045 80.28.43

TLEMCENCité R’hiba Bt n°2 RDC.

Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82

BOUIRAGare Routière. Lot N°1.

3e étage - Tél. : 026 94 2919

E-Mail : [email protected]

5, rue des Aurès - BatnaTél./Fax : 033.80.24.20

BÉJAÏA19, rue Larbi Ben-M’hidi

(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

BORDJ-BOU-ARRERIDJ2, rue Cherifi Mohamed

(près du cinéma Vox)Tél./Fax : (035) 68-10-52

IMPRESSIONCentre : S.I.A Alger

Est : S.I.E Constantine

Ouest : S.I.O OranDIFFUSION

Est : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Page 3: 4 7 0 APRÈS UNE RELATIVE ACCALMIE Kabylie : Al-Qaïda

Cette recrudescence s’estmatérialisée par d’importantesattaques contres les unités del’ANP entre Azazga et Yakouren(Tizi-Ouzou) et Ammal(Boumerdès). Le bilan des pertesest lourd. Plus d’une vingtained’éléments de l’armée ont été tuéset de nombreux blessés allongentces statistiques macabres.

Ces attaques ont été précé-dées d’un calme relatif dans cesrégions où, apparemment, la situa-tion se dégrade. Le calme anté-rieur à ces attaques est le résultatde la gigantesque opérationdéclenchée en décembre 2010 enKabylie, particulièrement sur le

mont de Sidi-Ali-Bounab, massifmontagneux à cheval entre le sud-ouest de la wilaya de Tizi-Ouzou et

le sud-est de la wilaya deBoumerdès. Un autre massif mon-tagneux, celui de Djerrah, dans la

commune d’Ammal, à l’est de lawilaya de Boumerdès, a fait aussil’objet, à la même période, d’unimmense ratissage qui a nécessitéla mobilisation exceptionnelle degrands moyens humains et maté-riels.

On s’en souvient, les réseauxtéléphoniques ont été fermés dansles trois wilayas, durant plus d’unequinzaine de jours.

Les services de sécurité vou-laient à tout prix empêcher leschefs des katibates d’Aqmi decommuniquer entre eux et d’élabo-rer des plans de repli. Dès lors,l’on pouvait penser que la zone 2(centre du pays) de l’ex-GSPCavait reçu un coup sérieux qui aentamé ses capacités militaires,

d’autant plus que la région enquestion a vécu, jusqu’à ces der-niers jours, un calme relatif.Cependant, en matière d’activitésmilitaires, c’était paradoxalementle plat. Les habituelles opérationsde recherche appuyées par l’avia-tion avaient subitement diminué,pour ne pas dire quasiment cessé.

Aurait-on sous-estimé les capa-cités des terroristes à recentrer lesforces qui leur restaient dans despoints difficiles d’accès et utiles auplan de la stratégie militaire ? Entout cas, après une période derepli, certaines katibates d’Aqmireviennent avec fracas au-devantde la scène médiatique.

En cette période trouble dans lepays touché par une grosse vaguede contestations sociales et unedéception au plan politique, les«émirs» n’ont pas tardé à planifierdes actes les plaçant au-devant dela scène médiatique.

D’une brutalité qui en dit longsur leur «résiduelle» capacité denuisance, la dernière sortie desgroupes terroristes encore en acti-vité dans la wilaya de Tizi-Ouzounotamment est venue rappeler,entre autres messages, à ceux quicroyaient qu’on en avait fini avecAqmi, que les incertitudes poli-tiques dans lesquelles se noie lepays peuvent leur offrir toute latitu-de de rebondir à tout moment.

Des incertitudes qui, en fait,leur permettent de croire qu’ilspeuvent s’imposer en tant qu’ac-teur dans ce qui agite le paysdepuis le début de l’année.

A. L. et A. M.

Les observateurs locauxde la situation sécuritaires’inquiètent. Une violente etbrusque recrudescence desactes terroristes a été, eneffet, enregistrée ces der-niers jours en Kabylie(Boumerdès, Tizi-Ouzou etBouira).

APRÈS UNE RELATIVE ACCALMIE

Kabylie : Al-Qaïda refait surface

Expliquant d’abord l’absencede sorties publiques de la CNCD-Oran ces dernières semaines, parla nécessité d’approfondir le tra-vail de contact, les deux orateursont livré le programme d’actionpour ce mois d’avril qui verra lesmilitants de la CNCD se déployerdans une autre wilaya, à savoirMostaganem.

Ainsi, le 23 avril aura lieu à lasalle Cheikh-Hamada deMostaganem un meeting. Si pourl’heure, l’APC a donné son accordpour l’utilisation de ladite salle,aucune réponse n’a été donnéepar la wilaya de Mostaganempour ce qui est de l’autorisation,expliquera K. Chouicha, membrede la CNCD-Oran et de laLADDH. Il évoque les tergiversa-tions de l’administration pourréceptionner la demande quidemeure à ce jour sans réponse.

«Nous maintenons notre droitde manifester pacifiquement,c’est pour cela que le 23 prochain,nous serons à Mostaganemdevant la salle pour y tenir notremeeting», explique F. Boufnik,

universitaire, membre de laCNCD, avant de voir son collèguepréciser que «le rapporteur del’ONU qui vient de séjourner enAlgérie a bien précisé que la loidoit être changée, il faut passerpar un système déclaratif et nonpas attendre qu’on nous délivredes autorisations».

Les raisons de la tenue d’unmeeting à Mostaganem sontencore à chercher dans l’affaireDalila Touat, cette jeune chômeu-se qui doit être jugée pour avoirdistribué des tracts appelant à unrassemblement du comité deschômeurs le 28 avril prochain.Dalila est passible d’un an de pri-son, selon les chefs d’inculpationretenus contre elle.

A cette occasion, la CNCD-Oran souhaite débattre de cetteaffaire avec les Mostaganémoiset annonce un appel pour un ras-semblement national le 28 avrildevant le tribunal de Mostaganem«Malgré les déclarations dans lapresse du rapporteur de l’ONU(voir notre édition du 18 avril2011, ndlr) qui a obtenu l’assuran-

ce des autorités que les pour-suites sont abandonnées contreDalila Touat, nous ne nous arrête-rons pas !», enchaîne le repré-sentant de la CNCD-Oran, «cartant que la justice n’a pas pronon-cé un non-lieu, nous considéronsque ce procédé est une épée deDamoclès pour Dalila, cette façond’agir des autorités prouve, unefois encore, à quel point la justice

est toujours sous le boisseau…On lance une affaire et après onl’arrête.»

Afin de bien signifier et leurdétermination et les pratiquesautoritaires du système, lesmembres de la CNCD-Oran vontfaire comme Dalila, en allant àMostaganem pour y distribuerdes appels le 27 avril à un ras-semblement en soutien à Dalila

Touat. Pour ce qui est d’Oran, laCNCD locale a décidé d’unemarche pour le 30 avril dont lepoint de départ sera la place de laCathédrale jusqu’à la place du 1er-Novembre.

Là aussi, les démarches admi-nistratives ont été déjà faitesdepuis une semaine, ont soulignéles membres de la CNCD.

F. M.

CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA CNCD-ORAN

Meeting et rassemblement à Mostaganem,marche à Oran

A l’instar de la CNCD d’Alger (photo) la CNCD d’Oran envisage de se déployer.

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Sid

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 19 avril 2011 - PAGE 3

Meeting et rassemblement à Mostaganem, marche àOran, telles sont les actions décidées par les membres dela CNCD-Oran et dévoilées, hier, dans un point de pressedonné par deux membres de la Coordination.

Suite à des informations faisant état de mouve-ment de groupes armés entre les communes d’El-Hassania et Tarik-Ibn-Ziad, dans l’extrême sud de lawilaya d’Aïn Defla, les éléments de l’ANP ont tenduune embuscade dimanche après-midi au lieudit Fraï,au pied de Djebel Amrouna.

En début de soirée, un membre des groupesarmés a été abattu lors de l’accrochage et sonkalachnikov récupérée. Le corps du terroriste a étédéposé, dans la soirée, à la morgue de l'hôpital deKhemis-Miliana. Selon nos sources, l’homme abattu

n’a pas encore été identifié. On rappellera qu’unautre terroriste avait été abattu en février dans lamême région, non loin du Douar El-lira.

Plus récemment encore, à El Hassania, unebombe de fabrication artisanale avait été placée, lasemaine écoulée, dans une ruche près du cantonne-ment de la garde communale, à 2 km à l’est de laville. Un garde communal avait été tué sur le coup etun autre grièvement blessé. Il a été évacué à l’hôpi-tal de Aïn Naâdja, à Alger.

Karim O.

TARIK-IBN-ZYAD (AÏN DEFLA)

Un terroriste abattu

Recrudescence des attaques contre les éléments de l’ANP.

Page 4: 4 7 0 APRÈS UNE RELATIVE ACCALMIE Kabylie : Al-Qaïda

Les faits remontent à samedi dernier, soit aulendemain de l’intervention télévisuelle du pré-sident Bouteflika. En marge d’un colloque sur«le printemps arabe» organisé par son ministè-re à Paris, Alain Juppé a déclaré aux journa-listes : «Le président Bouteflika a annoncé uncertain nombre de réformes de la Constitution,des partis politiques, de la loi électorale, de ladécentralisation, de l’audiovisuel. Tout ceci vadans la bonne direction…» La France venaitpar cette déclaration, très largement reprisedans les médias de l’Hexagone, de délivrer uncertificat de bonne conduite au chef de l’Etatalgérien. Ce dernier, même si dans son dis-cours de la veille se disait contre toute ingéren-ce étrangère dans ce qui se passait dans lemonde arabe, ne peut bouder son plaisir de voirl’Etat français approuver ses déclarations deréformes, même si elles ne sont que d’intention,

ce que la France s’est bien gardée de releverau passage. Et coup sur coup, l’ambassaded’Algérie nous apprend, par un communiquéémis dimanche, la visite en France du ministrealgérien. Textuellement, et c’est assez édifiant,le communiqué annonce que «M. MohamedBenmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME etde la Promotion de l’investissement, effectueraune visite de travail en France du 19 au 22 avrilcourant. Il aura des entretiens, notamment avecl’ancien Premier ministre J. P. Raffarin. Le pro-gramme de la visite vous sera communiqué dèssa réception». C’est pour le moins curieux quedeux jours avant la visite, le programme decelle-ci ne soit pas ficelé et c’est dire la précipi-tation de cette visite. Au passage aussi, mais làil s’agit d’un problème de forme qu’il est toute-fois nécessaire de relever : ce n’est pas au titred’ancien Premier ministre que J. P. Raffarinrecevra M. Benmeradi mais en tant que chargépar Sarkozy «des affaires économiques avec

l’Algérie» et ayant bien pour vis-à-vis algérienM. Benmeradi. La précision aurait été intéres-sante à rappeler. Ça l’est d’autant plus queRaffarin a été chargé par Sarkozy de «sceller laréconciliation» avec notre pays. Deux voyagesfaits à ce titre en Algérie, le dernier en févrierdernier, ont permis, selon Raffarin qui s’expri-mait à l’issue de l’audience que lui avait accor-dée le président Bouteflika, «de faire le tour desdifférents dossiers et je suis très heureux devoir le soutien du chef de l’Etat à ces dossierséconomiques et sociaux tournés vers la premiè-re des attentes de l’opinion publique qui estl’emploi…». Cet emploi miroité en aval est évi-demment la résultante de grands projets enamont que pourrait rafler la France en cettepériode de vaches maigres. Toujours à proposde ces voyages de Raffarin et notamment celuide février dernier, l’on se rappelle que cetenvoyé spécial de Sarkozy s’était érigé, par sesnombreuses déclarations à la presse française,en attaché de presse de notre président nousdonnant même des nouvelles sur sa santé etsur l’appréciation du chef d’Etat algérien desrévolutions arabes en cours. En fait, et pourtenter de décrypter la position officielle françai-se sur le discours de vendredi dernier deBouteflika, il y aurait comme un deal : la Francesoutient, et pas seulement du bout des lèvres,

les réformes de Bouteflika, même si elles appa-raissent pour l’instant comme de simples velléi-tés ; elle montre ses bonnes intentions enversnotre pays en précédant cette position officiellepar le dénouement de certains dossiers quifâchent— affaire Hasseni et le non-lieu pronon-cé ; affaire de Tibehirine, même si celle-ci n’estpas réglée définitivement, reprise des négocia-tions sur les accords de 1968… puis enfin ceblanc-seing sur les réformes accordé officielle-ment à Bouteflika. En contre-partie, la levée, enfaveur de la France, des freins à l’accès à l’im-mense marché algérien et aux capacités finan-cières sans pareil pourra permettre de donnerun coup de pouce à une économie française enberne. Il faut aussi réussir coûte que coûte –par la concrétisation des engagements de lapartie algérienne — la grand-messe prévue finmai entre les PME des deux pays. C’est aussil’occasion pour la France, embourbée en Libyeet pas seulement, de se voir accorder unepause dans son soutien aux mouvementsdémocratiques qui se font jour dans unMaghreb tourmenté et qu’elle a engagé, pen-sant en recueillir les retombées économiquesqui ne viennent pas encore. Quoi de plus béné-fique pour la France dans le domaine desaffaires qu’un cadre institutionnel, politique etsocial stabilisé ? K. B.-A.

Mohamed Benmeradi est en France pour une visite de travail du 19 au 22 avril,nous apprend l’ambassade d’Algérie en France. Cette visite intervient deux joursà peine après que Paris eut, par la voix d’Alain Juppé, ministre des Affaires étran-gères, salué les réformes annoncées par Bouteflika la veille. Quelle lecture peut-on faire de cette position pour le moins très rapide de la France quant auxannonces de réformes du chef de l’Etat algérien et de ce déplacement du ministrealgérien qui s’en est vite suivi ?

QUARANTE-HUIT HEURES APRÈS LA DÉCLARATION DE PARISSALUANT LES RÉFORMES DE BOUTEFLIKA

Benmeradi se rend en France

Rappelant les différentes expé-riences qu’a vécues l’Algérie, les ren-dez-vous ratés avec l’histoire — quiont bridé l’espoir de millionsd’Algériens pour la naissance d’unenation puissante et prospère,Benbitour prend acte des expériencesde certains pays comme la Tunisie etl’Égypte ou encore celle de la Libye etla Côte d’Ivoire. Pour les premierscités, ce sont les masses seules auxcôtés de qui la police et l’armée sesont ralliées, dans les deux autrespays, on constate, dit-il, que ce sontles grandes puissances qui, pré-voyantes, ont compris le devenir deleurs intérêts futurs et qui, sous lecouvert du Conseil de sécurité del’ONU, interviennent pour faire partirles autocraties en place depuis desdécennies. Faisant une rétrospectivesur l’histoire récente de l’Algérie, ilrappelle que le CRUA (Comité révolu-tionnaire pour l’unité et l’action) et sesdirigeants avaient compris qu’il étaitvain de vouloir changer le systèmecolonial de l’intérieur comme l’espé-raient certaines formations politiquesde l’époque. «Cependant, a-t-il ajou-té, en 1962 l’Indépendance a été arra-chée mais sans la liberté.» Il a expli-qué dans son introduction les pré-requis d’un réel changement à savoirtrois facteurs essentiels doivent êtreréunis : une pression des massespopulaires croissante et durable, une

alliance entre toutes les forces qui ontopté pour le changement, et un élé-ment déclencheur comme cela s’estpassé en Espagne avec la mort deFranco, au Portugal avec la«Révolution des œillets» ou encoreen Indonésie avec le mouvementestudiantin qui a obligé Suarto àabandonner le pouvoir. Le pouvoir enplace en Algérie est décrit parBenbitour comme étant «un pouvoirautocratique sans contre-pouvoir,patrimonialiste c'est-à-dire un pouvoiravec un chef entouré de cercles decourtisans qui se font concurrence dezèle pour bénéficier des largesses duchef». Toujours, selon l’ex-Premierministre, le pouvoir actuel est un pou-voir atteint de corruption expliquantpar corruption la naissance, et ledéveloppement de petits pôles depouvoirs, chacun d’eux se considé-rant comme le pouvoir, pôles se com-battant et empêchant des prises dedécisions décisives et salutaires pourtous. Il note que la rente qui estconstituée pour 77 % des recettes fis-cales issues des hydrocarbures est laproie de la prédation, tout comme ilnote que la corruption, se généraliseà l’ensemble des corps de la société.

Selon lui, ces paramètres font quel’Etat devient de plus en plus«défaillant... dans l’incapacité d’assu-mer son rôle de régulateur, de proté-ger les biens et les personnes», accu-

sant le pouvoir de «casser les institu-tions de l’Etat en prenant l’exemple duConseil constitutionnel «à qui on faitfaire ce qu’on veut». Cette forme degouvernance a induit la dérive vers ladéliquescence de l’Etat, la perte de lamorale collective et la pauvreté. «Lespouvoirs autocratiques portent, eneux, les germes de leur destruction»assène-t-il. Faisant une prospective, ilnote que «tous ces ingrédients sontmaintenant en place et dans lesannées à venir à l’horizon 2018/2020,c'est-à-dire demain, viendra s’ajouterl’épuisement de la ressource pétroliè-re et donc des ressources financièresà distribuer pour calmer les revendi-cations sociales et faire retarder lechangement de gouvernance… maisc’est une issue inévitable». Ceci aamené l’orateur à évoquer le coût duchangement pour répondre à cer-taines questions de participants àcette entrevue. Il répond par une bou-tade «il aurait mieux valu hier qu’au-jourd’hui et aujourd’hui mieux quedemain». Parlant des promesses d’in-vestissements, Benbitour note que«on promet une enveloppe de 286milliards de dollars, ce qui représentel’équivalent, en moyenne de 4 mil-liards de barils de pétrole, soit 50 %des réserves du pays qui sont de

l’ordre de 8, 5 milliards de barils qui, àce rythme, seront épuisées à l’horizon2020 et s’il n’y aura plus de pétrole, iln’y aura plus d’Etat… Au début desannées 1960, le taux des exportationshors-hydrocarbures était de 40 %aujourd’hui, il n’est que de 23 % et onnous parle de l’après-pétrole, l’après-pétrole il faut y penser maintenant etnon pas quand il n’y en aura plus».Sollicité à donner sa lecture du der-nier discours du président de laRépublique, l’ex-Premier ministredira : «Ce fut plus la lecture d’unedéclaration qu’un véritable discours,avec un texte mal conçu, mal écrit, ila manqué de solennité déjà sur leplan de la forme, quant au fond, ce futune déclaration purement triomphalis-te, et surtout aucun agenda deséchéances politiques, aucune feuillede route nette et précise, de vaguespromesses de décisions et des pro-messes similaires, on en a fait auxAlgériens sans que de réels change-ments aient eu lieu, un simulacre delevée de l’Etat d’urgence, aucune pré-cision sur l’ouverture des champsmédiatiques ou politiques, aucunedécision pour la sauvegarde des res-sources naturelles du pays.» Il réitèreenfin son avertissement à ce que lepays est en danger. «La refondation

de l’Etat, de l’économie et de l’écoleconstituent des tâches urgentes àmener». Enfin, il dira que «c’est auxmasses populaires et non pas à l’élited’obliger les pouvoirs autocrates enplace à céder le pouvoir, des massessans «zaïms» (leadership) mais il fautdéjà qu’un conseil de transition semette en place, avec une vraie feuillede route pour asseoir une nouvellegouvernance et la refondation del’Etat et de ses institutions». «Quelsera le prix à payer pour parvenir à cechangement ?» une question poséepar plus d’un des présents. Il a répon-du «le coût sera conjoncturel et bienmoindre que s’il interviendra quand iln’y aura plus de rente à distribuerdans quelques années avec l’épuise-ment des ressources pétrolières».Mais plusieurs voix se sont élevéespour exprimer leur appréhension etdire que l’Algérie a payé à plusieursreprises, trop de larmes versées, tropde morts, trop de malheurs, le peuplea trop souffert de par le passé, la fac-ture a été énorme, c’est depuis peuque la population commence à respi-rer la paix. A une question sur l’attitu-de de l’armée, il rappelle qu’«elle apromis de ne mener aucune actioncontre le peuple… c’est une arméepopulaire». Karim O.

AHMED BENBITOUR À KHEMIS MILIANA :

«Le changement du systèmene peut venir de l’intérieur du système»

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 19 avril 2011 - PAGE 4

Ahmed Benbitour, l’ex-Premier ministre était dimanche après-midi dans un domicile privé à Khemis-Miliana où il a rencontré denombreux citoyens de diverses franges de la société civiledevant lesquels il a décrit la situation de déliquescence de l’Etatet l’impasse vers laquelle on conduit le pays.

Abder Bettache - Alger (Le Soir)-Pour la conférencière, «on ne peutpas faire du neuf avec du vieux», enallusion à la dernière sortie média-tique du président de la République.Louisa Hanoune, qui a longuementcommenté le dernier discours deBouteflika, a indiqué que «cette inter-vention était très attendue par lepeuple, mais on ne peut pas faire duneuf avec du vieux». La porte-paroledu PT affiche ainsi clairement la posi-tion de son parti. Pour elle, il esturgent de dissoudre le Parlement etde procéder à des élections législa-

tives anticipées avant 2012. «Lasituation que traverse le pays néces-site des changements qui ne peuventintervenir qu’au moyen d’électionslégislatives anticipées». A propos dudiscours du président Bouteflika, laprésidente du Parti des travailleursdira que le «premier magistrat dupays a reconnu lors de son interven-tion que la situation du pays estgrave». Pour preuve, a-t-elle dit, «il alevé l’état d’urgence». Toutefois,«l’autorisation des marches dans lacapitale, dira-t-elle, ou encore l’ouver-ture des médias lourds peuvent

constituer des messages d’apaise-ment et des signes de changement».Plaidant pour «l’anticipation desréformes», elle qualifiera leParlement actuel de «plus faible aumonde». Par ailleurs, commentantles manifestations des étudiants,Louisa Hanoune dira que «les reven-dications des étudiants sont légi-times» et que «ceux qui ne peuventpas régler les problèmes de leursdépartements n’ont qu’à quitter leurposte», l’allusion étant faite au dépar-tement de l’enseignement supérieur.La conférencière n’a pas omis d’évo-quer les questions d’ordre internatio-nale, dont les troubles qui se dérou-lent actuellement en Syrie, au Yémenet la guerre civile libyenne.

A. B.

SA REPRISE DU SIÈGE DU FLN DE BLIDAA FAIT DES BLESSÉS GRAVES

Le président de la commission provisoire de la mouhafadha utilise la force

Le siège du FLN de Blida a été le théâtre, hier, d’une bataille rangée entreles militants du parti et une quarantaine de personnes, des inconnus, venuesde Boufarik à bord de fourgonnettes et armées jusqu’aux dents, pour réins-taller le président de la commission provisoire de la mouhafadha, chassé decette dernière il y a quelques mois. Ces échauffourées se sont soldées parla blessure grave de trois militants du FLN de Blida dont un ancien moudja-hid de l’ALN. Selon une source bien informée, un sit-in sera observé dans lesprochains jours pour dénoncer cet état de fait. M. B.

De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed

CONFÉRENCE DE PRESSE DE LOUISA HANOUNE :

«Il faut dissoudre l’APN»Lors d’une conférence de presse qu’elle a animée hier au

siège de sa formation, Louisa Hanoune, porte-parole du Parti destravailleurs (PT), a appelé à la dissolution de l’Assemblée natio-nale et à l’organisation d’élections législatives anticipées.

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Ces décisions ont été prises suiteà une réunion tenue dans l’après-midi d’hier lundi pour arriver à un ter-rain d’entente avec les travailleurscontestataires. Elle a regroupé ledirecteur général de la Seata, celuide l’hydraulique de la wilaya et desreprésentants des travailleurscontestataires. Elle fait suite à ladécision des autorités locales de la

wilaya d’Annaba de trouver une issueà cette situation préoccupante.

En effet, le wali a chargé le direc-teur de l’hydraulique de suivre cedossier et d’essayer de trouver unesolution dans les plus brefs délais.

Et pour cause, les travailleursmenacent tout simplement de couperl’alimentation en eau potable à lapopulation, si aucune solution ne

pointe à l’horizon, avant mercrediprochain. Une coupure a déjà étéenregistrée durant toute la journéede dimanche à travers les principauxquartiers d’Annaba. S’agit-il d’unavertissement de la part des tra-vailleurs qui se disent lésés ?, sedemande-t-on dans la quatrième villedu pays avec ses six cent mille habi-tants.

Les revendications des tra-vailleurs de l’eau et de l’assainisse-ment, un secteur névralgique, portentessentiellement sur des questionsd’ordre socioprofessionnel dont ledépart du directeur et du DRH del’antenne d’Annaba, des augmenta-tions salariales, le renouvellement de

la composante du syndicat, dont unebonne partie se trouve en placedepuis douze ans. «Nous avons subila hogra depuis de longues annéesdu fait de l’arrogance et de la direc-tion et du conseil syndical dont nousne reconnaissons pas la légitimité etqui ont toujours été en très bonstermes, mais à nos dépens», ontdéclaré les protestataires. Et d’ajou-ter : «Après plusieurs réclamationsrestées sans suite, nous avons déci-dé d’organiser d’abord un sit-indevant notre société pour faire valoirnos droits avant de passer à la grèveillimitée.»

Le wali d’Annaba a pris cette ini-tiative afin d’éviter cette mesure

extrême annoncée par les tra-vailleurs (coupure de l’alimentationde l’eau potable). La Seata, unesociété qui a englobé l’Algériennedes eaux (ADE) et l’Office national del’assainissement (ONA), et dont lagestion déléguée a été confiée à lasociété allemande Gelsenwasser nefait que battre de l’aile depuis sacréation.

La majorité des projets qui lui ontété confiés n’ont pas été réalisés.D’où la décision de résiliation ducontrat avec les Allemands par leministère des Ressources en eau,après trois mises en demeure res-tées sans suite.

A. Bouacha

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Irane Belkhedim - Alger(Le soir) - Une centaine d’étu-diants des universités d’Alger,Blida et Béjaïa devront passerdevant le juge ou en conseil dediscipline. «Nous n’avons pasencore évalué la situation avecles établissements universi-taires des autres régions dupays. Nous allons le faire»,affirme Farid, membre de laCnea. Ainsi, le nombre d’«étu-diants inculpés», dont la plu-part sont membres de laCoordination, peut augmenter.«La tutelle veut nous intimider.

Elle nous tape d’abord puisnous poursuit en justice. Cesétudiants sont menacés d’ex-pulsion», ajoute-t-il.

Pour le moment, les étu-diants ne sont pas encore pas-sés devant le juge ou enconseil de discipline.

Une démarche qui semblecontredire les appels au calmede Rachid Harraoubia. Eneffet, dimanche, à l’ouverturede la conférence nationale desdoyens des facultés dessciences médicales à Alger, leministre de l’Enseignementsupérieur et de la Recherchescientifique n’a pas cessé d’ex-horter les étudiants au dia-logue. Depuis la grande

marche des étudiants de laGrande-Poste vers le siège dela présidence, la situation n’apas trop évolué. «60 % desdépartements de l’Universitéde Bouzaréah sont encore engrève. Certains étudiants n’ontpas encore passé les examens

du 1er semestre», expliqueFarid.

Dans d’autres écoles, insti-tuts et universités à Algercomme dans les autres villes,la grève se poursuit mais letaux de participation diffère.C’est le cas des universités de

Béjaïa, Blida, Sétif,Constantine et Alger. Sur leshuit grandes écoles du pays,deux sont paralysées par unegrève totale (Ecole nationalesupérieure en statistiques eten économie appliquée etEcole des hautes études com-merciales), le dérayage estpartiel dans le reste des éta-blissements.

La Cnea prévoit de seréunir avant la fin de la semai-ne, pour évaluer la situation etdécider d’éventuelles actions.«Nous allons nous concerter etdiscuter de la situation. Latutelle ne nous a jamaiscontactés, pourtant noussommes pour le dialogue carnotre objectif est la satisfactionde notre plate-forme de reven-dications. Nous n’avons rienreçu de la part de l’administra-tion», indique Farid.

Quant aux grandes écoles,les délégués sont encore en

concertation puisqu’ils esti-ment que leurs doléancesn’ont pas été prises en chargepar la tutelle. «La tutelle ouvrele débat, l’on travaille pendantdes mois pour qu’on nous diseque la question de passerellesentre l’ancien et le nouveausystème sera résolue dans lecadre d’une commission inter-nationale. Qu’est-ce que celaveut dire ? Que tout ce quenous avons fait ne comptepas ?», s’interroge Sofiane,représentant des étudiants del’Ecole nationale supérieure enstatistiques et en économieappliquée. Il estime que leministère de l’Enseignementsupérieur et de la Recherchescientifique veut gagner dutemps pour absorber la colèrequi grogne. «La question dedélivrer un grade de masteraux ingénieurs d’Etat n’a pasété réglée», dit-il.

I. B.

L’administration vient de porter plainte contreles étudiants qui ont participé à la marche du 12avril dernier et à laquelle avait appelé laCoordination nationale des étudiants auto-nomes (Cnea).

LA TUTELLE SÉVIT CONTRE LES MANIFESTANTS

Plaintes en justice contre des étudiants

Une centaine d’étudiants devant le juge ou le conseil de discipline.

Phot

o:S

amir

Sid

Salima Akkouche - Alger(Le Soir) - Les appels à laprotestation dans le secteurde l’éducation se multiplient.Les syndicats autonomes du

secteur se mobilisent pourmettre la pression sur leurtutelle. La FNPEN, affiliée auSnapap, le SNTE et le Satefont décidé, à leur tour, de

recourir à la protestation. Ilsont appelé, hier, à une grèvenationale de deux jours à par-tir du 25 avril.

Le président de la FNPEN,M. Belaâmouri, a indiqué, lorsd’une conférence de pressetenue, à Alger, que le mouve-ment risque de se radicalisersi leur plate-forme de revendi-cations n’est pas prise encharge. Celle-ci tourne princi-palement autour de la révi-sion du statut particulier du

secteur de l’éducation natio-nale.

«Il a été le premier statut àêtre promulgué par laFonction publique, il a été faitdans la précipitation. Ducoup, il y a beaucoup depoints négatifs à corriger etses points positifs n’ontjamais été appliqués», a sou-ligné le conférencier.

Les protestataires deman-dent la révision du régimeindemnitaire, la revalorisation

salariale, le droit à l’accès auxpostes de graduation, le droitau logement social et la finali-sation du traitement du dos-sier des œuvres sociales.

Le secteur de l’éducationrisque une paralysie à partirde la semaine prochaine.

En début de semaine, leCnapest, le Snapest etl’Unpef ont également appeléà une grève de trois jours parsemaine reconductible.

S. A.

LE SNTE, LE SATEF ET LA FNPEN REJOIGNENT LA PROTESTATION

Grève, les 25 et 26 avril prochains, dans l’éducation

SOCIÉTÉ DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT D’EL TARF ET D’ANNABA

Les travailleurs ont eu gain de cause

ASSOCIATIONNATIONALE DES

ANIMATEURSCULTURELS

Appel à un sit-indevant la présidence

L’Association nationaledes animateurs culturels alancé un appel pour un «sit-inde protestation» devant laprésidence de la République,pour les journées des 1er et 2mai 2011. Ces rassemble-ments, qui coïncideront avecla fête des travailleurs, ontpour objectif de «demanderdes droits socioprofession-nels légitimes et le départ dela ministre de la Culture»,souligne-t-on dans un com-muniqué de l’association.

La plate-forme des reven-dications qui sera remise auprésident de la Républiquecomporte 21 points. Parmices revendications figure «lacréation d’un conseil supé-rieur de la culture», l’applica-tion de la «prime du Sud»pour les travailleurs de la cul-ture et la «délivrance desdiplômes» pour les promusde l’ex-Institut national desarts dramatiques de Bordj-El-Kiffan. L’Association nationaledes animateurs culturelsdemande, également, «l’éla-boration d’un texte juridiquepour les artistes qui préserveet garantisse leur dignité etleurs droits et énonce leursdevoirs et les modalitésd’exercice de leur activité».Autrement dit, c’est la fameu-se revendication d’un statutde l’artiste, promis, mais quin’a pas encore vu le jour.

K. B.

La Fédération nationale des personnels del’éducation nationale (FNPEN), affiliée Snapap,le Syndicat des travailleurs de l’éducation(SNTE) et le Syndicat des travailleurs de l'édu-cation et de la formation (Satef) appellent à unegrève de deux jours, les 25 et 26 avril prochains,dans le secteur de l’éducation.

Abder Bettache - Alger(Le Soir) - La marche de pro-testation qui devait se tenirdans la ville Tébessa n’a paseu lieu. Les animateurs del’Association nationale desimportateurs et transforma-teurs de la friperie ont optépour un rassemblement devantle siège de la direction des

finances de la wilaya deTébessa.

Cette première sortiepublique est intervenue au len-demain de la lettre adressée aupremier magistrat du pays etdans laquelle l’association sedemande «sur quelle base juri-dique les établissements finan-ciers refusent-ils d’accepter la

domiciliation bancaire relative àl’importation de la friperie ?»

Selon le président de l’as-sociation, Ferhi Chérif, «l’attitu-de des établissements finan-ciers s’inscrit à contre-courantde la dernière décision prisepar la direction générale desdouanes». Notre interlocuteurcite, en guise d’argument,«l’instruction n°28/2011 émisepar la direction générale desdouanes en date du 6 janvier2011 et adressée à toutes lesdirections régionales et centresde transit, les invitant à inclurela friperie dans la liste des pro-duits autorisés à l’importationsous le référent douaniern° 63». «Malgré cette mesure,les banques refusent de domi-cilier cette importation, ce qui acompliqué davantage la situa-

tion des entreprises concer-nées.» Face à cette situation,les membres de ladite associa-tion ont pris la décisiond’«observer au courant de lasemaine prochaine un sit-indevant le département desfinances». Pour l’Associationdes importateurs de la friperie,cette mesure a occasionné «laperte de centaines d'emplois etcontraint les propriétaires decommerce de friperie à baisserrideau». Pour eux, des 3 700commerces en activité, selonles statistiques de 2009, il n’enreste que 2000, qui risquent lafermeture d’ici la fin de l’annéeen cours, si l’interdiction venaità être maintenue.

Les commerçants de détailsont, quant à eux, désempa-rés. Ils attendent impatiemment

la relance de l’importation de lafriperie pour réactiver le mar-ché et susciter de nouveau l'in-térêt des clients.

Pour rappel, l’interdiction del’importation de la friperie a étédécidée en 2009 dans le cadrede la loi de finances complé-mentaire. Cette interdictions’inscrit dans le cadre desmesures prises par les pou-voirs publics interdisant l’impor-tation de «produits usagés».Une décision soutenue etapplaudie par la Fédérationnationale des travailleurs dutextile et cuir (UGTA), considé-rant qu’elle «mettra fin à laconcurrent déloyale et, parconséquent, confortera larelance de l’industrie du textileen Algérie».

A. B.

L’interdiction d’importation de la friperiedepuis août 2009 a engendré la perte de 20 000postes d’emploi en moins de trois années, sou-tient l’Association nationale des importateurs ettransformateurs de la friperie. Les membres decette dernière ont observé, hier, un rassemble-ment devant le siège de la Direction des financesde la wilaya de Tébessa. Leur revendication : ins-truire les banques d’accepter la domiciliation desopérations d’importation de la friperie.

Le différend surgi ces derniers jours entre les 350 tra-vailleurs et la direction de la Société de l’eau et de l’assai-nissement d’El Tarf et d’Annaba (Seata) semble avoirconnu son épilogue avec le limogeage du directeur del’unité d’Annaba et du DRH, de la même unité, ainsi quela suspension du conseil syndical.

COMMERCE DE LA FRIPERIE

20 000 postes d’emploi perdus en 3 années

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PREMIERÉTABLISSEMENTPÉNITENTIAIRE

DE CETTECATÉGORIE

Ouvertureofficielle de la

nouvelle prisonde Bordj-Bou-

ArréridjLe nouveau pénitencier de

Bordj-Bou-Arréridj a ouvert sesportes hier. D’une capacité de2 000 places, cet établissementfait partie du programme de 13prisons de nouvelle générationqui seront réceptionnées au cou-rant de l’année.

Le directeur général del’Administration pénitentiaire etde la réinsertion était, hier, àBordj-Bou-Arréridj afin de procé-der à l’ouverture officielle de lanouvelle prison. Un établisse-ment pénitentiaire de dernièregénération qui peut accueillir2 000 détenus.

«Nous disposons aujourd’huid’une structure qui répond parfai-tement aux normes et aux stan-dards internationaux en matièrede prise en charge et de réinser-tion des détenus. Nous leuroffrons une prise en charge sani-taire de qualité ainsi que desespaces adéquats pour leur for-mation», a indiqué MokhtarFelioune lors de cette visite.

Selon Djemoui Nouredine, ledirecteur de cette prison, leconcept appliqué à Bordj-Bou-Arréridj diffère totalement avecce qu’a connu le secteur depuisdes années. «La prison est divi-sée en 5 parties totalement indé-pendantes. Les ailes 1 et 2 sontréservées à l’accueil et au dispat-ching des détenus. C’est égale-ment dans cette zone que setrouvent les espaces consacrésaux familles.

Les zones de détention sontsituées au niveau des ailes 3, 4et 5. Elles ont chacune leur confi-guration en matière d’héberge-ment, soit des chambres de 10détenus pour l’aile 3, deschambres de 4 pour l’aile 4 etdes cellules individuelles pourl’aile 5.» Notons que chaque ailedispose d’une salle de soins, desalles de classes et d’ateliers.

L’établissement est égale-ment équipé d’un centre de santéet de plusieurs salles de sport. Laprison de Bordj-Bou-Arréridjrépond également aux normesles plus strictes en matière desécurité.

Le personnel a reçu une for-mation spéciale afin de faire faceà tout risque, notamment lesmutineries et les incendies.Notons que 200 détenus sontactuellement au niveau de cetteprison.

Ils proviennent des établisse-ments des anciens établisse-ments de Bordj-Bou-Arréridj,Sétif et Ras-El-Ma. MokhtarFelioune a précisé que 12 autrespénitenciers de la même catégo-rie seront réceptionnés au cou-rant de l’année 2011. A terme, cesont 13 000 nouvelles places quiviendront renforcer le parc carcé-ral.

Tarek Hafid

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 19 avril 2011 - PAGE 6

Invité hier de la rédaction de laChaîne III de la Radio nationale,Rachid Benaïssa constate que l’exo-de rural a été stabilisé dans cer-taines zones et qu’il y a un retourimportant de populations ailleurs.

Et cela dans la mesure où la poli-tique de renouveau rural et agricoleen œuvre suscite l’engouement,selon M. Benaïssa qui relève que laconstruction lancée ou programméede plus de 1 million de logementsruraux devrait bénéficier à plus de 2,voire 5 millions d’Algériens.

Et d’autant que cette politique derenouveau, basée sur un dévelop-pement équilibré et cohérent de l’en-semble des territoires et ciblant l’es-pace rural comme «espace d’ave-

nir», financée à hauteur de 60 mil-liards de dinars uniquement par le

MADR, est en bonne voie, selon l’in-vité radiophonique. Selon Rachid

Benaïssa, «la dynamique est entrain de se mettre en place», malgrédes échecs, au profit notable de 5 à6 millions d’habitants. Et cela dansle cadre des projets de proximité dedéveloppement rural intégré(PPDRI) dont plus de 2 000 ont étédéjà lancés et 12 000 autres pro-grammés à l’horizon 2014.

Des projets dont l’engineeringrelève de l’Entreprise algérienne degénie rural, récemment créée, enpartenariat avec la Direction généra-le des forêts, mais aussi en symbio-se avec les collectivités locales et lasociété civile.

Par ailleurs, Rachid Benaïssa aindiqué qu’une société a été crééeen vue de valoriser les productionsdu terroir, dans le cadre d’une visionrationalisée et d’autant que les pro-ducteurs peuvent bénéficier de mul-tiples incitations financières et facili-tés foncières.

Chérif Bennaceur

L’exode rural a été réduit, visi-blement, dans plusieurs régionsdu pays, selon le ministre del’Agriculture et du Développementrural (MADR).

EFFICACITÉ DES DÉPENSES PUBLIQUES

Quel budget pour les femmes ?Un atelier des expériences

internationales en matièred’efficacité et d’alignementdes dépenses publiques surles politiques publiques a étélancé hier dans le cadre de lamise en œuvre du programmecommun de coopération surl’égalité des genres et l’auto-nomisation des femmes. Cetatelier, qui a démarré en 2010,a été signé conjointement parl’Algérie et sept agences desNations Unies.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Les experts présents à ces travauxont expliqué que la budgétisationsensible au genre (BSG) n’est pasun budget séparé pour les femmes.«Il ne s’agit pas de ségrégation bud-

gétaire, avec des crédits affectésséparément aux hommes et auxfemmes. Budgétiser selon l’ap-proche genre ne présuppose pasdes arbitrages et des négociationsbudgétaires conflictuels opposantles hommes et les femmes», adéclaré Mme Houacine, directrice duprogramme.

Selon l’intervenante, la budgéti-sation sensible au genre permetd’adopter une approche et une ana-lyse dans la préparation et le suivide l’exécution du budget.

L’atelier vise, selon ses organisa-teurs, à sensibiliser et mener desdiscussions entre les secteursministériels qui auront à mettre enrelief l’état d’avancement de leursprojets. Le temps de travail nonrémunéré, notamment celui desfemmes et des filles, pourra être

quantifié et rémunéré, assurent lesinitiateurs de l’atelier.

Le Programme commun pourl’égalité entre les genres et l’autono-misation des femmes en Algérie aété conçu en concertation entre plu-sieurs ministères sectoriels, desassociations de la société civile etsept organisations du Système desNations Unies.

Il a pour but d’appuyer les effortsnationaux pour l’égalité des genreset l’autonomisation des femmes,avec un accent particulier sur l’ac-cès amélioré à l’emploi pour lesfemmes.

Il s’agit notamment, selon lesintervenants, de l’amélioration del’accès des femmes à l’emploi à tra-vers des soutiens ciblés, la réalisa-tion d’actions d'information et de for-mation en direction de la population

sur les questions du genre et desdroits socio-économiques desfemmes.

Les spécialistes insisteront plusparticulièrement sur l’employabilitédes femmes et des jeunes filles, enparticulier celles résidant en milieurural et vulnérables et leur accès autravail décent.

La réalisation du Programmecommun s’étendra par ailleurs surune période allant de 2010 à 2012.

«L’intégration de l’approchegenre concernera aussi la planifica-tion locale, au niveau de communespilotes, et le développement desconnaissances sur le genre dans lesorganisations de la société civilepour promouvoir l’autonomisationdes femmes au niveau des institu-tions», expliquent les intervenants.

F.-Z. B.

FRUITS ET LÉGUMES

Les grossistes favorables à la création d’une sociétéspécialisée

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Selon l’UGCAA, une commissionmixte entre le ministère duCommerce et celui de l’Intérieur aété installée pour la création d’unesociété de gestion et d’organisation

des marchés de gros des fruits etlégumes.

«Cette société sera mise enplace, incessamment. Elle permettrade mettre un terme à la spéculationet de lutter contre l’informel qui sévit

à l’intérieur et à l’extérieur des mar-chés», a affirmé le secrétaire géné-ral de l’UGCAA, Salah Souileh, hierà Alger lors d’une rencontre desmarchands de gros des fruits etlégumes.

Les professionnels se sontréunis, pour débattre d’un avant-pro-jet sur l’organisation de l’activitécommerciale dans les marchés de

gros des fruits et légumes. «Lesmarchands de gros s’attèleront àpasser au peigne fin ce texte de loipour pouvoir apporter des proposi-tions à soumettre au ministère duCommerce», explique-t-on.

Ces commerçants demandent,entre autre, l’effacement de leursdettes qui, précise-t-on, «se sontaccumulées durant les années duterrorisme où l’activité commercialea considérablement baissé notam-ment dans les régions touchées parce fléau».

Les mandataires revendiquentégalement l’acquisition des standsdans les enceintes des marchés degros dont le nombre ne dépasse pasles 42 à l’échelle nationale.

Les marchands de gros de fruitset légumes plaident aussi pour leplafonnement des prix de ces pro-duits et la fixation d’une margebénéficiaire pour les vendeurs audétail. «Sur les étals de marché, lesprix des fruits et légumes sont multi-pliés pour atteindre 3 à 6 fois le prixdu gros.

Pour réguler ce marché, seul leplafonnement des prix et la fixationd’une marge de bénéfice pourraientmettre un terme à la spéculation descommerçants en détail», expliquentles professionnels.

R. N.

RACHID BENAÏSSA À LA CHAÎNE III :

L’exode rural a été réduit

Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du développement rural.

L’Union générale des commerçants et artisans algériens(UGCAA) soutient la décision gouvernementale pour la créationd’une société de gestion des marchés de gros de fruits etlégumes.

Le stand Djezzy connaît une grande affluence au 20e

Salon international de l’informatique, de la bureautique etde la communication (Sicom) qui a ouvert ses portes le17 avril et qui est placé sous le haut patronage duministre de la Poste et des Technologies de l’informationet de la communication et celui de la Communication.

En effet, dès l’ouverture du stand Djezzy, c’est undéfilé ininterrompu d’hommes d’affaires, de VIP qui visi-tent le stand où les meilleures solutions entreprise sontprésentées par une équipe aussi professionnelle qu’ac-cueillante et dynamique. Ainsi, la fameuse offre CréditFlotte a été très appréciée par les chefs d’entreprise quine la connaissaient pas. Ils ont compris tout le bénéficequ’ils pouvaient tirer en termes d’économie et de gestionoptimale de leur budget de téléphonie mobile.

La solution Black Berry dont Djezzy est le pionnier enAlgérie a été également appréciée par les visiteurs. La

solution Djezzy offre le Black Berry dans toute sa dimen-sion et son efficacité, car elle intègre aussi le roamingainsi qu’un certain nombre d’options indispensables àtout responsable qui voudrait rester connecté, où qu’ilsoit, à son entreprise. D’autres solutions sur mesureconvenant à nombre de gestionnaires exigeants ont étéexposées par les équipes du leader de la téléphoniemobile.

Un certain nombre d’invités reconnus pour leur fidéli-té ont pu bénéficier d’un cadeau souvenir signé desmains de l’artiste Boumahdi Mohamed.

D’ici le 23 avril, date de clôture du Sicom, les équipesde Djezzy sont au service de tout patron d’entreprisedésireux de connaître les offres et les solutions lui per-mettant d’avoir à la fois un avantage sur la concurrenceet d’être toujours à la pointe de ce qu’il y a de mieux enmatière de téléphonie mobile.

COMMUNIQUÉ

Des visiteurs de qualité au stand Djezzy au Sicom

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Le Soird’Algérie Réflexion Mardi 19 avril 2011 - PAGE 7

Problèmes algéro-algériensNNoouuss ssoommmmeess lleess pprroodduuiittss ddeennoottrree hhiissttooiirree.. LLoorrssqquuee lleeccoolloonniiaalliissmmee ffrraannççaaiiss ss’’eessttééttaabbllii ssuurr nnooss tteerrrreess eenn 11883300,,eett jjuussqquu’’eenn 11995544,, iill aa ééttééccoommbbaattttuu àà ppeeuu pprrèèss ppaarr ttoouusslleess AAllggéérriieennss eett pprreessqquuee ssuurrttoouutt llee tteerrrriittooiirree nnaattiioonnaall,, mmaaiissssééppaarréémmeenntt,, ssaannss ccoooorrddiinnaattiioonn,,ssaannss uuttiilliissaattiioonn ooppttiimmaallee ddeesshhoommmmeess eett ddeess mmooyyeennss.. SSiinnoonniill sseerraaiitt ppaarrttii pplluuss ttôôtt.. OOrr,, iill eesstt rreessttéé 113322 aannss..

L’émir Abdelkader, le bey Ahmed, El-Mokrani, Cheikh Al-Haddad, Boubagh-la, Bouamama, ainsi que d’autresvaillants résistants, ont pris la tête de

mouvements de révolte, mais sporadique-ment et dans la dispersion. Aucun n’a pucompter sur une mobilisation dépassant leslimites de sa tribu, de la confédération detribus qu’il a pu réunir, ou de sa zone d’in-fluence. Quand une ou plusieurs tribus sesoulevaient, c’était leur affaire. Quand unerégion s’enflammait, c’était son problème.La seule fois où ils l’ont fait, c’était entre1954 et 1962, encore qu’il y a eu plus d’Al-gériens sous l’uniforme français (100 000harkis au bas mot), que d’Algériens sousl’uniforme de l’ALN (60 000 moudjahidentre l’intérieur et l’extérieur). Heureuse-ment qu’il y a eu la grève des huit jours enjanvier 1957 et les manifestations du 11décembre 1960, c’est-à-dire l’entrée enscène du peuple grâce à qui les moudjahi-dine de l’intérieur ont d’ailleurs pu tenir, etle grand travail diplomatique réalisé par leGPRA.

Bien sûr, les chaînes satellitaires, letéléphone portable et Facebook n’exis-taient pas, mais cela ne suffit pas commeexplication. Un siècle plus tard, dans unautre contexte et pour d’autres raisons,c’était la même chose : 1980, 1988, 2002,2011... Et ce sera peut-être aussi la mêmechose en 2050.

Les Algériens ont rarement agi collecti-vement car ils ne vivent pas ensemble,mais côte à côte. Ils ne se sont levésensemble, tous à la fois, comme un seulhomme, ni avant 1954 pour défendre leurterre, ni après 1962 pour défendre leurslibertés parce qu’ils ne sont pas mus par unmême sentiment de l’intérêt collectif, parune vision commune de leur avenir, parune conscience nationale au sens plein duterme. Ils sont socialement émiettés, politi-quement éparpillés, et idéologiquementcompartimentés. Pourtant, ils palpitent tousà l’unisson quand il s’agit d’un match defootball où l’équipe nationale est engagée.Les autres peuples aussi, mais eux ce n’estpas que quand il s’agit de foot. Ils palpitentplus encore lorsque l’intérêt de leur paysest en jeu. Je ne veux pas m’attarder sur lepassé, mais c’est lui qui nous poursuit.C’est pour cela que nous n’avons pasbeaucoup changé.

Aujourd’hui, il ne s’agit pas de livrer laguerre à un ennemi, mais de construire unavenir au pays. Il ne s’agit pas d’alleraffronter la police dans la rue ou de brûlerle pays, mais de produire des idées nou-velles, de formuler des propositions appli-cables pour le tirer d’affaire car il est dansune mauvaise passe.

Prenons les personnages les plusconnus parmi ceux qui animent la vie poli-tique dans l’opposition : ne sont-ils pasdans la situation où étaient les chefs de tri-bus qui refusaient de coaliser leurs forcesen vue d’un objectif commun ? Leurs partis

n’évoquent-ils pas les tribus récalcitrantesdevant le but commun ? Ils sont là depuisdes décennies, les plus jeunes sont déjàsexagénaires et les plus anciens bientôtcentenaires, mais ils sont résolus à ne rienfaire ensemble. Avant d’être acculé à ladémission, Moubarak disait à son entoura-ge qu’il avait un doctorat ès entêtement.Nos hommes politiques, dans l’oppositionou la mésalliance présidentielle, sont despost-gradués ès khéchinisme. C’est ce quiexplique qu’il y ait plus de maçons que debriques sur le chantier Algérie.

Et les mouvements corporatistes qui serelaient ces temps-ci autour de la présiden-ce de la République, n’évoquent-ils pasaussi les mouvements tribaux des sièclespassés ? Tous les Algériens en âge de mar-cher et de recevoir des coups de matraquesont en train de manifester tour à tour pourrevendiquer des droits, compréhensiblespour les uns, incompréhensibles pour lesautres, mais séparément, les uns après lesautres. C’est la seule chaîne qu’ils aientrigoureusement respectée de leur vie. Ilsne se sont pas levés pour demander unemeilleure gouvernance du pays qui régle-rait l’ensemble des problèmes selon unelogique globale, mais pour arracher qui unstatut particulier, qui une augmentation desalaire sectorielle, qui une solution spéci-fique à son problème. Or, l’intérêt général,l’intérêt de la nation à court et long terme,peut ne pas se trouver dans la somme desintérêts particuliers revendiqués. La satis-faction de toutes les revendications est detoute façon une chose arithmétiquementimpossible.

Les mouvements sociaux actuels nevisent pas à l’amélioration du fonctionne-ment de l’Etat pour obtenir en bout de cour-se de meilleures politiques publiques, profi-tables à tous, mais à saisir l’opportunité parchacun d’entre eux pour arracher le maxi-mum à un Etat à moitié sonné. Si le pouvoirest responsable, par son incompétence etson absence de vision à long terme, del’accumulation des problèmes qui est deve-nue explosive, les différents segments dupeuple qui manifestent actuellement onttort de penser qu’en faisant plier le pouvoirdevant leurs revendications fondées etinfondées, ils vivront mieux. Ils vivrontmieux quelques semaines, quelques mois,mais l’inflation et les mauvaises politiquesdont ils n’ont pas exigé le remplacementpar de meilleures auront vite fait de lesramener à la situation antérieure.

Ces différents segments lancent avecfierté à la cantonade : «Nous ne faisonspas de politique, nous voulons juste obtenirnos droits sociaux !» Et le pouvoir, incons-cient de la fausseté de ce qu’il prend pourde géniales trouvailles, est encore plus fierd’opiner : «Nous n’avons pas de problèmespolitiques, mais seulement des problèmessociaux.» Voilà donc les deux parties d’ac-cord et prêtes à bondir à l’unisson sur qui-conque soutiendrait le contraire. Pauvred’elles ! Depuis Périclès et Aristote, n’im-porte qui sait que le mot «politique» vientde «polis», qui signifie «cité». Et que lapolitique, c’est la manière, bonne ou mau-vaise selon le degré de compétence desdirigeants, de gérer les affaires de cettecité. Si les habitants d’une cité (au sensd’Etat, et non de cité Badjarah ou Diar-Echems), étudiants, chômeurs ou, à plusforte raison, fonctionnaires de l’Etat (ensei-gnants, médecins, dentistes, cheminots,gardes communaux…) sortent dans la rue,qu’est-ce que c’est sinon un rejet des actesde gestion du pouvoir, de sa politique ?

D’un côté, le gouvernement tient pourapolitique une contestation qui s’insurgecontre ses décisions sans réclamer explici-tement son départ. De l’autre, les segmentsde revendications pensent qu’il n’est pasnécessaire de changer de politique et deshommes politiques pour que leurs pro-

blèmes soient solutionnés. A un appellancé pour une manifestation sectorielle, ouà un match, il vient beaucoup de monde. Aun appel lancé pour une marche dédiée àla démocratie, il vient peu de monde,même s’il émane d’une initiative «citoyen-ne» comme on dit, car il est de mode de fuircomme la peste l’adjectif «politique». On aréussi le tour de force de séparer citoyen etpolitique. Certes, on ne vit pas de politiqueet d’eau fraîche, il faut du solide, mais lecitoyen vidé de ses viscères, de saconscience politique, n’est plus qu’un tubedigestif.

C’est le pouvoir qui a cultivé la méfiancedu politique, le mépris des partis politiques,la haine du multipartisme, parce qu’ils sontles supports de la démocratie. Il a interdit lacréation de nouveaux partis, obligeant lescitoyens qui ne se sont pas retrouvés dansles partis existants à rester en marge de lavie nationale, et empêchant le renouvelle-ment des élites politiques. En dehors despartis administratifs, il ne voit qu’ennemis,trublions et assoiffés de pouvoir. S’il venaitl’idée aux différents segments de la contes-tation de se constituer en formation poli-tique, ils gagneraient toutes les élections etprendraient le pouvoir. Ils rassembleraientplus que le FIS en 1990. Seulement, unefois dans la place, ils ne devront pas réédi-ter le geste auguste d’Ali Benhadj présen-tant aux croyants son fils au stade du 5-Juillet, ou le président de la Corée du Nordprésentant le sien au peuple. Ils ne devrontpas non plus se comporter comme Ali Babaet les quarante voleurs, mais penser àtoute la nation, à son présent et à son ave-nir. Si les émeutes sont le stade primaire dela politique, les revendications corpora-tistes en sont le stade secondaire. Il nereste aux Algériens qu’un cran à monterpour devenir une puissance montante dansle monde de demain. J’y crois réellement.

De nouveaux contingents de moudjahi-dine sont arrivés. Comme ils sont nou-veaux, nombreux, et qu’il faut les distinguerdes anciens, vrais ou faux, il faudra créer àleur intention un «ministère des Nouveauxmoudjahidine». Quiconque, en effet, a faitun jour ou l’autre activement ou passive-ment quelque chose pour le pays, deman-de à passer à la caisse. C’était la règle,c’est devenu une «sunna». Qu’ils soientterroristes repentis ou victimes du terroris-me, qu’ils aient été combattants réguliersou irréguliers contre le terrorisme, ils veu-lent un statut et une pension. Puis, à leurmort, leurs ayants droit voudront, suivanten cela l’exemple des «salaf», créer une«organisation des enfants des nouveauxmoudjahidine». Voilà à quoi a mené le des-potisme au nom de la «légitimité révolu-tionnaire» : au royaume où les problèmesseront éternellement rois. Et ce despotis-me-là, ni le pouvoir ni le peuple ne pourral’abattre. Il aura raison des deux.

Bien souvent, le pouvoir arbore sesgrands airs pour affirmer, sûr de ne pouvoirêtre démenti, que la liberté d’expressionexiste en Algérie, sous-entendant par làque cette liberté est à mettre à son actif, etque si des citoyens parlent, écrivent oudessinent librement, notamment pour le cri-tiquer, c’est justement l’un des nombreuxacquis de son œuvre démocratique. S’iln’avait tenu qu’à lui, cette liberté n’auraitjamais existé. Il l’a trouvée en place et nepouvait pas fermer les dizaines de journauxqui en sont les vecteurs. S’il n’a pas instau-ré cette liberté, il a par contre tout fait pourréduire les libertés arrachées en Octobre1988 sauf celles qu’il n’a pas pu, et à leurtête celle-là. La liberté d’expression a profi-té au pouvoir qu’elle a auréolé et prémunides attaques extérieures, plus qu’elle n’aprofité à ses usagers. Elle lui a évité demobiliser des forces et des moyens pourtraquer les réunions secrètes, les mouve-ments clandestins, les auteurs de tracts…

De toute façon, à l’âge d’internet et dessms, plus aucun pouvoir au monde ne peutempêcher les citoyens de s’exprimer. LesNTIC ont libéré la parole, comme l’âgeindustriel a libéré les esclaves.

En écrivant ce que j’ai écrit jusqu’ici, cen’était pas pour faire peur à quiconque.C’est moi qui avais peur, très peur quenotre pays ne soit pris dans la tornade quia happé de solides Etats et rasé des paysen entier sous nos yeux ébahis. Je scrutedepuis quatre mois les peuples, observeleurs dirigeants, écoute ce qui se dit, suisles émissions, lis les analyses… Au fur et àmesure, l’impression s’est formée en moique si cela devait arriver chez nous, ceserait plus terrible, des deux côtés, peupleet pouvoir. On peut bloquer une marche dequelques centaines de citoyens et decitoyennes civilisés en déployant 30 000policiers. On peut stopper 10 000 étudiantsà quelques mètres des portes de la prési-dence de la République parce qu’ils sontvenus demander le départ du ministre etnon du président. Mais on ne peut pas arrê-ter avec des canons à eau, des matraqueset du gaz lacrymogène 100 000, 300 000ou 500 000 personnes demandant ledépart de tout le pouvoir. Il faudra déployertoutes les forces armées du pays et tirer,blesser et tuer. A partir de là, plus rien nepourra être arrêté, il y aura des millions degens dans les rues et les places, à Alger etpartout ailleurs. On est loin des conditionsd’Octobre 1988, le monde a changé et lespeuples ont énormément changé depuisquatre mois. C’est le temps de l’intelligen-ce, de la sagesse, de l’anticipation, et nonde la matraque, de la force, du sang.

Dieu merci, il semble que toute lumièrene se soit éteinte dans le royaume puisquedes réformes sont annoncées. Il va s’agirde faire en une année ce qui n’a pas été faiten douze. Ou, pour être plus précis, lecontraire de ce qui a été fait en douze ans.Car, à part les logements mal finis, l’auto-route cahotante mais constamment suréva-luée, la dette remboursée avec la seulepetite monnaie des recettes d’hydrocar-bures, le pays a été gravement démotivé etl’économie complètement bloquée. Encoreque tout dépend du contenu de cesréformes et de ceux qui en auront la char-ge. Si ce sont les mêmes, la lueur vacillan-te aura vite fait de s’évanouir. Il y a doncune chance de nous en tirer à meilleurcompte que nos frères Arabes. Ils ne nousont pas aidés quand nous étions en enfer,dans les années 1990, mais qu’y pou-vaient-ils ? Ils ployaient sous le despotis-me. Ce sont leurs despotes qui se délec-taient de nous voir rôtir dans le feu de la«fitna démocratique», pas eux. Si çamarche pour nous, il faudra quand mêmepenser à dire merci à Mohamed Bouazizi età M. Harimna.

N. B.

Par Nour-Eddine Boukrouh

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AÏN-DEFLA

Une carte sanitaire très controversée

Le collectif pointe du doigt leresponsable des établissementsde proximité de santé publique(EPSP) l’accusant de faire durerles choses, tout en se plaignantdu poids de la charge de travailà laquelle doit faire face le per-sonnel qui reçoit jusqu'à 300patients par jour et travaille H24pour répondre à une populationdépassant les 150 000 habi-tants qui afflue des communeslimitrophes, notamment desaccidentés de la RN 4 et main-tenant de l’autoroute, et ce,avec des moyens humains etmatériels qui ne permettentpas de répondre à une aussiimportante demande.

Quand on sait que les per-sonnels médical, paramédical etles agents de sécurité fonction-nent en effectif réduit, cescontraintes, souligne le collectif,rendent la tâche encore plusdifficile induisant des tensionsdans le service compromettantainsi la qualité des soins. Le col-lectif s’interroge pourquoi despoints de garde ont été ouvertsau niveau de 3 autres secteursde santé (Miliana, Aïn-Defla etEl-Attaf) et pas à KhemisMiliana. Selon les informationsque nous avons reçues, lesdeux polycliniques citées nesont pas à même de fonctionneren points de garde. On indique

que la polyclinique Halaimi a étéréalisée en 1972 et depuis ellen’a jamais été réhabilitée. Desservices qui relèvent directe-ment de l’hôpital y ont été instal-lés comme celui de la réédu-cation, ou le suivi de santé men-tale.

La polyclinique Sidi Maâmarn’est en fait qu’un ex-centre desoins qui après quelques rafis-tolages a été transformé enpolyclinique. L’on s’interrogepourquoi la norme de la cartesanitaire n’a pas été appliquéepour la commune la plus peu-plée de la wilaya, qui prévoit laréalisation d’une polycliniquepour 12 000 habitants en espa-ce urbain et 1 unité pour 7 000habitants en espace rural.

Appliquée à la commune deKhemis Miliana, la réhabilitationdes deux polycliniques citéess‘impose, comme s’impose laréalisation de 2 autres polycli-niques dont l’une serait implan-tée non loin de l’hôpital. Au lieude cela 2 polycliniques viennentd’être inscrites ; l’une à Aïn Sol-tane, l’autre à Bir Ould Kheli-fa.«Est-ce que cela relève dubon sens ?» se demandent cer-tains observateurs. On noteaussi que l’implantation desEPSP de l’est de la wilaya nerelève pas de la logique :l’EPSP implanté à Aïn- Lechia-

kh, 27 km de Khemis-Miliana(sud-est de la wilaya), gère 12communes, alors que l’EPSPqui gère les policliniques deMiliana a été implanté à Bou-medfaâ, à 35 km. Pour fairesigner un simple document oupour effectuer le moindreapprovisionnement, cela néces-site la mobilisation d’un véhiculeet parcourir quelque 60 km enaller-retour.

Toujours selon les informa-tions que nous avonsreceuillies, l’EPSP de Bou Med-faâ et celui de Aïn Lechiakhbénéficient de budgets sensi-blement égaux, et l’EPSP deAïn Lechiakh ne dispose que dedeux ambulances. Vient s’ajou-ter le problème posé par lesquatre scanners acquis à Khe-mis-Miliana, Miliana, Aïn-Defla

et El-Attaf). En effet, ces appa-reils qui ont coûté une fortunen’ont jamais été mis en servi-ce… faute de radiologues.Comme solution, indique unresponsable du secteur, uneconvention a été signée avec unprivé qui ne s’occuppe que des«urgences», alors que la plusimportante demande est orien-tée vers le privé dans leswilayas de Blida ou Alger.

Ces dernières, faut-il le pré-ciser, n’arrivent pas à satisfairela demande. Lors du débat àl’APW lors de la session encours, les élus qui, il y aquelques années, ont frappé surla table pour que des scannerssoient acquis se sont élevés,jeudi dernier, contre ce dysfonc-tionnement.

Karim O.

Depuis quelques jours, les habi-tants de la cité Sidi-Maâmar, quilonge l’oued Boutane traversant laville du nord au sud, déclarent laguerre aux commerçants du marchéinformel qui se sont installés depuis6 ans sur la partie couverte de l’ouedBoutane créant un nouveau marchéqu’ils ont baptisé «Dala» (nomemprunté au dallage de couverture).

Les habitants ont tenté récemment d’em-pêcher les commerçants d’installer leursétals. Dès le début des incidents, les autori-tés locales sont intervenues pour calmer lesesprits qui s’échauffaient. Cette situation aconduit à une réunion à la daïra entre lesreprésentants des deux «camps».

Les résidants se sont toujours plaintsdes nuisances de ce marché, accusant lescommerçants de porter atteinte à leur tran-quillité. Certains nous déclarent : «Lescages d’escalier se sont transformées envéritables toilettes publiques en plus de l’in-salubrité générée par les amoncellementsde détritus et autres ordures en fin d’après-midi.» Ce marché a toujours été, selon leshabitants, un espace générateur de luttesentres bandes organisées. C’est aussi unlieu où pullulent des pickpockets qui agres-sent les clients. On rapporte que ce marchéa été éradiqué pendant plus de deuxannées grâce à une présence policière qui

était là tous les matins pour interdire l’instal-lation des étals. Mais à partir de 2005, pro-fitant d’un certain relâchement, ces «com-merçants» sont revenus et le marché s’estréinstallé de plus belle.

Lors de la réunion sous la présidence duchef de daïra, une solution provisoire a éténégociée : les commerçants devaient s’éloi-gner des bâtiments de 10 m.

Néanmoins, les commerçants ont rejetécette solution et tenté d’imposer leur diktat.Ameutés, les habitants se sont alors regrou-pés pour défendre l’espace et empêcher lescommerçants de s’installer et ce fut l’étin-celle. Echanges de jets de pierres des deuxcôtés, gourdins brandits du côté des com-merçants, et des menaces à l’armeblanche.

Des commerçants ont déclaré que desrésidants ont mis des cagoules et préparédes cocktails Molotov mais heureusementils n’en ont pas fait usage.

Une bonne partie de l’espace commer-cial s’est vidé, mais les habitants, surtoutles jeunes du quartier, étaient là, mobilisés.«Nous imposerons le respect du quartierquoi qu’il nous en coûtera.»

Le chef de daïra s’adressant aux deux«camps» s’est montré ferme : «Si nouscomprenons les motivations des uns et desautres, qu’on ne s’y trompe pas, cela nesignifie pas que l’Etat n’a pas les moyensd’appliquer le règlement, et il le fera dès que

la solution à ce problème sera trouvée, etnous y travaillons.» Les centaines de com-merçants, qui viennent de toutes les locali-tés environnantes, trouvent dans ce marchéles moyens de faire vivre des centaines defamilles, même si cependant ils se conten-tent de venir commercer et empocher lesdividendes, abandonnant derrière euxtoutes sortes de déchets, en ne payantaucun sou à l’APC. L’heure est encore auxnégociations.

La cité El-Houria, non loin de là, un mar-ché plus important où les commerçantsviennent souvent de très loin, se tient 2jours par semaine, le problème est iden-tique et se pose avec plus d’acuité, les com-merçants s’offrant même le luxe de trans-former les cages d’escalier en présentoirs.

Au centre de la ville de Khemis- Miliana,la situation ne fait qu’empirer après quel’unique place publique soit livrée aux cen-taines de commerçants et où, faute deplace, les petits étals envahissent trottoirset chaussées au détriment de toute organi-sation de la vie publique. Pour l’instant,aucune solution ne se dessine à l’horizonpour organiser ce commerce.

Tout le centre-ville se trouve gangrenépar les tentacules de ce marché qui necesse de se développer sans que la com-mune puisse en tirer le moindre profit.

K. O.

SIDI BEL-ABBÈSQuand

le maître d’écolecoranique

promet despostes d’emploi !

Un maître d’école coranique àMascara s’est fait passer pour unchef de service du CHU de SidiBel-Abbès et a soutiré de l’argentà sa victime lui promettant unposte de travail. En effet, la victi-me au chômage a croisé le che-min du mis en cause qui lui a faitmiroiter du travail moyennant unecertaine somme. Lui faisant croirequ’elle avait mordu à l’hameçon,la victime a pris le soin de photo-copier les billets qu’il a verséscomme arrhes à l’escroc avantd’aller alerter les services de poli-ce qui le cueilleront en posses-sion de la preuve de son escro-querie. Présenté devant le procu-reur de la République de Sidi Bel-Abbès, l’accusé, âgé de 24 ans, aété placé sous mandat de dépôt.

Une partiede cartes

se terminepar un meurtreDans la journée de samedi

dernier, une partie de cartes entrecopains s’est terminée dans lesang avec le meurtre de l’un desjoueurs dans la localité de SidiLahcen (Sidi-Bel-Abbès). En effet,au cours de la partie de cartes etdans des circonstances que seulel’enquête diligentée permettra dedéterminer, un jeune de 21 ans aété mortellement poignardé. L’au-teur présumé du forfait a été arrê-té et placé en détention préventi-ve par le procureur de la Répu-blique de Sidi-Bel-Abbès.

A. M.

NAÂMAUn mort

et un blességrave dans

l’effondrementd’un mur

à ForthassaUn garçon de 11 ans a trouvé

la mort, alors que son copain dumême âge a été grièvement bles-sé dans l’effondrement d’un murvendredi dernier à Forthassa, unvillage frontalier situé à 60 km àl’ouest de Aïn-Sefra.

L’incident, nous dit-on, s’estdéroulé lorsque les deux écoliersattendaient un bus pour se rendreà Aïn-Sefra. Assaillis par une vio-lente tempête de sable, ils se sontréfugiés à l’abri d’un mur en coursde construction.

Au moment donc le plus inat-tendu, le mur s’écroula sur leurtête. Retirés de sous lesdécombres, B. M. est mort sur lecoup, et R. M., gravement atteint,a été évacué vers les UMC del’hôpital de Aïn-Sefra. Une enquê-te a été ouverte pour déterminerles causes exactes de ce drame.

B. Henine

Le ras-le-bol des habitants des cités Sidi-Maâmaret El-Houria à Khemis-Miliana

Le collectif du personnel médical et paramédical duservice des urgences médicochirurgicales (UMC) de l’hô-pital de Khemis-Miliana vient d’adresser aux différentesinstances une requête pour l’ouverture d’une enquête surle pourquoi du retard enregistré dans la mise en place despoints de garde au niveau des polycliniques Halaimi etSidi Maâmar.

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Le Soird’Algérie Actualité Mardi 19 avril 2011 - PAGE 9

BLIDA

Affichage dans les mosquées de la listedes logements de Guerouaou

ORANLes étudiants en pharmacie

dans la rueLa mobilisation des étudiants

dans les campus à Oran ne faiblitpas. Quand ce ne sont pas lesétudiants en architecture ou ceuxde l’Institut de maintenance et desécurité industrielle (ex-IAP) d’in-vestir pacifiquement la rue, cesont ceux en pharmacie qui lefont. Hier matin, ils étaient plusde 300 étudiantes et étudiants enpharmacie à avoir choisi de mar-cher après deux mois de grève.Partis de l’IGMO, les étudiantsont pu marcher jusqu’à la facultéde médecine, en scandant «Etu-diants en colère, études supé-rieures, diplôme inférieur…»

Rappelant ainsi à la tutellequ’ils restent mobilisés jusqu’àgain de cause, à savoir le main-tien du titre de docteur d’Etat enpharmacie au terme de leur cur-sus universitaire et leur reclasse-ment à l’échelle 16 dans la Fonc-tion publique.

Cette marche, qui s’est dérou-lée sans encombre, a été suivie,quelques heures après, par unrassemblement à l’entrée duCHUO. Aucun incident n’a étéenregistré durant cette manifes-tation alors qu’il est de plus enplus question que les étudiantsd’Oran s’organisent pour initierdes actions communes dans lesjours à venir.

F. M.

ACCIDENTSPECTACULAIREÀ MOSTAGANEM

Un bus percute le mur

du groupement de la gendarmerie

et cause 18 blessésDimanche dernier, peu avant

17 heures 30 minutes, , un busassurant le transport des étu-diants vers les universités et lescités universitaires a percuté deplein fouet un mur du groupe-ment de la Gendarmerie nationa-le ; bilan : 13 étudiantes, leconducteur et 3 piétons ont étéblessés sous la violence du chocet évacués vers les UMC par leSamu de la Protection civile.

Les circonstances de l’acci-dent sont connues, selon les pre-miers éléments recueillis surplace, un vieux tacot, des années1992 ayant des problèmes tech-niques au niveau du système defreinage, s’est emballé sur leboulevard Ould-Aïssa-Belkacemet a percuté trois véhicules légersdont un taxi avant de terminer safolle course sur le mur de la bri-gade de la gendarmerie.

Fort heureusement, l’accidents’est déroulé juste après la sortiedes écoliers de l’école primaireAbdelhamid-Benbadis, sinon lebilan des victimes aurait été trèslourd.

Ces bus sont souvent enpanne et dans un état délabré dufait que l’entretien laisse à désireret il n’y a pratiquement pas desuivi en ce sens. Ces accidentssont à redouter et l’on se deman-de comment certains bus arriventà avoir l’autorisation de circuler ?

A. B.

Cependant, ils ont demandé l’in-tervention du wali de Blida pour quecette liste soit annulée car, disent-

ils, un grand nombre parmi lesbénéficiaires n’ouvrent pas droit aulogement social. Ils citent ainsi des

cadres dans l’administration, alorsque ceux qui méritent réellementont été écartés de cette liste. Parailleurs, les mécontents s’interro-gent sur le pourquoi de la non-dis-tribution de la deuxième tranchedes 290 logements dont les travauxont été achevés il y a plus d’un an.D’aucuns appréhendent une émeu-

te de la population de Guerouaou àl’image des protestations qui sedéroulent dans la commune deChiffa où des dizaines de per-sonnes observent depuis plusieursjours des sit-in devant le siège del’APC pour exiger l’annulation pureet simple de cette liste .

M. B.

La liste des bénéficiaires des 100 logements de Guerouaou,commune située à 8 km au nord de Blida, a été affichée, samedi,dans les mosquées de cette localité ; ce qui a étonné plus d’un,notamment les non-bénéficiaires qui se sont trouvés piéger parce subterfuge puisqu’ils n’ont pas pu, à l’instar des autres com-munes de la wilaya, manifester leur colère.

LOGEMENTS F1 À AÏN-TÉMOUCHENT

Les propriétaires de HammamBou-Hadjar interpellent le Président

Dans une lettre adres-sée au président de laRépublique, au ministre del'Habitat et à Mme la wali deAïn-Témouchent et dont leSoir d’Algérie détient unecopie, les propriétaires delogements de type F1 de ladaïra de Hammam Bou-Hadjar interpellent le prési-dent de la République pourtrouver une solution à leurproblème qui reste en sus-pens depuis dix années.

Les pétitionnaires avancentque tous les propriétaires de cetype (F1) à travers toutes leswilayas du pays ont trouvé unesolution adéquate à leur problèmesauf ceux de Hammam Bou-Had-jar qui continuent à vivre dans desappartements trop exigus (30 m2).Pourtant, des promesses leur ont

été faites par les différents chefsde daïra qui se sont succédé à latête de la cité des Thermes en leurdisant que leurs logements serontéchangés contre d'autres plus spa-cieux, sans résultat. En 2006,

diront-ils, le directeur de l'OPGI aconvoqué les bénéficiaires et leura fait signer des PV pour leur fairechanger d’habitations mais cesderniers n'ont rien vu venir, alorsque d'autres bénéficiares d'autres

localités de la wilaya ou même àtravers le terrotoire national ont eugain de cause.

Les protestataires, qui sonttous des pères ou mères de famil-le, ajoutent que leurs familles sonttrès nombreuses (six, sept per-sonnes) ne peuvent pas vivre dansde tels logements en raison del'exiguïté des appartementsd'abord, et ensuite de l'humiditéqui règne dans les lieux à cause del'absence d'aération causant plu-sieurs maladies.

Les propriétaires de F1 rappel-lent que le Président a adresséune correspondance à toutes leswilayas les exhortant à interdire laréalisation des logements F1 et defaire bénéficier ceux ayant déjà euce type de logements d'autres plusspacieux, raison pour laquelle ilssollicitent l'intervention du prési-dent de la République pour leurtrouver une solution.

S. B.

ILS ONT ÉTÉ SÉLECTIONNÉS PAR LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION

Les établissements scolaires révèlent les talents de leurs élèves

Ils sont venus des différentesrégions du pays pour exprimer, hier,aussi bien leurs spécificités que leurtalent dans les activités culturelles etscientifiques. Des troupes d’établis-sements scolaires, tous paliersconfondus, ont présenté leur travailpréparé pendant de longs mois. Ilsont ému parents et invités, l’espaced’une journée au palais de la cultureMoufdi-Zakaria.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Beaucoupn’oublieront de sitôt la commémoration de lajournée du 16 Avril, celle du savoir mais qui aété aussi pour certains celle du dépassementde soi. Des élèves des classes préparatoires,pas plus hauts que trois pommes, des collé-

giens, des lycéens et même des enseignantsse sont succédé sur la scène du Palais de laculture.

L’événement, qui devait être officiel, s’esttransformé en fête de l’enfance et de la créationartistique. Ils ont forcé l’admiration des adulteset des officiels en mettant en relief dans leursnuméros les spécificités des différentes régionsdu pays. Ils sont venus d’Illizi, de Tizi Ouzou,Jijel, Biskra, Batna et de Bouira et d’autresrégions à l’initiative du ministère de l’Educationnationale.

Pas du tout impressionnés par le grandpublic, les enfants des écoles primaires ontexcellé dans la présentation de pièces théâ-trales qui ont provoqué l’hilarité de la salle. Ilsétaient émouvants mais aussi très sérieux enassumant la tâche qui leur a été confiée. Deschants polyphoniques de lycéens, aux

orchestres haouzi en passant par les cris deguerre des lycéens touaregs d’Illizi et lesdanses et chants chaouis et kabyles, les jeunesartistes ont fait faire aux spectateurs un tourd’Algérie. «Nous avons incité les établisse-ments scolaires à faire participer un maximumd’enfants dans des activités culturelles et scien-tifiques. Le choix a été difficile quand il a fallusélectionner des spectacles mais nous avonsdû trancher, les autres auront leur tour lors deprochaines occasions. Le but étant d’orienterles jeunes vers des centres d’intérêt en parallè-le des cours», a déclaré Mme Remki, respon-sable au ministère de l’Education nationale.

Lors de cette journée, des élèves et des éta-blissements scolaires ont été primés suite à desconcours mais aussi pour des activités auniveau des clubs verts.

F.-Z. B.

De sources bien informées, nous avonsappris que des étudiants de l’Ecole nationa-le supérieure de l’hydraulique de Blida ontété poursuivis en justice par l’administrationde tutelle pour atteinte à l’ordre public suiteà la grève des étudiants de cet établisse-ment, observée depuis quelques jours.

La dégénérescence de la situation à l’ENSHva crescendo et les étudiants ont décidé demaintenir la grève jusqu’à satisfaction de leurs

revendications, entre autres la révision du clas-sement des ingénieurs sortants sur l’échelle dela Fonction publique.

Aussi, ils demandent le départ du chef dedépartement des ingénieurs en hydrauliquepour leur avoir manqué, disent-ils, de respect.Toutefois, pour l’administration de l’ENSH, cettegrève est dirigée d’autant que des responsablesde cette dernière déplorent le comportementnavrant de certains étudiants pour lesquels,

soutiennent-ils, les revendications de leursdroits ne sont pas interdites mais qu’elles soientfaites, insistent-ils, dans un cadre civique.

Cependant, les étudiants, de leur part, sedisent déçus de la manière avec laquelle l’ad-ministration a pu leur soutirer des signaturespour soi-disant la reprise des cours, mais qu’el-le a ensuite utilisées, ajoutent-ils, à son avanta-ge.

M. B.

Des étudiants de l’École supérieure de l’hydrauliquepoursuivis en justice

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Le Soird’Algérie Société Mardi 19 avril 2011 - PAGE 10

CIRCONCISION

Les dessous d’un marché discretDDeeppuuiiss 22000066,, sseeuull uunncchhiirruurrggiieenn ppeeuutt pprraattiiqquueerr uunneecciirrccoonncciissiioonn eenn AAllggéérriiee.. CCiinnqqaannss pplluuss ttaarrdd,, lleesspprrooffeessssiioonnnneellss ddee llaa ssaannttéé sseeppaarrttaaggeenntt uunn mmaarrcchhéé ccaappttiiff..PPééddiiaattrreess eett cchhiirruurrggiieennssss’’aalllliieenntt ppoouurr mmiieeuuxx ««ccaapptteerr»»llaa mmaannnnee.. SSii ««lleess bbaarrbbiieerrss»»dd’’aauuttrreeffooiiss oonntt bbiieenn ddiissppaarruu,, iilleesstt aauussssii vvrraaii qquu’’uunn mmaarrcchhééddee ssuubbssttiittuuttiioonn ss’’yy eessttddéévveellooppppéé.. EEnnqquuêêttee ::ddeessssoouuss dd’’uunn mmaarrcchhéé qquuii nneeddiitt ppaass ssoonn nnoomm……

Depuis le drame de la circonci-sion collective d’El-Khroub,cet acte chirurgical ne peut

plus être pratiqué que par un chirur-gien dans une structure sanitairepublique ou privée réunissant toutesles conditions de sécurité. Il est sou-mis à l'instruction ministériellenuméro 6 du 5 juin 2006 relative à laprise en charge des circoncisions. Une instruction bienvenue qui visait,au départ, à apaiser de la colère col-lective conséquemment au rataged’El-Khroub, mais aussi pour mettrede l’ordre dans cette activité.

Cette réglementation a, de cefait, changé les habitudes desfamilles algériennes en provoquantune prise de conscience de l’impor-tance de ce geste chirurgical. Autre-ment vue, la circoncision n’est plusconsidérée comme un acte banal.«Nous voyons affluer des per-sonnes de condition moyenne oudéfavorisée qui ont conscience dela nécessité d’accomplir cet acte enmilieu hospitalier», a relevé un infir-mier du CHU Mustapha-Pacha. Lebarbier et le grand oncle profession-nel en la matière n’ont plus le droitd’être cités. Les parents munis dubilan préopératoire de leur enfant neveulent prendre aucun risque. Ilsmesurent l’importance de l’utilisa-tion de l’anesthésie locale.

«Avec une anesthésie, l’enfantne se débat pas. Il est donc plusfacile de procéder à l’opération etd’éviter des accidents malheureux.En plus de faciliter le travail du chi-

rurgien, l’anesthésie présente biend’autres vertus», explique un chirur-gien. Et d’ajouter : «Les parentsveulent circoncire leur fils de plus enplus tôt, ils ne veulent pas que l’en-fant soient traumatisé et ait desséquelles psychologiques à longterme.»

Outre l’impact positif de cettenouvelle réglementation sur lesmœurs, un autre phénomène a,néanmoins, tendance à se répandrede plus en plus. L’explosion des prixpratiqués pour cette petite chirurgie.Au fait, des pratiques peu profes-sionnelles sont employées par lespédiatres pour inciter les parents àcirconcire leurs fils le plus rapide-ment possible. Et de ce fait, ils sontorientés vers leur cabinet ou versdes cliniques privées. Ils jouent enquelque sorte le rôle de «rabatteur».

4 000 à 15 000 DAEntre la gratuité de l’hôpital

public et les 15 000 DA d’une cli-nique privée, il n’y a qu’un pas. Lesparents, qui pensent que leur fils esten danger, n’hésitent pas à mettre leprix. Dépenser la somme nécessai-re pour épargner d’éventuelles com-plications, voilà la corde sensible etl’argument de vente privilégiés.«Notre pédiatre n’a cessé de nous

répéter que notre fils souffrait d’uneinfection urinaire et qu’il fallait le cir-concire le plus rapidement possible.

Il nous a tellement stressés quenous nous sommes dirigés vers laclinique qu’il nous a recommandée.

Passé le moment de l’angoisse,nous nous sommes rendus à l’évi-dence que notre fils n’avait rien dutout. Pis, le même motif était invo-qué pour d’autres parents», raconteune jeune maman.

Une peur bleue dont cettemaman ne se remet pas encore. Unchirurgien, sous le couvert de l’ano-nymat, soutient : «Des pédiatresincitent les parents à circoncire leursfils le plus rapidement possible pourcause d’infection urinaire alors quec’est faux. Ainsi, les parents sontpressés et n’attendent pas le ren-dez-vous fixé par l’hôpital et sontorientés directement chez un chirur-gien ou une clinique privés.» L’an-goisse et le stress des parents pre-nant le dessus, les prix affichés pourcette petite chirurgie explosent. Ilsn’obéissent à aucune réglementa-tion si ce n’est celle du prestige.«Mon fils a été circoncis dans uneclinique privée pour la sécurité, leconfort et le prestige que cela repré-sente. Plusieurs membres de mafamille y ont circoncis leurs enfants,je ne pouvais faire autrement. Je me

devais de suivre la tendance sinoncela aurait fait Picsou», relèveMeriem, maman d’un petit garçonde 8 mois.

En deux mots : cela fait chic etclasse ! «A 4 000 DA, notre fils a étécirconcis dans le cabinet de sonpédiatre.

Ce dernier a amené le chirurgienqui en a fait passer plusieurs à lachaîne.»

Des conditions déplorables

La circoncision c’est aussi uneforme nouvelle de sous-traitance etune sous-location en dehors de toutcadre.

Si les conditions d’hygiène et desalubrité des lieux sont correctes,on est, cependant, loin de la pro-messe de 2006 de ne plus actersans bloc chirurgical. Car de blocchirurgical, il n’en est rien dans lescabinets médicaux. Ceux que nousavons eu le loisir de visiter sont aumaximum équipés d’un lit médical.Même l’éclairage n’est pas auxnormes et point d’infirmiers pourassister le chirurgien de circonstan-ce. Au cabinet où nous assistions àune de ces séances de circoncisioncollective, c’est le père et l’oncle quiimmobilisaient le garçon dans un

espace exigu d’à peine 2 à 3 mètrescarrés.

Le chirurgien profite même del’occasion pour faire étalage de sescompétences ! Il n’hésite pas à faireun cours d’anatomie face à un bébéapeuré par l’étrange spectacle deciseaux et de bistouri. Une auto-promo pour se faire recommander àl’avenir.

Et pas question de déranger lepropriétaire du cabinet. Pendant cetemps, «Monsieur le docteur» pour-suit ses consultations.

Le comble, c’est qu’il s’agit ducabinet d’un pédiatre.

Pendant la demi-heure qu’auraduré l’intervention, il en a fait entréune bonne demi-douzaine d’enfantsentre ceux en âge de scolarité etdes bébés. Les parents accompa-gnateurs n’y trouvaient rien à rediredevant le spectacle d’un enfantimmobilisé par deux hommes etcriant à tue-tête.

Dans un sens de l’humour dontseul le pédiatre détient l’originalité, ildemande à un parent venu soignerla grippe de son fils s’il était prêt àrefaire l’acte qu’il avait effectué uneannée auparavant dans ce mêmecabinet. Et immédiatement, lamaman du petit qui sursaute.

Visiblement, elle aussi en gardeun bout de souvenir de ses émo-tions.

Pendant ce temps, le ballet d’en-fants médusés par le spectaclecontinu sans que l’un ou l’autre des«professionnels» de la santé aientjugé utile tout au moins de mettre unrideau de séparation.

Exit la cérémonie de circoncision

Bien d’autres traditions ont chan-gé et évolué. La grande fête de lacirconcision est de plus en plus ban-nie.

«La veille de la circoncision,nous avons réuni nos deux familleset avons organisé une petite céré-monie de henné pour la symbolique.L'approche des parents est différen-te aujourd’hui. Elle est plus moder-ne», explique Nawel, mamand’Aghilès.

Et plutôt que de dépenser leurargent dans une fête, des familleschoisissent de faire un bon suivimédical et éviter tout accident.

M. O.

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Par Meriem Ouyahia

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Culture Mardi 19 avril 2011 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

U ne rencontre organi-sée conjointement parles APC d’El-Madania

et El-Mouradia, l’Onda, laRadio algérienne et l’asso-ciation artistique du cinémaLumières.

Au programme, des inter-ventions de membres del’association des Oulémas,de certains artistes ethommes de lettres qui ontcôtoyé Mohamed-TaharFoudala, en plus de la pro-jection d’un documentaire etd’une soirée de musiquechaâbi. A souligner que l’ini-tiative de pareil hommagerevient à Zoheïr Abdelatif, unancien directeur de la radio.

Mohamed-Tahar Fouda-la, histoire et militantisme,tel est le titre du tout récentfilm documentaire consacréà l’homme de culture. Ils’agit d’un portrait (d’unedurée de26 mn) réalisé par AmarRabia et qui comportenotamment des images d’ar-chives, en plus des témoi-gnages de Djamila Foudala(la sœur du défunt, venue deFrance spécialement pourl’occasion), Badis Foudala(son frère) et Zoheïr Abdela-tif qui le connaissait trèsbien. Mohamed-Tahar Fou-dala est né le 30 mars 1918dans le village Tinadbar,près de Sidi Aïch (wilaya deBéjaïa). Très jeune, il aappris le Coran auprès deson père cheïkh Saïd El-Ouartilani.

Il a également hérité deson paternel l’amour de lalangue arabe qu’il maîtriseparfaitement et qu’il sera,plus tard, le premier à larendre ouverte à la créationlittéraire et artistique. En1935, Mohamed-Tahar Fou-dala se rend à Constantine,

car il est membre actif del’association des Oulémasdepuis le 5 mai 1931, datede sa création. Il apprendbeaucoup auprès de cheïkhAbdelhamid Ben Badis.

A partir de la fin desannées trente, son engage-ment dans le mouvementnational prend encore plusforme.

Après les troupes El-Mouna et Radja des Scoutsmusulmans algériens qu’il acréées, il se lance finale-ment dans le théâtre radio-phonique. C’est ainsi queMohamed-Tahar Foudalacrée en 1943 la Troupe desamateurs du théâtre arabealgérien. Il choisit l’art duthéâtre pour mieux trans-mettre certains messages àl’époque. Puis il enrichit sonregistre avec la télévisionpour mieux contribuer à ladiffusion de la culture arabo-musulmane sur tout le terri-toire. Mohamed-Tahar Fou-dala a énormément travailléà la radio, de 1942 à 1994,avec des émissions sur la lit-

térature, l’histoire, la reli-gion..., des pièces dethéâtre radiophoniques.

Il a été de tous les com-bats pour la cause nationaleet l’indépendance de l’Algé-rie. Il a, bien sûr, connu lesgeôles coloniales car sesémissions et ses piècesétaient diffusées par la BBC,la Voix de l’Amérique, lesradios de Tunisie et duMaroc. En 1953 déjà, il a étéle premier à mobiliser unetroupe de théâtre pour allerse produire en Égypte... Cetéminent homme de culture aété plus tard directeur de labibliothèque centrale près laprésidence de la Répu-

blique, de 1974 jusqu’à saretraite en 1989. Professeurde théâtre au Conservatoired’Alger, il a formé beaucoupde comédiens talentueux.

Celui pour qui le théâtreétait toute sa vie a produitdes pièces très connuestelles que Saladin, La Dameau camélias, Cyrano de Ber-gerac, Antar oua Abla...Quant aux pièces qu’il a lui-même écrites, on peut citerLes larmes des pauvres,Une épouse du ciel... Pourdire que Mohamed-TaharFoudala était égalementouvert sur la culture univer-selle.

Il ne faut pas oublier nonplus ses talents de comé-dien, lui qui avait interprétél’imam El-Ghazali, Chah-rayar des Mille et Une nuits(de Mustapha Badie)... Sondernier rôle, c’était en 1963dans Nos mères (de Boua-lem Raïs). A son actif, denombreuses publicationségalement, dont desouvrages sur MohamedBachir El-Ibrahimi, cheïkhTayeb El-Okbi, le cheïkhBen-Badis, sur le théâtrealgérien, sans compter lespièces théâtrales et les opé-rettes. Mohamed-Tahar Fou-dala est décédé le 19 juillet2005. Il laisse derrière luiune production d’une grandevaleur artistique et littéraire.

Hocine T.

AUJOURD’HUI, À L’AUDITORIUM DE LA RADIO ALGÉRIENNE

Hommage à Mohamed-Tahar Foudala

MAISON DE LA CULTURE MOU-LOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOU l Jusqu’au 23 avril : Semaine de l’amazighité à l’occa-sion du 31e anniversaire du Prin-temps berbère.l Mardi 19 avril- A 10h, récital poétique avecLouni Hocine et le cercle despoètes de l’Association Issegh deSouamaa.- A 11h, conférence-débat avecHamid Larfi et Samia Bouridi surle thème «Le rôle de la radioChaîne II dans la promotion et lavalorisation du patrimoine et desparlers amazighs».- A 13h, projection du film L’mah-na igujilen de Yacine Boumraou.- A 14h, conférence de YoucefNacib sur «Les grands traits de lapoésie de Slimane Azem».

THÉÂTRE RÉGIONALKATEB-YACINE DE TIZI-OUZOUReprésentations théâtralesl Mardi 19 avril : 11h : Kker a mmis umazigh.13h : Igrawliwen de l’associationItij D Waggur.14h : Tayri d tmes de l’associationTourirt-Mokrane.

THÉÂTRE RÉGIONAL DEBATNAl Jusqu'à la fin du moisd’avril : Première édition du«Printemps théâtral» de Batna.CENTRE DES LOISIRS SCIEN-TIFIQUES (RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) l Jusqu’au 23 avril : Carrefourdu livre avec la participation de16 maisons d’édition.

INSTITUT CERVANTÈS D’AL-GER (9, RUE KHELIFA-BOU-

KHALFA, ALGER) l Mardi 19 avril à 15h : Atelierde peinture pour enfants et ado-lescents dans le cadre des activi-tés «Martes juvenil».l Mercredi 20 avril à 16h30,projection du film Ay, Carmela deCarlos Saura (Espagne, 1990).

GALERIE D’ART D’ALGER (88,RUE DIDOUCHE-MOURAD) l Jusqu’au 22 avril : Expositionde l’artiste peintre TiblaliMassinissa.

ESPACE ARTS PLASTIQUESDE L’HÔTEL EL-DJAZAÏR(ALGER) l Jusqu’au 23 avril : Expositiond’aquarelles «Tafsut, le prin-temps» de l’artiste AbdelmalekCherid.

PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,

ALGER)l Jusqu’au 20 avril : Expositionde peinture «Chadjara» de l’artis-te Djahida Houadef (à la galerieBaya).

GALERIE D’ART DE L’HÔTELHILTON D’ALGERl Jusqu’au 30 avril : Expositionde peinture «Couleurs en folie»de l’artiste Soraya Habbes.

PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,ALGER) l Mardi 19 avril à 19h (à l’auditorium) : Hommage àl’artiste Chafia Boudraâ.

PALAIS DES RAÏS D’ALGER(23, RUE AMARA-RACHID,BAB EL-OUED, ALGER)l Mardi 19 avril à 14h, confé-rence sur le patrimoine algériendurant la période coloniale (dans

le cadre des mardis de l’histoire),animée par Belkacem Babaci,Noureddine Sahi et AmarBelkhodja.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)l 19 et 20 avrilProjection du film Invictus de ClintEastwood. Mardi à 14h, 17h et20h. Mercredi à 14h et 17h.

COMPLEXE CULTURELLAÂDI-FLICI

l Mercredi 20 avril à 20h,concert algérois avec HassibaAbderaouf.l Jeudi 21 avril à 20h, concertalgérois avec Latifa Ben Akoucheet Dalila Naïm.l Vendredi 22 avril à 20h,concert algéois avec Samah Oklaet Nawel Skender.Samedi 23 avril à 20h, concertalgérois avec Nadia Dziria.

Tlemcen contre Madrid,un match inédit

La retransmission par la télévision algérienne de laparade inaugurale de la manifestation «Tlemcen, capi-tale de la culture islamique 2011» a coïncidé avec laretransmission par des chaînes étrangères du clasicoespagnol Real Madrid-FC Barcelone. Ce n’est certai-nement pas le premier événement qui avait vidé lesrues d’Alger samedi soir, car le lendemain, les gens neparlaient que des prouesses de Messi, Cristiano Ronal-do et de leurs coéquipiers (les deux équipes ont denombreux aficionados en Algérie).

Un décalage de quelques heures aurait permis auxAlgériens de suivre les deux événements.

«Tlemcen, capitale de la culture islamique», ça n’ar-rive qu’une fois dans la vie. Même chose pour unmatch de foot qui, malgré son caractère «clasico», nese répète jamais…

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

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Un hommage posthume est rendu, ce mardi 19 avril, à l’illustre artisteet homme de culture Mohamed-Tahar Foudala. La cérémonie se déroule

à l’occasion de Youm-El-Ilm, au niveau de l’auditorium Aïssa-Messoudide la Radio algérienne à partir de 14h.

OUM EL-BOUAGHI Colloque nationalsur Tahar Ouettar

D ans une conférencede presse organiséepar M. Nouri A.,

directeur de la maison deculture Nouar-Boubakeur,le conférencier a présentéle programme du 1er col-loque national sur le défuntécrivain et romancier TaharOuettar.

Selon M. Nouri, c'estsuite à une réflexion deshommes de la culture de larégion que cette idée estmûrie, et «ce célèbrehomme qu'est Tahar Ouet-tar ne vaut-il pas toutecette considération ?»

Le programme quis'étalera sur quatre joursdu 18 au 21 avril regroupe-ra 40 wilayas, avec la par-ticipation d'éminents pen-seurs et chercheurs.Dans ce colloque, selon leconférencier, qui est orga-nisé sous le haut patrona-ge de M. le wali d'Oum El-Bouaghi sous le slogan«Tahar Ouettar, expérien-ce et réactivité» qui coïnci-de avec le lancement del'année culturelle qui sedéroule à Tlemcen, plu-

sieurs docteurs tiendrontdes conférences sur la vieet les œuvres du défuntromancier. Parmi les invi-tés à ce colloque, quatremembres de l'associationEl- Djahidhia dont TaharOuettar était président.

Dans son intervention,M. Ghediri, directeur de laculture, nous dira : «Nousvoulons réussir ce col-loque et lui donner uncachet national ; pour cefaire, nous avons pristoutes les dispositionsnécessaires». Et d'ajouter :«Pour cela nous avonsinvité toutes les associa-tions à caractère culturel.»Pas moins de 52 interve-nants entre chercheurs etpenseurs animeront desconférences sur la vie deTahar Ouettar, en plus dela participation d'une dizai-ne d'universités.

En parallèle à cesconférences, d'autres acti-vités culturelles et soiréesthéâtrales avec desthèmes en relation avecl'objet du colloque sontprévues.

CONFÉRENCEL’écrivain Hamid Grine donnera

une conférence littéraire le jeudi 21 avril à 16 heures

au CCF de Annaba.

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsMardi 19 avril 2011 - PAGE12 Mardi 19 avril 2011 - PAGE13

JUDOKARATÉ-KOSHIKIUNE LETTRE A ÉTÉ ADRESSÉE AU MJS

Le scandale est cette foisrévélé par un membre très aufait de cette pratique qui a valuau MJS, par qui tout doit pas-ser en termes de contrôle, lesréprimandes des chancelle-ries et des tribunaux. C’est leprésident de la Commissionnationale d’arbitrage de laFédération de karaté koshiki,Aroun Hamid, qui a, dans uncourrier adressé aux servicesdu ministère de la Jeunesse etdes Sports, la semaine der-nière, dénoncé de «gravesfaits». Le fait remonte, selonla lettre explicative envoyéeau MJS, à ce début de l’an2011. M. Aroun est invité, endate du 1er février, à venir s’ex-pliquer, au même titre que soncollègue Sekat Abdelhakim(président de la commissiond’arbitrage au niveau de laligue d’Alger) devant un ins-pecteur de la tutelle (M. BaraAbdelwahab) à propos dudossier de faux arbitres, enl’occurrence Khelfi Sofiane etMokhtari Abdelkader, qui ontété portés sur la liste desdemandeurs de visas d’entréeen Allemagne déposée auniveau du MJS.

Dans sa requête, M. Arounaffirme que «le président de laCommission nationale dekaraté koshiki, Habbouche

Farid, et le président de laFAK, Mekhfi Aboubaker, m’ontsupplié de reconnaître lesdeux faux arbitres devant l’en-quêteur afin d’éviter le scan-dale».

M. Aroun ne s’est pas exé-cuté et a tenu à dénoncer lesdeux personnes qui n’avaientaucune qualité au sein de lafédération. Un témoignageque M. Aroun dit avoir notifiépar écrit. C’est à ce momentque les déboires vont com-mencer pour M. Aroun. Leprésident de la Fédération dekaraté et celui de la commis-sion nationale de koshiki vontlui faire payer son «comporte-ment d’honnête citoyen ayantdit la vérité».

«Le premier signe dereprésailles m’est parvenu parle biais du SG de la fédéra-tion», dira M. Aroun qui, dansune correspondance(63/SG/FAK/2011, annexe 1)l’invitera, en date du 3 mars2011, à justifier d’un diplômeinternational en rapport avecle poste qu’il occupe depuis le15 janvier 2008, faute de quoiil sera mis fin à ses fonctionsde président de laCommission nationale d’arbi-trage. M. Aroun fait remarquerdans sa missive que «la majo-rité absolue des gens du

koshiki ne détient aucun diplô-me national ou internationaldu moment que cette commis-sion nationale de karatékoshiki n’existait pas aupara-vant».

Mieux, M. Aroun a étéconvié à se présenter le 31mars dernier à Oum El-Bouaghi, lieu du championnatd’Algérie de karaté koshiki, entant qu’arbitre et non pascomme président de laCommission nationale d’arbi-trage de la fédération (annexe2 réf./47/FAK/2011). M. Aroun,qui révélera dans sa corres-pondance adressée au MJSque «des noms d’arbitresinconnus ont été rajoutés surl’ordre de mission», refuserad’assister à ladite compétition.

Dans son réquisitoire, M.Aroun a rappelé que la déli-vrance de visas par la fédéra-tion à des personnes étran-gères au sport n’était pas uncas isolé. Selon lui, «des gensétrangers à la discipline ontbénéficié de visas d’entrée auCanada en date du 30 mai2010 et aux États-Unis endate du 10 octobre 2010»,confiant que ces personnesne sont jamais revenues enAlgérie.

Il citera l’exemple du frèredu président de laCommission nationale dekaraté koshiki qui figurait surla liste des demandeurs devisas en sa qualité de membrede la délégation alors qu’il estpropriétaire d’une agence detourisme qui sert de prestatai-

re de services (billetterie) pourla FAK. Le président de laCommission nationale dekoshiki, Farid Habbouche,contacté par nos soins, s’estdéclaré «étonné par le sujet»et a affirmé que «M. Aroundoit assumer ses écrits et sesdéclarations».

«Personnellement, je nesuis pas au courant de cettelettre adressée au ministère.Tout ce que j’ai à dire sur laquestion est que M. Arounnous a remis une liste qu’il asignée, dans laquelle figurentdes noms d’arbitres qu’il a luia même choisis. Maintenant,s’il dit que nous avons intégrédes personnes qui n’ont aucu-ne qualité au sein de notrestructure, il doit apporter lapreuve de ce qu’il avance. J’ailancé, il est vrai, une opérationd’assainissement du koshiki,discipline qui a disparu dupaysage du MSN en 2000, etil se peut que ce monsieur ensoit dérangé», a-t-il succincte-ment répondu.

Le président de laFédération de karaté, M.Mekhfi, qui accompagne l’EN

au tournoi du Bosphore(Turquie), ouvert hier àIstanbul, dira, dans uneconversation téléphonique :«M. Aroun, que je ne connaispas personnellement, devaits’adresser à la fédérationavant de saisir la tutelle. Parcorrection et par respect à lahiérarchie, il se devait de metransmettre ses missives etautres rapports sur d’éven-tuelles anomalies. Notre fédé-ration est en train d’accompa-gner le koshiki sur le planadministratif. Je peux toutefoisvous affirmer que cette affairede visas délivrés à des per-sonnes étrangères à la fédé-ration ou à la Commissionnationale de koshiki m’est per-sonnellement inconnue. Celadit, s’il s’avère que les faitssont réels, des sanctions tom-beront inévitablement.» Quantau MJS, une voix autoriséenous certifiera que «le dossiersuit son cours et des sanc-tions exemplaires seront pro-noncées à l’encontre des res-ponsables de ce scandale».

A suivre. B. M.

GYMNASTIQUECHAMPIONNAT D'ALGÉRIE

Les meilleurs à TlemcenLes épreuves du championnat national de gymnastique artis-

tique masculine «catégories junior et senior» et féminine «caté-gorie open» auront lieu vendredi prochain à Tlemcen.

Cette manifestation sportive a pour objectif de désigner leschampions d'Algérie dans les deux spécialités gymniques parmiles sept qui sont gérées par la Fédération algérienne de gym-nastique (FAG). «C'est une étape d'évaluation pour les deuxsélections nationales (masculine et féminine), et les entraîneursauront l'occasion de juger la progression des athlètes afin deconsolider les effectifs qui défendront les couleurs nationales envue des prochaines échéances», précise la même source.

Les sélections nationales prendront part aux Championnatsarabes à Koweït en juin 2011, les Jeux panarabes à Doha endécembre 2011, les Jeux africains à Maputo en novembre 2011et les Championnats du monde à Tokyo en octobre 2011.

Sur le plan organisationnel, ce championnat va se déroulerselon les normes internationales et le code de pointage définispar la Fédération internationale de Gymnastique (FIG).

Les clubs participant à cette manifestation, sont l'ARBEE(Alger-Centre), OCB Ksar-El Boukhari, le WA Boufarik, la JSSkikda, l'ESO Oran, l'IRBO (Sud Ouest d'Oran), WA Tlemcen,la JRB Tlemcen et le MB Saïda.

OPEN DU BOSPHORE

L’or pour Bouabaoub,l’argent pour Chikhi

Le Tournoi international du Bosphore de karaté réunit cetteannée 31 pays, dont l’Algérie. Notre pays est représenté par 23athlètes en kata et kumité. Durant cette compétition qui sertd’étape préparatoire aux championnats arabes l’EN a décrochédeux médailles. La première en vermeil, œuvre de BouabaoubWalid (-75 kg) alors que Chikhi Dehia (- 50 kg) a décroché lamédaille d’argent.

La wilaya de Tébessa compte dix-sept clubsrefermant quelque 1 400 pratiquants, toutescatégories confondues. Ces adeptes de cet artmartial très prisé n’arrivent pas à s’exprimerpleinement en raison d’un certain nombre deproblèmes. Le trésorier de la Ligue deTébessa, que nous avons contacté, justifie ce«manque à gagner» par les prix affichés par ladirection de l’Opow qui exige aux clubs le paie-ment de la somme de 30 000 DA/jour pour

leurs séances tenues à la salle omnisports. Or,selon le trésorier de la Ligue de Tébessa, auniveau des structures d’accueil des autreswilayas, le tarif oscille entre 2 000 et 5 000 DA.La wilaya, la DJS et la fédération ont été sai-sies pour atténuer la souffrance, mais il semblebien que les clubs, subventionnés à hauteur de120 000 DA, devront aller chercher ailleurs oucarrément disparaître.

Djamel Saâdallah

EN RAISON DE LA LOCATION«EXORBITANTE» DE LA SALLE OMS

La ligue de Tébessa dans la tourmente

A trois mois de l’entame du18e Championnat du mondedes U21 garçons (ex-juniors)prévu dans la ville grecque deThessalonique, le tirage ausort de cette édition a eu lieuavant-hier soir dans cette citéhellénique. L’opération, super-visée par M Leon Kalin, pré-sident de la commission d’or-ganisation des compétitionsde la Fédération internationa-le de handball (IHF) a vu notreformation nationale, drivéepar Dehili Farouk placée dansle groupe B, en compagnie duDanemark, de la Grèce, duQatar et de deux équipes pan-américaines à désigner lorsdu prochain championnat dece continent.

La compétition se déroule-ra en deux phases. La pre-mière se disputera sous formede championnat en allersimple et permettra aux troispremières équipes de chaquegroupe de se qualifier à laphase principale. Les forma-tions éliminées joueront, àHellas, une phase de conso-lation dénommée «Coupe duPrésident» accompagnée dematches de classement (iden-tique que le Mondial seniors).Rappelons que notre équipenationale, dirigée par HedjaziSaïd, s’est classée lors duMondial 2009 en Egypte 20e

sur 24 équipes participantes.L’Algérie a déjà participé àsept éditions.

O. K.

Composition desgroupes

Groupe A : Slovénie,France, Serbie, Tunisie, PanAmerica 4, Norvège.

Groupe B : Danemark,Représentant Pan America 1,Grèce, Qatar, Algérie, PanAmerica 5.

Groupe C : Egypte,Allemagne, Pan America 2,Russie, Corée du Sud, Bénin.

Groupe D : Portugal,Suède, Espagne, PanAmerica 3, Hongrie, Iran.

* Sites de compétition àThessalonique : salleYMCA, la PAOK SportArena, la salle Mikra 3 et laDAK Evosmos.

* Détenteur : Allemagne en2009 au Caire.

Participations de l’Algérie1987 en Ex-Yougoslavie (11e/16)1989 en Espagne (14e/ 16)1993 en Egypte (13e/ 16)1997 en Turquie (11e/ 12)2001 en Suisse (12e/ 20)2003 au Brésil (18e/ 20)2009 en Egypte (18e/20).

CHAMPIONNATS D'AFRIQUE

Dakar, le virage raté des judokas algériensLes ratages «intolé-

rables» des sélectionsnationales algériennes,masculines et féminines,de judo lors des 32es

Championnats d'Afriquede judo ont provoquéune prise de consciencechez les responsables dela discipline qui comp-tent désormais «mettrede l'ordre» au sein del'élite nationale.

En effet, l'Algérie, ayantlongtemps dominé le judoafricain, pouvait avoirmieux que les deuxièmesplaces par équipes (dameset hommes) et la troisièmeplace en individuel, «sitous les athlètes alignéss'étaient engagés avecdétermination», a-t on indi-qué auprès de laFédération algérienne dujudo (FAJ) et des staffstechniques des Verts.

Ainsi, ni l'esprit de com-bat qui a animé les athlètesfilles, Soraya Haddad (-52

kg) et Sonia Asselah (+70kg) ni l'engagement desAbderrahmane Benamadi(-81 kg) et Amar Benyikhlef(-90 kg) n'ont pu motivertous les autres éléments,qui, apparemment, «ontmontré leurs limites et deleur incapacité à porterdignement les couleursnationales». Interrogé parl'APS, le président de laFAJ, Ali Bendjemaâ, aconstaté qu'il était tempsde «remettre de l'ordre»,en intégrant de nouveauxathlètes au sein des sélec-tions masculine et féminineet se passer de «ceux quin'ont plus le judo dans lecœur». «Il y a des situa-tions qu'il faut prendre rapi-dement en main. Je préfè-re un athlète jeune sansexpérience mais avec lahargne de vaincre à unathlète expérimenté sansâme et sans volonté degagner», a déclaré M,Bendjemaâ. Soulignant

l'importance de «gagner dutemps en se mettant autravail avec tous lesacteurs du judo et aller del'avant en vue d'être à lahauteur lors des pro-chaines échéances», M.Bendjemaâ a déclaré quela situation actuelle deséquipes nationales «nousimpose de prendre notrecourage à deux mains etde ne baisser les bras àaucun moment». Aprèsavoir regretté ce reverssubi à Dakar, étantconvaincu que les pre-mières places étaient à laportée des Algériens, leprésident de la FAJ n'a pascaché sa déception quantau bilan de cette participa-tion, mais, a-t-il dit, «le capest désormais mis sur lareconstruction des équipes

nationales». De son côté,le coach MezianeDahmani, à la tête del'équipe garçons depuisseulement deux mois, afait savoir qu'une réuniontechnique a regroupé toutela Direction techniquenationale et qu'un état delieux a été dressé à Dakarjuste après la fin de la com-pétition.

«Nous allons vite nousremettre au travail. Pasmoins de neuf athlètesseront remplacés par unenouvelle génération dejudokas dont la moyend'âge ne dépassera pasles 20 ans», a déclaré letechnicien Dahmani, quin'a pas cessé d'insister surl'importance de fairerégner la discipline au seindu groupe. Pour ce faire,

parmi les 14 éléments quecompte l'équipe nationaleseniors, certains serontremplacés dans l'immé-diat, a-t-on appris auprèsde la délégation algérien-ne, dont beaucoup demembres ont vanté lesmérites des judokasBenyikhlef, Bouyacoub etBenamadi. Pour le coachDahmani, égalementancien champion d'Afrique(cinq titres), «lesChampionnats d'Afriqueont donné une meilleureappréciation de la réalité,des forces et les faiblessesde la sélection nationale».«Tout est maintenant clairet nous allons vers lareconstruction de l'élitenationale. La composantede la sélection masculinedont les éléments sontâgés de 30 à 34 ans donneles mêmes résultatsdepuis deux ans. Il ya unelimite dans le rendement»,a constaté Dahmani.

Pour sa part, le coachde l'équipe féminine estallé dans le même sens, enappelant à choisir lesmeilleurs parmi les jeunesathlètes qui constitueront,pour les années à venir,l'ossature de l'équipenationale. «Il y a au moinsune dizaine d'athlètes dontl'âge oscille entre 18 et 22ans, qui peuvent assurer larelève et porter les cou-leurs nationales», a rassu-ré le coach Yacine Sellini,ajoutant que l'objectifimmédiat et les prochainschampionnats du mondeprévus en août en France.

Phot

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HANDBALL

BASKET-BALL

TENNIS DE TABLE

TURF

CHAMPIONNAT DESUPERDIVISION (2e JOURNÉE)

Le WAB en quête de rachat à BatnaLe WA Boufarik, qui a concédé vendredi dernier une surpre-

nante défaite à domicile (Raïs-Hamidou) devant le CSMConstantine (75-76), effectuera aujourd’hui un périlleux déplace-ment à Batna pour y rencontrer l’OB, pour le compte de la 2e

journée de la 2e phase du championnat de superdivision de bas-ket-ball. Ce match du groupe B sera donc joué sous le signe derachat pour une équipe boufarikoise placée dos au mur et quidoit absolument se ressaisir si elle veut aspirer à jouer les demi-finales pour lesquelles seront qualifiés les deux premiers dechaque groupe au terme de cette étape. Le second match dugroupe aura lieu à Constantine entre le CSMC et le NBStaouéli, à l’issue duquel le vainqueur occupera seul la tête duclassement du groupe. La formation de Braham Merouani, théo-riquement supérieure à son adversaire du jour, appréhenderacertainement cette formation du CSMC encore auréolée par saretentissante victoire sur le WAB et qui fera tout pour signer son2e succès en bénéficiant de l’avantage du public. Au niveau dugroupe A, le CRB Dar El-Beïda se trouve dans la même situationque celle du WAB, après sa défaite devant le GSP. Les hommesde Hakim Meddour joueront encore une fois à l’extérieur et cettefois-ci, sur le difficile terrain du TBB Blida, qui partage la pre-mière place avec le GSP, après son facile succès sur l’IRBBA(86-57). Une victoire des visiteurs relancerait la course pour ladeuxième place du groupe, dans la mesure où les Pétrolierssont archi-favoris pour l’obtention de la première place, et quiauront cette fois-ci la tâche facile face à l’IRBBA à Hydra.

M. A.

Start (cet après-midi, 14h)Groupe AA Hydra : GS Pétroliers - IRBB ArréridjA Blida (16h) : TBB Blida - CRB Dar-El-Beïda

Groupe BA Constantine : CSM Constantine - NB StaouéliA Batna : O. Batna - WA Boufarik.

TIRAGE AU SORT DU18e MONDIAL U21 GARÇONS

Les Verts dans un groupe abordable

CHAMPIONNATS D'AFRIQUEDES JEUNES

Rendez-vous en Algérieen 2012

L'Algérie a obtenu le droit d'organiser les prochainsChampionnats d'Afrique des jeunes et l'Open internatio-nal d'Alger, programmés pour le mois d'avril de l'annéeprochaine, a-t-on appris auprès du vice-président de laFédération algérienne de tennis de table (FATT), LyèsKhenniche. «On avait postulé il y a quelques mois, avecle soutien de ministère de la Jeunesse et des Sports, àl'organisation des prochains Championnats d'Afrique desjeunes de tennis de table et l'Open international, et laConfédération africaine de la discipline (CATT), lors de laréunion de son bureau exécutif au Cape Town, nous aoffert ce privilège», a déclaré à l'APS, Lyès Khenniche,chargé de défendre le dossier de l'Algérie à la réunion.

«Nous avons répondu au cahier des charges de laCATT et on ne peut qu'être heureux de ce choix. Les deuxcompétitions devraient avoir lieu normalement au moisd'avril 2012. On doit se mettre au travail dès maintenantpour être fin prêt et honorer nos engagements», a indiquéle responsable fédéral. L'Algérie était en course aux côtésdu Nigeria, de l'Ouganda et de l'Angola, pour obtenir ledroit d'abriter l'évènement et être du grand rassemble-ment de la famille du tennis de table du continent.

La dernière compétition africaine que l'Algérie avait eula chance d'organiser remonte à l'année 2006, à l'occa-sion du Championnats d'Afrique des jeunes.

«On ne peut qu'être fier du choix porté par la CATT surl'Algérie. Cela dénote que l'instance africaine croit en noscapacités organisationnelles avérées», a expliqué, poursa part, le président de la FATT, Brahim Nouioua, souli-gnant que le temps est maintenant à la «conjugaison desefforts pour relever cet important défi, être à la hauteur del'évènement». Pour M. Nouioua, cette action est inscritedans le plan quadriennal de la FATT et permettra derelancer la machine des compétitions pour jeunes, quimanquent de contact et ont besoin de jouer beaucoup dematchs avec des jeunes d'autres régions.

«Je pense que d'ici là, nos jeunes joueurs auront deschances de monter sur la plus haute marche du podium,objectif arrêté par l'actuelle équipe fédérale», a expliquéle président de la FATT, appelant à une «mobilisationgénérale» pour réussir ces championnats. Le premier res-ponsable de la fédération estime également que le tour-noi «permettré aux jeunes Africains de découvrir la vraieimage de l'Algérie. On ne ménagera aucun effort pourréussir notre pari et assurer les meilleures conditionsd'accueil, d'entraînement et de compétition aux sélectionset aux sportifs participants».

EN DIRECT DE M’SILA MARDI 19 AVRIL 2011

Pronostics ouvertsL’hippodrome de M’sila

nous concocte à chaqueréunion hippique des arri-vées très disputées auxabords du disque final. Cesera le cas aujourd’huiaussi où le prix Ibtissama,support au Pari mutuelurbain, risque de nouslivrer bien des surprisesmême si en apparence,l’épreuve semble plus oumoins facile à déchiffreravec au départ Jabine, Malau Cœur, Sherlock deMehareche et Faïzaoui quipartiront avec les faveursdes pronostics. Derrière cequatuor de base, on sebousculera au portillonpour les accessits et l’in-trusion au poteau finald’un ou de deux gros out-siders n’est pas à écarter.

Les partants au crible1. Ledhem : Intéressera

les inconditionnels du crackjockey T. Lazreg.

2. Amane : Ce transfugede Zemmouri aura des argu-ments à faire valoir.

3. Ichraqua : Capable desurprendre sur ce parcours

de vitesse.4. Fayçal : Il marque le

pas ces derniers temps, maisgare au réveil.

5. Faïzaoui : Vu sa formeaffichée, il devrait bien faire.

6. Mal au Cœur : Poulainaux dents longues, visera lagagne, base.

7. Jahil : Aura fort à fairepour espérer briser sonécart.

8. Jibel : Tâche ardue.9. Gala : Cette transfuge

de Zemmouri demeure com-

pétitive pour un accessit.10. Sherlock de

Mehareche : Favori en puis-sance, à cocher en priorité.

11. Malibio : Surprisepossible, car très bien piloté.

12. Jabine : Cheval debonne qualité, luttera pour lavictoire, base.

13. Hamama Iza : N’arien à voir.

14. Jijeli : Tâche difficile.15. Voix d’Orient :

Outsider idéal pour releverles rapports du quinté.

PropriétairesZ. SeghiriK. NailML. ZaaboubL. KhadraouiS. BouguerraR. MissaouiACH. MissaouiA. ChellalR. RebbaniN. BoudoukhaA. HannachiN. DaasA. BenkobbiS. ZerguineM. Boukhalat

Chevaux1. Ledhem2. Amane3. Ichraqua4. Fayçal5. Faïzaoui6. Mal au Cœur7. Jahil8. Jibel9/ Gala10. Sherlock de Meharèche11. Malibio12. Jabine13. Hamama Iza14. Jijeli15. Voie d’Orient

JockeysT. LazregA. SalhiAH. ChaâbiJJ. LM. KhadraouiJJ. MS. GhehioucheO. ChebbahF. ChaâbiJJ. AB. AttalahJJ. A. LachiF. Bendjekidel B. BerrahAP. H. ZaaboubAP. A. ChebbahJJ. A. HebriAP. S. Doudari

Pds565555545454545353535251515046

Cds736591415811124113102

EntraîneursProp.

B. SahraouiH. Chebli

Prop.Prop.Prop.

D. MilesT. HamzaH. ChebliS. AttallahH. DjebbarH. Ferhat

Prop.Prop.Prop.

FAITES VOS JEUXQuarté-Quinté 6 - 12 - 10 - 5 - 2 / 1 - 11

Hippodrome de M’sila - 1re course - Prix «Ibtissama» / Arabe pur - Quarté-Quinté Dotation : 250 000 DA - Distance : 1 000 m - Départ à 15h

La pratique des arts martiaux, en Algérie a souvent bai-gné dans les luttes et querelles intestines. Après l’épisodedes faux brevets délivrés dans les années 1990 moyennantune compensation pécuniaire, les structures fédérales,dont celle de la FAK, nous livrent leur dernier secret, sousforme d’une affaire de visas attribués à des personnestierces qui n’ont aucune filiation avec la fédération.

Un scandale de visas de complaisanceéclabousse la FAK

Page 13: 4 7 0 APRÈS UNE RELATIVE ACCALMIE Kabylie : Al-Qaïda

Vingt-quatre ans aprèsson sacre devant la JSBM,Sem Sem revient, par la gran-de porte, en finale de la couped’Algérie. C’est le tenant dutrophée, l’ESS, qui fait lesfrais de la pugnacité d’unensemble harrachi incroyable-ment motivé à l ’ idée d’endécoudre avec plus grand,plus fort. Plutôt mieux nantis,financièrement s’entend. Car,face au budget gargan-tuesque du club des Hauts-Plateaux, la trésorerie du clubbanlieusard fait office de cais-se d’une épicerie.

Pourtant, sur le terrain, lesstars de l’Entente avaient l’airde maîtres venus apprendreface aux potaches deBoualem. La bonne leçon a

commencé par ce retourne-ment de situation inimagi-nable.

Quand Diss est revenu,cinq jours après son but dansces mêmes bois, en match dechampionnat, crucif ierDoukha d’une reprise de latête décroisée, les joueurs deCharef ne semblaient pas

accuser le coup. Ni physique-ment, ni mentalement, encoremoins techniquement. C’est lelutin venu de Médina Djedida,Mohamed Boualem dit Hamia,qui grillera la politesse aubuteur sétifien, tenté par une«poussade» lui valant un car-ton rouge et le penalty tiré parBoumechra que Chaouchi nepouvait stopper malgré sonplongeant du bon côté.

Le duel ne pouvait espérerpartir sur d’aussi bonnesbases. Et le scénario de mer-credi passé, qui a vu lesHarrachis remonter leur han-dicap, presque dans desconditions similaires (penaltytransformé par Boumechrapuis exclusion de Yekhlef),n’était pas loin d’être réécrit. Ala seule différence que lesjoueurs de Hadj Mansourréussiront, contre toute atten-te, à reprendre l’avantagegrâce à une pichenette de

leur Ivoirien Traoré, à la chuted’un service mill imétré deMetref (43’). Une réalisationque beaucoup, au stade d’El-Mohammadia, voyaientcomme un signe du destin…pour l’USMH. Le ratage deLegraâ (31’) puis celui deLedraâ (57’) n’ont pointdécouragé les potaches deCharef. Celui qui insistait pourrecruter Boumechra et surtoutBoualem, tous deux ex-meneurs de jeu de l’ASMO,pariait sur le second soufflede ses jeunots. Ce duo d’ins-piration, des artistes fins et àl’opportunisme aiguisé, bous-culera la montagne sétifiennesur deux coups de génie dontils ont le secret. Sétif n’avaitque ses yeux pour pleurer.Sem Sem voit désormaisgrand. La déferlante jaunepoursuit son chemin vers lagloire.

B. M.

Pour le compte de la miseà jour de la 16e journée duchampionnat professionnel defootball de la Ligue 1, le MCAlger a bien négocié son duel,

hier à Rouiba, face au MC El-Eulma (3-1).

Les Algérois étaient lespremiers à ouvrir la marquegrâce à un penalty accordépar M. Bouhenni et exécutépar Mokdad. La joie desMouloudéens d’Alger fut decourte durée dans la mesureoù, à la 14e minute, les Eulmisparviendront à niveler lamarque par l’intermédiaire deTiaïba. Une égalisation quiincitera les joueurs de Zekri àexercer un pressing haut pourreprendre l ’avantage. Lesefforts des Mouloudéensaboutiront à un corner, magis-

tralement exécuté par Douadi(24’).

En seconde période, lesAlgérois porteront l’estocadegrâce à une nouvelle bande-rille signée Mokdad, exploitantun superbe centre en retraitde Derrag. Suite à ce succès,le Mouloudia grimpe à la 10e

place (20 points), exæquoavec l'USM Annaba et l'USMBlida. Le MCA compte unautre match en retard à dispu-ter ultérieurement face auMCO, à Oran. Le MCEEoccupe, lui, la 9e position (22points).

A. A.

Le Soird’Algérie Sports Mardi 19 avril 2011 - PAGE14

FOOTBALLDJELLOUL ZOHEIR REVIENT

SUR SON LIMOGEAGE :

«L’ASK ne sera jamaisune parenthèse pour moi»

Au cours de la brèvepériode qu’il a passée à latête de l ’ASK, ZoheïrDjelloul son ancien entraî-neur nous a affirmé avoirgardé les meilleures impres-sions du club et plus parti-culièrement des hommesqui lui sont proches. «Ilssont nombreux comme ceuxqui ont les couleurs aucœur. Comme sont malheu-reusement assez nombreuxceux qui, par des interfé-rences inexpliquées et inex-plicables, pèsent sur sagestion.»

Le coach nous explique-ra qu’il était venu diriger uneformation mal en point etnon pas pour être au centrede bisbilles pour lesquellesil n’avait aucun intérêt à s’yimpliquer et encore moins ày être avec ses joueurs, desacteurs involontaires.

«Devant des situationsparfois surréalistes, j’ai pré-féré mettre les choses auclair avec le président dontje ne peux que louer la dis-ponibilité et l’honnêteté. Ildemeure pour le moinsincompréhensible, voireinexplicable qu’une partiedu public prenne à partie lesjoueurs à peine à vingtminutes de jeu contre leMouloudia d’Oran et quiplus est au moment où surle terrain, ces mêmesjoueurs faisaient l’essentieldu jeu en dominant leuradversaire.»

L’attitude du public est-elle justifiable ? Il faut justerappeler que le coach avaitpris les commandes del’équipe au moment où elle

occupait une place peuenviable quoique sansdoute moins grave que lors-qu’il l’a quittée, mais cela nel’empêche pas d’être satis-fait du travail effectué com-parativement au climatpesant dans lequel il tra-vaillait. Pour rappel, à latête du club durant cinq ren-contres, le coach a matéria-lisé cinq points sur quinzepossibles. Ce qui, quelquepart, ne plaide pas en safaveur.

Il nous fera part de l’en-trevue qu’il a eue avec leprésident du club pourl’avertir de sa décision dequitter son poste «Une déci-sion mûrement réfléchiequel qu’aurait été d’ailleursle résultat final de la ren-contre face au MCO», préci-sera-t-il. Il semble donc évi-dent que le coach n’étaitplus à l’aise malgré le sou-tien moral affirmé par «M.Djeffal dont j’ai été étonnépar l’intérêt et l’amour qu’iltémoigne à l’ASK. Il a detout temps été présent et ànos côtés, très proche del’équipe».

Pour remplacer Djelloul,l’ASK a fait appel à LiamineBougherara qui a assuréson premier entraînementdimanche passé en consa-crant la première partie dela séance à une prise decontact avec les joueurs etsurtout instaurer un dia-logue ouvert avec ces der-niers. Il dira en aparté avoirtrouvé une équipe mal enpoint moralement et qu’il yaurait beaucoup à faire surce plan pour remettred’aplomb l ’ensemble dugroupe. En fait, il relèveraitdu miracle que le nouveaucoach puisse faire quelquechose de positif d’un groupeau demeurant faible surtous les plans et plus parti-culièrement avec desjoueurs limités technique-ment et diminués physique-ment en raison de la récur-rence des blessures pourcertains d’entre eux. La pro-chaine rencontre face auCRB aidera à tout détermi-ner. Liamine Bougheraraparlera d’une «page qu’il y alieu de tourner». En ce quile concerne, Djelloul Zoheïrestime que «L’ASK ne serapas une parenthèse danssa carrière et que sa réputa-tion ne sera en rien enta-mée. Ce que j’ai fait, je l’aifait en mon âme etconscience.»

Adlane B.

L'Inter, dépossédée deses titres de championd’Europe et d’Italie, n’a plusque la Coupe d’Italie poursauver sa saison, avec lademi-finale aller chez l’ASRome, ce soir, et Palerme,qui joue chez l ’AC Milandemain, rêve de son premiertitre.

Eliminée en quart de fina-le de la Ligue des cham-pions, distancée de huit lon-gueurs par l ’AC Milan enSerie A, l’Inter veut garder laCoppa Ital ia comme uncache-misère, même si cetitre n’a pas du tout le presti-ge de la Coupe nationaledans les autres pays.«Pensons à nos objectifs,essayons de gagner laCoupe d’Ital ie», a ditLeonardo pour mobiliser ànouveau son équipe après ladéfaite à Parme, la quatrièmeen cinq matches pour les«ex-champions de tout».

Mais la Roma aussi n’aplus rien à se mettre sous ladent, hors course pour laquatrième place, la dernièreà qualifier pour la C1, aprèssa défaite contre Palerme (3-

2). Distancée de 7 points parla Lazio, son pire ennemi, la«Louve» se raccroche à laCoupe, gagnée en 2007 et2008, et veut sa revanche surl’Inter, qui l’avait battue l’andernier en finale (commedans la course au titre).

Palerme n’a riengagné

L’AC Milan lui pense au«Scudetto», mais a la possi-bilité de réussir le doublé.Mais ce match a beaucoupplus d’importance pourPalerme, qui n’a aucun titre àson palmarès fort dequelques consolantes«Champion de Serie A».Deux fois finaliste, en 1974 et1979, le club Rose et Noirespère que cette fois, c’est labonne. L’équipe a vécu unesaison agitée, longtemps à lalutte pour les places euro-péennes avant une série decinq défaites, conclue par uncinglant 7-0 à domicile contrel’Udinese. L’entraîneur DelioRossi a été renvoyé par levolcanique présidentMaurizio Zamparini, dit le

«Mange-entraîneurs», et...rappelé un mois plus tard carson successeur, SerseCosmi, ne faisait pas l’affaire.

Le syndicat des entraî-neurs s’était amusé à remer-cier le président palermitainde donner tant de travail àses membres... Requinquépar sa victoire à Rome,Palerme compte sur le retourde Rossi, désiré par lesjoueurs, et sur son maître àjouer, Diego Pastore, pourécarter le Milan. L’Argentin,âgé de 21 ans, est hors deforme, mais Rossi reste opti-miste. «Cette équipe estjeune, dit-il, quand tu tra-vailles sur le talent, avec desgarçons qui ont des hauts etdes bas, il faut leur donner dutemps pour mûrir. Mais cetteéquipe doit jouer et prendredes risques». Une promessepour la demi-finale. Lesmatches retour auront lieu lesmardi 10 et mercredi 11 mai.

Start (heures algériennes)Ce soir (19h45) : AS Rome- Inter Milan Demain soir (19h45) : ACMilan - Palerme

COUPE D’ITALIE (1/2 FINALES, ALLER)

L'Inter pour sauver la saison,Palerme pour rêver

COUPE D’ALGÉRIE SENIORS (DEMI-FINALES)USM HARRACH 3 - ESS 2

Sem Sem s’offre le tenant

LIGUE 1 (MISE À JOUR)MC ALGER 3 - MCE EULMA 1

Mokdad sonne le réveil du Doyen

Fiche technique Mohammadia, stade du 1er-Novembre, temps idéal, ter-

rain praticable, affluence record, service d’ordre renfor-cé, arbitrage de M. Amalou assisté de MM. Bounoua etAzrine. Buts : Diss (14’), Traoré (43’) ESS, Boumechra(sp, 23’ et 70’) et Boualem (88’) USMH.

Expulsion : Diss (23’) ESS.Avertissements. : Touahri (90’) USMH.USMH : Doukha, Djaghbala, Legraâ, Demou,

Benabderrahmane, Hendou, Gherbi puis Layati,Boumechra, Boualem, Yachir puis Latrèche (71’), Ledraâpuis Touahri (55’). Entraîneur : Charef.

ESS : Chaouchi, Hachoud, Benchadi, Laifaoui, Diss,Lemouchia, Delhoum, Metref, Feham puis Ghezzali (76’),Traoré, Djabou puis Djalit (78’). Entraîneur : HadjMansour.

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VERTS D’EUROPEBougherra dans le viseurdes Queen’s Park RangersLes Queen’s Park Rangers,

bien partis pour retrouver l’éliteanglaise à l’issue de la saison encours sont intéressés par les ser-vices du défenseur internationalalgérien Madjid Bougherra, rappor-te le Daily Record. Selon la mêmesource, le club londonien a trans-mis une offre alléchante au joueurdes Glasgow Rangers qui a expri-me la semaine dernière son désirde changer d’air la saison pro-chain. «Magic» qui est souscontrat avec les Gers jusqu’en juin2012, ne cache pas son ambition de joueur en Premier League.«Ma priorité est de jouer en Premier League, à coup sûr.Maintenant, si cela n’arrive pas, je vais aller jouer en Turquie oudans les pays du Golfe», avait déclare Bougherra au journalDaily Mail. Les Queen’s Park Rangers occupent actuellement latête du classement avec 82 points devant Cardiff (75 points) àl’issue de la 42e journée du championnat.

Djebbour troisièmemeilleur buteur en GrèceL’attaquant international algé-

rien de l’Olympiakos Le Pirée,Rafik Djebbour termine troisièmemeilleur buteur du championnat deGrèce de première division 2010-2011, qui a pris fin dimanche. Legoaléador algérien a inscrit douze(12) buts dont cinq réalisationssous les couleurs de son ancienclub l ’AEK Athènes. DjamelAbdoun, l’autre international algé-rien qui évolue à Kavala pointe àla 42e place avec 3 buts, devancépar Karim Soltani (Iraklis Thessalonique) avec quatre buts.

Le titre du meilleur buteur du championnat grec est revenupour la deuxième fois consécutive à l’attaquant français DjibrilCissé Panathinaïkos avec 20 buts. Djebbour avait résilié soncontrat avec l’AEK Athènes, lors du mercato d’hiver pour s’en-gager pour 6 mois avec l’Olympiakos avec une option de deuxannées supplémentaires dans le cas où il donnerait satisfaction.

L’attaquant algérien a joué dans quatre clubs grecs(Ethnikos Asteras, Atromitos, Panionios et l’AEK Athènes).

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Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 19 avril 2011 - PAGE 15

T out d’abord, je tiens àsignaler que je suis unlecteur assidu de la

rubrique «Le Soir Retraite» dont jesuis devenu au fil du temps un«accro». Ceci dit, le débat en Algé-rie sur les retraites n’est pas clos etne le sera pas de sitôt. Il s’agit d’undébat qui concerne et passionnetoute la population active et mêmeau-delà. L’exemple le plus édifiantde ces débats et les conséquencesde l’adoption de nouveaux disposi-tifs de retraite nous viennent de laFrance dont le système ressemblepeu ou prou au nôtre.

Concernant notre pays, il estutile de rappeler certaines statis-tiques liées au système de retraite.Les chiffres sont les suivants : popu-lation : 35,6 millions d’habitants(données ONS, au 01.01.2011) ;espérance de vie (2006) : 75,5 ans ;population active : 10,8 millions(données ONS au 01.01.2011) ;

nombre de pensions de retraite : 1,9million (au 31.07.2010, sourceCNR). Le nombre de la populationactive est calculé au sens du BIT(Bureau international du travail).

Pour faire face à l’environne-ment très hostile des années 1990(récession économique avec toutesles conséquences, instabilité sécuri-taire, etc.), les pouvoirs publics ontmis en place en 1997 un dispositifde système de retraite qui permet-tait d’adoucir le climat social enautorisant tout un chacun de bénéfi-cier d’une retraite anticipée, propor-tionnelle et sans condition d’âge,selon le cas.

Ce système est décrié par lesuns et les autres, notamment parles caisses qui supposent que sicette situation persiste, les équi-libres financiers seront affectés.Aussi les pouvoirs publics jugentque le modèle actuel n’a pas atteintl’un des objectifs assignés, à savoir

la réduction du taux de chômage.Une dynamisation de l’activité éco-nomique est amorcée depuis lesannées 2000. C’est ainsi que l’unedes décisions phares prises lors dela réunion tripartite de décembre2009 était de mettre un terme àcette situation.

Moins de départs à la retraite dans

les prochaines annéesComme nous le constatons, il

n’y a pas le feu à la baraque, ce quiexplique le peu d’empressement depromulguer un nouveau texte : lesraisons et les justifications nemanquent pas. Il faut juste rappelerque les personnes parties en retrai-te entre 1997 et 2010 sont lagénération de celles qui sont néesentre 1948 et 1960. C’est une popu-lation qui a commencé à travaillerjeune, profitant ainsi des annéesglorieuses où les conditions

économiques étaient meilleures.Le niveau d’instruction de ces géné-rations est aussi bas ce qui leur per-mettait de commencer à travaillertôt. Aujourd’hui, la situation a évolué: on fait des études supérieures jus-qu’à 26 ans, voire 30 ans.

Rares sont ceux qui arrivent à 60ans en totalisant les 32 annéesd’activité nécessaires pour valoird’une pension retraite totale.

Par ailleurs, l’Algérie appliqueles taux de cotisation les plus éle-vés à travers le monde : total de35%, supporté par l’employeur, lesalarié et le fonds des œuvressociales, et réparti entre assurancessociales, accidents de travail etmaladies professionnelles, retraite,assurance chômage, retraite antici-pée et logement social.

Aussi, l’autre aspect qui va danscette même direction, l’espérancede vie : l’Algérien vit en moyenne 15années après l’âge légal de retraite,

ce qui est très peu, comparé à cer-tains pays développés ou mêmearabes. Les situations financièresde nos caisses de Sécurité socialene sont pas aussi catastrophiques :elles assurent un certain équilibre.

A titre de rappel, toutes lescaisses sociales à travers le monden’assurent pas forcément ces équi-libres et les Etats participent pardivers moyens pour garantir lapérennité de celles-ci.

Nous allons assister donc dansles prochaines années à un netdéclin de demandeurs de départ enretraite, car, comme nous l’avonsdit, les générations actives actuellessont celles qui ont commencé à tra-vailler tardivement. Dans ce cas, lesdispositifs actuels ne seront quetrès peu sollicités, ce qui veut direque le système actuel a de beauxjours devant lui.

M. Zarif Mohammed, masteren management, cadre dirigeant

POINT DE VUE

Le devenir du système de retraite en Algérie

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

UUnn lleecctteeuurr dduu SSooiirr dd’’AAllggéérriiee,, MM.. MMoohhaammeedd ZZaarriiff,, nnoouuss aa ffaaiitt ppaarrvveenniirr uunnee ccoonnttrriibbuuttiioonn ooùù iill ss’’iinntteerrrrooggee ssuurr llee ddeevveenniirr dduu ssyyssttèèmmee ddee rreettrraaiittee eenn AAllggéérriiee.. IIll eesstt ppeerrssuuaaddéé qquuee llee nnoommbbrree ddee ddééppaarrttss àà llaa rreettrraaiittee iirraa eenn ddiimmiinnuuaanntt ddaannss lleess pprroocchhaaiinneess aannnnééeess

eett qquuee llaa ssiittuuaattiioonn ffiinnaanncciièèrree ddeess ccaaiisssseess ddee SSééccuurriittéé ssoocciiaallee nn’’eesstt ppaass ssii ccaattaassttrroopphhiiqquuee qquuee ll’’oonn vveeuutt bbiieenn llee pprréétteennddrree..

La contestation gagne la corporation des tra-vailleurs retraités. Ils étaient des centaines àréclamer, le 11 avril dernier, devant le siège dela CNR de Mila, où ils ont organisé un rassem-blement pour «la revalorisation de leur pensionde retraite». Les protestataires ont clamé :«Face à l’érosion effrénée du pouvoir d’achat, ilest de notre droit d’exiger des pouvoirs publicsune prise en charge immédiate de nos revendi-cations sociales, faute de quoi nous récidive-rons le 20 avril prochain.»

Dans la lettre lue par un de leurs délégués etadressée au ministre du Travail, de l’Emploi etde la Sécurité sociale, il est exigé une majora-tion des rentes de l’ordre de 7 000 DA. Ils inter-pellent également le représentant du gouverne-ment sur la question des «disparités relevéesdans l’octroi de la prime de la femme au foyer eten demandent la régularisation». «Des cen-taines de retraités touchent, à cette effet, uneprime de 1 500 DA, alors que celle-ci est fixéepar la loi à 1 730 DA.» Le directeur général dela Sécurité sociale de ce ministère est intervenuce jeudi 14 avril 2011 sur les ondes de la radioChaîne III. Il a indiqué que le taux de revalori-sation des pensions de retraites pour cetteannée sera connu en mai prochain par un arrê-té qui sera promulgué par le ministre du Travail,de l’Emploi et de la Sécurité sociale, ce qued’ailleurs prévoit la loi, mais sans qu’il en diseplus sur le montant de ce taux. Mais est-ce quecette année, l’échéance de mai sera respectée,ou faudra-t-il attendre le prochain mois deRamadan ou la rentrée sociale en septembre, àl’image de ce qui s’est fait ces dernières années? Selon le directeur général de la Sécuritésociale depuis 2000, le cumul des revalorisa-tions annuelles a atteint les 60%, les tauxannuels variant entre 5% et 7%. Il a aussi faitétat des différentes mesures prises ces der-nières années pour améliorer les pensions deretraite : relèvement du seuil de l’exonération del’IRG (impôt sur le revenu global) et augmenta-tion de la majoration pour conjoint à charge.

8% pour 2011Mais ayant appris que le Conseil d’adminis-

tration de la CNR a proposé au ministre un tauxde revalorisation de 8% pour 2011, les retraitésde la wilaya de Annaba à travers la section loca-le de la Fédération nationale des travailleursretraités (FNTR, affiliée à l’UGTA) ont d’emblée

fait part de leur mécontentement dans un com-muniqué qu’ils viennent de rendre public.

«La flambée des prix des produits de largeconsommation qui a entraîné une dégradationalarmante du pouvoir d’achat de larges couchesde la population devrait en principe inciter lespouvoirs publics à prévoir un taux conséquentd’augmentation des pensions de retraite», esti-ment-ils. Ils préconisent des mesures pratiquesurgentes pour renflouer les finances de la CNR.Parmi ces mesures figurent l’abrogation de l’or-donnance 97/13 relative à la retraite sans condi-tion d’âge l’âge légal, une lutte sans mercicontre le travail au noir et la mise en place de laCaisse de recouvrement des cotisations deSécurité sociale. Ils rejettent le taux de 8%, pro-posé par le Conseil d’administration de la CNR,qui «s’apparente, selon eux, à de l’aumône»,interpellant les responsables et décideursconcernés (UGTA, gouvernement, Parlement,président de la République) pour «corriger l’in-justice envers les retraités». Ils sont mêmedéterminés à sortir dans la rue, à tenir des sit-in, dans les jours qui viennent, et à boycotter lesprochaines élections locales et législatives, s’ilsn’obtiennent pas gain de cause, toujours selonle communiqué du Comité de la wilaya deAnnaba de la FNTR.

«Les plus vieux et les plus mal payésont été écartés»

Le Quotidien d’Oran (édition du 27 mars2011) avait fait état de la contestation qui gagneaussi les retraités de Constantine, et particuliè-rement ceux partis à la retraite avant 1996 :«Nous ne demandons pas de nouvellesmesures en notre faveur, mais réclamons justenotre droit prescrit par la loi, et qui a été appli-qué pour une partie des retraités et pas pourune autre. Nous en avons été exclus injuste-ment et sans explication.» Et ils ajoutent :«Nous nous sentons avoir été réellement lésés,et ce, en considérant que ce sont les plus vieuxet les plus mal payés qui ont été écartés et quece sont les plus jeunes et mieux payés qui ontbénéficié de l'actualisation de leurs pensionsgrâce à leur alignement aux indices des salairespourtant prescrits par la loi. Ceci, d'autant plusque cela fait six années maintenant que celadure et que cette injustice nous reste en traversde la gorge.» D'anciens cadres supérieursavouent la situation peu reluisante qu'ils vivent.

«A notre âge très avancé, nous ressentonsbeaucoup de peine, sommes profondémentblessés et vexés par un régime de retraiteinique.» En effet, poursuivent-ils, «nous avonsbeau être hauts cadres, directeurs, etc., et avoirendossé des responsabilités importantes, leniveau de notre pension de retraite se situe loinderrière le salaire que perçoit actuellement unefemme de ménage», s'indignent-ils.

Ils soulignent que les revalorisationsannuelles sont de plus en plus chétives et sque-lettiques, tournant autour de seulement 4% à7%, ces derniers temps, soit au maximum 700DA, diminués encore des différentes rede-vances à la Cnas, à la CNR et à l’IRG. Au final,le montant empoché est ridiculement modeste.

Questionné sur ces deux points, un desmembres du bureau local de la FNTR, égale-ment membre de la Commission exécutivefédérale (CEF), reconnaît être pratiquementharcelé de plus en plus de questions concer-nant ce problème par cette catégorie de pen-sionnés de la CNR. «Il est vrai, dira-t-il, que laloi 83-12 de décembre 1983 stipule en sonarticle 84 que les retraites liquidées ou à liquiderdoivent suivre l'évolution du point indiciaire destravailleurs en activité.» Toutefois, il a falluattendre la création en 1996 de la FNTR, pourque l'application de cet article soit soulevée etque l'application de la loi soit revendiquée. Et ila fallu attendre encore jusqu'à 2005 pour quecette loi connaisse un début d'application aveceffet rétroactif à partir de 1983, année de pro-mulgation de la loi relative à la retraite.

En effet, selon notre interlocuteur, à cettedate, toutes les retraites à partir d'août 1996 ontété liquidées avec les rappels des années pré-cédentes. «Pourquoi le choix de cette date ?Cela n'a jamais été expliqué, mais l'on supposeque ce n'était qu'une question de temps. Et c'estvrai que cela fait six ans maintenant que laFNTR revendique l'application de la loi à tousles retraités et que les concernés attendent etnous harcèlent.» Concernant les revalorisationset à l'effet de compenser un tant soit peu lemanque à gagner des retraités dont les pen-sions n'ont pas été actualisées, M. Saci indiqueque la Fédération a toujours prôné des tauxd'augmentation dépassant les 10%. Mais il estaussi vrai que les propositions de la FNTR nesont toujours pas prises en compte.

LSR

Je vous demande de bien vouloirinsérer ce questionnement quis'adresse surtout aux responsablesqui continuent d'ignorer cette situa-tion qui n'a que trop duré.

En effet, concernant les bénéfi-ciaires de la retraite proportionnelle,les années passées au servicenational ne sont pas prise en comp-te dans le calcul de la pension deleur retraite. Malgré le fait que leslois 83/12 relative à la retraite dansson article 11, alinéa 5, et 83/11relative aux assurances socialesdans son article 58, alinéa 4, sontexplicites dans ce domaine.

En effet, elles assimilent la pério-de du service national à une périodede travail, celle-ci n'est toujours pasprise en compte. Jusqu'à quand vadurer cette injustice ? La questionest toujours posée, d'autant plusque l'esprit de la loi est de faire méri-ter le noble acte qu'est l'accomplis-sement du devoir national.

M. Douag

RÉPONSE : Au risque de nousrépéter et de décevoir ce lecteur,la loi est très claire : l’article 6 bisde la loi de 1983 sur la retraite(complétée par l’ordonnancen°97-13, son article 2 notamment,concernant les départs à la retrai-te sans condition d'âge) n’inclutpas le service national lors dubénéfice de la pension de retraiteavant 60 ans.

Par contre, pour les départs àla retraite à l’âge légal de 60 ans,l’article 11 de la loi n°83-12 du 2juillet 1983 (complété par l’article6 de l’ordonnance n° 96-18 de1996) précise que «sont assimi-lées à des périodes de travail...toute période au cours de laquel-le ont été remplies les obligationsdu service national».

Années du service

national noncomptabilisées

À L’APPROCHE DE LA REVALORISATION 2011 DES PENSIONS DE RETRAITELa contestation monte chez les retraités

à Mila, Annaba et Constantine

COURRIERDES LECTEURS

Page 15: 4 7 0 APRÈS UNE RELATIVE ACCALMIE Kabylie : Al-Qaïda

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 19 avril 2011 - PAGE 17

[email protected]

4 tasses de pommes pelées en tranches minces,1/2 tasse de sucres, 2 c. à s. d'eau,

1/2 tasse de farine, 1/4 tasse de beurre fondu Caramel : 1 tasse de sucre, 3 tasses de beurre,

1/3 tasse de lait, 2 tasses de sucre glace, Coulis de citron : 1/2 tasse de crème fraîche,

1 c. à s. de sucre, 2 c. à s. de zestecitron

Préchauffer le four à 190°C. Dans un moule beurré, déposer les pommes. Mélanger les autres ingrédients dans un bol et lesdéposer sur les pommes. Cuire au four 35 minutes.Servir le croustillant avec le caramel et le coulis decitron. Fondre le beurre dans une poêle. Ajouter lesucre jusqu'à ébullition. Refroidir 2 minutes puisremettre sur le feu et ajouter le lait et le sucre glace.Dans une casserole, chauffer tous les ingrédients àfeu très doux. Dès que la préparation commence àbouillir, retirer du feu.

LES FACTEURS FAVORISANT L’ACNÉ DE L’ADULTE

Les hormones :Les crises d’acné se répètent chaque mois à l’approchedes règles. Les boutons d’acné seraient favorisés parl’œdème bloquant l’écoulement du sébum.

Le soleil :Les UV entraînent un épaississement de la peau.Résultat, le sébum est difficilement évacué, ils’accumule sous la peau formant des boutonspersistants.

Le stress :De toute évidence, les glandes sébacées sont sensiblesaux molécules sécrétées en cas de stress : la moitiédes poussées d’acné surviennent en période de stress.Il est probable que le stress accentue la sécrétion desébum, lequel s’accumule, favorisant la proliférationbactérienne et l’inflammation.

La pollution :La pollution perturbe lefonctionnement denombreux systèmes denotre organisme, dont celuichargé de la régulation

cutanée. La pollution encrasse aussi notre peau depuisl’extérieur et favorise les réactions inflammatoires sousla peau.

L’alimentation :Il n’existe pas de preuves formelles indiquant quecertains aliments favorisent l’acné, comme on le pensesouvent pour le chocolat. En revanche, notre moded’alimentation, riche en «mauvaises» graisses et ensucre raffiné, modifie également les secrétionshormonales et augmente l’inflammation.

En plus de modifier son hygiène de vie (arrêter le tabac,limiter le stress, les expositions au soleil, se soustraire àune partie de la pollution, ne serait-ce qu’en aérantrégulièrement son logement et son bureau, et adopterde bonnes habitudes alimentaires), il est recommandéde bien prendre soin de sa peau en la nettoyantsoigneusement, matin et soir, et après le sportnotamment, afin de bien maintenir dégagées les poreschargées d’évacuer le sébum.

8 vols-au-vent, 2 tasses de poulet cuit encubes, 1/4 tasse farine, 1/4 tasse

beurre, 1 tasse bouillon de poulet,1 tasse lait, sel, poivre, persil,

1 tasse de macédoine de légumescuits à la vapeur égouttés

Tenir les vols-au-vent au chaud aufour pendant la préparation de lagarniture. Dans une casserole,laisser fondre le beurre. Ajouter lafarine et cuire 2 à 3 minutes.Retirer du feu, ajouter les liquidesgraduellement en brassant etremettre à feu moyen. Remuercontinuellement jusqu'àépaississement de la sauce. Ajouter lepoulet, la macédoine et lesassaisonnements et le réchauffer. Verserdans les feuilletés et servir.

La peur de rougir en public faitpartie des phobies sociales : peurintense systématique d’unesituation sociale par crainte d’êtrejugé négativement.

Les répercussions peuvent êtreimportantes dans la vie de tous les jours,allant jusqu’à la mise en place destratégies pour éviter ces situations àrisque. On parle alors de peurpathologique, c’est-à-dire que cetteanxiété sociale, selon son intensité, peutêtre considérée comme une maladie,laquelle peut être prise en charge.Des milliers de personnes sontconcernés par la peur de rougir enpublic. Cette gêne, pouvant être

considérée comme banale par lesautres, peut devenir une obsession etune souffrance. C’est ainsi que cettepeur de rougir en public peut créer unhandicap réel chez la personneconcernée.Or cette phobie sociale est souventdifficile à repérer par l’entourage.Malgré tout, des rougissementsimportants et fréquents ont desconséquences indirectes importantesdans la vie quotidienne : repli sur soi,refus scolaire, dépression…

Existe-t-il des médicaments contrel’anxiété sociale ?Aucun médicament n’empêche de rougir.Toutefois, dans certaines mises ensituations prévisibles et ponctuelles,comme devoir passer un examen oral ouprendre la parole en public, l’anxiété peutêtre ponctuellement atténuée à l’aide demédicaments de la famille desbêtabloquants. Selon la sévérité del’anxiété, on peut aussi donner un coupde pousse en prescrivant un traitementantidépresseur durant plusieurs mois,mais avec un risque de rechute à l’arrêt.D’où l’intérêt de toujours mettre en placeparallèlement une thérapiecomportementale et cognitive.

M e s u r e s l i q u i d e sSystème impérial Système métrique Autres noms

1/8 cuillère à thé 1/2 ml1/4 cuillère à thé 1 ml1/2 cuillère à thé 3 ml1 cuillère à thé 5 ml 1 cuillère à café1/4 cuillère à soupe 4 ml1/2 cuillère à soupe 8 ml1 cuillère à soupe 15 ml 1 cuillère à table1/8 tasse 35 ml 1 oz1/4 tasse 65 ml 2 oz, 1/4 grand verre1/3 tasse 85 ml1/2 tasse 125 ml 4 oz, 1/2 grand verre5/8 tasse 160 ml 5 oz2/3 tasse 170 ml3/4 tasse 190 ml 6 oz, 3/4 grand verre7/8 tasse 220 ml 7 oz1 tasse 250 ml 8 oz, 1 grand verre

Note : certaines mesures ont été arrondies légèrement.

Vol-au-vent au poulet

L’acné des adultes :quand celle-ci

joue lesprolongations

Croustillantde pommes-caramel

et coulis de citron

La peur de rougiren public,une sourcede souffranceet de handicap

Bien-être

Phot

os:D

R

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Sa ville Son fief

Fin du jour----------------

Capitale

Gauche----------------

Traînée----------------Comprendre

Argon----------------

Esprit----------------

Parente

Article----------------Pour deux

----------------Pronom

Césium----------------

Bavarde----------------

Fleuve

Iridium----------------Aluminium

Rigole----------------

Pronom----------------

Audaces

Pronom----------------

Clair

Mer anglaise

----------------Broyer

Livre----------------

Essuyée----------------

Stade

Tète----------------

Résides

Grecque----------------

Saine

Son paysRéfutées

----------------Préposition----------------

ArbreContournée----------------

Piste

Nécessaires----------------

Canal

Caisse----------------

Plante

Préserva----------------

LégumesOnt vu le jour

----------------Sied

Comparatif----------------

Pêcheur

Patte----------------

Salaire----------------

SoiréeFin de nuit

----------------Port deFrance

Préposition----------------

VTT

Période----------------Périmètre

Baudets

Halte----------------

Bonds----------------

Dettes

Sodium----------------

Inutile----------------

Mois

Connais----------------

Élimina----------------

BrutPoisson

----------------Sélénium

----------------Article

Pronom----------------Meitnerium

Profit----------------

Angle----------------

BérylliumHumide

----------------Formed’avoir

Océans----------------

Pays

Son poste En l’état

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

13 géants du monde animal.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Grand mammifère»

1- ÉLEPHANT2- GIRAFE3- OURS4- RORQUAL5- CROCODILE

6- PYTHON7- TORTUE8- BALEINE9- CALMAR10- CRABE

11- AUTRUCHE12- ALBATROS13- PHOQUE

MOT RESTANT = RHINOCÉROS

U A L C R O C O D I L EQ R O R S R U O E F A PE L E P H A N T G I R YP T U A M TH R A R L HO U E B A OQ C B A C NU H A R C E N I E L E TE E A L B A T R O S U OR H I N O C E R O S T R

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

PROGMATISME-CLEFEIRE-BU-AURORE-ARET-FR-LUE-MO-MNMN-GRANIT-GRAVATI-ARENES-SU-TATASOMALIE-P-EPIS-SSUITES-FAA-RE-CSIT-TS-ARRIME-MOIOREE-FRENDA-VIANNET-RE-IES-VAL-S-E-GERANT-PERIT-A-RETORS-MANITOUMAURICE-MO-TEE-TPRIERE-PERDRE-PILENTE-BANTOU-MALI-ES-SARDES-MARIFES-BETAIL-SILOSIL-FORAGE-TA-LIAC-ARRIVE-DIGUE-T

17-04-201117-04-2011MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

GÉANTSGÉANTSLESTROISHORLOGESIDEE-MUA-MAUVE-OBEC-MA-UNS-N-LOURN-PURETE-FELONSE-OLR-IE-MESANGEVATICAN-GAR-IS-SIV-AIE-HERITE-TTLOTIE-PANIER-MOILIES-CANINE-FAIMERS-CONTAS-BOS-E-S-MORTEL-FAUSSEC-PAR-IR-PERDUESORAISON-SO-ERES-NOTRES-PERIME-SRCURIE-CENTRE-LIEOTEE-CARTES-TIODRES-COMMIS-NO-NRDS-SOUPIR-FAUSSE

E-TAUPES-TU-RI-S-SAUVER-ROTONDESPYGMEE-REMISE-TEIR-OR-FATALE-SAMSIEN-CAVITE-MILETES-BI-ANE-GITANON-VOLAGE-MOME-TL-PAU-DE-RE-E-S-ECRITES-MINA-COATRANSPLANTATIONS

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-MONROE-ACTRICE-MISE-VU-AI-EMAILAME-MATER-MN-IRERE-GILET-SEDAN-SI-MALES-PETRI-SMLL-LAS----RE-GAIYEMEN-----E-MERSNUIT-C-----RU-IF-RE-IDIOT-BALE-I

BS-SR-OR-GALE-PTE-TURIN-ERIE-TESMARRER-ARAL-FES-ORAGE-CRIN-FETERLEMILLIARDAIRE-A

LETTRESLETTRESGUINÉEGUINÉE

------SILY----------PEULS-------CONAKRY-----------CONTE---------BAUXITE------PETITSORY---------SOUSSOUS------FOUTADJALON-----FRIA------MALINKE--------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Guinée-Équatoriale

1

2

3

4

5

6

7

ANNOBON

1- VILLE

2- MONNAIE

3- ÎLE

4- PRÉSIDENT

5- CAPITALE

6- LANGUE

7- RÉGION

Le Soird’Algérie Détente Mardi 19 avril 2011 - PAGE 18

Page 17: 4 7 0 APRÈS UNE RELATIVE ACCALMIE Kabylie : Al-Qaïda

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSOiseau

----------------Gonflement

Fleur----------------

Messe

Larme----------------

Bille deglace

Particule----------------

AstateNazis

----------------Argon

----------------Erbium

Trompé----------------

Parasite----------------Note (inv.)

Note----------------

Avalé

Branché----------------

Adhésif----------------

ActiniumTon

----------------Infinitif

----------------Utilisions

Moi----------------

Dépôt----------------

Clair

Indien----------------

Enleva

Chanteurbelge

----------------Possessif

Cheminée----------------

Pays----------------

Loupera

Foncerai----------------Appréciée

Crack----------------

Fin de soirées

Île----------------

Sodium

Règle----------------

Pronom(inv.)

Gaz----------------

BruitCirculas----------------Ville deFrance----------------Réviser

Bernai----------------

Pays----------------

MonnaieLivre

----------------Part

----------------Caractère

Petite aile----------------

Préau----------------

MâchaEcole

----------------Aride

Néon----------------

Lentilles----------------

Colère

Revenu----------------Assurances

Gaie----------------

Stade àMarseille

Organisationinternationale----------------Ternira----------------Revu

Confiant----------------

Perforer

Préposition----------------

Sélénium

Couvrira----------------

Château

Fleuve----------------

Rives

Distances----------------

Espèceanimale

Philosophegrec

----------------Peuple

Feu----------------

CachasEreinté

----------------Dans

le vent

Note----------------

Tueur

Dans lesnoces

----------------Gloire deCitroën

Sud----------------

Négation----------------

TotalitéFruit

----------------Touffue

Fruit----------------Poète chilien----------------A l’avanceEchéance

----------------Praséodyme

Flamands----------------

Sombre----------------

EcarlatesRigole

----------------Emmener

----------------Textes

Trompa----------------

Broyée

Squelette----------------

Calife

Lésés----------------Molybdène----------------

Récipient

Drame----------------

Cabas----------------

PronomArgon

----------------Pays

Situé----------------

Métro

Brin----------------

CheptelCondition

En pleurs----------------

Rompre

Déplacer----------------

Liquide

Riche----------------

Amender

Démonstratif----------------Demeurer

Etain----------------

AirDurée

----------------Infinitif

----------------Fin de série

Rongeur----------------Ruses (inv.)

Coutumes----------------Manganèse

Hameau----------------

ÉlectionPars

----------------Mot

magique

Auteur français

Boisson----------------

Ternies

Esprit----------------

Domptai

Trait----------------

Etirés----------------

BroyésArticle

----------------Fatal

Copain----------------

CellulePlaque

Amuser----------------Tête blonde

Ville----------------Possessif

Bout de tôle----------------

RocheOdeur

----------------Pays

----------------Titre

Pronom----------------

Gallium

Manganèse----------------Arme (pho.)

Rôti Fleuve Glacé

Burlesques----------------

Haltes

Le Soird’Algérie Détente Mardi 19 avril 2011 - PAGE 19

Page 18: 4 7 0 APRÈS UNE RELATIVE ACCALMIE Kabylie : Al-Qaïda

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En cettedouloureuse cir-constance, sesdeux filles ainsique sa femme demandent à tous ceux quil’ont connu et aimé d’avoir une pensée àsa mémoire et que Dieu l’accueille en SonVaste Paradis.

Repose en paix, mon papa chéri. Noust’aimerons toujours et ne t’oublieronsjamais.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournerons.

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––––––––––––––––––––La famille

de MaîtreA r b o u c h eAhmed (ditAkli), sa veuve,ses enfants, sesfrères et leursalliances remer-cient tous ceuxet celles qui ontcompati à leurdouleur lors dudécès de leur cher et regretté père

Me Arbouche Ahmed dit AkliMouhafedh FLN de Tizi-Ouzou et député

à l’âge de 58 ans, suite à une crise car-diaque.

En ce douloureux souvenir, sa familleinvite ses proches et amis et tous ceux etcelles qui ont compati à sa douleur de serecueillir sur sa tombe qui sera installée le22 avril 2011 à 11 h.

La cérémonie aura lieu au villagenatal Agouni-Hemiche, Makouda, Tizi-Ouzou.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

F117420/B13

NECROLOGIE

ANNIVERSAIRE–––––----------------------A l’occasion del’anniversaire deDaghefali Mélissa

qui souffle sapremière bougieaujourd’hui19 avril 2011,toute la familleDaghefali, etsurtout djeddouMahmoud, te souhaiteun joyeux anniversaire.Bisou, Mélissa. F123576

CARNET

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R116476/B2

PENSÉEIl y a 6 ans, le

19 avril, nousquittait à jamaisnotre très cherpère Garadi Amer

Ce fut pour nous une dureépreuve. Tu étais un hommed’une mentalité particulière,plein de sagesse, générosité,bonté et honnêteté.

Toute ta famille prie LeTout-Puissant pour qu’Il t’ac-cueille en Son Vaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Ton fils, Reda.R123490/B1

CONDOLÉANCESLe président-directeur général de lasociété Hydra Pharm, les cadres diri-geants ainsi que l’ensemble des tra-vailleurs très affectés par le décès de

Mme Amazouz Karimapharmacienne

présentent à son mari, ses enfants,ses parents ainsi qu’à toute sa famil-le, leurs sincères condoléances et lesassurent en cette douloureuse cir-constance de leur profonde sympa-thie.

Que Dieu le Tout-Puissant l’ac-cueille en Son Vaste Paradis.

«A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons»

AZ/B1

OPPOSITIONNous, héritiers du défunt HamaïliLahcen, nous nous opposons àtoute transaction liée aux bienssis :village Tala Tagout, commune deTinebdar, daïra de Sidi-Aïch, W. de Béjaïa. 447/B1

Page 20: 4 7 0 APRÈS UNE RELATIVE ACCALMIE Kabylie : Al-Qaïda

Si elle méritait d’être révi-sée ne serait-ce que surun point, la Constitutiondevrait inclure la parité

hommes-femmes au rang desconstantes nationales et desmythes fondateurs de l’Etat algé-rien.

L’Enquête algérienne sur lasanté de la famille, menée en2002, en collaboration avec laLigue des Etats arabes et l’Officenational des statistiques, ainsiqu’une comparaison avec lesrésultats de la Tunisie et de laSyrie (2001), donne des résultatsédifiants sur les ravages dumachisme, de la misogynie et desinjustices commises à l’endroitdes femmes dans nos pays. Dansle même temps, elle appelle ànuancer les comparaisons s’agis-sant d’une sphère plutôt homogè-ne. Avec un Indice synthétique defécondité estimé à 2,4 enfants parfemme en moyenne nationale (2,1en strate urbaine et 2,7 en rural),l’Algérie est en position médianecomparativement à la Tunisie sou-vent consacrée comme modèle detransition démographique relative-ment avancé – avec un ISF de 2,1enfants par femmes (1,9 en zoneurbaine et de 2,5 en rurale), d’unepart, et à la Syrie qui enregistre uncertain retard — 3,4 enfants parfemme (3.4 urbain et 4,4 en rural),d’autre part.

L’âge moyen au premier maria-ge reste élevé aussi bien chez lafemme que l’homme, en Algérieen se situant à 33,2 ans pourl’homme et 29,7 ans chez lafemme, se situant quasiment aumême niveau qu’en Tunisie où ilest de 32,9 ans. Pour la Syrie il sesitue à 28 ans.

Par contre, le taux de divorceschez les femmes est cinq fois plusélevé en Tunisie qu’en Algérie(7,1% contre 1,6%), alors qu’iln’est que de 0,5% en Syrie.

Le taux de prévalence contra-ceptive toutes méthodes confon-dues est estimé à 63% descouples en âge de procréer enTunisie ; à 57,1% en Algérie et à46,6% en Syrie. Le taux d’utilisa-tion des méthodes modernes(contraception hormonale, stériletet méthodes barrières) est légère-ment plus élevé en Tunisie qu’enAlgérie (53% contre 51,8%). LaSyrie enregistre un niveau nette-ment inférieur à 35,1%.

En Tunisie, la proportion desconsommateurs actuels de tabacd’âge de 15 ans et plus, toustypes confondus, est de 26,6%(49,4% chez l’homme et 4,1% chezla femme),

En Algérie, la proportion de lapopulation actuellement fumeuseest de 20% (39,1% chez l’hommeet 0,9% chez la femme). En Syrie,ces proportions sont respective-ment de 26,2% (43,4% chez l’hom-me et 8,0% chez la femme).

Ainsi, le tableau est pluscontrasté, et les valeurs moinsaffirmées, que ne l’indiquent lesidées longtemps colportées enfaveur du modèle tunisien de«féminisme d’Etat» dont on s’as-sure de mieux en mieux soncaractère de «trompe-l’œil»(*).

A défaut de laïcité, par delà lesprovocations, notre respectablevoisin a plutôt développé un pro-jet politique fondé sur un contrôleétroit de la sphère religieuse parl’Etat, avec ses corollaires l’assu-jettissement du religieux et lafonctionnarisation du culte.

S’agissant des femmes, onaccorde souvent au régime tuni-sien la paternité d’une innovationmajeure intervenue trois moisaprès l’indépendance : la promul-gation du CSP, un code voulu enrupture formelle avec le droitmusulman tel que pratiqué anté-rieurement, s’agissant de l’égalitéface à l’héritage, de la répudiation

(remplacée par une nouvelle pro-cédure de divorce), de la polyga-mie ou du tutorat matrimonial(tous deux abolis), en dehorsd’autres droits accordés auxfemmes : travailler, se déplacer,ouvrir des comptes bancaires oucréer des entreprises sans l’ac-cord préalable de l’époux. Uneétude anthropologique du droit etde la pratique judiciaire nuance-rait fortement l’appréciation de lasituation en Algérie. Ce qui ne jus-tifie naturellement pas qu’il failles’en contenter.

Avec le recul du temps, on sesurprend à douter de la pérennitéde ces bien maigres acquis :«Cette politique paraît bien être un“féminisme d’Etat”, dans la mesu-re où ce dernier assuma un pro-gramme de promotion féminine,visant à rattraper, de façon autori-taire et volontariste, la conditiondes femmes dans les pays occi-dentaux. Cependant, un féminis-me d’Etat impliquerait que la pro-motion de la condition féminineait été au cœur du projet politique.Or, le CSP n’était en réalité qu’unepartie du projet “modernisateur”du régime. Son interprétationcomme législation féministe inter-vint plus tardivement (…) Autrelimite, l’esprit dans lequel ce com-bat pour la promotion de la femmeétait mené ne peut être dit fémi-niste, même si les visages duféminisme sont multiples. Eneffet, tout en prétendant mettre àégalité hommes et femmes,Bourguiba ne remit jamais encause la tradition et l’interpréta-tion patriarcale de la religion.»

Si bien, qu’en bout de course,«l’égalité fut plus célébrée dansles discours que dans la loi elle-même» ou encore dans une pra-tique judiciaire qui, dans la décen-nie 1980, sous la pousséeconservatrice, a «pu subvertir lalégislation».

La réislamisation progressivepar le haut entreprise par les nou-veaux régents benalistes du pays,grosses fortunes fraîchementconstituées, au début des années2000 visait à contrer l’oppositionde gauche par une alliance avecles partis et les milieux religieux.Elle trouve, en partie, son aboutis-sement dans la «révolution desjasmins» qui n’a pas encore décli-né ou déroulé tous ses effets.

L’auteur de l’étude conclut :«Par-dessus tout, c’est la confu-sion entre laïcité et sécularisation,ou encore la place accordée à cer-tains symboles, comme le voile,qui ont pu donner l’illusion, flat-teuse, que cet Etat avait adoptéles combats des Etats occiden-taux, pris leurs sociétés commemodèle, et s’apparentait à euxcomme aucun autre Etat arabe.»Ce faisant, l’Occident occultait lavoie autoritaire et répressive choi-sie par le régime.

Au contraire de l’émancipationde droit, les Algériens semblentavoir opté, dans la durée, pourune voie soft, de fait. On observed’ailleurs les mêmes logiques auMaroc où active depuis quatre ansavec un certain succès le «Mouvement du tiers des siègesélus des femmes… vers la parité»qui regroupe aujourd’hui plus demille associations à travers tout lepays. Plus fondamentalement,bon an mal an, 60 à 70% des lau-réats du baccalauréat sont desfemmes. L’éducation, la santé, lajustice, l’université et le mondedes affaires connaissent uneirruption remarquée, dominante,des femmes. Dans l’éducation,elles dépassent les 50% des effec-tifs.

Il en est de même dans lasanté, où leur participation est de58%. Dans la sphère judiciaire ouextra-judiciaire, la justice, plus de54% des femmes issues de la

faculté de droit exercent en quali-té de notaires. Dans le monde desaffaires, les perspectives sontencore plus prometteuses : plusde 64% des bénéficiaires de prêtsde l’Agence nationale de la ges-tion du microcrédit, Angem, sontdes femmes. Elles sont déjà envi-ron 6 000 femmes gérantes d’en-treprises. La sphère politique nesuit cependant pas ces progrès :seules 30 femmes occupent laplace de députée au Parlement et5 autres au Conseil de la nation.Le nombre de P/APC, walis ouministres femmes se compte surles doigts d’une seule main. Unehonte. C’est pourquoi, le mérite etla parité (en général ils vont depaire) gagnent à être inscrits aurang des fondamentaux et desconstantes. Ce n’est pas un signede modernité. C’est un acte desurvie.

A. B.

(*) Augustin Jomier, Laïcité etféminisme d’Etat : le trompe-l’œiltunisien, in la vie des idées.fr

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Ammar [email protected]

PPANORAMAANORAMAMérite et parité

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Abdekka est apparu plus en forme à Tlemcen que lors de son der-nier discours à la télé. Une information confirmée par l’agence depresse…

… EPO

La nouvelle a fait le tour de tous nos villages et villes. Ilfaut dire que les envoyés spéciaux à Tlemcen, les consœurset confrères qui ont couvert la visite d’Abdekka dans cetterégion, ont tous rapporté la même info : «Le président a dûécourter sa tournée tlémcénienne et rentrer sur Alger.» Ducoup, ce matin encore, vous vous retrouvez avec, dans vosjournaux, des papiers qui tentent de comprendre les dessousde cet «écourtage» de visite officielle. Pourtant, dans les faits,une multitude de raisons tout à fait anodines, banales, bêtes àchialer même, peuvent expliquer que le chef de l’Etat rentreplus tôt que prévu au Palais. Ainsi, il se peut que ce soit lechauffeur de Boutef’ qui ait imposé ce retour précipité, lesdemi-finales de la Coupe d’Algérie de foot se jouant hier lundi,et lui, en plus d’être chauffeur présidentiel, s’occupant ausside chauffer les tribunes de supporters de l’une des équipesen lice. Ce qui, au passage, prouve au moins une chose.Contrairement à ce qui se dit un peu partout, Abdekka necontrôle pas tout, n’a pas la main sur tout. Le parc auto de laPrésidence semble lui échapper. Dans le même ordre d’idées,on peut aussi supposer que c’est la maison Mercedes, firmeéquipant El-Mouradia, qui a exigé que le véhicule soit présent

au garage central dimanche en fin de journée pour la révisiondes 30 000 kilomètres, faute de quoi la garantie constructeursautait purement et simplement. Et ce n’est pas un cliché quede rappeler le sérieux et l’intransigeance légendaires desAllemands en matière de respect des dates, du kilométrage etdes contrats de maintenance en général. De manière plus per-sonnelle, on peut aussi supposer que le chef de l’Etat avaitpris l’engagement ferme auprès de son teinturier de passerlui-même au pressing du Golf récupérer ses vêtements, ladate limite de retrait figurant sur le bon d’enlèvement stipulantbien «Dimanche 17 avril, dernier délai. Aucune réclamation nepourra être faite au-delà». Le patron du pressing n’est peut-être pas allemand, mais il paraît qu’il n’en est pas moins très àcheval sur les dates, lui aussi. Comme vous pouvez le consta-ter, il y a des milliers de raisons qui peuvent expliquer leretour plus tôt que prévu d’Abdekka à la maison. Sans cher-cher absolument à y voir un signe de grave tension dans lesérail, de manœuvres dangereuses dans les couloirs duPalais en l’absence du châtelain ou pis, de tenter de déceler àtravers ce chamboulement de programme officiel des pro-blèmes de santé qui auraient soudain dégénéré. Non !Abdekka va bien. Il va même très bien. C’est Belkhadem quime l’a dit. Et j’ai confirmé l’info avec Soltani. Qui la tient lui-même d’Ouyahia. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauche-mar continue.

H. L.

Faut arrêter de chercher des cheveux dans la tête des poux !