3008826 histoire de la rome antique

8/8/2019 3008826 Histoire de La Rome Antique

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LA ROME ANTIQUE


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SOMMAIRE

I. AVANT LEMPIRE ROMAIN .....1. En Gaule

2. En Italie

II. LA FONDATION DE ROMEA. La lgendeB. Les origines

1. LA REPUBLIQUE ROMAINEA. Patriciat & PlbeB. Contexte InternationalC. La conqute du monde mditerranenD. Transformation de la civilisation romaine

2. L EMPIRE ROMAINA. La crise conomique et socialeB. La naissance de limprialisme et le triomphe de lhellnismeC. LImprialisme

V. LA CHUTE DE ROMELantiquit tardive Leffondrement irsistibleLe Christianisme, religion officielle de lEmpire.

VI. COMPARAISON ENTRE LA CITE GRECQUE ET LA CITEROMAINE

VII. COMMENT VIVAIT-ON A ROME ?

VIII. LA LITTERATURE DE LA ROME ANTIQUE

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La Civilisation Romaine, fille de la Grce,couvre plus de 12 sicles de notre histoire,

de la fondation de Rome en 753 av. JC au V sicle apr. JC.

A son apoge, lEmpire Romain sest tendu de lAngleterre au dsert dArabie.

Immensit, modle dorganisation politique, la Cit et la notion de citoyennet, une langue universelle : le latin, une architecture, un art, un mode de pense, une puissance unificatrice de civilisations proches et lointaines.

De nos jours, 1500 ans aprs la chute de Rome, son hritage fait partie intgrante de la civilisation occidentale : il a faonn le mode de pense et intgrer ses ides, les institutions et le langage du monde occidental.

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AVANT LEMPIRE ROMAIN ...

1. EN GAULE

Les Gaulois sont issus de la fusion :

despopulations nolithiques (10.000 7.000 av.JC) implantes depuis des sicles ,des peuplades arrives dEurope Centrale (de Hallstatt en Autriche) vers 750 450 av.JC, par vagues successives depuis lge du bronze, etdesCeltes , du 5 au 3 sicle av. JC, se dirigeant vers la Gaule mridionale, arrts pmonde antique mditerranen (Etrusques, Grecs puis Romains).

Les Gaulois du 1er s. av JC sont rpartis en 60 peuples.

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La conqute de la Gaule par les romains se fera vers 125 et 118 av. JC, dabMarseille (Massalia), Aix en Provence (Aquae Sextiae), Narbo Martius (Narbonne). les Romains contrlent la rgion quils baptisent Provincia ( = Provence+Valle duRhne+Languedoc) et ouvrent une route commerciale terrestre, lavia Domitia , reliant lItalie lEspagne. Le reste de la Gaule est conquis de 59 51 par le fameux Jules Cs44 av.JC).

LEmpereur Auguste prcipite le processus de romanisation : lurbanisme et lsont repenss selon un schma grandiose, exemplaire et romain --> construction de nvoies romaines, urbanisation, apport de nouvelles cultures (olives + la vigne), constrprestigieux monuments publics toujours visibles Nmes, Arles, Lyon, Orange,Valence. A partir de ces centres de rayonnement, les soldats et vtrans diffusent le

les moeurs, les gots et le Droit de Rome. Les commerants profitent de nouveaudchange et dun rseau trs dense de communication, jouant un rle essentiel drapprochement des populations gauloises du Sud et les Romains . Les Gaulois adfinitivement les moeurs des romains.

Attentive ne rien brusquer, la politique romaine commena par donner chac60 peuples de la Gaule chevelue : une capitale, une administration stable ; le contaccultures a trs rapidement conduit leffacement de la langue indigne. Peu crite aconqute , le gaulois cde la place au latin, vhicul par larme et les marchands, difles coles et les reprsentations thatrles. Aucune Cit importante ne manque dun tou dun amphithtre. La citoyennet romaine a sduit et nombre de gaulois sont romains avec les 1er empereurs.

Pourtant, tout esprit national ne disparait pas, et Rome ne cherche pas ltouChaque anne Lyon, on clbre une grande fte du calendrier celtique : lassemble par un prtre gaulois lu chaque anne par les dputs des 60 peuples gaulois, ddattributions religieuses, financires, et surtout politiques. Elle porte une apprciatiladministration des gouverneurs romains, les gratifiant dune statue ou dune maccusation porte Rome. Pendant tout le haut-Empire, ce pouvoir dloge et de bmaintient.

2. EN ITALIE

Les Romains auraient une origine indo-europenne, avec peut-tre des racines ecentrale.

Autour de lan 1000, aprs une migration qui les conduit dabord en Europe cencertain nombre de tribus indo-europennes, dsignes du nom dItaliques, atteignent lesommet de la pninsule apennine et commencent leur marche vers le sud, , conqupeuples indignes qui se trouvaient sur leur chemin et se sont venues se mler uneantrieure, de caractre mditerranen, forme par de trs anciens occupants du sol.langue sapparenterait au celtique, ce qui a fait supposer entrelitalique commun etlindo -

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europen , une unit intermdiaire probable :litalo-celtique . De ces prsences et ces venues,sont issus dimportants faits culturels et linguistiques qui ont marqu les poques suiva

Le groupe le plus important des nouveaux arrivants taient celui desLatins. Ilsstablirent dans la plaine volcanique du Latium. Sur ce sol rocheux mais fertimmigrants purent prosprer grce une grande varit de rcoltes et de cueillettes, etcommena le processus lent de la croissance.Pendant quelques sicles, Rome a eu la chance dtre assure contre tout dangerdomination trangre. Habitue aux victoires, Rome acquit une norme confiance en comprend comment ce peuple a pu voluer depuis les triomphes locaux jusqu la dmondiale, comment il a pu marquer le monde si profondment que son influence eressentie.

Vers 800, arrive dune vague denvahisseurs dans le Latium, lesVillanoviens ,apportant les techniques du Fer. Vers la 2mepartie de ce sicle, tandis que le reste du paysen est encore un ge demi-barbare, une vaste rgion des ctes du Sud de lItalie dune terre de prdilection pour les navigateurs venus de lHellade et souvre ainsi uneet une prosprit dont lessor est rapide. Cestla Grande-Grce . Au Nord, en Toscane, lesEtrusques apportent leur savoir en sculpture, peinture et orfvrerie : cest lEtrurie .

Ce double apport culturel, galement prestigieux, marque une rupture essentielllvolution de lancienne Italie qui entre ainsi en contact avec les formes de pense issues de lHellade et de lOrient.

A cette mme poque, -800, en Sardaigne et en Sicile arrivent des marchancolons smites originaires de Phnicie. Les 1ers comptoirs tablis passent vite sdomination de Carthage ; le commerce phnicien apporte des objets de luxe en provdOrient. Les colonies puniques1 de Sicile et de Sardaigne ont t trs vite fortementhellnises.

1 Punicus = 1 er colons de Carthage6/41


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A- LA COLONISATION GRECQUE (-800 700)

Jamais les multiples cits qui constituaient la Grce antique ne surent spolitiquement et cela explique leurs destins mouvements et leur ruine prcoce. Grcelhellnisme transplanta sur le sol italien ses formes de penses, de religion et daravant la conqute au 2 s. de la Grce par Rome, la colonisation grecque du Supninsule et de la Sicile encore barbares, fut un facteur de civilisation dune extimportance. Elle influa profondment par ses voyageurs et ses marchands sur le Etrusque qui fut lennemi redoutable des Grecs, mais aussi, en bien des domaines, leur

B- LES ETRUSQUESSes origines et sa langue sont encore mystrieux. Il y a trois thories :

envahisseurs indo-europens venus du Nordautochtonesimmigrants venus dAsie mineure, de Lydie, par la mer.

Lalphabet trusque est driv de lalphabet grec. Il a t emprunt aux hellnesdoute avant la distinction des types dalphabets orientaux et occidentaux. Il y a eu sandes changes de formes dart et de pense entre Italiques, Romains, Grecs et Etrusque

Les Etrusques sinstallrent solidement dabord en Toscane, y dvelopprent une spuissantes cits ; les richesses minires, la fertilit du sol assura leur prosprit. Ensuiconquirent le Latium et Rome. Vers 700 est lpoque glorieuse de leur histoirerendent ensuite vers le Sud et prennent revers les grecs tablis sur la cte, maipasseront pas. Sur mer, les Phocens leur tiennent tte ; les Etrusques sallient Carthvers 535, la bataille navale d Alria met fin la domination phocenne. A la mmlempire Etrusque stend vers le Nord. En moins de 2 sicles, un empire sest cr, cgrandiose et rapide, mais reste mal assure. Le Latium et Rome se dtachent dematres et peu avant 500, cest le dbut des revers et de la dcadence. Ces cits napas dunification politique entre elles, seulement des liens religieux. Ce fut leur

faiblesse.Les Etrusques ont introduit sur le sol italien, en architecture, les techniques de larc

vote et de la coupole que les romains reprendront leur compte avec force usage. Lfonder les villes et den tracer le plan, orientes daprs les points cardinaux sera reprles romains. Ils ntaient pas bons dans le travail de la pierre, mais excellaient dans largile et du bronze. Leur art nest pas un art du nu comme celui des Hellnes, lesvolontairement dpouilles nen sont que plus expressives. Le portrait nest pas iddorigine funraire, il vise rendre les traits du dfunt avec la plus exacte fidlit. Lproduit est souvent violent, parfois mme brutal. Il ne faut pas chercher ailleurs loriportrait romain et du ralisme profond qui le caractrise.

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Ainsi, lItalie antique a vu spanouir sur son sol deux civilisations galement rtandis que dans bien dautres rgions, la vie tait encore un stade primitif, peine sola barbarie. Les Grecs de lItalie du Sud et de la Sicile nont pas su passer de la cit Les Etrusques ont fond un empire que leurs dsaccords ont empch de maintenpeuples italiques moins volus et plus jeunes sopposaient aux uns et aux autraffaiblissant. Carthage menaait les Hellnes et les invasions celtiques terrifiaienEtrusques. Finalement Rome en sortira vainqueur. Le pays quelle allait unifier dimprgn de la pense et de lart quavaient apports avec eux ces marins et ces colonde lOrient et de la Grce.

Le dpart des Etrusques : Au V s. les rapports de force changent sur le sol italien et le peuple trusque

perdu toute chance dunifier lensemble de la pninsule. Lalliance des Grecs de CumLatins a provoqu la dfaite toscane en 506 Aricie (en 509 dj, les Tarquins oexpulss de Rome par une rvolte populaire). La perte du Latium est grave pour lEtse trouve coupe de ses possessions campaniennes. En 474, les marins de CumeSyracuse infligent une lourde dfaite aux flottes runies des Carthaginois et des EtruLEtrurie commence se replier sur elle-mme. Le trafic avec Athnes se raconsidrablement menac par la puissance maritime de Syracuse. Le dpart des Etrurendu aux latins leur indpendance. Ils forment une confdration de 30 petites villes,militaire quelles se prtent mutuellement lui permet de rsister aux assauts des redoupopulations montagnardes qui les entourent.

Rappelons la situation gographique de lItalie, qui est capitale dans son histoire :

Cette longue pninsule sallonge entre lEurope et lAfrique, et divise la Mditerrabassins distincts, oriental et occidental, et est par consquent largement ouvertinfluences extrieures. La Sicile, qui en est son prolongement naturel, touche prlAfrique. Ce voisinage favorisera guerres et colonisations.

Lextrme division du pays lui-mme est dimportance capitale :au Nord : le massif alpin le protge des invasionsla chane complique des Apennins dtermine une grande division du sol. Ellsans cesse et isole les uns des autres les ctes de lest et de louest ; elle divise les seules plaines fertiles de lItalie, celles de la Sicile, de la Campanie, du LatiuP.

Un seul grand fleuve, le P, qui ne traverse que la rgion du P ; lautre le Tibnavigable que dans sa partie infrieure.

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LA FONDATION DE ROME

A- LA LGENDE

La lgende raconte que le plan de Rome avait t conu par les dieux, qui aprs de Troie, avaient donn lordre lun des fils de Vnus, le prince vaincu Ene, de concompagnons fugitifs vers une terre promise en occident. Au III s., selon la lgeprincesse latine Rha Silvia, voue la chastet, donne naissance des jumeaux, RoRmus ! Pour la punir davoir viol le serment de chastet la fit emmurer et donndabandonner Romulus et Romus sur les rives du Tibre en cru pour quils meurentgarons furent trouvs par une louve qui les a nourrit, puis recueillit par un berger qtrouv. A lge adulte, ils dcidrent de construire une nouvelle ville sur le bord du TRomulus traa les limites de Rome avec sa charrue.

B- LES ORIGINES DE ROME(7 s. Av JC: ~-620 509)A la fin du 7 s. av.JC, les 2 morceaux de la puissante confdration des

trusques, celui du Nord autour de la Toscane, celui du Sud autour de la Campanie, f jonction et absorbent le Latium. Ds lors, lItalie centrale de la plaine du P la rNaples, est le foyer dune civilisation nouvelle, celle desEtrusques. Cette occupation trusquedu site de Rome durant 1 sicle (-620 509) sera dcisive. Une Cit est fonde.

Les trusques utilisaient lalphabet grec. Des milliers dinscriptions sont aujoconserves, lues parfaitement. Cest cet alphabet que les latins apprendront leur tour

Les trusques simposent par leur audace et leur habilit, bien plus que par

nombre. Pendant un sicle, ils apportent, enrichis par leurs contacts avec lOrient et lalclat de leur civilisation. Cest deux que les romains apprendront crire, btir enmaisons atrium, construire un temple, borner les parcelles, dans un autre domanom de famille hrditaire sera adopt ; la religion trusque inspira beaucoup les det cultes romains, sans compter le formidable essor que Rome connut grce l'artisau commerce trusque, au 6 s. av JC.

Cest de lEtrurie que Rome est ne !

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Rome est un carrefour de plusieurs voies naturelles, en relation facile et directeles contres environnantes et tout particulirement les deux provinces de civiliprcoce : lEtrurie et la Grande Grce. L est lorigine premire du destin futur du Latdevait se dvelopper sur 7 collines, les Monts Albains, au bord du Tibre, 15 kmembouchure, dont les pentes servaient de positions facilement dfendables.

La premire occupation du site de Rome remonte 750. On y a trouv des vasequi provenaient soit de la Grande Grce, soit de lEtrurie, cliente importante des Hellservaient dintermdiaire. Lart hellnique fait son entre sur le sol romain ds le db7 s.

Rome subit linfluence toscane et lexpansion prochaine de lEmpire Etruconfirmer cela. La priode trusque de Rome va de 550 509. La Rome toscanegrande cit ou lart et le luxe taient devenus familiers (ils mangeaient dans de la vdor et dargent). Aprs le dpart des Etrusques, il a fallut Rome de longs effort

lutter victorieusement contre les villes latines. Le haut degr de culture quelle avait auparavant laissera des traces profondes sur son sol et dans sa vie religieuse et politiqlangue latine constituait le parler de la population et la langue trusque disparut av(-509).

Lalphabet latin est issu de lalphabet trusque et non de lalphabet grec de Ccomme on la longtemps suppos, et remonte VII s. Peut-tre le mot urbs , qui na pasdtymologie connue, est-il un legs des Etrusques grands fondateurs de villes. Certaide produits ou de plantes inconnues des indo-europens (vin, cyprs, figuier, lisdorigine trusque. Quelques termes latins techniques ont une orrigine toscane. Le Rome et une part importante des noms de personne Romains connus de cette poqueprovenance toscane.Les emprunts du latin au grec sont trs nombreux et confirme que ds le dbuVII s., Rome sest ouverte la culture de la Grande Grce (ex.machina -> invention, engin amphora-> amphore gubernare -> gouverner).

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LA RPUBLIQUE ROMAINE

(- 509 30 av. JC)

Rome a dtruit et absorb toutes les cultures italiques. Son volution politique et institutionnelle sest faite au contact de ses brillants voisins trusques dont elle sest peu peu mancipe. Lavant-dernier roi de Rome, lEtrusque Servius Tullius, passe pour avoir fond le rgime politique romain. Lexpulsion de Tarquin le Superbe marque le dbut de la Rpublique.

La fin de la monarchie toscane marque une profonde rupture dans la vie de Ro

rang de ville trusque puissante et cultive, elle passe au stade de cit latine, menacses voisines et par les peuples institutions monarchiques (rois trusques : dynastie tdes Tarquins -> Tarquin lAncien et son fils Tarquin le Superbe).

Le dpart des Tarquins signe la fin dune monarchie qui signifiait la dominatseul, la servitude des citoyens ( Dominatio et Servitus ) disparaissent donc veret lEtat, pass aux mains et au pouvoir du peuple romain, devient la republica populi romaniquiritum .

Mais 500 ans plus tard, sur les ruines des guerres civiles, slve un nouveau ppersonnel, celui dun Csar ou dun Auguste.

A- PATRICIAT ET PLBE

La Rpublique s'organise en classant ses citoyens en 2 grands groupes : lePatriciat etlaPlbe . Lhistoire de la Rpublique est domine par des luttes incessantes entre lepatriciat et laplbe .

Lespatriciens se groupaient en gentes , larges familles descendant dun mme ancEux seuls avaient accs aux honneurs publics et aux sacerdoces ; seuls, ils pou

interroger les dieux et prendre les auspices. Ils taient puissants et riches, sappuyaient sur les petites gens, qui recevaient assistance des Grands et en revdevaient leur apporter toute laide dont ils sont capables la demande du patricien.

Les plbiens sont des hommes libres, des citoyens romains. Ils constituent avecpatriciens, le populus romanus . Ils ne peuvent pas se marier avec des patriciens, sonexclus des honneurs publics et des sacerdoces, et dpendent souvent conomiquempatriciens, Matres de la fortune foncire. Ils leur empruntent, sendettent et risqualors lesclavage, car le crancier peut vendre sont dbiteur insolvable. Les plseraient des descendants de populations vaincues, des affranchis, des trangers, hoextrieurs aux lois et la religion, ou bien encore des paysans tombs dans une servitude vis--vis des grands propritaires. La constitution de la Plbe sexpliqu

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des raisons ethniques, religieuses et conomiques. La lutte entre les deux ocommence ds la fondation de la Rpublique. Les Rois veillaient empcher la sude la noblesse de peser trop lourdement sur les petites gens. Mais les pouvoirs royaut par les mains des patriciens, et la plbe qui na plus de droits, ni de dfenspeut survivre quen sorganisant et en passant au combat. Les patriciens se fermplus en plus hermtiquement la monte des plbiens. Au nom de la Libert, Roexpuls les tyrans trusques qui ont t remplacs par les grandes familles sensudure bataille qui dura 2 sicles pour lobtention de lAequa libertas (lgalit des droitspour tous les citoyens). La puissance royale a t remplace par la puissance du Cqui conserve presque toutes les attributions de la royaut (avec 2 consuls pourrecruts parmi les patriciens). Mais petit petit, la plbe obtient la publication duromain (-445) puis laccs aux collges en devenant tribuns militaires (-430) magistrature en devenant gardiens du Trsor Public (-409). Cette lutte opposant laplbe et lepatriciat a entrain une lente volution de ses institutions.

LItalie antique connut sa dernire transformation importante avec les invaceltiques qui, depuis 450 dferlent dans les riches plaines de la valle du P, jusquau III s., travers toute la pninsule. Les tumultes gaulois ont comptles plus dramatiques de lhistoire de Rome (ils sont entrs dans Rome en 381, lonincendi. Ils nen sont repartis quaprs obtention dune ranon). La colonisation celtique se borna la plaine du P qui sappela la Gaule Cisalpine. Ils y ont dvelopp la civilisation de La Tne . Ils ont t de bons cultivateurs, fermement attachs au sol conquis.

En 338, guerre de trois ans entre Rome et les Latins. Le Latium est annex

En 310, larme romaine ose pour la 1re

fois franchir la redoutable fort cimimienne etsoumettent lEtrurie puis la Campanie de 343 340.A la fin du IV s. la situation change. Les victoires de Rome furent connues

dans le monde grec. Un flot nouveau dart et de croyances fait son apparition en Itdans Rome mme. Le contact enrichissant avec lhellnisme reprend et se dvelopp

B- CONTEXTE INTERNATIONALEn occident, la veille des guerres puniques, on distingue essentiellement

groupes de populations :En Europe, lemonde celtique (et son annexe ibrique)En Afrique, lemonde berbre En Mditerrane,lempire carthaginois .

Le monde Celtique :Au III s. on peut dire que lintrieur du continent europen est domin pa

celtes, de lAtlantique la mer Noire. Vie sociale de paysans, fixs au sol. On ne pparler dempire celtique puisque les peuplades taient indpendantes, avec ses rois prtres et guerriers. Lapoge de la domination celtique date du IV s. et dbut III

Il y avait des courants dexpansion, de descente de tribus entires vers les du soleil (Italie, Grce, et mme en Asie). Les mditerranens avaient une terreur barbares celtes, caractre batailleur, versatile, anarchique, mais qui manquaietenacit et dorganisation. Aucune unit sauf une communaut morale (internatdruidique.

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Le monde Berbre :Les Berbres restrent dans lle du Maghreb, protgs par la mer et le dse

toute invasion massive : ils conservrent dans ce pays sec et chaud le mode de restera le leur travers les sicles : le nomadisme. Ils taient pasteurs transhumants plaine la montagne ou leveurs de troupeaux dans les steppes, et refusaient de se fisol. Mme sdentariss, ils gardent les traditions des nomades ; les romains les applesNumides . Vie sociale : ils vivent en clan, fond sur la parent en ligne paternelle etle patriarche est un chef absolu. A sa mort, la succession passe, non pas son fils, mplus g. Ces clans se regroupent en tribus ou royaumes , tel le royaume des MauMassyles

Les facteurs gographiques et le temprament anarchique de la race ont favormorcellement. Au cours des sicles suivants, le peuple berbre savrera toujours inde sorganiser comme de se plier une sujtion. Ils subiront des dominations trangmme linfluence de civilisations suprieures : les Celtes et les Ibres dEurope,Phniciens de Carthage.

Lempire carthaginois En Mditerrane, cet empire de Carthage se fonde au dtriment des Grecs. Ell

les combattre en Corse, en Sicile ; finalement, Carthage resta matresse de toutes lessauf de la Sicile, quelle dut partager avec Syracuse. En Espagne, Carthage a refoGrecs vers le Nord, les Ibres dans lintrieur et tous les comptoirs phniciens sont dses colonies. Elle est matresse dun territoire rural destin assurer sa scurit et

ravitaillement, Carthage est essentiellement un port, une place de commerce, la mdun empire maritime. Lapoge de sa puissance se situe vers III s. Carthage taitgrande ville de loccident.

La civisilation punique a subi des influences trangres, gyptiennes et grecqumarqu de son empreinte loccident mditerrannen o elle est prdominante. Mais Cdclinera au fur et mesure que Rome se montrera son adversaire victorieuse.

C- LA CONQUTE DU MONDE MDITERRANEN

(-340 150 av. JC)La Romanisation de lEurope

LEspagne et la Gaule finirent par devenir les provinces les plus romaines en delItalie. La Gaule tait moins urbanise que lEspagne, mais elle tait trs romaine faons dtre. Le commerce avec la Gaule devint tellement actif, que sa branche importante (le commerce du vin avec la Gaule du sud) dt tre limit pour protviticulteurs italiens.

En 55, les Romains envahissent pour la 1re fois la Bretagne(=lAngleterre).Lempereur

Hadrien fit construire une immense muraille (prs de lactuelle frontire de lEcosse)km reliant 14 forts (6 m de haut-2,5 m dpaisseur) qui limitait lempire romain aux fseptentrionales, face aux barbares. A lintrieur des limites de lempire, plus de 50 dhommes jouissaient de la paix et les coutumes romaines se maintenaient pendant des

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Jusquen -340 av.JC, absorbe par la lutte de la plbe et du patriciat, Rome conses forces des guerres locales et purement dfensives. Ensuite, lesprit des comchange. La conqute imprialiste dmarre.

Ses progrs dabord mesurs, puis foudroyants, ne connaitront pas de pause. Ende 2 sicles, le territoire domin par la ville, Rome passe dun cercle exigu de quelqudiamtre un empire qui soumet la Mditerrane dEst en Ouest.

Le soulvement des Cits du Latium contre Rome, en 340, justifie linterventLgions. La totalit des Cits latines est annexe (habitants & territoire) et incorporla citoyennet romaine complte. Ces villes qui taient autonomes sont dedpendantes de municipes.

En mme temps, laristocratie des Cits de la riche Campanie appelle Rome lcontenir des revendications populaires menaant ses privilges. Loccasion est saisiela Campanie, hommes & terres, rejoignent la citoyennet romaine sans suffrage. Latium & la Campanie, la plaine ctire est absorbe par Rome en 334, la classe dest dporte et leurs proprits distribues des romains. En moins de 5 ans, Romerendue matresse dun territoire de lEtrurie du Sud aux portes de Naples. Petit petitles peuples de lItalie du Sud tombent dans lalliance de Rome. Les Etrusques euxperdent leur indpendance et signent entre 290 et 265 des traits de soumission.

Puis cest le tour de la Grande Grce en 272, puis celui des Gaulois du Sud drefoulent au-del du P, que Rome franchira pour la 1re fois en 223. Dimmenses territoiressont saisis et distribus des colons latins. La pacification d lItalie du Nord nacheve quaprs la seconde guerre punique , entre 197 et 175.

Puis, cest la conqute du monde mditerranen qui commence avec les 3 gpuniques :

LES TROIS GRANDES GUERRES PUNIQUES

1. Contre Carthage en Sicile : en 241. Livre principalement sur mer. Rome dsavantaMais les Romains les surpassent au combat et chassent les carthaginois de Sicile.Carthage en Sicile : 1re province romaine en 241.la Sardaigne et la Corse : 2

me

province romaine en 227.2. Contre la Macdoine : En 218. Livre sur terre. Provoque par Carthage. Les trou

romaines vaincues par le brillant Gal Hannibal qui attaque lItalie par le Nord.traverser les Alpes ses troupes et ses lphants. Les Romains, pris par surprise, ten droute, et les carthaginois marchrent le long de la pninsule, mais il fut batt202 Zama, prs de Carthage.

3. Contre la Syrie, en Afrique : En 190.En 190, en mme temps que la Macdoine, Romeentreprit de neutraliser un 2memonarque : Antiochus III de Syrie et y russit. Carthageras : -149 146.

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Ensuite, ce sera le royaume de Macdoine qui sera converti en province en 14Corinthe en 146, le gnocide de Carthage en 146, puis Chypre, la Crte, la SyriGaza, et bientt lEgypte.

Polybe (crivain grec) a crit :Telle est la politique ordinaire de Rome : elle tire habilement parti des fautes des autres peuples pour tendre et renforcer sa propre domination, et cependant elle procde avec une telle adresse quelle parat en tre la bienfatrice et en obtient encore des remerciements.

Aprs avoir dompt Carthage, soumis la Macdoine et la Syrie, Rome tait dnormment puissante. Elle exera son pouvoir parfois avec violence, en supprimmerci. Quand Corinthe et dautres villes grecques refusrent de respecter un ordre de les Romains commencrent par battre les allis, puis ils mirent Corinthe sac et la br jusquau sol. Autre ex. en 146, lors de la 3me guerre punique, Carthage refusa de se

soumettre aux conditions romaines. Rome rasa la ville, fit passer la charrue sur le sema du sel dans les sillons, transformant le terrain en un dsert. Les carthaginois fvendus en esclavage.

Sylla, consul romain, dictateur, partit vers 88 pour lorient o Mithridate, roi dempitait sur les territoires romains. Il attaqua : succs. Mais ses mthodes tabrutales : il saccagea les villes grecques allies de Mithridate et pilla leurs temples. de son attaque dAthnes, Plutarque crivit quon ne pouvait dnombrer les morestim la surface du sol inond de sang. Il mourut en 78.

Vers 67, Csar reut le commandement de la Gaule en qualit de Gnral. Il poson rival, Pompe, en fuite en Espagne, en Grce, puis en Egypte. L, Pompe fudbarquant du bateau sur la demande de Ptolme, lenfant-roi. Quand Csar arriva, isous le charme de la sur de Ptolme, Cloptre, quil installe comme Matresse. Ellsur lEgypte aprs la mort de son frre dans une bataille contre les Romains. Csar rRome, plus puissant que jamais et en est devenu le Matre unique. Il pardonna plusses anciens ennemis, tel Ciceron, et les intgrera dans son gouvernement.

Csar labora un systme administratif plus fort et plus efficace, entreprit de vaplans de colonisation, fournit du travail aux pauvres, renfora les lois qui punissaient Il dressa les plans pour une route travers lItalie et dota Rome et le monde cioccidental du calendrier Julien, prcurseur immdiat du calendrier actuel.

En 44, Csar fut poignard par des conspirateurs. Ce fut son petit neveu, Octargna quelque temps aprs une lutte au pouvoir.

Les mobiles de la guerre

1. pro salute et pro fide pendant 2 sicles de guerre ininterrompues, Rome ne prit jamles armes que pour assurer sa dfense (pro salute ) et venir au secours de ses allisinjustement agresss (pro fide ).

2. Le butin et la gloire:-

lattrait du butin est indniable. Tous y ont leur part. Guerre et pillage ne quun !

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- cupido gloriae : la guerre est indispensable la gloire des aristocrates quplacent dans les succs militaires la condition dune brillante carrire polet la comble de profits et prestiges.

- Maiestas populi Romani : la volont de puissance est un des caractres profondde la mentalit collective romaine.

D- TRANSFORMATION DE LA CIVILISATION ROMAINE 200 13

La 2me guerre punique a branl profondment la structure sociale et la mentamme du peuple romain. Beaucoup de perte sur les champs de bataille ; en ousurvivants staient appauvris, ou ruins par une longue absence du domaine familialfriche. Un foss encore plus profond sest creus entre pauvres et riches. La classe moa disparu et dserte la Campanie o la culture du bl est remplace par les pturagepauvres sont donc au service des riches, sur les plans politique et conomique. Ldmocratique qui sappuyait sur la classe moyenne a disparu avec elle. Le pouvoi nobilitas , toute puissante au Snat. Les magistratures se recrutent dans cette noblequi accapare la richesse foncire. Pendant la guerre, ils ont prt largement lEtat. Ele Snat ne pouvant rembourser le dernier tiers ses cranciers, leur offre des concesde terres publiques. Au sein de cette aristocratie dirigeante, quelques chefs ambitieinfluents vont marquer profondment la politique romaine. Parmi eux, le plus prestigScipion (Publius Cornelius Scipion), lu Consul en 205. Dans ses campagnes, dune autorit personnelle, il est limperator et sattribuait une ascendance divine (il imitaitAlexandre le Grand). Scipion incarne la nouveaut qui vient de pntrer Rome : lhellnique. Cest en gouvernant la Sicile que Scipion a dcouvert lhellnisme. Mais cGrande Grce que Rome la connu pour la premire fois, soit avant 264.

Les influences culturelles se font sentir : une littrature latine est ne au contact milieux grecs dItalie. Plus ou moins originaux, plus ou moins maladroits dans leurpremiers auteurs introduisent demble Rome tous les genres littraires de lhellclassique (posie, thtre, satires, comdies).

Dans le domaine des ides et des murs, la raction hellnique se renforce

triomphes de Lucius Scipion et dautres vont dverser Rome des richesses inouieTite -Live affirme que l apparition du luxe Rome a commenc avec le retour de larme dAsie .Elle introduisit les lits pieds de bronze, tapis prcieux, couvertures et autres toguridons et consoles, qui reprsentaient alors llgance suprme de lameublement.date, les festins taient gayes de joueuses de cithares, damuseurs. Les repas taprpars avec davantage de soin et de dpense, et on faisait dsormais cas des cuisinie

Autres nouveauts : les luttes dathltes, les combats de fauves, introduits Rom186. Fait grave, lattrait des richesses tait encr chez les soldats pour qui le pillage rgle. Le butin alourdissait la marche des armes.

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LEMPIRE ROMAIN (- 30 av. JC 3 me s. ap. JC)

Les guerres contre les autres pays italiques fondrent lImprialisme romain ; elles transformrent larme romaine : sa composition, sa stratgie, son armement et son mode de commandement.

500 ans aprs la Rpublique Romaine, sur les ruines des guerres civiles, slve un nouveau pouvoir personnel, celui dun Csar et dun Auguste, empereur.

A- LA CRISE CONOMIQUE ET SOCIALE(-150 30 av. JC)

La Rpublique a succomb sous le poids de ses victoires. Ses possessions dmesa citoyennet sans cesse recherche et finalement sans cesse concde, firent volemorceaux la constitution trop trique de la Cit-Etat. Quelques clats de Grandeursbeaucoup daveuglement ! Quelques lans gnreux parmi beaucoup dgosmgouvernement de la Libert seffondra ...

La paix sociale Rome tait fonde sur une classe de petits propritaires, massembles et support de larme, et sur une masse servile, aidant lexploitation dudouble quilibre ne survit pas la conqute.

La naissance dun capitalisme financier, aline politiquement la classe moyendtourne de la culture. Les effets dvastateurs de la conqute prcipitent sa ruine. Parichesses quelles drainent, ces Cits ont rpandu Rome le luxe et provoqu le dmoeurs restes jusque-l saines dans la frugalit paysanne.

Le passage de la Cit lEmpire sest fait dans la douleur. Lvolution tait pinvvitable. Tt ou tard, la conqute rendrait inadaptes les structures du pouvoir rpu

B- LA NAISSANCE DE LIMPRIALISME ET LE TRIOMPHE DELHELLNISME (-160 30)

Vers 160, on voit progressivement triompher une politique nouvelle, favolhellnisme et limprialisme. Ce sont les chevaliers de plus en plus organiss au sleurs intrts financiers importateurs, exportateurs, armateurs, banquiers, homdaffaires surtout des italiens du Sud en liaison constante avec les mers orientales. Lde spculation se gnralise. Le capitalisme engendre lImprialisme.

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Les victimes de cette politique se rvolteront contre les excs des gnraux ettrafiquants romains, mais en vain, car le Snat va dsormais prononcer lannexion de vaincu.

C- L IMPRIALISME (-30 av.JC au 3me sicle apr.JC)Rome, dchire par les guerres civiles pendant prs dun sicle, voit apparaitre O

hritier de Jules Csar, comme chef incontest du gouvernement. Il a cart son co-Marc Antoine et repris les provinces orientales dAntoine. Octave retourne la capita27, annonce au Snat que la Rpublique tait restaure. Octave Auguste est nommercitoyen et diverses charges dEtat lui reviennent. Il vite de se faire appeler EmpereRpublique seffondra, les provinces taient mal gouvernes, les armes manquadiscipline, le Snat tait incomptent et corrompu. Rome avait grandi et tait devEmpire. Elle avait besoin dun empereur pour conduire ses affaires. Auguste le savait aussi que les Romains ne renonceraient jamais aux traditions de la Rpublique, consale temps. Il fit face ces exigences contradictoires en prservant les formes des instituanciennes et cra ainsi une construction entirement nouvelle : le Snat accorde Ades pouvoirs base constitutionnelle. Il fut officiellement Consul, puis proconsul, accorda les pouvoirs de tribun, ce qui fait quil tait mme de remplir les fonctioimportantes de chef de lEtat et de gouverneur des provinces et dexercer le droit de vSnat.

Cest ainsi que pendant trois sicles, des empereurs allaient gouverner sur Rom

sagesse comme Auguste, en despotes comme pour Nron et Domitien.Auguste organisa son administration, en sorte de ministres ; il encouragea la relconstruisant des temples et renfora la morale en imposant Rome un ensemble svres rgissant les comportements personnels. Il instaura une re de paix qui dura tolong rgne. Il mourut en 14 apr JC.

Son successeur, son beau-fils Tibre, alors g de 55 ans, tait un monarque det brutal, bien qu'un administrateur efficace. IL passa les 11 dernires annes de saCapri, dans toutes sortes de dbauches. Son petit neveu, Caligula, lui succda. Sa cruses lubies frisaient la folie et tout Rome tait outrag. Il fut assassin en 41, 30 ans. C

son oncle Claude, 50 ans, paralytique, disgrcieux et pauvre desprit. Ctait un ssens et ferme. En 48, il admit des chefs gaulois comme membre du Snat. Il mourutempoisonn par sa 4me femme, Agrippine. Nron, fils dAgrippine dun prcdent madevint empereur 16 ans. Un an plus tard, il empoisonne Britannicus, le propre fils dpuis dcid dempoisonner sa propre mre Agrippine.

En 64, grande incendie Rome. Nron fut suspect de lavoir allum pour recoRome sa propre gloire. Les excs de Nron mcontentrent tout le monde et il se sui68.

Pendant un millnaire, Rome forgea le plus grand Empire vu dans le monde. Sonet sa stabilit en ont fait sa grandeur. Son gnie tenait aussi du fait quelle a su entreteembellir le legs culturel et intellectuel du monde grec, quelle avait conquis et ditravers lEurope.

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Larchitecture, la peinture, la sculpture, la littrature et la religion romaines tomarques de linfluence grecque portent trs haut la puissance et la hardiesse romaine

Cet hritage survit dans les vestiges ddifices tels que le Panthon et le ColisRome, les puissants aqueducs dissmins sur trois continents.

Rome a transform un monde fragment en une seule communaut, cra les mdes institutions publiques, tablit les bases pour la libert individuelle et pour le respelois qui sont encore en vigueur.

Lempire de Rome fut difi par les armes et par la diplomatie et maintenu grmanire intelligente que Rome avait de gouverner les peuples conquis. Il y eut soulvement nationaux, beaucoup dhabitants des provinces trouvrent leur vie nouveque tolrables. Ils obtinrent, pour beaucoup, la citoyennet romaine. De mme, les mcoles de lempire ntaient pas toutes Rome. Les coles de la Gaule, avec leur prdtudes en latin surpassaient celles de Rome.

Rome offrait beaucoup en change du tribut de lempire : rgne de la loi lindes frontires, la protection contre les invasions des Barbares de lextrieur, la fadchanger les biens et les produits ; la tolrance pour les diffrences culturelles, et tout insufflait tous les Romains des provinces et de la mtropole, une foi relledestine de Rome.

Quelques mots sur Jules CsarElu Consul en 59, Csar se fait donner le gouvernement des 2 Gaules (cispa

transpadane). Cest modeste, mais cela lui permettra de mettre la main sur la Gaule Bla conqurir et en rapporter ce qui lui manque : une arme, le prestige, largent! ( rappdAlsia, Csar vainqueur contre Vercingtorix en-52).

En 48, Csar est seul matre Rome en battant Pompe qui sera assassin dfuite en Egypte. Il se marie avec Cloptre, reine dEgypte, et ont eu des enfants. Cmort assassin en 44.Ses successeurs :

- Marc-Antoine, 1er collaborateur de Csar et Consul en -44,- Octave-Auguste, hritier civil, petit-neveu, fils adoptif de Csar.

Ils vont gourverner ensemble de 44 29. LEgypte est annexe lEmpire. OAuguste qui na que 32 ans est le seul matre. Sa monarchie durera car il mettra tognie politique donner lillusion de rtablir la Rpublique. Octave, dans limmdiat,fait durer la paix. Ds 27, Octave change de nom Imperator Caesar divi filius Augustus =filiation divine avec son pre adoptif dont il prend le surnom, Caesar, pour en faire sonfamille et se nommera Auguste. Il mourra en 14 ap. JC.

Dans la Gaule, apparemment soumise, les rvoltes ont commenc ds 53. Le 152, une rvolte quasi gnrale mne au massacre des Romains de Genabum (Orldevient un mouvement national dont Vercingtorix est le chef. Mais le gnie militaire le mnera la victoire. Vercingtorix capitula et se livra Jules Csar. En 51, lapuise tait totalement annexe. En 49, Jules Csar marche sur Rome avec ses lgfait un coup dtat . Il devient Empereur.

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LA CHUTE DE ROME

Entre la grande poque de Marc Aurle et lcrasement de Rome par les BarbaV s., se sont couls 3 sicles. Mais les Romains qui vcurent durant ces sicles ne pas quils assistaient lcroulement de lEmpire. Les soldats romains continuaient guerre contre les Barbares, mme si maintenant, ils le faisaient davantage pour lamlargent que pour la gloire de Rome.

Quand Marc Aurle mourut en 180 (de la peste qui svissait en Europe), il eusuccesseur le premier dune longue srie de tyrans, son fils Commode, vaniteux et frifut une grande maldiction . Il fut assassin aprs 12 ans de mauvais gouvernEnsuite, la charge impriale fut mise aux enchres et Julianus, le + offrant, obtint charge. Mais le commandant des armes sur la frontire du Danube, Septime Svre, sur Rome et fut proclam nouvel empereur par ses armes. Il fut un habile administraun excellent soldat.

Dans le nord, les tribus germaniques menaaient les frontires de lEmpire ; lparthes menaaient les frontires de Rome en Orient. Les caisses de lEmpire avaievides par les campagnes militaires antrieures de Marc Aurle. Lre de paix avaiRome une belle prosprit, mais lpoque des guerres annona des difficults conomsociales quaucun empereur ne pouvait rsoudre. Ils augmentaient les impts qui abou une baisse des revenus ; le nombre des pauvres augmentait. Septime Svre dnaturellement assurer la dfense des frontires. Il ajouta trois nouvelles lgions lrgulire en faisant entrer beaucoup de barbares dans ses troupes. Il amliora la solde dlgionnaires, leur ration de bl, leur permit de porter des anneaux dor (insignes de Equestre) et de vivre avec leurs femmes tout ce qui tait jusque-l incompatible

discipline militaire et avec la ncessit dtre toujours prt la guerre. Il fut le premsaper leur courage clbre en leur enseignant convoiter largent et les dtournantvie de luxe. Cest ce que dcrit lhistorien Hrodien, comme une des causes des tfuturs.

Septime Svre parlait le latin avec un accent punique. Sous son rgne, lustermes puniques et celtiques fut autoris dans les documents lgaux. Dans les Gauleprovinces rhnanes, une mesure de longueur celtique remplaa le mille romain sur ledes routes nouvellement rpares. Septime Svre mourut York en 211, alors quil la dfense de la frontire britannique. Son fils Caracalla, continua dans la ligne de so

Le dernier de la ligne des Svre, Alexandre Svre, mourut en 235, assassin ppropres troupes sur la frontire du Rhin : ses soldats avaient t outrs par ses tentativcorrompre les Barbares qui menaaient denvahir lEmpire, alors queux prfracombattre. Pour le remplacer, les troupes proclamrent Maximin, paysan vite mont e

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qui deviendra empereur. Ctait les lgionnaires romains qui assuraient la succeslEmpire. Commena alors sicle de guerres civiles, mles dincursions de Bafamines, dpidmies.

La politique des Svres, en se conciliant larme avait conduit Rome udanarchie militaire. Maximin sempara petit petit des trsors publics. Il ne rgna quPendant les 50 ans qui vont de la mort dAlexandre Svre lavnement de Dioclteut 20 empereurs, qui rgneront chacun en moyenne 2 ans . Tous empereurs et usurpils moururent de mort violente, selon les caprices des soldats romains, qui les proclamles assassinaient pour leurs propres intrts.

Pendant ces sombres annes, lennemi arrivait sur presque toutes les frontirelEmpire : lEst, les perses menaaient la Syrie, lEgypte et toute lAsie mineure ; let les Alamans sur le Rhin envahissent la Gaule et lEspagne. Les finances de lseffondrent compltement.

En 284, Diocltien reoit le sceptre. Il rtablit dans lEmpire un certain opolitique, rorganise le gouvernement de lEtat, introduit une discipline, assure les froce qui caractrise la vie romaine jusqu la fin de lEmpire. Pour pouvoir sladministration de plus en plus importante, Diocltien rorganise la structure entilEmpire : les provinces sont regroupes en diocses administres par un viDiocltien gouverne avec laide dun co-empereur portant le titre dAuguste, touchargs du gouvernement de lEmpire, et de 2 hritiers prsomptifs portant le titre de destins lui succder.En 305, il fut le 1er empereur abdiquer, et obliger le co-empereur en faire autant

mme temps que lui. Diocltien pensa que ses deux successeurs dsigneraient leur tosuccesseurs, et ainsi de suite.

Or en 311, il y eut 4 Augustes rivaux. Lun deux,Constantin (rgne 312-337), une des personnalits les plus marquantes des dernires annes de Rome, devint en 324 le premier empereur chrtien. Sa conversion aboutit la fusion de lEglise et de lEtat, dtournant les fonds romains vers les coffres de lglise et amenant des vques au service du gouvernement et introduisant des rglements impriaux dans les affaires de lglise .

Par les dits de Constantin, lartisan fut li son tabli, lagriculteur sa terrmagistrat son conseil municipal, le marchand sa corporation, de pre en fils.

Ds la fin du 3mesicle, des lzards apparaissent. Trop vaste, lEmpire ne peut rsis de multiples forces divergentes : la rvolte des Bagaudes en Gaule, la Bre(=lAngleterre) souleve par un usurpateur, les invasions sur le Rhin et le Danube, desen Egypte, la suprmatie des razzias des Bdouins... un sicle plus tard, la situatioempire !

Les Alamans pillaient la Gaule ; les Pictes, les Saxons, les Scotti pillaient les (=anglais). Labsence de cohsion de lEmpire apparait au grand jour. LOccident, doncommerciaux sont coups par les Barbares, se replie sur une conomie locale ; lOrieconserv sa richesse, sa monnaie, ses changes, garde une civilisation urbaicommerante. Lide dune dcision en 2 parties apparait : un empereur pour lOccautre pour lOrient. Lesprit romain lui-mme a disparu !

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Le latin tait la langue officielle, mais la langue parle tait le grec driv de la classique, en version moderne. Avec le temps, les communications entre lorient et lfurent rompues etlglise dorient se spara de l Eglise de Rome (en 1053). Jusquau XV s.les habitants de Constantinople continuaient se dsigner en tant que Romains .

De Byzance, le romanisme et le christianisme se rpandirent plus loin lest. Lbyzantine patrona lglise de Russie. Quand les turcs prirent Constantinople (en 14Grands-Ducs de Moscou se proclamrent successeurs du grand Constantin.

LE CHRISTIANISME, RELIGION OFFICIELLE DE LEMPIRE

Les Romains du 1er s. de notre re regardaient le Christ comme un rebelle politiqdordre secondaire, qui fut crucifi sous Tibre par le procurateur Ponce Pilate .Tacite.

Bien quil ait prch pendant moins de trois ans dans la lointaine Palestine, ses dtaient nombreux et bientt parcoururent les routes romaines, se rendant dans des distantes et des provinces lointaines. Le Christ tait reprsent imberbe, car les romvoyaient dans la barbe un signe distinctif des Barbares.

Au bout dun certain temps, lEmpire entier devient un germoir pour la nouvellePendant trois sicles, les autorits romaines firent des chrtiens leurs boucs missairmatire politique. Cela dura jusquau rgne de Constantin, qui se convertit en 312. A cette date, les formes romaines de gouvernement, les principes lgaux et architecturaRome se refltrent de plus en plus dans ladministration de lEglise, dans ses lodifices, et la ville de Rome assuma le double rle de sige de lEmpire et de celEglise.Constantin se converti donc au christianisme en 312, et fonde le monothisme chune monarchie absolue. Il favorise une politique pro-chtienne. Les glises peuvent recedons & legs. Le patrimoine cclsiastique peut natre. Les autres religions sont condamles biens des temples paens sont confisqus. Le culte paen est interdit Rome, putout lEmpire. Au moment des invasions, les vques prennent la place des adfaillantes, dfendent leur Cit, ou parlementent avec les chefs barbares pour dtoavec succs leur menace. Le Pape voque la puissance impriale, sentoure dune chexerce une juridiction dappel. Localement, les vques prennent la dfense des contre les abus des puissants, organise des oeuvres de charit et dassistance, entreprelvanglisation des campagnes... le concept dune organisation hirarchise et censubsistera grce aux institutions cclasiastiques aprs leffondrement de lEmpire dOSans ce leg, lEmpire Carolingien naurait pas vu le jour. Quand lEmpire disparut enle Pape apparut en quelque sorte Rome comme le successeur des Csars.

LEmpire Byzantin avec son rgime politique et ses structures sociales hritlAntiquit, survit ! Il maintient une civilisation brillante jusqu la conqute turque Constantinople en 1453).La concession de Constantin na pas trahi , celle que le clerg transmettra au Moyen-A

Pendant tout le Moyen-ge, lglise catholique fut la seule force unificatrice eff

dans les anciens territoires de lempire doccident. Conservant Rome pour capitalemaintient vivantes les traditions romaines par son organisation, ses lois, sa langue, suniversel.

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COMPARAISON ENTRE LA CITE GRECQUET LA CITE ROMAINE

LA CITE GRECQUEOn parle surtout dAthnes ( quoi est oppos souvent le rgime sparte).

Le monde grec forme un ensemble gographiquement limit et homognfrontires naturelles en sont :

- Au coeur : lapninsule (= la Grce) avec Corinthe + la Botie+lAttique du NorPloponnse sud.

- Une couronne extrieure :les les , parpilles autour de la mer Ege, et au bord de la meIonienne, avec la Crte.

- Plus loin, la Grande Grce (=Italie mridionale) + la Sicile, la cte Ionie en Asie mineu- A lEst :lAnatolie (=Turquie) +chane des Balkans (=Bulgarie).- Les mers : --> louest, au large de la Sicile

--> au Sud, entre la Grce et lEgypte, et la Libye.

Ce monde physiquement limit , est marqu de plusieurs facteurs dunit : la viepolitique, les structures sociales... Le cadre conomique des Cits grecques en fortement marqus et dtermineront pour une grande part leur originalit.

La mer partout, sauf Sparte isole lintrieur des terres, stimule le commemaritime, favorise la circulation des hommes et, par l, des ides. Le grec, curieux dcourt le monde : 1er historien : Hrodote 1er comparatiste : Aristote (-384 322 av.JC).Louverture sur la mer, pour y trafiquer ou combattre, donne une trs grande importanflotte et aux marins qui larment.

Le sol est pauvre. La culture du sol est au sommet de la hirarchie. Pour les grecpetit paysan propritaire de sa terre, jouit seul de la vritable libert, car seul dans la Cpeut vivre sans dpendre dautrui. Alors que toute forme de travail salari, soumet donc aline. Le travail solitaire dune terre aux dimensions modestes exclut le dvelode la grande proprit, avec un recours systmatique un mode de production de esclavagiste. Lautonomie du petit paysan a dvelopp le sens des responsabilits. Lpaysan propritaire restera lidal civique, gage de libert et de stabilit, que les pen

politiques ne perdront jamais de vue (en opposition : le soulvement local, en Egyptecompromettre lxistence de milliers dhommes, si lirrigation du Nil est mal rpa

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exemple, ou si lentretien des canaux est mal assur dans tel endroit, do mcontentecertains, rebellions,etc...).

A cela sajoute la valeur morale du travail quexige un sol avare : le golindpendance au prix dun labeur qui condamne loisivet et le confort matriel !

Le nombre de citoyens doit, par force, rester limit. Ne pouvant tendre territoire (barrires naturelles), les Cits grecques se sont toutes montres particuliremavares de leur citoyennet (naissance pre & mre appartenant tous les deux la Citexpulsions programmes du surnombre, sous forme de colonies. Ce quelle peefficacit extrieure, la Cit le gagnait dans lapprofondissement du bien intime qui citoyens et dfinit lui seul, politiquement et phylosophiquement la Cit grecque.

Une multitude dles, de plaines ctires minuscules, barrires montagneuses, fole nombre de Cit-Etat est incroyablement lev pour la Grce classique (6 4 s. avsont de vritables Etats indpendants jouissant de tous les attributs de la souverainet.

La Cit grecque est une sorte de communaut avec participation commune des c un systme de gouvernement.

LaCit, cest - leterritoire- lapopulation

Aristote rajoute :- la soumission de la population une loi communeafin de vivre encommunaut ; cette volont collective est essentielle ; elle donne sevie au groupe.

La collectivit est au 1er plan. On parle des athniens, pas dAthnes ! des corinthiepas de Corinthe ! La vocation de la Cit grecque est fondamentalement communauCit ignore par dfinition lide de droits individuels. Pour Aristote, lhomme est fvivre au sein dune organisation politique, ou une communaut civique. Lhomme estCit, et non la Cit pour lhomme, car lhomme na dxistence et de raison dtre qque membre dune organisation politique.

Ces conceptions qui valent pour la Cit antique en gnral, permettent parfosphre prive ou intime. In ne peut y avoir conflit entre lintrt collectif et lintrtpuisque lon est subordonn lautre. Les droits privs sont perus comme les lmeconstruction domine par lintrt collectif et placs au service de celui-ci.

Jalouse de la puissance dAthnes, envieuse de son empire, Sparte, en 431 engage les combats qui dureront 25 ans et ruineront lconomie de lAttique. Les casont pilles, la population est dcime par la peste qui fait disparatre le tierscombattants. La revanche navale naura pas lieu. Sparte sinstalle au N de lAttique ela terre quelle ne lchera quaprs sa victoire en 404. En 405, les forces nseffondrent, puis cest la capitulation dAthnes. En 403, la dmocratie est restausubsistera jusqu la fin de lindpendance de la Grce en 322.

La ruine de la petite proprit est certaine en 403. La guerre, les raids, les pillles exils politiques ont dpeupl les campagnes, dvast les cultures (vigne et oliviersdont la reconstitution a t longue et coteuse), dsagrg la classe moyenne des papropritaires (garantie de stabilit et contrepoids la masse populaire). Un l

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dquilibre entre riches et pauvres a disparu. Il ne sera pas reconstitu. Les pauvres, sdes riches par un foss qui ne cesse de se creuser, grossis de toutes les victimes dguerre, sont frapps en pleine face par la ruine de lEmpire : les charges de la Citconsidrables et le peuple ne peut les supporter. Un bureau daide sociale distribusubsides aux plus dmunis, sans cesse en augmentation. Crise sociale !

Remde la crise sociale --> lacolonisation ! (Asie mineure, Italie). Ds le dbut du4 s. on envoie en Thrace (= Bulgarie) les pauvres. Toutes les Cits soudes par leurleur sang et leur culture, doivent sunir contre la Perse, son Grand Roi et ses possescest sur ces terres que devront sinstaller les pauvres (et non chez les allis). Erreur !

Il ny a pas eu de colonies : Philippe II de Macdoine appel au secours et en rpour conqurir la Perse a certes apport son soutien, mais plus encore !! il dominait.domination macdonienne se trouva prcipite et fournit Alexandre le Grand, sonsupport idologique pour conqurir le monde et la Grce.

Lducation dAlexandre, adolescent, fut confie Aristote. Les macdoniens, de

et de moeurs diffrentes, taient profondment spars des grecs par la structure pouvoir. Mais ils sont attirs par la civilisation grecque et sy convertissent rapidemsont parvenus se faire admettre ds le 5 s. aux Jeux Olympiques. Ils rappellent descdu mme dieu Hrakls, et cultivent lart des potes, des philosophes, des artistes greont trouv aurps des rois macdoniens une chaleureuse hospitalit. Ces grecs se investis de la haute mission de dfendre lhllnisme. Ce sont eux qui pcheront la ccontre les Perses, de plier sous leurs autorits des grecs diviss, les vrais grecs vraidiviss. Aprs avoir librs les Cits dIonie soumis la Perse depuis 2 sicles, entho+ grecs que les grecs, le roi de Macdoine Philipe II ruse : il veut le ralliement du moderrire un tendard commun et lobissance une autorit unique :1. Elle isolera Athnes2. Puis labsorbera au sein dune ligue.

Philippe II fut poignard en 336 (la reine Olympias ? son fils ?).Son fils Alexandre lui succde (Alexandre Le Grand), reprend le pouvoir de son p

mission trop tt interrompue. Il soumet plusieurs Cits comme Thbes, raye de la cBotie, et Athnes , sous le choc, devient obissant. Ils partent en Perse en 334 : confoudroyante ! Partout vainqueur il ne sarrtera quen 325 sur les bords de lIndus. D Babylone, il meurt brusquement en 323.

La Cit disparut, avec lui le citoyen, sa raison dtre, et la fin suprme existence. Abandonn, il laissa sa place l Individu.

LHomme, isol, chercha les voies dun rconfort. Les nouvelles sagesses, philosophie stocienne, lui apprendront triompher de lui-mme, vaincre ses passmultiples formules dassociations, funraires, corporatives, religieuses, culturelles, viau secours de lindividu que les monarchies ncraseront pas.

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LA CITE ROMAINE

Le site de Rome : une longue et troite plaine ctire court sur toute la longuelItalie avec une pine dorsale en son milieu, la chane de lApenin.

- La plaine occidentale est coupe par le Tibre- Au Nord : confdration des Cits trusques- Au Sud : colonisation grecque.

Or, qui tient le Tibre est le Matre de lItalie occidentale ! Ce site vital est desttre soit lenjeu de luttes rptes, lieu de batailles incessantes entre les puissances dudu S, soit le lieu dimplantation dune Cit qui dominerait la totalit de lItalie.

Par nature, ce site est un lieu de passage permanent, un lieu dchanges ouvecoeur dune terre fconde (la plaine du Latium), au pied de la chane de lApenin.Rome est une Cit de laboureurs-leveurs, un peuple de la terre, et non de marins. Sterres susceptibles dextension, en perptuelle progression, les liens de dpenpersonnelle (liens de clientle) spanouissent. La grande proprit peut sy dveloppenaturelle dingalits et dune hirarchie des fortunes.

La structure ingalitaire de la socit romaine, divise en strates rigides et sta(selon la stabilit financire) est trs loin du ferment galitaire dune flotte de marins.

La plaine du Latium est soumise des menaces dinvasion perptuelles la dmexcessive que les terres arides ne peuvent nourrir. Entre ces populations lhabitat diet Rome enrichie du contact civilisateur de lEtrurie et de la Grce, cest une lutte sanqui se droulera : lun des 2 adversaires doit disparatre au profit de lautre, ce qproduira progressivement au profit de Rome. Par ncessit, la Cit de Rome, pour sdevra lutter contre le N, le S et lEst, ce qui se termine par labsorption de lennemiPour dfendre sa position stratgique, Rome a besoin de forces. Ds ses origines, saffirme comme un lieu dasile, accueillant tous ceux, mme trangers, qui sont attirsite, sa citoyennet, le commerce.

A la diffrence des Cits grecques, Rome a recouru tous les procds pour st

numriquement : le mariage, la rsidence prolonge, les concessions massives des labsorption de territoires et populations conquis, laffranchissement des esclavcitoyennet romaine tolre une grande autonomie locale : les peuples incorpors, bdevenus romains, conservent leur administration locale, leurs cultes indignes, leu(trusque, grec, italique...). La civitas Romana peut devenir universelle.

Les citoyens du monde antiqueIl y a les citoyens et les autres. Les autres sont les exclus : femmes, escla

trangers, Athnes comme Rome.

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COMMENT VIVAIT-ON A ROME ?

Quest ce qui a fait des Romains ce quils taient ?

Les premiers Romains taient des agriculteurs dans une terre hostile. De lanctres pionniers, les Romains hritrent le respect de la force et de la discipline, loyaut, de lassiduit au travail, de la frugalit et de la tenacit. Les valeurs ancienntoujours domin leur faon de voir. Le Romain devait fidlit aux Dieux, lEta

Famille. En droit, lepater familias ou chef de famille, avait le pouvoir absolu sur les membde sa maison. Pour le Romain, il nest pas difficile de passer du conceptpater familias celuidun Etat autoritaire, et finalement celui dun empereur tout puissant.

Dans les rcits des Romains, le Romain apparat avec une cruaut impitoyable,combats sanglants de gliadiateurs, ou nous le montre pratiquant la dbaucheSutone, Juvnal et Tacite ont dcrit en termes crus la dpravation et la corruption de romaine. Sutone parlait des cercles les + dcadents qui gravitaient autour de laImpriale ; Juvnal pratiquait la satire sur des cas exceptionnels ; Tacite, rpublicaradapt, regrettait les temps passs.

En revanche, dautres sources nous montrent la majorit des Romains menant repectable, conscients de leurs responsabilits. Le Romain tait convaincu quil faisadune lite dote par les dieux dun mandat de grandeur, appuy sur les lgendes retraprouesses de ses anctres ; il connaissait trs bien ces rcits transmis oralement, pourcomme Virgile, Horace, Tite-Live. Tite-Live raconte lhistoire romaine en insistant sque les romains taient invincibles. Il raconte quil est aussi naturel pour les Romgagner des batailles quil est normal pour leau de couler en aval. Quand le contraire s loccasion, une explication est demande. On linterprtera comme un chtiment davoir transgresser les lois, et donner une leon destine maintenir les Romains alfortement disciplins ; les chroniques des succs romains taient conues comme unedestine au culte du patriotisme. Toute cette littrature inspire et nationaliste ne faiquillustrer les vertus chres aux Romains : la bravoure, la simplicit, la moralit.

Rome, la ville universelleLa ville de Rome stendit depuis les 7 petites collines sur le bord du Tibre j

englober un empire de plusieurs millions de km2. Dans le village des lgions romainedes gouvernements et des fonctionnaires civiles, des architectes et des marchandremodelaient le monde limage de Rome : dans les villes grouillantes de mditerranen et des rudes provinces germaniques, des citoyens de tous les coins de ldambulaient le long des voies romaines. Mais Rome aussi changeait. Dans ses bou

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vendait de lesturgeon de la mer Noire, des plumes dautruche dAfrique Rome dville la + cosmopolite, alors que les villes de Syrie, dAfrique du Nord et de Gaule ddes Rome chelle rduite, relies entre elles par le lien dun gouvernement commun vaste rseau de grandes routes. Des itinraires donnaient la liste de 300 voies principtravers lEurope.

Les empereurs romains firent de leur capitale une ville de monuments. Des oupublics massifs, contrastant violemment avec les habitations croulantes, taient leextrieur du pouvoir imprial. Auguste restaure 82 temples. Verpasien construit le CTrajan difie une colonne dune hauteur dmesure, et son propre forum, le Forum Rqui devint le centre de Rome, le carrefour principal, parcouru toute la journe psnateurs, prtres, hommes daffaires, acheteurs et colporteurs, tous pied. Larchitemonumentale du Forum fut copie partout o parvenait la domination de Rome, les vGrande Bretagne jusqu lEgypte, taient centres autour de structures similaires.

Dans le domaine de larchitecture, les Romains reprirent la Grce les coldoriques, ioniques et corinthiennes et aux Etrusques, larc. Ils visaient dpasser leset les Etrusques. Les Romains furent des constructeurs grandiloquents et vantards.

Les architectes de Rome furent les premiers utiliser le ciment, matriau bon mmallable. Ainsi, ils tendirent larc trusque jusqu en faire des viaducs, des acquedarcs de triomphe et des coupoles gigantesques comme celle du Panthon.

Pour faire place la beaut, le ciment tait masqu par un revtement de mabriques, tuiles, cailloux, stuc ou pltre. La coupole du Panthon tait couverte de dor, de manire ce que son clat put tre vu de tous les coins de Rome.

Bien-tre et splendeurs dans les faubourgsJuvnal laissait entendre quaucune maison Rome ntait labri des bruits de

Les riches cherchrent le calme dans des proprits de campagne ou des villas lexde Rome. Les habitations devinrent souvent des centres florissants de la vie patriciennsnateurs apportrent des uvres dart dans leurs villas, dnaient dans de la vaisselle offraient leurs htes des spectacles dispendieux.

Lempereur Hadrien, assidu des manires grecques, contruisit prs de Tivoli usomptueuse avec des thtres imposants, des bibliothqes et des bains. Il faonna le ppar des jardins, des bosquets, des bassins et des copies de statues clbres, grecquegyptiennes. Il fit mme creuser un canal pour imiter le Nil. Dans les villes dmditerranen (que les romains appelaient l orient ) plusieurs villes avaient dj ude civilisation grecque. Cest sur cette couche que Rome vint superposer ses dimpriaux, ses constructions publiques et ses cirques. A Antioche, capitale de la Syriedtape pour les gnraux romains qui faisaient une tourne en Orient, la rue principapave de marbre et ses arcades taient claires la nuit.

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Du village lEmpire

Va ! annonce aux Romains que cest la volont du ciel que ma Rome soit la cmonde ! parole de Romulus, fondateur lgendaire de Rome daprs Tite-Live, romain.

En 500 ans, un peuple rude, tenace, tablit une rpublique, conquit la pnitalienne et tendit sa domination lest et louest au point denglober la plupart dautour de la Mditerrane. Aprs quoi, il fut le Matre dun empire qui dura 5 autres si

Le site de Rome tait probablement occup par des tribus prhistoriques vers la IIme millnaire avant JC. Vers 800, le peuple des Etrusques (venu dAsie m

dbarqua sur la cte italienne et pntra lintrieur des terres. Ils ont laiss des vestqui ont montr quils taient hautement civiliss, aimant la musique et la danse, expelart de la guerre et dous dune certaine aptitude gouverner. Ils taient marchanngociants et dominaient des Alpes du Nord jusqu Salerne au sud. L, ils furent arrles colons grecs qui staient tablis dans le sud et en Sicile. A cette poque, Romcommunaut de tribus devint une ville, puis une rpublique. Limporium , autorit suprme,tait mis entre les mains de 2 consuls. Systme de droit trs labor.

Vers 287, Rome commena tendre son influence sur toute lItalie. Rome chese protger, le fit en neutralisant ses voisins, puis leurs nouveaux voisins et ainsi de Ainsi Rome sallia ou soumit dabord les villes proches dans la plaine du Latium, puitaliotes plus distantes et les Etrusques. Au dbut Ivme s. Rome tait devenue la vimportante de lItalie centrale.

En 390, des Gaulois barbares avaient mis la ville sac et il a fallut sicle pouville se rtablisse. Puis les Romains reprirent leur politique de neutralisation surfrontires, avanant vers le Sud, jusquau moment o ils se heurtrent aux colonies grau pied de la pninsule, et une guerre importante sengagea contre Pyrrhus, puissdEpire, qui leur infligea une terrible dfaite o Rome perdit 7000 hommes et Pyrrhu2mebataille : Pyrrhus vainqueur ! Finalement, les Romains finirent par battre Pyrrhus retourna chez lui, laissant Rome matresse de toute la pninsule apennine.

Cette victoire donna Rome une puissance de 1er plan et invitablement la mit enconflit avec Carthage, puis par la suite avec les 3 grands royaumes hellnistiques isdpouilles de lEmpire mondial de Alexandre de Grand, royaume des Ptolmes eroyaume des Slencides en Syrie, et royaume de Macdoine, fief dAlexandre.trouvant quil tait impossible de vivre dans un monde dgaux, pensait que les 4 autrEmpires constituaient des dangers pour elle, et employa les sicles suivants tenter neutraliser.

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Les Spectacles

Des spectacles brutaux taient organiss par le gouvernement :- au Colise : combat de gladiateurs contre des btes sauvages, ou contre daut

gladiateurs

- au Circus Maximus , encore plus grand : jeux de conducteurs de chars, les combtraditionnels cits ci-dessus.

Le but principal de ces jeux tat de divertir les foules menaantes des chmromains, trs nombreux. Ces chmeurs dsoeuvrs ne sintressaient qu deux chosallocations publiques et aux jeux du cirque. Les empereurs trouvaient des occasions pftes, si bien que + de la moiti des jours de lanne taient fris. Les pauvres troudans ces spectacles (gratuits) un drivatif pour des passions qui, autrement auraienttourner contre lEtat.

Un grand nombre danimaux sauvages luttaient et mouraient dans des arnes roLe massacre tait immense. Pour assurer la fourniture aux arnes, les chasseurs parcoules provinces. Les colons romains chassaient en Afrique du Nord. Les btes cataient enfermes dans des caisses claire-voie pour le long voyage Rome. La q

danimaux capturs fut si grande que des espces entires furent menaces de disparle lion disparut de Msopotamie, llphant dAfrique du Nord, lhippopotame de NubDes gouverneurs coloniaux luttaient pour pouvoir rpondre la demande. Cic

fut un moment gouverneur de Cilicie (une partie de la Turquie) protesta finalement reut une commande de nouvelles panthres : ses chasseurs se plaignaient dtre letres dans sa province tre perscuts .

En Gaule, lamphithatre dArles comportait 26000 places. On construisait despartout dans lempire car les gouverneurs trouvaient que la splendeur et la violence dtaient un moyen efficace dimpressionner les provinciaux. Il y avait des tournois daours contre buffles, taureaux contre rhinocros, etc ou des combats ingaux : unedarchers affrontant une horde de panthres, un gladiateur contre un lion, ou des courchars tirs par des panthres

La plupart des gladiateurs taient des prisonniers de guerre, des esclaves, criminels qui passaient par un entranement svre, et la nuit qui prcdait le combavaient droit un banquet plantureux au cours duquel des passionns venaient conleurs favoris, estimer les chances des uns et des autres. Un combattant superbe devenaidole populaire et pouvait mme gagner sa libert. Mais si un gladiateur fournisspectacle, lempereur tournait son pouce vers le bas et sen tait fini de lui.

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Le Rituel de la vie Quotidienne

Le 1er sicle de notre re, pivot entre lancienne Rome et poque du dbut de le

(1er

empereur Auguste). Les citoyens romains taient gaux devant la Loi, les couches taient fortement marques.

Trois classes parmi les romains libres : - classe suprieure, les nobiles : dtenteurs de charges hrditaires,- les membres desOrdres Equestres : chevaliers, hommes dans les affaires.- Lesesclaves librs : les plbiens, les affranchis, ne jouissant pas de tous les droits de

citoyennet, formaient la majeure partie de la population.

La famille formait lunit de base. Les Romains attachaient une grande importaparent. Le pater familias sera remplac par le Conseil de Famille . Les garrecevaient une ducation, les filles une autre. Elles taient parfois mme + instruitleurs maris. A 16 ans, le jeune Romain se rendait au forum avec famille et amis pour la togia virilis , le vtement de lhomme ; on lui coupait les cheveux la faon des het on le rasait pour la 1re fois. Le garon devenait adulte et citoyen romain.

Il continuait sinstruire en apprenant la composition et lart oratoire, au nuniversitaire. Lcole termine, les Romains qui pouvaient soffrir ce luxe, voyagecentre de lancienne civilisation grecque, Athnes particulirement. Pendant le resleur vie, ils continuaient largir le champs de leurs connaissances par des lectures aUn commerce intense de livres anciens avait lieu Rome. Beaucoup de Romains podes bibliothques prives, et il y avait un commerce florissant de livres rares. Il ygalement des bibliothques publiques au 1er s., mais les 2 fondes par Auguste taient les +magnifiques et les mieux fournies avec leurs sections spares de livres grecs et doulatins. Les ouvrages, crits en colonnes sur des rouleaux de papyrus taient rangs datagres avec des tiquettes permettant de les identifier. Au IVme s. la ville avaibibliothques publiques.

Il faut parler de la relation entre le patronat et la clientle, c--d une relation demandait un grand nombre de Romains de classe provilgie dassurer une obligatau bien-tre de certains de leurs infrieurs ncessiteux mais utiles, telles que proteclgale et dfense devant les tribunaux, voire mme une contribution la dote de sa fcontre-partie, le patron recevait le soutien politique du client, ainsi quune manifestagratitude et de respect chaque fois que les 2 se rencontraient. Certains amateurs ripatronaient des artistes et des auteurs.

Les femmes taient exclues de cette relation comme de beaucoup dautres instituBien que + affranchie que la femme de la Grce antique, elle faisait partie de la Cest tout. La femme romaine de haut rang tait surtout une surveillante et avait des epour les travaux journaliers.

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LHabitatLa pice dapparat dans lhabitation dun Romain tait latrium ; elle avait une o

dans le toit ncessaire lentre de la lumire et de lair, et permettait la fume du de schapper. Puis le foyer fut remplac par un bassin recueillant leau de pluie.

Cest laspect intrieur dune maison, non son apparence extrieure, qui imporRomains. Il ny avait pas de fentres donnant sur la rue, et beaucoup de Roaugmentaient leurs revenus avec les loyers perus des locations dchoppes et appartements construits contre les murs extrieurs, qui, sinon nauraient pas t utilis

Lintrieur de lespace quil occupait pour lui-mme tait dcor avec des mosasol et des peintures de scnes mythologiques grecques aux murs. De mme, les pdcoraient des villas, basiliques, auberges, selon des techniques enseignes par des agrecs. Les mythes grecs fournissaient des sujets beaucoup de peintures romaine

reprsentaient des dieux avec des visages romains et dans une mise en scne romaine.Le mobilier tait rare : lit, chaises, table, candlabres, armoires simplerichement dcor dor et divoire.

Le dner tait lvnement le plus important dans la vie sociale romaine. Dans lmanger dapparat, il y avait 3 lits de repos, assez grands pour recevoir 3 htes accPendant les repas somptueux, les invits taient divertis par des amuseurs professioChaque invit avait son propre serviteur qui veillait son confort. On changeait letransportables qui apportaient de nouveaux plats. Le serviteur lui lavait les mains endiffrents plats ; A la fin de la rception, le serviteur aidait linvit remettrechaussures et lui clairait la rue quand il rentrait chez lui ; il tait de bon ton que linvsen allait, importait avec lui quelques friandises.

Les Romains ne prenaient pas de petit-dj. Ils prenaient leur repas principal mila suite, ils djeunrent des restes du dner de la veille puis prenaient leur repas princisoire. Ils mangeaient peu de viande (mouton ou porc), aimaient les lgumes et les frugnraux en service dans les pays lointains mettaient un point dhonneur introdnouveaux fruits et nouvelles espces.

Les jeux ds, jeux du cirque, thtre, courses aux animaux, gladiateurs. Lspectacles de gladiateurs taient frquents et duraient longtemps de laube au crpusctaient gratuits. Il ny avait pas de sports par quipe.

Autres divertissements : les bains publics (lire Snque). Ds -2ime stablissements balnaires taient de plus en plus soigns et perfectionns. On y trouvabains, mais aussi des jeux, confrences, concerts, des endroits o lon pouvait fldiscuter. Les bains taient un des centres de la vie sociale Rome et un des grands triode la science architecturale du III s. de notre re. Ils formaient un vaste ensemdtablissements daffaires et de divertissements. Il y avait des bains froids (frigidarium ),des bains chauds (tepidaria ) et des bains de vapeur (calidarium) . Des aqueducs amenaient desmilliers de litres deau depuis les montagnes jusqu cet ensemble. Leau pour lestepideria et

lecalidarium tait chauff par des foyers bois souterrains ; les terrains taient dcors d jardins, de pristyles et de statues.

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LA LITTERATURE DE LA ROME ANTIQU

Tous les romains instruits ont t influencs par la littrature grecque jusquau IIIme sicle av. JC. Ensuite, ils ont dvelopp un style littraire qui leur tait propre,donnant une littrature superbe, une des meilleures que le monde ait jamais connues. Ils furent de brillants innovateurs dans la posie didactique, lhistoire et la satire. Ils laissrent un hritage dans lequel lEurope a pu puiser pendant plusieurs sicles.

Le premier employer la langue latine dans les arts littraires a t un grec,Licius Andonicus , ancien esclave devenu dramaturge et pote. Il a traduit lOdysse , et audrames grecs.Ciceron , lui, crivait des discours qui sont les plus beaux spcimens de oratoire romain. Ses traits sont des modles de lucidit et de matrise de la languelettres offrent une vue fascinante sur la politique romaine au 1er sicle av.JC. Ses lettres(env.800) son sages, spirituelles, drles, ambitieuses, gocentriques, habiles, patriotiqu

A la mort de Jules Csar en 44 av.JC, Cicron lutta contre son successeur M

Antoine qui dcrta sa mort. Cicron, 63 ans, d se rfugier la campagne ; il voululItalie, et se laissa assassiner avant dembarquer. Jules Csar aussi tait excellent crdans un style de rapport militaire, trs clair et puissant. Csar et Cicron se renvoyaiecompliments sur ce quils crivaient.

Il y avait aussi :

- Lucrce , philosophe, terne et plein de grandeur, qui influena profondmentsuccesseur direct,Virgile .

- Catulle , romantique, tout en sensibilit et passion retenue.

- Ensuite,Horace, Tite-Live et Virgile marquent le dbut du demi-sicle le plusblouissant dans lhistoire de la littrature romaine.

Lempereur Auguste, instruit et de bon got, avec un de ses amis, Mcne,protecteur des arts, aidaient et protgeaient des artistes dontVirgile et Horace . Mcneencourageait les potes crire sur des thmes qui taient agrables ou utiles AugVirgile, Horace, Tite-Live produisirent donc des uvres destines remplir les Romainsfiret patriotique et les ramener lancienne moralit romaine.

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Virgile , a crit les Gorgiques , 4 livres de vers techniquement parfaits lagriculture, en accord avec le dsir dAuguste den faire une occupation plus attrayail travailla pendant 10 ans sur l Enide (12 livres), chant pique racontant la fondRome quil ne terminera jamais. Il mourut sur le chemin de retour dun voyage dLEnide raconte le voyage plein daventures dEne et de son groupe de Troyens, jusquen Italie (6 premiers livres) puis relate la conqute du Latium par les Troyenfondation de la nation (6 derniers livres).

Tite-Live retrace aussi lhistoire de Rome de sa fondation en 753 av.JC la morDruss en 9 av.JC, au cours de sa campagne en Germanie. Rcit brillant mais pas prcis.

Horace , lcrivain le plus proche de Mcne, vanta les traditions romaines et les vdAuguste : style de la conversation, ton jovial, satire incisive Dis-leur la vrit avec un sourire tait sa devise. Sa meilleure uvre sont ses 4 livres d Odes couvranvarit presque infime de sujets : lamour, lamiti, les conseils aux jeunes, etc

Il y avait dautres potes, qui ne chantaient pas les louanges de la Rome impriaqui se consacraient surtout lexploration de leur propre sensibilit =Ovide, Gallus, Tribulle et Properce.

Le plus prolifique, mouvant et spirituel estOvide . Ses 3 premiers livres sont :- Hrodes srie de lettres en vers,- Mtamorphoses , son uvre ; il raconte sa faon les histoires de la mytholo

classique. Jeu admirable dimagination et de gat qui commence laube de laet finit par la mtamorphose de Jules Csar en une toile.

- Les Tristes et les Pontiques crit en xile pendant 10 ans Tomi sur la meNoire.

La dernire priode importante dans la littrature romaine dura 124 ans du rgTibre jusqu celui dHadrien. Elle fut caractrise par des crits dauteurs qui soccdavantage du style que du contenu, se passionnaient pour la phrase inhabituelle, desprit calcul, ce qui tait tout fait artificiel et encourageait la mdiocrit.

Snque , stocien, appel le philosophe , illustre le mieux cette poque en ce qavait de meilleure et de pire. Ils inspirrent les auteurs dramaturges de lAnglelisabthaine qui se sentirent attirs par de grandes passions et les morts violentestragdies de Shakespeare doivent beaucoup aux drames torturs et macabres de Sn(ex. Agamemnon). Snque tait aussi juriste, vigneron, prteur dargent ; il tait milli

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Snque servit lempereur Nron en occupant des postes cls dans le gouvernemea crit les Dialogues , sujets philosophiques, et plusieurs volumes de Lettres LuAccus par Nron de complicit contre le trne, il dt se suicider en souvrant les velaissant sa vie scouler avec son sang.

A cette poque, il y eut aussiPtrone , conseiller de Nron sur les Arts, sorte debelltre qui se mouvait dans les cercles riches de la Cour ; il a crit Satiricon , romanpicaresque, curieux mlange de ralisme, de pornographie et de critiques raffines dde littrature. Le passage le plus connu le festin de Trimalcion rcit cocasse et dsopilantracontant les efforts dun ancien esclave enrichi en vue de devenir un personnage lg

Martial et Juvnal Martial se montrait mordant et dtach.Juvnal tait indign, obsd par limmoralit de la socit romaine, et intolralgard de limbcilit humaine en gnral.A la mme poque,Pline , savant remarquable, publia une tonnante Histoire

naturelle en 37 vol. sur les hommes et les btes, les pierres et les toiles, la mdecine magie. Il mourut dasphyxie en observant de trop prs lruption du Vsuve.

Pline-le-Jeune , se trouvait prs de Pompi le jour druption du volcan le 24 aot ap.JC et a dcrit lvnement.

Les historiensTacite et Sutone furent les derniers crivains importants de cet gedargent :- Tacite avait un souci intense de la moralit. Il a crit les Annales qui couvrent lapriode qui va de la mort dAuguste au rgne de Nron, et les Histoires qui vont de la

mort de Nron la mort de Danitien. Il idalise la Rpublique et accuse le rgime de tous les mfaits. Il dtaille extraordinairement les atrocits commises parpersonnages qui avaient ou convoitaient le pouvoir imprial : plusieurs empereapparaissent comme des monstres : Tibre y est un libertin morose, Claude un instentre les mains de sa femme, Nron un dgnr cultiv.

- Sutone , de 14 ans le cadet de Tacite, tait secrtaire de Hadrien et avait accs aregistres officiels pour ses Vie des douze Csars , recueil de biographies dessouverains, de Jules Csar Domitien. Ses rcits cancaniers accordaient plus dattaux manies personnelles et aux intrigues dantichambre qu la politique programmes.

Au cours du 1er sicle de notre re, la qualit de la littrature romaine baissa brusquement ; un seul auteur mrite dtre mentionn, Apule. Son livre Lnedor est un curieux mlange de phylosophie, daventures, damour et dobscnits.

Par la suite, de rares exceptions prs, la littrature latine allait dgnrer dans

lennui.

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ANNEXES

1. LEMPIRE A SON APOGEE2. LISTE DES EVENEMENTS AYANT MARQUES DANS LH

ANCIENNE DE ROME

3. LES HOMMES QUI GOUVERNERENT LEMPIRE

4. LES ROMAINS IMMORTELS

5. LES ROUTES DES INVASIONS BARBARES

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LEXIQUE

LES GUERRES PUNIQUES

Guerres contre Carthage. Punique, nom driv dePunicus , nom des 1ers colons fondateurs deCarthage.

HANNIBALDans la 2meguerre punique, Hannibal traverse lEspagne et les Pyrnnes, la Gaule et le dos dlphants avec son arme pour entrer et conqurir lItalie (Hannibal ne vcombattre que sur terre !).LA GAULE CISALPINELItalie de Bologne aux Alpes : possession gauloise.

LA GAULE TRANSALPINELa Gaule au-del des Alpes : nous !

SOURCES

- Nos anctres les Romains de Roger Hannoune et John Scheid Ed. DcouvertesGallimard.

- La Rome Impriale srie les Grandes Epoques de lHomme. Ed. Time Life.- Byzance srie les Grandes Epoques de lHomme. Ed. Time Life.- Institutions politiques et sociales de lAntiquit de Michel Humbert. Ed. Dalloz.- Les Etrusques La fin dun mystre de Jean-Paul Thuillier - Ed. Dcouvertes G

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REMERCIEMENTS

Je souhaite remercier en premier lieu, et tout particulirement, Papa et Maman qui mont permis, lors de mes dernires vacances Pertuis, de bnficier de toute la tranquilit, de tout le calme et de tout le temps qui mtaient ncessaires pour pouvoir enfin lire et mettre profit les notes que je prenais pendant que Maman peignait et que Papa faisait sa sieste mditerranenne bien mrite !

Je remercie encore une fois Maman de toute

la patience dont elle a fait preuve mcouter lui raconter ce que je venais de lire sur les Romains de lAntiquit, sans que cela la perturbe pour autant, ce quoi je minquitais au plus haut point, parcequelle ralisait pendant ce temps, un Boudin magnifique que je lui avais command, dun format exceptionnel pour le sujet, et que jai lextrme plaisir de contempler tous les soirs avant de mendormir.Maman merci !

Je remercie Amanda de mavoir coute attentivement lors de la conception de mon projet et de mavoir aid en mapprovisionnant de livres extrmement intressants, et qui correspondaient exactement ce que

je cherchais. Jai eu enfin les rponses aux questions que je me posais ...Amanda merci !

Je remercie enfin Audrey de mavoir judicieusement conseille dans la ralisation de ce projet (elle fourmille toujours dune foule de bonnes ides) pour les aspects esthtiques et techniques, o elle est devenue Expert, grce lIMHI.Audrey merci !

Ce fut un rel plaisir pour moi de raliser ce petit fascicule trs succinct, et jespre vous faire partager

3008826 histoire de la rome antique

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