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PAGE 1 PAGE 1 PAGE 1 PAGE 1 PAGE 1 Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°245 du Mardi 27 Mars 2018 Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N° 245 du Mardi 27 Mars 2018 Tél : 20 34 05 85 Prix: 300 FCFA Sans surprise, Mohamed Bazoum a été reconduit à la tête du PNDS Tarayya, à l'issue du Septième Congrès de son parti. Au demeurant il ne pouvait en être quand on sait, avec quel dévouement, depuis la passation du témoin effectué par Issoufou Mahamadou, ce militant de la première heure, se dévoue corps et âme pour non seulement maintenir la cohésion à l'intérieur de son parti, mais également l'amener à consolider sa place de première formation politique du pays. En effet, pendant que les démons de la division font des ravages dans pratiquement tous les partis politiques nationaux, le PNDS a été pratiquement le seul à ne pas éviter ce travers. Corrélativement cette vague de dissidence, à son corps défendant, le PNDS Tarayya a vu ses rangs grossir. Au point qu'aujourd'hui, les observateurs les plus avisés de la scène politique en sont arrivés à la conclusion que l'alliance de la majorité présidentielle avec certains partis politiques enclins à faire de la surenchère, n'est plus indispensable. Le mérite de Mohamed Bazoum est d'avoir su garder intacte l'esprit PNDS dont le credo est un penchant naturel à améliorer les conditions de vie de la majorité des populations, particulièrement celles qui sont les plus vulnérables, à combattre les injustices sous toutes ses formes. Ainsi qu'il s'agisse du programme économique des 3 N (les Nigériens nourrissent les Nigériens), de la lutte contre la corruption qui " continue à être notre talon d'Achille et que nous devons coûte que coûte éradiquer ", des sacrifices financiers consentis pour assurer la sécurité des Nigériens, de l'engagement constant des autorités actuelles au plus haut niveau pour booster la coopération régionale, africaine et internationale…le Président du PNDS a participé activement à toutes ces innovations au cours des différentes responsabilités gouvernementales qu'il a eu à assumer. Homme de dialogue, homme de négociation, celui à qui les militants ont renouvelé leur confiance, a abattu en silence auprès du chef de l'Etat dont il est assurément l'un des plus proches collaborateurs, un travail considérable dont l'homme de la rue n'est généralement pas conscience. Efficacité et discrétion, c'est souvent la marque des grands hommes politiques Ibricheick La reconnaissance du mérite A l'Assemblée Nationale Le bureau renouvelé pour un mandat d'un an Les députés nationaux ont renouvelé le bureau du parlement à l'issue d'un vote qui s'est déroulée hier lundi 26 mars 2018 en présence du Président de l'Assemblée nationale S.E Ousseini Tinni. Le nouveau bureau a un mandat de 1 an.Le bureau de l'Assemblée nationale se compose comme suit : Président : Ousseini Tinni ; 1er vice- président, Iro Sani (PNSD Tarayya); 2ème vice-président Mahamadou Liman Ali El hadj (LUMANA); 3ème vice-président Ayouba Hassane (MNSD); 4ème vice-Président Souley Idi (MPR); 5ème vice-présidente Amina Balla Kalto (RDP) ; 6ème vice-président Tanimoune Oumarou (MPN). P.3 P.2 AGA du SNEN Le prochain congrès statutaire est prévu pour les 25, 26 et 27 décembre 2018 EDITORIAL

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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°245 du Mardi 27 Mars 2018

Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N° 245 du Mardi 27 Mars 2018 Tél : 20 34 05 85 Prix: 300 FCFA

Sans surprise, Mohamed Bazoum a été reconduit à la tête du PNDS Tarayya, à l'issue du Septième Congrès de son parti. Au demeurantil ne pouvait en être quand on sait, avec quel dévouement, depuis la passation du témoin effectué par Issoufou Mahamadou, ce militantde la première heure, se dévoue corps et âme pour non seulement maintenir la cohésion à l'intérieur de son parti, mais égalementl'amener à consolider sa place de première formation politique du pays. En effet, pendant que les démons de la division font des ravagesdans pratiquement tous les partis politiques nationaux, le PNDS a été pratiquement le seul à ne pas éviter ce travers. Corrélativementcette vague de dissidence, à son corps défendant, le PNDS Tarayya a vu ses rangs grossir. Au point qu'aujourd'hui, les observateurs lesplus avisés de la scène politique en sont arrivés à la conclusion que l'alliance de la majorité présidentielle avec certains partis politiquesenclins à faire de la surenchère, n'est plus indispensable.

Le mérite de Mohamed Bazoum est d'avoir su garder intacte l'esprit PNDS dont le credo est un penchant naturel à améliorer les conditionsde vie de la majorité des populations, particulièrement celles qui sont les plus vulnérables, à combattre les injustices sous toutes sesformes. Ainsi qu'il s'agisse du programme économique des 3 N (les Nigériens nourrissent les Nigériens), de la lutte contre la corruptionqui " continue à être notre talon d'Achille et que nous devons coûte que coûte éradiquer ", des sacrifices financiers consentis pourassurer la sécurité des Nigériens, de l'engagement constant des autorités actuelles au plus haut niveau pour booster la coopérationrégionale, africaine et internationale…le Président du PNDS a participé activement à toutes ces innovations au cours des différentesresponsabilités gouvernementales qu'il a eu à assumer. Homme de dialogue, homme de négociation, celui à qui les militants ont renouveléleur confiance, a abattu en silence auprès du chef de l'Etat dont il est assurément l'un des plus proches collaborateurs, un travailconsidérable dont l'homme de la rue n'est généralement pas conscience. Efficacité et discrétion, c'est souvent la marque des grandshommes politiques

Ibricheick

La reconnaissance du mérite

A l'Assemblée Nationale

Le bureau renouvelé pour un mandat d'un anLes députés nationaux ont renouvelé lebureau du parlement à l'issue d'un votequi s'est déroulée hier lundi 26 mars2018 en présence du Président del'Assemblée nationale S.E OusseiniTinni. Le nouveau bureau a un mandatde 1 an.Le bureau de l'Assembléenationale se compose comme suit :Président : Ousseini Tinni ; 1er vice-président, Iro Sani (PNSD Tarayya);2ème vice-président MahamadouLiman Ali El hadj (LUMANA); 3èmevice-président Ayouba Hassane(MNSD); 4ème vice-Président Souley Idi(MPR); 5ème vice-présidente AminaBalla Kalto (RDP) ; 6ème vice-présidentTanimoune Oumarou (MPN). P.3

P.2AGA du SNENLe prochain congrès statutaire est prévu pour les 25, 26 et 27 décembre 2018

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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°245 du Mardi 27 Mars 2018

NATION

Dans son discours prononcé à la clôturedes travaux, le Secrétaire Général duSNEN, Issoufou Arzika Nanaïje aprèsavoir salué la qualité des conclusionsauxquelles les délégués sont parvenusn'a pas manqué de rappeler à cesderniers leurs devoirs, notamment celuide veiller à l'exécution à la lettre desrecommandations et résolutionsformulées, que chacun soit placé en facede ses responsabilités. Aussi, a-t-ilinsisté sur l'impérieuse nécessité demettre les élèves et les enseignants desrégions confrontées aux problèmessécuritaires dans les conditions idoinespour travailler.A l'issue de leurs assises tenues auCentre Culturel Oumarou Ganda(CCOG) à Niamey, les délégués réunisà l'AGA ont formulé d'importantesrecommandations et résolutions. Lesrecommandations, au nombre de deux(2), concernent la sortie des

AGA du SNEN

Le prochain congrès statutaire est prévupour les 25, 26 et 27 décembre 2018Les 22 et 23 mars 2018, le Syndicat National des Enseignants du Niger(SNEN) était en Assemblée Générale Annuelle (AGA). A l'issue de sesdeux jours de travaux, le plus ancien et le plus expérimenté syndicat dusecteur de l'éducation a formulé plusieurs recommandations et résolutions.

avancements aux choix 2016 et 2017 etla formation syndicale. Les résolutions,au nombre de six (6) tournent autour duredéploiement, au payement des

incidences financières et rappels sursalaires, l'ouverture du recrutement sansconcours des enseignants à la FonctionPublique, les élections professionnelles,l'insécurité dans certaines localités dupays et la tenue du prochain congrès duSNEN (le 40ème congrès statutaire).Sur la question du redéploiement, l'AGAa fustigé le caractère antisocial del'opération et ses conséquences négativessur la qualité de l'enseignement. Pourcela, l'Assemblée Générale engage leBEN à prendre en charge la question.Tout comme elle l'engage à faire aboutirla revendication relative au recrutementsans concours à la Fonction Publique descontractuels ayant 4 ans à plusd'ancienneté dans l'enseignement. Enfindans sa dernière résolution, l'AGA a fixéla date du 40ème congrès statutaire duSNEN. Ainsi, le prochain congrès duplus ancien syndicat du secteur del'éducation est prévu pour les 25, 26 et27 décembre prochain à Tillabéry.

Oumarou Kané

LA NATION est le seul journal qui est diffusé en24h sur toute l'étendue du territoire national et quide ce fait, répond le mieux à vos préoccupations

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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°245 du Mardi 27 Mars 2018

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Directeur de PublicationIbrahim Cheick [email protected]

Redacteur en Chef et Chef du Deskrégions

Oumarou Kané[email protected]

IllustrationsSani Djibo

Direction Commerciale / Comptabilité

ISSIFI SALOUSOUMAILA AMADOURABI IRO OUMAROU

Montage LA NATIONAlmoctar Jaddi

Tirage NIN

B.P: 297Tél: 96 26 29 42

20 34 05 85

Le bureau de l'Assemblée nationalese compose comme suit : Président :Ousseini Tinni ; 1er vice-président,Iro Sani (PNSD Tarayya); 2ème vice-président Mahamadou Liman Ali Elhadj (LUMANA); 3ème vice-président Ayouba Hassane (MNSD);4ème vice-Président Souley Idi(MPR); 5ème vice-présidente AminaBalla Kalto (RDP) ; 6ème vice-président Tanimoune Oumarou(MPN). Trois questeurs fontégalement partie du bureau à savoir,Alkabous Jalaoui (MPR) ; KaridjoZakara (MNSD) ; Soumana Sanda(LUMANA. 6 secrétairesparlementaires ont également été élusdans le cadre de la mise en place dece nouveau bureau. Il s'agit de HadizaSeyni (LUMANA); Amina SaminouLaouali (RSD); Elh BoulouMamadou (CDS) ; Illiassou Dillé(MPR); Issiaka Idi Moussa (MNSD); et Mariama Manzo (PNDS).Selon l'Article 12 du Règlementintérieur de l'Assemblée nationale àson alinéa 1, " Le Bureau del'Assemblée nationale doit refléter laconfiguration politique del'Assemblée nationale ". L'alinéa 2précise que ce bureau comprend,outre le Président : un (1) vice-président par groupe parlementaire ;un (1) secrétaire parlementaire pargroupe parlementaire ; trois (3)questeurs. L'alinéa 3 dudit article ditque " L'ordre de préséance des Vice-présidents est fonction de la taille desgroupes parlementaires ".Au niveau de l'Article 13, il est ditque " Les présidents des groupes

A l'Assemblée Nationale

Le bureau renouvelé pour un mandat d'un anLes députés nationaux ont renouvelé le bureau du parlement àl'issue d'un vote qui s'est déroulée hier lundi 26 mars 2018 enprésence du Président de l'Assemblée nationale S.E OusseiniTinni. Le nouveau bureau a un mandat de 1 an.

parlementaires ou les candidats eux-mêmes s'ils sont non-inscrits seréunissent en vue d'établir, dansl'ordre de présentation qu'ilsdéterminent, la liste des candidats auxdiverses fonctions du Bureau ".L'alinéa 2 de cet Article stipule que "Les candidatures doivent êtredéposées, au moins une demi-heureavant l'heure fixée pour l'ouverturedu scrutin, par les Présidents desdifférents groupes parlementaires oupar les candidats eux-mêmes s'ils sontnon-inscrits auprès du Président duBureau d'âge pour l'élection duPrésident de l'Assemblée nationale etauprès du Président de l'Assembléenationale pour les autres membres duBureau ". Quand au dernier alinéa del'Article 13, il dit que " Les groupesparlementaires organisent en leur seindes primaires en vue de déterminerles candidatures aux différents postesdu Bureau. A défaut de consensus,des élections sont organisées au seindes groupes. Dans tous les cas, seulsles candidats retenus par les groupes

sont présentés au vote de la plénière". Le nouveau bureau n'est pasdiffèrent du précédent concernant sacomposition à l'exception du

remplacement de Oumarou Yahayadu CPR Ingantchi par Amina BallaKalto du RSD Gaskiya à la 5ème vice-présidence.

Garé Amadou

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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°245 du Mardi 27 Mars 2018

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Monrovia, le 23 mars 2018. Le présidentlibérien, George Manneh Weah, s’est félicitédu transfert, le vendredi 23 mars 2018, àMonrovia, de la radio de la Missiondes Nations unies au Liberia (MINUL), àla Communauté économique des Etats del’Afrique de l’Ouest (Cedeao).« Les Nations unies se retirent du Liberiacertes, mais leur radio passe sous le contrôlede la Cedeao. Je suis persuadé que cepuissant moyen d’information permettra àl’organisation régionale de mieux toucher sespopulations, notamment à la base », a ditGeorge Manneh Weah.Le chef de l’Etat libérien a exprimé sagratitude à la Mission des Nations unies pourle rôle crucial qu’elle a joué dans laconsolidation de la démocratie, dudéveloppement économique, de la paix, etde la sécurité au Liberia à travers cette radio.Il a invité la Cedeao à consolider davantageces acquis, et à faire de sa radio un instrumentdevant contribuer efficacement à la paix, àla sécurité et à l’intégration au niveau régional.Pour le président de la Commission de laCedeao, Jean-Claude Kassi Brou, représentépar le Commissaire de ladite Commissionchargé de l’Education, de la Science et de laCulture, Leopoldo Amado, la nouvelle radiorégionale servira justement de plateforme depromotion de l’intégration régionale vouluepar le Traité de la Cedeao, et les instrumentset protocoles qui en découlent. « Les objectifs de cette radio seront depromouvoir l’intégration régionale, decontribuer à l’éducation des populationsouest-africaines, de sensibiliser sur lesprogrammes et la Vision 2020 de la Cedeao,de contribuer au renforcement del’intégration économique, de la paix, de lasécurité, du développement et de ladémocratie en Afrique de l’Ouest, depromouvoir les activités de développementmenées par les partenaires internationaux etles Nations unies dans la sous-région », adéclaré M. Amado.Il a plaidé pour un soutien accru de lacommunauté internationale pour assurer lapérennité de la radio, indiquant au passageque le faste et l’éclat de la cérémonie detransfert à la Cedeao de la radio des Nationsunies au Liberia ne devraient pas cacher lesgrands défis à relever, et qui nécessiteront laparticipation de tous.

COMMUNIQUÉ CEDEAO

La CEDEAO dispose désormais d’une radiorégionale basée à Monrovia

« Un investissement technique massif serarequis, d’abord pour permettre à la radio decontinuer à diffuser sur les ondes, puisd’élargir ses émissions vers les autres Etatsmembres, en utilisant les trois languesofficielles de la Cedeao, et enfin, d’intégrerles langues nationales, afin de promouvoirl’intégration socioculturelle de notreCommunauté », a conclu Leopoldo Amado.Auparavant, le représentant résident duprésident de la Commission de la Cedeao auLiberia, l’ambassadeur Tunde Ajisomo, aremercié le personnel de la MINUL, lesecrétaire général des Nations unies, AntónioGuterres, l’ancienne présidente libérienne,Mme Ellen Johnson Sirleaf, l’ancienprésident de la Commission de la Cedeao,Marcel de Souza, et tous ceux qui ontcontribué au transfert à l’organisationrégionale de la radio onusienne.Ce transfert est une illustration de la volontédes Pères fondateurs de la Cedeao deconsolider les liens d’unité, et de promouvoirla coexistence pacifique entre les Etatsmembres de la Communauté ouest-africaine,a laissé entendre M. Ajisomo.La Vice-secrétaire générale des Nations unies,Mme Amina Mohammed, le Sous-secrétairegénéral des Nations unies et représentantspécial du Secrétaire général et coordinateurdes Opérations des Nations unies au Libéria,Farid Zari, ainsi que le ministre libérien del’Information, Eugène se sont tous réjouisdu transfert à la Cedeao de la radio de laMINUL.

Après avoir coupé le ruban symbolisant letransfert à la Cedeao de la radio de laMINUL, George Manneh Weah, LeopoldoAmado et Mme Amina Mohammed se sontrendus dans l’un des studios pour lancerofficiellement en direct la radio de la Cedeao.La cérémonie de transfert à la Cedeao dela radio de la Mission des Nations unies auLiberia a été suivie de la réunion de hautniveau consacrée à l’élaboration de l’agendanational de développement du Liberia pourla période 2018 – 2024.Les deux cérémonies ont été présidées parle chef de l’Etat libérien, George MannehWeah. Le représentant du président de laCommission de la Cedeao a insisté surl’importance d’un alignement du Plannational de développement du Liberia sur lesstratégies et les plans mis en place à l’échellemondiale, continentale et sous-régionale, enl’occurrence les Objectifs de développementdurable des Nations Unies, l’Agenda 2063de l’Union africaine, ainsi que de la Vision2020 de la Cedeao.« L’Afrique est lasse des politiques dedéveloppement qui ne trouvent pas d’échoauprès des populations, et de celles qui nepeuvent être mises en œuvre facilement etqui sont dictées par de soi-disant experts quine comprennent pas aussi bien que nous nosréalités sont particulières. En un mot, ce Plannational de développement doit être réalisteorienté sur les populations », a-t-il conclu.

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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°245 du Mardi 27 Mars 2018

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LE QUOTIDIEN LA NATIONEN VENTEEN VENTEEN VENTEEN VENTEEN VENTE. Librairie LABO (ZINDER). Ouagadougou (Burkina Faso)

Avenue Sangoulé LamizanaFace Azalaï Hôtel IndépendanceTel (00 226)78864207 /70475582

Le Niger compte 138 000 déplacésinternes dont la situation demandeune attention constante et renouvelée,a constaté l'Organisation desNations Unies. L'ONU l'a fait savoirpar la voix de sa RapporteuseSpéciale sur les droits des personnesdéplacées internes, Mme CéciliaJimenez-Damary lors d'un point depresse qu'elle a animé samedi 24mars dernier à Niamey. Laresponsable onusienne était en fin demission au Niger.Durant son séjour en terre nigérienne,ayant débuté le 18 mars dernier, MmeCécilia a eu des rencontres avec lesautorités nigériennes et onusiennes.Elle s'est notamment rendue sur dessites d'hébergement des personnesdéplacées dans les Régions de Diffa etTillabéry, afin d'échanger avec eux,mais aussi avec les représentants descommunautés d'accueil, pour recueillirleurs besoins et leurs attentes. Face àla presse, Mme Jimenez-Damary aprésenté les conclusions de sa missionau Niger qui, a-t-elle dit, ne sont quedes observations préliminaires enattendant le Rapport qu'elle va

Migration

Le Niger compte près de 138 000personnes déplacées internes

présenter au Conseil des droits del'homme de l'ONU en juin prochain.Tout d'abord, la Rapporteuse Spécialede l'ONU a fait remarquer que le Nigerfait actuellement face à deux crises dedéplacés internes au niveau de sesfrontières avec le Mali et le Nigeria,précisant que le Niger n'avait jamaisconnu une telle expérience auparavant.D'où l'instabilité constatée dans lagestion de cette situation. Tout demême et parce que les personnes sedéplacent de manière préventive, laResponsable onusienne a insisté sur lefait que le Gouvernement du Niger doit

élaborer une procédure d'assistanceclaire, l'accès humanitaire étantactuellement limité. Après avoirrapporté certaines doléances despersonnes déplacées et qui ont trait àl'accès aux services sociaux de base etaux activités génératrices de revenu,Mme Cécilia a déploré le fait quel'intensification des opérationsmilitaires ne permette pas de garantirla protection des civils dans les zonesde conflits, rappelant ainsi auGouvernement ses obligations enmatière humanitaire et de protection descivils. Aussi et parce qu'il est tempsd'agir, la Rapporteuse Spéciale del'ONU sur les droits des personnesdéplacées internes a-t-elle demandé auGouvernement nigérien d'accélérer saréponse à la situation, tout en appelantles partenaires humanitaires à financerle Plan de réponse humanitaire adoptérécemment par le Niger. Aux acteursde développement, elle a demandé desinterventions plus appuyées. Selonl'ONU, ce sont quelque 130.000déplacés qui sont enregistrés à Diffa,pour plus de 8.000 dans la Région deTillabéry. Mahamane Sabo Bachir

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Une curieuse fièvre s'est emparée desgrandes universités de Kinshasa cesderniers mois. Les caciques de lamajorité s'y pressent pour obtenir undoctorat, puissant sésame dans ce paysqui valorise les titres universitairesparfois jusqu'au fétichisme. Mais aprèsson obtention, le nouveau diplômé estgénéralement la cible d'attaques et se voitaccusé d'avoir triché. C'est ce qui estarrivé au président de l'Assembléenationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko,en décembre dernier. Puis à l'ancienPremier ministre, Matata Ponyo Mapon,en février. Emmanuel Ramazani Shadary,le chef du Parti du peuple pour lareconstruction et la démocratie (PPRD,au pouvoir), est pour sa part inscrit àl'école doctorale de l'université deKinshasa depuis 2015…Une loi électorale avantageuseL'élection présidentielle, qui devraitdonner un successeur à Joseph Kabila,n'est pas étrangère à cette agitation. Sadate, officiellement fixée au 23 décembreprochain, demeure encore trèsincertaine. Mais plusieurs signes tendent

Présidentielle en RDC

En quête du dauphin idéal de Joseph KabilaÀ officiellement neuf mois de l'élection présidentielle, JosephKabila semble envisager de céder son fauteuil. Mais à qui ? Encoulisses, l'agitation grandit entre les prétendants.

à montrer que le chef de l'État envisagedésormais de céder son fauteuil, au moinspour un temps.En décembre, le Parlement a adopté unenouvelle loi électorale qui devraitfavoriser les partis riches et puissantscomme le sien?: elle introduit des seuilsde représentativité et relève le montantdes cautions à payer pour se portercandidat. Puis, en janvier, les statuts duPPRD ont été réformés, créant un postede président qui semble taillé sur mesurepour Joseph Kabila après son départ.Une étrange campagne a donccommencé, où personne n'est déclaré,mais où coups bas et intoxicationspleuventSi le calendrier électoral est respecté, leparti devrait désigner son candidat avantle mois d'août. Une étrange campagne adonc commencé, où personne n'estdéclaré, mais où coups bas etintoxications pleuvent. Chacun tente dese positionner, en prenant soin de ne pasparaître forcer la main du chef. Tout lemonde le sait en effet?: lui seul prendrala décision, selon ses propres critères.

Le premier d'entre eux sera sans nul doutela loyauté - une loyauté aveugle, à n'enpas douter. Joseph Kabila est d'uneméfiance extrême et il a des intérêts,notamment économiques, à protéger. Lamésaventure de son ancien homologueangolais, José Eduardo dos Santos,rapidement marginalisé après son départdu pouvoir en 2017, n'a pu que renforcersa vigilance.Une alternative géographiqueLa popularité est donc à doubletranchant?: le candidat devra en avoirassez pour se faire élire (avec l'appui dela machine étatique), mais pas au pointde pouvoir s'émanciper de la tutelle deJoseph Kabila. L'origine régionaledevrait en revanche être déterminante. Ondit le chef de l'État échaudé par laconfiance qu'il avait accordée à despersonnalités originaires de l'est du pays,comme Vital Kamerhe, Moïse Katumbiet Pierre Lumbi, aujourd'hui passés dansl'opposition. Par ailleurs, étant donné quela RD Congo aura eu deux présidentssuccessifs issus du Katanga (Sud-Est), ila tout intérêt à mettre en œuvre unealternance géographique. Vient ensuite lecritère sécuritaire?: le président sortantentend bien garder le contrôle sur l'arméeet les services, colonne vertébrale durégime, et le candidat devra lui faciliterla tâche. Enfin, et dans une moindremesure, Kabila pourrait être attentif àl'image du candidat auprès de lacommunauté internationale. Lassés parplus d'une année et demie de crisepolitique, les Occidentaux, tout commeles pays voisins de la RD Congo,pourraient mettre en sourdine leursnombreuses réserves quant au scrutin enpréparation si le candidat du pouvoir leursied.

Par Pierre Boisselet et TrésorKibangula

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REGIONS

La NIGELEC doit respecter ses abonnésFace à cette situation, le Conseil Régionalde la Jeunesse d'Agadez interpelle la SociétéNigérienne d'électricité, AbdourahmanOusman KOUTATA président dudit conseilconfie au micro du journal " LA NATION ": '' Nous pensons que la NIGELEC a ledevoir devant sa clientèle de faire en sorteque nous sachions quel est le problème.Quand est-ce que cela va finir et quelles sontles solutions qu'elle envisage ? Je crois qu'entant qu'abonnés, en tant que clients, lapopulation a droit à ce qu'on lui explique lasituation. Maintenant, nous demandons à laNIGELEC de prendre ses responsabilités parrapport au service qu'elle offre aux gens parceque c'est une prestation. Les gens payentles factures à la fin de chaque mois. Je pensequ'ils doivent être satisfaits du service. LaNIGELEC doit respecter ses clients''.Poursuivant son intervention, M. KOUTATAajoute : '' Nous ne comprenons pas que laNIGELEC achète de l'électricité avec unesociété et que cette dernière n'arrive pas à lasatisfaire. Moi, je pense que dans d'autresvilles du Niger, ce n'est pas une société quivend. La NIGELEC s'est débrouillée pourqu'il y ait des groupes électrogènes afin deréduire les souffrances des populations.Aujourd'hui, combien de commerces sontau ralenti à Agadez ? Combien de personnesont perdu leurs produits à cause de cescoupures ? Nous, au niveau du conseilrégional, nous avons l'habitude d'interpelercette Nigérienne d'électricité. Nous sommesen contact avec les abonnés à Agadez et àArlit. Ce que vivent les populations estinadmissible. La NIGELEC a le mêmeproblème depuis plusieurs années. Elle doitexpliquer aux citoyens ce qui ne va pas.Nous demandons à la NIGELEC de lamanière la plus simpliste de faire en sorteque la fourniture en électricité soitpermanente à Agadez et Arlit''.Révision de la tranche 2 de laSONICHAR, raison des coupuresConscient de la colère des citoyens de la villed'Agadez, Arlit et Akokan, le DirecteurRégional de la NIGELEC d'Agadez a menéune visite la semaine passée à Arlit etTchirozérine. Elhaj Hassan HACHIROU : ''

Coupures intempestives d'électricité à Agadez

Les vLes vLes vLes vLes voix s'élèvoix s'élèvoix s'élèvoix s'élèvoix s'élèvent pour dénoncer le calvent pour dénoncer le calvent pour dénoncer le calvent pour dénoncer le calvent pour dénoncer le calvaireaireaireaireaireDepuis le début de l'année 2018, les populations de la ville d'Agadez et celle d'Arlit sont confrontées à des longues coupuresintempestives d'électricité. La Société Nigérienne d'Electricité (NIGELEC) procède, chaque quatre heure, à un délestage dansles différents quartiers, causant ainsi des désagréments à ces abonnés comme l'année passé. Si les citoyens de ces grandesvilles de la région d'Agadez ont patienté pendant trois mois, en ce début de chaleur, les voix commencent à se lever pourrappeler à la NIGELEC son devoir comme le veut son slogan : " Avec la Nigelec le courant passe ".

C'est vrai que les villes d'Agadez, Arlit etAkokan rencontrent des problèmes d'électricitédepuis le 8 Janvier 2018. Parce que toutsimplement, la SONCICHAR qui nousalimente, nous et les sociétés minières, a misen révision programmée une de ses tranches,précisément la tranche 2. Malheureusement,en pareil cas, la disponibilité ne suffit pas pouralimenter l'ensemble de ses trois clients àsavoir NIGELEC, COMINAK et SOMAÏR.C'est pourquoi, on a remarqué, depuisquelques temps, des délestages sur l'ensembledes villes d'Agadez, Arlit et Akokan. Mêmeles societés minières sont obligées de démarrerleurs groupes pour compenser un peu. Vucette situation qui nous interpelle tous, nousavons soumis ce problème parce que nous icià Agadez, on n'a pas des groupes disponiblespour compenser ce manque à gagner. Alors,j'ai saisi ma direction. Ma direction, à sontour, a saisi l'Etat pour résoudre le problème.La COMINAK a consenti de donner à laNIGELEC un mégawatt, la SOMAÏR aussiun méga watt. C'est à ce titre que moi, j'aieffectué une mission à Arlit pour qu'ensemble,on voit les modalités. Comment gérer ces deuxmégawatts ? Je vous rappelle que laSONICHAR nous garantit jusqu'à troismégawatts qui sont répartis entre Agadez, Arlitet Akokan. Donc on s'est réuni pour voir lesmodalités de répartition. Nous, on a proposé

aux societés minières de prendre carrémentle coté Arlit, Akokan moyennant quelquespetits délestages et les trois mégaswatts vontêtre totalement orientés à Agadez y comprisnos quatre groupes parce qu'au préalable,on avait nous même fait des efforts. On aréhabilité ces groupes-là. On les a injectésdans le réseau. Dès lors qu'on a pris cesdécisions, la situation s'est nettementaméliorée. Nous avons des échos. Les genssont contents. Voilà les résultats combiensatisfaisants de ma visite à Arlit. Enrevenant on a fait un crochet àTchirozérine. La SONICHAR attend despièces qu'elle a commandées en France.Dès qu'elles seront livrées, elle va s'attelerà redémarrer la 2ème tranche. On souhaiteque cela aille plus vite, avant le début dujeûn de ramadan ''.En attendant une solution durable à cescoupures d'électricité, les citoyens d'Agadezsouhaitent que la SONICHAR et laNIGELEC leur épargnent les souffrancesvécues pendant le mois de ramadan passédont ils gardent encore des mauvaissouvenirs. Notamment les grosses perteséconomiques et les problèmes de santé quia affecté principalement les personnesâgées.

Issouf Hadan (Agadez)

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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°245 du Mardi 27 Mars 2018

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C'est l'enseignement du scrutin de samedi.Si, sans surprise, la majorité présidentielle aremporté une écrasante victoire, la percéede listes " indépendantes " dans huitcirconscriptions, dont celles de Bouaké etYamoussoukro, interpellent.Les chiffres officiels publiés par laCommission électorale indépendante (CEI),le jour du scrutin, donnent le RHDPvainqueur, avec cinquante sénateurs (soitvingt-cinq circonscriptions remportées) contreseize (huit circonscriptions) pour les listesconduites par les indépendants, pour un tauxde participation qui s'élevait à 63,92%.Seulement huit femmes siègeront au sein dufutur sénat, qui devrait être présidé parJeannot Ahoussou-Kouadio, 67 ans, vice-président du Parti démocratique de Côted'Ivoire (PDCI, d'Henri Konan Bédié). Pourcela, ce dernier devra renoncer à sonportefeuille ministériel et à la présidence duConseil régional du Bélier (centre).Une surprenante percée des " indépendants"Avec seize postes de sénateurs, soit huitcirconscriptions remportées (Agnéby-Tiassa,Gboklê et Grands Ponts dans le sud, Béré etBoukani dans le nord, Gbêkê etYamoussoukro dans le centre et Guémondans le centre-ouest), les indépendants sontcrédités de près de 25% des voix, ce qui estassez élevé, surtout que la quasi-totalité des7 010 grands électeurs sont issus des rangsdes partis membres du RHDP ou assimilés àceux-ci.Derrière ce score honorable de candidatsindépendants - issus pour la plupart du PDCIou du Rassemblement des républicains(RDR, parti d'Alassane Ouattara), dans cescrutin qui a été boycotté par l'opposition -,se cache des enjeux politiques locaux etnationaux, à court et moyen terme.A court terme, le PDCI et le RDR se livrentà une bataille de positionnement, en vue desfutures élections municipales et régionales quidevraient se tenir cette année, mais dont lesdates n'ont pas encore été fixées.Dans la circonscription du Gbêkê, dont lacapitale est Bouaké (ancien quartier généralde l'ex-rébellion des Forces nouvelles de

Sénatoriales en Côte d'ivoire

Les enseignements de la percée des " indépendants "Les premières élections sénatoriales de la Côte d'Ivoire indépendante ontdébouché, samedi, sur une victoire de la coalition au pouvoir duRassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP),face à des candidats indépendants qui ont cependant créé la surprisedans certaines circonscriptions. Décryptage.

Guillaume Soro), la victoire surprise de l'ex-ministre (PDCI) Alain Cocauthrey et de soncolistier, devant les candidats officiels duRHDP (issus à la fois du PDCI et du RDR)découle, notamment, de la bataille pour lecontrôle de la mairie de Bouaké dominée parle RDR et pour celle du Conseil régional,dirigé par le PDCI.À Bouaké, tout comme à Yamoussoukro,tous les grands électeurs avaient sans douteen tête, au moment où ils glissaient leurbulletin dans l'urne, le bras de fer entre lePDCI et le RDR à propos du parti unifié. Ceprojet politique majeur du président AlassaneOuattara est farouchement combattu par descaciques du PDCI proches d'Henri KonanBédié.Conséquences des tensions autour du partiunifié" Les sénateurs élus à Bouaké ont battucampagne autour du refus du parti unifié,qui équivaudrait à la mort du PDCI, dans laperspective de la présidentielle de 2020,révèle un grand électeur de Bouaké. Dansune région où les différents conseilsmunicipaux, à part celui de Bouaké, sontdominés par le PDCI, ce discours a faitmouche".Ironie de l'histoire, c'est ce discours anti-partiunifié qui a causé la perte de Jean KouacouGnrangbé, maire sortant (PDCI) deYamoussoukro et de son colistier (PDCI) quireprésentait le RHDP.Ces deux caciques du PDCI ont perdu faceà deux candidats indépendants issus à la fois

du PDCI et du RDR. " La liste diteindépendante du district (de Yamoussoukro)qui vient de gagner est la véritable listeRHDP, exulte Joël N'Guessan, vice-président du RDR. Les autres ont empruntéle nom de Felix Houphouët-Boigny pour

tenter de tromper les grands électeurs dudistrict. Cela n'a pas marché ".S'ils n'ont pas trop multiplié les sorties contrele parti unifié, les sénateurs élus sur la listeindépendante de la circonscription duBoukani, ont, quant-à eux, surfé sur le talond'Achille du pouvoir : la mauvaise répartitiondes fruits de la croissance, dans un contexteoù celle-ci est pourtant en hausse. Les deuxcandidats officiels du RHDP - issus du RDR- ont été battus par deux candidatsindépendants, issus du PDCI.Certains pensent qu'il suffit d'être choisis àAbidjan pour qu'ils soient élus. Ils setrompent d'époqueOutre le fait que les candidats portant lescouleurs de la coalition au pouvoir ont mordula poussière dans un nombre non négligeablede circonscriptions, ce scrutin aura égalementété marqué par l'arrivée au sénat depersonnalités ayant été battues dans la courseau Parlement, à l'image de Sarra SakoFadiga, ex-première vice-présidente del'Assemblée nationale.Au RDR, comme au PDCI et même àl'Union pour la démocratie et la paix (UDPCId'Albert Toikeusse Mabri, qui présentaitdeux candidats dont l'une a été défaite parun indépendant), " certains pensent qu'il suffitd'être choisis à Abidjan pour qu'ils soient élusdans leurs localités. Ils se trompent d'époque", commente le politologue SylvainN'Guessan.

Par André Silver Konan http://www.jeuneafrique.com

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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°245 du Mardi 27 Mars 2018

ETRANGER

Les Égyptiens sont appelés aux urnes du26 au 28 mars pour le premier tour del'élection présidentielle. Avec deux candidatsen compétition, dont le président sortant al-Sissi assuré d'une victoire, les ONGdénoncent des élections "ni libres, niéquitables".Pour la quatrième fois dans l'histoire du pays,les électeurs égyptiens pourront désigner leurchef de l'État pour les quatre prochainesannées. Le premier tour qui se tiendra du 26au 28 mars, verra certainement le présidentsortant Abdel-Fattah al-Sissi être investi pourun second mandat. Les dix millions d'expatriéségyptiens ont, quant à eux, déjà pu voter du16 au 19 mars. Le résultat du scrutin estattendu le 2 avril, sans grand suspense.Deux candidats en lice, aucune surprisequant au résultat du scrutinÀ l'ouverture des bureaux de vote ce lundi,les électeurs auront le choix entre deuxpapiers. L'actuel président, Abdel-Fattah al-Sissi, a annoncé sa candidature à sa réélectionle 19 janvier dernier. Ancien chef des servicesde renseignements militaires, le maréchal al-Sissi avait été élu une première fois en mai2014, après avoir renversé son prédécesseurissu des Frères musulmans, Mohamed Morsi,en 2013. Celui que Morsi avait nomméministre de la Défense en 2012, avait obtenuprès de 97% des voix.Face à lui, un figurant. Moussa MostafaMoussa, le méconnu dirigeant du parti libéralcentriste el-Ghad, s'est porté candidat quinzeminutes avant la clôture du dépôt descandidatures, le 29 janvier dernier, après avoirfait campagne pour son désormais adversaire.Sans représentant au parlement égyptien,Moussa Mostafa Moussa assure avoir reçule soutien de vingt députés, le minimum exigépar la loi.Tous les candidats évincésDepuis l'annonce, en novembre 2017, de latenue des élections par le président Sissi, tousles candidats sérieux ont été mis à l'écart ouarrêtés par le régime. En décembre, l'ancienpremier ministre Ahmed Chafiq, exilé auxÉmirats arabes unis, a renoncé à se présenteraux présidentielles. Déjà candidat aux électionsde 2012, il a été arrêté et expulsé vers le Caireaprès avoir fait part de son intention decandidater. Selon le New York Times, il auraitretiré sa candidature suite à des pressions durégime égyptien à propos de la réouvertured'anciennes affaires de corruption à sonencontre. Dans la foulée, le colonel AhmedKonsowa, porté candidat, a été interpellé et

Élection présidentielle en Égypte

Vers un plébiscite pour al-Sissi

condamné à six ans de prison pour"comportement nuisant aux exigences dusystème militaire". En janvier, MohamedAnouar el-Sadate, neveu de l'ex-présidentAnouar el-Sadate, pressenti pour être lecandidat du Parti de la réforme et dudéveloppement (centre), et l'avocat desdroits de l'homme Khaled Ali ont renoncé àleur tour à se présenter, dénonçant despressions sur leur équipe de campagne. Ilsconsidèrent que les élections ne sont paslibres. Khaled Ali est par ailleurs poursuivipar la justice pour un bras d'honneur réalisélors d'une manifestation devant le siège duConseil d'État en janvier, ce qui l'empêched'être candidat au regard des règles desélections de 2017. Toujours en janvier, l'ex-général Sani Anan a été arrêté pourcandidature illégale. Il s'est présenté "sansl'autorisation des forces armées", quil'accusent d'avoir commis des crimes. Sonconseiller, l'ancien chef de l'organe de lutteanticorruption, Hicham Genena, a égalementété interpellé pour avoir suggéré dans lapresse l'existence de documents secretscompromettants pour les dirigeants de l'État.Les opposants au régime écartés de lacourse, la campagne électorale a débutéofficiellement le 24 février, avec uneomniprésence d'Abdel-Fattah al-Sissi dansles médias et dans les rues où les banderolesà son effigie dominent le paysage.Risque d'une abstention importanteLe président a affirmé ne pas briguer detroisième mandat en 2022. Ses partisans ontappelé à voter en masse. Le porte-parole

de campagne d'Abdel-Fattah al-Sissi adéclaré, le 24 février, que du porte à porteserait réalisé afin de convaincre les électeursde l'importance de la participation. Auxdernières élections, le taux de participations'élevait à 47,45%.Le bilan mitigé de SissiLe bilan de Sissi est mitigé. En dépit de lamise en place d'un programme de réformes,initié avec une aide de 12 milliards de dollarsdu Fonds monétaire international, l'Égyptesubit toujours de plein fouet la criseéconomique qu'elle connaît depuis lesrévoltes de 2011. Malgré une légèreamélioration par rapport à 2014, le niveaude vie de la population reste au plus bas avecdes prix qui ont triplé. Le contexte sécuritaireest tout autant difficile, avec le pays placéen état d'urgence depuis avril 2017 après desattentats revendiqués par l'État islamique.Appel au boycott de l'électionUne coalition des partis d'opposition aurégime a appelé la population à boycotter laprésidentielle, qualifiée de "mascarade".Celle-ci a lancé en janvier une campagne sousle slogan "Reste à la maison", rejoignant unpremier appel au boycott lancé par cinqpersonnalités égyptiennes, opposées aurégime d'al-Sissi. Quatorze organisations dedéfense des droits de l'Homme ont égalementqualifié en mars le scrutin de "ni libre, niéquitable", dans un communiqué publié parHuman Rights Watch.

Par Camille Calvier http://www.lefigaro.fr

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Jeux des 7 erreursJeux des 7 erreursJeux des 7 erreursJeux des 7 erreursJeux des 7 erreursDETENTE

Solution du jeu précédent

HORIZONTAL

VERTICAL

1- Pratique dont vivaient les hommesde la Préhistoire2- Ecole de l'alphabétisation (Inversé)- Ils ont de fortes mâchoires3- Vieux bloc colonial (Inversé) -Sommet rocheux4- Ville du Nigéria - Sodium5- Prestidigitateur - Précieuseconjonction6- Départ pour l'infini - L'adieud'Angleterre - Hurlement7- Sensation de joie8- Maison d'éditions africaines -Serpenter à travers la plaine9- D'ici-bas

1- Jettent les armes2- Morceau de caoutchouc - Telle unegorge serrée pour l'émotion3- N'est pas sans cause - Barre defermeture4- Glace anglaise - Première d'une courtesérie5- Sclérosé6- Largeur de coupon - Entendu aprèscoup - Thymus de veau7- Met fin à la litanie - Eut en main8- Poids du contenant - Moteur humain9- Occit - Spécialiste médicale - Termede soirée10- Séquences d'un film tournées hors dustudio

1-Foulard d'une femm

e 2-Chevelure du bébé 3-Pied du bébé

4-Bout de la pagaie dans l'eau 5-B

racelet d'une passante6-B

out du foulard d'une femm

e 7-La traverse sur laquelle sont les

2 femm

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NATION

EN VENTE DANS LES KIOSQUESRencontres : Matie et les autres…

Un roman d'IbricheickL'histoire de Matie et des autres est une histoire derencontres ; de destins croisés ; ou les moments de

bonheur intense le disputent aux situationsdramatiques.

Des histoires que chacun d'entre nous a plus oumoins vécues…

Le fait est là que nous ne sommes pas toujoursmaîtres du cheminement

de notre vie.Que l'environnement parental et sociétal nous

prédétermine de manière contingente, à un point dontnous ne sommes pas généralement conscients.

En vente à la Librairie Universitaire ; rond pointgrand Hotel et Kiosque

Kimba rue du Franco et àMaradi (Librairie Kado)Dosso (Librairie Lampo)

Zinder (Librairie Labo= Agadez( Kiosque Ibrahim Manzo)

GRAMMAIRE : La transitivité des verbes.1. Un apprenti / répara une moto.

COD2. Kaka / obéit à son père.COI3. Kaka / passe le ballon à son

partenaire.COD COS4. Le vent / souffle.5. Salif / est arrivé à Dosso dans la

soirée.CCL CCTRappel : La phrase simple verbale est

composée de 2 grandes parties : le groupe nominalsujet (GNS) et le groupe verbal (GV).

Le GV lui-même est constitué du verbeseulement (GV= V) ou du verbe et d’un (ou plus d’un)complément (GV= V+C).

Dans les 3 premières phrases ci-dessus, le verbe(en gras) est suivi d’un Complément d’Objet pouravoir un sens complet : on dit qu’il est de sens transitif.Dans les phrases 4 et 5, le verbe (souffle et est arrivé)n’a pas besoin de CO pour avoir un sens plein : il estde sens intransitif.

SYNTHESE : Certains verbes ont besoin d’unComplément d’Objet (CO) pour avoir un sens : ilssont de sens transitif. D’autres, par contre, nedemandent pas de CO : ils sont de sens intransitif.

a) Le sens transitif directLe verbe est de sens transitif direct s’il admet

un complément d’objet direct (COD).Exemple : Les fleurs attirent les abeilles.b) Le sens transitif indirect Le verbe est de sens transitif indirect s’il a un

complément d’objet direct (COI). Exemple : AbdoulKarim parle à son voisin.c) Le sens transitif doubleLe verbe de sens transitif double possède 2

compléments d’objet : un COD ou un COI et unCOS.

Exemple : Le Directeur donne un prix /auxmeilleurs élèves.

Remarque : un verbe naturellement transitifpeut s’employer sans son CO : on dit qu’il est de senstransitif absolu. Exemples : Kabirou lit. Ali écrit.Saminou mange.

MORY SOULEY

La page de l’écolier

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