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Carrière (détail)Douanier Rousseau
FinancesLe budget 2008affirmeses valeurs
Journal municipal de la ville de Malakoff I N° 217 I mars 2008
EnseignementPortes ouvertesau L.P.Louis-Girard
Notre mémoirepasse parles peintres
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LEMOTDU
MAIRE
Malakoff infos e-mail : [email protected] - Tél. : 01 47 46 75 00.
Journal municipal de la Ville de Malakoff. Directrice de publication : Josette Pappo – Directeur de la com-munication, rédacteur en chef : Pierre Veillé – Rédaction : Marie-Renée Lestoquoy, Shara Raley, CélineRoulland, Lauriane Servat – Photos : Séverine, Antoine Bertaud – Conception graphique : 21x29,7 – Maquette :Jacques Colon – Photocomposition, photogravure, montage et impression : LNI – Publicité : HSP01 55 69 31 00. Chantal Gaudart.
6 > HISTOIREQuand notre mémoire passe par lespeintres.
20Récupération.Info Energie.La 2ème vie des briques.
> ENVIRONNEMENT
10Femmes immigrées :elles témoignent.Encore du chemin à faire.
> SOCIÉTÉ
16 > IMAGES
29Vie pratique et associative.
> INFOS
18Chronique de la ville et de sesquartiers.
> À TRAVERS LA VILLE
21En ligne avec le Pôle Sud.
> ÉDUCATION
27Les foulées de Malakoff.
> SPORT
22Chorégraphe pour les mains.
> ART
23Malakoff Grappling Club.
> ASSOCIATION
24Du conte à la scène.Printemps en musique.Artistes croisés.Une farce inter-active.
> CULTURE
Lesfoulées deMalakoff, qui sesont déroulées par une bellejournée ensoleillée,ont connu
un grand succès grâce à l’affluenceet à l’enthousiasmedes participantset grâce à tous ceux qui ontœuvré pour assurer la réussitede cet évènement sportif. J’en profite pour remercier vive-ment les nombreux bénévoles engagés dans lemouvementassociatif. Par leur investissement quotidien et à travers demultiples initiatives, ils participent au climat convivialdans la ville.Cemois-ci, une promenade“picturale”et historique vousest offerte parMalakoff-infos.Denombreux artistes demeu-rent aujourd’hui àMalakoff.Onpeut les découvrir notam-ment avec les ateliers ouverts, les expositions à la Maisondes arts ou à la bibliothèque. Ils sont une des spécificités etdes richesses qui font la fierté de notre ville. Les restric-tions drastiques des aides publiques décidées par l’Etatpour 2008 dans le domaine culturel et artistique sont trèsinquiétantes.Pour notre part, nous apportons notre entiersoutien à toute initiative exigeant de l’Etat qu’il assumeson rôle et samission en faveur d’un grand service publicde la culture.Le 8mars prochain, sera célébrée la Journée Internationaledes Femmes, sous diverses formes (exposition, films,débatsetc…) et dans plusieurs endroits de la ville.A cette occasion,je pense à toutes les femmes dans lemonde qui sont oppri-mées, mutilées, torturées, et qui se battent quotidienne-ment pour faire respecter leur dignité et leurs droits lesplus fondamentaux. La remise en cause de certains droitsdoit susciter la réaction et la vigilance de l’ensemble desfemmes. En France, même si des avancées ont été obte-nues grâce à la lutte des femmes, trop d’inégalités subsis-tent dans de nombreux domaines, notamment dans ledomaine professionnel, avec une précarité accrue,des salai-res réduits. En attestent, par exemple, les dernières mobi-lisations dans le secteur du commerce et des services, quirejoignent les revendications de l’ensemble des salariés surl’augmentation de leur pouvoir d’achat et auxquelles nousapportons notre entier soutien.
Catherine Margaté,Maire, Conseillère générale des Hauts-de-Seine
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Le budget 2008Dans la continuité desbudgets précédents, il reflèteles valeurs de solidarité,justice sociale, qualité devie, service public.
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À traversnotre ville
Tribune des groupes représentés auConseil municipal.
12 > OPINIONS
Chronique de la ville et de sesquartiers.
13 > À TRAVERS LA VILLE
UNEHenri Rousseau, dit leDouanier. La Carrière,1896-97, huile sur toile47x55 cm, New-York(collection privée).
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FINANCES
Le budget 2008 affirme desvaleursVoté en janvier, le budget de la Ville pour2008 s’inscrit dans la continuité des bud-gets précédents et réaffirme les valeursde justice sociale, d’égalité ou encore dequalité de la vie. Revue de détail de cenouveau budget.
Le vote du budgetLe 30 janvier dernier était voté le budget2008. C’était également le dernier conseilmunicipal de la mandature. Unmomentparticulier que tous les élus ont ressenti.CatherineMargaté les a d’ailleursremerciés pour leur participationau bon fonctionnement de ladémocratie locale.«Le vote du budget est unmoment clé de la vie locale.»dit le maire. «C’est la tra-duction financière desorientations prises et desréalisations à venir. Lebudget doit donc êtreadapté aux besoins de lapopulation.»Le budget municipal reflète les valeursportées par laVille : solidarité, justicesociale, cadre de vie,mixité sociale,
éducation, qualité de vie ou encore qualitédu service public.En 2008, le budget voté est de plus de 64millions d’euros. Le total des dépenses defonctionnement s’élève à 41 590 535
euros et le total des dépensesd’investissement est de22 968 425 euros.CatherineMargaté a dénoncé,lors du conseil municipal,les transferts de compétencesde l’Etat aux collectivitéssans transfert des finance-ments, ce qui entraîne des dif-ficultés pour les collectivités.«Nous devons assumer
de plus en plus de services àla population sans que nos moyens pourle faire n’augmentent. La situation devientdifficile.»
Les principauxinvestissementsLes dépenses publiques sont un élémentimportant pour permettre l’équilibresocial et pour limiter la fracture territoriale.Les investissements des collectivités localesreprésentent 75% de l’investissementpublic en France.LaVille deMalakoff prévoit d’investir,pour 2008, près de 17millions d’euros.«C’est 3 % de plus qu’en 2007.» expliquele responsable du service des finances.Cette année, les principaux investisse-ments seront consacrés à l’aménagementde la salle de répétition sur le boulevard
Les travaux d’extension de la bibliothèque démarreront en septembre.
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FINANCES
«Le budget voté est de plus de 64 millions d’euros. La partcommunale des impôts n’augmentera pas cette année. »
> À PROPOS> LES SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONSLe budget 2008 prévoit l’attribution de plus d’unmillion d’euros de subventions aux associationsmalakoffiottes et au Théâtre 71.
> LA DETTE DE LA VILLELa société Dexia, spécialiste des financespubliques, a réalisé une étude sur l’équilibre finan-cier de la Ville entre 2001 et 2006. Il en ressort quela Ville a une bonne gestion de sa dette. Pour 2008,les intérêts des emprunts réalisés représentent5 % des dépenses réelles de fonctionnement.
> LA PARTICIPATION DES USAGERSÀ Malakoff, les services publics, comme la cantinescolaire ou les séjours en centres de vacances, sontfacturés selon le principe du quotient familial.Chaque usager paie selon ses ressources. Pour2008, les recettes tarifaires des services publicsmunicipaux devraient s’élever à 4,8 millionsd’euros.
Évolution des dépenses> L’investissement des collectivités locales étaitde 40 milliards en 2006.> À Malakoff, les dépenses consacrées auxinfrastructures de transport et de voiries ont aug-menté de 37 % entre 2004 et 2006.> Dans les secteurs de l’éducation, del’enseignement et de la recherche, les dépensesdes communes de 30 000 à 50 000 habitants ontaugmenté de 16,24 %.> L’ensemble des collectivités ont augmenté leursdépenses de 16,42 % pour la rénovation et ledéveloppement urbain, secteurs prioritaires pourles villes de 30 000 à 50 000 habitants.
de Stalingrad, à l’extension et au réamé-nagement de la bibliothèquemunicipale,à l’extension de l’école Paul-Langevin,à l’aménagement de la dalle Védrines,à l’entretien et à l’éclairage de la voirieet à des acquisitions foncières en vue del’aménagement des ZAC Péri-Brossolette,Etienne-Dolet et Béranger.Au vue de ces chantiers, éducation, culture,cadre de vie et logement apparaissentcomme des priorités pour 2008.
La fiscalité«Notre volonté est de maintenir un servi-ce public de qualité sans accroître la pres-sion fiscale sur les Malakoffiots.» expliqueCatherineMargaté.Par conséquent, la part communale desimpôts locaux, sur la taxe foncière etla taxe d’habitation, n’augmentera pasen 2008. Sur l’ensemble dumandat,les impôts locaux ont augmenté de 3,5 %.
Le rôle de Sud-de-SeineCréée pour permettre une solidaritéfinancière entre les communes membres,Sud-de-Seine perçoit la taxe profession-nelle deMalakoff, Bagneux, Clamart etFontenay-aux-Roses.Après déductiondes charges transférées comme le conser-vatoire, le stade nautique ou encore lamission économique, Sud-de-Seinereversera àMalakoff environ 11,5 millionsd’euros en 2008.
L’Office Public de l’HabitatLaVille versera, en 2008, environ1,8 million d’euros de subvention àl’Office Public de l’Habitat dans le cadredu financement du plan stratégique dupatrimoine. Cette subvention permettraà l’OPH de réaliser les rénovations,reconstructions et autres réhabilitationsde son patrimoine.
Grande campagne pour la réalisation d’abaissements des trottoirs inscrite au budget voirie.
Constructionprogrammée denouveaux locauxà l’école Paul Langevin,après travauxde confortationdes carrières.
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HISTOIRE
Quand notre mémoire passe pPaysages de Malakoff. Notre ville a toujours accueilli de nombreux artistes et en estfière. Saviez-vous que certains peintres l’ont prise pour modèle ? Malakoff infos vousinvite à découvrir (ou retrouver) les paysagistes qui ont fixé sur leurs toiles lamémoire de notre ville.
Un square deMalakoff estdédié au“Douanier-Rousseau”. Unefaçon de rendre lapolitesse à cetartiste qui a
consacré au moins six toiles à notre ville.Habitant et travaillant pendant desannées près de Malakoff, où une de sesfilles était placée en nourrice, il a trouvédans ce “village” des paysages qui l’ontinspiré. Par ces toiles, il témoigne d’unMalakoff qui s’étendait jusqu’auxfortifications, où les carrières étaientexploitées et où la voie ferrée Paris-Chartres n’existait pas encore. Ces œuvressont présentes dans des musées et descollections particulières bien au-delà denos frontières, car Henri Rousseau estaujourd’hui mondialement reconnucomme un précurseur de l’art moderne.Il n’en a pas toujours été ainsi. Né à Lavalen 1844, fils de ferblantier, HenriRousseau, après des études sans éclat etquelques années dans l’armée, s’installaen 1868 à Paris. Employé de l’octroi de
1872 à 1893, il contrôlait l’arrivée desmarchandises aux portes de la capitale(notamment à la Porte deVanves) ou surles quais de la Seine. D’où son surnom de“douanier”. A trente ans passés, ildécouvrit la passion de peindre, obtintune carte de copiste au Louvre etcommença d’exposer à partir de 1886. Ildevint un habitué du Salon desIndépendants, puis du Salon d’Automne.Le public se moquait des maladresses decet autodidacte.Mais des poètes commeApollinaire, Jarry,Max Jacob, des peintrescomme Odilon Redon, Gauguin, Signac,Toulouse-Lautrec, Derain, Delaunay,Braque, Picasso ont admiré sonoriginalité et apprécié son sens de lacouleur et de la composition. S’il estsurtout célèbre pour ses tableauxexotiques et “surréalistes avant la lettre”,les paysages de Paris et sa banlieuetiennent la plus grande place dans sonœuvre.
Pour une habitante du quartier,c’est une certitude : cetteVue deMalakoffreprésente la rue Arblade (alors avenuedu Chemin de fer). Au fond à gauche,le toit de la chapelle du pensionnatNotre-Dame de France. A droite,le mur de soutènement de la ligneParis-Versailles.
N’aurait-il peintque ces paysages
vrais, Paris et sabanlieue, cela auraitsuffi à faire deRousseau un grandpeintre. » Gilles Plazy
«
Vue de Malakoff,Henri Rousseau
(dit le douanier), 1908,huile sur toile 46X55 cm
Le Douanier Rousseau, dans son atelier deMontparnasse, vers 1907
©Giraudon,ArchivesLarousse
©Muséenationalde
Prague
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HISTOIRE
e par les peintresMalakoff vue par Henri-Rousseau> 1896 – La Carrière (Collection particulière.New-York) – Près du fort de Vanves. Sans doute àl’emplacement du parc Salagnac et du stadeCerdan.> 1907 – Paysage à Malakoff, ciel couvert(Collection privée. Bâle) – Probablement Notre-Dame de France, vue de l’angle de la route deMontrouge (boulevard Gabriel-Péri) et de la ruePaul-Bert.> 1908 – Esquisse pour Vue de Malakoff(collection particulière aux Etats-Unis) et Vue deMalakoff, page ci-contre (Musée de Prague).> 1909 – Vue des fortifications (deuxversions : l’une au musée de l’Hermitage, l’autreau musée d’Hiroshima). C’est le lieu où la voieferrée Paris-Versailles traversait l’enceinte, entreles portes de Vanves et Brancion.> Quant à L’Octroi (1890 – Courtauld Institut.Londres), ce n’est pas la Porte de Vanves : lesphotos d’époque le prouvent. Les hypothèsesvarient. Octroi du bas-Meudon, situé près du quaide la Seine, avec les hauteurs d’Issy en arrière-plan ? Synthèse rêvée de plusieurs postes où notreDouanier a travaillé ? A vous de choisir.
Un manège sauvé de l’oubliQui se souvient du vieux manège dela place du 14-Juillet ? Il a disparudu paysage dans les années quatre-vingt.Mais Isaac Antcher l’a sauvé de l’oubliet a fait cadeau de cette toile à notre ville,où il a passé ses dernières années et oùil est mort en 1992.Né en 1899 à Peresecina (Russie) dansune modeste famille d’artisans juifs, il atravaillé dans une entreprise forestièreavant de pouvoir venir en France pourréaliser son rêve : devenir peintre. Arrivéà Paris en 1920, il s’inscrit à l’académiede la Grande Chaumière et expose pourla première fois au Salon d’Automne en1925. Zborowsky* le remarque, l’accueilledans sa galerie et lui achète ses œuvres.A la mort de celui-ci, Antcher connaîtdes années difficiles. Après l’exil en Suissependant la guerre, il reprend sa carrièred’artiste.Membre de l’Ecole de Paris, ilparticipe à de nombreux salons, à Paris,Bruxelles, New-York et Jérusalem. Il laisseune œuvre sensible et sereine, dans lalignée d’Utrillo, Cézanne et Soutine.
* Célèbre marchand de tableaux qui a lancé aussiModigliani, Soutine et Kisling.
Un Japonais à MalakoffQuelques années avant de devenir unefigure majeure duMontparnasseartistique, Tsuguharu Foujita (1886-1968)réalise de nombreux paysages de banlieue.Deux de ces tableaux mettent en scènenotre ville : Paysage de Malakoff (1917) etStreet in Paris (1918) représententrespectivement le passage de la ligne dechemin de fer Paris-Versailles et la portedeVanves. Le peintre franco-japonais, àtravers toute une gamme de gris, yexprime la mélancolie de l’époque.Né à Tokyo, en 1886, Foujita s’est exercétrès tôt au dessin. Aux Beaux-Arts deTokyo, il étudie la peinture occidentalejusqu’en 1910. Trois ans plus tard, c’est enFrance, et plus précisément àMontparnasse, rue Delambre, qu’ilinstalle son atelier. Curieux et sociable, ilse lie rapidement d’amitié avec Picasso,
Braque, Apollinaire,Modigliani et tous lesartistes qui affluent alors à Paris.Marquépar l’œuvre du Douanier Rousseau, ilcherche à peindre ce qu’il ressent. «Il fautvoir avec sa tête et traduire la nature,après l’avoir comprise, sur la toile »,affirme-t-il. Dès les années 20, il atteintune grande renommée en tant quepeintre de belles femmes et de chats. En1922, sonNu couché à la toile de Jouy,mettant en scène Kiki, son modèlepréféré, fait sensation. Alliant lemodernisme occidental avec unetradition japonaise de raffinement descouleurs et des lignes, Foujita offre unesynthèse élégante des deux cultures. C’estaussi un personnage pittoresque, connupour son extravagance et ses pitreries,indissociable des Années folles deMontparnasse.
Paysage de Malakoff, Léonard Tsuguharu Foujita, 1917,huile sur toile 46X55 cm, Paris (collection privée)
Peint en 1917, Paysage deMalakoff traduit la mélancolie de cette période de guerre. Foujita y représentela ligne de chemin de fer Paris-Versailles, avec l’ancien Pont de laVallée, à l’emplacement de l’hôtel B&B.
Le petit manègeplace du14 juillet,Isaac Antcher,1950, huilesur toile.
©Villede
Malakoff
Léonard Tsuguharu Foujita,peintre des femmes et des chats
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HISTOIRE
Une vuemoderniste de la rue VoltaireSa toileCasas deMalakoff en est la preuve :le peintre portugais Simão Cesar DórdioGomes est un jour passé par notre ville.Dans cette toile de 1921, il livre une vuesaisissante de quelques maisonnettes,situées probablement dans une partiede la rue Voltaire aujourd’hui disparue.Né à Arraiolos, au sud du Portugal, SimãoCesar Dórdio Gomes (1890-1976) étudieà l'école des Beaux Arts de Lisbonne dèsl'âge de 12 ans. En 1910, il gagne, surconcours, une bourse d'étude à l'étrangerqui lui permet de rester quelques mois àParis. Il revient en France en 1921,s’installe à Montparnasse, où il partage unatelier avec d’autres artistes. Ce séjour, quilui permet de parcourir la Suisse, laBelgique, la Hollande et l'Espagne, serévèle décisif pour son œuvre. Il affirmealors sa modernité. Sous l'influence deCézanne, il réalise quelques-unes de sestoiles les plus marquantes. En 1923, il estl’un des cinq artistes à se proclamer«indépendants de tout et de tous », lorsd’une exposition de la Société nationaledes Beaux Arts, considérée comme lapremière manifestation moderniste desannées 20. Entre 1933 et 1960, en tant queprofesseur à l'Ecole des Beaux Arts dePorto, il forme toute une générationd'artistes modernes. Son arrivée danscette ville marque une nouvelle phase deson œuvre. Il abandonne alors la lumièreagressive et contrastée avec laquelle ilpeignait la vie rude et les paysages del'Alentejo (région du sud du Portugal).Une nouvelle lumière, plus douce etdiffuse, éclaire ses paysages du nord dupays, et notamment le fleuve Douro, sonsujet favori.
En 1921, Dórdio Gomes livre cette vision moderniste de maisons deMalakoff, situées probablement sur une partie de larue Voltaire aujourd’hui occupée par une station service et des logements sociaux.
Simão Cesar Dórdio Gomes, peintremoderniste portugais
Un guide pour flâner dans les rues de la ville,sur la trace des peintres qu’elle a inspirés.Il vous aidera peut-être à retrouverles paysages qui n’ont pas changé età rêver de ceux qui ont disparu.Disponible gratuitement dans les accueilsmunicipaux.
À droite de cette vieille carte postale, le quartier de la rueVoltaire a sans doute servi de modèle à Dórdio Gomes. Le peintrese serait tenu au fond de la rue, à l’opposé du photographe.
Casas de Malakoff, Simão Cesar Dórdio Gomes, 1921, huile sur toile 54X65 cm, Porto©Museu Nacional de Soares dos Reis, Divisão Documentação Fotográfica, Instituto dos Museus e da Conservação
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HISTOIRE
La Porte de Vanves vue par un pré-curseur de l’ImpressionnismeAvec son aquarelle de la porte deVanves,le peintre hollandais Jongkind nous alaissé le témoignage de cette zone semi-rurale qui ne prendra le nom deMalakoffqu’en 1883. Ce croquis a probablementété pris de la banlieue vers Paris, commesemble l’indiquer le mur des fortificationsqui se profile au loin. Il révèle unetechnique novatrice employée par cepeintre admiré des impressionnistes : àpartir de rapides croquis aquarellés saisissur le terrain, il réalisait des toiles plusconstruites en atelier.Né à Lattrop, en Hollande, JohanBarthold Jongkind (1819-1891) s’initie àla Haye à la tradition du paysagehollandais. Le peintre Eugène Isabey, chefde file de l’école romantique française, leremarque lors d’un voyage aux Pays-Baset l’invite à fréquenter sonatelier parisien dès 1846.Jongkind s’intéresse alors àla modernité industrielleet urbaine de Paris, plutôtqu’à son image glorieuseou touristique. Les quaisde la capitale, comme lescôtes normandes, sont sessources d’inspiration.Démontrant une raremaîtrise de la luminosité,il joue sur les touches decouleur pour rendre leseffets changeants du ciel et de l’eau.Il séjourne à diverses reprises au Havre,à Honfleur, à Trouville, où il rencontreBoudin et Monet, lequel dira de lui «Il futmon vrai maître et c'est à lui que je doisl'éducation définitive de mon œil». EmileZola rendra aussi hommage à sa pein-ture : «On dirait des ébauches jetées à lahâte, par crainte de laisser échapperl'impression première». La fluidité et la
transparence destoiles de ce peintrede l’atmosphèreannonçaient en effetla vagueimpressionniste de lafin du XIXème siècle.
Remerciements à Michel Rousseau,Malakoffiot de longue date, qui s’estpassionné pour l’histoire de sa ville. Ilnous a fait partager le fruit de sesrecherches sur les artistes qui ont donnéune place à Malakoff dans leurs œuvres.
En 1860, Jongkind s’installe 9 rue de Chevreuse, près du boulevard deMontparnasse.Il s’intéresse alors à la futureMalakoff, toute proche, à travers cette aquarelle de la Porte de Vanves.
Une rue et un peintre qui voyagentEn 1928, Kosta Hakman, originaire deBosnie, peint la rue Chauvelot. La toile,titréeMalakoff, sera exposée l’annéesuivante à Belgrade et sera sélectionnée en1970 pour une exposition sur l’Artyougoslave à Londres. Elle fait partie àprésent, sous le nom de Suburb, de laMemorial Collection of Pavle Beljanskià Novi Sad (Bosnie).Kosta Hakman a voyagé, lui aussi. Né en1899, il fait ses études à Tuzla (Bosnie),où il commence à s’intéresser à l’art.En 1914, il est arrêté par les Austro-Hongrois pour son appartenance aumouvement Jeune Bosnie et passe dixmois en prison. Après 1918, il étudie lapeinture à Prague,Vienne et Cracovie.
Puis il séjourne, de 1926 à 1929, dans lequartier de Montparnasse et peintplusieurs paysages de Paris et de labanlieue. En 1937, il obtient une médailled’or à l’exposition internationale à Paris.Sauf de 1941 à 1944 où il est prisonnierdans le camp allemand de Dortmund,il vit à Belgrade où il consacre sa vie àla peinture et participe à de nombreusesexpositions.Il enseigne aussi à l’Académie des artsvisuels. Il meurt en 1961 à Opatija(Croatie). Son œuvre, souvent intimiste,a été influencée par les peintres françaispost-impressionnistes, dont Bonnard,Utrillo et Cézanne.
Suburb (Malakoff), Kosta Hakman, 1928, huile sur toile 73X60 cm, Novi Sad
Route bordée de cabarets et de baraques en bois : la porte de Vanves,Johan Barthold Jongkind, 1860, aquarelle 21X43 cm,
©Muséedu
Louvre
Kosta Hakman, 1928-1961
Johan Barthold Jongkind,paysagiste hollandaisadmiré des Impressionnistes
©Mem
orialC
ollectionofPavleBeljanski
En 80 ans, la rue Chauvelot(vue depuis son intersection avec la rue Gambetta)n’a guère changé.
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SOCIÉTÉ
Femmes immigrées : ellestémoignentAvec les maisons de quartier et des associations, le serviceculturel organise, autour de la Journée internationale desfemmes, une exposition, des projections et débats sur le thème“Femmes et immigration”.
> Parce que les femmes immigrées sontles plus exposées aux inégalités et que lesmesures actuelles sur l’immigrationaggravent encore leurs difficultés, il esturgent de faire entendre leurs voix.Association de professionnels de l’imagequi mènent des enquêtes à long terme surdes problèmes de société, Les Yeux de laTerre ont lancé le projet : Le pari del’enracinement*. La présidente, CatherineBaduel, explique : «Trop souvent, lesmédias présentent une image négative del’immigration.Nous avons voulumontrerson côté positif. Cette exposition retracel’itinéraire de dix femmes qui ont quittéleurs pays pour la France.Différentes parleurs origines (Chine, Egypte, Inde,Kosovo,Mali,Maroc, Turquie, Ukraine,Vénézuela), leurs âges, leurs motivations,leurs passés, elles ont réussi à s’intégrer.Elles ont appris notre langue, trouvé unlogement, un travail, tout en veillant,parfois seules, sur leurs familles. Elles ontsurmonté le découragement et tous lesobstacles. Elles ont aussi pris le temps des’occuper des autres. Chacune amilité à
Moments clés> Du 5 au 16 mars, à la bibliothèque, 24, rueBéranger : Le pari de l’enracinement, expositionconçue par Les Yeux de la Terre. Vernissage, 11mars, 18 h 30.> 10 et 11 mars, 12 h 15, à la bibliothèque :Samia de Philippe Faucon. Projection lundi, ana-lyse mardi. (Inscriptions au 01 47 46 76 30.Formules sandwich-boisson à 1, 50 €.)> 13 mars, 20 h 30, au cinéma Marcel-Pagnol,17, rue Béranger (entrée libre) : Allez Yallah ! deJean-Pierre Thorn. Débat animé par SoadBekkouche du collectif Vingt ans Barakat.**> 14 mars, 14 h, à la bibliothèque : Faitmaison, documentaire de Marinca Villanova.Débat avec Samia Messaoudi ***de l'associationFemmes Solidaires.(Inscriptions au 01 47 46 76 30).
sa manière, convaincue d'avoir un rôle àjouer dans la société, en dépit du racismeet du sexisme. Toutes témoignent quela solidarité est la réponse à beaucoupdemaux.»
Caravane de l’espoirLa solidarité est aussi unmot clé pour lacaravane de la Ligue démocratique desDroits des Femmes qui, depuis 1995,sillonne les bleds duMaghreb et les citésde nos banlieues. Jean-Pierre Thorn afilmé le combat de ces militantes (musul-manes et nonmusulmanes) contrel’intégrisme et l’oppression des femmes.Campant chaque jour dans un lieu diffé-rent, elles invitent les femmes à sortir, àdire les discriminations subies, à résister,et aussi à danser, à chanter, à aimer la vie.Allez Yallah ! est un hommage à celles quiluttent. C’est aussi une fête qui réunit lesfemmes, quels que soient leur âge, leurcouleur, leur langue, leurreligion.Qui réunit tou-tes les musiques, deschants arabo-andalousde Sapho au rap deBam’s.
Poids de la traditionTiré du livre de SorayaNini Ils disent que je suisune beurette, le film dePhilippe Faucon, Samia,conte la vie d’une jeunefille vivant àMarseille.Partagée entre deuxcultures, elle aspire àtrouver son identitéet à se libérer.A Stains, des femmes ori-ginaires duMaghreb etduMali parlent libre-ment entre elles. Ellesdisent le poids des tradi-tions, les regrets, les colè-
res, les peines, les rires aussi. Elless’interrogent sur l’éducation de leurs filleset leur souhaitent un avenir différent.Lynda et Koura, elles, se sont révoltées :un choix difficile... PourMarincaVilanova qui a filmé Fait maison,«Chacun peut se reconnaître dans cesfemmes qui expriment la difficulté de sedémarquer du groupe social, de la cultureà laquelle on appartient.»
* Les Yeux de la Terre ont lancé ce projet en 2003 etle continuent maintenant avec des femmes venantd’arriver en France.**Vingt ans Barakat réunit plusieurs associationsdont le but est de réformer le Code de la famille qui,depuis 1984, traite les femmes algériennes enmineures.*** journaliste, écrivain et animatrice de radio.
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Pour Karell, la photographie etl’informatique ne sont passeulement des techniques
qu’elle maîtrise dans son travail,mais un tremplin pour permettre àson imagination de s’envoler.Faisant subir à ses photos toutes lesmanipulations possibles (superposi-tion, éclatement, solarisation, tra-mage, inversion de couleurs…), ellecompose des images surprenantes,à mi-chemin de la réalité et du rêve.Elle marie ville et nature, femmes etfleurs, racines et serpents… Uneinvitation au voyage vers ailleursou dans les profondeurs de soi-même. A travers ses paysages, por-traits et compositions diverses, cette
jeune femme vous fait partager ses émotions, ses émerveillements, ses angoisses,ses déceptions, ses colères, ses aspirations et son amour de la vie. Le serviceJeunesse vous invite à découvrir cet univers de rêve lors du vernissage del’exposition “Urbaine ou intimiste” et à poursuivre la soirée avec une “slam/jamsession” dédiée aux femmes, à leurs paroles, leurs vies, leurs droits.Bienvenue à ceux qui veulent partager leurs mots ou leurs improvisationsmusicales avec le public.> Samedi 8 mars, à Jours de fête (47, avenue Pierre-Larousse).18 h, vernissage de l’exposition - 20 h 30, slam-jam session.
montage photo de Karell Pemba
Jungle city
«Je joue avec desimages pour exprimerce que je ressens.»
«
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SOCIÉTÉ
Les droits des femmes :encore du chemin à faire !
Combien de paysoù les femmes
sont encore enfermées,traitées enmineures eten esclaves, exclues del’accès à la connais-sance et à la citoyenne-té ? Trop d’entre ellessubissent desmariagesforcés et ne choisissentpas d’enfanter ou non.Trop subissent des vio-lences, en temps depaix comme en tempsde guerre, et y comprisdans leurs familles.Même en France, où laLoi reconnaît aux fem-
mes l’accès àl’enseignement, à la vieprofessionnelle, à laculture, au sport, à lavie politique, il restedes préjugés à vaincre,des inégalités à sur-monter. Dans notrepays censé être celuides Droits de l’Homme,le Code Napoléon(1804) amaintenulongtemps les femmessous tutelle. Il a falluattendre la constitutionde 1946 pour que leursoient reconnus lesmêmes droits que les
hommes. La dispositionde leurs salaires, ledroit de voter, d’êtremaîtresses de leurscorps, l’autorité paren-tale ont été obtenus auprix de longues luttes.Entre le principe del’égalité des salaires(1972) et son passagedans les faits, il restedu chemin à faire. Lesfemmes restent les plustouchées par le chôma-ge, la précarité, lestemps partiels forcés,les bas salaires.
>
Les origines du 8 marsDès le début du XXe siècle, dans de nom-breux pays d’Europe, les ouvrières manifestentpour leurs salaires et leurs conditions de travailet les féministes pour le droit de vote.Le 8 mars 1910, à Copenhague, Clara Zetkin,déléguée allemande à la 2e Conférence interna-tionale des femmes socialistes, proposed’organiser une Journée internationale des fem-mes pour leurs droits.En 1911, un million de femmes manifestent enEurope pour le droit de vote.8 mars 1977 : les Nations Unies officialisentla Journée internationale des femmes.8 mars 1982 : reconnaissance officielle decette journée en France.
A l’époque où les femmes manifestaient pour leurs droitsdans les bureaux de vote, Malakoff élisait AugustineVariot au conseil municipal.
« Vous m’avez aimée servanteM’avez voulue ignoranteForte vous me combattiezFaible vous me méprisiez » Anne Sylvestre.
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OPINIONS
PAGE OUVERTE À L’EXPRESSION DES GROUPES DU CONSEIL MUNICIPALLes textes publiés dans cette page Opinions engagent la seule responsabilité de leurs auteurs
La date du 4 février 2008 restera dansl’histoire, la postérité retiendra de cejour le désaveu infligé au peuple fran-
çais par son propre parlement qui, en pleine nuit, adélibéré à la sauvette.Depuis 1946, chaque fois qu’il y a eu un référendumnégatif, les gouvernements en ont tenu compte et lestextes proposés n’ont pas été appliqués, c’est la pre-mière fois que le Parlement ratifie seul un texte aprèsque celui-ci ait été rejeté par le peuple.Le coup de force de Versailles n’est rien d’autre qu’unemotion de censure contre le peuple français ! Ni lesforces politiques dominantes, ni les grands médiasn’ont informé sur le contenu de ce nouveau texte,maisselon les sondages, 59 % des Français réclamaient unréférendum. Les arguties laborieusement ressasséespar tous ceux qui veulent défendre l’indéfendable nechangeront rien à la nature de l’acte qui a été commisà Versailles. Il s’agit bien d’une forfaiture et ceux qui sesont hasardés à bâillonner ou à laisser bâillonner les
citoyens portent la responsabilité d’aggraver la criseentre les institutions européennes et les populations ;car il n’est pas de projet européen de progrès qui puis-se se passer de la participation populaire.Selon Valéry Giscard d’Estaing, le contenu de l’actueltraité de Lisbonne est identique à celui de laConstitution Européenne, mais fait l’objet d’une pré-sentation différente. Nicolas Sarkozy et ses amis dupatronat ont besoin de ce traité qui offre aux appétitsmarchands des pans entiers de la société. Il est unpoint d’appui permettant aux directions d’entreprisesde mettre les salariés européens en concurrence etd’en finir avec leurs droits. Par ailleurs, une annexe,camouflée en fin de traité, ressuscite l’article 1-6 de laConstitution Européenne, selon lequel le droit euro-péen est supérieur au droit national. Cela confèredonc à ce traité de Lisbonne une valeur constitution-nelle.Quand il s’agit de fixer à notre pays des règles et desinstitutions qui auront une telle influence sur la vie
des citoyens et l’avenir de la France et de l’Europe, unréférendum est le minimum démocratique. Dès lorsqu’on le refuse, discourir sur le concept de démocratieparticipative devient une tromperie et un mensonge.Si l’ensemble des parlementaires de gauche avait votécontre, la modification constitutionnelle aurait étérejetée.A Malakoff, en 2005, 57 % des électeurs s’étaient pro-noncés contre le traité de constitution européenne.L’honneur, la démocratie et l’avenir sont aux côtés decelles et ceux qui parlent à nos concitoyens le langagede la vérité et de la responsabilité. C’est le cas de notredéputée Marie Hélène Amiable, de tous les élus com-munistes et 121 autres élus de gauche qui ont votéNON à ce nouveau traité. Ils n’ont pas oublié qu’ilssont les élus du peuple. Ils ont respecté le suffrage uni-versel.
> Françoise GuilloisMaire adjointe à l’Action sociale
“Majorité municipale, élus communistes et républicains
Déni de démocratie
Au dernier conseil municipalde la mandature, le 30 janvierdernier, j’aurais voulu dire à
madame le Maire et à tous mes collèguescombien j’avais apprécié de faire partiependant sept ans, puisqu’ « on » nous arajouté une année, de la majorité munici-pale deMalakoff. Est-ce par timidité ou est-ce un manque d’opportunité, je ne l’ai pasfait et l’écris aujourd’hui, quelques joursavant les élections. N’habitant plusMalakoff, et le parachutage n’étant pas,heureusement, une habitude pratiquéedans cette ville, je ne ferai pas partie de laprochaine mandature.Cette expérience «citoyenne» m’a beaucoup
apporté. Je ne sais pas si j’ai beaucoupapporté à la cité, mais ce que je sais, c’estque ceux qui disent « en politique, tous despourris » se trompent lourdement. Sansparler de sacerdoce, la fonction d’élu com-porte beaucoup d’obligations, qui n’ap-portent pas que des satisfactions. Maismême si j’ai personnellement eu quelquesfrustrations, notamment la démolitiontotale des bâtiments de France télécom quivont être transformés en bureaux sanscharme ni âme, je me suis vraiment enri-chie, pas financièrement, bien sûr.Participer «de l’intérieur» à la vie de sa ville,rencontrer les habitants, représenter la mairiedans différents conseils d’administration,
échanger avec le personnel administratif,siéger au conseil municipal et participeraux commissions qui le précèdent, êtremembre du jury des maisons fleuries, alleraux fêtes d’école, etc. sont autant de ren-dez-vous qui procurent joie et fierté d’êtreconseillère municipale.C’est aussi une possibilité, même infime, derésister à une politique nationale aveclaquelle on n’est pas d’accord. Je resteconvaincue que le mandat municipal restele plus concret de la vie politique et je sou-haite bonne chance à la prochaine équipe.
> Anne RaffaelliConseillère municipale
“Majorité municipale, élus socialistes
7 ans de mandat
Le sort de certaines familles en atten-te depuis plusieurs années, malgréde nombreuses relances, d’un loge-
ment oud’un appartement plus grand est indigned’une mairie qui préfère les déclarations offus-quées aux actes visant à améliorer le sort de sesadministrés. En effet, habiter à 5 dans un 50 m2humide, ne répondant pas aux normes sanitairesles plus élémentaires, n’est pas des plus conforta-bles et encore moins des plus sécurisants pour lasanté.Demême,M. etMmeC se battent depuis plus de3 ans pour que leur appartement soit au mini-mum traité contre l’humidité, alors que l’un deleurs enfants est gravement malade. Prendre enconsidération les risques d’altérer la santé des loca-taires d’HLMet à fortiori des enfants ne semble pas
être une priorité majeure pour l’Office HLM ?La mise en œuvre d’une place de parking pourhandicapés demande-t-elle des études tellementcomplexes qu’il faille attendre des mois avantqu’une personne compétente soitmandatée pourintervenir ?L’association de défense des locataires, UNLI,structure indépendante,par la voixde sonvice-pré-sident, Pascal Chéron, s’étonne des reports répé-tés de demande de RDV. En effet, lorsque lesresponsables de l’Office ne sont pas en réunion, ilssont en conférence, puis en formation…Après des semaines de relance, le dirigeant del’Associationqui se bat pour défendre les droits deslocataires dans lesHLM,a enfinpu–maigre conso-lation– échanger au téléphone avecM.G.Gageonsque cette première approche permette d’entrevoir
les bases d’un dialogue et d’échanges construc-tifs, attendons de voir…Nous reviendrons prochainement sur la situationde cette damede 84 ans qui connut des problèmeslors de son déménagement et qui fut hospitaliséeil y a peu.J’ai pour principe d’aborder dans cette rubrique,trop petite, uniquement les problèmes de notreville, n’en déplaise à certains je continuerai ; j’aigrandi àMalakoff et je neme résigne pas face auxfatalisme et injonctions de quelques uns.
>Thierry GuilmartConseillerMunicipal109 rue GuyMoquet, tous les jeudis 17h30-20hEmail : [email protected]
“Conformément à la loi de 1881, le maire en sa qualité de directeur de publication a obli-gation de s’opposer à la diffusion de tout propos à caractère diffamatoire ou injurieux.
Opposition municipale, groupe des élus soutenus par l’UDF, UMP, RPF, MPF
La vérité dérange ?
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ÀTRAVERSLA VILLE
{ Rendez-vous> Jours de fête,47, av. Pierre-Larousse.
Goûter-Théâtre : LoupiotteSpectacle de mime, pour tous lesrêveurs à partir de 10 ans.> Mercredi 12 mars à 14 h 30.
Chansons du monde• Vox MusokoCe duo féminin, tout en voix, nousentraîne dans un monde parfois ten-dre, souvent militant.• MeissaSurnommé “le Léo Ferré africain”,ce digne descendant de griots s’estcréé un univers musical riche demétissages. Dans son dernieralbum, Entre Seine et Sine, il meten musique des poèmes du prési-dent-poète Senghor.> Vendredi 21 mars à 20 h. (Tarifs :8 € et 5 €)
Journée spectaculairepour les plus jeunes• 10 h 30 : Zigor et Gus.Un duo de jongleurs revisite la tradi-tion des clowns et mêle magie, bur-lesque et poésie.Pour les 4-7 ans.• 14 h 30 : BoOuoOUoo…Un cabaret musico-magique.Docteur Crack et Zigor vous invitentà découvrir leur “cabaret barré”, mi-fantastique, mi-clownesque, le toutdopé à une énergie très rock n’roll.Pour les 7-10 ans.> Mercredi 26 mars.
Médaillés du travail
L e samedi 16 février, à la Maison de la Vie associative,une cinquantaine de personnes ont reçu la médailledu travail des mains de Madame le maire, pour avoir
travaillé plus de 20, 30, 35, ou 40 ans dans leursentreprises. En voici la liste :Argent (20 années de travail) : Sylvia Antony • BrunoBeucher • Sylvie Fencki • Alain Jamet • Françoise Larose •Pascal Le Bretonnic • Chantal Legrand • Eric Séguin • AntonioMardins D’Almeida • Evelyne Miller • Marie Rathier • ChristineSchitt • Véronique Tirel • Jean-Loup Tropin • Vermeil (30années) : Nadia Broye • Philippe Constanty • Gérard Jonqueur• Daniel Lopé • Chantal Moreau • Serge Robert • MichelleRoget • Brigitte Segurel • Didier Thénot • Argent et vermeil :Thomas Polet • Catherine Vannier • Or (35 années) : Jean-Pierre Brochet • Martine Busson • Constance Charles •Christine Daclon • Christine Deshaies • Alain Dorigny • DanielForé • Christian Dussuyer • Nicole Franoux • FrançoiseGoubard • Gérard Gourinal • Dominique Hervieu • LouizatMohammed • Claude Semenzato • Laurent Trombini • Argent,vermeil et or : Jean-PierreLefebvre • Michel Molinier •Grand or (40 années) :Philippe Muteau • Odile Poly• Renée Renard • AmarZorelli • Michel Prach • Or etgrand or : Luc Lambert •Argent, vermeil, or et grandor : Emilio Beltran • Jean-Claude Thomas •
* ÉCHO
D u 5 au 25 août 2007,un groupe de neufbénévoles – Les
Joyaux de la rue – ont tra-vaillé à rénover l’école deTaourirte (village de 5 000habitants rattaché àTinghir auMaroc). Ils ontinstallé une ludothèque etorganisé des activités devacances pour les enfantset jeunes (de 4 à 18 ans) :chant, danse, théâtre, tour-noi sportif, sortie piscine,randonnée avec pique-nique, organisation d’unefête.Ainsi que cours
d’alphabétisation pour lesfemmes, initiation aux pre-miers secours, campagnede sensibilisation à la santé,à l’hygiène et àl’environnement, débatssur la violence, les loisirs, ledroit, etc. L’associationlocale Imzine etl’Association des JeunesSolidaire de Taourirte (quifait le lien entre les famillesémigrées en France et cellesrestées auMaroc) étaientpartenaires de ce projet quia eu les honneurs deCarnets de voyage et se
poursuivra en 2008 pourque le centre de loisirs et devacances reste ouvert àl’année.
Les Joyaux de la rue
* HOM-MAGE
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Banquetde
Banquetde
PrintempsPrintempsSAMEDI 19AVRIL
Réservations jeudi 27 marsde 9 h à 11 h 30 et de 14 h à 16 h 30�Salle des conférences, 22 bis, rue Béranger�Centre administratif et médicalHenri-Barbusse
Après cette date, réservations en mairie,�Secteur Loisirs-Vacances-Retraités
V i l l e d e M a l a k o f fCentre Communal d’Action Sociale
INSCRIPTIONS SU
R
PRÉSENTATION D’UNE
PIÈCE D’IDENTIT
É
Renseignements 01 47 46 75 97Renseignements 01 47 46 75 97
2008
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Les 14 et 15 mars, le lycée professionnel Louis-Girard organise des jour-nées portes-ouvertes, sur ses sites de Malakoff et Clamart.Deux journées conviviales pour valoriser ces formations dusecteur industriel, encore trop méconnues, et entrevoir lesnombreux débouchés qu’elles offrent.
Lycée Professionnel Louis-Girard
BAC Pro d’accord !«Nousne remplissons pasnos classes !». C’est le constat déçu deFlorence Geneix, proviseur du lycée pro-fessionnel Louis-Girard. L’enseignementtechnique et professionnel est, depuis denombreuses années, victime d’un délit defaciès : réservé aux “mauvais” élèves.Pourtant, le célèbre «passe ton BACd’abord» ne se justifie plus. La plupart desfilières professionnelles permettent depasser le BAC Pro, et de poursuivre desétudes supérieures.Le lycée Louis-Girard propose des forma-tions qualifiantes dans les domaines del’industrie. Modelage et usinage, mainte-nance des véhicules automobiles,maquet-tes et prototypes : ces noms n’évoquentrien pour le commun des mortels, plushabitué à entendre parler de “force devente”, de “marketing”. «Les secteurs envogue aujourd’hui sont dans le tertiaire,indique Mme Geneix, proviseur. Mais lesdébouchés existent dans l’industrie. Laplupart des élèves diplômés trouvent unemploi et nombreux sont ceux qui conti-nuent après le BAC. Contrairement auxidées reçues, nous ne proposons pas desformations au rabais. Le niveau de tech-nologie est de plus en plus pointu danstous les domaines abordés.»
Une culture professionnelleAu lycée professionnel, les élèvessont en prise avec le monde dutravail. De nombreux profes-seurs ont exercé dans des entre-prises avant d’enseigner. Ilsconnaissent parfaitement lessecteurs d’activité et bénéficientd’un réseau de connaissances.«C’est un atout important, sou-ligne M. Boisard, professeur demécanique automobile. Celadonne lieu à des échanges très
> Cette année, le lycée Louis-Girard comptait270 élèves, répartis sur les 7 filières proposées :• 3ème découverte professionnelle
(module de 6 heures)• 1ère expérimentale. 2 modules : modelage
et productique• BEP Maintenance des Véhicules et des
Matériels.• BAC PRO Technicien modeleur• BAC PRO Technicien d’Usinage• BAC PRO Maintenance des véhicules
automobiles• Mention complémentaire au BAC PRO
maquettes et prototypes> Pour obtenir le BAC PRO, deux voies sont désor-mais proposées : un cursus de 2 ans aprèsle BEP, ou en 3 ans, directement après la 3ème.> D’importants travaux de restructuration-rénovation commenceront à l’automne 2008,pour rendre les espaces de vie et de travailplus agréables, et regrouper toutes les filièresdans un seul et même site.
riches avec les entreprises.» Outre lesstages, de nombreuses sorties pédago-giques sont proposées : visites de sites, ren-contres avec des professionnels. «Noussouhaitons que les élèves acquièrent uneculture professionnelle et qu’ils appréhen-dent l’application des techniques dans lecontexte de l’entreprise.»
Des projets pour s’imaginer unavenirCes liens forts avec le monde du travailsont au cœur de la pédagogie à LouisGirard. Une pédagogie du projet. «Nosélèves ont parfois connu l’échec dansl’enseignement général.», explique MmeGeneix. «Pour leur redonner l’envie des’impliquer dans les apprentissages, ajouteM.Boisard, nous devons leur proposer desprojets motivants et valorisants.» Unesérie de photos vient à point illustrer cespropos : des apprentis-mécaniciens procè-dent, avec une application chirurgicale, àla réparation d’un vieux véhicule. Derniercliché devant le travail accompli : leur fier-té ne fait aucun doute !L’organisation des journées portes ouver-tes s’inscrit dans cette démarche. Les élèvesont travaillé à rendre cette manifestationattractive et intéressante. Les 14 et 15mars, ils accueilleront le public aux côtésdes enseignants et feront découvrir le lycée
à leurs possibles successeurs. Au program-me : présentation des lieux, visites des ate-liers, démonstrations, rencontres avec lesenseignants.Pour marquer les soixante ans de l’annexede Clamart, la sectionmécanique et main-tenance automobile organise une exposi-tion. Les visiteurs pourront admirer unedouzaine de voitures emblématiques«L’occasion de montrer ce que l’on peutfaire», précise M. Boisard.
> Journées portes ouvertes du lycéeLouis-Girard :Site de Malakoff, 85, rue Louis-Girard :vendredi 14 mars de 15 h 30 à 18 h 30 etsamedi 15 mars de 9 h 30 à 15 h 30.Site de Clamart, 6, rue duGuet : expositionde voitures de collection, en collaborationavec des associations. De 9 h 30 à 17 h 30.> Plus de renseignements au01 46 42 63 84.
ENSEIGNEMENT
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1.2.3. Les réceptions de début d’annéeont donné l’occasion à la municipali-té de remercier les postiers, les gar-diens de l’Office et les commerçants
pour les services qu’ils rendent aux habitants de laville.
4. Invités par le collège Paul-Bert, les collégiens deMarl (Allemagne) ont visité notre ville et Paris etont été reçus à l’hôtel de ville.
5. Aux foulées de Malakoff, l’amour de la coursepasse d’une génération à l’autre.
6. Grâce à Mobileau, l’exposition interactive orga-nisée par le Syndicat des Eaux, les enfants ontappris les secrets du robinet et traqué la pollution.
7. Le chercheur Claude Gronfier a expliqué lesrythmes du sommeil devant un public fort attentif.
8. 9. Les jeunes diplômés de la dernière année sco-laire étaient invités à la MJQ : joyeuses retrou-vailles et cadeaux sympas.
10. Dans le cadre de “Bus citoyen”, les élèves dulycée professionnel découvrent que la FonctionPublique Territoriale propose 253 métiers.
11. De l’âme aux yeux, Peter Petronio a fait passerl’émotion avec ses photos inspirées par le jazz.
IMAGES
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ÀTRAVERSLA VILLE
{ AménagementsAvenue du 12-Février-1934Terminés à la mi-février, les travaux ont permis d’améliorer la mobi-lité, le stationnement et l’éclairage sur cette voie. Les borduresabaissées, lespoteaux à bordu-res blanches etbandes podotac-tiles aménagentles passages pié-tons pour lespersonnes àmobilité réduiteou malvoyantes.D’autre part, unedizaine d’empla-cements deux-roues ainsiqu’une vingtainede places de sta-tionnement ont été créés. L’éclairage a enfin été renouvelé.
Rue AvauléeDe nouveaux ralentisseurs ont étéinstallés, afin de réduire la vitessedes véhicules, devenue probléma-tique sur cette voie très fréquentée.Ces "coussins berlinois" ontl’avantage de présenter moins denuisances pour les vélos et les busde ville.
> AGENDATOURNOI D’ÉCHECSL’association Malakoff et Mat organise son 7ème Open Internationald’échecs, du 19 au 26 avril. La compétition se déroulera dans la salle desfêtes Jean-Jaurès. Ce tournoi est homologué par la Fédération Françaised’Echecs et par la Fédération Internationale. Cette année, 6 000 euros deprix seront distribués aux vainqueurs des différentes catégories.Renseignements et inscription sur www.malakoffetmat.net
Travaux rue Ernest-Renan
Après le passage d’experts pour constaterdes fissures sur plusieurs pavillons dela rue Ernest-Renan, dues notammentà l’existence d’anciennes carrières,la Ville a engagé des travaux depuisle 22 janvier.La première phase, entre les rues Victor-Hugo et la Tour, a consisté à reprendreles raccordements au réseau de collectedes eaux usées et à remplacerle collecteur.La seconde phase des travaux, entre lesrues la Tour et Emile-Zola, prendra fin le14 mars. Le collecteur et les branche-ments seront remplacés. Les riverains,parents d’élèves et élèves doivent seconformer aux itinéraires recommandés,pour le bon déroulement des travaux etleur propre sécurité.
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RÉCEPTION DES NOUVEAUX HABITANTSLes nouveaux habitants de Malakoff étaientconviés à une réception le vendredi 8 février,à la salle des fêtes Jean-Jaurès.Catherine Margaté, les élus de la municipalité etles responsables des services municipaux ontprésenté les actions et les services municipauxà la disposition des Malakoffiots. Un diaporamade présentation de la ville a également été projeté.La soirée s’est poursuivie autour d’un buffeten toute convivialité.
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ÀTRAVERSLA VILLE
> ÉCHOSPLANTATIONSLe service des parcs et jardins a planté, dans diffé-rents lieux de la ville, quelques arbres dits “remar-quables” ou qui vont le devenir : un sapind’Espagne et un chêne des marais (ou chêne àépingles) au square Marc-Lanvin, un cèdre duLiban à l’école maternelle Paul-Vaillant-Couturier,un chêne de Hongrie au rond-point du Colonel-Fabien.
ACCESSIBILITÉ DE LA VOIRIEDans le cadre de la charte Ville Handicap, les servi-ces de la voirie procèdent à de nombreux aménage-ments pour rendre la ville plus accessible aux per-sonnes handicapées. Afin d’évaluer le travailaccompli, la ville est notée chaque année. Pour2007, le taux d’accessibilité moyen sur la ville estde 88,39 % soit une note de 11,49 sur 13. Pourmémoire, la ville de Malakoff avait obtenu une notede 10,60 en 2005 et de 10,86 en 2006.En 2008, les abaissements de trottoirs et la miseaux normes des modules sonores indiquantla traversée des carrefours pour les personnesmalvoyantes ou non-voyantes seront la priorité.
Après les récents travaux, Sylvie s’est portéevolontaire pour tenir la boutique de la Poste.«J’avais envie de passer de l’autre côtédu guichet, d’avoir un autre contact avecles usagers», nous dit-elle. «L’espace estplus convivial, il y a moins de stress.C’est donc plus facile de discuter etde conseiller les gens.»
FRANCHISE POSTALE
• A l’ouverture du plan,vous êtes informés desprincipales manifesta-tions dumoment.• Une mini-carte située enhaut de l’écran vous per-met de mieux repérer lelieu recherché surl’ensemble de la ville.• Le zoom est disponible àpartir des icônes + et – ,mais également en utili-sant la molette de votresouris.• Pour chaque lieu, la
rubrique «en savoir plus»vous donne les coordon-nées, des infos pratiques,des photos et des liens.• Dans l’onglet «Plans»,vous trouverez le plan destravaux en cours, ainsique tous les renseigne-ments sur les lignes detransport (trajets, plans,horaires).• La rubrique «mes favo-ris», signalée par uncœur, vous permet demarquer un lieu et
d’envoyer le lien àd’autres personnes.• Bientôt, une rubrique surl’histoire deMalakoffsera disponible dansl’onglet «plans».
N’attendez plus ! Rendez-vous sur le site www.ville-malakoff.fr, le plan estaccessible dans les accèsdirects de la page d’accueilet dans la rubrique«découvrir la ville» >«Plan et transports».
Nouveau plan interactifLe plan interactif de la ville est une des pages les plus consultées par les internautes.En quelques clics, vous pouvez localiser un lieu ouune rue, trouver des infos pra-tiques.Depuis quelques jours,une toute nouvelle version est disponible ; plus rapide,plus pratique et plus complète :
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* ÉNERGIE
Un espace info
L ’espace Info Énergie, rattaché au Réseau nationald’information et de conseils en énergie auprès desparticuliers et petites entreprises, vous accueille depuis
octobre 2007. Avec le soutien de l’ADEME (Agence del’environnement et de la maîtrise de l’énergie), la Région Ile-de-France, la communauté d’agglomération Sud-de-Seine etla Ville de Malakoff.Vous souhaitez savoir…- Comment réduire vos factures énergétiques? Quel typed’installations choisir ?
- Comment obtenir des aides financières pour les travauxd’isolation ou le recours aux énergies renouvelables dansvotre logement ?
- Quelle est la différence entre le solaire thermique et lesolaire photovoltaïque ?- Comment choisir votre fournisseur d’énergie ?Vous avez des projets…- Comment faire pour installer un chauffe-eau solaire chez soi ?Existe-t-il des aides prévues à cet effet ?
- Peut-on produire soi-même sa propre électricité ?- Pour isoler un logement, quelles techniques et quelsmatériaux utiliser ?
Pour obtenir un conseil personnalisé, neutre et gratuit sur lamaîtrise de l'énergie et les énergies renouvelables, pour vousrenseigner sur les aides financières ou pour toutes autresquestions sur l’environnement et le développement durable,contactez votre Espace INFO ENERGIE. Des conseillersspécialisés sont là pour vous répondre. Vous pouvez égalementconsulter librement les brochures et guides pratiquesmis à votredisposition. Rendez-vous à lamairie de Malakoff, les mercredisde 8h30 à 12h, au bureau de la permanence n°138 (Rez-de-chaussée de l’hôtel de ville). Vous pouvez également accéderaux permanences des autres communes de Sud-de-Seine : lemercredi (13h30-17h) à Fontenay-aux-Roses, le vendredi(13h30-17h) à Bagneux et le samedi (8h30-12h) à Clamart.Prendre rendez-vous, par téléphone : 01.55.95.81.72 ;par mail : [email protected]
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ENVIRONNEMENT
{ RécupérationEau de pluieLa communauté d’agglomérationSud-de-Seine propose auxMalakoffiots, et aux autres habitantsde l’agglomération, d’acquérir desrécupérateurs d’eau de pluie. D’unecontenance de 500 litres, ces récu-pérateurs sont vendus 30 euros. Cesystème permet d’utiliser 80 à 90 %de l’eau de pluie ruisselant dansune gouttière et donc de réaliser deséconomies d’eau de ville. Pour enfaire l’acquisition, contacter le servi-ce environnement de Sud-de-Seineau 0 800 02 92 92. Une aide aumontage et à la maintenance estégalement proposée.
Cartouches d’encreNe jetez plus vos cartouches d’encreusagées ! La communautéd’agglomération Sud-de-Seine a misen place une collecte des cartou-ches d’encre vides pour faciliter leurrecyclage. Trois points de collectesont à votre disposition : à l’accueilde l’hôtel de ville, au centre admi-nistratif Barbusse et à la maison dela vie associative.
* COLLECTE
Q uel que soit leurcontenu (jus defruit, lait, etc.), tou-
tes les briques alimentairesse recyclent. Elles se com-posent majoritairement decarton, dont on extrait desfibres de cellulose afin deconfectionner du papiersanitaire et domestique,des nappes en papier, etc.Sept briques triées don-nent un rouleau de papiercadeau. Les autres maté-riaux composant ces
emballages sont le poly-éthylène (plastique) etl'aluminium.Certainesindustries commencent àles intégrer dans leur pro-cessus de recyclage.Chaque Français consom-me enmoyenne 160 kg debriques alimentaires paran, ce qui représente le tiersdes déchets ménagers pro-duits.En 2006, le tri des emballa-ges a permis de recyclerplus d’unmilliard de
briques.Ce recyclage évitel’abattage de 300 000arbres par an.Chaque tonne de briquesalimentaires recyclée per-met d'économiser deuxtonnes de bois.À noter : Avant de lesdéposer dans les bacsbleus, veillez à bien égout-ter vos briques alimentai-res. Mais nul besoin de leslaver ou d’en retirer lesbecs verseurs en plastique.
La 2ème vie des briques
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ÉDUCATION
Avant de partir en mission en Antarctique, Marie Boyé, ancienneMalakoffiotte, chercheuse au CNRS à Brest, a rencontré une classe de CE2de l’école Guy-Môquet avec laquelle ellecorrespondra durant toute l’expédition.
Éducation
En ligneavec le pôle sud
«Quelle est la différenceentre le pôle nord et le pôle sud ?Quelle estla différence entre les pingouins et lesman-chots ? C’est quoi une aurore boréale ?»Autant de questions que les élèves deClaudine Moissard, en classe de CE2 àl’école Guy-Môquet, ont pu poser à MarieBoyé, venue expliquer sa mission enAntarctique.Chercheuse au Laboratoire des sciences del’environnement à Brest, Marie Boyé pré-sente aux enfants le site Internet de la mis-sion. «C’est grâce à ce site que nous allonspouvoir correspondre par mail», leur dit-elle. Préparation de l’expédition, objectifsde la mission, rien n’échappe aux enfants.«Nous avions préparé cette rencontre enallant aumusée du quai Branly et au palaisde la Découverte voir l’exposition sur lespôles», nous explique Claudine Moissard,enseignante. «Il est important de relier ceprojet aux domaines d’apprentissage.Ainsi, nous allons travailler en sciences surle ciel et la terre, sur l’eau, sur les espècesanimales qui vivent aux pôles, sur les peu-ples du pôle nord à traversdes récits et aussi utiliserl’informatique pour com-muniquer avec Marie. Ceprojet intitulé “Aventures auxpôles” devrait être l’occasionpour les élèves d’apprendrebeaucoup de manièreludique.»
En direct de l’océanAustralLes élèves de la classe de CE2pourront contacter Marie,tous les deux ou trois jours.
4ème année polaireet mission Bonus-Goodhope2007/2008 est la 4ème année polaire internationale.Pour la 1ère fois, l’océan Austral sera couvert parl’ensemble de la flotte océanographique mondiale.On pourra alors avoir une image inédite d’un desocéans les plus inhospitaliers. La mission Bonus-Goodhope, coordonnée par Marie Boyé et SabrinaSpeich, a quitté le Cap (Afrique du Sud) le 7 févrieret reviendra à Durban (Afrique du Sud) le 24 mars.Elle est dédiée à l’étude des échanges entre lesocéans Atlantique, Indien et Austral.
Ils suivront, grâce au carnet de bord del’expédition, les travaux des scientifiques.«L’océan Austral entoure l’Antarctique etjoue un rôle très important car il assure laconnexion de tous les océans du globe.»explique Marie. «Notre mission consiste àeffectuer des prélèvements d’eau et étudierles courants marins.» Elle explique auxenfants que la fonte des glaces et leréchauffement de la planète représententun danger pour les hommes. «Les Inuitsne pourront plus vivre ni pêcher lesphoques, le niveau de la mer va monter etpeut-être submerger certaines îles.» PourClaudine Moissard, cette correspondanceentre la scientifique et les élèves est unebonne occasion pour sensibiliser les enfantsaux gestes qui protègent la planète.
Le quotidien en questionsMarie explique à la classe qu’elle va resteren mer pendant toute la durée de la mis-
sion, à bord du Marion-Dufresne, unbateau de l’Institut Paul-ÉmileVictor.Unequestion tracasse les élèves. «Mais com-ment allez-vous faire pour manger ?»,demandent-ils. «C’est effectivement unpoint important ! », répond Marie. «Leravitaillement pour les 62 scientifiques etles 58membres d’équipage est fait avant ledépart, au Cap, en Afrique du Sud. Maisnous ne pourrons manger des fruits et deslégumes frais que pendant les deux pre-mières semaines. Ensuite, nous devonsboire des jus de fruits et manger desconserves.»Un autre élève demande : «Emporterez-vous des objets personnels ?» «Oui»répond Marie. «J’emporte des livres, de lamusique et des photos». Les élèves profi-tent alors de cet instant pour lui offrir une“poupée tracas”. «Lors d’un projet avec labibliothèque sur un conte, nous avionsfabriqué ces poupées censées attraper lescauchemars et les soucis.» expliqueClaudine Moissard. «Nous nous sommesdit que cela pourrait être utile à Marie ! »
Le Marion-Dufresne, le bateaude l’expédition Bonus-Goodhope.
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sa vie.» Les gestes à blanc per-mettent de rendre lisible l'idéeque l'artisan se fait de son gesteet non sa réalité physique ordi-naire.«Ce ne sont pas des imitationsmais plutôt des mouvementsque ces artisans font tous lesjours. Ils en ont la juste inter-prétation. Ces gestes sont uneconnaissance mise en forme.»,explique la chorégraphe.
Tous volontairesPour collecter tous cesgestes,PascaleHoubina rencontré une cin-quantaine d’artisans,habitant la régiond’Alès, Saint-Valéry-en-Caux, Reims etCalais. Contactés parl’intermédiairede théâ-
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ART
«Le geste de la main est le prolongement,l'extrémité d'un geste plus large mettant enmouvement le corps tout entier.»
Pascale Houbin
Chorégraphe pourles mainsPascale Houbin,
Malakoffiotte et
chorégraphe, a
filmé une série de
portraits sur les
gestes des arti-
sans. Pépiniériste,
couturière ou
encore boulanger,
tous ont accepté
de participer à
cette expérience
visuelle inédite.
R eproduire les ges-tes de sonmétier,ces gestes que l’onpratique tous lesjours, presque
machinalement, peut paraîtrefacile. Reproduire ces mêmesgestes sans les outils est autre-ment plus difficile. «Le geste "àblanc", c'est le geste fait sans lesupport de l'outil, sans le sup-port de lamatière ordinairementtravaillée.», explique PascaleHoubin.«Le geste "à blanc", c'estle geste dépouillé de ses appuisextérieurs,auprofit de ses appuisintérieurs comme la mémoire,les sensations, l’intuition,l’expérience, la conscience, lacréativité…»L’intérêt dePascaleHoubinpourla gestuelle des mains lui estvenue après son apprentissagede la langue des signes. Le gra-phisme, l’esthétique de ce lan-gage lui ont tout de suite plu.«La langue des signes est orga-nisée dans l’espace. Pour moiqui suis chorégraphe, cette ges-tuelle, ce langage relié aux senstouchema sensibilité.» nous dit-elle.
"Aujourd'hui à deuxmains"Le film “Aujourd'hui à deuxmains”, réalisé par PascaleHoubin, est un collectage desgestes des métiers. Ils sont descreusets d’humanité par la beau-té, l'émotion, le savoir et lamicrohistoire qu'ils transportent.«Ce qui m’a intéressé dans ceprojet, c’est demontrer ce qu’ona dans lesmains, l’apprentissageentre l’œil, lamain et le cerveau.»raconte-t-elle. «Les gestes desmétiers sont différents des ges-tes faits au quotidien. Il y a uneresponsabilité dans ceux del’artisan. C’est aussi grâce à cesgestes que le professionnel gagne
tres, ils ont tous accepté de par-ticiper spontanément.«Audébut,les artisans que j’ai rencontrésn’avaient pas compris qu’ilsdevaient reproduire leurs gestessans les outils.», explique la cho-régraphe. «Ce ne sont pas des
Aujourd’hui, Pascale Houbinréfléchit avec un scénographe,Jean-PierreLarroche,à lamise enplace d’un dispositif pour pré-senter son projet. «Ce serait unparcours avec des écrans platsprojetant des images du film et
choses naturelles. Souvent, ilsn’avaient pas réfléchi à leurs ges-tes,mais ilsn’ont euaucunehési-tation.»D’ailleurs, lesgestes repro-duits ne représentent pas forcé-ment le geste réel, mais plutôtune idée du geste professionnel.
d’autres écrans plus petits pourprojeter les interviews.» dit-elle.« C'est à une promenade poé-tique dans l'univers du geste quele visiteur sera convié. La prin-cipale difficulté sera de rendretoute la sensibilité du projet. »
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ASSOCIA
TIONS
Malakoff Grappling Club
Nouveau visagede la lutteGrâce à
l’association
Malakoff
Grappling club, le
grappling fait son
entrée à
Malakoff.
Réglementé
depuis peu en
France, ce sport
de combat inspiré
de la lutte et des
arts martiaux fait
de nombreux
adeptes dans le
monde entier.
Ambiance stu-dieuse dans ledojodu gymnaseDuclos. Une di-zaine de jeunes
hommes, âgés de 13 à 25 ans,suivent religieusement lesconseils prodigués par leur pro-fesseur.Après un salut rituel, ilsse livrent, deux à deux, à descorps à corps très tactiques, faitsde prises, de déséquilibres et desoumission. Nous sommes àl’entraînement du MalakoffGrappling Club.Cette jeune association, née en2006 à l’initiative de la familleMahi,proposedes coursdegrap-pling, une des nombreuses for-mes actuelles de lutte.«Mon frèrepratiquait ce sport depuisquelques années dans un clubprivé. D’autres jeunes souhai-taient s’inscrire, mais les prixétaient trop élevés, raconte FarajiMahi. J’ai eu l’idée de créer uneassociation pour rendre la dis-cipline accessible à tous.»Quelques démarches adminis-tratives, le soutien de la Ville,qui met à leur disposition unesalle du gymnaseDuclos, et voicilancé le premier club de luttemalakoffiot ! Le MalakoffGrappling Club compte unetrentaine d’adhérents : un jolisuccès, révélateur de l’engoue-ment actuel pour les sports decombat.
Combat sans coupsLoin des clichés violents véhi-culés dans les films ou les jeuxvidéos, l’art du grappling consis-te à attraper, tenir, contrôler sonadversaire sans le frapper. Lescoups sont strictement interdits.«La lutte a été beaucoup inves-tie par des personnes de faiblegabarit, car elle donne priorité àla tactique sur la force physique,indiqueAbdelaziz, l’aîné des frè-res Mahi, qui participe active-
ment à la vie de
«Notre premier objectif est de proposer uneactivité accessible à tous.»
Faraji Mahi, président de l’association Malakoff Grappling Club.
l’association.Les premières qua-lités d’un lutteur sont la ruse etla persévérance.»Difficile pourun spectateurnon initié de com-prendre les dizaines de prises etde clés. Bendi Casimir, cham-pion d’Europe et professeur duMalakoff Grappling Club, nenous contredira pas : «Le grap-pling s’inspire de nombreusesautres disciplines. Il faut des
années avant de
maîtriser la multitude de tech-niques possibles.»L’an dernier, le service jeunessea fait appel à l’association pourdes stages de lutte dans les cen-
nomènedemode.Actuellementsport le plus pratiqué aux Etats-Unis, il véhiculerait l’image de“l’homme d’honneur”, fort etcourageux. Une réminiscence
des athlètes de l’Antiquité ?>Contact :Malakoff_Grappling_ [email protected]> Entraînements au gymnaseDuclos le mardi de 17 h à 19 h,le jeudi de 18h à 20h et le same-di de 13 h 30 à 15 h 30.> Prix de l’adhésion : 100 €l’année
tres de loisirs. «Unebonne occa-sion de sensibiliser les plus jeu-
nes», se réjouitFaraji.Depuis quelquesannées, le free fight,dont le grapplingfait partie, devientun véritable phé-
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CULTURE
{ RENDEZ-VOUS
Seule dans ma peau d’âned’Estelle Slavasta. D’après Perrault.> 13 au 21 mars, Théâtre 71.
“L’un est l’autre”Hommage en chansons à EugèneGuillevic. (article en bas de page)> 14 au 16 mars, MJQ, 4, bd Henri-Barbusse. Réservation indispensableau conservatoire : 01 55 48 04 10.
Exposition du club photosLes travaux des adhérents en noir etblanc et en couleur : portraits, pay-sages, scènes de vie…> Du 16 au 30 mars, bibliothèquemunicipale, 24, rue Béranger.
Sinfonia EroïcaChorégraphie de Michèle-Anne deMey, sur des musiques de Mozart,Beethoven et Jimmy Hendrix.(Festival ArtDanThé).> 26 mars, 19 h 30, Théâtre deVanves.
Concert des orchestres.(article en bas de page.)> 29 mars, 20 h 30 et30 mars, 17 h, Théâtre 71.Réservation au conservatoire :01 55 48 04 10.
Alexandra Fontaine présenteles travaux des enfants qu’elle ainitiés au dessin et à la sculpture(maternelle Paul-Vaillant-Couturier).> 31 mars-6 avril, bibliothèque.
Le vent des anchesConçu par Pascal Contet, un concertpour découvrir les instruments àanches, à travers les siècles et par-delà les frontières, du sheng àl’accordéon en passant par les clari-nettes.> 1er avril, 20 h 30, Théâtre 71.
DaphnéDans le cadre du festival Chorus quifête son 20ème anniversaire, Daphnéchante son amour de la vie.> 3 avril, 19 h 30, Théâtre 71.
* DU CONTE ÀLA SCÈNE
Il était une fois…
« Le conte de peau d’âne est difficile à croire»,écrivait Perrault, reprenant le récit transmis pardes générations de “mères-grands”. A son tour,
Estelle Savasta raconte. Il était une fois un roi, une reine etleur fille. Ils vivaient heureux. Mais la reine mourut. Lesannées passèrent. L’enfant grandit et le roi décida del’épouser. Pour le décourager, la princesse posa desconditions de plus en plus difficiles. Mais le roi réalisa cesvœux impossibles. Il sacrifia même son âne faiseur d’or.Alors la princesse s’enfuit, cachée sous la peau de l’âne…Estelle Savasta est fascinée par le symbole de cette peaudans laquelle entre l’héroïne, « dans laquelle elle devientsolitaire et crasseuse, et dont elle sort prête à aimer.» Pournous faire vivre le cheminement de l’enfant en deuil quidevient jeune femme amoureuse, Estelle Savasta recourt àde drôles de petites musiques, à la langue des signes(comme dans son adaptation du Grand cahier) et à desobjets symboliques. Dont, bien sûr, les robes de la princesse(couleur de temps, de lune et de soleil) et la fameuse peaud’âne, à la fois refuge et prison… Un spectacle poétique,interprété par Laëtitia Angot, formée à la danse classique,à la chorégraphie japonaise et au théâtre gestuel.
* CONSER-VATOIRE
E nmars, le conserva-toire célèbre le prin-temps. Dans le cadre
du Printemps des poètes, laclasse de chant d’HélèneFerrand rend hommage àEugène Guillevic et met envaleur les thèmes del’autre, de la rencontre etdumétissage.Au program-me :musiques deChostakovitch,Martinu,Gardel, Britten. Sansoublier des extraits de LesMots et les notes d’IsabelleAboulker, pianiste et com-positeur née en 1938.
Concerts d’orchestresPour terminer le mois enbeauté, orchestres etensembles proposent deuxconcerts. Samedi 29 :
l’ensemble de guitaresAlhambra (dirigé parThierry Lèbre), l’orchestred’harmonie (avec LutteBrommer), les orchestressymphoniques (avecValérie Liebenguth et Jean-Yves Altenburger) etl’ensembleMiles Davis
(avec Claudio Pallaro).Dimanche 30 : les orchest-res symphoniques etd’harmonie.Aumenu : desœuvres de Beethoven,Brahms, Smetana,Mozart,Schubert, Brassens etPiazzola.
Printemps en musique
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CULTURE
Artistescroisés� Originaire de notre ville et forméeà l’Ecole Duperré,MartineBrugèreenseigne en art appliqué au lycéeCorvisart à Paris. Virtuose du croquissur le vif, au trait net et enlevé, ellenous donne à voir des scènesintimistes, des naturesmortes, despaysages champêtres, des frises deMickeys en transparence. Sestechniques préférées : le lavis et lagouache.Formée à l’école des Beaux Arts deParis, ThérèseDaverat a étéétalagiste, accessoiriste de théâtre,illustratrice et graphiste-maquettiste. Installée depuislongtemps àMalakoff, elle enseignedessin et peinture aux adultes etaux jeunes dans son atelier. Elleaime varier les supports (papier,carton usagé et surtout textiles) etles techniques (acrylique, lavis,craie et pastel). A partir d’une foulecarnavalesque, elle nous proposecette fois des séquences de visagescolorés et enchevêtrés. Ces deuxamies et complices exposentensemble à la Kaz’Art et à laMaisonde la Vie associative.
� Les inconnus deMalakoff sont desjeunes guitaristesmalakoffiots,élèves de Charles Ewangé,musiciend’origine camerounaise, installé àMalakoff depuis 1980. Ilsinterprètentmusiques classiques etvariétés, le 29mars, à 20 h, salle desfêtes, 51, bd Gabriel-Péri.Leur professeur, accompagné de lavioloniste russeMédina, donnera àson tour un concert, où il présenteraet dédicacera son dernier albumNoix de coco, entre traditionafricaine, classicisme et jazz. Le 5avril, 21 h, MJQ, 4, bdHenri-Barbusse.
* RENCONTRES
> Visages de carnaval. Acrylique sur canson de Thérèse Daverat.> Sur le vif. Lavis de Martine Brugère.Du 14 au 16 mars à la Kaz’Art (14, rue Hoche, entrée allée Marie-Jeanne). Vernissagevendredi à 18 h 30. Week-end de 14 h à 18 h.Du 16 au 25 mars, hall de la Maison de la Vie associative, 26 rue Victor-Hugo. Demardi à jeudi : 16 h-19 h, vendredi 10 h-12 h et 16 h-19 h, samedi 10 h-12 h et 14 h-18 h, dimanche 10 h-12 h.
*Une farce
inter-active
>LeMagasin et la CompagnieVagabond présentent Pathelin, unspectacle inspiré de La farce deMaître Pathelin. L’histoire est sim-ple : un avocat roublard suggère àson client de jouer les idiots pourrouler le juge et le plaignant. Pouradapter cetteœuvre duMoyen-Age,Mathieu Ronceray a imaginé deraconter l’après-midi de troisenfants qui jouent à Pathelincomme ils joueraient aux super-héros.Ce spectacle déjanté plaît auxspectateurs, de 5 ans aux jeunesadultes. Le public s’identified’autantmieux aux personnagesque les deux actrices et l’acteur (for-més par LeMagasin) jouent à soncontact et l’invitent à improviseravec eux.Cela permet aussi aux élè-ves qui étudient la pièce d’en com-prendre lesmécanismes et d’en sen-tir toute la drôlerie.> LeMagasin.144, av. P.-Brossolette/ impasseChâtillon.Jusqu’au 29mars,mercredi etsamedi à 15 h.
SPECTACLE
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SPORT
Fouléesde MalakoffPour sa 34ème édition, la célèbre course a faitle plein avec plus de 500 arrivants. MustaphaBennacer, athlète de Choisy-le-Roy, est arrivépremier du 10 km enmoins de 30 minutes :un record qui témoigne du niveau élevé dela compétition. Chez les femmes, Heidi Freytag,de l’USMM, a remporté la course en 37’57.
La Croix-Rouge et les nombreux bénévoles assuraient l’enccadrement et lasécurité des courses.
Elles courent elles courent,les filles…Louise Dalingwater, Heidi Freytag,Marie-Caroline Savelieff : ces troisnoms enchantent la section athlétis-me de l’USMM. En quelques semai-nes, le trio peut s’enorgueillir d’un jolipalmarès sur le 10 km :> Victoire du classement par équipe àl’importante course de Vincennes(4 500 participants) avec les 1ère, 2ème
et 6ème places.> 1ère place pour Heidi dans le 14ème
arrondissement.> Victoire, haut la main du ChallengeRoger Teste des foulées de Malakoff,avec les 1ère, 3ème et 6ème places.Souhaitons bonne chance à nos ath-lètes dans leurs prochaines épreu-ves : en juin, elles participeront, avecdeux autres coureurs de la section,aux championnats de France qui setiendront en Bretagne.
Courses scolairesAprès les Foulées de Malakoff du 9février dernier, les coureurs en herbeemboîteront le pas de leurs aînés lesamedi 29 mars.De 9 h 30 à 12 h 15 se déroulerontles 22èmes courses scolaires,regroupant tous les élèves des écolesélémentaires.Pour l’encadrement et la sécurité,l’aide de bénévoles est précieuse. Sivous souhaitez participer, contactez leservice des sports au 01 47 46 76 33.Au programme :> 9 h 30 : Course des CM2 (2 700 m)> 10 h 05 : CM1 (2 200 m)> 10 h 40 : CE2 (1 700 m)> 11 h 10 : CE1 (1 200 m)> 11 h 40 : CP (1 000 m)> 12 h 15 : remise des prix sur la
place du 11 Novembre
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GardemédicaleDu lundi au samedi :
20 h-24 h.
Dimanches et jours fériés :
9 h-13 h et 16 h-24 h.
> 10, bd des Frères-Vigouroux, à Clamart.
Indispensable de prendre
rendez-vous au 15.
Pharmacies9mars :Weck.
> 2,bd duColonel-Fabien,Malakoff.
16mars : Boiteau et Lo
> 14, av. Jacques-Jezequel,Vanves.
23mars : Burbot,
> 24, rue Jean-Bleuzen,Vanves.
24mars :Guez,
> 8,place de la République,Vanves.
30mars : Chuop,
> 1,place du Président-Kennedy,Vanves.
6 avril : Trincal
> 55, rue Raymond-Marcheron,Vanves.
InfirmièresMlles Lefaure,Raffanel,
Tutin etM.Poupeau :
> 01 46 54 25 47.MarieMinasi et Elise
Dupuis
> 01 46 55 82 05.Judith Stoop-Devesa
> 01 57 63 80 92 ou06 75 73 95 61 ;
etMarie-Dominique
Barbier
> 06 62 83 88 46.
Urgences dentairesDimanches et jours fériés :
appelez le 15 pour prendre
rendez-vous avec le cabinet
dentaire ouvert à lamaison
médicale de garde à
Clamart.Autres jours :
contactez les cabinets den-
taires (numéros dans
l’annuaire).
Urgences vétérinairesToutes les nuits (20 h-8 h).
Dimanches et jours fériés.
> 01 47 35 39 37
> Services de gardeSERVICES
Alexandra Tikka, ostéopa-
the, s’est installée au 7, rue
Paul-Bert. Pour prendre
rendez-vous, téléphoner
au 06 80 24 67 14 ou
envoyer unmail à
> Ostéopathe
Portes ouvertesdu centre de médecinedu sommeilLe Centre deMédecine du
Sommeil de l'Hôpital
Antoine-Béclère organise,
le mercredi 19mars pro-
chain, une journée Portes
Ouvertes à destination du
grand public. Conférences,
discussions et visite du cen-
tre sont au programme, de
14 h 30 à 18 h.
> Hôpital Béclère
La carte orange va disparaî-
tre au profit du Pass
Navigo. La vente des cou-
pons de carte orange va
progressivement s’arrêter
dans les points de vente du
réseau Transilien.Dès le 20
mars, la gare de Clamart ne
délivrera plus de coupons
magnétiques hebdomadai-
res oumensuels,mais assu-
rera le chargement de ces
abonnements sur Pass
Navigo. L’équipe commer-
ciale Transilien deVanves-
Malakoff vous invite donc à
vous munir d’un Pass
Navigo dès que possible.
> Pass Navigo
à la gare MontparnasseLa SNCF recrute, pour la
GareMontparnasse, des
agents d’accueil-embarque-
ment et des responsables
opérationnels pour les mois
de juin et septembre 2008.
Ce travail d’équipe en
horaires décalés nécessite
une grande disponibilité,
des qualités relationnelles et
un sens inné du service
(expérience d’accueil et/ou
> Jobs d’été
Création et reprised’entrepriseLa Communauté
d’Agglomération Sud de
Seine propose des réunions
d’information collectives
mensuelles sur la création
d’entreprise, accessibles
gratuitement aux porteurs
de projets.
Prochaine réunion :
21mars, 9 h 30-11 h 30.
> Hôtel de ville, salle du
bureaumunicipal,
57, av.Henri-Ravera,
92220 Bagneux.
> Sud de Seine
Informations fiscalesLe Service des impôts des
entreprises deVanves orga-
nise le mardi 25mars 2008,
de 9 h à 12 h, une demi-
journée d'information à
l'intention des créateurs
d'entreprises. Elle a pour
objet de les renseigner sur
leurs obligations fiscales et
les procédures informa-
tiques mises à leur disposi-
tion.
> Hôtel des impôts de
Vanves, 46-48, rue
Raymond-Marcheron.
> Créateursd’entreprise
L’Hôpital Suisse est uncentre de vaccinations
internationales habilité à
vacciner contre la fièvre
jaune et à délivrer des certi-
fications internationaux de
vaccination.Demême
pour hépatites A et B,
typhoïde,méningites A CY
W 135, rage, encéphalites à
tiques et japonaise, grippe
et vaccinations classiques.
L’hôpital fournit les vaccins.
A la consultation deméde-
cine de voyage, vous pouvez
> Vaccinationsinternationales etmédecine de voyage
Récupération de pointsLa Prévention routière
organise chaquemois un
stage de récupération de
points du permis de
conduire. Pour tout rensei-
gnement, appelez le :
> 01 47 78 47 59.
> Préventionroutière
Appel à bénévolesVous avez du temps libre et
envie d’être utile ? Vous êtes
équipé(e) d’un ordinateur
avec Internet et vous avez
une formation scientifi-
que ? Rejoignez les bénévo-
les qui transcrivent en
braille les livres pour les
> Le Livre del’aveugle
L’Amicale Bretonne de
Malakoff propose à ses
adhérents de se rendre à la
rencontre régionale de
l’Union des Sociétés
Bretonnes d’Ile-de-France,
à Champigny, le dimanche
30mars. Le départ en car
aura lieu à la station de
métroMalakoff-plateau de
Vanves, à 10 h 30. Pour
s’inscrire, contacter Gisèle
Gautier au 01 46 57 04 01.
> Amicale Bretonne
Des chats et des chiffresEn 2007, l’Association de
Protection des Chats de
Malakoff (92 adhérents), a
fait adopter 31 chats, effec-
tué 78 stérilisations, nourri
et soigné une vingtaine de
chats libres. Elle cherche
des adoptants pour 21
chats. Elle lance un appel à
bénévoles : pour“trapper”
les chats errants, les soigner
à la “chatterie”ou les
accueillir temporairement à
domicile. Elle a besoin de
couvertures, vieux draps,
serviettes, toiles déchirées,
vaisselle, bacs, etc. Et d’aide
financière pour faire face
> APCM
ASSOCIATIONS
Pour vous faciliter la vieVous avez besoin, de façon
ponctuelle ou régulière, de
quelqu’un pour : la manu-
tention, le lessivage,
l’entretien de locaux ou
d’espaces verts, le ménage,
le repassage, du petit-secré-
tariat, une sortie d’école…
Initiative Emploi se charge
de trouver le personnel
adéquat et assure, en quali-
té d’employeur, les formali-
tés administratives liées à
l’embauche.
> Contact : Géraldine
Bernard, 2, rue Augustine-
Variot. Tél. : 01 47 35 73 83.
gbernard@initiative-
emplois.asso.fr
> Initiative Emploi
de contact client appré-
ciée). Date limite de candi-
dature : 21mars. Contacts :
vérifier et mettre à jour les
vaccinations,obtenir l’ordon-
nance du traitement pré-
ventif contre le paludisme,
des conseils pour votre
pharmacie de base, etc.
Prenez rendez-vous au
01 41 33 11 11, en précisant
le lieu du séjour et la date
de départ afin d’obtenir un
rendez-vous adapté
(10 jours avant le départ
pour le vaccin contre
la fièvre jaune).
> Hôpital Suisse de Paris,
10, rueMinard, Issy-les-
Moulineaux.
Métro ligne 12 ou bus 126
(Corentin-Celton) ou
bus 323 (Mairie d’Issy).
aveugles à l’association
d’utilité publique Le Livre
de l’aveugle,
>124, bd Camélinat.
Tél. : 01 47 35 91 17.
E-mail : [email protected]
Site :
www.lelivredelaveugle.fr
?
INFO
S
33734-N°217-BM-MALAK-MARS:25339_N185_MALAK_SEPT 14/03/08 16:14 Page 28
Malakoff infos – Mars 2008> 29
Prochains concertsDimanche 9mars, 16 h :
MODrums (avec Siegfried
Mandon à la batterie,
BarendMiddelhoff au saxo,
Yoni Zelnik à la contrebasse).
Dimanche 23mars, 16 h :
The Silencers avec Kim
Myhr à la guitare,Nils
Ostendorf à la trompette,
Toma Gouband à la batte-
rie et Benoît Delbecq au
piano. Sans oublier une
jam sessionmusique
impros le jeudi 20mars à
20 h 30 avec, en première
partie, Benjamin Duboc.
157, bd Gabriel-Péri.
Tél:0147351810(répondeur)
> Fabrica’son
Repas annuelLa section ARAC de
Malakoff donne rendez-
vous à ses adhérents pour le
repas annuel, jeudi 3 avril, à
partir de 12 h, dans la gran-
de salle de laMaison de la
Vie associative, 28, rue
Victor-Hugo.
> ARAC
Cérémonies du 19 marsVotre comité vous invite à
participer aux cérémonies
locales. 9 h 15 : office reli-
gieux à l’église, 80, av.
Pierre-Larousse. 10 h 30 :
rassemblement à laMaison
de la vie associative (rue
Victor-Hugo). 10 h 40 :
le cortège se rend au
Monument auxmorts.
Après dépôt de gerbes,
lecture de l’ordre du jour
du Général Ailleret,
duManifeste national
de la FNACA et discours
dumaire, départ en car
(11 h 20) pour fleurir la rue
> FNACA
Performance au MagasinL’association artistique
Kokoro (cœur en japonais)
présenteOmnes, une per-
formance réunissant art
plastique, percussions,
danse et sagesse orientale.A
l’aide de cailloux-outils et
de pigments,Valérie Loron
improvise musique et gra-
phismes sur des dalles de
pierre. Elle rythme ainsi les
évolutions de Solène
Coignard et Sylvie
Rakotomonga qui marient
danse contemporaine et
gestuelles empruntées au
Qi Gong (discipline chinoi-
se) et à la danse Butô
(Japon).
> 19 et 26mars à 20 h 30,
auMagasin, 144, av. P.-
Brossolette.
> Kokoro
Atelier de portage enécharpeDès sa naissance, l’enfant a
un besoin naturel d’être
porté, bercé, caressé afin de
se sentir en sécurité. Le
> Associationfrançaise dechant prénatal
Élections municipales et cantonalesLes prochaines élections municipales et cantonales aurontlieu les dimanches 9 et 16 mars.Ces deux scrutins désigneront, pour six ans :• Les conseillers municipaux de la commune, qui éliront le
maire et ses adjoints.• Le conseiller général qui siégera au Conseil Général des
Hauts-de-Seine.Si vous n’avez pas encore reçu votre carte électorale, ellevous sera remise le jour du scrutin au bureau de vote, surprésentation d’une pièce d’identité.Les bureaux de vote seront ouverts de 8 h à 20 h. Vousdevez vous y présenter munis de votre carte électorale etd’une pièce d’identité.
Erratum à propos des votes par procuration : dans leMalakoff-Infos n° 216 (p. 29), il était indiqué que « le man-dataire devra se présenter au bureau de vote muni de laprocuration et d’une pièce d’identité ». Dorénavant, les pro-curations ne sont plus envoyées, mais remises directementau bureau de vote le jour du scrutin.
Non, ce n’est pas un gag !La personne chargée de
recopier la liste des
médaillés de novembre der-
nier avait zappé non pas
une,mais deux pages !
Nous réclamons
l’indulgence des médaillés
et des lecteurs. Qu’ils se ras-
surent : elle part en retraite.
Les listes ne seront plus
confiées à sa mémoire
défaillante.Voici donc les
derniers manquants :
Médailles d’or : RaymondAlmelet • Marie-Josée
Barbaux •Maria Geay •
Jean-Claude Gendry •
Régine Grandamme •
Gérard Lhuillier • Gérard
Malivin • RenéMédard •
Chantal Miquelot • Marie-
Thérèse Peala • Rose Rios
Martins • Chantal
Taffoureau •Murielle
Vannier
> Rectificatif bis
URBANISME> Permis
Autorisations accordées du 07.01.2008 au 14.02.2008CHOMBARTDE LAUWE,Modification des baies, de la
toiture et des aménagements extérieurs, 10 rue Edgar
Quinet •
ESTEVE - FERNANDEZ,Modification des façades d'un
pavillon, 38 Bd du Colonel Fabien •
DEPARTEMENTDESHAUTS-DE-SEINE, Extension
d'une crèche, 65 à 69 rue PaulVaillant Couturier •
VILLE DEMALAKOFF, Extension d'un commerce, réamé-
nagement des locaux communs et des espaces extérieurs
d'un immeuble de logement, 56 avenue pierre Larousse •
S.C.I.VILLA, 25, Surélévation d'un pavillon et reconstruction
d'un garage après démolition du garage et d'un appentis,
25 villa Cacheux •
THORY ET LEDU, Extension d'un pavillon après démoli-
tion partielle et restructuration intérieure, 14 villa Paulette
BERGERY,Changement de destination d'un garage en
habitation et création d'unemezzanine, 82 rue PaulVaillant
Couturier et 1-3 villa Sabot •
SCI PANAME FONTENAY,Modification des façades d'un
bâtiment à usage d'activité, 30- 32 rue GuyMôquet •
DUVIGNAC,Remplacement d'une lucarne par un velux et
pose de 2 velux en toiture. 131 boulevard Gabriel Péri •
DUVAL, Surélévation partielle d'unemaison par couvertu-
re d'un toit terrasse, 18 sentier des Fosses Rouges •
GUITELLE-DUROLIN, Pose de velux en toiture d'un
immeuble de logements, 20 rue Jean-Jacques Rousseau •
SOCIETEMAES ET CIE, Ravalement de la façade coté rue
d'un immeuble de logements, 30 rue Etienne Dolet •
GROS, Surélévation d'un pavillon et démolition d'un gara-
ge, 35 rue André Sabatier •
GARRIDO, Pose de deux velux en toiture d'un immeuble
de logements, 25 rue Salvador Allendé •
WEISBUCH,Ouverture d'une porte sur la façade d'un
garage, 37 avenue Pierre Larousse et 23 passage Larousse •
aux frais et embaucher au
moins un salarié. Elle alerte
sur la prolifération des
errants, due aux abandons
et à la non stérilisation des
animaux domestiques.
Contact : 28, rueVictor-
Hugo. Tél. : 01 46 54 32 27.
du 19-Mars-1962. 11 h 40 :
cérémonie au cimetière.
12 h : vin d’honneur offert
par la municipalité. Pour se
rendre aux cérémonies
nationales, rendez-vous au
métro Etienne-Dolet
(13 h 55) ou Plateau de
Vanves (14 h).
portage en écharpe permet
ce contact privilégié.
Il assure unmaintien
respectueux de la physiologie
de bébé tout en préservant
le dos du porteur.
Venez découvrir ou vous
perfectionner dans
l’utilisation de l’écharpe,
samedi 15mars, de 15 h à
17 h, à laMaison de laVie
Associative.
Des écharpes peuvent être
prêtées pendant l’atelier.
Renseignements et inscrip-
tion obligatoire auprès de
Judith au 06 64 76 84 52.
Après son passage dans le jardin de laMaison des Arts,
le 27 octobre 2007,Deuxième Groupe d’Intervention,
théâtre contemporain de proximité(s), vous invite à fêter
le printemps et son arrivée à
Malakoff :
> Jeudi 20mars 2008,
à partir de 17 h
au 66, rue Hoche.
En espérant vous ren-
contrer à cette occasion,
l’équipe de Deuxième
Groupe d’Intervention :
EmaDrouin, Sophie
Séjourné, Cécile
Bézier.
> Invitation
?
INFO
S
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30> Malakoff infos – Mars 2008
Jocteur-Monrozier Youri •
Santenac Carla
Foëzon Laurena •
Chavaudret Timothée •
ChouikhaMeyssa • Naji
Lamyaa • Le Roux Kény •
Trapenard Anaëlle •
Mengoli Romeo • Bendaas
Kenz •Mafuta Lutumba
Marella-Therese •
Zemlanski David • Ahamed
Assia • Magron - - Pottier
Mattéo • Benisty Raija •
Albany Alexis • Picard
Gaston • Sylla Lalia •
GuillaumeMaxime • Zoui
Kaïs • RicherMila •
Angougeard Raphaël •
Pissareva Daria • Dequidt -
- Lochouarn Gaïa • Le
Péculier - - Godihno Sonia
• Jarallah - -Mansour
Sumaiyah •
Warnakulasuriya Fernando
Hiruni • Sahib Sarah •Wolff
Lilly • Gabillon Ian •
Bonamour Du Tartre Adèle
• Moutout Angèle •Wejner
Marcel • Jemli Donia •
Blumberger - - Kavanah
Quincy •Verjus Sophia •
Dib Zakarya
Poquet Ewen • Chartier
Marion • Levy Benjamin •
Ducorroy Ode • Robic
Abdallah • Laly Issam • Le
VotMaxan • Lafosse Loïck •
Ansart Madeline • Marcos
Antoine • Bouchardon
Gaëlle • Mayesky Eric • Cau
Yanis • Aboulrass Nawal
> Bienvenue
ÉTAT CIVILDU 8 JANVIERAU 9 FÉVRIER 2008
Lassalle Mathieu etVan
Den Elshout Tessy •
Gautreau Christian et
Djouka Florence • Sebihat
> Vœux de bonheur
Kosbayan veuve Bekourian
Pergrouhï 95 ans • Satijiyan
Gilbert, 76 ans • Fillol
Daniel, 45 ans • Chaoui
veuve Hassen Chaibia, 81
ans • Chauvin épouse Le
YaouancMonique, 80 ans
Le Bihan épouse Kerneur
Ginette, 76 ans • Sibado
Leslie, 21 ans • Dubois
Gilles 45 ans • Kahn Pierre
84 ans • Crombet veuve
BrienneMarguerite, 98 ans
Cesneau Fernand, 79 ans •
Bonetto veuve Gateau
Georgette, 91 ans • Engel
Bernard, 55 ans • Boustaoui
Bensaber, 46 ans • Costes
Veuve Reboux Raymonde,
92 ans • Tourenne veuve
Boudet Yvonne, 80 ans •
Meslet René, 89 ans •
Dussaulx Richard, 59 ans •
Bornat veuve Zunino
Denise, 81 ans • Pardé
veuve Kouo-Sidenier
Monique, 76 ans • Duffeleer
épouse PierreMadeleine,
84 ans • Margraf épouse
Girard Simone, 86 ans •
Fleury veuve Quarena
Liliane, 76 ans • Moine
veuve BageinMarthe, 84
ans • LemarchandAlfred,
87 ans
> Condoléances
HOMMAGE
RichardDussaulx
Igor et Miyazaki Yoshie •
Gousselin Cyril et Bernard
Solène • Schweiger Pascal et
Desmoulins Christelle •
Hakem Brahim etVillain
Cathy • DelbeyWinston et
Montamat Emmanuell •
Soltani Guilhermine et
Barbosa Ribeiro Sonia •
Tirel Alain et Houetto
Anita
?
INFO
S
En septembre 2000, Richard Dussaulxouvrait la 4ème saison de la Maison desArts, avec une exposition qu’il avaitintitulée «le lit», et qu’il présentaitcomme «une réflexion sur l’être
humain et ses comportements…où il se passe deschoses presque anodines, les évènements parmiles plus importants, des plus gais aux plus drama-tiques…» . L’année suivante, il participait à la réali-sation des bannières pour San San Newh, venduesaux enchères sur la place du 11-Novembre.
Qui était cet artiste si généreux et si discret ?Né le 4 août 1948, c’est à l’âge de 17 ans qu’ilchoisit entre la carrière de pianiste et la peinture.C’est la rencontre avec le peintreEl Punto, qui le conduit à renon-cer à la musique et à entrer àl’école des Beaux-Arts. Il com-mence à exposer dans les années70, mais n’identifie son sujet quedans les années 85 : une recher-che sur l’humain et sur lui-même,qui va être l’essence de sontravail.Peintre et sculpteur, il écrit sonœuvre avec plusieurs techniques.Sa palette chromatique tourne autour du rose,«couleur intime, couleur de l’intime». Elle est pré-sente dans ses corps dont la forme est esquisséeavec un seul trait. Trait épais au fusain, ruband’aluminium ou plaque découpée qui s’inscritdans l’espace, ce sont toujours des corpsd’homme et de femme qu’il met en scène ou plu-tôt qu’il met en rêve, comme les cœurs de ses der-nières œuvres. Bois, métal, tissu, ces matériauxsont les outils de sa pensée pour créer un universoù confluent le fantasme et la poésie.A Malakoff où il s’est installé en 1990, il dessine etpeint, et c’est dans son atelier de Normandie qu’ilréalise ses sculptures, dont les œuvres monumen-tales, commandées pour des ouvrages d’art oùpour des lieux privés.Passionné de la transmission, il est aussi professeurà l’école l’ICART, où il enseigne pendant 20 ans, età l’association «la Source», à laquelle il collaborependant 15 ans. Son ambition est de donner dudésir à des enfants du monde rural en difficulté,grâce à une aventure artistique. Lors de son expo-sition à la Maison des Arts, c’est cette mêmedémarche qui a guidé ses ateliers avec les enfants.Il nous a quittés le 30 janvier dernier, nous laissantorphelins d’un ami fidèle et d’un grand artiste del’art contemporain.
Dominique CORDESSE11 février 2008
Sculture pour la cliniquede Coutance.
L’exposition Le Lità laMaison des Arts
en 2000.
Richard Dussaultx
©BernardPoulain
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POMPES FUNEBRES
MARBRERIE FUNERAIREGrand choix de Plaques - Livres - Fleurs artificielles
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FEMMESET IMMIGRATIONPari de l’enracinementExposition jusqu’au 16 mars.Vernissage le 11 mars, à 18 h 30.Films et débats : les 10, 11 et 14 mars.(voir programme page 10)> Bibliothèque, 24, rue Béranger.
> 5 MARS
ÉLECTIONSMUNICIPALESET CANTONALES(1er tour)> Bureaux de vote ouvertsde 8 h à 20 h.
> 9 MARS
JOURNÉEINTERNATIONALEDES FEMMES18 h : vernissage de l’expo de KarellPemba.20 h 30 : Slam/jam session.> Jours de fête,47, av. P. Larousse.
> 8 MARS
PRINTEMPSDES POÈTESL’un est l’autreHommage à Guillevic par la clas-se de chant du conservatoire.20 h 30, vendredi et samedi – 17 h,dimanche.> MJQ, 4, bd Henri-Barbusse.
> 14/16 MARS
ÉLECTIONS(2ème tour)> Bureaux de vote ouvertsde 8 h à 20 h.
> 16 MARS
EXPOSITIONLe photo-clubJusqu’au 30 mars.Vernissage à 18 h 30.> Bibliothèque, 24, rue Béranger.
> 18 MARS
THÉÂTRESeule dans ma peaud’âned’Estelle Savasta,d’après le conte de Perrault.Jusqu’au 21 mars> Théâtre 71,3, place du 11-Novembre.
> 13 MARS
COMMÉMORATIONFin de la guerred’AlgérieRassemblement du cortège> 10 h 30, Maison Vie associative,26, rue Victor-Hugo.
> 19 MARS
DANSESinfonia EroïcaDans le cadre d’ArtDanThé.> 19 h 30, Théâtre de Vanves.
> 26 MARS
COURSES SCOLAIRES22ème anniversaire.9 h 30-12 h 15, départs et arrivées> place du 11-Novembre.
> 29 MARS
MUSIQUEOrchestres duconservatoire20 h 30, le samedi.17 h, le dimanche.> Théâtre 71,3 place du 11-Novembre.Réservation au 01 55 48 04 10.
> 29 ET 30 MARS
EXPOSITIONVidéo séquence 3jusqu’au 11 mai.Vernissage le 29 mars à 18h> Maison des Arts,105, av. du 12-Février-1934.
> 29 MARS
EXPOSITIONRepèresde Gaël DavrincheJusqu’au 16 mars.> Maison des Arts,105, av. du 12-Février-1934.
> MARS
AGENDA
Coups de � de l’ACLAM> Parler d’art autrement : Conférences sur l’art engagé. 19 h, Maison des Arts. L’artsocial, 3 avril – Art et politique, 10 avril.> Café philosophique : “ La politique doit-elle être morale ? ”. 28 mars, 18 h 30,Santa-Maria, 9, rue Paul-Bert. Possibilité de dîner sur place.> Paris à pied : Les passages insolites et mystérieux. 12 avril, départ 13 h devantmairie.> Visite :Musée des Arts et métiers. 13 avril, départ 13 h 15, métro Plateau deVanves.> Billeterie :Opéra de Paris, 11 avril, ballets de Noureev.> Tickets théâtre : 4 tickets pour 44€, à échanger contre 4 places pour des specta-cles de votre choix dans 18 théâtres de Paris et Ile-de-France.> Adhésions à l’ACLAM, informations et inscriptions : à partir du 12 septembre auservice culturel : 01 47 46 76 30 ou 01 47 46 75 78.
> Les films de mars> Cinéma Marcel-Pagnol,17, rue Béranger.Tél. 01 46 54 21 32
>Les liens dusangde Jacques Maillot.
>Le bannissement(V.O)d’Andreï Zviaguintsev.
>Brave Storyde Kôichi Chigira.
>Coupablede Laetitia Masson.
>John John (VO)de Brillante Mendoza
>Allez Yallahde J. P. Thorn. (voir p. ???)
>Peau d’ânede Jacques Demy.
>Petit à petit4 courts-métragesd’animation.Ciné-bout’choux (9 h 30 et10 h 45, le 12 mars).
>Bienvenue chezles ch’tisde Dany Boon.
>Capitaine Achabde Philippe Ramos.
>Max & Code Samuel Guillaume.
>Parisde Cédric Klapisch.
>Le cahier (V.O.)de H. Makhmalbaf.
EXPOSITIONAlexandra FontaineJusqu’au 6 avril> Bibliothèque, 24, rue Béranger.
> 31 MARS
CONCERTLe Vent des anchesConçu par Pascal Contet.> 20 h 30, Théâtre 71.
> 1er AVRIL
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