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utomne 2017 a arnet de l’étudiant M C aster en de l’école nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille

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utomne 2017a

arnet de l’étudiant MC asteren

de l’école nationale supérieured’architecture et de paysage de Lille

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domaine d’étude /conception architecturale & approche de la complexité

Antoine BéalFrank Vermandel

responsables scientifiques et pédagogiques

« Il est impossible de connaître les parties sansconnaître le tout, non plus que de connaître letout sans connaître particulièrement les parties ».Pascal.

La complexité est intimement liée au travail deconception architecturale. Le travail del’architecte est emblématique de la pensée, de lacomplexité : travail pluriel par excellence,protéiforme, pris dans une dialectiquepermanente entre le concret et l’abstrait, ilalterne, articule, et organise des dialogues entredes postures et des savoirs divers quiempruntent simultanément aux sciences, à laphilosophie, aux arts, aux techniques.Travailler depuis les perspectives offertes par lethème de la complexité revient donc à offrirl’occasion d’acquérir et de développer desméthodes de travail, de tisser et d’examiner desliens entre un certain nombre de gestes (ledessin, la note, les différentes modalités dudiscours, le recours à l’outil informatique, etc.), aucarrefour desquels se tisse et se redessine laposture de l’architecte. C’est autour de cet enjeucommun –qui mobilise conception et recherche–que s’articulent les enseignements dispensésdans ce domaine.

Dans cette perspective, il s’agit de conduirel’étudiant à discerner, distinguer, clarifier,hiérarchiser (ce qui signifie également nommer, etde ce point de vue l’importance accordée auprocessus d’écriture est fondamental dans toutesles matières du domaine), mais aussi à relier,articuler, associer, connecter, à faire dialoguer etorganiser les échanges entre les regards, lespostures, les savoirs. De ce point de vue, onpourrait définir la complexité comme un effort pourpenser au pluriel, une forme de vigilance soucieusede la réalité, une tentative pour forger des clésplutôt que d’avoir recours à des solutions toutesfaites.L’étudiant sera dans ce sens amené à procéder aurepérage de la dimension complexe des situationsprojectuelles ou des objets de recherche et àappréhender cette complexité en en tirantméthodologiquement les conséquences. Lesenseignants mobilisés par ce cadre pédagogiqueveilleront simultanément à faire dialoguer lesdisciplines, à articuler les savoirs et les savoir-faire,à tisser des liens entre processus de conception etrecherche, sans perdre de vue le primat du réel etde la matérialité.

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semestre d’automne

domaine d’étude /conception architecturale & approche de la complexité

semestre de printemps

* : en situation de préparation de PFE, s’inscrire en UE PAC ou PPC. Pas de TD en STA

> cours de tronc commun

SéverineBridoux-Michel7309la conceptionen question

> ateliers de projet / UE 71*

Antoine Béal, Jean Marc IbosFrank Salama, Francesco CingolaniA711

Viviana ComitoA715TD en STA+

> explorations / UE 73

CélineBarrèreA7302lieux ditsterritoires écrits

Véronique Patteeuw,Juliette PommierA7307enseigner l’architetureLes pédagogies de l’ENSAPL, 1968-2008

+3 cours

CA 1 à 7à choisir dans le tronc commun

> séminaires de recherche / UE 72

F.VermandelJ.C. GérardAP721archi contempor.complexité

Séverine Bridoux-MichelJ.C. GérardAP722conceptionexpérimentation

Catherine GroutIsabelle EstienneAP723esp. public, paysage, arts et anthrop. de l’espace

> cours de tronc commun

> ateliers de projet / UE 81*

Jean-MarieDilliesA815TD en STA

+

> explorations / UE 83

+3 cours

CP 1 à 8à choisir dans le tronc commun

> séminaires de recherche avec soutenance / UE 82

+mentionrecherche(soutenancecomplémentaire)

H.Marcoz,E. Morales, P. Vachon8307Représentations du paysage

Antonella Mastrorilli, Roberta ZarconeA8301conception et fabricationparamétrique

F.VermandelJ.C. GérardAP821archi contempor.complexité

Séverine Bridoux-MichelJ.C. GérardAP822conceptionexpérimentation

Catherine GroutSabine EhrmannAP823esp. public, paysage, arts et anthrop. de l’espace

JuliettePommierA811

CédricMichelA811

Francesco CingolaniA8304Computation et concep-tion procédurale

FrankSalama7313Japon, spatialité& urbanité

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711= 70% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Français méthode : Atelier

Antoine Béal, Jean-Marc Ibos, Frank Salama, Francesco Cingolani

domaine d’étude / conception architecturale & approche de la complexité

automneateliers de projet

Objectifs

Le Domaine d’Etude (DE) conception et approche de la complexité propose un enseignement fondé sur une approche transdisciplinaire de l’architecture, nourri simultanément par le projet et la recherche. Il s’inscrit dans une démarche exploratoire en abordant la conception sous le double point de vue d’une pratique opératoire en prise sur des situations réelles et d’une pratique réflexive visant à interroger et provoquer une nouvelle production architecturale et paysagère. Les travaux d’atelier s’inscrivent dans une situation réelle – spécifique à un lieu et à un milieu – permettant d’activer et de questionner les enjeux contemporains : économiques, techniques, sociaux, culturels, politiques, écologiques. Cette mise en situation amène l’étudiant à définir et à argumenter une prise de position fondée sur une approche à la fois inductive (lieu) et déductive (champ des possibles). Le projet n’est pas simplement considéré comme la réponse à un site et à un programme, mais comme une manière de questionner le réel, en identifiant des enjeux, et en proposant un projet de société à petite échelle: il possède une dimension prospective. La démarche de projet se construit ainsi, progressivement, en résonance avec le processus de problématisation du contexte d’intervention, considéré comme lieu d’activa-tion des connaissances et de mise en lien des champs disciplinaires convoqués par la situation abordée.

Principales références

Simone Kroll Lucien Kroll Tout est paysage Sens et Tonka éditeurs 2001Y. Friedman - L’ordre compliqué et autres fragments éd. L’ECLATY. Ashihara - L’ordre caché / TokyoSusanne Eliasson et Freek Persyn, GRAU/51N4 - « Tool box » publié dans «Bordeaux, métropole européenne», éditions Dominique carré, 2014Suren Erckman - Vers une écologie industrielle, comment mettre en pratique le développement durable dans une société hyper-industrielle. Paris, Editions Charles Léopold Mayer - 2000. 147p.ISBN 978-2-84377-027-2Mattew B Crawford - Éloge du carburateur, traduit de l’anglais, mars 2010, Editions la découverteAlberto Magnaghi - Le projet local, Editions Mardaga, Liège, 2003Edgar Morin - Introduction à la pensée complexe (Point Seuil, collection Essais) Jan Gehl - Pour une ville à échelle humaine, 2013, Montréal : Éditions ÉcosociétéPeter Zumthor - Penser l’architecture (ed Birhauser)Jules Verne - Les 500 millions de la Begum, 1879, le livre de pocheJean Viard - Nouveau portrait de la France (Ouvrage sociologique) – Editions de l’Aube - 2012Monique Eleb – Philippe Simon – Le logement contem-porainJean-Louis Violeau - Revue Espace et société A+T - Hybrids I, II et IIIA+T - DensityA+T - Research group Why density? a+t publishersA+T - Research group Density is Home a+t PublishersDom Publishers Program – Diagram

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711= 70% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Français méthode : Atelier

Antoine Béal, Jean-Marc Ibos, Frank Salama, Francesco Cingolani

domaine d’étude / conception architecturale & approche de la complexité

automneateliers de projet

Contenu et Organisation

Ville productive / Fab City

Dans la dynamique des trois années précédente ayant traitées des Zones économiques en Milieu urbain, ou pour faire simple du travail en ville, à Bruxelles, puis à Paris, ce semestre propose de questionner la « Ville Pro-ductive » ou « Fab City » en introduisant de manière plus spécifique le rôle des « FabLab »La question est contemporaine. L’Europan 2017 ayant pour thème la « Ville Productive » s’en est emparé : nous utiliserons les terrains post industriels choisis par cette institution aux Bois Blancs à Lille et rencon-trerons les acteurs de cette démarche. Ces terrains retenus pour leur situation emblématique, leur emprise adaptée, sont situés dans la géographie, l’histoire, les rapports sociaux : Nous faisons la promotion ici de la construction de la ville sur la ville et celle de la construction d’un modèle abstrait idéal. Il devront favoriser nous le souhaitons une maîtrise architecturale de toutes les échelles dans le temps du semestre.

Mixité - Société

La difficulté toujours présente du logement en France, liée autant à l’accroissement de population qu’à la rareté de l’offre pour les plus démunis, nécessite des politiques actives de constructions de logements. Par ailleurs, certaines communes choisissent de continuer le « zoning » des fonctions de la ville, d’autres inter-rogent la mixité nécessaire à la vie démocratique. Pour autant, le travail, la petite industrie ou manufacture, l’atelier, sont souvent absents des plans d’aménage-ments, des ZAC, et des centre villes en général : ceci contribue à séparer dans les faits autant que dans l’imaginaire collectif « cols blancs et cols bleus ». Toutefois, depuis peu les FabLab apparaissent comme

un vecteur d’une mixité possible, par de nouvelles formes de co-production de la ville, et par la présence de nouveaux espaces citoyens, sociaux ou culturels.

Formes et Prospectives architecturales.

Même si l’histoire a pu rapprocher travail et logements – et nous convoquerons ces modèles - il s’agira d’inven-ter dans une prospective immédiate où les modes de productions de l’architecture sont plus poreux (entreprises traditionnelles, fab-lab, co-production, mutations, adaptation, appropriation..) de nouveaux types de relations entre travail et habité, et la résolution concrète de nouveaux modèles architecturauxNos questions seront liées à la capacité de rendre nos villes plus mixtes et plus productives et comment cette productivité en ville peut ou doit changer la morpholo-gie et de dessin de cette ville.Cela nous amènera également à étudier et contrôler des nouveaux déplacements engendrés à proximité des opé-rations, ainsi que les relations de ces lieux au paysage urbain et territorial reconfiguré.

/ Holismela connaissance de notre réel n’est pas « réduite » à leur simple connaissance ; la compréhension d’un lieu, d’une situation n’est pas donnée par la somme de la compréhension de ses parties. Leur connais-sance est nécessaire, mais la transformation du réel par l’architecte (sa mission) nécessite un projet, une idée permettant de dépasser ces parties. Le travail du semestre montrera comment l’architecte, de façon « holistique », réussit à transcender la simple maîtrise de ces paramètres au profit d’un « projet de civilisation ».

Habiter – Travailler, en Bord de Seine.

Tout est paysage‘... Et tout paysage est un fait de civilisation, une mixture de naturel et de culturel, à la fois volontaire et spontané, ordonné et chaotique, chaud et froid, savant et banal. Comme toutes nos actions : les plus maîtri-sées cachent une part d’ombre, les plus inconscientes, une part de rationnel et d’efficacité. L’équilibre, c’est la civilisation : entre la sauvagerie et le militarisme et un peu des deux.Je ne parle jamais d’architecture en soi (ce serait peut-être la besogne d’un médecin ou d’un comptable…) ni d’urbanisme (ce serait celle d’un industriel, d’un génie militaire ou d’un géomètre cadastral…). Toutes ces professions sont honorables mais peu « holistes » : le paysagisme, lui, est holiste de naissance et lorsque l’architecture s’y fond, elle devient aussitôt outil de civilisation.’Lucien Kroll, in « tout est paysage » Sens&Tonka edt - 2001

Pratique Enseignement

Cinq personnes interviendront pour cet enseignement- Antoine Béal, Jean-Marc Ibos et Frank Salama comme responsables d’ateliers. Les ateliers seront couplés- Francesco Cingolani interviendra parallèlement au sujet des Fab-City, Fabrication numérique et distribuée et Fab-Lab- Viviana Comito, pour les Sciences et Techniques pour l’Architecture, dans un cadre écologique et économiqueUne temporalité sera mise au point de façon efficiente et pédagogique.

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domaine d’étude / conception architecturale & approche de la complexité

automne

A715= 30% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Travaux dirigés

Viviana Comito

TD de construction

Contenu et Organisation

Il s’agit d’enrichir le projet architectural de complexité en questionnant les contradictions techniques appor-tées par le sujet et la façon dont chaque étudiant se l’approprie.La résolution de la contradiction fondatrice nécessite autant la compréhension de la question technique qu’une formulation claire et hiérarchisée des intentions architecturales et en cela elle enrichit le projet.

On s’attachera particulièrement aux questions d’hybri-dation structurelle et de métabolisme urbain.

La mixité programmatique envisagée dans le sujet - ‘zone économique en milieu urbain’ - provoque de fait des complications techniques qui sont trop facilement évitées par le zoning.

Pour s’aider dans cette navigation, les étudiants sont amenés à se positionner sur les ‘niveaux de perfor-mance technico architectural’ à atteindre pour chacun de ses éléments programmatiques.La formulation de ce cahier des charges fait naturel-lement apparaître une contradiction au niveau des programmes, qui sert d’angle d’attaque et permet de problématiser la question technique dans le projet architectural.

Et pour se baigner dans la culture industrielle, on pourra s’inspirer de la méthode TRIZ de ‘résolution des problèmes inventifs’ développée par l’ingénierie sovié-tique - celle qui a réussi à envoyer le premier homme dans l’espace.

La visite d’un atelier industriel est prévue en début de semestre pour se familiariser avec les questions particu-lières soulevée par l’espace industriel.

Principales références

http://pedagogie.ac-toulouse.fr/sti/stilt/sicit100701/2citgene/methodescrativite/ressources/TRIZ/exemples_triz.pdfhttp://www.time-to-innovate.com/steps_matrix

Et de la prospective :Les 500 Millions de la Bégum (Jules Vernes)L’Enigme de l’Univers (Greg Egan)Fondation (Isaac Asimov)Gargantua - l’abbaye de Thélème (François Rabelais)...

domaine d’étude / conception architecturale & approche de la complexité

Explorations automne

AP7302= 40% UE 73

UE 73 = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Céline Barrère

lieux dits, territoires écrits

Contenu et Organisation

Cette Exploration cherche à explorer le passage de l’espace au territoire, c’est-à-dire les processus, les modalités qui font qu’un espace est approprié et appro-priable, revendiqué, identifié et investi. L’angle retenu est celle des représentations de l’espace et de leur ins-cription dans les pratiques et les discours des individus et des groupes. Celle-ci se compose de plusieurs étapes : expérimenter, dire, inscrire, lire qui seront autant de points d’accroche du séminaire.

En termes de connaissances, il s’agit :- d’approfondir des auteurs et des notions théoriques clés en sociologie urbaine et sociologie culturelle, en histoire sociale, culturelle et urbaine- d’introduire aux apports théoriques anglo-saxons des Memories studies et Cultural Studies- d’opérer des distinctions épistémologiques entre his-toire et mémoire, mémoire individuelle et collective- d’approfondir les notions d’espace vécu et d’espace revendiqué et d’espace contesté- comprendre la dernière phase du processus de production de l’espace : la réception par la sphère des habitants et des usagers

En termes de compétences, il s’agit de : - Renforcer la pensée critique par ouverture à des aires culturelles variées et par le questionnement des catégories établies- Renforcer les aptitudes écrites en lien avec les séminaires de recherche : capacité de synthèses de documents variés, développement la lecture extensive et critique- Ouvrir à une démarche de recherche par l’examen de nouveaux corpus et matériaux de recherche : littérature et film- Initiation aux analyses de la sociologie des représenta-tions et aux méthodes d’analyses de discours

Principales références

Blanchot, Maurice (1955), L’Espace littéraire, Paris, Gallimard, coll. Folio Essais.Certeau, Michel de (1990), L’Invention du quotidien. 1. Arts de faire, Paris, Gallimard, coll. Folio Essais.Didi-Huberman, Georges (2011), Ecorces, Ed. de Minuit.Fabre Daniel, Arnaud Annick (2013), Emotions patri-moniales, Ed. Maison des Sciences de l’Homme.Halbwachs Maurice (1997 [1925]), La Mémoire collec-tive, Paris, Albin Michel.Halbwachs Maurice (1994 [1925]), Les cadres sociaux de la mémoire, Paris, Albin Michel.Heinich Nathalie (2009), La Fabrique du patrimoine : de la cathédrale à la petite cuillère, Ed. Maison des Sciences de l’Homme.Lassave Pierre (2002), Sciences sociales et littérature , PUF.Loubier Pierre (1998), Le Poète au labyrinthe. Ville, errance, écriture, Fontenay, ENS Editions, coll. Signes.Nora Pierre (Dir.) (1997), Les Lieux de mémoire, Paris, Gallimard, 3 tomes.Perec Georges (1994), Récits d’Ellis Island, Paris, P.O.L.Perec Georges (1974), Espèces d’espaces, Paris, Galilée.Pollak Michel (1993), « Mémoire, oubli, silence » in Une identité blessée, Métaillié.Rautenberg Michel (2004), La Rupture patrimoniale, A la Croisée Eds.Ricoeur Paul (2003), La Mémoire, l’histoire, l’oubli, Seuil, coll. Points Essais.

- Capacité à croiser les champs et les disciplines : travail sur la notion d’interdisciplinarité en architecture- Produire un texte argumenté et construit en manipu-lant des sources et des supports différents : mettre en relation texte et image

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domaine d’étude / conception architecturale & approche de la complexité

Explorations automne

EX7307= 40% UE 73

UE 73 = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Véronique Patteeuw,Juliette Pommier

enseigner l’architecture.Les pédagogies de l’ENSAPL, 1968-2008.

la conception en question

7309= 20% UE 72

UE 72 = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Cours magistral

Séverine Bridoux-Michel

domaine d’étude / conception architecturale & approche de la complexité

cours de tronc commun automne

Contenu et Organisation

Le débat sur la notion de conception dans le domaine de l’architecture connaît une histoire féconde. Il s’agira de s’inscrire dans ce débat, d’en réaliser un état des lieux, en faisant notamment apparaître les aspects sé-mantiques et les dimensions exploratoires de la notion de conception. Il s’agira d’apporter à l’étudiant outils et méthodes permettant de comprendre ce qui fait sens dans l’architecture contemporaine, du point de vue de cette notion. L’objet de ce cours, axé sur la conception architecturale, a la particularité d’être multiple, d’abor-der le projet d’un point de vue critique et de toucher à différents champs disciplinaires —scientifiques, esthé-tiques et techniques. L’hypothèse sur laquelle s’appuie ce cours étant que le projet architectural constitue une sorte de transfert du monde des idées vers celui des formes et des techniques, on procèdera à l’analyse critique de projets contemporains, de la conception à l’œuvre. On analysera également des travaux d’archi-tectes, d’artistes et de penseurs de la période qui s’étend du milieu du XXè siècle à nos jours. Le point de vue de l’analyse généalogique sera notamment adopté pour l’étude de projets architecturaux pris comme exemples caractéristiques.

Principales références

ALEXANDER, Christopher, De la synthèse de la forme [1964], Paris : Dunod, 1976.BOUDON, Philippe, « Complexité de la conception architecturale : Conception et représentation. », dans Synergies Monde n°6, 2009, pp. 105-110Cahiers de la Recherche Architecturale (Les) n°34 (Concevoir), Parenthèses, 1993ECO, Umberto, L’œuvre ouverte [Opera aperta, 1962], trad. fr., Paris, éditions du Seuil, 1965FAREL, Alain, Architecture et complexité, Marseille, Parenthèses, 2008PIANO, Renzo, La désobéissance de l’architecte [La res-ponsabilità dell’architetto], trad. fr., Paris, Arléa, 2007D’autres références bibliographiques seront données en cours.

Objectifs

L’exploratoire permettra de nourrir une réflexion sur les relations entre pédagogie et architecture, de l’architec-ture de la pédagogie à la pédagogie de l’architecture. Concrètement il interrogera l’histoire de l’ENSAPL au travers des entretiens réalisés par les étudiants avec les acteurs de l’ENSAPL, mais également au travers de la recherche en archives, le recueil d’archives privées, écrites et graphiques. Ce séminaire exploratoire veut offrir l’occa-sion aux étudiants de contribuer activement à l’écriture de l’histoire de l’ENSAP Lille, tout en interrogeant leurs racines et leur vision de l’architecture.

Contenu

Quels modèles pédagogiques ont construit l’enseignement de l’ENSAPL ? Quelle a été la place du projet dans l’enseigne-ment de l’architecture à Lille ? Quels sont les outils utilisés (dessin, maquette, le numérique…) ? Quel rôle a joué le (T)PFE dans les trajectoires des diplômés de l’école ? Et quelle influence des sciences sociales ?

Comprendre une pédagogie de l’architecture, c’est également interroger la vision de l’architecture que développent ensemble enseignants et étudiants, en construisant une culture et un engagement partagés dans la durée. Quel rôle doit avoir l’architecte dans la société ? Quelles pratiques du métier y correspondent ? Quelles connaissances et quelles méthodes ? Et quelle vision de la société nourrit cette manière de voir, à la jonction entre sciences sociales, engage-ments politiques et compétences techniques ?

Une vision de l’architecture spécifique à l’école lilloise s’est développée et transformée dans le temps, des années 1960 aux années 2000. Le séminaire exploratoire visera à l’interroger au travers d’une diversité de sources, à tenter de la définir et de la situer, et à comprendre plus généralement ce qu’est une vision de l’architecture, et les pédagogies qui y correspondent.

Principales références

AMOUROUX, Dominique, Le livre de l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes : 1945, 1968, 2009, Gollion : InFolio, 2009.CHATELET Anne-Marie, Des Beaux-Arts à l’Université. Enseigner l’architecture à Strasbourg, Paris : Recherches / Strasbourg : Ecole nationale supérieure d’architecture de Strasbourg, 2013.FROUD, Daisy, Radical Pedagogies: architectural edu-cation and the British tradition, Newcastle upon Tyne : RIBA publishing , 2015.LENGEREAU Eric, Douze écoles d’architecture : Analyse des contenus d’enseignement, Rapport de recherche, Paris-La Défense : DAU, 1993.MABARDI, Jean-François (dir.), L’enseignement du projet d’architecture, Actes du colloque de Louvain, mai 1994, Paris : Ministère de l’Equipement, 1995.OCKMAN J. (dir.), Architecture School. Three Centuries of Educating Architects in North America, Cambridge, Massachusetts : The MIT Press, 2012.

Comprendre les racines et les enjeux de cette vision, c’est aussi apprendre à se situer dans l’époque contemporaine.

Le séminaire exploratoire s’inscrit dans le programme de recherche national HENSA 2020 (Histoire des Ecoles Natio-nales Supérieures d’Architecture). L’école d’architecture et de paysage de Lille se trouve ainsi face à une opportunité unique : l’écriture de sa propre histoire. Un groupe de sept enseignants chercheurs du LACTH s’engage dans cette enquête et proposent d’en faire un objet de recherche et d’enseignement partagé avec les étudiants. A l’horizon 2020, le LACTH organisera une exposition, un séminaire inter-écoles et une publication collective : le séminaire exploratoire, organisé sur deux années consécutives, s’inscrit également dans cette perspective.

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domaine d’étude / conception architecturale & approche de la complexité

cours de tronc commun automne

domaine d’étude / conception architecturale & approche de la complexité

architecture-contemporanéite-complexité

Contenu

Le programme d’enseignement proposé par ce séminaire s’articule directement aux enjeux scientifiques du LACTH (Laboratoire de recherche conception, territoire, histoire). Il vise plus particulièrement à centrer la réflexion sur la conception architecturale en relation avec les champs de l’esthétique et de l’histoire contem-poraine. Le séminaire vise également à développer les liens entre l’école d’architecture et le milieu universitaire (Lille 3, CEAC).En nous intéressant plus particulièrement à la résonance des notions de contemporanéité et de complexité au sein du champ architectural (mais également au sein d’un champ disciplinaire plus large : arts, littérature et philosophie), nous visons à interroger la conception du projet jusque et y compris en phase d’exécution, mais aussi sous l’angle de la diffusion et de la réception architecturale et urbaine. Le séminaire peut ainsi être envisagé comme une entreprise d’élucidation de ce qui se joue dans le processus de conception architectural, de la table à dessin et/ou de l’écran au site où s’invente la matérialisation du projet et au milieu au sein duquel il prend sens.Cette perspective de recherche est associée à l’étude d’un corpus de textes théoriques et historiques qui orientent et structurent le développement thématique et méthodo-logique des travaux de recherche individuels. Ce corpus contribue à l’élaboration d’un recueil de textes destiné à servir de base de travail collective. En termes d’objectifs, le travail de recherche individuel demandé aux étudiants vise à développer une capacité à produire un mémoire conforme aux exigences universitaires : élaboration méthodique d’un questionnement, recherche, collecte et confrontation des sources, rigueur et précision de l’argumentation. Collaboration : pour l’année 2017-2018, le séminaire sera organisé en interaction et de façon complémentaire avec le séminaire exploratoire « L’histoire de l’ENSAP Lille (1968-2008) » dirigé par Véronique Patteeuw et

Principales références

- Benkiane, R., La complexité, vertiges et promesses, éd. Le Pommier, 2002- Morin, E., La Méthode, IV – Les idées, leur habitat, leur vie, leurs moeurs, leur organisation, Seuil, 1999 - Thibault, E., Lambert G. (dir.), L’Atelier et l’Amphi-théâtre. Les écoles de l’architecture, entre théorie et pratique, Mardaga, 2011- Violeau Jean-Louis, Quel enseignement pour l’archi-tecture ? Continuités et ouvertures, Recherche / EA Paris Belleville, 1999 - Violeau Jean-Louis, Les architectes et mai 68, Editions Recherche, 2005

AP721= 100% UE 72

UE 72 = 8 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Frank VermandelJean Christophe Gérard

domaine d’étude / conception architecturale & approche de la complexité

séminaires de recherche automne et printemps

Japon, spatialité & urbanité

Contenu

Pour comprendre une civilisation il faut d’abord en iden-tifier son ‘milieu’ c’est à dire le contexte environnemental et culturel impliqués dans son développement. Il donc comprendre les facteurs humains, historiques, langagiers, religieux, sociaux…. Il s’agira donc, dans un premier temps, d’intégrer les spécificités de ce ‘milieu’.C’est ainsi que nous pourrons, dans le cadre du cours, abor-der la question des mentalités, des valeurs et des modes de vie et leurs conséquences directes sur l’architecture japonaise. Cet exercice, à travers l’observation des ses dispositifs spatiaux, nous permet de comprendre certaines notions propres à cette culture, telles que la légèreté, l’évanes-cence, la disparition…, et d’en interpréter d’autres diffé-remment comme le temps, le vide, le rapport au paysage…

En échappant délibérément à une étude stratifiée et chronologique de l’histoire de l’architecture, l’approche du cours se veut transversale.Le choix de thématiques privilégiées nous aident à faire le lien entre différentes périodes de l’architecture japonaise marquées de nombreux mouvements, de jeux d’influences et de permanences ; permanence du vide, du rapport à la nature… qui se résument en une manière spécifique d’être au monde.

Il nous sera donné de découvrir les dispositifs spatiaux au service de ces notions, comme par exemple le principe d’intervalle à la fois espace et temps (MA), la sensation de profondeur et d’enveloppement de l’espace (OKU), mais aussi repenser la notion de limite , la relation privilégiée à l’horizontalité, le rapport simultané à l’ombre et la lumière, l’importance de la forme du vide, la relation aux extrêmes…

La ville japonaise est aussi une grande source de réflexion, son chaos apparent révélant une grande vitalité. Les multipolarités, l’absence de hiérarchies ou l’ordre caché

Principales références

Augustin Berque : Le Sens de l’espace au Japon. Vivre, penser, bâtir, Paris, Arguments, 2004

B. Jacquet, Ph. Bonnin et N. Masatsugu : Dispositifs et notions de la spatialité japonaise , PPUR Collection : Architecture Essais – 2014

Nicolas Bouvier : Chroniques japonaises, 1975, éditions Payot, 1989

A.Berque Ph Bonnin M. Masatsugu I. Shigemi : Voca-bulaire de la spatialité japonaise CNRS Editions 2013

Yann Nussaume : Anthologie critique de la théorie architecturale japonaise, Bruxelles : Ousia, 2004

AP7313= 20% UE 73

UE 73 = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Cours magistral

Frank Salama

bousculent les certitudes occidentales en matière d’urbain.

Le Japon est un pays qui est bien accroché à ses valeurs mais qui possède dans le même temps une grande capa-cité d’absorption des influences étrangères. L’architecture japonaise a de ce fait un caractère ambigu et parfois paradoxal, mêlant une grande continuité de ses valeurs traditionnelle à une hybridité choisie.

Nous pouvons donc élargir le propos pour souligner les jeux d’influences qui ont existé au cours de l’histoire entre le Japon et ses voisins asiatiques (Chine, Corée) et plus tard avec l’Occident. Ceci en suivant des lignes de fuite allant de Le Corbusier à Kenzo Tange, de Mies Van Der Rohe à SANAA ou à Shigeru Ban à Aalto en passant par les Case Study Houses, de Frank Lloyd Wright à Kengo Kuma...

Juliette Pommier. Centré sur la question de l’enseigne-ment, le séminaire veillera également à accueillir et à encadrer les étudiants souhaitant développer un sujet personnel en lien avec la conception.

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domaine d’étude / conception architecturale & approche de la complexité

séminaires de recherche automne et printemps

AP722= 100% UE 72

UE 72 = 8 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

SéverineBridoux-Michel

conception et expérimentation

Contenu et Organisation

Ce séminaire vise l’étude du travail de l’architecte à travers l’analyse de démarches de projet originales ou relativement novatrices. Les contenus du séminaire amènent l’étudiant, au cours des deux semestres d’enseignement, à acquérir des outils méthodologiques permettant la réalisation d’un travail d’initiation à la recherche de niveau Master 2 en lien avec les théma-tiques de la conception. Il s’agit de comprendre qu’il faut avant tout trouver les pistes intellectuelles pour arriver à « penser par soi-même pour répondre à la complexité des problèmes » (Edgar Morin), à savoir les problèmes que soulève la conception en architecture. La notion d’œuvre ouverte (selon la poétique d’Umberto Eco) nous intéresse particulièrement en ce qu’elle fait apparaître différents niveaux de rencontres avec le travail de l’archi-tecte, rencontres pouvant avoir lieu dans le processus de conception du projet architectural —le projet, « œuvre à faire ».On s’intéressera aux projets contemporains donnant lieu à des expériences de collaborations et faisant apparaître des démarches novatrices dans les champs de la concep-tion architecturale, urbaine et paysagère. Des études de cas seront réalisées. Les étudiants seront amenés à réaliser des entretiens et/ou travaux d’enquête, auprès de bibliothèques, centres d’archives, institutions compé-tentes ou auprès d’associations susceptibles d’apporter des sources justifiant les recherches entreprises, voire même directement auprès d’acteurs ou de professionnels (architectes, paysagistes, ingénieurs, artistes…).Les problématiques abordées pourront s’articuler avec les programmes de recherche en cours du LACTH. Le calen-drier du séminaire s’organise autour de communica-tions de l’enseignante, d’échanges sous forme de tables ronde, de présentations des travaux, et de participations d’intervenants invités. Le séminaire prépare à la mention recherche.

Principales références

- BOUDON, Philippe, Introduction à l’architecturolo-gie, Paris : Dunod, 1992.- BRAYER, Marie-Ange, MIGAYROU, Frédéric, et autres auteurs, Architectures expérimentales 1950-2000. Col-lection du FRAC Centre, Orléans : éditions HYX, 2003.- MORIN, Edgar, Introduction à la pensée complexe [1990], Paris : éditions du Seuil, 2005.- TERRIN, Jean-Jacques, Conception collaborative pour innover en architecture. Processus, méthodes, outils. Paris : L’Harmattan, 2009.

D’autres références bibliographiques seront données en cours.

AP723= 100% UE 72

UE 72 = 8 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Catherine GroutIsabelle Estienne

espaces publics, paysage, artset anthropologie de l’espaceContenu

Ce séminaire s’intéresse particulièrement aux études urbaines, à l’espace public, à ses différentes définitions conceptuelles, à ses différentes réalités socioculturelles, aux usages et pratiques qui y prennent place, aux ma-nières dont il est conçu, envisagé, traversé, vécu et donc habité. Cette approche de l’espace public s’intéresse particulièrement aux domaines du paysage, de l’espace urbain, de l’art contemporain et du milieu hospitalier. Elle convoque en priorité les champs disciplinaires de l’esthétique, de la phénoménologie, de l’anthropologie de l’espace et de l’analyse du mouvement.

Votre travail de recherche articulera la constitution d’un corpus de référence à l’EXPERIENCE CONCRETE d’un terrain d’étude. Vous accorderez dès lors une importance privilégiée aux productions issues d’une présence physique sur le terrain d’étude; ainsi qu’aux moyens de représenter ce terrain et cette expérience. Vous veillerez également à constituer autour de ce terrain d’étude une étude plurivoque qui représente une diversité de perceptions et d’interprétation des acteurs et des personnes impliquées.

Votre recherche peut porter sur des textes, des notions ou une théorie, du moment que la problématique abordée puisse être éprouvée. Elles peuvent concerner des projets urbains, architecturaux et/ou paysagers, des interventions artistiques en France et à l’étranger, des projets et interventions, des sites et situations dont vous ferez (et avez peut-être déjà fait) l’expérience. Cette année une thématique est proposée de manière plus particulière concernant des interventions artistiques pérennes ou éphémères en milieu hospitalier à partir de leur présence, de leur expérience et du recueil de témoignages, de discours ou mises en récit concernant ces interventions ainsi que leur origine (commande, demande, formulation d’un désir, d’une nécessité ou d’un besoin, difficultés, projet hospitalier).

Principales références

- Analyse du mouvement, neurologie et biologie : Alain BERTHOZ, Hubert GODARD, Benoît LESAGE, Odile ROUQUET, Francisco VARELA - Anthropologie / ethnologie : Alban BENSA, Philippe DESCOLA, Edward T. HALL, Véronique NAHOUM-GRAPPE- Anthropologie de l’espace : Françoise CHOAY, Michel de CERTEAU - Phénoménologie : Françoise DASTUR, Henri MAL-DINEY, Maurice MERLEAU-PONTY, Gilbert SIMON-DON, Erwin STRAUS- Philosophie : Hannah ARENDT, Jürgen HABERMAS, Bruno LATOUR, Jean-Jacques ROUSSEAU, Judith REVEL, Christian RUBY, Etienne TASSIN - Sociologie : Pascal NICOLAS-LESTRAT

domaine d’étude / conception architecturale & approche de la complexité

séminaires de recherche automne et printemps

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domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines

Bénédicte Grosjeanresponsable scientifique et pédagogique

La condition urbaine.

Les transformations actuelles de nos sociétés, les enjeux économiques, politiques et sociaux, la pression envi-ronnementale ou encore la mondialisation, déplacent profondément, et parfois contradictoirement, nos manières de comprendre, de représenter et de concevoir la ville contemporaine.

La condition urbaine recouvre aujourd’hui des territoires extrêmement variés, des plus diffus aux plus compacts, mais aussi une multitude de pratiques habitantes différenciées. Dans ce contexte d’incer-titude, d’un jeu toujours plus complexe des échelles et des acteurs, de la fin de l’État providence, d’une situation sans croissance, l’exercice du projet urbain nécessite de réinterroger nos catégories comme nos outils, en nous appuyant sur des situations concrètes et des questions précises. Qu’est-ce qu’une métropole européenne aujourd’hui ? Quelles sont les qualités de la ville diffuse ? Ce type de questionnement engage des approches ou des regards pluridisciplinaires, notam-ment entre architecture et paysage, articulant travail de terrain, recherches critiques et conception.La situation emblématique de l’école dans une métro-pole transfrontalière inscrite dans le vaste réseau de villes nord européen offre une diversité de situations pour interroger, par le projet, les multiples essences contemporaines de la condition urbaine.

Les notions clés sont abordées à partir de quatre formes d’enseignement complémentaires :

• Les cours apportent des connaissances théoriques sur l’urbanisme (acteurs, législation, moyens, etc.), sur les modes de représentations de l’urbain, sur des approches culturelles, sur les aspects matériels et structurels propres au territoire.• Les séminaires questionnent les processus de trans-formation du territoire urbanisé, croisant les disciplines (histoire, géographie, anthropologie, le paysage), les acteurs traditionnels et émergents et la construction des projets, des idéologies à la réception.• Les explorations sont des lieux d’expérimentation pédagogique où les savoirs, les compétences sont croisées avec une pratique de projet court sur une thématique spécifique.• Les ateliers de projet investissent différemment ces questions sur des territoires spécifiques. À l’automne, l’atelier Grosjean / Andrieux explore les potentiels méthodologiques d’un « urbanisme descriptif » sur des territoires en mutation. L’atelier Choquelle / Varcin / Merchez croise les regards de l’architecte et du paysagiste. Au printemps, l’atelier Patteeuw / Berteloot interroge les enjeux de la métropole européenne par le montage de récits architecturaux. Les méthodes employées convoquent la pluralité des échelles, dans un jeu continu d’interactions. Ensemble, les ateliers de projet proposent de construire des clés de lecture de la mutation territoriale, de tester des hypothèses urbaines et de développer des scénarios prospectifs pour une ville en perpétuel renouvellement.

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semestre d’automne

domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines

semestre de printemps

> séminaires de recherche / UE 72

Denis DelbaereSabine EhrmannAP727fabrique du paysage

> ateliers de projet / UE 71*

BénédicteGrosjeanA714

PierreBernardA714

Jean MarieChoquelleA714

Frédérique Delfanne, Thierry GrislainA718TD en STA

+

> explorations / UE 73

Nicolas CanovaA7306Systèmes d’Informations Géorégraphiques

+3 cours

CA 1 à 7à choisir dans le tronc commun

> cours de tronc commun

* : en situation de préparation de PFE, s’inscrire en UE PAT ou PPT. Pas de TD en STA

Céline Barrère Isabelle EstienneAP728territorialités, architecture et paysage

> ateliers de projet / UE 81*

> cours de tronc commun

FrançoisAndrieuxCP1la villediffractée

VéroniquePatteeuw

A814

Jean FrançoisCailleA818TD STA

+

> explorations / UE 83

+3 cours

CP 1 à 8à choisir dans le tronc commun

> séminaires de recherche avec soutenance / UE 82

+mentionrecherche(soutenancecomplémentaire)

AmélieFontaineA8306l’urbanisation informelle

Denis DelbaereSabine EhrmannAP827fabrique du paysage

MathieuBerteloot

A814

Céline Barrère Isabelle EstienneAP828territorialités, architecture et paysage

CélineBarrèreAP7310méthodologies del’enquête urbaine

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domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines

automne

714= 70% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Français méthode : Atelier

Bénédicte Grosjean

ateliers de projet

Contenu et Organisation

Les transformations actuelles de nos sociétés, les enjeux économiques, politiques et sociaux, la pression envi-ronnementale ou encore la mondialisation, déplacent profondément, et parfois contradictoirement, nos manières de comprendre, de représenter et de concevoir la ville contemporaine.La condition urbaine recouvre aujourd’hui des ter-ritoires extrêmement variés, des plus diffus aux plus compacts, mais aussi une multitude de pratiques habi-tantes différenciées. Dans ce contexte d’incertitude, d’un jeu toujours plus complexe des échelles et des acteurs, de la fin de l’État providence, d’une situation sans croissance, l’exercice du projet urbain nécessite de réinterroger nos catégories comme nos outils, en nous appuyant sur des situations concrètes et des questions précises. Qu’est-ce qu’une métropole européenne aujourd’hui ? Quelles sont les qualités de la ville diffuse ? Ce type de questionnement engage des approches ou des regards pluridisciplinaires, notamment entre architecture et paysage, articulant travail de terrain, recherches critiques et conception.La situation emblématique de l’école dans une métro-pole transfrontalière inscrite dans le vaste réseau de villes nord-européen offre une diversité de situations pour interroger, par le projet, les multiples essences contemporaines de la condition urbaine.

Les notions-clés sont abordées à partir de 4 formes d’enseignement complémentaires :

• Les cours apportent des connaissances théoriques sur l’urbanisme (acteurs, législation, moyens, etc.), sur les modes de représentations de l’urbain, sur des approches culturelles, sur les aspects matériels et structurels propres au territoire.

La condition urbaine

• Les séminaires questionnent les processus de trans-formation du territoire urbanisé, croisant les disciplines (histoire, géographie, anthropologie, le paysage), les acteurs traditionnels et émergents et la construction des projets, des idéologies à la réception.

• Les explorations sont des lieux d’expérimentation pédagogique où les savoirs, les compétences sont croisées avec une pratique de projet court sur une thématique spécifique.

• Les ateliers de projet investissent différemment ces questions sur des territoires spécifiques. - À l’automne, l’atelier Grosjean / Andrieux explore les potentiels méthodologiques d’un « urbanisme descriptif » sur des territoires en mutation. L’atelier Choquelle / Varcin / Merchez croise les regards de l’architecte et du paysagiste. - Au printemps, l’atelier Patteeuw / Berteloot interroge les enjeux de la métropole européenne par le montage de récits architecturaux. Les méthodes employées convoquent la pluralité des échelles, dans un jeu continu d’interactions. - Ensemble, les ateliers de projet proposent de construire des clés de lecture de la mutation territo-riale, de tester des hypothèses urbaines et de développer des scénarios prospectifs pour une ville en perpétuel renouvellement.

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domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines

automne

714= 70% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Français méthode : Atelier

Bénédicte Grosjean,Pierre Bernard

ateliers de projet

domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines

automneateliers de projet

Problématique générale : les territoires ‘ni/ni’

L’atelier poursuit son exploration des territoires qui posent question, ceux qui ne rentrent pas dans les mo-dèles de la ville historique, de la croissance en anneaux, de la métropolisation. Il s’intéresse en particulier à ceux, de plus en plus répandus, qu’on ne peut qualifier ni d’urbain ni de rural. Après 3 ans sur la ‘ville diffuse’ (Indovina, 1991) l’atelier entame un cycle sur ‘l’entre-villes’ (Zwischenstad, Sieverts, 1999).

Les territoires d’entre-villes sont fortement urbanisés et infra-structurés, habités et striés d’usagers. Des fonc-tions très attractives y côtoient de grands délaissés, des cœurs villageois et des zones de logistiques, cimetières et golfs, start-ups et friches industrielles ; on peut pêcher sous l’autoroute ; manger chinois, croiser un tracteur ; marcher 30min jusqu’au métro.

Ces territoires sont ‘sans qualité’ : ils n’ont pas de nom, de centre, de structure forte en eux-mêmes ; ils n’ont pas de place, pas de rôle clair dans un ensemble territorial plus large. A grande échelle, s’y superposent sans logique spatiale, des fonctions qui ne le concernent pas, opportunités ou rebuts, grandes infrastructures, enclaves, opérations génériques. A échelle fine, c’est un territoire de juxtapositions, où manquent les entre-deux, les seuils, les articulations.

Des questions sociétales s’y jouent avec une forte acuité : enjeux environnementaux (gestion de l’eau, artificialisa-tion, consommation de territoire), économiques (mode de production, modes de transports, mono-activité, logistique), sociales ou politiques (entre-soi, chômage, représentativité, citoyenneté, gouvernance et modes de décision).

Ces territoires nécessitent l’analyse critique et le savoir-faire des architectes-urbanistes, pour : - être lus sous l’angle du projet (quelles valeurs, quels horizons, quels caps sont visés ?), - y construire les jalons de leurs transformations (quoi ? où ? comment ?), - renouveler les modes opératoires (quand, avec qui, quels leviers actionner ?).

Thématique 2017-2018 : Entre Lille/Roubaix/Tourcoing…

- Un nœud territorial. Le territoire qui pose question cette année est au centre géographique de la métropole lilloise : la commune de Wasquehal est un nœud territorial entre Lille, Roubaix et Tourcoing, entre les 2 branches du grand boulevard. Pourtant, malgré sa position physiquement centrale, il a toutes les difficultés des périphéries. Traversé par des infrastructures routières (le grand boulevard) ou hydrographiques (la vieille Marque ou la Marque canalisée) qui le fragmentent ou le fracturent, ce territoire s’atomise en de multiples compartiments qui semblent connaître des histoires indépendantes, des natures voire des vitesses de développement différentes bien que toutes ancrées dans celles de la métropole.

Thématiques 2017-2018 : Domaines et communs, l’entre-deux questionne les limites.

ET/ET - pour sortir de la logique ‘ni/ni’, nous remettons en question un mode de définition du territoire basé sur l’acte de circonscrire, de délimiter (un état => une peuple, un zonage => une fonction, une haie => un propriétaire, etc.), pour rechercher des alternatives d’entre-deux, de coexistence et de superposition de

valeurs différentes. Les paysagistes définissent les lisières, les franges, comme des écotones : ce sont les lieux où la biodiversité est la plus vive, car les caractéristiques des deux milieux s’y mélangent. Comment définir des lieux autrement que par des périmètres, quelle valeur active donner au périmètre, quitte à mettre en question sa fonction de limitation ? Comment organiser un terri-toire comme lieu d’interactions et d’hybridations ?

DOMAINES - Qu’il soit champ, jardin, usine ou espace public (celui de l’équipement, de l’infrastructure, de la rue etc.) le domaine est à prendre comme entité juridique, spatiale et politique. Il peut être interrogé depuis la nature de sa limite et pas seulement depuis la plénitude ou la disponibilité de l’espacement délimité, ou depuis l’étendue du champ d’action politique. Physiquement la nature de la limite, sa consistance, son abstraction, son habitabilité, l’intervalle qu’elle peut ouvrir en elle-même, la qualité de seuil qui reçoit ou pro-jette vers l’ailleurs sont autant de facteurs qui peuvent forcer ou détendre la privacité d’un lieu et les pratiques qui y sont associées. Également, des pratiques et straté-gies d’habitants peuvent altérer des dispositifs spatiaux au point d’infléchir des normes d’usages et inventer de la jurisprudence.

COMMUNS - Définir par des limites pose problème au-jourd’hui, bien sûr à cause de la mobilité croissante des personnes, des idées, des savoirs, et par les hybridations exponentielles qui en découlent, mais aussi parce que le numérique bouleverse l’évidence de la propriété : il n’est plus nécessaire de posséder pour utiliser (musiques, voitures, lieux de vacances, etc.). Des économistes se ré-intéressent dès lors à des pratiques anciennes, les ‘com-muns’, qui permettaient de gérer ensemble des biens qui ne sont ni privés, ni publics (pâturages, pêches, etc.). Et si certains lieux étaient envisagés comme « commun » ? Qu’est-ce que cela impliquerait pour l’urbanisme, lui

Principales références

(un reader de textes est proposé au cours de l’atelier)

BESSE, J.M., 2001, ‘Cartographier, construire, inventer. Notes pour une épistémologie de la démarche de projet’, Les Carnets du paysage n°7, Ensp / acte Sud, Versailles.BOERI S., 2003, USE Uncertain states of Europe, Milano, éd. Skira.BRANZI, A., 2006. Weak and Diffuse Modernity. The World of Projects at the beginning of the 21st Century. Milano, éd. Skira.CHOAY F., 1994, ‘Le règne de l’urbain et la mort de la ville’, in : La ville, Centre Pompidou, Paris. CORBOZ A., 2001, ‘La description: entre lecture et écriture’, in : Le territoire comme palimpseste, Paris, éd. L’imprimeur.CORIAT B., 2014, Le retour des communs. La crise de l’idéologie propriétaire, Paris, éd. Les Liens qui Libèrent. SIEVERTS Th., 2004, Entre-villes, une lecture de la Zwischenstadt, Marseille, éd. Parenthèses.VIGANO P., 2012, Les territoires de l’urbanisme. Le projet comme producteur de connaissance, Genève, éd. MétisPresses.

aussi à un moment de son histoire où la planification et le centralisme du projet d’auteur, sont mis en cause?

TIERS - Les projets dans l’atelier pourront décliner toutes formes d’approche par le ‘tiers’, que ce soit dans de nouvelles typologies d’habitat ; dans des alternatives au zonage (mixité des fonctions, tiers-lieux, circuits-courts, etc.), dans de nouvelles formes de la ville productive, et surtout, dans tous les interstices et entre-deux, pour (re)dessiner l’urbain et rendre possible les interactions.

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domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines

automne

714= 70% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Français méthode : Atelier

Jean Marie Choquelle(atelier croisé avec la formation en paysage DPLG3)

ateliers de projet

Atelier collégial paysage et territoire

Notre atelier de projet urbain et architectural sera organisé en collaboration avec l’atelier de paysage d’Armelle Varcin. Les étudiants travailleront en groupes mixtes d’étudiants de paysage et d’architecture en vue d’une sensibilisation réciproque aux échelles urbaines et architecturales comme aux dimensions et qualités que pose le paysage.

SUJET: PROPOSITION D’AMENAGEMENT DE L’ANCIENNE GARE DE VANCHIGLIA A TURIN

Continuant de « visiter » les villes jumelées à Lille, notre atelier s’attache ce semestre à la ville italienne de Turin. Cité romaine prospère, ville médiévale importante, Turin fut la capitale baroque du royaume de Savoie mais aussi, quelques années, celle de l’Italie moderne. Son aménagement urbain est aujourd’hui exemplaire d’une continuité historique existant depuis la Rome antique, introduisant un esprit du lieu don-nant sens aux espaces urbains, à l’architecture comme au paysage construit, et que les 19 et 20e s. industriels ont su prolonger. La « géométrie » comme discipline de pensée a en effet guidé les grands espaces urbains, comme les grands chefs d’oeuvre d’architecturaux avec Vitozzi, Guarini, Juvara, Antonelli, Trucco, Nervi, …etc.Mais depuis quelques décennies, des pans entiers de l’économie disparaissent ou doivent se restructurer. Aujourd’hui, Fiat quitte Turin. La ville doit susciter un renouvellement culturel, économique et urbain et imaginer un autre destin pour ces territoires que la désindustrialisation a laissé en friches.C’est pourquoi notre secteur d’étude se focalisera sur l’ancienne gare désaffectée de Vanchigia à toute proximité du grand cimetière monumental et s’étendra

à l’est et au nord jusqu’aux boucles formées par le fleuve Pô. Cette zone proche du fleuve est intimement liée aux dangers que représentent les crues et toute une réflexion sera à mener sur le devenir de ces espaces en prenant en compte leur caractère partiellement inondable.Le travail consistera donc à établir des pistes de réflexion pour repenser le secteur de la gare de Vanchi-glia, pour dynamiser ce nouveau quartier par le biais d’implantation d’écoles, d’universités et de résidences étudiants, de programmes de logements et d’activités. La future ligne 2 de métro empruntera les espaces lais-sés par la gare et mettra ce quartier en lien direct avec le centre de Turin comme avec les gares Il s’agira aussi de penser et spatialiser des formes d’habiter en garantissant des espaces favorables au vivre-ensemble, mais aussi de penser les rapports que l’homme et la ville entretiennent avec l’eau, avec la nature. Le caractère du lieu marqué par la géométrie, le fleuve, le cimetière monumental mais aussi par les oeuvres de G. Guarini toutes proches, guidera la réflexion sur la conception des espaces, des jardins, des parcs, comme de l’extension du cimetière.Seront inclues les problématiques liées aux principes d’organisation choisis, à la densité, à la mixité d’une façon élargie (pyramide des âges équilibrée, mixité sociale, pluri-activité, mutualisation des espaces, équipements et services de qualité, variété des modes d’habiter lié à l’eau, aux paysages, …)., à la mobilité, à l’ouverture / fermeture et aux limites. La qualité des dispositifs spatiaux et paysagers devra se fonder sur la cohérence fonctionnelle et structurelle du projet, sur les dimensions du paysage et sur l’aménité urbaine générale sur le site.

Principales références

Léonardo BENEVOLLO : Histoire de la villeKenneth CLARK : L’art du paysageNorman DAVIS : MikrokosmosMartin HEIDEGGER : Bâtir, Habiter, Penser (Essais et conférences Martin Heidegger 1951)Kevin LYNCH : L’image de la citéCh NORBERG SCHULTZ : L’art du lieu, Genius LociPhilippe PANERAI, Jean Charles DEPAULE, Marcelle DEMORGON : Analyse urbaineMichel RAGON : L’Homme et les villes Steen Eiler RASMUSSEN : Villes et architecture. Emmanuel TODD : l’invention de l’Europe.

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domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines

automne

A718= 30% UE 71

UE 71= 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Travaux dirigés

Frédérique Delfanne,Thierry Grislain

TD de construction

Objectifs

- Prendre conscience du rôle des différents acteurs impliqués dans la transformation des villes et des territoires - Comprendre les conditions de faisabilité d’un projet urbain et/ou d’une stratégie de territoire - S’ouvrir aux différentes disciplines de l’urbanisme et construire une approche urbaine intégrée- Développer les capacités de programmation et de conception des espaces publics

Contenu

- Connaissance et analyse des systèmes d’acteurs publics et privés des villes et des territoires (intérêts et modèles économiques)- Introduction aux logiques économiques qui sous-tendent la production de la ville: investisseurs, logiques foncières (compte-à-rebours, logiques promoteurs-aménageurs), construction des coûts des produits immobiliers, procédures et opérations d’aménagement, etc.- Application au projet mené en atelier : logiques d’acteurs, programmation, faisabilité et stratégie de mise en oeuvre- Approfondissements thématiques selon le sujet de l’atelier. Cette année: mobilités et développement urbain,évolution des modes de vie, qualité des espaces publics.- Exercice de conception d’un espace public- Retours d’expérience de professionnel(s)

AP7306= 40% UE 73

UE 73 = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Nicolas Canova

Systèmes d’informations Géographiques

domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines

Explorations automne

Contenu et Organisation

L’objectif de cet exploratoire est de se familiariser avec les systèmes d’information géographique (SIG). Ces logiciels informatiques, généralisés depuis plusieurs années notamment dans les collectivités publiques, se présentent comme des outils pertinents pour gérer l’inscription des sites architecturaux à l’échelle terri-toriale. En s’appuyant sur le logiciel libre QGIS, les étudiants pourront découvrir les bases de la géomatique, appri-voiser le vocabulaire et les manipulations essentielles des SIG ; et surtout intégrer ce nouvel outil dans leurs projet(s) d’étude.

L’exploratoire se déroule en 3 phases :- une introduction à la géomatique et au logiciel QGIS (8 heures)- l’exploration du logiciel au travers d’un projet semi-collectif (32 heures)- le rendu écrit (dossier) et la présentation orale des travaux (8 heures)

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domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines

cours de tronc commun automne

domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines

séminaires de recherche automne et printemps

AP727= 100% UE 72

UE 72 = 8 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Denis Delbaere,Sabine Ehrmann

Fabrique du paysage

Contenu et Organisation

Trois orientations de recherche sont principalement pro-posées, qui s’intéressent chacune à l’une des trois grandes séquences du processus de production de l’espace public, sa programmation, sa conception et sa gestion :

PROCESSUS ET PROCEDURES DE PROGRAMMATIONLe projet de paysage s’inscrit dans un processus de décision et de production complexe, et parfois très long, de programmation. Ce que nous nommons « program-mation » concerne les vœux, c’est-à-dire la manière dont un mélange de volonté et d’espoir est porté sur l’espace, par des publics et des acteurs divers (politiques, habitants, citoyens, usagers, exploitants, etc.). Il s’agit synthétique-ment par cette orientation de proposer à l’étudiant-e de se concentrer sur un projet de paysage donné et d’en reconstituer le plus largement possible le processus de planification. Les temps successifs de la programmation initiale, de la délibération et de la décision politique, de la négociation sociale, de la re-programmation, seront ici considérés comme dimensions à part entière du projet lui-même. De même l’inertie des planifications territoriales sera considérée dans une logique causale, qui considère que tout projet s’inscrit dans le prolonge-ment plus ou moins assumé du projet qui l’a précédé. Il s’agira par cette orientation de recherche de contribuer au recul critique nécessaire pour entrevoir que l’action du concepteur n’occupe qu’un segment du processus de « formation » du projet. La recherche ici proposée se donne pour principale mission de former un mode de réflexion sur le projet particulièrement précieux pour l’exercice du projet en maîtrise d’ouvrage ; exercice que les ateliers de projet, orientés majoritairement vers la maîtrise d’œuvre, ne permettent généralement pas d’appréhender.

OUTILS ET DISPOSITIFS DE CONCEPTIONLa conception du projet mobilise des outils, des règles, des normes, des méthodes, qui influent directement sur les formes qu’il produit, les conditionnent tout autant qu’ils

les rendent possible. Cette relation entre outil et forme peut s’envisager selon un double mouvement : l’outil comme matrice de la forme et la forme comme raison d’être de l’outil. Il s’agit ici de motiver des recherches appliquées pouvant se saisir de cette relation autour de questionnements tels que : quels enjeux contemporains sont-ils de nature à réformer nos outils et nos méthodes ? Quels outils, ou quelles méthodes, pourrions-nous ou devrions-nous inventer pour parvenir à telles nouvelles productions formelles ? Et inversement, quels paysages s’inventent à travers l’émergence des nouveaux outils et des nouveaux modes de production de l’espace? Les outils de la conception (informatiques, graphiques, norma-tifs), aussi bien que de l’exécution (machines, dispositifs techniques) font ici l’objet d’une investigation métho-dologique appliquée à des cas de figure précis : il s’agit de lire l’espace produit comme effet d’un outillage, d’une économie, d’un budget, d’une loi, etc., d’émettre une critique informée de ces dispositifs et d’être à même d’en proposer la modification et l’évolution.

BIO-GRAPHIE DES ESPACES PAYSAGERSLe chantier qui « achève » le projet de paysage n’en constitue que la prémisse formelle. L’évolution des matériaux vivants qu’il emploie et met en œuvre, les actions, transformations ou altérations que les usages sociaux lui imposent ou lui offrent, relativisent sa pos-sible mise en œuvre ; parfois sa pérennité tant formelle que fonctionnelle. La recherche se consacre ici à (re)tracer (graphie) la vie (bio) et les aléas d’un espace paysager public au moyen d’une observation à la fois formelle, technique, et sociologique. Cette orientation de recherche tend à offrir les moyens d’un suivi du projet qui est aussi l’occasion de sa critique au sens philosophique du terme. Il s’agit en effet, de considé-rer le projet de paysage comme étant originairement un énoncé, dont la recherche doit réussir à cerner, au regard de son incarnation dans le réel, et au regard du temps, les limites et les ressorts. Cette orientation de recherche tend d’une part à développer des réflexions susceptibles d’informer de nouveaux modes de gestion de l’espace public, d’autre part de tester et fournir des modèles méthodologiques de veille et d’évaluation susceptibles d’accompagner la nécessité professionnelle d’une implication durable de la maitrise d’œuvre et d’un phasage de la mise en œuvre en paysage.

méthodologies de l’enquête urbaine

AP7310 = 20% UE 73

UE 73 = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Cours magistral

Céline Barrère

Contenu et Organisation

Ce cours se présente comme une initiation aux méthodes quantitatives et qualitatives d’enquêtes sociologiques et anthropologiques et combine apports théoriques, pratiques et méthodologiques restituant les résultats de recherches contemporaines et faisant également une large place aux travaux empiriques des étudiants. Il entend enrichir la boite à outils de futurs architectes en matière de diagnostic et de compréhen-sion des territoires habités et des relations espaces/sociétés à différentes échelles enchaînées.Les étudiants y seront sensibilisés à des phénomènes et des regards particuliers faisant intervenir approches sensibles (le corps, les sens), interactionnistes (échanges, conversations, micro-rituels) et symboliques (travail sur les représentations et les discours, notam-ment littéraires, filmiques, photographiques)

Le cours se composera de deux séquences pédago-giques complémentaires : 1/ un exposé théorique des spécificités de chaque méthode, mises en contexte par une étude spécifique ; 2/ une application concrète par les étudiants qui fera l’objet de séances de TD. Cet enseignement théorique entend éclairer les rapports entre espaces urbains et sociétés, les relations que les individus et les groupes sociaux entretiennent avec les espaces dans lesquels ils vivent.Assiduité et travail personnel autonome, capacité d’analyse, bonne culture générale ainsi qu’une appé-tence pour le travail de terrain sont recommandés.

Séance 1 L’enquête socio-anthropologique / Mise en place des travaux d’expérimentationsSéances 2 / 3 Observer, récolter, organiser Séance 4 L’Observation flottante Séance 5 La rythmanalyse de l’espace / Suivi des travaux d’expérimentation

Principales références

BECKER, Howard S, Les Ficelles du métier, La Décou-verte, Paris, 2003BELTING Hans (trad. de l’allemand, J. Torrent), Pour une anthropologie des images, Paris, Gallimard, coll. ‘Le temps des images’, 2004.BOURDIEU Pierre, Un art moyen. Essai sur les usages sociaux de la photographie, Paris, Minuit, 1965DESCAMPS, Florence. L’historien, l’archiviste et le magnétophone. De la constitution de la source orale à son exploitation, Paris : Comité pour l’histoire écono-mique et financière de la France, 2001, 860 p.FIJALKOW, Yankel, Sociologie des villes, La Découverte, coll. Repères, 2007GOFFMAN, Erwin, La Mise en scène de la vie quoti-dienne, Ed. de Minuit, 1973GRAFMEYER, Yves, Sociologie urbaine, Nathan Univer-sité, coll. 128, 2002GRAFMEYER, Yves et JOSEPH Isaac, L’Ecole de Chica-go. Naissance de l’écologie urbaine, Aubier1998HANNERZ, Ulf, Explorer la ville, Ed. de Minuit, 1983PINÇON Michel et PINÇON-CHARLOT, Monique, Paris Mosaïques, Calmann-Lévy, 2001

Séance 6 L’interactionnisme Séance 7 L’entretienSéance 8 La sociologie visuelle - films et photographies Séance 9 Cartes mentales et parcours commentés : textes de Jean-Yves PetiteauSéance 10 La méthode expérimentale des situationnistesSéances 11 /12 Travail pratique à partir des expérimentations

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domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines

séminaires de recherche automne et printemps

AP728 = 100% UE 72

UE 72 = 8 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Céline Barrère ,Isabelle Estienne

territorialités, architecture et paysage

Contenu et Organisation

Thématique :Ce séminaire interdisciplinaire s’attache de manière spécifique à la notion de territoire et à ses conditions de production. Le territoire s’entend ici comme le produit des rapports existentiels et sociaux que les individus en groupe entretiennent avec l’espace qu’ils pro-duisent et reproduisent quotidiennement. Il s’agit de mettre l’accent sur le territoire et ses conditions. C’est pourquoi les objets d’études choisis par les étudiants n’ont pas d’échelle imposée La problématique générale étant celle de la production des territoires, le séminaire mettra en avant les différentes définitions conceptuelles de la notion de territoire, de ses différentes réalités socioculturelles aux usages et pratiques qui y prennent place, en passant par les manières dont il est conçu, envisagé et habité. Cette orientation donne une place prépondérante aux « acteurs », aux pratiques et aux discours du et sur le ter-ritoire. Cela implique de s’intéresser aux actions, aux représentations et imaginaires à travers des supports matériels et immatériels divers.Ce faisant, le séminaire cherche également à cerner la dimension qualitative des territoires conçus et amé-nagés dans toute sa complexité. Les notions d’aménité paysagère, d’urbanité ou d’hospitalité spatiale sont mobilisées pour dépasser une approche exclusivement formelle des espaces conçus (qu’elles soient esthétiques ou fonctionnelles) et interroger la capacité des formes aménagées à accueillir des pratiques et des usages, voire à en tolérer ou à en favoriser la diversité. C’est ici le niveau d’adéquation ou d’inadéquation entre forme sociale (le territoire en tant que communauté humaine) et forme spatiale qui est questionné.

Si le choix du sujet est libre, néanmoins certaines entrées pourront être privilégiées :- une forme urbaine ou paysagère- une modalité de production des territoires pouvant aller d’une pratique à une procédure (projet participa-tif, programme d’intervention) en passant par un outil ou une méthode d’investigation des territoires ou bien d’intervention sur ceux-ci.- le rôle d’un acteur spécifique ou d’un groupe ou d’un type d’acteurs- la thématique des aménités ou de l’urbanité. Il peut s’agir ici, par une enquête sur le terrain, de chercher comment identifier et qualifier les aménités présentes ou l’urbanité spécifique qu’elle soit ou non reconnue. Aménité étant entendue comme une qualité ou un caractéristique positive contribuant à une attractivité, une efficacité, un bien vivre les espaces. L’urbanité ren-voie, elle, au « caractère proprement urbain d’un espace » (Lévy-Lussault, 2002), là aussi à une qualité, une plus-value mettant en système configuration urbaine et usages. La thématique peut aussi s’envisager de façon plus conceptuelle : l’hypothèse est alors que diverses formes d’urbanités existent et cohabitent dans le temps et l’espace. Reconnaître ce fait permet de dépasser des logiques de modèles historiques (la ville classique, la ville industrielle, le territoire urbanisé), géographiques (l’urbanité de la ville européenne) ou formels (la ville archipel…) et offre un outil dont l’adaptation aux formes urbaines contemporaines sera testée dans le séminaire.- la thématique de l’hospitalité : à la fois dans les lieux (de l’hôpital à la ville), mais plus largement en termes de situations hospitalières ou inhospitalières- les imaginaires sociaux des territoires

Caractéristique spécifique du séminaire:Plaçant au centre des interrogations les notions de territoire et de territorialités, ce séminaires est inter-disciplinaire. Cela implique que les étudiants doivent s’acculturer à des notions, outils, démarches d’autres disciplines, notamment à travers les champs privilégiés de la sociologie, de l’anthropologie, de la géographie et des études urbaines. Dans le même temps, les étudiants continueront à mobiliser leurs outils professionnels d’architectes et de paysagiste.

Démarche :Le choix par l’étudiant d’une problématique et d’une entrée (analyse des formes produites, de leurs condi-tions de production ou de réception, des jeux d’acteurs, des dynamiques en cours…) se traduira par le choix de matériaux du corpus approprié qu’il devra constituer (documents graphiques, textes, documents de planifi-cation, discours, entretiens…) et la mise en place d’une méthode d’investigation cohérente.Toutefois une particularité de ce séminaire est l’importance qu’il accorde au travail de terrain (c’est-à-dire à la confrontation directe entre sujet élaboré et conditions du réel) et au développement d’une méthode structurée pour produire des données issues de ce terrain, pour les mettre en forme, les représenter et les valoriser. C’est pourquoi nous insisterons sur les définitions et les articulations entre terrain et corpus de recherche.Ce terrain pourra être immatériel (une théorie, un mode de représentation, etc.) ou bien matériel, c’est-à-dire un site ou une situation, en France et à l’étranger, mais dont la condition même est que l’étudiant(e) puisse en faire l’expérience et s’y confronter régulière-ment et aussi souvent que nécessaire dans le temps du séminaire.

Méthode :•Votre expérience d’un terrain est indispensable tout au long des deux semestres. Vous êtes engagés à débuter cette fréquentation dès les premières semaines du semestre d’automne.•Vous élaborez un protocole méthodologique en accord avec vos enseignantes, en fonction de la singularité de votre terrain, et à mesure de la définition de votre problématique et de vos hypothèses. •Vous construisez votre argumentation dans le cadre d’un dialogue avec des auteurs issus de champs discipli-naires identifiés. •Vos outils d’architecte ou de paysagiste (relevé, plan, coupe, maquette, analyse territoriale, etc.) sont sollici-tés et interrogés, non plus dans leur emploi projectuel, mais comme outils de connaissance dans le cadre d’un propos à visée scientifique.

Modalités d’organisation :•Séances thématiques, approches théoriques et biblio-graphiques concernant les thèmes du séminaire.•Cours et suivi méthodologique : 12h par semestre.•Présentation de l’avancée de votre recherche et discus-sions collectives. •Des indications sont données au fur et à mesure par les responsables du séminaire pour définir et construire la posture du chercheur vis-à-vis du terrain.

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domaine d’étude / histoire, théories, projets Richard Kleinresponsables scientifiques et pédagogiques

Le domaine d’étude Histoire, Théories, Projets,rassemble les enseignants qui investissent leschamps de connaissances et de pratiques quesont l’histoire, les théories de l’architecture et leprojet architectural et urbain. L’histoire et lesthéories sont considérées comme des moyensd’atteindre les objectifs suivants :* la connaissance et la compréhension desédifices, des situations et des contextes* la construction d’un apport culturel savantnourrissant le projet* la construction raisonnée des références, desmodèles, des doctrines et des postures.Les pratiques de projets convoquentsystématiquement l’histoire et les théories à tousles stades de la conception et ou de la réflexion.La connaissance et l’approfondissement desthéories architecturales permettent à l’étudiant dese situer et de concevoir à l’intérieur de leurévolution, de comprendre les différents élémentsen jeu dans la conception et de décrypter lesdifférentes syntaxes qui les assemblent. Lerapprochement de ces théories avec les bâtimentsqu’elles soutiennent ou dont elles sont issues,éclaire la relation entre l’écrire et le « faire », entrela théorie et la pratique.Les pratiques de l’histoire de l’architecture qui sontapprofondies par le domaine reposent sur l’étudedes oeuvres et des auteurs (qui vise laconnaissance détaillée des architectures), sur lamise en évidence des composantes techniques,sociales et culturelles, proches et lointaines del’architecture (usages, représentations, doctrines,réalités professionnelles, économie), sur l’étudede l’évolution ou de l’obsolescence desprogrammes et des formes, sur l’examen desquestions patrimoniales. Principalementconsacrées à l’étude des architectures des XIXe etXXe siècles, l’histoire et les théories à l’oeuvredans les enseignements du domaine fournissentles clefs de compréhension des logiques formellescomme des dispositifs spatiaux, et les outils de lalecture critique des architectures. L’étude desoeuvres dans une chronologie élargie (de lagenèse à leur situation contemporaine) met enévidence les périodes où l’édifice est confrontéaux réalités sociales, aux usages, auxtransformations, éventuellement et auxdestructions matérielles. L’étude de la réceptionde l’architecture implique l’examen desreprésentations et leur diffusion, des

manifestations de l’opinion (usagers,spectateurs, critiques, historiens), des pratiquesde la consécration (professionnelles oupopulaires), de la place des édifices dans lapublicité ou le cinéma et dans les médias engénéral, des phénomènes de patrimonialisation(administrative ou spontanée).Sont donc en jeu dans l’histoire de l’architecture,la compréhension de l’édifice dans toutes sescomposantes, son devenir matériel, son usageau quotidien comme sa place dansl’historiographie.Studios de projet.Dans le cadre des studios du Domaine, diversesmanières d’appréhender le rapport à l’histoiresont mises en oeuvre. Ces diverses approchessont présentées lors des séances introductivesdes studios d’architecture, afin de permettre àchaque étudiant de choisir quelle approche luiparaît la plus en rapport avec ses objectifspropres.Diverses thématiques complémentaires sontégalement convoquées par les enseignants desstudios. Comme la pratique du projet impliqueaujourd’hui une prise en charge efficace ducontrôle de l’environnement, les préoccupationsliées au bioclimatique et, plus généralement, àl’intelligence écologique et au développementdurable, sont également prises en compte parcertains studios du domaine d’étude. De façonplus large, une attention soutenue est apportéepar tous les studios à l’usage et au vécu desespaces projetés, au rapport au site et àl’inscription urbaine et paysagère, ainsi qu’à latectonique et à la matérialité en général. L’offrepédagogique de l’ENSAP de Lille comprenant unvolet paysage, les collaborations entreenseignants de paysage et architectes sontappelées à se renforcer à court terme.

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semestre d’automne

domaine d’étude / histoire, théories, projets

semestre de printemps

* : en situation de préparation de PFE, s’inscrire en UE PAH ou PPH. Pas de TD en STA

> ateliers de projet / UE 71*

AmélieFontaineA712

GillesMauryA712

OlivierBrasseA712

Jean-ChristopheLaurentA716TD en STA

+

> explorations / UE 73

CélineBarrèreAP7303mémoires urbaines

+3 cours

CA 1 à 7à choisir dans le tronc commun

> séminaires de recherche / UE 72

Richard Klein

AP724histoire architect.contemporaine

Eric MoninCatherine BlainAP725archéologiedu projet

> cours de tronc commun

PascalLejarreA7308projet& patrimoine

Jean ChristopheLaurentA7314structures anciennes

> cours de tronc commun

Caroline BauerA83010La commande et le marché de la construction, quelle histoire pour quel avenir ?

> ateliers de projet / UE 81*

BéatriceMariolleA812

PascalLejarreA812

Jean ChristopheLaurentA816TD en STA

+

> explorations / UE 83

Caroline Bauer,Richard KleinA8302une pierre à l’édifice

+3 cours

CP 1 à 8à choisir dans le tronc commun

> séminaires de recherche avec soutenance / UE 82

+mentionrecherche(soutenancecomplémentaire)

Richard Klein

AP824histoire architect.contemporaine

Eric MoninCatherine BlainAP825archéologiedu projet

EricMoninAP7301architecturelumineuse

Florence PlihonA8310Penser et dire l’architecture : doctrines et mediations

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712= 70% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Français méthode : Atelier

Amélie Fontaine, Olivier Brasse,Gilles Maury

La définition du DE HTP cherche à lier les dimensions historique et théorique de l’architecture dans l’appren-tissage de la pratique du projet. Sur cette base, l’objectif de l’atelier est d’articuler l’exploration de projets d’équipements sur des sites particulièrement sensibles, avec la connaissance approfondie des édifices qui en constituent le principal intérêt. La spécificité de cet atelier repose sur l’interrogation desdits édifices et de leurs sites, conjointement aux réflexions théoriques et pratiques des architectes contemporains de leur édification.

Sujet 1La Fère, Extension et rénovation du musée Jeanne d’AbovilleInnover par le partenariat ?

ObjetLa petite ville de La Fère, au passé historique pres-tigieux, fut notamment marqué par son histoire militaire. Le siège d’une des toutes premières écoles militaires d’artillerie de l’armée française y fut implanté au début du XVIIIe siècle, marquant considérablement le devenir de la ville. Des casernes pour 4000 hommes (alors que la population de l’époque tourne autour des 2000 âmes)y sont construites et structurent toujours la ville. Le départ définitif de toute activité militaire en 1995 a laissé la ville exsangue.Le patrimoine architectural est par ailleurs varié et l’implantation de la ville sur un ancien marécage confère au site un attrait singulier mais totalement dévalorisé.En plein centre, face à l’une des casernes, la famille d’Aboville, comptant de nombreux militaires, possédait une parcelle sur laquelle avait été édifié un hôtel parti-culier et son jardin. Suite au legs de la comtesse d’Héri-court de Valincourt au début des années 1860, la ville se voit dotée d’une prestigieuse collection de peintures,

domaine d’étude / histoire, théories, projets

automneateliers de projet

712= 70% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Français - anglais méthode : Atelier

domaine d’étude / histoire, théories, projets

automneateliers de projet

couvrant une période du XIIIe au XIXe siècles. Surle site de la propriété sera édifié le musée, l’hôtel des d’Aboville devenant la mairie et le jardin communaux deux édifices. Touché par la 1ère Guerre Mondiale, le secteur sera partiellement reconstruit (la mairie notamment) et la collection amputée de nombreuses “disparitions”. Le musée compte aujourd’hui 380 tableaux, dont très peu sont exposés. Il est de statut municipal mais classé “musée de France”.Le musée souffre aujourd’hui de dégradations diverses et est totalement sous-équipé (pas de toilettes pour le public, pas d’accès PMR, bureau minimal, réserves impropres…), à tel point que le Projet Scientifique et Culturel récemment établi par la conservation parle d’un “musée en mode survie”. L’édifice, par son archi-tecture éclectique bien insérée dans son tissu urbain,possède des qualités intéressantes et surtout l’avantage d’une situation historique signifiante.Plutôt qu’un déplacement, la question de l’extension et de la rénovation paraît pertinente.

SujetLe sujet, une extension-rénovation d’un musée, est en soit un exercice d’école. Outre les attendus spécifiques du DE HTP, le PSC fournit quelques pistes qu’il importe de creuser comme élement d’une pédagogie du projet.- La proximité de La Fère avec le site historique du groupe Saint-Gobain (ancienne manufacture royale), aujourd’hui déserté, autorise l’idée d’un partenariat, autant médiatique qu’économique, qui pourrait lier le musée avec le groupe. Le postulat retenu pour la péda-gogie serait que les matériaux proposés par l’entreprise pourraient être mis en valeur dans la conception desprojets. La question du verre et de l’éclairage naturel, a minima, devra être précisée sur le plan technique, mais il existe également des pistes sur l’isolation et d’autres matériaux. Ceci suppose une information a acquérir en parallèle de la conception afin d’en être un des leviers, et non un vernis cosmétique final. C’est dans ce sens

que ce type de partenariat peut se poser comme uneinnovation pour le devenir d’un musée et sa quête de reconnaissance sur le plan national. Il faut préciser qu’il s’agit là d’une opportunité, non d’une obligation.- L’aspect actuellement ouvert du programme énonce en fait le début d’une réflexion, que les projets menés au sein de l’atelier vont faire évoluer dans le cadre de l’échange entre le musée et les étudiants. Il s’agit bien de positionner les propositions comme étant réalistes mais aussi idéales, pouvant servir de levier aux élus et institutions concernées, tant pour leur communicationque pour l’avancée des études.

Sujet 2Le Plük, Réflexions pour l’ancienne église de Bec-quincourt (80)Hébergement, art et écotourisme, renouveau en milieu rural ?ObjetLe village de Becquincourt, situé près des méandres de la Somme, au croisement de l’actuelle A1 et de l’an-cienne voie romaine de St-Quentin à Amiens (D1029), fut durant son histoire, comme tout le territoire allen-

tour, un lieu de passages et de forts bouleversements. Les traces encore visibles de l’occupation romaine, des transformations agraires du Moyen-âge, des des-tructions de la 1ere guerre mondiale, témoignent de l’importance ancienne de ce secteur picard. Fortement marqué par les bombardements de 14-18, le village fut recon truit dans une architecture économique mais savante que l’on retrouve sur toute l’ancienne ligne de front, du Nord à l’Alsace.L’ancienne église St-Denis sera reconstruite entre 1928 et 1932 par l’architecte Louis Poisson. Des pierres de l’édifice ancien (du XIIe-XVIIIe siècles) seront incorpo-rées dans la nouvelle structure en béton armé. Une nef simple desservie par un perron aboutit à un choeur en demi-cercle, flanqué d’une sacristie et d’une pièce de service. le clocher, hors-d’oeuvre, abrite à son pied lesfond baptismaux. La simplicité de l’ensemble ne cache pas l’élégance des proportions. La bonne qualité de la construction lui a permis de résister à près d’un demi-siècle d’abandon…L’église de Becquincourt est désacralisée depuis près de 40 ans, et aujourd’hui propriété de Luc Parin, enfant du pays, dont la famille exploite des terres aux alen-tours. Le parcours atypique de Luc Parin et sa passion

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712= 70% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Français méthode : Atelier

Amélie Fontaine, Olivier Brasse,Gilles Maury

domaine d’étude / histoire, théories, projets

automneateliers de projet

712= 70% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Français - anglais méthode : Atelier

domaine d’étude / histoire, théories, projets

automneateliers de projet

Principales référencesouvrages généraux- J. Lucan, Composition Non- composition Architec-ture et Théories, 19e-20e sièclesPresses polytechniques et universitaires romandes, 2009- G.Fanelli, R.Gargiani, Histoire de l’architecture moderne Structure et revêtement,Presses polytechniques et universitaires romandes, 2008- Charles Jencks, Mouvements modernes en architec-ture.- Nikolaus Pevsner, Les sources de l’architecture moderne et du design.- Camillo Boito, (+Françoise Choay), Conserver ou restaurer : Les Dilemmes du patrimoine- Aloïs Riegl, Le culte moderne des monuments. son essence et sa genèse- Françoise Choay, Allégorie du patrimoine.- F. Choay, La règle et le modèle, Seuil- A. Choisy, Histoire de l’architecture (1899),

Une liste d’autres ouvrages à choisir figure sur la fiche complète de l’application taïga.

pour son terroir le font s’investir dans un projet de rénovation de l’église, avec un programme encore fluc-tuant, mais qui mêlerait hébergement, art et tourisme.Le village, aujourd’hui paisiblement assoupi sur le plan économique ou culturel, pourrait y trouver une nouvelle jeunesse, son emplacement stratégique consti-tuant un atout indéniable.

Sujetle Plük est le nom donné actuellement au projet de Luc parin (www.lepluk.com), qui cherche à faire de cet église un lieu fourmillant d’activité, de vie, d’échanges… Le programme reste ouvert, mais doit comporter une partie hébergement, pouvant inclure un logement pour le pro-priétaire, mais aussi un lieu éventuellement polyvalent (petit concert, réunion, location…).Le projet actuel de Luc Parin est de faire peindre une partie du bâtiment par l’artiste espagnol The Dulk (www.dulk.es), jeune illustrateur prolifique, afin de créer un lieu différent, unique. L’idée se rapproche un peu de deux chapelles transformées en habitat à Utrecht, que Luc Parin cite en référence sur son site.Par ailleurs, la beauté du site naturel et son écosystème, les nombreuses richesses archéologiques, sans parler du tourisme lié à la 1ere Guerre Mondiale, créent un potentiel de développement du secteur, dont l’église se ferait le nouveau centre.

Les questions que le DE veut poser articulent plusieurs points :- l’édifice : ses qualités architecturales et architecto-niques, son potentiel de rénovation/transformation… comment déterminer ses capacités pour lier les différents éléments du programme ouvert ? Que faire du terrain constructible autour de l’église ?- l’édifice dans son contexte élargi : peut-on faire d’une ancienne église un nouveau lieu de rassemblement et de partage au service d’une communauté rurale ?

Comment le milieu rural picard peut-il, par une pro-gramme innovant, s’ouvrir aux autres, dans une forme de tourisme intelligent et respectueux de l’écosystème ? Comment le projet peut-il entrer en échos avec lesautres activités du bourg et participer de manière plus globale à l’attractivité du milieu rural ?- le programme envisagé doit-il être générique ou spécifique ? Vis-à-vis du territoire en question et du type d’édifice et de site concernés, est-ce un modèle économique, touristique, programmatique reproductible sur d’autres lieux ?.

Sujet 3La tour des CompagnonsRénovation énergétique d’une enveloppe pop

N.B . Ce sujet est développé en préparation d’un des sujets de l’année prochaine autour de la reconversion de logements inno-vants des années 70-80, dans le cadre d’un programme derecherche du Ministère de la Culture pour lequel le LACTH a été retenu. Les séminaires de recherches du DE HTP travailleront dès cette année sur ce sujet.

ObjetLa “maison” des Compagnons du devoir et du Tour de France, sise à Villeneuve d’Ascq, est une des plus importantes de France. Édifiée dans les années 1970 par Jean Willerval (1924-1996), elle comporte un vaste rez-de-chaussée abritant salles communes, administra-tion, services et salles de cours et se trouve surmontée d’une tour comportant les chambres des Compagnons. Autour se sont construits sur plusieurs décennies diffé-rents ateliers. Panneaux préfabriquées, structureen béton, remplissage et parement, menuiseries diverses font de cet édifice un représentant intéressant des techniques habituelles de l’époque, toutes choisies selon leur emplacement et leur rôle dans la compo-

sition. L’intérieur a été aménagé par les compagnons eux-mêmes.L’ensemble est autant marqué par une esthétique “pop” que par la culture constructive des Compagnons, que des travaux successifs ont prolongés.

SujetDans le cadre du partenariat qui lie l’ENSAPL et les Compagnons autour de la transition énergétique, après l’atelier Matérialité de printemps de l’année passée (A. De Bellaigues), il est proposé d’étudier la rénovation de l’enveloppe de la tour de logements, dans l’optique d’une isolation par l’extérieur.Il s’agit, au delà des études énergétiques qui doivent être faites (possibilité de calculs thermodynamiqueavec A. Mastrorilli ou R. Zarcone), de redessiner une façade, de faire des études et des propositions pour une ré-novation respectueuse du dessin, du caractère de l’édifice.L’exercice, pour banal qu’il puisse paraître à première vue, doit obéir aux intentions du DE et développer une culture savante des étudiants face à ce type de patrimoine, afin d’étayer arguments et propositions. En outre, une méthode spécifique doit être mise en oeuvre.

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A716= 30% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Travaux dirigés

Jean-Christophe Laurent

TD de construction automne

Contenu et Organisation

La masse d’informations techniques et réglementaires qu’il faut accepter d’ingérer pour mener un projet architectural paraît parfois très indigeste. Pour autant la mission d’une école d’architecture n’est-elle pas de former des constructeurs, des architectes-constructeurs ? Mais construire ne signifie pas simplement édifier. Construire c’est mettre une pensée à l’épreuve du réel. Construire c’est faire en sorte qu’une idée demeure. C’est pourquoi, nous défendons l’idée qu’un des fondements de la création architecturale passe néces-sairement par une certaine efficience de l’imaginaire technique. Pour que le projet existe, il lui faut cette pertinence technique qui ne peut s’acquérir que dans la fréquentation des œuvres et des savoirs techniques. L’étudiant doit alors pouvoir maîtriser, dans une logique que nous appellerions « durable » aujourd’hui, les bases de ce qu’Alberti nommait « l’art d’édifier ». Pour y parvenir, l’enseignement se met en place par une suite ininterrompue de «moments / projets» dont les thèmes pourraient se définir en quelques verbes actifs simples : s’implanter, fonder, franchir, supporter, lier, dimensionner, etc.L’étudiant doit lui-même contribuer à la solution ou à la recherche des informations techniques à travers :- un travail personnel ou en binôme d’analyse d’un ou plusieurs exemples construits utiles pour le projet en cours ; le rendu de ce travail doit être exposé devant les autres étudiants, avec des planches affichées en salle de projet ;- un travail en petits groupes (trois ou quatre étu-diants) pour travailler autour d’un sujet clef concer-nant les systèmes constructifs du projet ;

- des rendus spécifiques au volet constructifs du projet (ces rendus doivent être progressifs et alimenter un cahier d’informations techniques sur le projet faisant référence dans les étapes suivantes du travail : choix des matériaux, technologies envisagées, principes de portée…) ;- un descriptif de la structure et du fonctionnement (aussi thermique) du bâtiment et des schémas de principe.- A fin projet, l’étudiant focalisera l’attention vers un détail constructif (maquette 1/20e ou 1/10). (souvent l’étude de détails déterminants apparaît dès premières phases du projet)

domaine d’étude / histoire, théories, projets

Explorations automne

AP7303= 40% UE 73

UE 73 = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Céline Barrère

mémoires urbaines

Contenu et Organisation

Dans un contexte de mutations urbaines et sociales – renouvellement urbain, processus de gentrification, densification urbaine, etc.-, le séminaire propose de déconstruire en quoi et comment l’architecture est le support de stratégies de mise en mémoire des espaces urbains, les négociations et conflits qui en découlent. En effet, la mise en patrimoine et la mise en mémoire des espaces urbains et architecturaux s’affirment à la fois comme une dimension des politiques urbaines et une revendication accrue de groupes sociaux de plus en plus fragmentés. Les espaces urbains rassemblent des revendications mémorielles et identitaires souvent concurrentes qui nous renseignent sur les normes, les usages en vigueur et l’état des sociétés. Analyser les lieux de mémoires et la mémoire des lieux opère une reconstruction spécifique des savoirs urbains, nous permettant de comprendre les logiques de pro-duction, d’interprétation et de contestation des espaces sur le temps long et de dégager des cycles. Elle propose un déchiffrage de ces espaces, des schémas culturels, des normes et des valeurs en lien avec les processus de visibilisation ou d’invisibilitation des groupes sociaux, de revendication ou d’affirmation d’un pouvoir.

L’entrée spécifique portera sur les vecteurs de mémoires et les marqueurs patrimoniaux de manière à décrypter les catégories instituées, à mettre au jour les récits officiels comme souterrains, à comprendre les jeux d’acteurs, les raisons d’agir, les modalités d’engagement ainsi que les émotions, les imaginaires et les atta-chements à l’œuvre. L’objet est de saisir l’explicite et l’implicite de la mise en mémoire et en patrimoine et à les mettre en rapport avec la pratique architecturale et paysagère en s’intéressant aux lexiques et aux mots de la ville, de l’architecture et du paysage et leurs rôle dans la mise en mémoire.

L’exploration s’appuie sur l’étude d’un corpus balayant la fin du XIXe et le XXe siècles, composé d’édifices et de monuments comme de témoignages et de fictions littéraires et cinématographiques.

Cet séminaire s’articulera en plusieurs séquences pédagogiques : des séquences théoriques axées sur les notions clés accompagnant des travaux dirigés collectifs et individuels dont la finalité est la réalisation d’un abécédaire collectif permettant un travail autonome des étudiants où ils expérimenteront différents modes d’écriture d’un espace. Ce travail vise à développer les capacités d’analyses, de synthèse et d’écriture des étudiants, à valoriser le travail effectué (publication en plaquette ou/et sur le site de l’école) et à assurer une mémoire de l’exploration pour les années suivantes

Notions clés abordées :- Définir, écrire et inscrire un territoire : autour de la mémoire des lieux- Mémoires et construction des identités- Oublis, mémoires et empêchements- Traces, marques, restes, vestiges, reliques- Mémoriaux, monuments et contre-monu-ments- La ruine et l’archive- Emotions patrimoniales : conflits, revendi-cations, nostalgies- Transferts et hybridations culturels

domaine d’étude / histoire, théories, projets

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domaine d’étude / histoire, théories, projets

Explorations automne

AP7301= 40% UE 73

UE 73 = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Eric Monin

Architecture lumineuse

Objectifs

- Prendre conscience du rôle de l’éclairage artificiel électrique dans l’histoire de l’architecture contempo-raine d’un point de vue technique, esthétique, fonc-tionnel, physiologique et psychologique.- Comprendre le pouvoir de la lumière comme facteur d’ambiances et productrice d’environnements contrô-lés.- Apprentissage des techniques de la recherche en histoire de l’architecture.

Contenu

L’éclairage électrique a une histoire. Fondées sur une série d’expériences réalisées dans les dernières décennies du XIXe siècle, les applications de l’élec-tricité à l’éclairage ont accompagné l’évolution des environnements construits tout au long du XXe siècle. Considéré comme l’aboutissement d’une technique d’avant-garde promise à un avenir radieux, l’éclairage électrique a profondément changé la vie nocturne. L’architecture et la ville furent rapidement colonisées par quantité de dispositifs lumineux chargés de les embellir, d’améliorer le confort des citadins, d’augmen-ter la production des usines, de dynamiser l’activité commerciale. Source de beauté et de plaisir, expression d’une modernité portée par l’avant garde artistique et les progrès techniques, l’éclairage électrique démultiplie le champ des possibles, ouvre le chapitre de nouvelles conquêtes spatiales et temporelles, sources de mises en valeurs insoupçonnées. De nouvelles formes, de nouveaux divertissements, de nouvelles ambiances, de nouveaux modes d’expression publicitaire, de nouveaux programmes architecturaux surgissent de la nuit pour transformer le quotidien.Ce séminaire propose d’étudier l’avènement d’un art de la lumière qui a bouleversé les repères et les pratiques

architecturales avant de devenir un nouveau matériau d’architecture capable de façonner des ambiances bien maîtrisées chargées d’accompagner l’usager dans toutes les situations.Les questions d’innovation technique, d’évolution des programmes architecturaux, le rôle des métiers, des réseaux professionnels, mais aussi les phénomènes de diffusion et de réception seront discutés pour mettre en évidence toutes les étapes de la conquête de l’architec-ture par la lumière électrique au XXe siècle.

domaine d’étude / histoire, théories, projets

cours de tronc commun automne

A7314= 40% UE 73

UE 73 = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Jean-ChristopheLaurent

Structures anciennes

Objectifs

Connaitre et comprendre les particularités et de la nature des ouvrages structuraux constitutifs du bâti ordinaire préindustriel.Analyse du fonctionnement statique des édifices du champ d’application sus nommé.Détermination théorique de la capacité portante des ouvrages de structure.Notion de vétusté et détermination réelle des capacités portantes.Notions de réglementation historique et questionne-ment de la réglementation actuelle.

Contenu

1 Introduction à la démarche générale de diagnostic structurel du bâti ancien.Définition et particularité du bâti ancien et de ses ouvrages et matériaux constitutifs.

2 Schéma statique et cheminement des charges verti-cales et des efforts horizontaux. Vérification de l’indé-formabilité. Descente de charges dans les parois verticales.

3 Notions élémentaires de reconnaissance des sols, de géologie et de mécanique des sols. Détermination de la capacité portante des fondations. 4 Capacité portante de la maçonnerie.

5 Stabilité des ouvrages en maçonnerie, notion de tiers central.Statique graphique appliquée aux ouvrages particuliers, arcs et voûtes.

6 Le bois, particularités des essences courantes et évolution. Identification des cas de charges et rappels de statique appliquée aux poutres.

7 Détermination de la capacité portante des pièces de bois fléchies.

8 Détermination de la capacité portante des pièces de bois et de métal comprimées.

9 Le fer et l’acier, particularités et évolution. Détermi-nation de la capacité portante des poutres et poutrelles métalliques.

10 Les charpentes de combles, détermination graphique et algébrique des efforts. Indéformabilité.

11 Reprises en sous œuvre et étaiement dans la maçon-nerie.

12 Reprises en sous œuvre des fondations.

13 Renforcement des planchers bois et méta

Principales références

Banham (Reyner), Critique architecturale (1), Paris : Institut de l’environnement, 1975.Banham (Reyner), The Architecture of the Well-tempered Environment, Londres : The Architectural Press, 1969.Beltran (Alain), La ville-lumière et la fée électricité. L’éner-gie électrique dans la région parisienne : service public et entreprises privées, Paris : Ed. Rive Droite, Institut d’histoire de l’industrie, 2002.Fondation EDF, Institut français d’architecture, Architec-tures de l’électricité. Architectures de l’âge industriel, Paris : Norma, 1992.Fondation Électricité de France, Métamorphoses de l’électricité, Paris : Éd. Norma : Fondation Électricité de France, 2004Granet (André), Décors éphémères. Paris, 1909-1948. Les expositions. Jeux d’eau et de lumière, Paris, 1948.Janneau (Guillaume), Le luminaire. Procédés d’éclairage nouveaux, Paris : éditions Charles Moreau, 1992 (éd. originale 1925).Junichiro (Tanizaki), Éloge de l’ombre, Paris : Publications Orientalistes de France, 1977 [1933].Luckiesh (Matthew), Artificial light. Its influence upon

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domaine d’étude / histoire, théories, projets

séminaires de recherche automne et printemps

AP724= 100% UE 72

UE 72 = 8 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Richard Klein

histoire de l’architecture contemporaine

Contenu et Organisation

Les thématiques et objets d’étude du séminaire de recherche «Histoire de l’architecture contemporaine» portent sur la seconde moitié du XXe siècle. Les travaux de recherche réalisés au sein du séminaire ont pour objectif de permettre la compréhension de la réalité de l’architecture contemporaine et d’éclairer le second XXe siècle sur ses spécificités et ses significations. Le séminaire est structuré afin de répondre aux objectifs de la formation initiale des architectes diplômés d’Etat. Les travaux constituent également une initiation aux pratiques de la recherche en histoire de l’architecture susceptible de permettre aux étudiants l’obtention d’une mention « recherche » au grade de Master. Le développement des liens entre l’école d’architecture et de paysage de Lille et l’Université est donc inscrit très clairement dans les objectifs de l’enseignement. Le séminaire est construit en étroite collaboration avec le domaine histoire du laboratoire de recherche de l’Ensapl (Lacth) ainsi qu’avec le milieu scientifique qui consacre ses travaux à l’histoire de l’architecture. La notion de « nouveau programme » qui s’articule au programme scientifique du laboratoire est interrogée suivant plusieurs directions comme l’étude d’archi-tectures et de paysages illustrant cette notion de nou-veauté programmatique au cours de la période allant de 1941 à 1985 ou encore l’étude des discours sur le programme tenus par les acteurs (architectes, maîtres d’ouvrage, critiques) dans la période contemporaine. Les sujets traités par les étudiants, s’ils s’inscrivent dans ce cadre théorique, sont des sujets personnels, choisis par eux-mêmes et développés selon une démarche scientifique afin d’aboutir à l’élaboration du mémoire.

Principales références

- Richard Klein & Gérard Monnier (dir), Les années ZUP, architectures de la croissance 1960-73, Picard, Paris, 2002. - The challenge of change, dealing with the legacy of the modern movement, actes de la dixième conférence interna-tionale de docomomo, docomomo, Rotterdam 2008. - Jacques Lucan, Architecture en France (1940-2000), Le Moniteur, Paris 2001. - Joseph Abram, L’architecture Moderne en France, tome 2, du chaos à la croissance, 1940-1966, Picard, Paris 1999. - Gérard Monnier, L’architecture moderne en France, tome 3, de la croissance à la compétition 1967-1999, Picard, Paris 2000.

projet & patrimoine

CA1= 20% UE EXAH

UE EXAH = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Cours magistral

Pascal Lejarre

domaine d’étude / histoire, théories, projets

cours de tronc commun automne

Contenu et Organisation

Le projet en relation au patrimoine est envisagé comme une pratique ouverte et non exclusive. Ce cours magistral a pour objectif d’en pénétrer les processus et de mettre en évidence leur évolution. A travers l’analyse d’interventions modernes et contemporaines, il en dégage les filiations et les permanences. Il en aborde, également, les fondements doctrinaux à la lumière de la naissance au 19ème siècle de la discipline chargée de conserver et de restaurer.DEMARCHES DE PROJETA partir d’un panorama international d’interventions modernes et contemporaines dans des édifices existants, le cours met en évidence les grands principes architectu-raux (subordination, reconstruction, strates historiques révélées, lisibilité, réversibilité…) et les figures de la conception (croissance, addition, emboitement, couvre-ment, insertion, creusement, transparence, réflexion, tracés, achèvement…) qui président au projet.L’analyse des interventions développe l’état avant, l’état projeté, les alternatives et les modifications apportées. Pour chaque projet, une présentation de l’architecte le situe dans le développement de l’architecture moderne et contemporaine.DOCTRINESL’histoire critique des doctrines est réalisée à partir des grandes figures tutélaires de la démarche patrimoniale : Eugène Viollet-le-Duc, John Ruskin, Camillo Boito, Alois Riegl.Pour chaque théoricien, le cours développe une intervention représentative de sa pensée et met en évidence son influence sur les mouvements architecturaux du 20ème siècle.

La capacité à structurer une réflexion, la pertinence des croquis demandés par rapport à l’argumentaire et le soin apporté à la mise en forme sont les critères d’évaluation de l’examen final.

Principales références

- Cesare Brandi, Théories de la restauration (1963), Editions du Patrimoine, Paris, 2001

- Françoise Choay, L’allégorie du patrimoine, Le Seuil, Paris 1992

- Lotus International n°46, Interpretazione del passato, Electa, 1985, bilingue italien anglais

- Philippe Robert, Reconversions, Paris, Editions du Moniteur, 1991

- Dominique Rouillard, Architectures contemporaines et monuments historiques, Le Moniteur, Paris, 2006

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AP725= 100% UE 72

UE 72 = 8 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Eric Monin ,Catherine Blain

archéologie du projet

Contenu et Organisation

Capacité à mener un travail personnel de recherche en faisant preuve de discernement et d’esprit critique. Traitement des informations originales permettant de réaliser une investigation sérieuse sur un sujet pointu. Savoir rendre compte de ses recherches de diverse manière et notamment par la rédaction d’un mémoire solidement construit et parfaitement argumenté qui respecte les règles établies par la communauté des chercheurs en histoire de l’architecture.

De l’objet au sujet, ce séminaire d’initiation à la recherche en histoire de l’architecture propose d’aborder l’histoire d’une manière très « concrète », en donnant toute sa place au projet d’architecture dans ses dimensions construites et figurées.Déclinées à l’infini depuis la seconde guerre mondiale, les gammes de produits de l’industrie conçus pour le bâtiment ont profondément transformé la pratique de l’architecture. La banalisation de l’aluminium, le développement des profilés en tôles pliées, les nouveaux produits de l’industrie plâtrière et verrière, l’introduc-tion des plastiques comme le polychlorures de vinyle ou les verres textiles, les matériaux de synthèse comme l’amiante-ciment, l’ardoise artificielle ou le ‘glasal’ ont permis d’apporter de nouvelles solutions aux problèmes de l’architecture grâce à la mise en place d’une nouvelle culture matérielle. En bouleversant peut-être trop rapidement les repères du grand public, cette révolution constructive a donné naissance à une architecture mal-aimée qui a encore du mal aujourd’hui à faire reconnaître toutes ses qualités.Le séminaire propose d’interroger ces « produits de la croissance » pour mieux comprendre l’architecture d’après guerre afin de montrer comment en plus des problèmes de construction, les architectes de cette époque ont tenté de maîtriser rationnellement la qualité des environnements construits, quels que soient

Principales références

Franz Graf, Histoire matérielle du bâti et projet de sauvegarde. Devenir de l’architecture moderne et contemporaine, Lausanne : PPUR, collection Architec-ture Essais, 2014Daniel Roche, Histoire des choses banales. Naissance de la consommation, XVIIe-XIXe siècle, Paris : Fayard, 1997Jean Baudrillard, Le système des objets (1968), Paris : Gallimard, 1992Pierre Francastel, Art et Technique aux XIXe et XXe siècles, Paris : Éditions de Minuit, 1956Lewis Mumford, Technique et civilisation (1932), Paris : Seuil, 1950Siegfrid Giedion, La mécanisation au pouvoir. Contri-bution à l’histoire anonyme (1948), Paris : Ed. du Centre Georges Pompidou, 1995Reyner Banham, The Architecture of the Well-tempered Environment, London : the architectural Press, 1969 Siegfrid Giedion, Construire en France, en fer, en béton (1928), Paris : Ed. de la Villette, 2000

domaine d’étude / histoire, théories, projets

séminaires de recherche automne et printemps

les programmes considérés. À partir de l’étude d’un produit bien identifié et d’un corpus d’édifices qui l’ont intégré dans leur mise en oeuvre, cette entrée en ma-tière très ciblée permet de redécouvrir un patrimoine méconnu en prenant pleinement conscience des choix assumés par la maîtrise d’œuvre de l’époque. Pour cela, les étudiants feront des recherches en archives, des entretiens avec les acteurs de la construction des Trente Glorieuses, mais aussi des visites et des relevés in situ pour parfaitement comprendre la manière dont les architectes se sont appropriés des produits nouveaux intégrés plus ou moins rationnellement dans la pro-duction architecturale de l’époque.

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domaine d’étude / matérialité, pensée & culture constructives

Didier DebargeVincent DucatezGhislain His

responsables scientifiques et pédagogiques

La spécificité de ce domaine d’études est de travailler la problématique des relations entre architecture et matière ou, pour le dire autrement, des liens qui articulent l’architectural, qui serait de l’ordre du penser, à l’archi-tectonique, qui serait de l’ordre de la réalité matérielle. L’hypothèse sous-jacente est que le réel est une condition de la poésie, mais aussi que le fait architectural fait coïncider le manuel et l’intellectuel.

Ce domaine d’études est le lieu de l’élaboration progressive d’une pensée critique en actes qui mobilise divers domaines :

- l’histoire de l’architecture mais aussi l’histoire de l’art en lien avec l’histoire des sciences et des techniques (épistémologie). L’origine de l’architecture est toujours en débat entre la structure (abbé Laugier) et la texture, le tissage (Semper). Le matériau lui-même est-il un récit ? La création architecturale passe t’elle par une invention technique ?

- l’art et, particulièrement, les interactions entre la forme et la matière. La forme peut-elle être pensée indépendamment de la matière ? Si oui, quelle est sa substance ? Si non, la matière induit-elle une forme ? Quelle est l’échelle de la matière ? La construction peut-elle être un art ? La lumière est-elle un matériau d’architecture ?

- la philosophie, avec par exemple la question de la technique si chère à Heidegger, mais aussi la phé-noménologie (Hegel) et ses question-nements sur l’expérience et l’intuition sensible (Husserl, Dewey). Comment penser la matière ? La matière peut-elle être une représentation ? Le matériau est-il une culture ?

Les enseignements y développent par consé-quent des démarches fortement liées aux aspects physiques de l’architecture. Ils travaillent selon diverses modalités des questionnements similaires :

- sur les questions constructives (structure, enveloppe, assemblages)- sur la mise en œuvre de la matière dans le projet d’archi-tecture (chantier)- sur la matière elle-même (économie, texture)Les enseignements proposent par conséquent d’affronter le réel sans l’idéaliser pour mieux le transformer, l’inven-ter, en apprenant par l’expérience, par l’action (s’engager, faire, défaire, refaire). La matière est pensée ici dans ses dimensions technique et sensible autant que sociale.

Les studios de projets concentrent leurs préoccupa-tions sur les mutations progressives de la matière, éventuellement spécifiques par les architectes (par rapport aux industriels en amont) et qui est peut être une des caractéristiques fondamentales de la discipline architecturale.

L’étudiant est dès lors confronté aux cycles de produc-tion, de transformation et de distribution de la matière : du sol ou sous-sol agricole à l’industrie, du paysage à l’infrastructure, du sol à la couverture, de la matière au matériau. Il découvre alors les problèmes de stockage, de transport, d’outillage qui y sont associés. Il peut ainsi se poser concrètement des questions de mise en œuvre, d’organisation de chantier, d’assemblage, de montage et de démontage, de sécurité ou de délais de fabrication en connaissant les dimensions, les poids, les coûts des matériaux. Ainsi, les critères de validation concernent l’efficacité, l’élégance et la justesse d’un projet matérialisé.

Des compléments théoriques et historiques viennent compléter l’hypothèse de la spécificité matérielle de l’architecture dans les séminaires, manière de construire progressivement des doctorats en architec-ture intimement liés à cette question.

«Dans un café, communication de travail entre deux types qui se communiquent leurs sentiments et réflexions à partir de documents divers.

L’un part plutôt d’un système d’explication du monde qu’il démontre à l’aide d’images et de sons assemblés dans un ordre certain. L’autre part plutôt d’images et de sons qu’il assemble dans un certain ordre pour se faire une idée du monde.»

Jean-Luc Godard

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domaine d’étude / matérialité, pensée & culture constructives

semestre d’automne

* : en situation de préparation de PFE, s’inscrire en UE PAM ou PPM. Pas de TD en STA

> séminaires de recherche / UE 72

Antonella MastrorilliRoberta ZarconeAP727Matérialité et tectonique

> cours de tronc commun

> ateliers de projet / UE 71*

DidierDebargeA713

GaelHuitorelA713

FrançoisLacosteA717TD en STA

+

> explorations / UE 73

+3 cours

CA 1 à 7à choisir dans le tronc commun

VincentDucatez (GB)A7311hypothèsesphénoménologiques

Adriende BellaigueA7305Solar Decathlon

DamienAntoniA713

FrançoisLacosteA7312apports théoriques Solar Decathlon

semestre de printemps

> cours de tronc commun

> ateliers de projet / UE 81*

VincentDucatezA813

GhislainHisA813

F.LacosteR.ZarconeA817TD en STA

+

> explorations / UE 83

+3 cours

CP 1 à 7à choisir dans le tronc commun

> séminaires de recherche avec soutenance / UE 82

Antonella MastrorilliRoberta ZarconeAP827Matérialité et tectonique

+mentionrecherche(soutenancecomplémentaire)

AntonellaMastrorilliA8308structures légères et innovantes

PierreBernardA8309projetset chantiers

AdrienDe BellaigueA813

Antonella Mastrorilli, Roberta Zarcone A8301conception etfabrication paramétrique

EricMoninA7301architecture lumineuse

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domaine d’étude / matérialité, pensée & culture constructives

automne

713 = 100% UE 71

UE 71= 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Français méthode : Atelier

Damien Antoni ,Didier Debarge,Gael Huitorel

ateliers de projet

Contenu

STUDIO CONCOURS SOLAR DECATHLON 2018 HONGRIE RÉHABILITER LES MAISONS DE VILLE DE L’ÈRE INDUSTRIELLE DU NORD-OUEST EUROPEEN

Avec pour objectif de lancer le Solar Decathlon 2019 à Szentendre en Hongrie avec l’association Habiter 2030, ce nouveau studio commun aux trois enseignants du DE Matérialité d’automne part du principe que nous sommes devant la nécessité de faire, c’est-à-dire de construire à échelle 1. Mais faire, c’est faire aussi autrement, de manière éclairée et critique. Si nous, architectes, acceptons de fabriquer, c’est que le fait de faire matériellement est en soi un moyen, dans le domaine d’étude matérialité, de retrouver des leviers d’action que l’architecture de papier ne peut activer. Fabriquer autrement, c’est donc avant tout imaginer des modes de fabrication autres, et les mettre en mouvement. C’est fabriquer les conditions de la fabrication de l’architecture. C’est se mettre en condition de fabriquer et concevoir autrement ; dès la semaine intensive c’est imaginer dans l’espace de l’atelier, un lieu qui permet la construction d’un prototype.Les processus de fabrication seront mis à l’œuvre sur la maison industrielle dite « 1930 », choisie par l’école comme objet de la candidature au Solar. En effet, l’enjeu social, écologique et urbain que représentent la maison lil-loise à l’échelle de la métropole s’avèrent un terrain utile et fertile pour tester et expérimenter des modes de fabrication prospectifs. Les modes de fabrication et la réalisation des prototypes seront donc envisagés à partir du bâti existant. Concernant spécifiquement le Solar Decathlon, il s’agit de se mettre en ordre de bataille pour que l’ENSAPL et ses partenaires déposent une candidature, en donnant aux étu-diants et enseignants les objectifs que l’équipe participante au concours se sera fixés.

Maison test à dispositionLa maison du 5 rue de l’Espérance à Lille sera mise à disposition des étudiants par la Fabrique des Quartiers pour tester les parties de prototype.

InterdisciplinaritéDes visites et partage d’objectifs seront organisés avec des écoles d’ingénieur comme l’ENSIAM, les Compagnons du Devoir et d’autres institutions universitaires qui viendront étoffer l’équipe au fur et à mesure du développement de la réponse au concours.

Groupes et sujetsA raison de 10 à 15 groupes de 2 à 3 personnes pour les traiter, une dizaine de sujets prioritaires concrets seront sélectionnés par Habiter 2030 et l’ENSAPL.

THÉMATIQUES TRANSVERSALES

Pour nourrir ces sujets, 9 thématiques transversales seront provoquées par les enseignants, d’équipe en équipe, afin de nourrir la réflexion et la fabrication.

Archétype analogueAfin de simuler les mêmes conditions d’une maison existante de l’ère industrielle sur le site hongrois du Solar Decathlon, est apparue la nécessité de construire une réplique ayant les mêmes propriétés hygrothermiques, mais construite différemment. Cela sera l’occasion de se pencher sur la matérialité des parois et les équivalences entre la mai-son originale et son analogue déplacé en Hongrie.

Mise en œuvre et logistiqueDécortiquer une à une les étapes de fabrication du futur prototype, afin d’en identifier les enjeux : commande de

Fabrique de la fabrication : une pensée créative du processus productif

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domaine d’étude / matérialité, pensée & culture constructives

automne

713 = 100% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Françaisméthode : Atelier

ateliers de projet

Damien Antoni ,Didier Debarge,Gael Huitorel

matériaux, commande de produits, mode et lieu de fabri-cation, transport, mise en œuvre in situ versus pose... Il faudra compter sur une dizaine de jours de « chantier ».

Energie et écologieDistinguer dans la conception du prototype les enjeux de diminution des énergies d’usage et des énergies grises. Au-delà de la thermique, identifier des clés pour évaluer la durabilité, le recyclage et le renouvellement des matières.

Travail en équipeCoordination et pilotage d’une équipe d’étudiants travail-lant dans un but commun : la réalisation du prototype. Planning, organisation du travail (division des taches ou non), économie collaborative, modes opératoires... Coor-dination avec les Compagnons du Devoir, les élèves ingé-nieurs, les designers…, aménagement d’une camionnette de chantier par exemple…

Dimension socialeIdentifier en quoi le projet répond effectivement à un besoin social, notamment la lutte contre la précarité énergétique, et le définir en termes d’usage : confort sen-soriel, ergonomie, salubrité. Identifier les enjeux sociaux et écologiques derrière la matérialité

Écriture architecturaleSe rendre conscient du style architectural, travailler l’esthé-tique, et de ses relations avec les modes de production à l’œuvre et la matérialité. Tester la forme, la matérialité perçue et ses variations.

Dimension urbaine S’assurer de la reproductibilité du dispositif du prototype à réaliser, en la mettant en perspective de l’échelle urbaine de l’espace public mais aussi de l’urbanité de l’intérieur d’îlot. Mettre l’archétype à l’épreuve de l’adaptation aux différentes trames et situations courantes et exceptionnelles

(angle, rupture). Croisement des échelles de l’archétype analogue et de la forme urbaine, transformation du paysage urbain.

Transmission/communicationS’assurer de la transmission des informations et modes de faire du semestre précédent, organiser un mode physique (réunions, lieu, présences, permanence) et des outils informatiques (serveur, monitoring des tâches) d’échange des informations de travail. Communiquer à l’extérieur et aux partenaires des informations claires.

Sujets proposés

1. Le transport dans le mode opératoire du chantier Comment organiser le transport pour un tel chantier en Hongrie ? Que faut-il importer, que faut-il transporter ? En quoi le transport des éléments de construction et de la main d’œuvre représente un enjeu pour l’écriture architec-turale et l’empreinte écologique ?

2. La pièce de rechange La maison 1930 présente des pathologies, doit faire face à des modifications et des réhabilitations partielles, mais sur-tout adopter une économie qui se limite à l’essentiel, c’est-à-dire l’indispensable. Ne peut-on pas imaginer des pièces de rechange qui ré-organisent l’espace, voire le structurent ? soignent une ou plusieurs pathologies existantes ?améliorent la thermique ? ne provoquent pas d’autres pathologies ? créent un paysage urbain singulier... ?

3. La conception/construction de l’archétype ana-logueLa nécessité de construire « analogue » aux caractéristiques de la maison de l’ère industrielle suppose d’abord d’en réaliser une description de ses caractéristiques : montable,

automne

713= 100% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Françaisméthode : Atelier

ateliers de projet

Damien Antoni ,Didier Debarge,Gael Huitorel

démontable, léger, thermiquement équivalent. La façade doit-elle être fidèle à l’originale, au risque de poser un paradoxe constructif ?

4. La double paroiEn continuité des travaux des précédentes générations de l’ENSAPL, l’objectif est de concevoir et réaliser un dispositif de doublage total ou partiel d’une façade, d’une fenêtre de toit de type lucarne ou bellevoisine, qui augmente l’habi-tabilité horizontale et verticale de la maison et modifie le paysage urbain.

5. Isoler et habiter les comblesLa réhabilitation des combles permet de faire d’une pierre deux coups : agir sur la plus grande source de déperdi-tions thermiques et créer un espace habitable dans une géométrie complexe. On peut déjà penser aux surélévations totales ou partielles, aux extensions de toiture, à la réinté-gration des combles non habitables dans l’espace habitable du dernier niveau par exemple.

6. Étendre et recomposer la maisonLa maison « 1930 » doit faire face à l’évolution des modes de vie et des usages. Face à ses exigences, des logiques d’extensions verticales et de recompositions typologiques peuvent être envisagées. En testant ces opérations à plus grande échelle, par la répétition ou la variation, en quoi participent-elle à requalifier le paysage de la rue et de l’îlot ?

7. Habiter le cœur d’îlotLa maison industrielle s’est étendue à l’horizontal, rame-nant le plus souvent des pièces humides dans l’espace de la cour, alors réduite au minimum. Comment exploiter ce fort potentiel des espaces extérieurs pour habiter autrement ?En revisitant certaines pratiques et des logiques d’accès, la construction en fonds de jardin, pensée collectivement, peut contribuer à faire évoluer la maison en reconfigurant l’îlot.

8. Les matérialités urbainesComment envisager la transformation de l’îlot à partir des pratiques actuelles et de la matière existante ? La maison peut être envisagée comme le point départ d’un processus de régénération à l’échelle du quartier. Le diagnostic méti-culeux doit mettre à jour des opportunités urbaines. Par le réemploi de matériaux disponibles ou encore la pratique de déconstruction de certaines masses bâties, des principes de seuil, de passages ou d’espaces collectifs peuvent contribuer à définir une nouvelle image de l’îlot lillois.

9. L’accessoire efficaceDevant le désintérêt et/ou l’impuissance des architectes à prendre la main sur la myriade d’accessoires techniques réglementés (coffrets de concessionnaire, antennes diverses, boîtes aux lettres, sorties de toiture (gaz brûlés, ventilations…) mais aussi capteurs solaires etc. qui ne sont pas sans conséquences sur l’étanchéité à l’eau et à l’air des constructions, il s’agira d’imaginer et de réaliser à échelle grandeur des éléments techniques efficaces et esthétiques, en eux-mêmes comme en série dans le paysage urbain.

10. Le chantier délocaliséComment assure-t-on la construction d’une maison démonstrative en une dizaine de jours et à plus de 1000 kms de Lille ? Différents modes de construction sont à concevoir en même temps qu’un travail documentaire sur les différents modes opératoires de chantier sera mené.Les questions du stockage, de l’approvisionnement, du levage, du montage, de la co-activité mais aussi de la tolérance seront systématiquement posées pour mettre à l’épreuve le prototype analogue en train de se concevoir.

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domaine d’étude / matérialité, pensée & culture constructives

A717= 30% UE 71

UE 71 = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Travaux dirigés

François Lacoste

automneTD de construction

Contenu et Organisation

L’enseignement des Sciences et techniques pour l’Archi-tecture de ce semestre a pour ambition de ré enchanter la dimension constructive du projet par une approche sensible des matériaux, de leurs conditions de production et de leurs mise en oeuvre. Il s’agit également d’enrichir le domaine d’études Matérialité et Culture Constructive par un regard critique sur les transformations successives de la matière. Cet enseignement passe par plusieurs approches simultanées : 1 – Comprendre la qualité environnementale des projets, le potentiel des ressources locales et leurs performances techniques.2 - Développer les cohérences des choix structurels des projets et de l’espacement des matières projetées dans les projets d’atelier.3 - Utiliser les réglementations en les appréhendant comme des outils plutôt que des contraintes. (PLU, incendie, accessibilité, thermique, acoustique,...)Cet enseignement est souvent (dé)localisé sur les sites de production des matières et des matériaux , en visites de chantier, et sur sites des projets. Il permet la compréhension les conditions sociales, économiques et environnementales de production de matériaux, de leurs transformations, de leur assemblage en construc-tions et de la constitution de nouveaux paysages. (Car-rières de pierres, d’argiles, Briqueteries, Forêt, Scieries, Usines d’assemblage...)Ces déplacements sont l’occasion de travaux spécifiques en rapport avec les problématiques particulières du projet d’atelier.Enfin, cet enseignement trouve sa place en accompa-gnement plus précis des projet d’ateliers et en lien avec les enseignants de TPCAU. Cela passe par la recherche de correspondances entre les intuitions constructives, les intentions architecturales à toutes les échelles du projet, et à tous les niveaux de sa représentationCes correspondances sont établies à partir d’études des dispositions constructives envisagées des espacements

Principales références

- Michel Serres - Les 5 Sens –Ed Grasset 1985- Francis Hallé – Plaidoyer pour l’arbre –Ed Actes Sud 2005- Pouillon Fernand - Les Pierres sauvages –Ed du Seuil, 2006- Maylis de Kerangal - Naissance d’un pontEd verticales 2010- Patrick Viveret - La Cause Humaine Ed. Les Liens qui Libèrent 2012

et de répartition de la matière dans leurs projets , et des modes d’organisation des intervenants de l’acte de construire qu’ils sous entendent.L’évaluation est réalisé dans le cadre des projets d’ateliers (TPCAU), à hauteur de 30% de l’évaluation globale répartis en Contrôle continu (10 %)sur relations des enseignements délocalisés, et Développements spé-cifiques dans le cadre du projet d’atelier (20 %) en lien avec les enseignants de projets d’architecture.

Explorations automne

AP7301= 40% UE 73

UE 73 = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Eric Monin

Architecture lumineuse

domaine d’étude / matérialité, pensée & culture constructives

Objectifs

- Prendre conscience du rôle de l’éclairage artificiel électrique dans l’histoire de l’architecture contempo-raine d’un point de vue technique, esthétique, fonc-tionnel, physiologique et psychologique.- Comprendre le pouvoir de la lumière comme facteur d’ambiances et productrice d’environnements contrô-lés.- Apprentissage des techniques de la recherche en histoire de l’architecture.

Contenu

L’éclairage électrique a une histoire. Fondées sur une série d’expériences réalisées dans les dernières décennies du XIXe siècle, les applications de l’élec-tricité à l’éclairage ont accompagné l’évolution des environnements construits tout au long du XXe siècle. Considéré comme l’aboutissement d’une technique d’avant-garde promise à un avenir radieux, l’éclairage électrique a profondément changé la vie nocturne. L’architecture et la ville furent rapidement colonisées par quantité de dispositifs lumineux chargés de les embellir, d’améliorer le confort des citadins, d’augmen-ter la production des usines, de dynamiser l’activité commerciale. Source de beauté et de plaisir, expression d’une modernité portée par l’avant garde artistique et les progrès techniques, l’éclairage électrique démultiplie le champ des possibles, ouvre le chapitre de nouvelles conquêtes spatiales et temporelles, sources de mises en valeurs insoupçonnées. De nouvelles formes, de nouveaux divertissements, de nouvelles ambiances, de nouveaux modes d’expression publicitaire, de nouveaux programmes architecturaux surgissent de la nuit pour transformer le quotidien.Ce séminaire propose d’étudier l’avènement d’un art de la lumière qui a bouleversé les repères et les pratiques

architecturales avant de devenir un nouveau matériau d’architecture capable de façonner des ambiances bien maîtrisées chargées d’accompagner l’usager dans toutes les situations.Les questions d’innovation technique, d’évolution des programmes architecturaux, le rôle des métiers, des réseaux professionnels, mais aussi les phénomènes de diffusion et de réception seront discutés pour mettre en évidence toutes les étapes de la conquête de l’architec-ture par la lumière électrique au XXe siècle.

Principales références

Banham (Reyner), Critique architecturale (1), Paris : Institut de l’environnement, 1975.Banham (Reyner), The Architecture of the Well-tempered Environment, Londres : The Architectural Press, 1969.Beltran (Alain), La ville-lumière et la fée électricité. L’éner-gie électrique dans la région parisienne : service public et entreprises privées, Paris : Ed. Rive Droite, Institut d’histoire de l’industrie, 2002.Fondation EDF, Institut français d’architecture, Architec-tures de l’électricité. Architectures de l’âge industriel, Paris : Norma, 1992.Fondation Électricité de France, Métamorphoses de l’électricité, Paris : Éd. Norma : Fondation Électricité de France, 2004Granet (André), Décors éphémères. Paris, 1909-1948. Les expositions. Jeux d’eau et de lumière, Paris, 1948.Janneau (Guillaume), Le luminaire. Procédés d’éclairage nouveaux, Paris : éditions Charles Moreau, 1992 (éd. originale 1925).Junichiro (Tanizaki), Éloge de l’ombre, Paris : Publications Orientalistes de France, 1977 [1933].Luckiesh (Matthew), Artificial light. Its influence upon

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Explorations automne

7305= 40% UE 73

UE 73 = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Adrien de Bellaigue

Solar decathlon

domaine d’étude / matérialité, pensée & culture constructives

Objectifs

# PRÉALABLE : LE CADRE GÉNÉRALCet exploratoire s’inscrit dans le cadre de la candida-ture de l’équipe Habiter2030 à la compétition SOLAR DECATHLON EUROPE 2019 (SDE2019) qui se tiendra en Hongrie.

Qu’est-ce que le SOLAR DECATHLON ?« Créé en 2002 par le Département d’Etat américain à l’Energie, le SOLAR DECATHLON est une compétition universitaire internationale. Des universités et grandes écoles du monde entier sont réunies autour d’un défi, celui de concevoir et de réaliser un habitat à l’échelle 1 en utilisant le soleil comme seule source d’énergie. » Source : www.solardecathlon2014.frEn 2010 et 2012 se tiennent les première et seconde éditions du SOLAR DECATHLON EUROPE à Madrid. Pour l’édition française qui s’est déroulée à Versailles en 2014, les organisateurs ont modifié le règlement du concours pour mettre l’accent sur – outre l’innovation - cinq points qui sont au cœur de la transition énergé-tique et écologique : DENSITÉ | SOBRIÉTÉ | COÛT | MOBILITÉ | CONTEXTUALISATION.

Qu’est qu’Habiter2030 ? Voir aussi : habiter2030.wordpress.com

Créée en 2016, Habiter2030 est une association pluri-disciplinaire qui trouve son origine au croisement de trois fondamentaux touchant la construction du cadre de vie étendue à la formation de ses acteurs :

> Étendre la conception de projets au-delà des limites traditionnelles,> Mettre en œuvre l’interdisciplinarité,> Rapprocher les acteurs de l’aménagement et de la construction du cadre de vie et les étudiants, ensei-gnants, chercheurs.

Fondé sur ces trois fondamentaux, l’objet de l’associa-tion est de fédérer différents établissements de formation et de recherche, collectivités, entreprises et organismes

professionnels pour soutenir des projets pédagogiques, de formation, et de recherche interdisciplinaires répon-dant, dans la création du cadre de vie, aux nouveaux usages et enjeux des transitions techniques, écono-miques, sociétales et opératoires qui accompagnent les évolutions conjoncturelles nord-européennes.Les projets soutenus abordent des problématiques d’inté-rêt général ; les principaux bénéficiaires de l’association sont les étudiants des établissements de formation et de recherche, et les membres des structures adhérentes.En cette rentrée 2017-2018, Habiter2030 porte la candi-dature d’une équipe transdisciplinaire (principaux acteurs :l’ENSAPL et les Compagnons du Devoir et du Tour de France) pour participer à la prochaine édition européenne de la compétition qui se tiendra en 2019 en Hongrie.

Sujet de l’équipe Habiter2030 pour le SDE2019.Massifier la réhabilitation de l’habitat individuel groupé de la période industrielle (1850 > 1950) dans le nord de la France en particulier et le nord-ouest européen en général.

# LE CADRE RAPPROCHÉCet exploratoire accompagne les travaux menés en atelier de projet dans le domaine d’étude « Matérialité, Pensée et Culture Constructives » (mais il peut aussi être suivi par des étudiants d’autres domaine d’étude) et prolonge le cours SOLAR conduit par François Lacoste ; cours qui donne plus particulièrement les clefs pour comprendre le jeu des acteurs dans ce type de projet.

# LES OBJECTIFS DE L’EXPLORATOIREDe manière générale, l’objectif est de donner aux étu-diants les clefs / les outils pour :> Produire une analyse critique de projets au regard de critères d’évaluation identifiés,> Comprendre des stratégies de projet dans le cadre d’une compétition ou d’un concours,> Et, à terme, évaluer et orienter leurs propres projets.

Pour ce faire, l’exploratoire s’attardera sur des projets réalisés : les 20 prototypes réalisés à Versailles dans le cadre de l’édition 2014 du SOLAR DECATHLON

domaine d’étude / matérialité, pensée & culture constructives

hypothèses phénoménologiques

A7311= 20% UE 73

UE 73 = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Cours magistral

cours de tronc commun

Vincent Ducatez

Objectifs

To appreciate that the attention paid by the architect to the materialization of architecture is not limited to resolving technical and normative constraints, but are primarily critical and cultural choices: construction and materiality of the architectural project are cultural artefacts.To understand how conceptual intentions and materiali-zation of the project are intimately linked and how these two notions interact in the formulation of the project as a poetic, aesthetic, ethical and/or polemical proposal.To discover a number of major authors of Anglo-Saxon architectural criticism.

Contenu

From Transparency to Tectonics: the trajectory of pheno-menology in architecture

This course emanates from the conviction that constructive choices and the materiality of the architectural project are cultural artefacts or products. This conviction is reinforced by an important critical debate originating from the Anglo-Saxon world since the 1950’s – i.e. the critical appraisal of Modern Architecture. These works generally start from a reflection on the materiality and phenomenology of archi-tecture to identify broader issues and postures.

The course is based on written work by Anglo-Saxon archi-tectural historians and critics (Rowe, Banham, Norberg-Schulz, Frampton, Mostafavi & Leatherbarrow) and on the theoretical work of an American artist and critic (Judd).

The main theoretical contributions developed by these authors will be discussed (rationalism and functionalism, the Modern Movement, literal and phenomenal transpa-rency, brutalism, architecture of resistance, form-place, tectonics, production conditions, architectural phenome-nology …). This perspective allows us to re-read important moments in the history of modern architecture and to

Principales références

- Bahnam Reyner, Théorie et Design à l’ère industrielle, Hyx, 2009 ; Brutalisme en architecture, éthique ou esthétique, Dunod, 1970- Frampton Kenneth, «Towards a Critical Regionalism: Six Points for an Architecture of Resistance», in The Anti-Aesthetic: Essays on Postmodern Culture, edited by Hal Foster, Bay Press, Port Townsen (1983);Studies in Tectonic Culture: The Poetics of Construc-tion in Nineteenth and Twentieth Century Architec-ture. MIT Press, Cambridge, Mass., 2001.- Rowe Colin, Slutzky Robert,”Transparency: Literal and Phenomenal” in Perspecta, Vol. 8. (1963), pp. 45-54.

automne

obtain a critical and prospective understanding of the discourses and productions of contemporary architects or of aspects of contemporary conditions.

‘’ Architecture is about building relationships with raw materials.’Le Corbusier, Vers une architecture (1923), Paris, Arthaud, 1977, p. 121

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domaine d’étude / matérialité, pensée & culture constructives

A7312= 20% UE 73

UE 73 = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Cours magistral

cours de tronc commun

François Lacoste

automne

apports théoriques Solar decathlon

Objectifs

Cet enseignement vise à préparer les étudiants à s’enga-ger dans des démarches collaboratives sur des projets innovants comme celle du SDE 2019. Il s’appuie sur les dynamiques régionales créées par la perspectives de participation au concours interna-tional Solar Décathlon, et la création de l’association HABITER2030 qui portera la candidature de l’ENSAPL et de ses partenaires.Ces initiatives ont offert à l’école l’opportunité d’ouvrir un champ pédagogique nouveau, qui permette à l’école de tisser des liens originaux avec d’autres structures de l’enseignement supérieur, avec les collectivités locales et avec le monde de l’industrie, des entreprises de bâtiment et des organismes professionnels qui les représentent.Les grandes démarches telles que la’ Mission Rifkin’ initiée par le Conseil régional Nord - Pas de Calais et la CCI régionale (reprise désormais par la nouvelle entité Haut de France) concernant la Troisième Révo-lution Industrielle , et la loi Transition Énergétique pour une Croissance Verte serviront de cadre général. Les nombreuses initiatives similaires portées par la société civile en région Haut de France et au-delà seront également étudiées.Il sera donc question tout au long de cet enseignement, d’initier les étudiants aux méthodes d’organisation de conception de projets innovants susceptibles d’accueillir de nouvelles pratiques sociales urbaines, en phase avec les grandes transitions dans lesquelles nous sommes engagées pour les décennies qui viennent.

Principales références

Solar Décathlon 2014. Publidossier. Editions du Moni-teur. Paris juillet 2014.Solar Décathlon Europe 2019 . Règlement du concoursL’adaptation de la France au changement climatique mondial . Antoine Bonduelle, Jean Jouzel. Edition des Journaux Officiels Paris. Mai 2014.La Loi de Transition Énergétique pour une Croissance VerteVers la sobriété heureuse. Pierre Rabhi, Editions Actes Sud, Arles 2010Troisième Révolution Industrielle . Jeremy RIFKIN Paris 2012Le pouvoir d’agir ensemble, ici et maintenant,Rob Hop-kins et Lionel Astruc, Éditions Actes Sud, 2015,La Transition fulgurante. Pierre Giorgini, Bayard édi-tions Paris 2015

domaine d’étude / matérialité, pensée & culture constructives

Contenu et Organisation

Le séminaire trouve son intérêt par la façon dont il propose de croiser les regards entre ces différents domaines et de montrer leur inévitable imbrication. Entre autre, l’accent sera mis sur la notion de tectonique telle qu’elle a été reformulée en 1995 dans l’ouvrage de Kenneth Frampton (Studies in Tectonic Culture : The Poetics of Construction in Nineteenth and Twentieth Century Architecture (The MITPress). Cette notion évoque avec beaucoup de force les strictes relations entre les matériaux, les techniques de construction et la forme architecturale, et s’offre aujourd’hui comme une manière d’interroger la dialectique culturelle entre conception et construction, entre les différentes façons de penser l’architecture et la construction. Principe de médiation entre la réalité et son image, elle ouvre aussi à une réflexion sur l’expressivité constructive de l’architecture permettant de lire l’acte constructif non seulement comme un “fait matériel” mais aussi comme un fait intellectuel et artistique capable d’engendrer des connaissances transmissibles. Le concept de tectonique devient donc une clé herméneutique qui nous aide à analyser, iuxta propria principia, les fondements de la construction quand ils se confondent encore avec d’autres formes de savoirs et de pensées et se cachent sous d’autres problèmes. Cette notion, aujourd’hui en phase de reformulation et de gestation conceptuelle, après des années d’hibernation, se montre souvent encore énigmatique et de difficile collocation théorique. Toutefois elle montre tout son intérêt quand l’on veut interroger les conditions d’un dialogue actif et sensible entre la conception et la construction du projet, entre la pensée et l’objet ou, dans l’ancienne dichotomie vitru-vienne, entre fabrica et ratiocinatio.

Principales références

K. Frampton, Studies in Tectonic Culture : The Poetics of Construction in Nineteenth and Twentieth Century Architecture (The MITPress, 1995.G. Fanelli, R. Gargiani, Histoire de l’architecture moderne : Structure et revêtement, Presses polytech-niques et universitaires romandes, Lausanne 2008.A. Picon, Culture numérique et architecture, Birkhäu-ser, Basel 2010. T. Verdier, Guide pour la rédaction du mémoire en architecture , Éd. de l’Espérou, Carnets de la recherche, Hors série, 2009.

AP726= 100% UE 72

UE 72= 8 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

séminaires de recherche

Antonella Mastrorilli,Roberta Zarcone

automne et printemps

Matérialité et tectonique

Elle peut donc servir de charnière à quelques interroga-tions générales:- quelles sont les conditions d’un dialogue actif entre la conception et la construction du projet d’architecture?- Comment exploiter le potentiel (structurel, expressif, logique, représentatif, évocateur, symbolique, etc…) des matériaux dans la phase de conception? - Comment se positionner face à la technique?- quelles sont les conditions d’un rejaillissement culturel de l’acte constructif?

NB : Cet exploratoire accompagne les travaux menés en atelier de projet dans le domaine d’étude « Matérialité, Pensée et Culture Constructives » (mais il peut aussi être suivi par des étudiants d’autres domaines d’étude) et s’articule avec l’exploratoire SOLAR conduit par Adrien de Bellaigue ; cours qui donne plus particu-lièrement les clefs pour comprendre les enjeux de la compétition SDE2019. Il est donc fortement conseillé aux étudiants de participer simultanément à ces ensei-gnements.

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insertion professionnelleautomne

printemps

> environnement professionnel / UE 84

AmandineCapitaniA841droit urbanismearchi & paysage

stageCycle de masterEAS2 mois temps plein4 mois temps partiel

+

> environnement professionnel et insertion/ UE EP

Thierry GrislainA741contexteprofessionnel

+

Amanda DeanValérie Derycke

TD d’anglais+

Amanda DeanValérie DeryckeA842TD d’anglais

+Forum des métiersA843tables rondes thématiques

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droit de l’urbanisme

Contenu

Connaissance générique des lois, règlements et procédures employées en France dans la gestion des villes (droit du sol) et de leur patrimoine (droit du patrimoine bâti), comme de leurs aménagements (urbanisme opérationnel).

Les contextes réglementaires relatifs au droit de l’urba-nisme sont intimement liés à la pratique traditionnelle de la maitrise d’œuvre de l’architecte mais également aux nouveaux métiers abordés par cette profession. Ce cours magistral établit un panorama général et synthé-tique du droit de l’urbanisme ainsi qu’une approche historique de sa constitution. Il décline les grandes dis-positions de l’urbanisme réglementaire, opérationnel, prospectif et concerté. Il aborde également les outils de gestion des quartiers anciens et d’interventions dans l’existant. L’approche des réglementations est enfin l’occasion d’aborder les acteurs institutionnels de ce droit en France.

EAD= 10% UE EA

UE EA = 10 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Cours magistral

Amandine Capitani

insertion professionnelle printemps

Principales références

-Morand-Deviller (JACQUELINE), Droit de l’urba-nisme, Dalloz, 2003

-Audrerie (DOMINIQUE), La notion et la protection du patrimoine, Collection Que sais-je ?, 1997

-Bady (JEAN-PIERRE), Les monuments historiques en France, Collection Que sais-je ?, 1998

stage

EPM= 80% UE EA

UE EA = 10 ECTSinscription obligatoireheures : 2 mois à temps pleinlangue : Français méthode : Stage

insertion professionnelle printemps

Contenu et Organisation

La formation à la communication se déroule sous la forme intensive de trois demi-journées thématiques consactées aux modules thématiques animés par les enseignants et professionnels invités.

1/ La communication orale (jeu de rôles mettant en situation l’architecte façe à l’entreprise et au maître d’ouvrage)animation par Bernard Chocraux4 heures

2/ Le graphisme éditorial (analyse critique des supports de com diversifiés)encadrement Eric Rigolaud4 heures

3/ Le multimédia au service du projet d’architecturecours par Catherine Meyer-Baud 2 heures

4/ La mise en pagecours par Suzanne Hirschi 2 heures

Principales références

- D. Arasse, On n’y voit rien, Editions Folio,Essais, Paris, 2000

- Charmeux E., Apprendre la parole, Sedrap,1996

- Jouve M, Communication - Théories etpratiques, Bréal, Paris, 2000

- Duplan P, Maquette et mise en page, Ed. duMoniteur , Paris, 1992

- Gerverau L, Histoire du visuel au XX siècle,Points Histoire, Seuil, Paris, 2003

NON REN

SEIG

Conten

us 2

011/

2012

Conten

us 2

011/

2012

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Conception

Histoire

Territoire

Matérialité

conception architecturale & approche de la complexité

territoires en mutation & situations métropolitaines

matérialité, pensée & culture constructives

histoire, théories, projets