2 1. le modèle biomédical classique 2. le concept de lapproche centrée sur le malade 3. la...
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1. Le modèle biomédical classique
2. Le concept de l’approche centrée sur le malade
3. La consultation médicale
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Le système question/réponse Le malade est un objet du savoir biomédical:
objet/malade Le malade est un corps biologique Le médecin s’intéresse aux plaintes, traite la
maladie Médecin reste strictement attaché aux
critères appris
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Manque d’accompagnement Pas de cadre relationnel avec les patients Peu de places aux prises en charge
« globales » des hospitalisés Peu de recul et de réflexion lors des soins Émotions et désirs des hospitalisés mis de
côté Norme de « neutralité affective »
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Michael Balint L’ACP s’inspire de certaines sciences comme
la psychologie, la sociologie et l’anthropologie.
L’amélioration de la relation soignant/soigné à travers la compréhension des problèmes et la recherche de solutions
Amener le soignant à s’interroger sur sa pratique
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Plaintes Souffrances Malade Personne Double fonction du médecin: prendre en
charge maladie + personneMaladie: symptômes - signes - examens
complémentaires-diagnostic - traitementsPersonne: dimensions psychologique, sociale,
économique et culturelle Résistance à une évolution techniciste de la
médecine :la technologie médicale ne doit pas remplacer la communication, l’art médical
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Le face à face soignant/soigné Deux positions prédéterminées et
asymétriques Médecin
- Expert de la médecine- Principe de compétence
- Logique biomédicale- Tableau clinique → diagnostic → CAT
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Patient- Profane
- Exprime ses symptômes- Principe de confiance- Soumission aux prescriptions et jugements
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Femme de 62 ans, cancer de la vulve● Interrogatoire: Organisé et orienté selon des codes biomédicaux Recherche de symptômes et de signes
permettant de poser des hypothèses de diagnostic
Établissement de la CAT (Conduite A Tenir)
13 Exemple
« Le début de la maladie remonte à l’enfance marqué
par une algie pelvienne, une douleur à la miction plus
prurit, une notion d’hémorroïde selon la patiente.
Devant ce tableau, la patiente consulte où elle reçoit
des traitements (traditionnels) sans amélioration. Vu
la persistance des malaises, elle décida de consulter
en gynécologie pour meilleure prise en charge. Au
total : patiente de 62 ans présentant une algie
pelvienne, dysurie, toux. »
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HDM (Histoire De la Maladie)
Perception de la maladie
Connaissance commune sur la maladie
« Mains d’êtres humains », infections génitales
Lien avec la maternité
Douleur
Sexualité, honte
Itinéraire thérapeutique
Prise en charge actuelle
Pas de satisfaction
Ajustement de la prescription médicale
Attente de la guérison
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1. Communication : ECOUTE- contexte de vie- vécue de la maladie (convictions, peurs, illusions)- univers affectif- réseau familial- réseau social- situation professionnelle
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- PRENDRE LE TEMPS D’ECOUTER
- SAVOIR SE TAIRE POUR ESPERER ETRE ENTENDU
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- Négociation, s’entendre sur les problèmes et les solutions- Demander l’avis du patient (savoirs profanes, croyances, théories naïves)
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- Définir avec le patient ses risques individuels- Définir les mesures de préventions adéquate- Informer selon les besoins individuels- Motiver au changement de comportement- Dialogue
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- Tenir compte des ressources du patient- Statut social pouvoir décisionnel
dans le recours aux soins
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Le diagnostic porté sur la maladie doit être élargi au diagnostic porté sur la personne
Le médecin doit être le « soin » du patient.
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Jaffré, Y. & Olivier de Sardan, J-P., 2003 (dir.), Une médecine inhospitalière. Les difficiles relations entre soignants et soignés dans cinq capitales d’Afrique de l’Ouest, Paris, APAD-Karthala.
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