1306 la rose
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Ce numéro de "La Rose de Charenton" traite d'un dossier "spécial famille", de l'actualité du Conseiller régional et de la vie politique locale à CharentonTRANSCRIPT
(n°13)Juin-juillet 2013la Rose de
SPÉCIAL FAMILLE p.2-3
La Région agit à Charenton :• lignes 109, 111 et 24 • Lycée Robert Schumanp.4-5
Quel type de logement à Charenton ? p.6
Cela fait un an que François Hollandea été élu. La droite, n’a toujours pasaccepté sa défaite et continue à faireau Président, au Gouvernement, auxdéputés et même aux responsablesdu PS un procès en légitimité. La vic-toire de la gauche est vécue par ladroite comme une anomalie dans leurvision de répartition du pouvoir entreeux tant ils estiment que la Franceleur appartient. A tel point qu’ils sontprêts à mettre à mal la démocratie enappelant « au sang », à « la guerrecivile », en faisant alliance avec l’ex-trême droite, en inventant des com-plots qui n’existent que dans leurs
têtes, en réveillant les plus bas ins-tincts de certains. Ils sont tellementsûrs d’eux, qu’ils se battent déjà pourla répartition des postes en 2017. Il ya mieux à faire, comme participer àrésoudre la crise, mais ils s’enmoquent comme de leur premièrechemise. Légitime, la gauche l’est, carles électeurs l’ont voulue. De cettelégitimité, le gouvernement en faitbon usage. Il suffit de voir toutes lesmesures prises depuis un an : aug-mentation de la prime de rentrée sco-laire, priorité donnée à l’éducationavec la création de postes et le chan-gement des rythmes scolaires,mesures sur la compétitivité,transcription en loi des accords entreles partenaires sociaux, remise à flotdes finances de l’Etat sans casser l’ac-tivité, mariage pour tous, etc. Avec,toujours le souci d’associer le maxi-mum de personnes et la justicesociale. N’en déplaise à l’UMP,la gauche continuera à avanceravec les Français pour tendre versplus de justice et d’espoir.
Légitime
ChristopheGouyersecrétaire de lasection PS deCharenton
Charenton
(2) la Rose de Charenton /n°13/juin-juillet 2013
Steak haché, frites…, cemenu les enfants l’ado-rent, mais frites, nug-gets et autres aliments
de ce type, servis régulière-ment dans une cantine sco-laire, ne sont pas recom-mandés pour l’équilibrealimentaire des enfants.
A Charenton les repas dela cantine scolaire ne ren-contrent pas un franc succès,les assiettes repartent sou-vent à moitié pleine. Pourtantla cantine scolaire est unacteur de santé publique etles élus doivent y prêter uneattention toute particulière.
Lors du Grenelle de l’envi-ronnement, la France s’étaitengagée à introduire 20 % deproduits biologiques dans lescantines scolaires d’ici à 2012.
On mange quoi à la cantine ?
SPÉCIAL FAMILLE - SPÉCIAL FAMILLE -
Où en est-on à Charenton ? Le bio n’a pas encore fait sonentrée dans les assiettesdes petits charentonnais.Monsieur le Maire considèrecela comme un gadget éco-logiste.
Pourtant, éduquer lesenfants à une alimentationsaine, c’est aussi les sensi-biliser à un environnementsain. Introduire des alimentsissus de l’agriculture biolo-gique dans les menus des res-taurants scolaires répond àce double objectif. L’agri -culture biologique est unmode de production qui arecours à des pratiques cul-turales et d’élevage sou-cieuses du respect des équi-libres naturels. Elle exclutl’usage des produits chi-miques de synthèse et des
OGM. Les bénéfices sont mul-tiples pour l’environnementet pour l’homme.
Il est grand temps que laVille de Charenton passe àla vitesse supérieure. //
Restauration scolaire
A quand une école primairenumérique à Charenton ?
Écoles
Dans son édition de mars 2012, le magazine de la Ville titrait «Charenton ville internet».Pourtant pour les écoles charentonnaises, l'ère du numérique reste toujoursdu domaine du virtuel !
Alors que les famillesvoient leurs enfantsgrandir dans unmonde imprégné de
technologies, les écoles deCharenton font l’impasse surdes pratiques numériquesdevenues quotidiennes dansdes milliers d’écoles. ACharenton nous en sommespéniblement à expérimenter« le chariot numérique » : unmeuble sur roulettes conte-
nant les ordinateurs et allantde classe en classe… Là, oùailleurs le crayon numériqueremplace la craie, où letableau noir devient élec-tronique et où le cartablenumérique entre progressi-vement dans les classes...
Ce retard de la Ville deCharenton n’a pourtant riend’étonnant ! Il a même ététhéorisé par la Maire-Adjointe chargée de l’édu-
cation. Elle a, en effet,affirmé ne pas voir «la néces-sité d’équiper toutes lesécoles de matériel somptueuxet la nécessité d’équiper desenseignants de Rolls s’ilsn’ont même pas le permis»(sic).
Pour Gilles-Maurice Bel -laïche, «Il nous faut sortir dece mépris des enseignants etau contraire les accompagnerpour qu’ils puissent s’appro-
prier ces nouveaux outils dansleurs pratiques pédagogiquesafin de donner à nos enfantstous les outils leur permettantd’affronter les défis du mondede demain.Il ne s’agit pourtant pas de
rompre avec l’enseignementtraditionnel mais de recon-naître les atouts du numériquedans l’apprentissage. Il est dé -sormais acquis qu’il facilite,par son interactivité et saconvivialité, les rapports entreles élèves, il favorise la créati-vité et diminue l’échec sco-laire». //
www.gillesmauricebellaiche.net
L’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu politique
Pour nous troisengagementssont urgents : • mettre en œuvre un planpluriannuel de passageau bio ;
• lancer une réflexion surl’équilibre alimentaire ;
• mettre en place un plan decommunication et de sensibi-lisation du personnel de cui-sine, du personnel éducatif,des enfants et des parents.
© W
WF
(3)la Rose de Charenton /n°13/juin-juillet 2013
- SPÉCIAL FAMILLE
Face à la progression deshoraires atypiques (tra-vail décalé, partiel,etc…), le développement
des emplois précaires, lesformes nouvelles de paren-talité…il est urgent de pro-poser aux familles Charen -tonnaises un panel desolutions qui correspondentà leurs attentes tout en assu-rant le bien être de leur-senfant-s.
D’évidence le placementen crèches ou l’appel aux
Tous les types de modesde gardes doivent êtreproposés !
assistantes maternelles sontinsuffisants.
La majorité municipalen’a, jusqu’à présent, aucunedémarche volontariste en lamatière qui faciliterait lamise en œuvre de modesde gardes «sur mesure».Pourtant des solutions alter-natives existent.
Des structures d’accueilcollectif ou à domicilede la petite enfance : crèchecollective de type parentale
et/ou associative, crèche fami-liale, crèche d’entreprise ouinterentreprises, micro-crèche, maisons d’assistantesmaternelles, garde partagéeà domicile (partage les fraisd’une garde d’enfant qui a
lieu alternativement à votredomicile et dans une autrefamille), jeune fille au pairou « nounous ».
Le rôle de la Ville est d’ac-tiver et favoriser toutes cespossibilités de garde de nos« chers bambins ». //
Petite enfance
L’objectif d’une
équipe municipal
e doit être de ten
dre
vers 100% de sol
utions de gardes à
offrir à nos habita
nts.
C’est l’objectif q
ue nous nous fix
ons.
Pour y arriver nous devons sortir d
es sentiers battus.
Témoignage.«Habitant de Charenton, jesuis effaré par la façon dontles travaux sont menés et parle manque de considérationportée à la sécurité des pié-tons. Depuis le début, c’estle désordre complet : des pas-sages sans-issue non signalés,des circulations pour les pié-tons sur la route avec les voi-tures qui vous frôlent etc…etça change tous les 3 jours !Sans parler des dénivelés oudes chaussées défoncées nonsignalées … Les premièresvictimes sont évidemment les
Des espaces vertsen moins
Travaux du centre-ville : ya-t-il un pilote à bord ?
Squares fermés
Le square de quartier estun espace public très prisédes riverains. Pourtant, en
mai, alors que les beaux jourssont là, deux squares deCharenton : le square situéau 44 rue Gabrielle (Le Pic)et le Square situé à l’angledes rues V. Hugo et P. Eluardsont, de jour comme de nuit,
… En attendant, le seul espace vert de la ru
e Gabrielle manque à Marion,
8 ans, jeune habituée du Square Lepic.
Sophie, 30 ans, maman de Marion
« Comme nous habitons en appartement, ce petit square
situé
au cœur des habitations permettait à Marion de retrouver
ses
copineset de jouer à l’air li
bre. Quant à moi, j'appréciais tellement d'y
croiser quelques amis du quartier ».
fermés au public. Nul pan-neau explicatif sur les grillespour comprendre les raisonsde ces fermetures ! Alors àquoi bon maintenir des équi-pements si personne ne peuten jouir ? //
personnes âgées et lesfamilles avec enfants ou pous-settes. Pas une semaine sansque je n’ai aperçu une per-sonne âgée qui tombe, desenfants rattrapés in extremispar leurs parents devant unesituation dangereuse, ou despiétons qui se bousculent àcause des passages très malconçus. Cette situation estscandaleuse, dangereuse etrien n’est fait pour y remé-dier… devra-t-on avoir unaccident grave pour que laMairie réagisse ? »Marc G.
L’actu à Charenton
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L’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu politique
Un plan régional pour le"raccrochage" scolaire
Déclarée « grande causerégionale » en 2012, lalutte contre le décro-
chage scolaire doit être l'af-faire de tous. Le nouveauplan, né sous l'impulsion desConseillers régionaux socia-listes, voté fin avril par l’as-semblée régionale franci-lienne, s'inscrit bien dans cetobjectif. Il prévoit de consa-crer, en 2013, deux millionsd’euros à ce fléau, qui toucheprès de 30 000 jeunesFranciliens. Pour cela, laRégion s'est engagée auxcôtés de l'Education natio-nale et de tous les acteursconcernés, pour permettreune mise en synergie des poli-
Votre Région se modernisepour plus de transparenceet de proximité
Après que la Région aitentamé, en septembredernier, une démarche
de progrès en s'engageantsur la voie de la responsabi-lité sociétale; Gilles-MauriceBellaïche a présenté, lors dela séance plénière du25 et 26 avril, un rapportcontenant des propositionsconcrètes.
Faciliter les échanges La refonte des systèmes d'in-formations va, ainsi, en rédui-sant le temps consacré à rem-plir des dossiers, permettrede faciliter les échangesentre la collectivité régio-nale et les franciliens.Parallèlement, la Régionconfirme l'ouverture, dèsjuin 2013, de ses donnéespubliques (« Open Data »),avec pour objectif notam-ment « d’instaurer plus detransparence ».
Pour Gilles-Maurice Bel -laïche, « cet impératif detransparence nous concerneparticulièrement, nous quisommes des élus de laRépublique et qui décidons del’utilisation d’argent public.Les Français et les Franciliens
tiques publiques de préven-tion et de "raccrochage".
On peut citer, parmi lesmesures innovantes pour ame-ner les jeunes vers l’emploiet la formation : le dévelop-pement de structures légères,d'environ une quarantained'élèves, appelées «micro-lycées». Ces structures vontprogressivement, et un peupartout, se développer (l'ob-jectif est de passer de4 actuellement à 16) avec lesoutien des académies. Leurmission sera, notamment,de préparer les élèves«déscolarisés» aux bacca-lauréats généraux et techno-logiques. //
ont le droit de savoir que leursimpôts sont utilisés avecrigueur et à bon escient. Ainsi,j'estime également normal lerenforcement des règles pré-valant aux déplacements desConseillers régionaux».
Enfin, la Région a souhaitése doter d'un médiateur quiaura un rôle d’écoute et d’in-formation mais sera aussichargé de gérer les litigesdont il pourrait être saisi parles Franciliens. //
Dans le cadre du dispositif desoutien aux entreprises,PM'UP, la Région Île-de-France a intégré des critèresde Haute Qualité Sociale(HQS). Le but est de les sen-sibiliser à leur responsabilitésociale, environnementale etéconomique (RSE).
La Haute QualitéSociale : un autremodèlede développement
Plan de lutte contre legaspillage alimentaire
Les cantines d’un certainnombre de lycées et CFA,gérées par la Région, vontentrer dans une démarchede lutte contre le gaspillagealimentaire. Ce plan prévoit,une meilleure mise en réseaudes acteurs locaux et àdéployer des mesuresconcrètes.
La Région a la culture du cinéma
Première collectivité française à apporter son soutien financier auseptième art, la Région en récolte les fruits sur un plan écono-mique : 20.000 emplois permanents et 120.000 emplois intermit-tents sont recensés sur son territoire.12 films aidés financièrement par la Région ont été projetés durantla 66ème édition du festival de Cannes, dont 3 étaient présents encompétition officielle.En 10 ans, les films soutenus ont reçu nombre de prix dont 5 prix àCannes, 60 César pour 22 films cofinancés et l'Oscar du meilleurfilm étranger pour « Amour » de Michael Haneke..
Retour sur la séance plénièredes 25 et 26 avril 2013
Retrouvez toutes l’actualité devotre conseiller Régional sur : www.gillesmaurice-
bellaiche.net
www.gillesmauricebellaiche.net
(5)la Rose de Charenton /n°13/juin-juillet 2013
L’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu politique
En bref
Nous nous réjouissons que nos lignesde bus connaissent des évolutionspositives.
Qu’il s’agisse du 109, du 111 ou du 24,il a été obtenu un renforcement de leursfréquences, y compris le week-end, et uneamélioration de la desserte.
Ces résultats sont le fruit des effortsconjugués de tous les protagonistes : Maireet Conseiller régional.
Le débat devrait s’arrêter là et chacundevrait s’en satisfaire.
Pourtant, à grand renfort d’annoncesdans la presse municipale et sur le sitede la Ville, le Maire de Charenton essaiede tirer la « couverture à lui » en se van-tant de « sa victoire ».
Nous refusons d’entrer dans le jeu pué-ril du « c’est moi, non c’est moi ».
Le STIF, financé principalement par laRégion Île-de-France est l'autorité orga-
nisatrice des transports donc des bus fran-ciliens. Il est donc triste de constater quela majorité municipale explique que,lorsque cela ne va pas, c’est la faute dela Région, donc du Conseiller régional,et, que quand cela s’améliore, c’est grâceà l’action de la Ville donc du Maire !
Nous avons rempli notre mission d’élu,les habitants en seront satisfaits : voilànotre victoire.
Comme nous le réclamons depuis desannées, notamment pour les protectionsphoniques le long de l’A4, plutôt que depolitiser chaque démarche, nous voulonsque les forces de nos élus s’associent pourfaire aboutir des dossiers qui requièrentune importante mobilisation.
Les charentonnais veulent des résultatset n’ont que faire de ces querelles de bou-tiquiers ! //
Lignes 109, 111 et 24 C’est moi. Non, c’est moi…
la Rose de Charentonest le Journal de la section du Partisocialiste de Charenton-le-Pontet du Conseiller régionalGilles-Maurice Bellaïche
Directeur de la publication :Gilles-Maurice BellaïcheSecrétaire de section :Christophe GouyerResponsable de la communication :Loïc RambaudNos élu-e-s au Conseil Municipal :Gilles-Maurice Bellaïche - JeanneStefani et Sylvie PoulainImprimé sur papier PEFCNe pas jeter sur la voie publique -Photos : DR Conception graphique : Ivan RodolpheDépôt légal : n° en cours
La «Rose de Charenton»est entièrement financéepar les cotisations des adhé-rents de la formation politiqueet du Conseiller régional
Une méthode de travail :des résultats
Lignes 24 et 109 : • Septembre 2011 : Gilles-MauriceBellaïche rencontre une association de rive-rains au sujet de la desserte des lignes 24 et109.• Septembre 2011 : Rendez-vous est fixéavec le délégué aux usagers du STIF.La réunion se conclut par plusieurs pointsd'accord.Durant un an, votre Conseiller régional s’as-sure personnellement de l'état d'avancementdu dossier.
• Octobre 2012 : Le Conseil du STIFconfirme à GM Bellaïche le renforcement del'offre sur la ligne 24.� • Fin 2012 : Renfort de la ligne 109 enheures de pointe en semaine avec intervallede 3m30 le matin et de 3 mn le soir.
• 18 mars 2013 : Mise en service des lignes24 et 109.
• Prochainement, prolongement du 109jusqu'à "Liberté".
Lycée R. Schuman • Début 2012 : Le Proviseur duLycée R.Schuman deCharenton-le-Pont fait unedemande de subventions àl'unité lycées du Conseil régional concernant des besoinsen équipement indispensablesau bon fonctionnement desclasses scientifiques.�
• Novembre 2012 : LeProviseur du lycée sollicitel'intervention de Gilles-MauriceBellaïche qui s'éxécute.
• Fin décembre 2012 : uneenveloppe de 12 000 euros estattribuée pour l'acquisition desmatériels.� • Début janvier 2013 : Gilles-Maurice Bellaïche communiqueau Proviseur la réponse offi-cielle.
une méthode de travail :
des résultats
(6) la Rose de Charenton /n°13/juin-juillet 2013
l’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu politique
Une ville pour s’épanouirdoit offrir à sa popula-tion plusieurs types de
logement, ceux qui choisis-sent de se mettre dans uneautre situation créent desvilles déséquilibrées et sansâme. En effet, la vitalité d’unecommune provient de la diver-sité de son habitat.
Dans notre ville, pour satis-faire nos familles et nosjeunes, le besoin n’est pasdans la construction en massede nouveaux logementssociaux : il est dans la récu-pération du droit d’attribu-tion des logements existants.
Le droit d’attribution estcette possibilité qui est don-née au Maire de choisir leshabitants à qui seront « attri-bués » les logements sociauxdisponibles.
Malheureusement, à Cha -ren ton, le Maire a refusé degarder ce droit et l’a laissépartir au profit du Préfet oudes propriétaires des immeu-bles.
Quel type de logement àCharenton ?
Si nous devions organi-ser des rencontres avecles habitants de nosquartiers ce serait pour
associer les charentonnais(es)à la prise de décision. Nousn’oserions pas venir devanteux avec des projets « toutficelés » en leur proposantd’être « d’accord » ou…« d’accord » !
Nous aurions eu plus d’hu-milité, parce que nous pen-sons que les Charen -tonnais(es) ont (évidemment)des idées à apporter pour ren-forcer ou compléter nos pro-jets.
Ce que l’on a vu durant cesréunions de quartier est
Réunions publiques :Concertationou autosatisfaction ?
En déplacement à Alfortvillele 21 mars dernier, lePrésident de la République aannoncé son plan d’urgencepour la relance du logementen France. G.-M. Bellaïcheétait, ce jour là, auprès de F.Hollande en sa qualité dePrésident de la Sociétéd'Aménagement et d’Équi -
pements de la RégionParisienne (S.A.E.R.P). Il lui a,en quelque sorte, servi deguide lors de la visite d’uneopération d'aménagementurbain comprenant deslogements mixtes (sociauxet en accession), desbureaux, une future école etun espace paysager.
En abandonnant son droitd’attribution sur près de 200logements, la mairie deCharenton s’est mise dansune double situation néga-tive : celle d’être dans l’inca-pacité d’attribuer des loge-ments disponibles à sespropres habitants et celle delaisser aux « autres » la pos-sibilité de choisir.
Un comble lorsque l’onconnaît le nombre de Charen -tonnais, notamment desclasses moyennes, qui sont àla recherche d’un apparte-ment à un prix raisonnable !(plus de 1.500 demandes !)
Il nous faut récupérer cedroit d’attribution qui per-mettrait à la Ville, sansconstruire, d’être de nouveaucapable de satisfaire lesdemandes, toujours plusnombreuses, des Charen -tonnais en mal de logementset qui, pour la plupart, doi-vent « s’exiler » plutôt quede continuer à vivre dansnotre ville. //
regrettable : nous avons ététémoin d’un tel manque derespect pour l’intelligencede nos concitoyens !
Nous sommes persuadésque les idées des citoyensquand elles s’ajoutent à cellesde leurs élus font toujoursun meilleur projet.
La concertation, à notresens, c’est l’écoute et le dia-logue à tous les stades del’élaboration d’un projet.
Nous avons vécu aucontraire une série de réu-nions d’autosatisfaction del’équipe municipale.
Encore une occasion per-due…une de plus ! //
Alors que Paris a voté uneaide exceptionnelle de
200 000 euros pour aider seskiosquiers, la ville deCharenton préfère, elle, aug-menter de 66% le loyer deson dernier kiosque à jour-naux, situé place AristideBriand. Un matin d’avril nousy avons rencontré Gérard, unhabitué, qui apprécie le ser-vice que lui rend son kios-quier en lui « mettant sonjournal préféré de côté ».
Pour lui, ce kiosque est très« emblématique de notrepatrimoine urbain », maisc'est aussi «un repère lorsdes animations sur la Place».Il craint qu'avec la politiquede la mairie sur le patri-moine, l'unique colonneMorris de la Ville soit la pro-chaine cible !
Nous adressons bien en -tendu nos meilleurs vœux desuccès à notre nouveau kios-quier. //
www.ps-charenton.fr
« Le changement dans le logement,c’est maintenant »
Notre dernier kiosque à journauxest-il en danger?
(7)la Rose de Charenton /n°13/juin-juillet 2013
l’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu politique
Vous l’aurez certaine-ment remarqué, M.Brétillon – maire deCharenton, a récem-
ment développé une passionobsédante pour le projet dela Ville de Paris d’implanterune aire d’accueil des gensdu voyage dans le bois deVincennes, entre Joinville etSt-Maurice. Cette aire d’ac-cueil, qui n’aura rien d’uncampement sauvage de Roms,répond à une obligation légale(loi Besson) à laquelle sou-haite se conformer la Ville deParis.
Tous les moyens sont bons,même ceux des charentonnaisAfin d’assouvir sa nouvellepassion, M. Brétillon use detous les moyens, confondantallègrement son rôle de maireavec celui de responsablelocal de l’UMP. Il se sert ainsisans complexe de l’argentpublic de la Ville pour menerson petit projet de commu-nication envers les Charen -tonnais.
Ainsi, en mars et avril, ce
Aire d’accueil : le maire de Charenton brassede l’air et de l’argent public
Pourquoi avons-nous porté plaintepour complicité d'incitation à la haineraciale contre J.-M. BRETILLON, mairede Charenton ?
ne sont pas moins de deuxnuméros de suite duCharenton Magazine qui fai-saient leurs gros titres surcette aire d’accueil, n’hési-tant pas à faire passer unmini-meeting politique pourun rassemblement citoyendont notre maire aurait étéle héros. La manœuvre est sigrossière qu’elle ne trompepas !
Sur Internet, même his-toire : le site de la Ville, payépar l’argent des Charen -tonnais et entretenu par lepersonnel municipal, estdétourné depuis plusieurssemaines afin de servir le pro-jet politique sans lendemainde notre maire. Ainsi, unefenêtre publicitaire prend lesvisiteurs en otage dès leurarrivée sur le site (voir image)pour les obliger à signer unepétition sur laquelle viennents’échouer nombre de com-mentaires racistes tous plusinfâmes les uns que les autres.Au moins, nous sommes éclai-rés sur la ligne politique pour-suivie : à droite toute ! //
Le 7 avril dernier G-M.Bellaïche et ses col-lègues de l’oppositionde Saint-Maurice ont
saisi le procureur de laRépublique de Créteil pours'indigner contre les dérivessuscitées par la pétitiondes maires de ces villes,Messieurs Bretillon etCambon.
Contrairement à ce que M.Bretillon dit partout, cetteplainte n’a pas vocation à lesempêcher de faire circulerleur pétition. Nous avonsconsidéré que « la ligne jauneavait été franchie » lorsqueces maires ont refusé demodérer les commentairesqui accompagnaient certainessignatures sur le site «meso-pinions.com».
La réalité des faits est queles élus de l'opposition muni-cipale avaient appelé à plus
de concertation avec la villede Paris dans le cadre de l’ap-plication de la Charte du boisde Vincennes. Mais les mairesn’ont pas voulu qu’ils s’asso-cient à eux !
De plus, nous avions appeléà exprimer un vœu unanimede la part de tous les élus deCharenton et de Saint-Maurice. Mais les maires ontrejeté notre proposition !
Dès lors, il est devenu mani-feste que leur seule inten-tion était de faire un coup«électoraliste» sur le dosd’une communauté d’indivi-dus, fussent-ils des gens duvoyage.
Nous sommes pour que cha-cun puisse exprimer libre-ment ses positions, mais nousne transigerons jamais sur lahaine raciale, la xénophobieet l'homophobie. //
Extrait de commentaires
incitants à la h
aine raciale
à la xénophophie
ou à l’homophobie
laissés, sans modéra-
tion, sur le site «m
esopinions.com» par des
signataires de
la pétition des maires de C
harenton et de Sai
nt-Maurice :
• « à renvoyer che
z eux ou déportat
ion (…) »
• « Qu'attendons
-nous pour les fou
tre dehors à coup
de
pieds dans le cul ?
»
• « Un maire PD,
une loi sur les PD,
(…). La france des
tutus avec une car
otte dans le cul (…
) »
• à propos de Bert
rand Delanoë : « C
e monsieur
est à mettre dans
le même sac que H
ollande et à jeter à
la Seine. »
- « (…) nous ne sup
portons plus ce te
rrorisme ! »
avec Jérome SAFAR,• Premier adjoint au Maire de la Ville de Grenoble,en charge des finances, de la sécurité, de la préventionet de la politique de la ville
• Conseiller régional de Rhône-Alpes
Gilles-Maurice BELLAÏCHErecoit a sa permanence territoriale le mercredi
de 17h00 a 18h30 et sur rendez-vousPour toute demande, contacter son secretariat au 06.95.20.08.78,
ou laisser un message sur son repondeur au 09.51.29.23.97ou lui ecrire au 35, rue de Verdun - 94220 Charenton-le-Pont.
RENCONTRE-DÉBATAprès la première rencontre-débat sur le thème de la petite enfance,
LA SÉCURITÉ, UN ENJEU POUR TOUS
Le 18 juin, à 20h30 au café le Beaujolais,
à l’angle de la rue de Verdunet de l’avenue de la Liberté