1 - l'assurance-rôle socio-économique et impact financier
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Université MOULAY ISMAIL MEKNES
Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de MEKNES
Exposé sous le thème :
Préparés par : Encadré par :
Tarik ROUIJEL Mr. CHKIRIBA
Wassim Hani LEBARRANI
Année universitaire2009/2010
Introduction
I. Le rôle social de l’assurance
– les principaux caractères sociaux de l’assurance.
II Le rôle économique de l’assurance
- les fonctions de l’assurance.
III. Impact de l’assurance sur l’économie et précisément le secteur financier.
- analyse sectorielle.- Impact de l’assurance sur le secteur financier
Conclusion
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L'assurance c'est la réunion de nombreuses personnes qui, risquant
d'être frappées par un événement similaire, coûteux ou dommageable,
s'accordent entre elles à l'avance pour venir en aide à celui ou ceux qui
sont frappés par le sort. Chaque assuré-souscripteur verse sa quote-part à
l'assurance. L'ensemble des primes ainsi versées finance le
remboursement des sinistres dans une même catégorie de risques. Les
cotisants, pour eux comme pour les autres, constituent ainsi une
mutualité.
M. Joseph Hémard a donné de l'assurance la définition
suivante :
L'assurance est le seul moyen au monde de faire supporter par
autrui (l'assureur) ce que vous ne pouvez pas supporter seul
Cependant tous les risques ne sont pas assurables, pour qu’un
risque soit assurable, il doit obéir à trois règles :
Etre futur
Etre aléatoire et incertain
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L’assurance est une opération par laquelle une personne -
l’assuré- se fait promettre, moyennant une rémunération (la prime)
pour lui ou pour un tiers, en cas de réalisation d’un risque, une
prestation par une autre partie -l’assureur- qui prenant en charge un
ensemble de risques, les compense conformément aux lois de la
statistique.
Etre indépendant de la volonté de l’assuré
Cependant le secteur de l’assurance ne cesse de prendre de l'importance,
que ce soit sur le plan social ou sur le plan économique par les sommes
importantes qu'il draine et au niveau des tendances lourdes qui le
caractérisent ces dernières années.
L’assurance mobilise l'épargne. Du fait que L'assurance vie est un
mécanisme de mobilisation de l'épargne et de réinvestissement de cette
épargne pour des consommateurs, ou des acteurs économiques, qui
transmettent leur patrimoine, couvrent leur risque d'incapacité,
d'invalidité, de décès, et, en même temps, leur épargne se trouve canalisée
par des structures institutionnelles vers l'investissement productif.
L'économie du développement est fondée sur la création de « tuyaux ».
L'agriculture des pays en voie de développement est productive mais la
mise sur le marché des produits agricoles dans les grandes villes est
difficile et souvent insuffisante. Pour l'épargne, c'est à peu près la même
chose. Il y a de l'épargne dans les pays en voie de développement,
importante, et il y a des besoins d'investissement. Pour que l'épargne
finance l'investissement, il faut créer des « tuyaux ». En l'occurrence, les
assureurs construisent un tuyau efficace car nous savons expliquer aux
individus les raisons de l'épargne et nous savons aussi réinvestir cette
épargne dans les investissements nécessairement productifs pour
rémunérer l'épargne de nos clients.
L'assurance est un facteur de développement socio-économique de ce fait
nous allons déterminer et définir le concept de ce dernier comme une
première partie. Puis, on va aborder vers la fin l’impact financier.
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I. Le rôle social de l’assurance
Sur le plan social le secteur des assurances permet le soutien mutuel et la
coopération, car la technique de l’assurance n’est pas uniquement basée
sur la loi régissant le contrat d’assurance, mais également sur les éléments
et les structures des entreprises qui s’adonnent à cette activité afin
qu’elles soient au niveau de la confiance des assurés en général. C’est
dans cette optique que l’Etat est intervenu pour protéger les intérêts de
ces derniers qui se trouvent dans une situation particulière.
– les principaux caractères sociaux de l’assurance
Solidarité
Exprime une relation entre personnes ou groupes sociaux ayant
conscience d'une communauté d'intérêts. Elle entraîne une obligation
morale de ne pas desservir les autres et de leur porter assistance. Par
extension, on parle de politique de solidarité, de solidarité nationale,
d'impôt de solidarité. La solidarité est une composante plus ou moins
développée de presque toutes les dimensions de la politique sociale.
Sécurité sociale
Le principe de l'assurance, en droit de la sécurité sociale, peut
comprendre plusieurs aspects :
- c'est d'abord une référence à l'assurance sociale, qui permet d’assurer
une protection au service de la sécurité sociale, fondée sur le paiement de
cotisations.
- une relation, plus ou moins étroite, entre revenu, cotisations et
prestations, typique de l'assurance sociale.
- la clause d'assurance : le droit à des prestations est subordonné à la
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condition d'être assuré à un moment fixé par la législation (p. ex. le début
de l'incapacité de travail).
La sécurité sociale tend à une vision globale : protection de l'ensemble de
la population, à l'égard des risques ou éventualités considérés comme les
plus importants.
Selon sa définition classique, la sécurité sociale couvre neuf éventualités :
soins médicaux, indemnités de maladie, maternité, accidents du travail et
maladies professionnelles, vieillesse, survivants, invalidité, chômage,
charges familiales.
Mutualité
Elle joue un rôle dans les relations entre les assureurs et leurs assurés
(assurance maladie). Et elle est considérée comme la communauté de
risques dans laquelle les membres se garantissent les mêmes avantages en
excluant toute idée de bénéfice. Ce principe implique un équilibre entre
cotisations et prestations.
Du principe de la mutualité découlent un certain nombre de principes de
droit public : l'égalité de traitement, la proportionnalité et la liberté
d'organisation des assureurs-maladie.
Épargne forcée
L'épargne forcée résulte d'une action imposée par les pouvoirs publics ou
un groupe de personnes, par le biais d'une loi ou de contrats collectifs,
afin de mettre en place un système de solidarité et de prévoyance sociale.
Elle se distingue de l'épargne volontaire, qui est le résultat d'une décision
libre et qui peut prendre diverses formes (épargne bancaire, de titres,
d'assurances sur la vie, etc.) et de l'épargne liée, qui comprend les contrats
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de prévoyance conclus avec un établissement d'assurance ou les
conventions de prévoyance souscrites auprès d'une fondation bancaire.
Protection des consommateurs
La protection des consommateurs se développe dans deux directions
principales:
- Elle tend à fournir aux consommateurs une information neutre,
indépendante de toute publicité, aussi complète que possible sur les biens
et les services, notamment au moyen de tests et d'enquêtes de marché.
- Elle vise à rendre les consommateurs plus conscients de leurs droits et
de leurs responsabilités dans la vie économique et sociale en leur
désignant les enjeux de leurs choix.
Aide sociale
Au début de ce siècle, l'assistance aux pauvres (ou assistance publique)
était généralement considérée comme un mal nécessaire, sa connotation
négative étant particulièrement affirmée. Pour tenter de dépasser cette
image, on parle aujourd'hui d'aide sociale, voire d'assistance sociale,
même si cette terminologie ne s'est pas encore imposée partout.
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II- Le rôle économique de l'assurance
Les fonctions de l’assurance
L’assurance joue plusieurs rôles économiques, en favorisant le
développent, ainsi son importance repose sur les fonctions suivantes :
Continuation de la production: l’assurance évite l'interruption durable
voire définitive de la production, en réalisant la reconstruction par le
financement de l'investissement. Cela n'aurait pas été possible si
l'entreprise avait dû provisionner le risque incendie ou catastrophe qui
immobiliserait des masses énormes de fonds propres. L'agent économique
n'épargne pas, ou ne provisionne pas, dans son patrimoine personnel,
dans son bilan, le montant des risques qu'il subit, puisqu'il peut les
externaliser et que quelqu'un les mutualise pour son compte.
La fonction d'information et d'allocation : L'assurance attribue un tarif
au risque. Si vous souhaitez construire une maison dans une région
exposée aux tremblements de terre ou aux tempêtes, un assureur privé
vous facturera plus que si vous construisiez la même maison dans une
zone moins risquée. Si vous prenez des mesures de précaution, qui
réduisent la probabilité ou l'ampleur du sinistre en cas de tremblement de
terre ou de tempête, vous obtiendrez une réduction. En tant que
propriétaire, vous pouvez ainsi décider du lieu et de la manière de
construire votre maison. La même logique s'applique aux entreprises.
Lorsqu'elles exercent une activité plus risquée, elles paieront davantage
pour leur police d'assurance ; lorsque leur activité est moins risquée, elles
obtiendront un meilleur tarif. Attribuer un tarif au risque incite par
conséquent les entreprises à choisir leurs lieux d'implantation, à appliquer
des normes de sécurité plus rigoureuses en matière de production et à
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fabriquer des produits plus sûrs. L'impact économique de l'assurance
semble évident : grâce à elle, les individus et les entreprises peuvent
prendre de meilleures décisions en terme de risque et de rendement, d'où
des économies plus productives et/ou moins risquées. Le potentiel de
profits est particulièrement important dans les pays émergents, où les
normes de sécurité n'auront un sens qu'au fil des années.
La fonction de transfert du risque : permet aux individus de faire des
projets d'avenir et d'étendre leurs activités au-delà de ce que permet un
monde sans assurance. L'assurance vie est un produit d'assurance crucial
quand il s'agit de préparer l'avenir, puisqu'elle réduit fortement le risque
que la famille se retrouve sans protection à la mort du père de famille. De
même concernant certaines activités de la vie quotidienne: conduiriez-
vous un véhicule si vous deviez donner l'ensemble de vos biens comme
garantie en cas de dommage que vous pourriez causer à un tiers?
Nombreux sont les exemples qui démontrent que l'assurance rends plus
libre, permet de faire des choix plus importants et améliore la qualité de
vie, car vous savez que vous ne serez pas ruiné en cas d'incident très peu
probable mais très grave.
II. Impact de l’assurance sur l’économie et plus
précisément sur le secteur financier.
Si on procède à une analyse sectorielle on constate que l'assurance
contribue au développement économique de différentes manières. De fait
qu’elle joue un rôle important dans l'augmentation du revenu et de la
richesse d'une société.
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Il paraît évident que l'assurance réduit la volatilité: souscrire une
assurance incendie permet de se protéger contre d'importantes pertes
financières si votre maison est réduite en cendres. Cela vaut également à
l'échelle macroéconomique en effet, le système international d'assurance
permet d'absorber les pertes causées par une catastrophe majeure touchant
un pays tout entier. L'assurance joue également un rôle important en
substituant ou complémentant le financement des systèmes d'assurance
vieillesse et maladie.
En outre, elle participe au développement du secteur financier : les
investisseurs institutionnels que sont les assureurs aident les marchés de
capitaux à atteindre une taille critique. La taille est essentielle afin de
pouvoir développer une large gamme de produits, mais elle favorise
également la liquidité de ces marchés. Enfin, les assureurs participent au
développement de secteurs industriels de pointe.
L'assurance est parfois encore plus importante pour les entreprises,
notamment sur les marchés émergents où l'accès aux marchés de capitaux
et/ou aux devises étrangères est parfois limité. Sans assurance incendie ou
assurance responsabilité de produits, une entreprise vieille de plusieurs
années court le risque de fermeture ou de cessation de paiement car ses
ressources financières sont insuffisantes pour payer la machine détruite
par un incendie ou assumer la responsabilité d'un sinistre.
Le fait que les pays plus développés disposent d'un secteur de l'assurance
plus développé est une caractéristique commune à l'assurance dommages
et l'assurance vie. Si le prix d'une police d'assurance dépend non
seulement du revenu et de la richesse, il dépend également souvent de ce
que l'on pourrait appeler l'« infrastructure ».
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Comment signer un contrat d'assurance lorsque vous ne savez pas lire ?
Transférer de l'argent à une société d'assurances n'est pas aisé, de
nombreuses personnes ne possédant pas de compte bancaire. Et comment
assurer une habitation lorsque la question de la propriété n'est pas claire et
lorsque la maison ne fait pas l'objet d'un enregistrement officiel.
Impact de l’assurance sur le secteur financier
Afin de mieux comprendre cette structure de l’assurance au
niveau financier nous devons d’abord comprendre la position qui
s’occupent les assureurs dans l’exercice de leurs activités.
Notion de l’assureur : en plus général dans sa définition classique est un
mécanisme social ou commercial qui verse une indemnité financière lors
d’un événement malheureux. Dont le paiement et effectué à partir des
contributions (cotisations financières) cumuler des actifs financiers
participant au régime. Autrement dit, les cotisations financières c’est
l’idée au cœur du mécanisme d’assurance, cette contribution varie selon
les personnes selon leur profit de risque spécifique.
A partir de cette définition on peut distinguer 3 métiers qu’il
détient l’assureur entant qualité ;
- Etre gestionnaire de fonds : il verse des indemnités financières à
partir des contributions cumulées. En retour, tous ce qui contribue
ont le droit de demander à être indemnisés lorsqu’ils sont
victimes d’un sinistre : l’idée du mécanisme d’assurance.
- Etre propriétaire de fonds : il détient un intérêt direct sur la
performance de fonds, car ce denier est généralement crée que la
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probabilité de couvrir tous les sinistres en même moment soit très
faible c’est l’idée de l’assurabilité.
- Etre expert en matière de risque : l’assureur détermine la
cotisation et le mécanisme de remboursement contribuent au
régime.
Comme indique, l’assureur définit les conditions futures
d’indemnisation, met en place des règles de conduite, la
contribution de l’assureur au développement économique résulte
par le biais d’agissant bien entendue en qualité d’entrepreneur.
Grace au mécanisme d’assurance et d’assurabilité, les
sociétés d’assurance détiennent un solde positif des cotisations et
des indemnités à partir des fonds capitalisés, ce dernier peut être
utilisé par les sociétés d’assurance dans le cadre de son activité
par le droit de détention de ce fonds.
Diversifier des impacts financiers de l’assurance
Parmi ses rôles qu’il joue le secteur d’assurance au
fonctionnement de l’activité économique, il joue aussi un rôle
prépondérant dans le domaine financier, qu’il remplit des
fonctions diverses d’où implantant tout du point d’une individuel
que général.
Car il ne consiste pas seulement à indemniser financièrement
les victimes, mais il constitue également le cœur du processus da
la capitalisation de l’économie. En outre l’argent prévenant des
assurances reste généralement investi pendant certains temps au
sein du marché financier de l’économie, donc le secteur
d’assurance peut soutenir les marchés des capitaux ou
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refinancement l’économie, d’une manière générale, le capital
investi, il ne s’agit pas du capital capricieux qui recherche des
profits, donc c’est pourquoi on dit qu’elle joue un rôle
prépondérant à la base de la croissance économique pour de
différents manières :
Offrir une protection directe aux entreprises : cette fonction de
sécurité résulte que les entreprises par leurs activités de
compensation des risques apportent une sécurité financière aux
entreprises, en leur versant des indemnités en cas de réalisation
des risques.
Autrement dit, les opérations d’indemnisation contribuent à la
stabilisation des patrimoines des entreprises qui sont ainsi mi à
l’abri des dangers.
Une fois le sinistre réalisé, ils peuvent libérer et investir leur
ressource étant donné que l’épargne importante destiné à prévenir
les cas malheureux est valablement remplacée par l’indemnité
d’assurance.
Dans cette structure l’argent n’est donc pas thésaurisé, par
contre il joue un rôle clé libérant ainsi l’esprit d’entreprise. On
peut dire l’assurance améliore la solidité financière aux
entreprises.
Encourager l’intermédiation financière : A partir de l’épargne
qu’elles collectent sur la base des primes et la représentation des
provisions techniques, les entreprises participent au financement
de l’activité économique.
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De manière précise, l’argent collecté par les sociétés
d’assurance auprès des assurés des assurés sous forme de prime
est déposé dans les banques qui prêtent à leur tour aux particuliers
et entreprises pour leur différent besoins, ce qui contribue au bon
fonctionnement de l’économie par conséquence fournir
d’avantage au fond de roulement de l’économie.
En effet, l’assurance favorise en autre le crédit parce qu’elle
apporte aux créanciers (les banques) la garantie qu’ils seront
remboursés même l’emprunteur est sinistré, dans les mêmes
esprits toute banque qui finance la construction d’une maison par
exemple, demande une assurance qui couvre le non
remboursement de ce dernier. C’est l’intermédiation financière ;
crée de la liquidité et mobilisé l’épargne, c a d entant qu’un
investisseur institutionnel, les assureurs ressemblent des
ressources financières dispersées et les redirigeant vers des
investissements, donc facilitant l’accès des entreprises au capital.
Offrir une protection en plus celle de l’Etat : Dans un monde
caractérisé par des changements sociaux, l’assurance permet
d’accompagner efficacement les services de l’Etat. Grace à des
produits conçus (retraite, soins médicaux et les sécurités sociales).
Celui qui pèse sur les finances publiques.
Dans ce cadre l’assurance fournit une protection
supplémentaire à coté de la protection de l’Etat. Il devant être
possible d’atteindre un meilleur équilibre entre l’Etat et le marché,
en favorisant la croissance des entreprises par une réduction
durable des prélèvements fiscaux et sociaux.
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Pour conclure, il me semble juste de dire que la contribution à l'évolution
de la société de l'assurance ce est discret, mais souvent cruciale. Le risque
est paralysant ou ruineux. L'absence de culture de risque obère l'efficacité
de l'appareil économique et industriel et, par conséquent, les assureurs qui
souhaitent répondre à ces besoins et à ces caractéristiques des sociétés
émergentes, et que nous sommes capables de faire évoluer - permettent,
en rendant assurables les risques les plus graves, de soutenir le
développement économique.
Trois remarques pour conclure:
Le rôle du secteur de l'assurance dans le développement
économique est loin d'être connu du public.
Ensuite, tout doit être mis en oeuvre pour faciliter le
développement de l'assurance dans les pays émergents. L'ouverture
des frontières est cruciale car elle permet une diversification
internationale et contribue à rendre le secteur de l'assurance plus
développé et sûr, facteur de croissance et de stabilité au sein des
marchés émergents. La réassurance est à ce titre fondamentale.
Enfin, il est important que les réglementations en cours de mise en
oeuvre favorisent un système d'assurance international et libéral.
La réglementation devra s'attacher à privilégier la transparence, et
non à gérer plus particulièrement l'assurance.
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Bibliographie
Ouvrages
- Lambret denis-clair (1996) Economie des assurances. Armand
Colin/Masson.Paris
- Michel RAINELLI, « Economie Industrielle », 3émé édition
1998.
Journaux
- l’économiste
- la vie économique
Webo-graphie
- www.cyberlybris.com
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