1 dulbea relations collectives en belgique u accords bipartites intersectoriels nationaux u...
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1DULBEA
teeRelations collectives en Belgique Accords bipartites intersectoriels nationaux Institutionnalisation importante
– conventions collectives nationales et intersectorielles, AI et CNT (Conseil National du Travail)
– conventions collectives sectorielles, Commissions Paritaires (CP)
– conventions collectives d'entreprises, Délégations syndicales et les employeurs
– organes de concertation et d'information, aux différents niveaux
Liaison automatique de l'évolution des salaires à celle de l'indice des prix
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teeLes acteurs : Les organisations syndicales : La représentativité
taux de syndicalisation élevé. n’a pas diminué au cours des deux dernières décennies
origine historique du syndicalisme belge– mouvement coopératif, mutualiste et politique
3DULBEA
tee
4DULBEA
teeTaux de syndicalisation
Total (% salariés syndiqués) 41.3 57.4 56.5
% retraités et chômeurs / syndiqués 16.2 31.7
Industrie 55 78 80
CONSTRUCTION 40 50 65
BANQUES ASSURANCES 13 18 21
COMMERCE 27 35 33
1970 1980 1990
TRANSPORT COMMUNICATIONS
55 62 60
5DULBEA
teeTaux de participation (%) C.E.
(2004-2008)
54,8%
84,6%
74,2%
79,5%
58,4%
75,0%
44,2%
81,3%
69,0%
82,2%
52,1%
70,7%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
Jeunes Ouvriers Employées Commun Cadres Total
Tau
x d
e p
art
icip
ati
on
2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008
6DULBEA
teeProportion des candidates femmes élues
dans le CPPT (2004-2008)
32,2%37,0%
30,6%33,9%
38,8%
33,4%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
FGTB CSC CGSLB
%
2004 2008 2004 2008 2004 2008
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teeComposé de trois fédérations
syndicales Fédération Générale du Travail de Belgique
(FGTB), Confédérations des Syndicats Chrétiens
(CSC) Centrale Générale des Syndicats Libéraux
(CGSLB)
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teeRésultats aux élections sociale : CE
CSC FGTB CGSLB CNC +
autres
1954 37 59 4
1963 44 51 5
1967 46 48 6
1971 50 44 6
1979 50 43 7
1987 48 41 8 3
1995 52 38 8 2
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teeRépartition des voix (%) C.E.
(2004-2008)
35,8%
52,3%
9,5%
1,4% 1,1%
36,2%
52,5%
9,7%
1,1% 0,5%0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
FGTB CSC CGSLB CNC L.IND
Voix
(%
)
2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008
10DULBEA
teeEntreprises avec finalité industrielle et commerciale
Répartition des voix (%) C.E. (2004-2008)
38,9%
47,9%
10,3%
1,7% 1,3%
39,8%
47,6%
10,5%
1,4% 0,6%0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
FGTB CSC CGSLB CNC L.IND
Voix
(%
)
2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008
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teeEntreprises sans finalité industrielle et commerciale
Répartition des voix (%) C.E. (2004-2008)
24,2%
68,9%
6,5%
0,3% 0,2%
25,6%
67,0%
7,2%
0,2% 0,1%0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
FGTB CSC CGSLB CNC L.IND
Voix
(%
)
2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008
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teeRégion Bruxelloise
Répartition des voix (%) C.E. (2004-2008)
38,1%
44,0%
13,0%
2,8% 2,1%
38,7%
45,5%
12,6%
2,4% 0,7%0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
FGTB CSC CGSLB CNC L.IND
Voix
(%
)
2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008
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teeRégion Flamande
Répartition des voix (%) C.E. (2004-2008)
31,7%
57,7%
9,3%
0,7% 0,6%
32,2%
57,1%
9,8%
0,6% 0,4%0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
FGTB CSC CGSLB CNC L.IND
Voix
(%
)
2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008
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teeRégion Wallonne
Répartition des voix (%) C.E. (2004-2008)
43,3%
48,9%
5,4%1,3% 1,1%
43,6%48,5%
6,2%
1,0% 0,7%0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
FGTB CSC CGSLB CNC L.IND
Voix
(%
)
2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008 2004 2008
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teeEvolution du nombre de membres
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teeFGTB
syndicalisme socialiste, fusion en 1945– Confédération Générale du Travail de Belgique, – mouvements clandestins de la résistance
syndicale militants socialistes, communistes et anarcho-syndicalistes
organisation unique, indépendante structure très décentralisée, poids des
centrales professionnelles et des différentes organisations régionales
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teeStructure
Centrales professionnelles FGTB est donc essentiellement une fédération de
Centrales– ressources détenues et gérées par les centrales – assurent les ressources des structures
interprofessionnelles. – autonomie est totale par rapport aux
interprofessionnelles – prises de position des plus importantes d’entre elles
pèsent d’un poids considérable sur les orientations générales de la FGTB
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teeLes centrales professionnelles
Centrale Générale (CG )– secteurs verts – industrie – construction – les services – non marchand
La Centrale du Métal (CMB) Centrale du Textile, Vêtement, Diamant l’Union Belge des Ouvriers du Transport (UBOT) Centrale de l’Alimentation - Horeca - Services
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tee
Syndicat des Employés, Techniciens et Cadres de Belgique (SETCa),
Centrale Générale des Services Publics (C.G.S.P.)
20DULBEA
tee 1994 1995 1996 1997 1998 1999
CG 287.702 300.003 294.058 299.232 306.823 307.507
SETCa 233.311 249.567 255.367 261.511 259.552 268.649
Livre / / 13.358 12.232 12.692 12.365
Textile /V/D 57.015 56.131 53.212 52.267 51.509 50.339
CMB 183.212 188.683 184.080 180.232 179.923 175.895
CGSP 294.014 271.964 272.382 279.759 269.986 267.860
UBOT 25.827 26.677 26.961 26.796 28.096 28.310
Alimentation 72.281 74.879 74.391 78.745 78.110 79.594
Cadets 9.026 8.797 9.215 7.496 9.956 8.194
Total 1.162.388 1.176.701 1.183.024 1.198.270 1.196.647 1.198.713
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teeStructure (suite)
Régionales, regroupées Flandre : Interrégionale flamande de la FGTB
(Intergewestelijke Vlaanderen van het ABVV), Wallonie : Interrégionale wallonne de la FGTB Bruxelles : Interrégionale de Bruxelles de la
FGTB. – rôle croissant ces dernières années– institutions de concertation et de négociation qui ont
été créées dans les différentes régions du pays.
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tee
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tee
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teeFinances
cotisation mensuelle de 10 euros : 140 millions d'euros à titre de cotisations.
· 11,5 mio € sont versés à la FGTB fédérale interprofessionnelle
· 12,6 moi € sections régionales interprofessionnelles de la FGTB
· 115,9 mio € (= 81,3% des cotisations) centrales professionnelles
autonomie financière. budget 2003 de la FGTB fédérale prévoit
13,1 millions d'euros de recettes, 87% : quote-part versée à la FGTB fédérale, 13 % subsides et de transferts internes.
25DULBEA
tee
CSC
Système à deux piliers– Centrales professionnelles– Fédérations régionales
- Centrale Chrétienne du personnel de l’Enseignement technique (CCPET)
- CSC-Alimentation et Services - CSC-Métal - CSC Chimie et énergie - CSC Textura - CSC-Transport et Communications -
26DULBEA
tee
Centrale chrétienne du personnel de l’Enseignement Moyen et Normal Libre
- Centrale Nationale des employés (C.N.E) - LBC-NVK
- Centrale Chrétienne des Services Publics (C.C.S.P)
27DULBEA
tee
Composantes de la FEB
50.000 entreprises (sur 180 m) 36 associations d’employeurs
– Fédération des industries chimiques ( FEDICHEM, anciennement F.I.C)
– Fédérations multisectorielle des industries technologiques (AGORIA)
– Association Belge des Banques (ABB)– Confédération Construction (CC)
28DULBEA
tee
FEDICHEM
73.691 hommes et 27.047 femmes; 40.848 ouvriers et 59.890 employés; 66.828 personnes en Région flamande,
11.197 personnes en Région de Bruxelles-Capitale et 22.713 personnes en Région wallonne;
27.224 personnes dans la chimie de base, 43.752 dans la parachimie, 19.045 dans la transformation et 10.717 dans le négoce.
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tee
FEDICHEM
Structure régionalisée : Bxl, Vl, Wa Structure professionnelle : sections
professionnelles : 15
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teeAGORIA FABRIMETAL 1250 ENTREPRISES? 9 SECTEURS
– Métaux & matériaux– Produits métalliques– Plastiques– Mécanique & mécatronique– Électrotechnique & électronique– Technologies de l’information et de la communication
(TIC)– Automobile– Aérospatiale– Défense & sécurité
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teeagoria Structure régionale : Bxl, Vl, Wa
– la politique industrielle et le commerce extérieur, – la recherche et les technologies, – la formation et l’emploi, – la législation environnementale.
Cinq associations régionales (ancienne organisation)– Négociations collectives
Cinq départements spécialisés positions de la fédération vis-à-vis des milieux extérieurs fournissent études et conseils aux secteurs professionnels,
associations régionales et entreprises membres d'Agoria : – Social– Economique– Juridique et fiscal– International Business Development– Technologie et norme
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tee
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tee
2000 2001 Livraisons En valeur 48.081 mia€ 48.543 En volume (index
1990=100) 114.7
Taux d’exportation
(livraison ext.en % du total)
74% 71.3%
Emploi (décembre 2001) 231.400 243.500 Investissements*
1.920 mia€ 2.043
Les secteurs Agoria représentent 33% des exportations de l’UEBL et réalisent 27% de la valeur ajoutée brute de l’industrie manufacturière.
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tee
Association Belge des Banques
« La nécessité pour les banques de s’associer dans un organisme capable de coordonner leurs efforts et éventuellement d’assurer la défense de leurs intérêts, dans le domaine social et plus spécialement au sein des organisations paritaires, fut l’un des objectifs principaux visés par les promoteurs de l’Assocation belge des Banques »
35DULBEA
tee
Quatre missions essentielles
Défenseur des intérêts du secteur Promoteur de l’image du secteur Animateur et rencontre, de réflexion et
d’échanges d’idées Prestataire de services (information,
formation)
36DULBEA
tee
Pouvoirs publics
Jusqu’en 1981 : pas d’intervention directe– Facilitateur– Accords interprofessionnels 60-75
Salaires durée du travail Congés Avantages sociaux Formation
Intervention croissante depuis dévaluation 1983
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tee
Institutions et règles
Loi de 1948 : organisation de l’économie
CCE : 50 membres, désignés par le gouvernement : – 22 employeurs, – 22 salariés– 6 personnalités– Commissions du CCE : notes, avis
38DULBEA
tee
Conseils professionnels, remplacés par Commissions consultatives ( 1986)
CNT (Conseil Paritaire Général) : élargissement de sa mission depuis 1969 : organe de NEGOCIATION :
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tee
cnt
· il est devenu un organe de négociation où s’élaborent des conventions nationales et interprofessionnelles qui engagent les signataires pour l’ensemble du pays, l’ensemble des secteurs et des entreprises.
· Il tranche les conflits de compétence entre commissions paritaires qui ont toute autonomie pour délimiter leur propre champ de compétence.
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teeCNT
24 membres– 12 nommés par les employeurs
8 FEB 1 organisations agricoles 3 classes moyennes
– 12 par les syndicats 5/6 FGTB 6/5 CSC 1 CGSLB
Commisssions : Commission des relations collectives, commissions des Conseils d’entreprise, Commission sécurité sociale
41DULBEA
tee
Commissions paritaires
Première forme de régumation des relations collectives en Belgique
A l’origine : organes temporaires Mais depuis 1919 : permanentes dans les secteurs
mines, sidérurgie, constructions métalliques sans support légal ou réglementaire
Conférences nationales du travail : calquées sur le modèle des commissions paritaires– 1936, assurance chômage obligatoire – 1939, Gel des salaires
42DULBEA
teeCommisssions paritaires Loi portant organisation de l’économie ( 1948) Loi du 5 décembre 1968 : généralisation du
fonctionnement des relations collectives par les Commissions paritaires :– 53 ouvrières– 25 employés– 27 mixtes
Fonctionnement : – stricte parité– Présidée par une personne nommé par le Roi (fonctionnaire
du Ministère de l’Emploi et du Travail) , + rôle de conciliateur social
– Conventions collectives, évt rendues obligatoires par Arrêté royal (nécessite l’unanimité)
43DULBEA
tee
Pouvoir considérable en matière de droit du travail : la loi de décembre 1968 attribue aux commissions paritaires : – Mission réglementaire d’élaborations de conventions
collectives sectorielles– Mission de prévention et de conciliation des litiges– Missions d’avis au CCE et CNT– Gestion sectorielle des Fonds pour l’Emploi Fonds pour
la formation des groupes à risques
44DULBEA
teeRelations collectives dans
l’entreprise Conseils d’entreprise : entreprises de plus de 100
salariés– Loi du 20/9/48– Organe essentiellement consultatif : vacances
annuelles, règlement de travail, critères de licenciement et d’embauche
– Diffusion de l’information économique et financière : obligatoire et régulière, écrite et orale
– Composition : représentant des salariés, élus sur des listes présentées par des organisations syndicales, représentant de l’employeur ( pas numériquement paritaire)
45DULBEA
teeRelations collectives dans l’entreprise Comités de prévention et de protection sur les lieux du
travail : entreprises de plus de 50 salariés– Anciens CSHE (1952)– Application du règlement de protection du travail– Améliorations– Politiques de prévention des accidents du travail et des
maladies professionnelles– Exercice d’une surveuillance et interventin permanente sur
tous les éléments qui touchent à la santé et à la sécurité– Rôle consultatif mais important– Composition : représentant des salariés, et « techniciens »
désignés avec l’accord des représentants des salariés
46DULBEA
tee
Délégations syndicales– Reconnaissance des organisations syndicales à l’intérieur des
entreprises : acquis en 1947 mais formalisé seulement en 1971 (convention cadre n° 5)
– Conditions d’exercice de ses fonctions fixées dans les commissions paritaires sectorielles
Liberté de l’action des représentants syndicaux Temps nécessaire Liberté de circulation, discussion Environnement matériel Seuil différent selon les secteurs
Sauf exception, les PME échappent à la présence syndicale ; sujet de fréquentes discussions : présence syndicale dans le PME
Relations collectives dans l’entreprise
47DULBEA
teeL’évolution des RI en Belgique, 1945-
2005 : Première phase : 1945-1959
institutionnalisation des relations collectives. Les pouvoirs publics jouent un rôle actif en structurant le fonctionnement futur du SRI belge, que l’on appellera par la suite le « Modèle social belge ».
La Conférence nationale du Travail (1947) La loi sur l’organisation de l’économie (1948),
qui institutionnalise les relations collectives La déclaration sur la productivité (1954), qui
postule la répartition des gains de productivité entre salariés, consommateurs et employeurs
48DULBEA
teePremière phase : 1945-1959
droit à gérer des employeurs et obligation de négocier et se concerter. Selon Wilrockx et Van Leemput (1998) : résultat d’un compromis entre organisations syndicales.– FGTB, contrôle ouvrier. Il s’agit moins de participer à
la gestion de l’économie que de la contrôler dans une optique de changement. (André Renard) La délégation syndicale, en tant qu’organe de négociation, est privilégiée
– CSC, se place au contraire dans une optique de collaboration et de coopération avec les employeurs. l’émancipation sociale, dans une optique de collaboration.
49DULBEA
teePremière phase : 1945-1959
principe de l’institution de la délégation syndicale : Conférence Nationale du Travail de1947, formalisation en 1971 (Convention Collective de Travail n° 5) et en 1978
Loi portant organisation de l’économie, 1948 : Conseils d’Entreprise organes de concertation et d’information essentiellement. Leur rôle et fonctionnement furent par la suite modifiés par la CCT n° 9 en 1972 et en 1991
L’institution simultanée de ces deux organes, a été un facteur essentiel du succès du processus d’institutionnalisation des relations collectives
50DULBEA
teePremière phase : 1945-1959
mise sur pied du système de sécurité sociale, – conception est confiée aux interlocuteurs sociaux, – l’Etat en assurant les coûts– La gestion d’une partie importante de la sécurité sociale (du
welfare state) est sous-traitée par les pouvoirs publics aux interlocuteurs sociaux. ( notamment l’INAMI)
Conseil Central de l’Economie et le Conseil National du Travail
le Ministère de l’Emploi et du Travail est doté d’un département des relations collectives, mettant notamment à la disposition des interlocuteurs sociaux un corps de conciliateurs sociaux
51DULBEA
tee
l’incorporation institutionnelle et idéologique des interlocuteurs sociaux dans le système de pilarisation : piliers chrétien et socialiste
l’interaction entre une organisation paritaire très structurée et très forte de la négociation et de la concertation aux différents niveaux (qui le rapproche du type néo-corporatiste) d’une part et de l’inclusion des interlocuteurs sociaux dans le système de démocratie de compensation
La résolution des conflits, ou de demandes contradictoires, est assurée par des mécanismes de compensation
52DULBEA
teeDeuxième phase : La négociation
collective libre (1960-1974) grève générale 60-61
– « Loi Unique ». – développement du clivage nord-sud, clivage CSC-FGTB
le système paritaire s’est fortement développé– Accords de programmation sociale (sept) – Conseil National du Travail une série importante de
conventions collectives – accords interprofessionnels :
cadre général , normes minimales, signal de départ aux négociations sectorielles où sont
principalement négociées les augmentations salariales, les durées du travail.
53DULBEA
tee
Comité National d’Expansion Economique (1960)– organisme tripartite (syndicats,
employeurs, gouvernement) – impliquer les interlocuteurs sociaux dans la
planification économique– prolongement de la Déclaration sur la
productivité de 1954
54DULBEA
teeTroisième phase : les relations industrielles en
détention préventive (1975-1989 )
55DULBEA
teeL’évolution des RI en Belgique, 1945-
2005 : Première phase : 1945-1959
institutionnalisation des relations collectives. Les pouvoirs publics jouent un rôle actif en structurant le fonctionnement futur du SRI belge, que l’on appellera par la suite le « Modèle social belge ».
La Conférence nationale du Travail (1947) La loi sur l’organisation de l’économie (1948), qui
institutionnalise les relations collectives La déclaration sur la productivité (1954), qui
postule la répartition des gains de productivité entre salariés, consommateurs et employeurs
56DULBEA
teePremière phase : 1945-1959
droit à gérer des employeurs et obligation de négocier et se concerter. Selon Wilrockx et Van Leemput (1998) : résultat d’un compromis entre organisations syndicales.– FGTB, contrôle ouvrier. Il s’agit moins de participer à
la gestion de l’économie que de la contrôler dans une optique de changement. (André Renard) La délégation syndicale, en tant qu’organe de négociation, est privilégiée
– CSC, se place au contraire dans une optique de collaboration et de coopération avec les employeurs. l’émancipation sociale, dans une optique de collaboration.
57DULBEA
teePremière phase : 1945-1959
principe de l’institution de la délégation syndicale : Conférence Nationale du Travail de1947, formalisation en 1971 (Convention Collective de Travail n° 5) et en 1978
Loi portant organisation de l’économie, 1948 : Conseils d’Entreprise organes de concertation et d’information essentiellement. Leur rôle et fonctionnement furent par la suite modifiés par la CCT n° 9 en 1972 et en 1991
L’institution simultanée de ces deux organes, a été un facteur essentiel du succès du processus d’institutionnalisation des relations collectives
58DULBEA
teePremière phase : 1945-1959
mise sur pied du système de sécurité sociale, – conception est confiée aux interlocuteurs sociaux, – l’Etat en assurant les coûts– La gestion d’une partie importante de la sécurité sociale (du
welfare state) est sous-traitée par les pouvoirs publics aux interlocuteurs sociaux. ( notamment l’INAMI)
Conseil Central de l’Economie et le Conseil National du Travail
le Ministère de l’Emploi et du Travail est doté d’un département des relations collectives, mettant notamment à la disposition des interlocuteurs sociaux un corps de conciliateurs sociaux
59DULBEA
tee
l’incorporation institutionnelle et idéologique des interlocuteurs sociaux dans le système de pilarisation : piliers chrétien et socialiste
l’interaction entre une organisation paritaire très structurée et très forte de la négociation et de la concertation aux différents niveaux (qui le rapproche du type néo-corporatiste) d’une part et de l’inclusion des interlocuteurs sociaux dans le système de démocratie de compensation
La résolution des conflits, ou de demandes contradictoires, est assurée par des mécanismes de compensation
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teeDeuxième phase : La négociation
collective libre (1960-1974) grève générale 60-61
– « Loi Unique ». – développement du clivage nord-sud, clivage CSC-FGTB
le système paritaire s’est fortement développé– Accords de programmation sociale (sept) – Conseil National du Travail une série importante de
conventions collectives – accords interprofessionnels :
cadre général , normes minimales, signal de départ aux négociations sectorielles où sont
principalement négociées les augmentations salariales, les durées du travail.
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tee
Comité National d’Expansion Economique (1960)– organisme tripartite (syndicats,
employeurs, gouvernement) – impliquer les interlocuteurs sociaux dans la
planification économique– prolongement de la Déclaration sur la
productivité de 1954
62DULBEA
teeTroisième phase : les relations industrielles en
détention préventive (1975-1989 )
1976, aucun accord interprofessionnel n’est conclu.
le gouvernement intervient directement dans la fixation des salaires (liaison des salaires à l’indice des prix, neutralisation du prix de certains produits).
↔la récession économique qui débute en 1974 (choc pétrolier de 1973), va amener les pouvoirs publics à intervenir progressivement dans les relations collectives.
63DULBEA
tee
impulsion donnée à des accords d’entreprise dont le cadre est déterminé par les pouvoirs publics (accords 5-3-3 : réduction de la durée du travail de 5%, diminution de salaire de 3% et embauche de 3%),
encadrement de la négociation salariale : – suspension de la liaison des salaires à l’indice des prix
suite à la dévaluation du franc belge de 1983, – Loi sur la Compétitivité ( 1989), qui permet au
gouvernement d’intervenir dans la fixation des salaires
64DULBEA
tee Dès 1986, des accords interprofessionnels seront à
nouveau conclus, mais – contenu faible, – l’affirmation de leur droit à négocier.
les accords sectoriels deviennent également moins nombreux, à la différence des accords d’entreprise. – résulte en partie de la volonté des pouvoirs publics.
Plusieurs mesures d’emploi prises dans le cadre de l’intervention gouvernementale dans les relations collectives vont rendre obligatoire la conclusion de convention collective d’entreprise.
– les restructurations industrielles nombreuses de cette période nécessiteront une multiplication des accords d’entreprise : plans de licenciement, préretraite.
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teeQuatrième phase : les relations industrielles en état d’arrestation
(1993-1998) En 1993, échec du « Pacte Social », à l’image du
Projet d’accord de solidarité sociale de 1944 et de Pactes similaires ( accords de Wassenaer aux Pays-Bas, 1982).
adoption par les chambres d’un Plan Global. – intègre les conséquences de la décision prise par la
Belgique de satisfaire aux critères de convergence fixés par l’Europe à Maastricht et préparant l’introduction de l’Euro
– faire internaliser les orientations budgétaires et de politique économique par les syndicats et les employeurs
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tee En 1996, le gouvernement tente de convaincre les interlocuteurs
sociaux de signer un Pacte pour le futur de l’emploi. Si les employeurs et les Syndicats chrétiens s’étaient déclarés prêts à signer un préaccord conclu, les instances de la FGTB le rejetèrent. – Le gouvernent fit alors adopter par les chambres ce Plan pour le Futur,
concrétisé par trois lois cadre, l’une d’entre elles établissant une norme salariale, fixant les limites maximales des augmentations salariales et destinée à être appliquée dès les négociations de l’accord interprofessionnel 1997-1998. Mais il n’y aura pas d’accord. Ceux-ci seront à nouveau conclus dès 1999 et incluront la norme salariale ainsi que des mesures pour l’emploi.
Les accords nationaux ne disparaissent cependant pas. Une série d’accords seront conclus au sein du Conseil National du Travail, dans des domaines importants comme l’organisation et la flexibilité des temps de travail, ou plus récemment les accords sur le crédit-temps
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tee1999- …
Libération conditionnelle Conclusion d’accords interprofessionnels
réguliers mais soumis à la norme salariale Intervention des pouvoirs publics
– Pacte des générations– Accord interprofessionnel
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teeTripartisme ou bipartisme, modèle
étatiste ou néo-corporatiste évolution est sans doute moins le résultat d’un changement
d’orientation par rapport à la négociation collective que d’une adaptation au nouvel environnement économique et politique.
Dans la première phase, préparant les conditions à la période de croissance 1960-1975, le cadre institutionnel est organisé, – en confiant au interlocuteurs sociaux l’organisation, la conception et
souvent la gestion du welfare state, – tout en assumant les coûts et le relatif manque de contrôle sur la
croissance des coûts que cela implique. Durant la deuxième période, la forte croissance économique
permet à ce système de fonctionner, de se développer et d’acquérir une relative autonomie : c’est l’époque de la programmation sociale, qui se traduira par une hausse importante des salaires et du revenu disponible.
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tee L’intervention publique dès la fin des années 70, et qui
s’accentuera durant les années 80 correspond – aux changements intervenus dans le contexte macroéconomique :
prise en compte croissante de la compétitivité internationale, nécessité de réduire les déficits budgétaires et la dette publique, volonté de maîtrise de l’inflation.
– changements dans la politique économique des gouvernements qui se sont succédés depuis 1981 : politique de l’offre en lieu et place de la politique de demande
≠ tripartisme (et de l’étatisme)– les pouvoirs publics tentent de faire intégrer par les interlocuteurs
sociaux les contraintes macroéconomiques et les orientations de politique économique.
– limiter leur autonomie, surtout en ce qui concerne la progression salariale.
– préserver la position concurrentielle tout en évitant un éclatement de la solidarité intersectorielle assurée par la conclusion d’accords interprofessionnels