03 port mirela voicu
DESCRIPTION
Projet d'étudesTRANSCRIPT
RICHELIEU
ATELIER DE PROJET ARCHITECTURAL ET URBAINEnseignants: Daniel Duché, Thierry Glachant, Yvonnick Féasson, Christophe Arnion
ENSABP - DSA Architecture et Patrimoine Promotion 2012 - 2014Dimitra Skouta - Mirela Voicu
SITUATION DE LA VILLE
Orléans
37-Indre-et-LoireRégion: Centre (chef lieu: Orléans) Département: 37-Indre-et-Loire Arrondissement: Chinon Canton : RichelieuSuperficie1 : 5.09km2
Population: 1956 habitants
Tours
Arrondissement de Chinon Chinon
Richelieu
Arrondissement: ChinonDépartement: 37-Indre-et-Loire Région: Centre
EVOLUTION DU PLAN DE MASSE
CONTEXTE
plan état actuel - echelle 1:1000
ANALYSE DE LA FACADE PRINCIPALE
La parcelle de l’ancienne école se situe au nord de la ville historique de Richelieu. Elle est délimitée à l’ouest par la Place des Religieuses, et au sud par la rue du Col-lège.
En étudiant le cadastre napoléonien (1856) on constate que l’emprise de la parcelle actuelle a été constituée par le rachat et regroupement de trois parcelles très denses.
L’ensemble des bâtiments ont été démolis à l’exception du pavillon d’angle. Le bâti-ment construit en prolongement du pavillon d’angle a été réalisé dans la deuxième moitié du XIXème siècle.
La présence d’un mur bahut en moellons surmonté d’une grille et la trace d’une emprise bâtie sur le mur mitoyen situé à l’est de la parcelle, ainsi que la présence de plusieurs entrées de la rue du Collège confirment la division parcellaire antérieure à la constitution de la parcelle actuelle.
Le bâtiment du pavillon d’angle fait partie de la composition de l’axe monumental nord-sud de la ville, bordé par deux places, conçu par Nicolas Lemercier. L’orientation du pavillon et du bâtiment construit en son prolongement est nord-sud.
plan cadastral napoléonien 1836 - echelle 1:1000
Vue de la place des Religieuses
1
Accès secondaires sur la parcelle de l’école de la rue du Collège
Clôture dans la cour de l’école Archéologie du mur mitoyen
Façade ouest
Façade sud
Façade est
Épi de faîtage
Lucarne à croupe
Appui formant bandeau
Menuiserie bois 19e siècle (croisée et volet)
Chainage harpé en pierre de taille en angle
Volets métalliques 19e siècle
Couverture en ardoise au crochet
Corniche
Fenêtre aux piédroits harpés de pierre de taille
Bandeau pierre recouverte par ciment
Soubassement en pierre de taille
Bâtiment du 17e siècle
- Façade à dominante de pleins- Baies rectangulaires et verticales- 7 travées de baies- Le rythme est plutôt horizontal par la présence de corniches et de bandeaux- Lucarnes transformés à croupe
Bâtiment du 19e siècle
- Façade à dominante de vides- Baies rectangulaires et verticales-3 travées de baies- Le rythme est mixte: horizontal, par la présence des corniches et de bandeaux et vertical par la verticalité des baies-Lucarnes à fronton arrondi
NN N
Bâtiment du 17e siècleBâtiment du 19e siècle
Façade ouest
RICHELIEU
ATELIER DE PROJET ARCHITECTURAL ET URBAINEnseignants: Daniel Duché, Thierry Glachant, Yvonnick Féasson, Christophe Arnion
ENSABP - DSA Architecture et Patrimoine Promotion 2012 - 2014Dimitra Skouta - Mirela Voicu
NIVEAUX DE BATIMENT - CAVE, RDC, ETAGE
cave - 1:100
Rez de chaussée - 1:100
Etage- 1:100
N
N
N
Le pavillon d’angle est bâti sur des caves vraisemblablement contemporaines de la construction du bâtiment. La première cave est située sous l’aile sud et elle est accessible par la cour. La face exté-rieure du soubassement est traitée en pierre de taille. L’intérieur est réalisé en moellons de calcaire relativement assisés, ainsi que la voute cintrée.
On devine l’existence d’une deuxième cave sous l’aile nord du pavillon, par les soupiraux qui ex-istent en façade. Le revêtement de sol en PVC recouvre de manière uniforme l’ensemble du sol de l’aile nord du pavillon et aucune trappe d’accès ne demeure visible pour la deuxième cave. Des sond-ages seront nécessaires pour retrouver l’accès à la cave.
Menuiserie du 19e siècle
Planche tirée de LE MUET, “Manière de bâtir pour toute sorte de personne”, 1623 (C.H.R.A.M.).
Détails d’escalier
Evolution d’escalier
PATHOLOGIE
La travée centrale du bâtiment a toujours accueilli la cir-culation verticale. L’escalier actuel à quartier tournant et limon suspendu est de facture du 19ème siècle et probable-ment contemporain à la réalisation du deuxième bâtiment qui abritait les salles de cours. Les marches sont portés coté jour central par un limon dans lequel elles son encastrées et coté mur par une crémaillère.
On suppose que l’escalier d’origine comportait une seule rampe droite et longeait le mur de la cuisine. Les étages étaient desservis par un palier qui se situerait à l’arrière du bâtiment et non à l’avant comme à présent. Cette supposi-tion est renforcée par l’existence d’une ouverture de pas-sage au niveau des combles, bouchée à présent.
Organisation de travées
RDC- ÉTAGE
CAVE
2
Quartier tournant
Assemblage de limon
cave voutée, cintrée en moellons de calcaire, hourdée au mortier de chaux
présence d’humidité, chape et terre battue
Menuiserie du 17e siècle
Fissures sur enduit dans chambre étage
Barraudage vertical et baguesdécoratifs en fonte
Carreaux en ciment comprimé
Départ de l’escalier et stylobate peint en faux bois.
Entrait de charpente et tirant sous soffite.
Niche relevant ancienne fenêtre bouchée
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ENSABP - DSA Architecture et Patrimoine Promotion 2012 - 2014Dimitra Skouta - Mirela Voicu
Plan charpente: niveau bas - 1:100
Plan charpente: haut niveau bas- 1:100
N
N
N
NIVEAUX DE BATIMENT - COMBLES
Combles - 1:100
Plan charpente: superposition de deux niveaux- 1:100
enrayure charpentesablière
blochet
jambette
coyauchevron
panne intermédiaire
arbalétrier
entrait
assemblage en tenon et mortaise
assemblage de type moise
liteau
DETAILS CONSTRUCTIFS
Coupe AA’-echelle 1:50
épi de faîtage
couverture en ardoises au crochet
lattis
panne faîtière
arbalétrier
enrayure
empannons de croupe
sablières
coyau
corniche
linteau
allège
combles à l’aplomb des façades
lucarne située dans l’axe des travées des fenêtres
soupirail
ÉLÉMENTS DE LA CHARPENTE
Vue sur lucarne à croupe (capucine)
Tirants
La datation des tirants peut remonter au XVIIIème siècle, étant donnée le travail de forge des assemblages. Le système de fixation entre la clavette en fer forgé et le bois à l’aide d’une clave est couramment utilisé dans le monde agricole pour les charrettes tirées par les buffles. L’assemblage à paume et la fixation par des bagues permet l’ajustement du tirant.1. clavette en fer forgé fixé par clave et bague métallique2. pièce bois
Ferme de charpente 19è siècle
coyau
blochetaisselier
jambe de forcepanne sablière
arbalétrier
faîtière
entrait retroussé
chevron
poinçon
entrait
Composition du mur : maçonnerie en moellons relativement assisée
Composition du plancher-bois à ossature de solives
3
fissure/lézarde
épaufrure de la pierre
tâche d’humidité
Légende état sanitaire, pathologies et désordres
maçonnerie en calcaire: moellons ou pierre de taille
cloison
tirant
Légende maçonnerie
isolation/doublage
carreau ou tometteen terre cuitelit de plâtre
torchis: terre+fibres
quenouillesolive
RICHELIEU
ATELIER DE PROJET ARCHITECTURAL ET URBAINEnseignants: Daniel Duché, Thierry Glachant, Yvonnick Féasson, Christophe Arnion
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NIVEAUX DE BATIMENT - COMBLES
Coupe BB’-echelle 1:50
Plafond en plâtre sous so-live, à lattis d’armature (bacula)
Contreventement de la charpente
Reprise de toiture à la suite de la démolition de la souche de cheminée
Tirant métallique reliant les fermes de charpente
Clavette de fixation et ancre de tirant
Coyer fendu Morne toiture 17e et 19e Pièces de bois nues Assemblages défectueux
Infrastructure: cave voûtée pierre en plein cintre ventilée par un soupirail bouché par une plaque d’isolant en polystyrène à présent. Cela pourra expliquer la présence de l’humidité constatée dans la cave.
Superstructure :Les portés verticales du bâtiment sont as-surées par des murs en moellons de calcaire chainés verticalement (chainage d’angle, harp-age des baies) et horizontalement (bandeaux et corniches) en calcaire taillé. On distingue deux murs de refends situés d’un part et d’autre de l’escalier, l’un en moellons de calcaire et le deuxième en pan de bois et briquettes de remplissage au niveau des combles.
Second œuvre:Les cloisons sont en pan de bois ou plâtre pour les plus récentes.
PlanchersL’absence de sondages dans les planchers à l’exception du grenier et la présence des pla-fonds en plâtre ne permettent pas de déter-miner avec précision le sens de portée des planchers. Cependant on distingue la présence des trois travées: une centrale qui accueille l’escalier et deux travées latérales accessibles à partir du palier central. Les planchers se composent des solives en bois portés par des poutres maîtresses. Le plafond est en plâtre sous solive, à lattis d’armature (bacula).
Toiture :La toiture est composée d’une charpente à croupe, en bois.
4
Ourne d’ardoises fixées au crochets - échelle 1 :20
maçonnerie en calcaire: moellons ou pierre de taille
cloison
tirant
Légende maçonnerie
isolation/doublage
coffrage
recouvrement
faux pureau
pureau
lattis bois
crochet
ardoise
panneintermédiaire
chevron
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ENSABP - DSA Architecture et Patrimoine Promotion 2012 - 2014Dimitra Skouta - Mirela Voicu
Façade ouest-echelle 1:100 État sanitaire
Façade est-echelle 1:100 État sanitaire
Façade sud -echelle 1:100 État sanitaire
FACADES
Fissure sur le chaînage de l’angleHumidité dur le mur d’enduit
Pierres bouchardées, désordre sur claveau
Portail détruite. Modénature disparueFissure. Linteau déformé sur la baie à l’étage à droiteEnduit tyrolien
Pierres de corniche abimées, fissures verticales
Présence d’humidité, fenêtre bouché
Fenêtre rebouchée, Pierres bouchardées, fissure Appuis et bandeaux épaufrés Appuis et bandeaux épaufrés
Pathologies et désordres.
La corniche du bâtiment a été partiellement reprise et elle est relativement horizontale. Les bandeaux inter-médiaires n’ont pas été remplacés et on constate la déformation des certains linteaux.
La structure générale du pavillon d’angle est très hétérogène et n’assure pas la cohésion du bâtiment. Un sys-tème de chaînage supplémentaire à été mis en place avec les quatre tirants au niveau des combles. Ce système apporte une stabilité supplémentaire au bâtiment, mais il reste ponctuel.
La présence d’un nombre important de fissures et lézardes en façades laissent supposer un problème de fon-dation toujours active. Le calcaire taillé utilisée pour les chaînages est du tuffeau provenant de la Vallée de la Loire. Cette pierre est reconnue pour sa porosité ce qui peut entrainer une faible résistance mécanique dans le temps.
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RICHELIEU
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Façade restituée-echelle 1:100
Nous avons décidé de concentrer les interventions la restitution de la façade du pavillon d’angle du 17ème siècle à deux niveaux : les com-bles et les façades.
2.Lucarnes 3.Menuiserie
4.Volets 5.Entrée principale
Lucarne à croupe (capucine)
Lucarne-pignon à fronton triangulaire et voloutes
Menuiserie 19è siècle avec imposte vitré
Volets persiennes extérieures 19è bois
Croisée et volets pleins intérieures bris fer-rant de modèle à la restauration
1. Cheminée
vitrail à borne
ÉLÉM
ENTS
RES
TITU
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ÉLÉM
ENTS
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TUÉS
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L’ intervention au niveaux des combles consiste en la restitution des deux lucarnes-pignon à volutes et une lucarne à fronton triangulaire dans l’axe des travées des ouvertures de façade. Cette interven-tion à l’intérêt de restituer la composition initiale de la façade principale en respectant l’importance de la travée centrale qui marque l’entrée principale du bâ-timent et qui correspond également à la circulation verticale.
On remarque la démolition des deux cheminées situés sur les pignons du pavil-lon d’angle. La composition d’origine de la façade au 17ème siècle était réfléchie en tenant compte de ces éléments qui con-fèrent un accent vertical de la façade et accentuent la composition symétrique.
On se questionne sur l’intérêt de restitu-er ces éléments étant donnée qu’aucune cheminée n’a été conservée à l’intérieur du bâtiment et la pénétration de la toiture du bâtiment de 19è siècle sur la pente nord rends impossible la restitution d’une cheminée de ce coté.
On propose la restitution des menuiseries extérieures à me-neau et traverse en bois avec des carreaux de verre de petite taille, typiques du 17ème siècle. La fenêtre retrouvée dans l’annexe si-tuée à droite de l’entrée sur la par-celle présente les éléments carac-téristiques d’une menuiserie bois du 17ème siècle étant donnée la taille du carreau de verre ainsi que le détail du petit bois et sa fixation au cadre.
On remarque le fait que les volets bois d’origine ont été rem-placés coté rue par des volets extérieurs métalliques sans doute pour sécuriser le bâtiment étant donnée son emploi : école. Coté cour on retrouve des volets persiennes en bois de fabrica-tion industrielle. Notre proposition consiste en la restitution des volets bois intérieurs avec des divisions correspondantes aux divisions des fenêtres. Nous trouvons l’emploi de ce type de volet plus judicieux pour plusieurs raisons.- Premièrement l’embrassement de la fenêtre, plus large que l’épaisseur du tableau extérieur , ainsi que l’épaisseur im-portante des dormants facilite une disposition des volets à l’intérieur. - Deuxièmement, ce type de disposition assure une meilleure conservation des volets et demande moins d’entretien, ceci étant à l’abri des intempéries. - Troisièmement, la division des volets en plusieurs panneaux verticaux qui peuvent être actionnés individuellement permet d’ajuster l’ensoleillement de la pièce selon les différents lu-mières de la journée et les activités.
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PROPOSITION
Restitution de fronton et de la modénature en pierre de taille
Vue d’une entrée restaurée et porte cochère
Deterioration significative des éléments de modénature de l’entrée principale
Volet bois retrouvé «in situ»
RICHELIEU
ATELIER DE PROJET ARCHITECTURAL ET URBAINEnseignants: Daniel Duché, Thierry Glachant, Yvonnick Féasson, Christophe Arnion
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PROPOSITION
1.plan de démolition-echelle 1:500
PROGRAMME DE REHABILITATION
2. plan de proposition-echelle 1:500
1. 2.
Combles - 1:200
Rez de chaussée - 1:200
Etage- 1:200
Nous souhaitons recouvrir l’accès prin-cipal par le pavillon d’angle, sur la place des Religieuses.
Le pavillon d’angle sera essentiellement animé par le programme de cours de mu-sique, tandis que le bâtiment du XIXème siècle sera dédié à la danse.
On redonne au bâtiment ses vues traver-santes, obturés actuellement par le cloi-sonnement successif des espaces.
La circulation verticale extérieure existante sera supprimée et une circula-tion sera intégrée à l’intérieur du bâti-ment .
Notre proposition consiste dans la reconversion du site de l’ancienne école en un pôle de danse-musique et l’aménagement de la cour en tant que terrain sportif pour accueillir des activités en plein air (fêtes communales, concours de danse, concerts, etc.)
La vue panormamique de la cour d’école démontre un espace destructuré et une coupure réalisée par l’appenti situé au centre
Bâtiments annexes sans valeur patrimoniale à démolir pour dégager le coeur de la parcelle en vue de l’aménagement du terrain de sport
Annexe-appenti à reconvertir en local technique
Annexe en parpaings et toit amiante à démolir
Appenti moellons calcaire à conserver
Appenti bois à conserver
Appenti bois à démolir