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Le journal de la commune de Pierrelongue Le journal de la commune de Pierrelongue Le journal de la commune de Pierrelongue Le journal de la commune de Pierrelongue UN FUTUR SPORTIF DE HAUT NIVEAU A UN FUTUR SPORTIF DE HAUT NIVEAU A UN FUTUR SPORTIF DE HAUT NIVEAU A UN FUTUR SPORTIF DE HAUT NIVEAU A PIERRELONGUE PIERRELONGUE PIERRELONGUE PIERRELONGUE ? : Nico : Nico : Nico : Nico Pagliarini Pagliarini Pagliarini Pagliarini Nicolas a été appelé par l’Union Belge de Football à trois reprises pour des rencontres internationales. Son directeur sportif de Montpellier est fier de lui : « il ira loin ! » Quelques photos de lui (en N°17) en pages intérieures… Numéro 38 : juillet 2012

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Le journal de la commune de PierrelongueLe journal de la commune de PierrelongueLe journal de la commune de PierrelongueLe journal de la commune de Pierrelongue

UN FUTUR SPORTIF DE HAUT NIVEAU A UN FUTUR SPORTIF DE HAUT NIVEAU A UN FUTUR SPORTIF DE HAUT NIVEAU A UN FUTUR SPORTIF DE HAUT NIVEAU A

PIERRELONGUEPIERRELONGUEPIERRELONGUEPIERRELONGUE ???? : Nico : Nico : Nico : Nico

PagliariniPagliariniPagliariniPagliarini

Nicolas a été appelé par l’Union

Belge de Football à trois reprises

pour des rencontres internationales.

Son directeur sportif de Montpellier

est fier de lui : « il ira loin ! »

Quelques photos de lui (en N°17) en

pages intérieures…

Numéro 38 : juillet 2012

Le billet du Maire :

Voilà l’été !! Bien qu’ayant du mal à s’installer, il semblerait que l’été veuille enfin montrer le bout de son nez. Ne nous plaignons pas de ce printemps pluvieux car il aura au moins eu le mérite de remettre les sources à niveau.

En parlant d’eau… Cet été verra l’aboutissement de la station d’épuration…….enfin !! La partie « traitement » est pratiquement terminée ; les roseaux seront plantés juste avant la mise en charge de la station. Quant aux travaux du poste de relevage ainsi que les réseaux, ils devraient commencer début de ce mois de

juillet. Une mise en service en fin d’été est du domaine du réalisable. Nouvel éclairage pour la chapelle ! Au début du mois de juin, la chapelle s’est parée de son nouvel éclairage, mettant en valeur l’architecture de cet édifice atypique. Belle réalisation menée par l’association de sauvegarde de la chapelle, financée par le conseil général au titre du patrimoine à hauteur de 75 %, le reste étant pris en charge par l’association. Les travaux réalisés par Serge Boissier mériteraient une suite sur la partie arrière de la chapelle mais ceci fera peut être l’objet d’une autre tranche de travaux. Le « New-Pierrelongue » s’équipe. Une deuxième tranche de goudron sera réalisée en fin de mois d’août. Cela concerne la fin du chemin des Grandes Terres et une partie du chemin des Grés (dans sa partie haute).

Je vous souhaite à toutes et à tous un très bel été, et vous donne rendez-vous à la rentrée.

Le Maire

Un peu de poésie… révolutionnaire !

« Pierrelongue s’éveille aux chants de germinal.

« Intense est la fragrance enivrant floréal.

« Emeraude ondulant : ondines de prairial.

« Ravissants champs de blé honorant messidor.

« Rêvons sous l’ombre douce apaisant thermidor.

« En saveurs, les jardins épousent fructidor.

« Le pampre zinzolin annonce vendémiaire.

« O tulle clair et frais enjolivant brumaire.

« Nichons-nous devant l’âtre aux longs soirs de frimaire !

« Grand drap pur, scintillant au soleil de nivôse.

« Une rafale passe, ébouriffant ventôse…

« Et d’amples draperies écoulent pluviôse. Il s’agit d’un poème en acrostiche de Jean Sarraméa. Un inconnu des Pierrelonguais ? Peut-être pas. Quelqu’un se souviendra probablement de son passage. Un monsieur qui est passé par notre village et qui en est tombé amoureux, puisqu’il a composé un second poème sur Pierrelongue, que nous vous dévoilons plus loin… Relisez le poème, qui est une véritable musique et, ensuite, notez sur une feuille la première lettre de chaque strophe . Qu’y découvrez-vous ? C’est ce que l’on appelle un acrostiche en poésie ! Jean Sarraméa est professeur de lycée en géographie et histoire. Il a étudié et ensuite enseigné à l’université de Nice. Sa renommée est telle qu’il a donné son nom à un prix pour travaux géographiques sur les diverses parties du monde. Il est aussi poète… Il habite maintenant St Raphaël. Nous avons reçu ces deux poèmes le 17 mai dernier en mairie sans autre explication qu’un petit mot nous disant : « voici deux poèmes en acrostiche valorisant votre commune. Je joins quelques timbres de collection que je vous prie de remettre, si possible, à une école publique. » (NDPJ : ce qui a été fait, bien entendu…)

LES BREVES Un article de la Rédaction

• La famille Mérindol : retour à Pierrelongue Le 9 avril, les Pierrelonguais étaient conviés à un apéritif musical sur la Place de la Fontaine. Motif : le retour du « clan » Mérindol dans l’ancestrale demeure familiale. Comme vous le constaterez dans notre article, les Mérindol ont largement occupé l’espace pierrelonguais à partir du 17ème

siècle.

• Nico Pagliarini : un futur Platini à Pierrelongue ?

Elève au Centre de Formation de Montpellier-Hérault, Nicolas Pagliarini a été remarqué par l’Union Belge de Football. Depuis cette sélection, il est allé jouer en équipe U16 internationale en Irlande. A peine rentré, il reprend l’avion pour l’Ukraine, toujours en équipe internationale. A présent, en juillet, une nouvelle sélection au plat pays l’enverra peut-être en Roumanie. Voir notre article détaillé dans le journal.

• Station d’épuration ! Bien sûr, notre station est presque opérationnelle, mais beaucoup de Pierrelonguais sont tombés dans le piège du 1er avril avec l’histoire de l’eau potable. Non, nous ne rivaliserons pas avec « La Française » de Propiac. Voilà, les pendules ont été remises à l’heure et notre station n’en sera pas moins un sujet de fierté pour notre beau village !

• Concert de jazz La soirée du 9 juin dernier restera dans les mémoires. Un groupe allemand de jazz a donné un concert d’une heure trente sur la place de l’église. Un moment de pur bonheur tant pour les visiteurs que pour les membres de l’Association culturelle pour la Sauvegarde de la Chapelle. Vous le (re)vivrez avec notre article complet.

• Alerte à L’Ambroisie Cette plante est absolument nuisible pour l’organisme humain. Je vous

renvoie au Petit Journal N°31 (oct 2011) pour identifier ce végétal qui abonde le long de notre rivière. Son pollen, qui circule dans l’air à partir du mois d’août, provoque des réactions sur plus d’un dixième de la population en Rhône-Alpes. Le Conseil général de la Drôme recommande à toute personne qui détecte la plante de la détruire.

• Un peu de civilité, s’il vous plaît ! La déchèterie de Cost fonctionne très bien ; les citoyens y ont recours régulièrement et à bon escient. Mais une poignée d’irréductibles

Stan et Cathy dans leur

tout nouveau studio de

Villecrozes à Buis-les-

Baronnies

indécrottables rechigne toujours à trier ses déchets correctement. Ainsi, aux poubelles installées à l’entrée du village, nous avons pu découvrir, à côté du bac réservé aux « plastiques », des débris de moteurs de voitures, un grand parasol, un divan en pièces détachées, une chaise de jardin trouée… La déchèterie est peut-être trop loin ! Mais que penser des habitants de Laroche-sur- Le-Buis ou du Poët-en-Percip qui ont quelques (!) kilomètres de plus à parcourir pour déposer leurs encombrants… Au fait, vous avez dû constater que vos taxes « déchets ménagers » avaient augmenté ! Ne cherchez pas plus loin. Des bennes entières ont été refusées pour cause de mauvais tri.

• RETRO FM : première radio libre des Baronnies

Une radio née à Pierrelongue était diffusée jusqu’à présent uniquement sur Internet. On peut désormais l’écouter à la radio sur la fréquence 89.5 (en FM). Stan Gérardin, un Buxois, s’était installé à Pierrelongue, il y a quelques années et avait lancé une « web-radio » qui ne diffusait que de la musique rétro (de 1900 à 1980). Vu le succès de sa diffusion sur Internet (5000 auditeurs/jour), le CSA vient de lui accorder une fréquence qui permettra sa diffusion dans le canton de Buis-les-Baronnies à partir de ce 1er juillet. Par l’intermédiaire de nos élus locaux et de Guy Bontempelli, Stan a reçu l’appui de Brigitte Bardot, Pierre Perret, Serge Lama, Charles Dumont, Françoise Hardy, Maxime Le Forestier et les compagnes de Jean Ferrat et de Léo Ferré aux fins d’obtenir sa fréquence ! Ce sera la seule radio locale du sud-est de la Drôme, qui diffusera, outre son programme traditionnel de musique française, des émissions d’information et de divertissement en donnant la parole aux acteurs de la vie locale.

Le plus jeune musicien du groupe

EVENEMENT

Un article de Marc Devaux

Quand le jazz est… quand le jazz est là !

Déménagement…

Le samedi 9 juin dernier avait lieu à Pierrelongue un concert de grand jazz. La manifestation, initialement prévue à l’intérieur même de l’église St Brice fut déplacée sur la place du parvis. C’est à la suite d’une répétition que les organisateurs et les musiciens ont pris cette décision : la présence de nombreux cuivres rendait l’acoustique insupportable tant la résonnance était forte à l’intérieur de l’édifice.

The « Didi Touch »

Le « Night Train big Band », c’est le nom du groupe, est composé uniquement de musiciens allemands (dont le plus jeune, Engelbert, n’a que 12 ans !), qui avaient fait le déplacement de Bonn pour seulement deux concerts : l’un au Buis et le second à Pierrelongue. C’est par l’intermédiaire d’un amoureux de Pierrelongue, Dietmar Dietrich (Didi, pour les intimes), que ce groupe nous a honorés de sa prestation. Quatorze musiciens avaient fait le déplacement ; outre le chef d’orchestre, une contrebasse, un clavier, une batterie et onze cuivres ont fait trembler le rocher pendant une heure et demie au rythme des années 40 et 50 : Glenn Miller, Duke Ellington et autres Count Basie, pour ne citer que les principaux.

www.pierrelongue.fr

Un moment magique

Le concert fut un moment magique. Les réticents (dont j’étais) ont été ravis, sinon convertis, à ce genre musical. Pouvoir le suivre en direct (en « live », comme on dit maintenant) est une expérience unique. La place de l’église, ceinte de murs de toutes parts, était devenue une véritable « caisse de résonnance » ! Pauvres riverains, qui ne s’en sont pas plaint pour autant. Au contraire… Même si notre aubergiste local, grand amateur du genre, (le pauvre, il travaillait pendant que nous nous amusions) a demandé une toute petite prolongation. L’un des musiciens s’est fait un plaisir de lui interpréter quelques minutes de sa musique préférée… Et entre autres, une Marseillaise !

Pour la petite histoire du jazz, il faut savoir que les Noirs américains, initiateurs du genre, n’hésitaient pas à donner à leur formation des noms tirés de la noblesse : Count (pour Comte), Duke (pour Duc) jusqu’à Prince, plus proche de nous. C’était une façon pour eux de faire la nique aux Blancs suite à l’intolérance de ces derniers au cours de ces tristes années de ségrégation.

Pierrelongue a toujours quelque chose à vous offrir…

HISTOIRE Un article de Marc Devaux

PASSE RECOMPOSE…

Une invitation peu commune

Le 8 avril 2012, par un avis déposé dans les boites aux lettres, tous les Pierrelonguais étaient conviés le lendemain à un apéritif musical sur la place de la Fontaine. Mais beaucoup ignoraient la signification des termes de l’invitation : « le retour du clan Mérindol à Pierrelongue, après une longue transhumance ». Nous n’allions pas tarder à comprendre… Mais, auparavant, un peu d’histoire…

Deux nouveaux-nés « Mérindol » chaque année !

Le premier Mérindol est arrivé à Pierrelongue au début du 17ème siècle ! Les registres paroissiaux de Pierrelongue regorgent de Mérindol. Nous avons dénombré dans ces archives pas moins de 75 mariages de Mérindol à Pierrelongue sur une période de 40 ans, entre 1680 et 1720 ! Pendant cette même période, deux petits Mérindol naissaient chaque année ! Pour un village de moins de cent habitants, c’est tout de même beaucoup, avouons-le ! D’autant plus qu’il ne faut pas oublier qu’à cette époque, beaucoup d’enfants en bas âge mouraient. Les Mérindol étaient tellement nombreux, à une certaine époque, qu’il est arrivé à deux reprises qu’un Mérindol épouse fatalement une Mérindol. La première fois, ce fut le 30 avril 1684, lorsque Jean Mérindol épousa Louise Mérindol et la seconde, quatre ans plus tard, le 29 avril 1688 avec le mariage de Jaume Mérindol avec Jeanne Mérindol.

D’où venaient-ils ?

A la fin du 18ème siècle, on ne retrouve plus qu’un seul Mérindol à Pierrelongue : mystère ! La transhumance a frappé ! Peut-être sont-ils allés fonder un village quelque part au-dessus de Mollans ? Ils sont repartis, mais d’où venaient-ils ? Probablement d’un village du Luberon

qui s’appelait… Mérindol ! Un village qui eut beaucoup à pâtir des guerres de religion. A l’instar de Pierrelongue, qui fut rayé de la carte en 1330 bien avant les guerres de religion, Mérindol (Luberon) subit le même sort en 1545 sous les canons et les fusils de François 1er. Le salut des survivants –il y en eut peu- fut la fuite et l’exode. Certains habitants franchirent la montagne de Luberon et se retrouvèrent dans notre région. Ils fondèrent probablement Mérindolet, un village qui semble être l’ancêtre de La Penne.

Une famille dynamique !

Toujours est-il qu’aujourd’hui, c’est Magali, membre du « clan » qui a racheté l’ancestrale maison cossue qui occupe le coin entre la rue principale du village et la rue des Auvergnats, maison qui donne directement sur la place de la Fontaine. Ce qui aura pour conséquence de voir la maison pratiquement toujours occupée par l’un ou l’autre membre de la famille. Pour en revenir à la petite fête de ce lundi de Pâques à Pierrelongue, ajoutons que l’animation musicale était également assurée par le « clan » dont quelques membres ont fondé un orchestre de musique rock. C’est donc au rythme des années 60 et 70 que l’après-midi s’est déroulée. Terminons en ajoutant que l’actuelle famille Mérindol compte plus d’un artiste dans ses rangs.

Pour être tout à fait complet, notons que le « nouveau » village de Mérindol (Luberon) possède un très beau musée vaudois et une stèle érigée en souvenir du massacre de 1545.

Le « clan » en 2012…

NOS EXPRESSIONS POPULAIRES

Un article de Christian Collas

« TOMBER DANS LE LAC » Encore une fois, une expression qui n’est pas compr ise dans son sens réel. Ici, le lac n’est pas du tout l’étendue d’eau que l’on croit, mais bien autre chose. Nous voyons, dans cette expr ession, quelqu’un qui plonge, mais bien au contraire, il s’ agit de quelque chose qui fait très mal ! Il y a longtemps que le sens premier de cette locution n'est plus compris, car elle est confondue avec le dérivé qu'elle a créé: tomber à l'eau. En réalité le lac - plus exactement le lacs - était un "nœud coulant qui sert à prendre des oiseaux, des lièvres et autre gibier", autrement dit un collet - le lacet (de chaussure) est le diminutif du mot. "A tart crie la corneille quand le lacs la tient par le col " dit un vieux proverbe. Tomber dans le lacs, c'est donc tomber dans le piège. On a peu à peu confondu "lacs", collet, avec "lac", étendue d'eau, à cause d'une similitude de prononciation, et la deuxième notion a prévalu. C'est aussi de cette équivoque "eau-piège" que nous vient l'expression d'origine voyoute être mouillé. Dans l'argot du célèbre Vidocq, au XIX siècle, "être mouillé" voulait dire "être remarqué par la police", sens toujours actuel, et qui reste près de son origine: lacs-piège. Il est vrai que les policiers traquent en principe le "gibier de potence"... Le trimestre prochain, nous étudierons l’expression : « Donner le change ».

SPORT Un article de Marc Devaux

Un futur Platini à Pierrelongue ? MONTPELLIER : la première marche ! Dans le « Petit Journal » d’octobre 2009, nous annoncions que Nicolas Pagliarini venait peut-être de signer l’engagement de sa vie à Montpellier. Les coaches « sportif », « santé », « scolaire » et les personnels administratifs s’occupaient de lui. Il faut dire qu’il appliqua à la lettre les conseils qui lui furent donnés et il évolua bien pendant ces quelques années. Jusqu’au jour où… L’UNION BELGE DE FOOTBALL : le tremplin internation al… Son coach sportif lui remet une convocation de l’Union belge de Football : il est sélectionné pour affronter l’Irlande en équipe U16. L’adrénaline monte en flèche. Il y aura deux matchs, les 17 et 19 avril 2012. La convocation comprend également le programme des journées : lever, petit-déjeuner, entrainements, promenades, repos, études, théorie avant match, repas légers, soins médicaux, activités diverses… Un petit rappel du service militaire pour ceux qui l’ont connu ! Bref, voilà notre Nico parti pour quelques jours en Belgique. Et là, 22 candidats se bousculent au portillon de l’entraineur. Comme il y a deux matchs à jouer, celui-ci décide de diviser le groupe en deux parties, chacune jouant un match. Nico se retrouve dans le second, donc pour la rencontre du 19 avril. Le match du 17 se solde par un 5-0 pour la Belgique. Malheureusement pour Nico, les Irlandais vont

se venger par un score de 4 buts à 1 lors de la confrontation du 19 ! Mais le staff a remarqué la tactique de Nicolas : des passes intelligentes, bien ciblées et efficaces. Il est félicité et on lui fait comprendre que son chemin en équipe internationale ne s’arrêtera pas là… Un repos de courte durée ! Le 19 avril, très tard en soirée, Nico est de retour à Pierrelongue. Il n’a pas le temps d’ouvrir son PC que des tas de messages de félicitations inondent sa boite « Facebook » : de son club de Montpellier, bien sûr, mais aussi de Vaison, d’Aubignan et de tous ses amis, connaissances et même de gens qu’il ne connaît pas !

Mais le lendemain, notre champion reçoit un message beaucoup plus important : l’Union belge de Football vient de le sélectionner pour quelques matchs en équipe internationale en Ukraine dans quelques jours !

Le staff de l’Union belge ne l’avait donc pas « bluffé » ! Son repos sera donc de courte durée puisque le départ de Bruxelles est prévu pour début mai. Le voilà donc parti pour Kiev. Le déplacement n’aura pas été inutile… Car son équipe de Belgique revient avec deux victoires contre la Pologne et la Slovaquie et deux défaites contre la Russie et la Serbie. Match nul ? Non, pas pour notre champion… Car même, et peut-être surtout (!), c’est d’une défaite que l’on tire les enseignements pour l’avenir… (les photos sont prises pendant la rencontre avec la Slovaquie le 6 mai. Sociable et respectueux des autres : deux qualités qui le distinguent. Le voilà donc en équipe internationale ; il est désormais sur le site Internet officiel de la Belgique. A presque 16 ans, il force l’admiration ! Il est conscient que pour mériter sa place et accéder au noyau de l’équipe, il y a encore du travail à accomplir afin d’être sélectionné pour les qualifications de la Coupe d’Europe de l’an prochain en équipes U17. Il n’a pas non plus la tête dans les étoiles. Son humilité et le respect de

ses collègues de jeu sont deux qualités remarquées d’emblée par les dirigeants de son club de Montpellier. L’avenir immédiat : Le directeur sportif de son équipe en Belgique lui a fait part de sa satisfaction quant à son intégration au sein de l’équipe nationale belge. Le coach en a d’ailleurs profité pour lui glisser à l’oreille qu’une nouvelle sélection se profilait pour la fin juillet. Cette fois, ce sera pour un tournoi en Roumanie, contre les équipes nationales roumaine, suisse et espagnole. Au cours d’une rencontre avec les parents de Nico, le directeur du Centre de Formation de Montpellier s’est montré très satisfait des progrès accomplis par leur fils. La passion de Nicolas pour le football prend une toute autre dimension. Parti comme il est, il peut commencer à rêver de l’avenir. Et nous rêvons avec lui… Félicitations, Nico ! L’équipe du Petit Journal te souhaite pleine réussite dans ta carrière.

NATURE

Un article (et photos) de Bernard Grzemski

LE PRIE-DIEU

(NDPJ : Non, Hitchcock n’est pas mort !)

Le Prie-Dieu (!) …n’est pas toujours cette chaise à 2 niveaux

(l’inférieur pour les genoux et le supérieur pour les coudes)

qui permet de s’agenouiller pour prier. Pour les naturalistes,

il s’agit d’un insecte, Mantis religiosa, alias Prie Dieu en

Provence ; on l’appelle encore religieuse, comme ces femmes

qui offrent leur vie à Dieu et qui sont entièrement dévouées à

leur prochain. En ce qui concerne la Mante religieuse, je peux

vous assurer que telle n’est pas sa philosophie, et qu’elle n’a

rien d’une sainte !!!

Ames sensibles,

s’abstenir !

Cet insecte, nous

pouvons le

rencontrer, dès la fin

du printemps, dans le

village ou ses abords

immédiats souvent

dans les endroits bien

ensoleillés. Il suffit

pour cela de faire preuve de curiosité, d’ouvrir l’œil et le bon ; en effet, sa

tenue de camouflage, verte ou brune lui permet de se fondre dans le

milieu environnant. Elle mesure de 6 à 8 cm de long, et ressemble

vaguement à la grande sauterelle verte. Cependant, lorsqu’on y regarde

de plus près, elle s’en distingue par ses longues pattes antérieures,

munies de nombreuses ‘’piques’’ acérées. Celles-ci lui donnent un air de

petit monstre et peuvent provoquer un mouvement de recul chez les

âmes sensibles.

Sa tête, de forme

triangulaire, est

orientable à 180°, et ses

gros yeux proéminents,

très écartés lui offrent

une excellente vision

dans toutes les

directions. Entre les

yeux, sont implantées 2

longues antennes

recouvertes de sensilles,

sortes de petits trous qui captent les odeurs, la chaleur, l’humidité… Au

moment de la reproduction, c’est grâce à elles que seront détectées les

phéromones, substances chimiques émises par les individus de sexe

différent, qui permettront le rapprochement sexuel et la formation des

couples. C’est encore grâce à ces antennes que la Mante religieuse pourra

se repérer dans son environnement, entre en contact avec d’autres

individus.

Un capteur radar très efficace…

Situées entre les antennes, 3 ocelles

disposés en triangle assurent le

captage des vibrations de l’air ; grâce

à ce dispositif, tout insecte volant ou

se déplaçant à proximité de la Mante

religieuse sera immédiatement repéré

et deviendra une proie potentielle.

Tous ces moyens de détection font de

la religieuse un prédateur

particulièrement redoutable. Et ce

n’est pas tout ! Munies d’épines

acérées qui en feraient frémir plus

d’un, ses 2 pattes antérieures,

appelées ‘’ravisseuses’’ semblent montées sur ressort car elles se plient et

se déplient à la vitesse de l’éclair. Malheur à qui passera dans leur rayon

d’action ! Ceci étant dit c’est également grâce à elles que la Mante peut

s’accrocher à la végétation pour s’y hisser ou s’y déplacer.

Le « tigre de l’herbe »

Comme nous venons de le lire, la Mante est carnivore. Parfois appelée

‘’tigre de l’herbe’’, elle ne se nourrit que de proies vivantes parmi

lesquelles figurent punaises, criquets, sauterelles, chenilles, mouches…

Au jardin elle est très active et détruit de nombreux insectes dits

nuisibles. Pour s ‘en saisir, elle se tient immobile, les 2 pattes antérieures

repliées, comme pour prier, d’où son nom de Prie Dieu. Elle peut rester

dans cette position durant de longues minutes, minutes pendant

lesquelles ses capteurs sont en alerte, guettant patiemment le criquet

imprudent qui ne l’aurait pas repérée… Ce qui se passe alors ne

s’adresse pas aux âmes sensibles. L’insecte saisi sera maintenu par les

épines puis immédiatement décapité par les mandibules, sa tête faisant

office de hors d’œuvre. Puis viendront les pattes, l’abdomen…, la Mante

délaissant les parties trop dures.

Un amour dévorant…

La Mante s’accouple en fin d’été. Pour continuer dans l’horreur, certains

observateurs rapportent que le mâle se fait parfois dévorer pendant

l ‘accouplement…

Peu après

l’accouplement, la

femelle va secréter

une substance

blanchâtre et gluante

qui ressemble à de la

mousse de

polyuréthane ; elle va

la déposer sur une pierre, une grosse branche… la façonner et y

construire de nombreuses alvéoles dans lesquelles elle pourra déposer

jusqu’à 300 œufs. Cette petite merveille architecturale est appelée

Tout savoir sur Pierrelongue :

www.pierrelongue.fr

oothèque (photo ci-contre). Au contact de l’air le matériau va durcir et

protéger les œufs jusqu’au printemps suivant. Après cette ultime étape

de sa vie la femelle mourra…

La relève !

En mai -juin naîtront des centaines de larves dont une grande partie sera

dévorée par les araignées, les fourmis, les lézards. Ces pertes seront

compensées par la dizaine d’oothèques que la Mante aura façonnées

durant sa vie. Les rescapées se nourriront de pucerons et pourront alors

entreprendre une série de 6 métamorphoses. Ce n’est qu’alors qu’elles

prendront leur forme d’adulte.

L’équipe du Petit Journal espère que vous ne renoncerez pas encore à

votre promenade dominicale au Pré de la Garde ! N’oublions pas que cet

insecte est utile puisqu’il mange des mouches… Et Dieu sait qu’elles

nous agacent en ce mois de juillet ! Si vous désirez des renseignements

complémentaires sur ce sujet (ou sur d’autres en rapport avec la nature)

n’hésitez pas à contacter le bureau du Petit Journal (0475272346) qui

répercutera votre question auprès de Bernard. Ce dernier, passionné de

nature, y répondra avec grand intérêt.

------------------------ Pierrelongue a toujours quelque chose à vous apprendre…

PETITE HISTOIRE

Un article de Jean Pierre Vermeiren

Histoire du pique-nique Sans le savoir, l’Homme a piqueniqué de tous temps. Ainsi, les bergers qui mangent sur place en gardant leur troupeau à l’œil, piqueniquent. Au

Moyen-âge, il était fréquent de manger à l’extérieur. Les paysans qui dévoraient leur casse-croûte en plein champ ne faisaient rien moins que piqueniquer. A l’époque, la notion de « salle à manger » telle que nous la concevons n’existait pas. La « table » était dressée où on le désirait et si possible à l’extérieur. Il s’agissait de quelques tréteaux et de planches. Les déchets et reliefs du repas pouvaient ainsi être propulsés aux quatre points cardinaux sans encombrer l’intérieur de l’habitation. Cette habitude se prolongera jusqu’à la fin du 18ème siècle.

L’effet « Rousseau »

Mais arrêtons-nous cent ans plus tôt. C’est au cours du 17ème siècle, qu’il sera de bon ton de partager ses agapes sur l’herbe pour être en phase avec monsieur Jean-Jacques (Rousseau). L’Histoire va encore amplifier ce phénomène : nous aurons les pique-niques révolutionnaires et les fêtes républicaines au cours desquelles le peuple profitera librement des domaines de la noblesse, des parcs et des jardins royaux. Le 19ème siècle nous amènera à l’apogée de cet art de vivre. Puisqu’on parle d’art, nous allons bientôt voir des artistes –surtout des peintres- s’intéresser à ces repas champêtres. Le « Déjeuner sur l’herbe » de Manet en est sans doute le plus représentatif et le plus connu.

De Blum à Galbani…

Dans sa version moderne, cette distraction doit beaucoup à Mr Blum et ses premiers congés payés ; on piqueniquait dans une ambiance bon enfant et très populaire.

Aujourd’hui, le pique-nique a pris

ses quartiers

chics. Souvent

très apprêtés et

richement

pourvus, ces repas au grand air sont l’objet d’une gastronomie parfois sophistiquée. La publicité télévisée pour un jambon italien vous en dira sans doute plus long…

Actuellement, les apéritifs dinatoires, les fêtes de voisins, les tablées de rues ou de quartiers incitent les habitants à sortir de leur isolement et le pique-nique n’est plus désormais qu’un prétexte qui permet de recréer un lien social et c’est tant mieux !

Au chapitre cuisine, quelques idées de pique-niques. Voir les pages suivantes…

Un peu de poésie…

Pierrelongue à l’entrée des claires Baronnies,

Inscrit son doux terroir dans le val de l’Ouvèze.

Et les bois de velours où le mistral s’apaise,

Remontent vers l’azur, poétique harmonie…

Regardez à l’adret se dorer les vergers,

Egrenant les saveurs de longs plaisirs chargés.

Le soleil du Midi dardant ses rayons nobles,

Orne le pampre mûr en fierté du vignoble.

Nappe des prés fleuris dans le printemps divin,

Généreuses flaveurs pour les tendres ovins,

Uni sous le rocher où le passé s’anime,

Est le rubis des toits du village éponyme…

Jean Sarraméa

(je ne vous donne plus les règles de l’acrostiche, vous les connaissez…)

CUISINE

Les recettes de Papy Gourmand

Ce trimestre, nous allons piqueniquer ! La grande f olie, en ce moment, ce sont les « wrap », ce qui signifie « emb allé » en anglais. Cette façon de consommer nous vient des Etats-Unis, mais elle n’est pas née là-bas. Elle fut importée par les émi grants mexicains –les Latinos comme on les appelle aux USA- qui emme naient dans leurs bagages les célébrissimes tortillas, sortes d e crêpes à farcir, froides ou réchauffées selon les goûts !

Quelques idées de « wrap »: • Salade, mayonnaise, jambon blanc et

cornichons aigre-doux. • Philadelphia, cresson ou mâche et saumon

fumé. • Roastbeef, fêta et tomates. • Thon (en boite), mayonnaise, salade verte et

tomates. • Poulet effiloché, mayonnaise au curry, fines tranches de pommes,

laitue et œuf dur. Bref, laisser courir son imagination… Ces « wrap » se trouvent facilement dans le commerce et sous différentes formes.

Nous allons maintenant découvrir deux grands classiques parmi les plus connus : l’un français et l’autre britannique !

LE PAN-BAGNAT

Charité bien ordonnée… Commençons par le français : le Pan-Bagnat. (Pour les estrangers, il s’agit d’un pain rond et plus ou moins plat) Tout le monde connaît ce mot, mais connaissez-vous le VRAI pan-bagnat ? Je vous le fais découvrir.

Ingrédients : il vous faudra réunir les ingrédients suivants (pour quatre pan-bagnats) : - Une douzaine d’olives dénoyautées et coupées en deux - Une boite de thon à l’huile (égoutté) - Un œuf cuit dur - Quatre filets d’anchois - Un demi-oignon - Deux tomates et cinq feuilles de laitue - Selon les goûts, huile, jus de citron, sel, poivre ou … vinaigrette

(plus rapide !!) - Et bien sûr, quatre bagnats ! (un par

personne) Recette : Préparation :

- Couper le bagnat en deux, de façon à obtenir une base et un couvercle

- Imprégner la base du bagnat d’un peu de vinaigrette

- Epépiner les tomates et les couper en fines tranches - Emincer finement l’oignon - Couper l’œuf dur en quartiers - Couper la laitue en fines lanières - Emietter le thon

Composition : - Sur la base du bagnat, disposer l’anchois, une couche de

laitue, une couche de tomates - Ajouter le thon et le quartier d’œuf - Terminer par quelques morceaux d’olives (+ sel, poivre et

vinaigrette) - Refermer avec le couvercle et… bon appétit Pour varier, on peut remplacer le thon par de petits cubes de jambon, du poulet ou des crevettes.

LES BRITISH SANDWICHES

A présent, traversons la Manche et imaginons que nous sommes invités au Jubilé de sa Très Gracieuse Majesté dans les jardins de Buckingham-Palace. Qu’allons-nous déguster pendant cette « Royal party » ? Plus

que très probablement des « Real British sandwiches » dont notamment le BLT. N’ayez pas peur ! Avant que le gentleman de service n’approche avec son plateau, je vous explique succinctement ce que vous y trouverez. Pour avoir de vrais sandwiches « très british », il vous faut du pain de mie carré, du beurre, de la mayonnaise et différentes garnitures que nous allons découvrir grâce aux cinq recettes qui vont suivre :

1. Au fromage : beurrer légèrement les tranches de pain, éparpiller du cheddar (préalablement râpé), terminer par une couche de tranches très fines de tomates.

2. Au crabe : tartiner les deux tranches de pain d’un peu de mayonnaise, garnir de chair de crabe, saler et poivrer selon les goûts de chacun et terminer par une couche de fines rondelles de concombre.

3. « The B.L.T » (Bacon, Laitue, Tomate) : faire frire de petits dés de bacon (ou des lardons fumés), laisser refroidir, beurrer légèrement les deux tranches de pain, garnir avec le bacon, couvrir d’une feuille de laitue et terminer avec une couches de fines rondelles de tomate. (Attention : la laitue ne peut pas dépasser du pain !)

4. Aux œufs durs : écraser un œuf dur avec un peu de mayonnaise, saler et poivrer, terminer par une fine tranche de tomate ou une petite feuille de laitue.

5. Aux crevettes : préparer une sauce cocktail avec deux cuillers à soupe de mayonnaise, une cuiller à soupe de ketchup, une cuiller à café de sauce anglaise (worcestershiresauce) et le jus d’un demi-citron, saler et poivrer (selon les goûts), mélanger les crevettes dans la sauce et garnir le pain.

Présentation : on coupe toujours les tranches de pain en

diagonale (en X) de façon à obtenir quatre petits triangles dont la pointe est toujours dirigée vers le haut. C’est une tradition. Présenter les British Sandwiches dans une autre position est de très mauvais goût et peut vous valoir un certain ostracisme gastronomique, au moins temporaire…