| mardi 13 novembre 2012 - cité de la musiquecontent.citedelamusique.fr › pdf › note_programme...
TRANSCRIPT
Mis
sion
| C
ecilia
Bart
oli
| M
ard
i 13
no
vem
bre
20
12
MARDI 13 NOVEMBRE 2012 – 20H
Mission – Airs d’opéra d’Agostino Steffani
Henrico Leone, ouverture (1689)« Schiere invitte », air d’Alaric extrait d’Alarico in Baltha (1687)« Sposa, mancar mi sento… Deh, non far colle tue lagrime », scène et air de Tassilon, extrait de Tassilone (1709)« Non prendo consiglio », air d’Ermolao extrait de La superbia d’Alessandro (1690)La libertà contentata, ouverture (1693)« Amami, e vederai », air de Niobé extrait de Niobe, regina di Tebe (1688)I trionfi del fato, ouverture (1695)« Sì, sì, riposa o caro… Palpitanti sfere belle », scène et air de Sabine, extrait d’Alarico in Baltha« Notte amica al cieco dio », air d’Alcibiade, extrait de La libertà contenta (1693)« Più non v’ascondo », air de Rotrude, extrait de Tassilone« A facile vittoria », air de Sigard, extrait de Tassilone
entracte
« Foschi crepuscoli », air d’Aspasie, extrait de La libertà contenta« Luci ingrate », air d’Alexandre, extrait de La superbia d’Alessandro« Morirò fra strazi e scempi », air d’Henri, extrait d’Henrico Leone« Dal tuo labbro, amor v’invita », air de Tassilon, extrait de TassiloneOrlando generoso, ouverture (1691)« Ove son?… Dal mio petto », scène et air d’Amphion, extrait de Niobe, regina di TebeAires pour les nymphes de la rivière (Lentement – Gigue – Sarabande), extraits de La lotta d’Hercole con Acheloo (1689)« Dell’alma stanca… Sfere amice », scène et air d’Amphion, extrait de Niobe, regina di Tebe« Mie fide schiere, all’armi », extrait d’I trionfi del fato « Suoni, tuoni, il suolo scuota », air d’Erta, extrait d’Arminio (1710)
Cecilia Bartoli, mezzo-sopranokammerorchesterbaselDiego Fasolis, clavecin et directionJulia Schröder, premier violon
Fin du concert vers 21h45.
2
Agostino Steffani et l’opera seria
« Pour ce qui en est de sa personne, il était moins grand que les gens d’ordinaire, d’une constitution fragile qu’il n’avait pas peu affaibli par des études intensives et assidues. On dit que sa tenue était grave quoique tempérée par une douceur et une affabilité qui rendaient sa conversation très engageante ; il était parfaitement à l’aise avec toutes les manifestations du comportement poli et, chose inhabituelle, il continua de les pratiquer et de les observer jusqu’à l’âge de quatre-vingts ans. » Ainsi John Hawkins évoque la figure d’Agostino Steffani (1654-1728) dans la toute première biographie consacrée à ce compositeur (Memoirs of the life of Sig. Agostino Steffani, 1750 ca). Musicien célèbre et respecté en son époque, Steffani a connu une longue période de silence avant que les travaux des musicologues et l’intérêt des interprètes spécialisés de musique ancienne ne parviennent à le sortir d’un injuste oubli au cours des dernières décennies.
Compositeur, religieux et diplomate, Steffani naît en 1654 à Castelfranco, près de Venise. Enfant de chœur entre 1664 et 1667 à la basilique de Saint-Antoine à Padoue, il prend aussi part à des représentations d’opéras à Venise, signe que sa musicalité et sa voix avaient des qualités assez remarquables. C’est probablement grâce à son talent précoce qu’en 1667, l’électeur Ferdinand-Marie de Bavière l’emmène à Munich. Le jeune musicien y passera onze années, employé d’abord comme chanteur puis comme organiste. Il y reçoit les leçons, entre autres, du célèbre Johann Kaspar Kerll. Ces premières étapes d’une formation musicale sont ponctuées par des rencontres marquantes : en 1672, Steffani se rend à Rome où il est l’élève d’Ercole Bernabei, maître de chapelle à Saint-Pierre. Après sa nomination en tant qu’organiste à la cour de Munich autour de 1675, Steffani se rend à Paris et à Turin. En France, le jeune musicien se produit devant Louis XIV et assiste très probablement aux représentations de Bellérophon de Jean-Baptiste Lully. L’avènement des années 1680 marque le début de sa carrière de compositeur d’opéras : en 1681, l’électeur de Bavière meurt ; lui succède son fils Maximilien-Emmanuel II, mécène éclairé et lui-même musicien. Il confie à Steffani la composition de son premier opéra, Marco Aurelio, qui voit le jour en 1681 et est suivi de quatre autres titres dans la même décennie. En 1688, le compositeur quitte la cour de Bavière pour assumer la charge de maître de chapelle du duc Ernest-Auguste de Hanovre. Son arrivée coïncide avec l’établissement de la première troupe stable d’opéra dans cette ville et avec la construction d’un somptueux théâtre, éléments fortement liés à la politique du duc pour assurer la fidélité de son électorat. Steffani reste à Hanovre jusqu’en 1703, et y compose huit opéras entre 1689 et 1697. Le premier d’entre eux, Henrico Leone (1689), a inauguré le nouveau théâtre en célébrant le cinquième centenaire de la bataille de Bardowick. Entre 1703 et 1709, Steffani entre au service de l’électeur du Palatinat Jean-Guillaume de Neubourg-Wittelsbach à Düsseldorf. Il écrit ses trois derniers opéras en cette période et se consacre davantage à sa carrière ecclésiastique qu’il avait menée en parallèle à celle de compositeur.
3
MARDI 13 noveMbRe
À l’époque où Steffani entame sa carrière de compositeur d’opéra (1681), ce genre s’est désormais cristallisé autour du modèle d’opéra commercial vénitien. Plus de quarante ans se sont écoulés depuis l’ouverture du premier théâtre public de la Sérénissime, en 1637, et le goût du public n’a pas tardé à dicter ses lois : on délaisse au fur et à mesure les sujets mythologiques au profit de ceux qui abordent l’histoire romaine (le parallèle entre la Sérénissime et l’ancienne Rome républicaine est l’un des thèmes le plus chéris des librettistes) ; le comique côtoie le sérieux dans le déroulement de l’action ; décors, machines et plus largement les éléments visuels s’emparent de l’espace scénique ; en parallèle, on assiste à la progressive affirmation de la figure du chanteur virtuoso qui contribue au développement du style vocal. Du point de vue de l’écriture, la fluidité du récitatif arioso cultivé par la génération de l’époque de Monteverdi et de Cavalli laisse la place à une succession d’airs courts, qui atteignent dans quelques cas la non négligeable quantité de quatre-vingts par opéra. Néanmoins, au tournant du siècle a lieu une importante réforme à l’initiative de librettistes tels qu’Apostolo Zeno et plus généralement par les poètes de l’Arcadia. Cette réforme, qui par ailleurs n’est pas exemptée de l’influence du théâtre classique et de l’opéra français, prône une séparation nette entre le tragique et le comique (ce qui donnera lieu à l’opera seria et à l’opera buffa). Le déroulement de l’action est également soumis à une simplification, en réduisant le nombre des intrigues secondaires. Enfin, on surveille davantage le style poétique, désormais plus soutenu, et l’on distingue d’une manière précise le récitatif de l’air.
Les opéras de Steffani s’inscrivent pleinement dans ce nouveau contexte. La plupart des livrets ont été publiés avec une traduction ou un résumé en allemand ou en français (principale langue de société à la cour de Hanovre). Les subtilités de la langue et les références à l’histoire ou aux personnes de la cour contenues dans les textes pouvaient être ainsi saisies par le public. À la différence de l’opéra commercial, l’opéra de cour dépendait des souhaits du souverain, principal instigateur et mécène. Les trois princes servis par Steffani ont beaucoup investi dans les productions d’opéras, y voyant aussi un instrument de propagande politique. C’est pourquoi, au lieu de remanier les grands succès vénitiens, comme il était coutume de le faire, presque tous les opéras de Steffani ont été composés sur des livrets écrits ex novo. La plupart d’entre eux adhère au modèle courant : les sujets sont tirés de l’histoire grecque (La superbia d’Alessandro, 1690 ; La libertà contenta, 1693), romaine (Servio Tullio, 1686 ; Marco Aurelio, 1688), ou de la mythologie classique (Niobe, regina di Tebe, 1688 ; La lotta d’Hercole con Acheloo, 1689 ; Le rivali concordi, 1692 ; I trionfi del fato, 1695). Plus original apparaît le choix d’épisodes inspirés de l’histoire allemande (Alarico il Baltha, 1687 ; Henrico Leone, 1689 ; Arminio, 1707 ; Tassilone, 1709). Du point de vue formel, il s’agit d’opéras en trois actes, sauf Arminio et Tassilone qui en comportent cinq et témoignent de l’influence du théâtre musical français. D’autres éléments de la tragédie lyrique se retrouvent dans les danses à la fin des actes, ainsi que dans l’instrumentation aux timbres variés : les ouvertures des opéras composés pour Hanovre (1688-1703) montrent l’influence de la musique de Lully avec l’emploi des bois (flûtes, hautbois et basson) dans les passages en trio. En revanche, le modèle italien se reflète pleinement dans l’écriture pour voix : les opéras composés avant Niobe, regina di Tebe (1688) ne contiennent pas moins de soixante airs et, dans
4
l’ensemble, leur succès était aussi lié à la renommée des chanteurs. Dans Niobe, le personnage d’Amphion, l’un des rôles princiers majeurs de Steffani, fut interprété par le fameux castrat Clementin Hader qui créa aussi celui d’Alcibiade dans La libertà contenta (1693). Par ailleurs, la figure d’Amphion, roi et musicien, représente un hommage au mécène de Steffani, l’électeur Maximilien II Emmanuel de Bavière, lui-même chanteur et musicien.
Aujourd’hui, Steffani est considéré comme une figure emblématique pour l’établissement de l’opéra italien dans les pays germaniques. Si, d’un point de vue quantitatif, sa production n’atteint pas les chiffres d’un Scarlatti ou d’un Vivaldi, elle s’illustre néanmoins par son originalité tant sur le plan de l’instrumentation que sur celui de l’écriture vocale. Ayant été lui-même chanteur au tout début de sa carrière, Steffani pouvait compter sur ses acquis au moment de revêtir un texte de musique : son écriture se démarque par une extrême virtuosité mais aussi par la finesse avec laquelle la musique reflète le sens des paroles. En conciliant la brillante vocalité vénitienne avec l’élocution propre à la tragédie lyrique, la musique de Steffani ouvre la voie aux grandes heures de l’opera seria de la génération de Haendel.
Barbara Nestola, Centre de musique baroque de Versailles - CNRS
mardi 13 novembre
Pour le confort des artistes et du public, merci de manipuler ce document avec précaution et d’attendre la fin de la pièce avant de tourner la page.
Alarico in Baltha (Acte II, scène 6)
Alarico
Schiere invitte
non tardate,
su volate
a’ le rapine.
Dispogliate
l’alta Roma
ch’è già doma,
fra le stragi
e le ruine.
Alaric
Armées vaincues
ne tardez pas,
hâtez-vous
de faire vos ravages.
Dépouillez
la fière Rome
qui est déjà vaincue
dans le carnage
et dans les ruines.
Tassilone (Acte V, scène 5)
Tassilone
Sposa, mancar mi sento ;
guidami in parte, ove mi chiuda gli occhi tua destra pia.
Or che onorato, e certo moro della tua fede, moro
contento.
Deh non far colle tue lagrime
al mio cor la morte amara.
Perché liet’io spirerò,
a un pensier che t’oltraggiò,
se pietade impetro, o cara.
Tassilon
Mon épouse, je me sens défaillir ;
mène-moi là où ta main dévouée me fermera les yeux.
À présent que je meurs dans l’honneur, assuré de ta
constance, je meurs content.
Ah, ne rends pas par des larmes
la mort amère à mon cœur.
Car je mourrai volontiers
d’une pensée qui t’a outragée,
si j’obtiens ta pitié, ô ma chérie.
La superbia d’Alessandro (Acte I, scène 15)
Ermolao
Non prendo consiglio,
se non dal furor.
Non cura periglio
desio di vendetta
e zelo d’onor.
Ermolao
Je n’écoute aucun conseil
si ce n’est celui de la fureur.
Le désir de vengeance
et la soif d’honneur
se moquent du danger.
66
Niobe, regina di Tebe (Acte III, scène 1)
Niobe
Amami, e vederai
ch’Amor non ha più stral,
vibrolli tutti al seno mio per te.
In quei tuoi vaghi rai
è l’ardor mio fatal,
né v’è fede, che sia pari a mia fé.
Niobé
Aime-moi, et tu verras
que l’amour n’a plus de flèches,
car il les a toutes fichées dans mon cœur pour toi.
Tes beaux yeux
reflètent ma fatale passion
et aucune fidélité n’égale la mienne.
Alarico in Baltha (Acte II, scène 14)
Sabina
Sì, sì, riposa ò caro
acciò che dorma la pena agitatrice a’ tuoi bei lumi
che a’ quei del Ciel recar invidia ponno,
novella Pasitea richiamo il sonno.
Palpitanti sfere belle
del mio sol, hor v’addormento.
Riposate, e cessate
per rigor d’irate stelle
d’agitarvi nel tormento.
Ma di vapor soave il ciglio intorno
anch’io sento gravarmi.
Palpitanti sfere belle del mio sol…
Inebriati i sensi cedono
à dolce oblio del mio sol,
hor v’addormento, hor v’addormen…
Sabine
Oui, oui, repose, mon bien-aimé, et pour que s’endorme
la peine qui trouble tes beaux yeux,
que pourraient jalouser les étoiles,
telle une nouvelle Pasithée, je demande le sommeil.
Belles sphères palpitantes
de mon soleil, je vous berce à présent.
Reposez-vous et cessez,
à cause de la rigueur d’astres courroucés,
de vous débattre dans les affres.
Mais je sens que mes yeux aussi
se chargent d’une douce vapeur.
Belles sphères palpitantes de mon soleil…
Mes sens enivrés cèdent
à un doux oubli… de mon soleil,
je vous berce à présent, je vous ber…
La libertà contenta (Acte II, scène 13)
Alcibiade
Notte amica al cieco Dio,
il mio bene a me conduci.
Guidin l’ombre quelle luci
che son gli Astri del cor mio.
Alcibiade
Nuit amie du dieu aveugle,
conduis mon trésor jusqu’à moi.
Que l’obscurité guide ces yeux lumineux
qui sont les astres de mon cœur.
mardi 13 novembre
Pour le confort des artistes et du public, merci de manipuler ce document avec précaution et d’attendre la fin de la pièce avant de tourner la page.
Tassilone (Acte II, scène 6)
Rotrude
Più non v’ascondo,
affetti miei :
vi sappia il mondo,
e son contenta.
Splenda vivace
la cara face;
quella che aborro,
quella sia spenta.
Rotrude
Je ne vous cèle plus,
mes sentiments :
que le monde entier vous connaisse,
j’en serai heureuse.
Que cette chère flamme
brûle et resplendisse ;
et que s’éteigne
celle que j’abhorre.
Tassilone (Acte IV, scène 8)
Sigardo
A facile vittoria
la tromba qui m’invita.
E solo amor audace,
armato di sua face,
la furia è che m’irrita.
Sigard
La trompette m’invite ici
à une facile victoire.
Et la seule furie qui me courrouce
est l’amour impudent,
armé de son flambeau.
La libertà contenta (Acte II, scène 11)
Aspasia
Foschi crepuscoli,
che preparate
l’esequie al dì ;
atre caligini,
deh v’affrettate
per celar qui
il volto amabile
che m’invaghì.
Aspasie
Sombre crépuscule
qui prépare
les obsèques du jour ;
noires brumes,
hâtez-vous
de cacher
le visage aimable
qui a pris mon cœur.
La superbia d’Alessandro (Acte III, scène 8)
Alessandro
Luci ingrate,
sol tempeste di martiro
voi destate in questo sen.
E pur quando non vi miro,
luci ingrate,
nulla veggo di seren.
Alexandre
Yeux ingrats,
vous n’éveillez en mon sein
que des orages de souffrance.
Pourtant, quand je ne vous vois pas,
yeux ingrats,
je ne vois rien de serein.
88
Henrico Leone (Acte II, scène 10)
Henrico
Morirò fra strazi e scempi
e dirassi ingiusti dei
che salvando i vostri tempi
io per voi tutto perdei.
Henri
Je mourrai dans le carnage et les ruines
et l’on racontera, dieux injustes,
qu’en sauvant vos temples
j’ai tout perdu à cause de vous.
Tassilone (Acte I, scène 2)
Tassilone
Dal tuo labbro amor m’invita
a prezzar ancor la vita,
ma non so ciò che sarà.
Se la rabbia del mio fato,
implacabile, ostinato,
o se amor trionferà.
Tassilon
Par tes lèvres, l’amour m’invite
à donner encore du prix à la vie,
mais j’ignore ce qu’il adviendra.
Qui, du courroux de mon destin,
implacable, obstiné,
ou de l’amour triomphera.
Niobe, regina di Tebe (Acte II, scène 5)
Anfione
Ove son? Chi m’aita?
In mezzo all’ombre solo m’aggiro
e abbandonato, ahi lasso
in abisso d’orror confondo il passo.
Niobe, ahi doglia infinita !
Perduta ho l’alma, e ancor rimango,
e ancor rimango in vita.
Dal mio petto, o pianti,
uscite in tributo al mio dolor.
E in virtù de’ miei tormenti,
disciogliendovi in torrenti,
in voi naufraghi ’l mio cor.
Amphion
Où suis-je ? Qui me viendra en aide ?
J’erre, seul et abandonné,
parmi les ombres ; hélas, épuisé
j’égare mes pas dans d’horribles abîmes.
Niobé, ah, douleur infinie !
J’ai perdu mon âme, et pourtant je suis
encore en vie, encore en vie.
Sortez de ma poitrine, ô pleurs,
tribut de ma douleur.
Et témoins de mes tourments
répandez-vous en torrents
et faites faire naufrage à mon cœur.
mardi 13 novembre
Pour le confort des artistes et du public, merci de manipuler ce document avec précaution et d’attendre la fin de la pièce avant de tourner la page.
Niobe, regina di Tebe (Acte I, scèna 13)
Anfione
Dell’alma stanca a raddolcir le tempre,
cari asili di pace a voi ritorno :
fuggite, omai fuggite
da questo seno o de’ regali fasti
cure troppo moleste, egri pensieri :
che val più degli imperi
in solitaria soglia, ed umil manto
scioglier dal cor non agitato il canto.
Sfere amiche, or date al labbro
l’armonia de’ vostri giri.
E posando il fianco lasso,
abbia moto il tronco, il sasso
da miei placidi respiri.
Amphion
Cher asile paisible, je reviens à toi
pour calmer les tracas de mon âme lasse.
Quittez, ah quittez ce cœur,
pensées inquiètes,
accablants soucis de la pompe royale :
le chant qui sort d’un cœur apaisé
en un lieu solitaire et sous une humble vêture
est plus précieux que tous les empires.
Sphères amies, livrez à mes lèvres
l’harmonie de vos révolutions.
Que pendant que je repose mon corps las,
les arbres et les pierres s’émeuvent
de mon souffle paisible.
Arminio (Acte V, scène 6)
Erta
Suoni, tuoni, il suolo scuota
d’oricalchi un lieto fragore.
Ed a voi amiche genti
sian gl’insoliti portenti
di diletto e non d’orrore.
Erta
Que le son joyeux des trompettes
résonne, retentisse et fasse trembler la terre !
Et que pour toi, cher peuple,
il soit le messager inattendu
du plaisir et non de l’horreur.
Traduction : David Ylla-Somers
Sources : British Library, Londres ; Musiksammlung der Österreichischen Nationalbibliothek, Vienne.
Performing Editions : © I Barocchisti 2011-2012
Éditeur : Alberto Stevanin
10
Cecilia Bartoli
Depuis plus de vingt ans, Cecilia
Bartoli est incontestablement l’une
des artistes les plus en vue dans le
domaine de la musique classique. Dans
le monde entier, ses nouveaux rôles
lyriques, ses programmes de concert
et ses projets d’enregistrement – en
exclusivité pour Decca – sont attendus
avec autant d’impatience que de
curiosité. Le chiffre exceptionnel de
dix millions de CD vendus, plus de cent
semaines de présence au hit-parade
international, de nombreux disques d’or,
cinq Grammys (USA), dix Echos et un
Bambi (Allemagne), deux Classical Brit
Awards (Royaume-Uni), une Victoire de
la musique (France), et bien d’autres
récompenses prestigieuses reflètent
l’immense succès d’enregistrements
comme Opera proibita et ses autres
albums en solo consacrés à Vivaldi,
Gluck et Salieri, ainsi que sa position
solide d’artiste classique vendant le
plus de disques à l’heure actuelle. Mais
sa plus grande fierté est de constater
que grâce à leur popularité, ses projets
ont provoqué une vaste réévaluation
et redécouverte de compositeurs
négligés et d’un répertoire oublié. Il
n’est pas surprenant qu’Herbert von
Karajan, Daniel Barenboim et Nikolaus
Harnoncourt aient été parmi les
premiers chefs d’orchestre avec qui
elle travailla. Ils remarquèrent très tôt
le talent de Cecilia Bartoli, alors qu’elle
avait à peine achevé ses études de chant
avec ses parents dans sa ville natale
de Rome. Depuis lors, bien d’autres
chefs, pianistes et orchestres de grand
renom ont été ses partenaires réguliers.
Ces dernières années, son travail
s’est concentré sur des collaborations
avec les plus importants ensembles
d’instruments anciens (Akademie
für Alte Musik, Les Arts Florissants,
I Barocchisti, Concentus Musicus
Wien, Ensemble Matheus, Freiburger
Barockorchester, Il Giardino Armonico,
kammerorchesterbasel, Les Musiciens du
Louvre, Orchestra La Scintilla… ). Cecilia
chante dans les plus importantes salles
de concert en Europe, aux États-Unis
et au Japon, et a récemment fait ses
débuts à Hong Kong et en Australie. Elle
est apparue sur scène dans des théâtres
et des festivals aussi prestigieux que
le Metropolitan Opera de New York,
le Royal Opera House Covent Garden
de Londres, La Scala de Milan, l’Opéra
d’État de Bavière à Munich, le Festival
de Salzbourg, le Theater an der Wien
et l’Opéra de Zurich, où elle a présenté
bon nombre de ses rôles lyriques pour
la première fois. Récemment, son travail
s’est concentré d’une part sur la période
baroque, de l’autre sur le romantisme
italien et le bel canto. En 2008, elle a
lancé un projet consacré à la légendaire
cantatrice Maria Malibran, dont le deux
centième anniversaire, le 24 mars 2008,
a été marqué par une journée historique
à Paris, sa ville natale : trois concerts
en une seule journée formaient le cœur
du marathon Malibran de Cecilia Bartoli
à la Salle Pleyel – en collaboration avec
Lang Lang, Vadim Repin, Adam Fischer
et Myung-Whun Chung. Dans le même
temps, la ville de Paris a projeté son film
sur Malibran sur grand écran devant
l’Hôtel de Ville, où le « Musée Malibran
sur roues » de Cecilia Bartoli était
stationné pour honorer cette journée
spéciale. D’autres événements ont
marqué ce bicentenaire : le CD Maria,
le DVD The Barcelona Concert/Malibran
Rediscovered, d’importantes tournées de
concerts ainsi que des apparitions sur
scène en Cenerentola, Sonnambula et
Clari (rôle-titre d’un opéra de Halévy qui
n’avait pas été représenté depuis 1829).
Le premier enregistrement intégral de
La Sonnambula avec instruments
d’époque et une mezzo-soprano
(historiquement appropriée) dans le
rôle-titre (et avec Juan Diego Flórez en
Elvino) complétait ce grand hommage
à Maria Malibran. La « révolution
romantique » s’est poursuivie de
manière sensationnelle au Konzerthaus
de Dortmund en juin 2010, avec une
production de Norma sur des bases
historiques. Cecilia Bartoli, dans le
rôle-titre, était associée à Thomas
Hengelbrock, qui dirigeait l’Ensemble
Balthasar Neumann sur instruments
anciens, et à une distribution qui
reflétait le caractère vocal original de
l’époque de Bellini. Plus récemment,
cette aspiration à recréer les timbres
et les voix de cette période a donné
naissance à deux productions Rossini
sur scène à Zurich : Le Comte Ory (dans
une nouvelle édition critique révisée
de la partition) et Otello – avec les
débuts sensationnels de Cecilia Bartoli
en Desdemona. Les deux productions
étaient accompagnées par l’Orchestra
La Scintilla sur instruments d’époque
et dirigées par Muhai Tang. La dernière
incursion de Cecilia Bartoli dans la
période baroque a débuté en 2009,
avec un voyage à couper le souffle
dans la Naples du XVIIIe siècle et de
ses castrats étoiles. Conjointement à
la sortie de l’album en solo qui a battu
tous les records, Sacrificium, elle a
donné des concerts dans toutes les
grandes capitales européennes, avec un
répertoire de castrat jusqu’ici inconnu.
Autre temps fort : Giulio Cesare de
Haendel en version de concert sous la
11
biographies
direction de William Christie à la Salle
Pleyel, avec Andreas Scholl et Philippe
Jaroussky. Sacrificium lui a valu de
recevoir son cinquième Grammy pour
la « meilleure interprétation vocale
classique ». Parmi les nombreux prix
et distinctions de Cecilia Bartoli, elle a
reçu le titre de chevalier en Italie et été
nommée à l’Accademico effettivo de
Santa Cecilia, Rome ; elle est chevalier
des Arts et des Lettres et officier de
l’ordre du Mérite en France, ainsi que
membre de la Royal Academy of Music
de Londres et de l’Académie royale de
musique de Suède. Plus récemment, elle
s’est vu décerner le prestigieux Bellini
d’Oro en Italie, une Medalla de Oro al
Mérito en las Bellas Artes, l’une des
plus hautes distinctions du ministère
de la Culture espagnol, et la médaille
Grand Vermeil de la Ville de Paris. À
l’occasion du jubilé Haendel de 2009,
elle a été faite membre honoraire du
comité consultatif de la Fondation
de la maison Haendel à Halle, avant
de recevoir l’année suivante le prix
Haendel de Halle. Toujours en 2010,
à Copenhague, Cecilia Bartoli s’est vu
décerner le célèbre Prix musical Léonie
Sonning au Danemark, en présence de
Sa Majesté la reine Marguerite II ; et le
vénérable University College de Dublin
l’a faite docteur en musique honoris
causa. Fin 2012, à Baden-Baden, elle
recevra le prestigieux prix Herbert von
Karajan, en hommage à son travail
de diffusion de la musique auprès
des jeunes. En 2012, Cecilia Bartoli a
été nommée directeur artistique du
Festival de Pentecôte de Salzbourg.
La première édition, consacrée aux
mille visages de Cléopâtre, a suscité
l’enthousiasme du public et des médias.
La deuxième édition, en 2013, est
intitulée Sacrifice – Opfer – Victim, et
voit les fascinants débuts scéniques de
Cecilia Bartoli en Norma, entre autres.
Cecilia Bartoli est une artiste
exclusive de Decca Music Group.
Diego Fasolis
Diego Fasolis est considéré comme l’un
des interprètes les plus originaux de
sa génération, en raison tant de son
éclectisme et de sa vituosité que de sa
rigueur stylistique, très appréciée du
public et de la critique internationale.
Son intense activité se manifeste par sa
contribution à de nombreux événements
musicaux en Europe et aux Amériques,
mais aussi par sa participation fréquente
à des programmes radiophoniques
ou télévisuels et son important legs
discographique (plus de cinquante
enregistrements pour les plus grands
labels, souvent récompensés par
la presse internationale). Diego
Fasolis collabore depuis 1986 avec
la Radiotélévision Suisse Italienne
(RSI) comme musicien et directeur
d’orchestre ; en 1993, il est nommé chef
principal du Chœur et de l’Orchestre
de la RSI (aujourd’hui Orchestre de la
Suisse Italienne) à Lugano. Il prend la
tête en 1998 de l’ensemble I Barocchisti,
spécialisé dans l’interprétation de
musique ancienne sur instruments
d’époque. Il poursuit en parallèle
ses activités de chef d’orchestre
invité auprès des formations les plus
renommées parmi lesquelles le RIAS
Kammerchor (Berlin), l’Orchestre
Baroque de Séville, I Sonatori de la
Gioiosa Marca, le Concerto Palatino,
le kammerorchesterbasel, l’Orchestre
Royal Symphonique de Séville, les
chœurs et orchestres de l’Opéra de
Rome, de la Scala de Milan, du Théâtre
Carlo Felice (Gênes), des Arènes de
Vérone, du Teatro Comunale de Bologne
et des principales phalanges suisses.
Diego Fasolis a suivi sa formation à
l’École Supérieure de Musique de Zurich,
au sein des classes d’orgue (avec Eric
Vollenwyder), de piano (Jürg von
Vintschger), de chant (Carol Smith)
et de direction d’orchestre (Klaus
Knall), en sortant diplômé avec les plus
hautes distinctions. Il s’est perfectionné
auprès de grands maîtres de renommée
mondiale, tels Gaston Litaize avec lequel
il a travaillé l’orgue et l’improvisation
à Paris, et Michael Radulescu dont il a
suivi l’enseignement en pratique de la
musique ancienne à Crémone. Diego
Fasolis a été primé lors de grands
concours internationaux : Premier Prix
au Concours de Stresa, Premier Prix et
obtention d’une bourse d’études par
la Fondation Migros-Göhner, « Hegar
Preis » au Concours de Zurich, finaliste
du Concours de Genève… Diego Fasolis
se consacre également à la composition,
en particulier pour la télévision et le
cinéma, et a signé des pièces pour
orgue, soliste, chœur et orchestre. En
tant qu’organiste, il a interprété les
œuvres complètes de Jean-Sébastien
Bach, Dietrich Buxtehude, Wolfgang
Amadeus Mozart, Felix Mendelssohn,
César Franck et Franz Liszt. Ses vastes
connaissances en matière de pratique
vocale et instrumentale lui valent d’être
invité auprès de divers ensembles
musicaux en qualité de directeur ou de
formateur, et il est régulièrement appelé
à faire partie du jury lors de grands
concours internationaux.En 2011, le
Pape Benoît XVI lui a conféré le titre de
Docteur Honoris Causa pour
la musique sacrée.
12
Julia Schröder
La violoniste Julia Schröder est une
soliste et chambriste à la renommée
croissante. Elle est depuis 2004 premier
violon, « Konzertmeisterin » et directrice
musicale du kammerorchesterbasel.
Sous sa direction, l’ensemble a joué
dans les salles de concert les plus
prestigieuses d’Europe. Julia Schröder,
versée à la fois dans la musique
moderne et le baroque, s’est produite
comme soliste au Musikverein de
Vienne, à la Philharmonie de Berlin,
au Concertgebouw d’Amsterdam, à
la Cité de la musique à Paris et au
Barbican Centre à Londres. Sous la
direction de chefs tels que Christopher
Hogwood, Reinhard Goebel, Giovanni
Antonini ou Christian Zacharias, elle a
tenu le rôle de soliste avec l’Orchestre
Symphonique de la Radio de Francfort
ou l’Orchestre Symphonique de
Barcelone. En 2010, elle est nommée
professeur de violon à l’Université
de Musique de Fribourg. Depuis 2012,
elle est violoniste au sein du Quatuor
Merel. Elle s’est produite en tant que
chambriste ou accompagnatrice avec
d’aussi grands noms que Sol Gabetta,
Andreas Scholl, Matthias Goerne, Nuria
Rial, Cecilia Bartoli, le Trio Parnassus,
Werner Güra, Dorothee Oberlinger,
Gérard Wyss, Christian Zacharias…
En 2012 paraît son enregistrement
des sonates pour violon de Haendel
chez Deutsche Harmonia Mundi, qui a
remporté l’« Étoile du mois d’août » de
FonoForum. Julia Schröder a collaboré
avec l’ensemble Il Giardino Armonico et a
été l’invitée de l’Orchestre Symphonique
de Barcelone. D’autres engagements la
lient au Freiburger Barockorchester, à
la Meininger Hofkapelle, à l’ensemble
Chaarts et au Concerto Copenhagen.
kammerorchesterbasel
Le kammerorchesterbasel s’est fixé
comme ligne artistique la recherche
et la découverte de nouvelles voies
d’interprétation pour des programmes
qui associent musique ancienne et
moderne. L’orchestre perpétue ainsi
une tradition établie par le Basler
Kammerorchester de Paul Sacher. Il a
été fondé en 1984 par les diplômés de
diverses académies musicales suisses.
En parallèle à ses séries de concerts
dans sa ville de résidence, l’orchestre est
régulièrement invité à se produire dans
des salles et des festivals européens
d’envergure. L’orchestre joue volontiers
sous la direction musicale de ses
propres premiers violons et apprécie,
en alternance, la collaboration avec des
chefs d’orchestre tels que Paul Goodwin,
Kristjan Järvi, Paul McCreesh et Giovanni
Antonini. Avec ce dernier, les musiciens
ont entamé l’enregistrement du cycle
complet des symphonies de Beethoven.
Les Symphonies n° 1 à 6 sont déjà parues
chez Sony. L’orchestre a été lauréat du
prestigieux prix ECHO Klassik dans la
catégorie « Ensemble de l’année 2008 »
pour l’enregistrement des Symphonies
n° 3 et 4. La collection « Klassizistische
Moderne » (Stravinski, Tippett, Casella…)
sous la direction de Christopher
Hogwood, ainsi que les enregistrements
d’opéras et d’oratorios de Haendel
selon l’édition critique Neue Hallische
Händelausgabe, sous la direction de
Paul Goodwin, lui valent des critiques
très élogieuses. Le film documentaire
Bartóks Quinten (2010, régie Christine
Burlet), qui pose un regard décalé sur les
coulisses du kammerorchesterbasel, a
été diffusé sur les ondes de SF1 et 3sat.
Des solistes de renommée internationale
se produisent régulièrement avec la
formation : Cecilia Bartoli, Sol Gabetta,
Andreas Scholl, Angelika Kirchschlager,
Matthias Goerne, Sabine Meyer,
Vesselina Kasarova, Angela Hewitt,
Renaud Capuçon, Victoria Mullova,
Nuria Rial… La saison 2011-2012 a vu le
kammerorchesterbasel se produire pour
la première fois en Asie (Chine et Corée
du Sud). Laura Aikin, Veronica Cangemi,
Isabelle Faust, Matthias Goerne,
Emmanuel Pahud, Mark Padmore ou
encore Miklós Perényi collaborent cette
saison avec l’orchestre. Parallèlement à
un Portrait-CD, l’orchestre poursuit son
travail avec Giovanni Antonini en vue
de l’enregistrement du cycle complet
des symphonies de Beethoven. Le
Crédit Suisse est le sponsor principal et
partenaire du kammerorchesterbasel
depuis juillet 2007.
Violons I
Julia Schröder
Fanny Tschanz
Valentina Giusti
Betina Pasteknik
Nina Candik
Violons II
Anna Faber
Mirjam Steymans-Brenner
Tamás Vásárhelyi
Elisabeth Kohler
Altos
Bodo Friedrich
Renée Straub
Violoncelles
Martin Zeller
Georg Dettweiler
Contrebasse
Stefan Preyer
13
biographies
Flûtes
Shai Kribus
Kerstin Kramp
Hautbois
Kerstin Kramp
Francesco Capraro
Basson
Rhoda Patrick
Trompette
Simon Lilly
Percussions
Alex Wäber
Clavecin
Davide Pozzi
Théorbe
Daniele Caminiti
www.citedelamusique.fr | 01 44 84 44 84
Cité de la musique
Du marDi au JEuDi DE 12h à 18hvEnDrEDi ET SamEDi JuSqu’à 22h DimanchE DE 10h à 18hBillETS coupE-filE En vEnTE Sur
www.citedelamusique.fr
exposition jusqu’au 23 janvier 2013
Con
cept
ion
grap
hiqu
e : D
oc L
evin
/ H
élèn
e M
aria
n-Sr
odog
ora
— P
hoto
: D
jang
o R
einh
ardt
, 193
3 ©
Ém
ile S
avit
ry c
ourt
esy
Soph
ie M
alex
is —
E. S
. : 7
5754
1. 7
5754
2. 7
5754
3
NPP PUB DJANGO.indd 1 16/10/12 11:00
L’Association est soucieuse de soutenir les actions favorisant l’accès à la musique à de nouveaux publics
et, notamment, à des activités pédagogiques consacrées au développement de la vie musicale.
Les Amis de la Cité de la Musique/Salle Pleyel bénéficient d’avantages exclusifs pour assister
dans les meilleures conditions aux concerts dans deux cadres culturels prestigieux.
Les Amis de la Cité de la musique et de la Salle Pleyel
DEVENEZ MÉCÈNES DE LA VIE MUSICALE !
© H
ervé
Mar
tin
CONTACTS
Patricia Barbizet, Présidente
Marie-Amélie Dupont, Responsable
252, rue du faubourg Saint-Honoré 75008 [email protected]
Tél. : 01 53 38 38 31 Fax : 01 53 38 38 01
NPP PUB AMIS 2012.indd 1 20/01/12 15:44
imp
rim
eur
Fran
ce R
epro
• L
icen
ces
: 1-1
05
68
49
, 2-1
05
68
50
, 3-1
05
85
1
Les partenaires média de la Salle Pleyel
JEUDI 22 NOVEMBRE, 20HSAMEDI 1er DÉCEMBRE, 20H
Jacques OffenbachLes Contes d’Hoffmann (version de concert)
Les Musiciens du Louvre-GrenobleChœur AedesMarc Minkowski,directionSonya Yoncheva, les quatre héroïnesJohn Osborn, HoffmannLaurent Naouri, les quatre diablesMichèle Losier, Nicklausse, la museJean-Paul Fouchécourt, les quatre valetsÉric Huchet, SpalanzaniLaurent Alvaro, Crespel, maître LutherSylvie Brunet, la voix de la tombeMarc Mauillon, Peter Schlémil, HermannJulien Behr, NathanaëlMathieu Romano, chef de chœur
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane – Centre de
musique romantique française.
Dans le cadre du Domaine privé Marc Minkowski
du 23 octobre au 1er décembre à la Cité de la musique.
DIMANCHE 2 DÉCEMBRE, 16H
Hugo WolfGoethe Lieder (extraits)Gustav MahlerRückert-Lieder (extraits)Arnold SchönbergErwartung op. 2 n° 1Jane Grey op. 12 n° 1Alexander von ZemlinskyCinq Lieder op. 39Erich KorngoldSterbelied op. 14 n° 1Das Heldengrab am Pruth op. 9 n° 5Was Du mir bist op. 22 n° 1Das eilende Bächlein op. 27 n° 2Johann Strauss IIFrag mich oft, extrait des Walzer aus Wien (arr. Korngold)
Renée Fleming, sopranoMaciej Pikulski, piano
Coproduction Productions Internationales Albert
Sarfati, Salle Pleyel.
MARDI 11 DÉCEMBRE, 20H
Love, Hope and Destiny
Swedish Chamber OrchestraThomas Dausgaard, directionNina Stemme, soprano
Ludwig van BeethovenCoriolan (ouverture)Edvard GriegJeg elsker digJean SibeliusFlickan kom fran sin älsklings möteValse triste (extrait de la musique de scène Kuolema)Kurt WeillThe Saga of JennyEdward ElgarNimrod (extrait des Variations Enigma op. 36)Richard WagnerStehe still ! (extrait des Wesendonck-Lieder)Maurice RavelPavane pour une infante défunteHector BerliozLe Spectre de la rose (extrait des Nuits d’été)Franz SchubertDer Tod und das Mädchen D.531Johannes BrahmsNein, es ist nicht auszukommen (extrait des Liebesliederwalzer)Richard StraussMorgen !Ludwig van BeethovenSymphonie n° 5
LUNDI 11 FÉVRIER, 20H
Hector BerliozLa Damnation de Faust (version de concert)
Orchestre National du Capitole de ToulouseChœur Orfeon DonostiarraTugan Sokhiev, directionOlga Borodina, MargueritePaul Groves, FaustJohn Relyea, MéphistophélèsRené Schirrer, Brander Coproduction Orchestre National du Capitole de
Toulouse, Salle Pleyel.
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane – Centre de
musique romantique française.
DIMANCHE 17 FÉVRIER, 16H
Georges BizetLes Pêcheurs de perles (version de concert)
Roberto Alagna, NadirNino Machaidze, LeilaAlexandre Duhamel, ZurgaNicolas Courjal, NourabadOrchestre de Chambre de ParisChœur Opella NovaBéatrice Warcollier, chef de choeurJacques Lacombe, direction
Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix,
Salle Pleyel.
Salle Pleyel | et aussi