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Cahier du « Monde » No21658 daté Vendredi 5 septembre 2014 Ne peut être vendu séparément
Festival d’automneDu 4 septembre au 31 décembre
« Le Capital et son singe»de Sylvain Creuzevault.
DR
ClassecontreclasseAl’imagedujeunemetteurenscène
SylvainCreuzevault,quis’empare deKarlMarx,le43eFestivald’automne
prometdegrandsmomentsdedialectique
D ans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte (1852), Karl Marx saisit,d’une formule cinglante, la partde théâtralité qui traverse l’Histoire: «Tous les grands événements et personnages histori
ques se répètent pour ainsi dire deux fois (…) lapremière fois comme tragédie, la seconde foiscomme farce.»Ô joie de la dialectique! Plus d’un siècle et
demi plus tard, c’est au tour deMarx luimêmededevenirunpersonnagede théâtre: adaptédu
célébrissime essai du philosophe allemand, LeCapital et son singe, de Sylvain Creuzevault, estl’undes spectacles lesplusattendusdu43eFestival d’automne à Paris.Chaque année, à l’orée dumois de septembre,
le début de lamanifestation francilienne sonnecomme une rentrée des classes pour les amateurs de théâtre, de danse, de musique classique, d’arts plastiques et de cinéma.Cette saison, le mot «classes» résonnera
d’une belle polysémie: il faudra l’entendre dansson acception marxiste donc, mais aussi dans
son acception générationnelle, tant l’édition2014 fait la part belle aux jeunes metteurs enscène français. Agés de 25 à 45 ans, regroupésautour de Sylvain Creuzevault, Vincent Macaigne, Julien Gosselin, Fanny de Chaillé et quelques autres, ces créateurs «en culotte courte»évoluent à la croisée des idiomes et des disciplines, avec l’ambition, la fraîcheur et la radicalitéde leurs vertes années.Ne pas croire, cependant, que Paris ne sera la
capitale que d’une classe d’âge. Par les «portraits» qu’il consacre à trois figures tutélaires
–le chorégraphe William Forsythe, le compositeur Luigi Nono, le metteur en scène RomeoCastellucci–, par les hommages qu’il rend àMarguerite Duras ou Jérôme Bel, auxquelss’ajoutent les nouvelles créations d’artistesaussi reconnus que Matthew Barney, RobertWilson ou Claude Régy, par cette manière defaire cohabiter les générations, les formes et lescontinents, le Festival d’automne promeut unecertaine idée de l’excellence – de la classe, ausens le plus aristocratique dumot, cette fois. p
aureliano tonet
2 | festival d'automne VENDREDI 5 SEPTEMBRE 20140123
Dynamiterle théâtre,disentils
Çabourgeonnecetautomne.LeFestivalararementaccueilliautantdejeunesartistes
français.Qui,chacunàleurmanière,cherchentunnouveaulangage
Dans le Midi, «adieu»s’utilise parfois pourdire bonjour ou saluerunproche, avec lesourire et les brasouverts. Et pas seulement pour tournerles talons et prendre
congé de quelqu’un. Ce mot charnière,qui signifie une chose et son contraire,illustre parfaitement les tensions àl’œuvre dans le théâtre contemporain.«Adieu le langage!», clame en substance une nouvelle génération de metteurs en scène français, comme pour signifier son appétit des formes… et sa volonté de tri. Ils l’affirment: il faut donnerdu jeu au théâtre, comme on parleraitd’une porte qui n’ouvre plus très bien.Alors, bienvenue au langage, un champ
bien plus vaste que le texte, qui va de ladanse aux arts plastiques, en passantpar le cinéma. Que retienton de l’héritage des aînés? Qu’estce qu’on invente,qu’estce qu’on reformule, qu’estcequ’on oublie?En écho à ces questionnements, la qua
rantetroisième édition du Festivald’automne programme une dizaine dejeunes artistes, venus de tous les horizons. Certes, ils sont déjà bien identifiéssur la scène contemporaine,mais ils sontpeu connus du grand public. Tout en explorant leur propre voie, certains se ré
clament de grandes figures du théâtrecontemporain, les Claude Régy, FrançoisTanguy, Roméo Castelluci –des auteursque le festival créé par MichelGuy en 1972 accompagne depuis longtemps. Il y aurait donc une filiation. Citonsles, par ordre alphabétique: outre letandem Patricia AllioEléonore Webersont présents à l’affiche Jeanne Candel,
Fanny de Chaillé, Sylvain Creuzevault, JulieDeliquet, YvesNoëlGenod, JulienGosselin, Vincent Macaigne ou encore Philippe Quesne. Celuici, âgé de 44 ans, issudes arts plastiques, est le seul, parmi legroupe, à diriger un lieu: le Théâtre Nan
terreAmandiers (HautsdeSeine), depuis novembre 2013. Cette année, il présente Next Day, une pièce avec des enfants âgés de 8à 13 ans, qui découvrentl’adolescence. Quand on demande à cemetteur en scène des «microcosmes humains» comment il entend piloter cettescène emblématique, il répond sur unterrain inattendu : «Il y a un répertoirecontemporain, au théâtre, qui est sousexposé et que je souhaiterais mettre en valeur. » Vincent Macaigne ne lui donnerapas tort. « Un film d’auteur, on en parletoujours plus que d’un spectacle qui a dusuccès», confirme la starmontante du cinéma français, réalisateur, comédien etaussi metteur en scène. Actuellement, ilest enpleine répétitiond’Idiot ! parce que
nous aurions dû nous aimer !, après avoircréé Idiot !, en 2009. Il extrait la matièredu chefd’œuvre de Dostoïevski, plusqu’il ne l’adapte. « Je veux réentendre letexte que j’en avais tiré il y a quatre ans,voir où cela en est. Ne pas baisser lagarde », ditil simplement. «Tous ont unegrande ambition intellectuelle. Ça brûle,c’est rouge et ça chauffe tout le temps»,souligne Marie Collin, directrice artistique du Festival d’automne pour la danse,le théâtre et les arts plastiques. Paraphrasant le titre du dernier film de Godard,Adieu au langage, Eléonore Weber résume la réflexion qu’elle mène avec Patricia Allio: «Nous, ce n’est pas “Adieu aulangage”, mais adieu au langage et auximages.» Philosophes de formation, les
deux auteures et metteuses en scènes’emparent de «symptômes» de la société –la question migratoire, par exemple – afin de produire une pensée, etaussi des formes scéniques. Leur prochaine création,Natural BeautyMuseum,interroge la fascination des individuspour la contemplation de la nature.Avant d’arriver sous les projecteurs du
prestigieux festival, certains de ces artistes (Creuzevault, Deliquet…) ont été repérés par des programmateurs avisés,tels José Alfarroba, directeur du Théâtrede Vanves, ouMarieThérèse Allier, de laMénagerie de verre, à Paris, consacrée àla danse. «Comme dans le cinéma français, et dans la danse, on observe un renouveau dans le théâtre. A Vanves, on a le
«Il y a un répertoirecontemporain,au théâtre,
qui est sousexposé.Je voudrais
le mettre en valeur »philippe quesne
directeur du Théâtre NanterreAmandiers
«Idiot !parce quenous
aurions dûnous aimer»de VincentMacaigne,créationde 2009,recrééeen 2014.
PHILIPPE DELACROIX
N on identifiable, inclassable… Bienvenue dans la danse ! Depuis unedizaine d’années, jamais la scène
chorégraphique n’a autant accueilli les artistes qui fuient les cadres, les étiquettes etles genres pour inventer uneœuvre aucarrefour des disciplines, voire carrémentdans lamarge.Lorsque, en 2004, PhilippeQuesne crée
son premier spectacle, LaDémangeaisondes ailes, il trouve preneur auManège, àReims. Entre canettes de bière et élucubrations entre copains, sa pièce navigue à vuesur le thème du vol avec simulation virtuelle, interviews filmées d’un dentiste oud’un expert en taichi, créant un espacescénique où la vraie vie et l’illusion théâtrale jouent la confusion. Aucune dansedans cette bulle de sensations. PhilippeQuesne raconte: «Jeme lançais dans uneaventure artistique sans présumer de rienet jeme suis soudain retrouvé chorégrapheparce que remarqué par lemilieu de ladanse.» Jusqu’à ce que le théâtre le récupère (apparemment !) et le nomme cetteannée directeur deNanterreAmandiers,scène historique emblématique.Ouverte et curieuse, la danse ne de
mande ses papiers à personne. PhilippeQuesne vient des arts visuels, Fanny de
Chaillé a fait ses apprentissages du côté dela dansemais a aussi collaboré avec lemetteur en scèneGwenaëlMorin, YvesNoëlGenod et l’Italien Alessandro Sciarroni ontété comédiens. Génération de quadras,apparus au tournant des années 2000, ilsont d’abord été reconnus par lemilieu chorégraphique, et par des lieux comme laMénagerie de verre et le Théâtre de la Cité internationale, à Paris, leManège, à Reims,amateurs de formes inédites.YvesNoël Genod, nourri par ses dix ans de
travail auprès de Claude Régy, tisse depuis2003 des espaces conçus sur lemode d’apparitions,maillage élastique de corps, voix,lumières. «S’il fautmettre un nom surmesspectacles, je parlerai de théâtre chorégraphique ou de son et lumière, précisetil. Ladansem’a donné une liberté incroyable.»Fanny de Chaillé se considère, elle, «plus
commeunmetteur en scène que commeunchorégraphe», et compose des partitions sonores et gestuelles où le rythmedes corpsne tolère aucune improvisation. Souvenirinoubliable de son Ta Ta Ta (2005), comédiede ronflements et de claquements de portechorégraphiée pour cinq interprètes.Un point commun saute aux yeux: aucun
texte théâtral dans le sens classique dutermene vient soutenir le propos scénique.
«Tant que j’aimis en scènemes propres textes, je n’étais pas repérée par lemilieu théâtral, affirme Fanny de Chaillé, par ailleursexperte en poésie sonore.Depuis que jem’attaque à des auteurs référencés commeThomas Bernhard et aujourd’hui Hugo vonHofmannsthal, on veutmemettre l’étiquettethéâtre.Même si, pour lemoment, les gens decemilieu ne viennent pas encore souvent voirmon travail. » Plus prosaïquement, impossible de décrocher des subventions du côté duthéâtre si on ne signale pas uneœuvrecomme socle du spectacle. Exception italienne, Alessandro Sciarroni, comédien, ad’abord séduit quatre festivals de danse italiens en 2007,mais est aujourd’hui soutenupar unemaison de production théâtrale.Laméthode de fabrication de ces artistes
se détache aussi de celle desmetteurs enscène au sens classique du terme. Fanny deChaillé ne travaille jamais à la table sur untexte,mais directement sur le plateau à partir de thèmes qui génèrent une idée de texte(ou pas).Même concentration sur l’espacepour YvesNoël Genod, qui aime d’abord«habiter les lieux pour en faire les personnages principaux de ses pièces ». Lequel rêve demettre en scène un ballet, « à condition queles danseursme fassent plus confiance ». p
rosita boisseau
Ladansenedemandesespapiersàpersonne
SAISON14 – 15
www.vidy.ch
CRÉATIONS À VIDYVINCENT MACAIGNERODOLPHE BURGERPERRINE VALLISÉVERINE CHAVRIERMASSIMO FURLANROMEO CASTELLUCCIMARTIN ZIMMERMANNCHRISTOPH MARTHALERGUILLAUME BÉGUINMATTHIAS LANGHOFFSTANISLAS NORDEYWINTER FAMILYANGELICA LIDDELLCINDY VAN ACKERMATHIEU BERTHOLET…
Et à voiraussi
RIMINI PROTOKOLLSHE SHE POP
MARIELLE PINSARDBORIS CHARMATZARTHUR NAUZYCIELALEXIS FORESTIER
FOOFWA D’IMOBILITÉDIEUDONNÉ NIANGOUNA
CHRISTIAN RIZZOMAGUY MARIN
JULIEN GOSSELINNICOLAS BOUCHAUD…
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«Le Capitalet son singe»
de Sylvain Creuzevault.DR
C’ est un peu de sa faute.Si tant de collectifs sesont imposés sur les
scènes, ces dernières années,si une nouvelle esthétique abousculé le regard et si l’art del’improvisation a retrouvé unevigueur qu’il avait perdue, c’estparce que Sylvain Creuzevaultest entré dans le paysage duthéâtre français un beau soirde 2005 où, dans une salle dusoussol du Théâtre des DeuxRives, à CharentonlePont(ValdeMarne), certains ont eula chance de voirVisage de feu,deMarius vonMayenburg. Unspectacle bricolé avec 3 francs6 sous,mais d’une facture siremarquable qu’aussitôt laquestion s’est posée : qui sontces jeunes gens ? Un collectif,futil répondu, en précisantque son nom, D’ores et déjà,avait été choisi comme ça, auhasard d’une discussion entreles quatre garçons qui l’avaientfondé, en 2002 : Arthur Igual,DamienMongin, Sylvain Creuzevault et Louis Garrel.En ce tempslà, ils avaient
autour de 20 ans,mais leur histoire s’était soudée quand ilsétaient lycéens, et que, déjà, ilsfaisaient du théâtre. Depuis,beaucoup d’eau a coulé sousles ponts de Charenton : le collectif, qui a présenté Baal,en 2006, puis Le Père Tralalère,en 2008, etNotre terreur,en 2009, n’existe plus. L’amitié, elle, est indéfectible : vouspouvez la voir à l’œuvre dansMes copains, le courtmétragede Louis Garrel, devenu unestar. Sylvain Creuzevault, lui, afait un choix radical: se taire leplus possible, ne pas rencontrer la presse et travailler loinde l’agitation dumonde, dansles Cévennes.C’est là, sur les terres sévères
etmagnifiques où fut tournéMichael Kohlaas, le film d’Ar
naud des Pallières (2013), qu’ils’est installé, il y a plus de deuxans. Après le triomphe deNotreterreur, qui aurait pu tourner desannées, il a eu besoin de prendredu champ. Tous les grands théâtres le courtisaient, mais il a dit :«Je ferai quelque chose quandj’en sentirai la nécessité.» Il estparti, armé de sa conviction, etd’unemultitude de livres, dontLe Capital, de Karl Marx. Après laRévolution française, il s’estainsi immergé dans un autregrandmoment de l’Histoire : celui de la révolution économique.Il a fallu beaucoup de temps
pour que naisse Le Capital et sonsinge. A son habitude, et avec lahaute exigence qui le caractérise, Sylvain Creuzevault a travaillé sans relâche avec les comédiens qui l’ont rejoint dansles Cévennes. En suivant le processus de création dont il a faitson credo, lui, l’ancien élève del’école Jacques Lecoq: improviser, encore et toujours, en partant de solides connaissances,jusqu’aumoment où, de l’improvisation, naîtra le récit.C’est ce processus qui a valu à
Notre terreur d’atteindre à la foisla rigueur sans faille de la véritéhistorique, et la jouissance, pourle spectateur, d’une réflexion incarnée d’unemanière on nepeut plus simple: vêtus commeà la ville, les comédiens étaientautour d’une table placéesur l’aire de jeu, entre desgradins qui se faisaient face.Déjà, dans Le Père Tralalère,
il y avait une table. Depuis,c’est fou ce qu’on en a vu,des tables, dans des spectaclesde collectifs rompus à l’improvisation. En décidant de son histoire, Sylvain Creuzevaulta libéré d’autres comédiens etmetteurs en scène. Et ouvertune des pages les plus excitantes du théâtre d’aujourd’hui. p
brigitte salino
SylvainCreuzevault,lidermaximo
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«Les Particulesélémentaires»
de Julien Gosselin,créé au Festivald’Avignon 2013.
SIMON GOSSELIN
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«Next Day»de Philippe Quesne.
PHILIPPE DIGNEFFE
droit d’expérimenter, et de se tromper»,explique José Alfarroba.Julie Deliquet, justement, n’a pas peur
de l’accident. Ses comédiens du collectifIn Vitro sont connus comme des as del’improvisation. Pour une scène de repas, elle a pu les embarquer dans unemaison, en banlieue parisienne, lesplongeant dans une improvisation desept heures. Elle s’interroge: «Quandj’étudiais le théâtre, on nous demandaitd’articuler le mot “maintenant” en troissyllabes. Çame perturbait, car dans la viede tous les jours, on dit maint’nant!» Julie Deliquet revendique un théâtre duréel : elle va présenter une trilogie, unesaga générationnelle des années 1970 ànos jours, dont le troisième volet a étéécrit collectivement, avec les comédiens.Mais rien n’est figé dans le marbre. Chaque soir, les acteurs adaptent la trame…YvesNoël Genod, lui, crée à partir de
ses comédiens, «comme Coco Chanel lefaisait avec ses modèles», souritil. Cetelfe, ce dandy aux cheveux longs,blonds, commeunemèche qui brûle, estune performance à lui seul. Il peut envoûter les spectateurs en lisant du Baudelaire. Pourtant, l’essentiel est ailleurs,ditil. «Je n’ai absolument rien contre ladécouverte d’un texte au théâtre, maisl’obédience du théâtre au texte souventme gêne. François Tanguy disait : “Lemotque je déteste le plus quand on parle duthéâtre, c’est le mot texte.”» «YvNo» fait«du théâtre d’après les lieux et d’après lespersonnes». La surprise de sa prochainecréation sera totale, une fois de plus.
Avec Jeanne Candel, aussi, « on ne sait jamais ce que l’on va voir », assure la programmatrice du Festival d’automne.Formée au théâtre, la jeune femme estégalement marquée par le travail de lachorégraphe Pina Bausch. Elle ne partpas d’un texte,mais de plusieurs, et se livre à des collages.La méfiance à l’égard du langage et de
son «absurdité» est assurément un moteur de création. C’est le cas pour Fannyde Chaillé, qui a travaillé avec Daniel Larrieu au Centre chorégraphique nationalde Tours. « Je viens de la danse. Pourcréer, je pars d’une forme et non d’untexte», ditelle. Le spectacle qu’elle vaprésenter, Le Groupe, d’après La lettre deLord Chandos, de Hugo von Hofmannsthal, est «une sorte d’adieu auxmots», lepersonnage ne parvenant plus à écrire,parce que, ditil, les mots ont perdutoute valeur. «Faire groupe, c’est créerune langue ensemble», expliquetelle.«C’est aussi jongler avec tous les arts»,
conclut Julien Gosselin, le plus jeuned’entre tous, 27 ans. «Le théâtre est unartimpur, il n’a pas d’acte de naissance. Il estné de la réunion de la danse, de la musique, de la poésie, du chant. Cette diversitédes disciplines sur le plateau est là depuisle début. Mais on s’est enfermé dans uneconception patrimoniale du théâtre»,ditil. En 2013, il a mis en scène à Avignon Les Particules élémentaires, de Michel Houellebecq. Pourquoi Houellebecq? «Parce que, dans ce livre, il y a unevariété de langages et de formes narratives, entre le décryptage de la société libérale, la poésie, etc. Cela permet de travailler sur le rythme, l’arme numéro undu théâtre pour capter l’attention duspectateur », estimetil. La pièce serajouée, à nouveau, dans le cadre du Festival d’automne. Il découvre les metteursen scène de sa génération, voit leursspectacles. Ça se contamine, ditil, maischacun est différent, poursuit sa recherche esthétique: «Il ne faut pas parlerd’une nouvelle vague, ce serait réducteur.Je suis juste content que nous soyonsnombreux», se félicitetil. Et d’insister:«Ce n’est pas du vent. Il y a quelque chosequi existe.» C’est maint’nant. p
clarisse fabre
«Le théâtre est un art impur,il n’a pas d’acte de naissance.
Il est né de la danse, de la poésie,du chant. Cette diversité est
sur le plateau depuis le début»julien gosselinmetteur en scène
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FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS
Théâtre du Radeau PassimFESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS
Claudia Triozzi Boomerangou le retour à soicRéATION FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS
Grand Magasin Inventerde nouvelles erreurscRéATION FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS
Pascal Rambert RépétitionJan Fabre Le Pouvoirdes folies théâtrales
Jan Lauwers & NeedcompanyPlace du marché 76Julie Nioche & A.I.M.EEn classeLe festival (tjcc) Programmation Joris Lacoste+ Art contemporain, Claudine Doury+ Philosophie Emmanuel Alloa + Radio LabJoëlle Gayot
Pass & carte vos places à partir de 9 €
L’Art comme expérience. Théâtre de Gennevilliers. Direction : Pascal Rambert
Centre Dramatique National de Création Contemporaine.
41 avenue des Grésillons, 92230 Gennevilliers. Métro Gabriel Péri [13]
www.theatre2gennevilliers.com. Réservations : +33 [0]141322626.
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4 | festival d'automne VENDREDI 5 SEPTEMBRE 20140123
RomeoCastellucci, fauteurdetroubleIldivise, irrite,bouleverseaussi. Si l’artisteitalien provoque undérangementsiintime,c’estparcequ’il sonde lesâmesauplusprofond. Danssestroisspectaclesàl’affiche,dontunstupéfiant«Sacreduprintemps»,ilvatoujoursplusloinderrièrelemiroir
Romeo Castellucci,le 24 août, à Bochum,
où il répétait «Neither»,l’opéra deMorton Feldman.
FRANK BEER POUR «LE MONDE»
duisburg (allemagne)Envoyée spéciale
L’ image semble àmille lieues de ce àquoi on s’attendait– mais à quoi doncs’attendaiton?Longue silhouette
vêtue de noir, fragile au milieudes imposants vestiges d’uneaciérie emblématique de la Ruhr,Romeo Castellucci pédale tranquillement sur son vélo. En cesjours d’août, il répète Le Sacre duprintemps programmé au festivalde la Ruhrtriennale. Depuis quelques années, il est devenu l’artisteculte de la scène contempo
raine. Le Festival d’automne achoisi de lui consacrer un grandportrait sur deux ans. StéphaneLissner, le nouveau directeur del’Opéra de Paris, lui a demandé defaire l’ouverture de la saison 20152016 avec Moïse et Aaron, deSchönberg.Le grand public, pourtant, le
connaît mal. Ses spectacles divisent, font peur, voire provoquentle scandale, à l’image de Sul concetto di volto nel figlio di dio (Surle concept du visage du fils deDieu), qui, en octobre 2011, auThéâtrede laVille, à Paris, fut prispour cible par un petit grouped’intégristes catholiques.Mais ilsbouleversent, aussi, et troublent
au plus profond – ainsi de sonOrphée et Eurydice, de Gluck, qui atriomphé en juin au Théâtre de laMonnaie, à Bruxelles.L’homme qui suscite des réac
tions aussi extrêmes est d’unedouceur et d’une simplicité confondantes. Du moins, il l’est devenu : on se souvient de lui,fermé, tendu, torturé,«cachéderrière une barrière formelle»,comme il le reconnaît avec humour. En 2008, il fut l’artiste associé du Festival d’Avignon.
Estce la rencontre d’un publicplus large? Toujours estil quel’homme s’est ouvert. Et son art,cet art du choc, de l’effroi, aussi.Sans rien céder sur sa radicalitéprofonde, sa recherche formelle,son théâtre prend aujourd’hui encharge la douleur, la mort et lesexpériences les plus limite, lesplus universelles.Ce fut toute une histoire pour
en arriver là. Romeo Castelluccisemble aujourd’hui heureuxd’y revenir, lui qui ne voulait parlerquede théorie. Il étaitune fois,donc, en EmilieRomagne, un petit garçon et une petite fille quin’auraient jamais dû croiser laroute de l’art. Le père est mineuren Belgique, il mourra jeune, dela silicose, la mère est institutrice. Mais Claudia Castellucci, lagrande sœur, décide d’aller faireles beauxarts à Bologne. Romeo,qui a toujours été mauvais élève,est dans une école d’agriculture–« J’aimais les animaux ».Et puis un jour de 1975, il a
15 ans, il croise la route de Carmelo Bene, le déconstructeur furieux du théâtre italien, qui s’arrête à Cesena, la petite ville où vivent les Castellucci. Romeo seglisse dans le théâtre, l’observe,fasciné, sansoser luiparler. Il rencontre Chiara Guidi, une jeunefemme qui, comme eux, est passionnée par les questions d’esthétique, et qui deviendra safemme. Et il part lui aussi faire lesbeauxarts à Bologne.Ensemble, les trois jeunes gens,
«les» Castellucci, vont inventerun nouveau théâtre, totalementhors des circuits officiels. Pourquoi le théâtre? «Parce que c’étaitbeaucoup plus puissant et dangereux que la performance. Dans laperformance, il y a certes les troisunités aristotéliciennes, mais lethéâtre, lui, réinvente la réalité,produit du réel, et il est le seul à lefaire. Alors, on a plongé dedans:on a tout réinterrogé, tout réexploré, de manière barbare, sauvage. »Avec comme sainte trinité, la
Bible, la tragédie antique et leconte de fées. Lamythologie contre l’anecdote. Et l’histoire de l’artcomme une arme au poing. Ilsdécident d’appeler leur compa
gnie Societas Raffaello Sanzio. Lechoix du peintre emblématiquede la beauté lumineuse de la Renaissance surprend. «Cela peutd’autant plus étonner que nousavons choisi ce nom dans la période où nous étions le plus fâchés, révoltés contre l’art officiel,s’amuse Romeo Castellucci.Maisil y a déjà chez Raphaël le doute,l’inquiétude qui vont s’exprimerdans le baroque. Dans un tableaucomme La Muette, on peut observer dans cette beauté parfaite, lepetit pli dans la bouche qui estdéjà le début de la crise qui va traverser toute l’histoire de l’art occidental, le signal dumalêtre… »Leur tout premier spectacle,
destiné aux enfants –une constante dans leur trajet–, réunit300 animaux vivants. L’animal,l’homme et la machine: l’autretrinitéqui soustend tout leur travail. Ensemble, Romeo et Chiaraont six enfants –une famille italienne comme on n’en fait plus.Leur premier spectacle «pouradultes», Santa Sofia, théâtre khmer, met au centre la notion fondamentale pour eux d’« iconoclastie», en confrontant Pol Potet l’empereur byzantin Léon III.On n’avait jamais vu ça, en Italie.Et en France non plus, où les Castellucci déboulent à la fin des années 1990 avec Jules César, Genesi, L’OrestieouHamlet. LaVéhémente Extériorité de la mort d’unmollusque. Des obèses, des anorexiques, une endoscopie pratiquée en direct, Auschwitz montré dans la blancheur et la douceur létales d’une nurserie pleined’enfants…Les uns crient au génie, les
autres à l’imposture ou à l’hermétisme. L’art des Castellucci nese laisse pas aborder facilement.Chez eux, «l’image ne doit jamaisse figer enunobjet saisissable, lisible et esthétiquement appréciable, mais toujours inquiéter, viserà une violence et à une effectivitésensitive et mentale, à un effet de
Pour sa pièce « Sur leconcept du visage du filsde Dieu», en octobre 2011au Théâtre de la Ville,il fut pris pour ciblepar un petit groupe
d’intégristes catholiques
scandale», analysent ChristianBiet et Christophe Triau dansQu’estce que le théâtre ? (Ed. Gallimard, Folio).Aujourd’hui, Romeo Castellucci
travaille seul. Lui qui passe pourne pas aimer les mots lit inlassablement des romans américains,surtout ceux de David FosterWallace, écrivainculte qui s’estsuicidé en 2008.Dans l’art actuel,où la provocation a été tellementrécupérée et digérée par le marché, il est l’un des rares à susciterun dérangement intime si profond et si authentique. «C’est unthéâtre qui entraînederrière lemi
roir», constateMarie Collin, la directrice artistique du Festivald’automne pour le théâtre.Les trois spectacles présentés
par ce Festival en témoignent,qu’il s’agisse de revenir sur la religion comme impensé, avec Godown, Moses, de lever les voilesde la douleur et de la mort, avecSchwanengesang D744, ou d’interroger encore et encore l’idéede sacrifice, et la mort industrielle à l’œuvre, avec ce stupéfiant Sacre du printemps. RomeoCastellucci n’a pas fini de nousaspirer dans ses trous noirs. p
fabiennedarge
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LuigiNonoenpointd’orgue
Hommageaucompositeurvénitienàtraversundialogueentresamusiqueetcelledemusiciensamisouémules
E n 1987, le Festivald’automne présentaitun cycle de neuf concerts, consacré à l’unedes figures musicalesles plus insaisissables
du XXe siècle, le compositeur italien LuigiNono (19241990). LeVénitien – personnalité complexe etradicale – avait suscité de nombreuses polémiques visant notamment l’apparente dichotomieentre son engagementmilitant (ilest inscrit au Parti communisteitalien dès 1951) et sa musiqueavantgardiste, voire«élitiste», enlien avec la pensée postsérielle deDarmstadt.Dans la seconde moitié des an
nées 1970, il s’oriente vers un langage élaboré à partir des studiosexpérimentaux de musique électronique. Parmi les cinq créationsfrançaises de 1987, son grandœuvre, Prometeo, Tragediadell’ascolto («Prométhée, tragédiede l’écoute») – deux heures d’abstraction éthérée entre hypnose etextase–, donnésix fois auThéâtrede Chaillot. Trois décennies plustard, la musique de Nono n’a toujours pas trouvé le chemin de nos
salles. «Depuis plus de dix ans,ses grandes œuvres n’ont pas étéjouées à Paris», constate Joséphine Markovits, directrice artistique responsable de la programmation musicale au Festival d’automne. Aussi atelleimaginé un portrait de LuigiNonoaumiroird’autres compositeurs amis (Karl AmadeusHartmann, Bruno Maderna,Wolfgang Rihm, KarlheinzStockhausen...) et émules (Helmut Lachenmann, Gérard Pesson, Olga Neuwirth...), lequelsera couronné en 2015 par unenouvelle production du génialPrometeo, cette fois à la Philharmonie de Paris.Que l’héritage de Luigi Nono
soit toujours problématiquen’étonne pas le pianiste et compositeur français JeanFrédéricNeuburger, interprète de Comounaolade fuerzay luz («Commeun fleuve de force et de clarté»),sortedeconcertopourpianovocalement « commentarisé » de19711972, composé après lamortduChilienLucianoCruz, figure de la gauche révolutionnaire, mystérieusement assas
siné en septembre 1971. «Encoreaujourd’hui, la perception deNono reste tributaire de la violencede son engagement antifasciste etsocialiste », affirmetil. Ainsi destrois Canti di vita e d’amore : Sulponte di Hiroshima («Chants devie et d’amour : sur un pont à Hiroshima») de 1962, dénonçant labombe atomique comme artefactde l’apocalypse, la répressionfranquiste et la résistance algériennecontre l’oppression coloniale,
avant le chant final d’utopie emprunté à Cesare Pavese. Ainsi deRicorda cosa ti hanno fatto in Auschwitz («Souvienstoi de ce qu’ilst’ont fait à Auschwitz») pourbande magnétique, composé en1966 ; d’A Floresta é jovem e chejade vida («La forêt est jeune etpleine de vie»), également de1966, condamnant l’impérialismeaméricainet laguerreauVietnam.Rencontres et amitiés ont jalonné
Le Vénitiena suscité
de nombreusespolémiquesen raison de
son engagementpolitique
Luigi Nono en 1988.MARCELLO MENCARINI/LEEMAGE
la vie de Luigi Nono ; musiciens,philosophes, écrivains, peintres(luimême était petitfils du peintre Luigi Nono), dont témoigne samusique: Für Paul Dessau pourbande magnétique (1974), dédiéau compositeur allemand et partenairedeBertoltBrechtetHeinerMüller Paul Dessau, etOmaggio aGyörgyKurtag (19831985), élaboréau studio expérimental de la Fondation Heinrich Ströbel, à Fribourg,enréponseàunOmaggioaLuigi Nono que lui avait offert lemusicienhongrois en 1979.«Toutes mes œuvres partent
d’une stimulation humaine: unévénement, une expérience, untexte entre en contact avec moninstinct et avec ma conscience etexigedemoi –entantquemusicienet en tant qu’être humain– de témoigner.» Nono, témoin à chargedes fureurs du temps, s’orienterapeu à peu vers une pluralité plusgrandedesmondes sonores.Unemanière d’écoute intérieure
aux portes du silence dans le miroitement d’un drame «hölderlinien» aux confins de la raison.C’est le cas de Risonanze erranti.Liederzyklus a Massimo Cacciari(«Résonances errantes. Cycle delieder pour Massimo Cacciari» ),de1986, sortede«Voyaged’hiver»
Toutvu,toutconnu,toutentendu
LeFestivalasesfidèles.Etilssontexigeants.Rencontreavecl’undeux
S’ il fallait décerner le prixdu spectateur le plus assidu du Festivald’automne, Dany
NGuyen, 57 ans, serait probablement un bon finaliste. A raison de20 à 30 billets achetés par édition,ce professeur de philosophie parisien y passe une bonne partie desa fin d’année : «Cela fait partiedes joies de la rentrée.» Son premier souvenir du festival date de1977. Il y avait vu La Classe morte,du metteur en scène polonais Tadeusz Kantor.«Un souvenir éternel! Sans paro
lesnimusique, blafard, très loindesdéclamations des grands textes.»Depuis, ce spectateur enthousiaste a enchaîné les spectacles,principalement de théâtre, parfoisde danse, plus rarement de musique. « Il n’y a jamais de spectaclesfranchement mauvais, ajoutetilen souriant, et ceuxlà, je les aioubliés… » Spectateur exigeant, ilpréfère les grandes salles aux pluspetits théâtres: «Au Théâtre de laBastille ou au Théâtre de la Cité internationale, je trouve qu’il y aquelque chose dans la scène qui nemarche pas.» Dany NGuyen a, entre autres, découvert et apprécié letravail de Simon McBurney et desa compagnie, Complicite: «Unegrande surprise! C’est quelqu’un
dont je suis désormais le travail.» Ilse souvient, avec émotion, s’être«roulé par terre» devant les spectacles de Romeo Castellucci,«ébloui» notamment par Sur leconcept du visage du fils de Dieu,cette pièce du metteur en scèneitalien qui avait suscité l’ire des catholiques intégristes en 2011.Cette année, fidèle, il est impa
tient de retrouver les œuvres deRomeo Castellucci; et il souhaitemieux connaître le travail demetteur en scène de Vincent Macaigne, qui monte Idiot ! parce quenous aurions dû nous aimer,d’après le texte deDostoïevski.Il se montre également très im
patient de voir Le Capital et sonsinge, de Sylvain Creuzevault, auThéâtre de la Colline. Et puis, ditil,faussement nonchalant, «j’iraipointer chez Robert Wilson etWilliam Forsythe, car on n’est jamais déçu ». Bonprince, il ira «paracquis de conscience» voir Intérieur,deClaudeRégy:«Il nem’a jamais tourneboulé.»Et compte aussi aller voir les
œuvres de Matthew Barney, «untype rigolo », ou de Pascal Rambert, dont il est «fan». Vaste programme, d’autant que DanyNGuyen dit ne pas aller au théâtrele reste de l’année… p
johanna luyssen
de Nono convoquant bribes phonétiques désespérées d’HermanMelville et d’Ingeborg Bachmann,ainsique lesmânesdesmaîtresdemusique ancienne –Machaut, Josquin, Ockeghem. Et de sa dernièrepièce de 1989, «Hay que caminar»soñando («“Il fautmarcher” en rêvant»), inspirée par l’inscriptionmurale –attribuée à Antonio Machado– luedansunmonastèredeTolède aumitan des années 1980,dont il avait fait samorale et sadevise: «Il n’y a pas de chemins. Ilfautmarcher.» p
marieauderoux
SAISON 2014 / 2015ONCLE VANIAAnton TCHEKHOV / Eric LACASCADEDu 8 au 19 octobre1er Prix du Concours “La Défense Jazz Festival 2014”
OPUS 14Kader ATTOUDu 6 au 9 novembre - Première en Ile-de-France - Coproduction
UN ÉTÉ A OSAGE COUNTYTracy LETTS / Dominique PITOISETDu 12 au 16 novembre - Première en Ile-de-FranceJazz / Ibrahim Maalouf
CORRERIA / AGWAMourad MERZOUKI / CCN de Créteil et du Val de Marne
HENRY VI CYCLE 2William SHAKESPEARE / Thomas JOLLYDu 3 au 14 décembre - CoproductionPremière en Ile-de-France - Festival d’Avignon 2014Jazz / Stéphane Huchard quintet
MESURE POUR MESUREWilliam SHAKESPEARE / Declan DONNELLAN(Londres-Moscou)Du 9 au 31 janvier - Création en France - CoproductionJazz / Thierry Maillard trioJazz / Giovanni Mirabassi quartet
LE PRINCE DE HOMBOURGHeinrich VON KLEIST / Giorgio Barberio CORSETTIDu 5 au 14 févrierPremière en Ile-de-France - CoproductionCréation / Cour d’honneur Festival d’Avignon 2014Jazz / Baptiste Herbin
LA PASSION SELON SAINT-JEAN / BACH / Benoît HALLERLa Chapelle Rhénane en résidence de productionDu 13 au 15 mars - Création
Jazz / Franck Tortiller
LA MÉGÈRE APPRIVOISÉEWilliam SHAKESPEARE / Mélanie LERAYDu 24 au 29 marsJazz / Renaud Garcia-Fons
Rencontres Musicales de Bourg-la-ReineJazz / André Manoukian quartet
LES RENDEZ-VOUS CHORÉGRAPHIQUESDE SCEAUX - du 10 avril au 30 maiRENCONTREKader ATTOU / CCN de la Rochelle et Andrès MARÍN (Séville)ROBOTBlanca LIIN THE UPPER ROOMTwyla THARP, Noé SOULIERBallet de Lorraine CCN de NancyTUETANOAndrès MARÍN (Séville) - Première en Ile-de-France
RÉSERVATIONS : 01 46 61 36 67
Théâtre de l’Europe 2014 – 2015
3 octobre – 21 novembre / Odéon 6e
lEs nÈgrEsJean genet / robert Wilsoncréation
9 octobre – 14 novembre / Berthier 17e
lEs parTiculEs ÉlÉmEnTairEsmichel Houellebecq / Julien gosselin
3 – 14 décembre / Odéon 6e
yOu arE my dEsTiny(lo stupro di lucrezia)angélica liddell
10 décembre – 31 janvier / Berthier 17e
la rÉunificaTiOn dEs dEux cOrÉEsJoël pommerat
16 janvier – 28 février8 – 29 avril / Odéon 6e
ivanOvanton Tchekhov / luc Bondycréation
4 mars – 2 avril / Berthier 17e
TOuJOurs la TEmpÊTEpeter Handke / alain françon
11 – 29 mars / Odéon 6e
das WEissE vOm Ei(une île flottante)Eugène labiche / christoph marthaler
2 – 17 mai / Berthier 17e
HEnry viWilliam shakespeare / Thomas Jolly
15 mai – 27 juin / Odéon 6e
lEs faussEs cOnfidEncEsmarivaux / luc Bondy
28 mai – 28 juin / Berthier 17e
liliOmferenc molnár / Jean Bellorini
octobre 2014 – juin 2015les Bibliothèques de l’Odéonlittératures, philosophie, société
theatre-odeon.eu01 44 85 40 40 L
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OD ON
6 | festival d'automne VENDREDI 5 SEPTEMBRE 20140123
MatthewBarney joue lesdivasLastardumarchédel’artaméricaincommetavec«RiverofFundament»,dernieropusducycle«Cremaster»,unfilmopéraauxlimites dubaroqueetdelasophisticationnarrativeWagner 2.0
Deux scènes de «Riverof Fundament»,
de Matthew Barney.ROF HUGO GLENDINNING
ET CHRIS SEGUINE
U n livre des mortsfait opéra automobile, un roman américaintraité en épopéepharaonne, un
filmqui tourneaucreusetd’alchimiste… Comme toujours, le plasticienMatthew Barney déjoue lesqualificatifs. Bienheureux celuiqui saurait écrire le synopsis deRiver of Fundament, dernier opusde l’auteur du fameux cycle defilms «Cremaster». A chaque fois,la star du marché de l’art américain repousseunpeuplus les limites du baroque ultime et de la sophistication narrativeWagner 2.0,dont chaque film se voudraitœuvre d’art totale. Avec ce (très)
longmétrage de six heures, articulé en trois chapitres (et deux entractes bienvenus), il porte sonœuvreà laquintessence.Avec toutce qu’elle a d’irritant, d’énigmatique, d’obscène, d’opératique, desuintant.Avecsapuanteuretsafureur. Bref, voilà du Barney enbarre, et ce n’est pas peu direquand l’on connaît sonœuvre envahissante et prolifique.Comment décrire River of Fun
dament, ce fleuve insensé quicharrie son lot de métaphoreshors d’âge, de fantômes en costume boueux, de carcasses devoitures et autres résonancesmystiques ? Tentons le « résumé». Ce filmest inspiré de l’undes derniers romans de NormanMailer, écrivain souvent venuhanter l’imagerie barneysienne :Ancient Evenings (1983), ou Nuitsdes temps dans sa traductionfrançaise, soit une relecture échevelée du Livre des morts des anciens Egyptiens. River of Fundament chante feu l’écrivain soustous ses avatars, de Detroit à New
York, de cérémonies de deuil enréincarnations incongrues. Harponné par le souvenir sourdd’Hemingway, investi tour à tourdu rôle d’Isis, d’Osiris ou d’autresdieuxd’Egypte, l’auteur duChantdubourreau trouveaussi vienouvelle sous la formedeChrysler oude Pontiac déchues…Le tout est porté par Barney lui
même, en tablier de cuir impérialet figuremaçonnique,mais aussipar toute une flopée deguest stars (parmi lesquelles lesplasticiens Jonas Mekas etLawrence Weiner ou l’écrivainSalman Rushdie, ou autres chanteurs de funk et barytons). Etvoilà, rien qu’avec le «résumé»,vousêtesperdu…Heureusement,l’essentiel n’est pas dans ce récitébouriffé, truffé de flashbackvers le fleuve des Enfers et de paraboles industrielles, d’intestinsartificiels, de vaches éventrées etde phallus dorés à l’or fin. L’essentiel est plutôt dans lamanièredont ces multiples réalités parallèles engloutissent notre propreimaginaire.Le son, magnifiquement com
posé par Jonathan Bepler, participe au premier chef de cet envoûtement. Lemusicien est un fidèle complice de Barney, et tousles «Cremaster» lui doiventbeaucoup. Mais leur collaboration, dansRiver of Fundament, estpoussée à la perfection. Disséminées dans l’espace de la salle deprojection, les mélodies bruitistes constituent le meilleur guideau fil de ce chaos d’images, et l’onne peut s’empêcher de penser,dans cette façonde faire symphonie à partir des bruits dumonde,à Björk, la compagne de Barney.Tragiques chants mexicains,chœurs antiques et concerts detrompettes sont les fluides donnant vie à ce film organique,sculpture cinématique àmille vases communicants.Ennui, amusement, dégoût,
fascination, épouvante…Au longdes six heures, le spectateurpasse par tous les états. De rêveries intellectualisantes en orgiesde zombies restés au stade anal,rien ne lui est épargné. Mais, àses points d’acmé, le film se révèle stupéfiant. Notammentdans sa manière d’évoquer une
Ce film estinspiré de l’undes derniersromans de
NormanMailer
certaine idée de l’Amérique, immonde et héroïque. Le secondchapitre est, à cet égard, un bijou. En son cœur, une performance réalisée en 2010 dans lesforges de Vulcain. Pardon, de Detroit. Où une Chrysler Imperial(avec Osiris dans le coffre, soitNorman version II, pour ceuxqui suivent) se voit réduite à unflux d’acier ardent. Scène dantesque, qui rend d’autant plussaisissant le portrait de la villedévastée par la faillite : cette fa
ble de l’Amérique que Barneyporte à incandescence. Elle faitécho à la récurrente demeure debrownstone où se fait le deuil, etdont les entrailles sont rongéespar les eaux grouillantes irriguant et dévorant chacune destrois parties. Avec River of Fundament, Barney parvient ainsi àfaire circuler à l’infini les millefondements de son œuvre. Soitun fleuve d’or et de merde, deboue et demercure. p
emmanuelle lequeux
La Villede
Martin Crimpmise en scèneRémy Barchédu 27 novembre
au 20 décembre 2014
La Missionde
Heiner Müllermise en scène
Michael Thalheimercréation à La Colline
du 5 au 30 novembre 2014
Le Chagrinpar la compagnie
les Hommes Approximatifsmise en scène
Caroline Guiela Nguyendu 6 mai au 6 juin 2015
Le Capital et son Singeà partir du Capital de
Karl Marxmise en scène
Sylvain Creuzevaultdu 5 septembre
au 12 octobre 2014
Geschichtenaus dem Wiener Wald[Légendes de la forêt viennoise]
deÖdön von Horváth
mise en scèneMichael Thalheimerspectacle en allemandsurtitré en français
du 16 au 19 décembre 2014
Il faut toujours terminerqu’est-ce qu’on a commencé
(Le Mépris)librement inspiré des oeuvres de
Alberto Moravia, Jean-Luc Godard, Homère, Danteconception du spectacleNicolas Liautarddu 3 au 29 mars 2015
Rien de moide
Arne Lygremise en scène
StéphaneBraunschweigcréation à La Colline
du 1er octobreau 21 novembre 2014
www.colline.fr15 rue Malte-Brun, Paris 20e
01 44 62 52 52
Du painet des Rolls
écritureJulie Duclos
etGuy-PatrickSainderichin
mise en scèneJulie Duclosdu 15 janvier
au 14 février 2015
La Bêtedans la jungle
deHenry James
adaptation françaiseMarguerite Duras
mise en scèneCélie Pauthedu 26 février
au 22 mars 2015
Platonovde
Anton TchekhovCollectif Les Possédés,création dirigée parRodolphe Dana
du 8 janvierau 11 février 2015
Hinkemannde
Ernst Tollermise en scène
Christine Letailleurdu 28 mars
au 19 avril 2015
Affabulazionede
Pier Paolo Pasolinimise en scène
Stanislas Nordeydu 12 mai
au 6 juin 2015
0123VENDREDI 5 SEPTEMBRE 2014 festival d'automne | 7
Ladansecommeunjeudequilles
Passionnéd’artsgraphiques,lechorégrapheAlessandroSciarronirevisitelesritesanciens,
qu’iltransformeenperformances
P arfois, ça arrivecomme ça. Un jourde 2007, le comédienet performeur Alessandro Sciarroni envoie cinqDVDdeson
spectacle Your girl à cinq festivalsde danse en Italie. Bingo! Quatremanifestations répondent «preneur»! Voilà comment le succèsdéboule dans une vie de jeunehomme qui ne s’y attendait pasetqui se retrouve chorégraphedujour au lendemain avant mêmede savoir qu’il l’était. Voilà Alessandro Sciarroni parti commeune fusée, «choqué et [se] demandant bien ce qui intéressaittant les programmateurs», maisheureux d’être ainsi propulsé surla planète danse.Attablé dans un café vénitien, à
quelques jours de sa performance You don’t know how luckyyou are, pièce pour une trentained’amateurs et semiprofessionnels, à l’affiche le 11 juin de laBiennale de la danse de Venise,Alessandro Sciarroni, 38ans, n’enrevient toujours pas d’avoir décroché le gros lot aussi vite. Passépar des études en histoire de l’artcontemporain à l’université deParme, il devient comédien «parhasard».«Lorsque je suis arrivé à Parme,
tous mes amis jouaient dans depetits groupes de rock, se souvientil. Je savais que je n’étais pastrès doué en musique, alors je mesuis dit : “Essayons le théâtre,n’importe qui peut parler !”. Etdonc jemesuis retrouvé sans le savoir dans ce qui était l’une descompagnies de théâtre italiennesles plus radicales : Lenz Rifrazioni.» Un an d’apprentissagedans la poche, il intègre la troupeoù il restera de l’âge de 20 ans à30 ans.Depuis 2007 et son fameux hit
Your girl, ce passionné d’arts visuels et de performances enchaîne les pièces. Il est retournévivre dans sa ville natale, SanBenedetto del Tronto, située aubord de lamer, près d’Ancona. Il ya décroché le soutien financierd’un producteur de théâtre, Marche Teatro, et d’un distributeur,Amat, qui l’embarque sur le réseau italien et international.«Trop minimaliste pour le théâtre», Sciarroni saute dans ladanse et ça éclabousse.En France, FOLKS will you still
love me tomorrow?, pièce poursix danseurs, qui a fait connaître
son nom en 2013, grâce aux Rencontres chorégraphiques internationales de SeineSaintDenis,a tout de suite donné le ton dupropos. Sous sa houlette, cinqperformeurs hybrident la dansebavaroise schuhplattler avec unmarathon de danse. Littéralement, lemot signifie «batteur dechaussures». Repérée dès le milieu du XIXe siècle dans le sud del’Allemagne et en Autriche, cettedanse ne peut être interprétéeque par des hommes, qui plus estnés dans lemême village.Précisément rythmée, elle com
bine sauts d’un pied sur l’autreavec claques sur les chaussures etles cuisses, agrémentées de lancers de jambes et de pirouettes.Ensemble ou l’un après l’autre,les interprètes enchaînent des
boucles demouvements qui ricochent les unes sur les autres.Ce numéro, qui passait pour
une parade de séduction, fait ducorpsunecaissede résonancequicaptive l’œil et l’oreille dans lemême mouvement. « Je suistombé sur la pochette d’un CD duchanteurRufusWainwright sur laquelle il est habillé à lamanière tyrolienne, explique AlessandroSciarroni. J’ai commencé à medire qu’il y avait peutêtre quelquechose de contemporain à en tirer.» Pour apprendre cette tradition excessivement complexe,Sciarroni a décidé de rencontrerune compagnie professionnelle.Refus du groupe de lui transmettre la danse. Il commence doncson apprentissage tout seul avecses interprètes –dont une
Cet exerciced’éreintementqu’est «FOLKSwill still lovemetomorrow?»dure tant
qu’un interprètereste sur scèneou un spectateurdans la salle
Alessandro Sciarroni dans«Untitled_I will be there
when you die».FABIO LEONE
femme!– avant de revenir à lacharge auprès des professionnelsde schuhplattlerqui valident finalement son travail.Cet exercice d’éreintement
qu’est FOLKSwill you still lovemetomorrow ? dure tant qu’un interprète reste sur scène ou unspectateur dans la salle. Les unsquittent la piste selon leur bonplaisir ou leur fatigue, lesautres aussi. Ce qui vous a un petit goût de dépassement de soiétrangement ludique et fait surgirundialogueaciduléentredanseurs et spectateurs. Restera?Resterapas? Sciarroni, quin’apasbaptisé tout à fait pour rien sacompagnie Corpoceleste, a lesensdu jeuet legoûtde l’épreuve.Pour Untitled _I will be there
when you die (2013), il se confronte à un art et une pratiquequ’il déteste, le cirque et le jonglage. Et c’est ainsi qu’il met quatre jongleurs aux prises avec leurvirtuosité sans faille et leur peurpanique de la chute de l’objet.Pour finalement tomber sous lecharme puissant de cette technique, « dont la grande solitude [l]’abeaucoup frappé ».FOLKS will you still love me to
morrow ? et Untitled _I will bethere when you die sont les deuxpremiers volets d’une trilogie«sur des pratiques qui existentdéjà», selon sa formule qui surfeentre l’italien, l’anglais et le français. Aurora, troisième partiedont la création est prévueen 2015, déclinera un geste sportif, celui du goalball, pratiqué pardes aveugles. Chaque pièce s’emploie à déplacer les techniquessur le front d’une performancecontemporaine. «C’est une sortede recherche autour de l’idée dereadymade», glisse Sciarroni,plus que jamais proche des artsplastiques.Créée en 2013, Joseph_kids,
piècedestinée au jeunepublic, témoigne de sa passion pour lesnouvelles technologies. Il est fande Chatroulette, ce site de rencontres aléatoires qui connecteses utilisateurs avec des centaines de personnes en un clic, etqui lui a d’abord donné l’idéed’un autoportrait intitulé Joseph(2011).Habillé en superhéros, il ydanse seul devant sa webcamavant de dialoguer avec des interlocuteurs par Chatroulette. PourJoseph_kids, il s’est concentré surle jeude rôle en faisant intervenirun autre performeur via Skype.
Plus de partenaire aléatoire,maisun pas de deux écrit entre deuxhommes qui se retrouvent à danser sur la même musique. Présenté à Londres, face à 200 en
fants dont certains étaient âgésde 4ans, ce spectacle a fait un carton.Auprèsdespetits commedesgrands. Bingo ! p
rosita boisseau
FESTIVAL D’AuTOMNE à PARIS | FESTIVAL D’AuTOMNE à PARIS | FESTIVAL D’AuTOMNE à PARIS | FESTIVAL D’AuTOMNE à PARIS
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Les Amisdu FestivALd’Automneà PAris
Subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, laVille de Paris et le Conseil Régional d’Île-de-France, le Festivald’Automne à Paris remercie de leur soutien :
Grand Mécène du Festival d’autoMne à ParisFondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent
Grand Mécène 2014Les Galeries Lafayette pour Cloakroom – Vestiaire obligatoire
Mécènesagnès b., Arte, Baron Philippe de Rothschild S.A., Crédit Municipal de Paris,Koryo, Royalties, TotalFondation Aleth et Pierre Richard, Fondation Clarence Westbury, Fondationd’entreprise Hermès, Fondation Ernst von Siemens pour la Musique,Fondation pour l’étude de la langue et de la civilisation japonaises sousl’égide de la Fondation de France, HenPhil Pillsbury Fund The MinneapolisFoundation & King’s Fountain, Fondation pour les Arts de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Mécénat Musical Société GénéralePierre Bergé, Pâris Mouratoglou, Philippine de Rothschild, Béatrice etChristian Schlumberger, Guy de Wouters
donateursSylvie Gautrelet, Jean-Claude Meyer, Sydney Picasso, Ariane et Denis Reyre,Yves Rolland, Nancy et Sébastien de la Selle, Bernard Steyaert, Sylvie WincklerSociété du Cherche Midi
aMisJean-Pierre Barbou, Annick et Juan de Beistegui, Jacqueline et AndréBénard, Christine et Mickey Boël, Irène et Bertrand Chardon, Catherine etRobert Chatin, Hervé Digne, Aimée et Jean-François Dubos, BrigitteGovignon, Agnès et Jean-Marie Grunelius, Micheline Maus, Brigitte Métra,Tim Newman, Guillaume Schaeffer, Agnès et Louis Schweitzer, Reoven Vardiet Pierluigi RotiliLe Festival remercie également les Mécènes, Donateurs et Amis qui ontsouhaité garder l’anonymat.
rejoignez les amis du Festival d’automne à PariscontactMargherita ManteroFestival d’Automne à Paris – 156, rue de Rivoli – 75001 ParisTel : + 33 1 53 45 17 00 – Fax : + 33 1 53 45 17 01 – [email protected], Sacem, SACDONDA, Institut Culturel Italien de Paris, Tandem culturel Paris-Rome 2014, Croatia HouseFoundation, INA, Shangri-La Hotel, Paris, Suona Italiano, les galeries d’art Annet Gelink(Amsterdam), Georg Kargl Fine Arts (Vienne), Metro Pictures (New York), Massimo Minini(Brescia), Sprüth Magers (Berlin, Londres)
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Paris
ESSONNE
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MARNE
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Les AbbessesJone San MartinLegítimo/RezoUn solo et une conférence danséesur le thème de la notationchorégraphique.Du 5 au 7 septembre
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Collectif In Vitro, Julie DeliquetDes années 70 à nos jours...Fresque chorale et saga générationnelle,par le jeune Collectif In Vitro.Du 18 au 28 septembre
She She PopSchubladenLe collectif féminin berlinois s’emparedu thème de la réunification allemande,façon thérapie de groupe.Du 14 au 17 octobre
She She Pop« Le Sacre du Printemps »Stravinsky vu par le collectifféminin berlinois.Du 20 au 24 octobre
Maguy MarinBITDans cette création, Maguy Marinreprend la question du rythme.Du 30 octobre au 15 novembre
Fabrice Mazliah, IoannisMandafounisEifo EfiDeux collaborateurs de The ForsytheCompany, entre humouret minimalisme.Du 10 au 13 septembre
Atelier de Paris-CarolynCarlsonGeorges LavaudantTalents Adami Paroles d'acteurs/Archipel Marie N DiayeDe jeunes acteurs lisent un montagede textes de l'écrivaine Marie N Diaye.Du 13 au 17 octobre
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Alessandro SciarroniJOSEPH_kidsAutoportrait chorégraphique, numérode morphing en live : l’image de soià l’heure du numérique.Les 25 et 26 septembre
Alessandro SciarroniUNTITLED_I will be therewhen you dieLa question du rapport à la règleà partir de l’art du jonglage.Du 26 au 30 novembre
Le CENTQUATRE-PARISJone San MartinLegítimo/RezoUn solo et une conférence danséesur le thèmede la notation chorégraphique.Du 2 au 8 octobre
Sylvain CreuzevaultLe Capital et son singe, d’aprèsLe Capital, de Karl MarxUne comédie « pure, dure »,adaptée du Capital.Du 5 septembre au 12 octobre
La Colline - théâtre national6
Grande Halle de La VilletteRomeo CastellucciLe Sacre du printempsLe manifeste de Stravinsky parCastellucci, accompagné d'une piècedu compositeur Scott Gibbons.Du 10 au 14 décembre
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Jeu de paumeEszter SalamonEszter Salamon 1949La construction de l’identité parla performance, le travail documentaireet l’autofiction.Du 14 octobre au 9 novembre
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La Ménagerie de verreJérôme BelJérôme BelUne pièce de 1995 au dénuement radical.Du 18 au 22 novembre
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Le MonfortAlessandro SciarroniFOLK-S_will you still love me tomorrow?Des variations jusqu’à l’épuisement,sur une danse folklorique bavaroise.Du 4 au 8 novembre
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Alessandro SciarroniUNTITLED_I will be there when you dieLa question du rapport à la règleà partir de l’art du jonglage.Du 26 au 30 novembre
Jérôme BelJérôme BelDans cette pièce au dénuement radical,le chorégraphe dresse le constat qu’onne peut faire l’économie d’un corps.Le 24 octobre
Angélica LiddellYouAre My Destiny (Lo stupro di Lucrezia)Un regard nouveau sur le viol de Lucrèce,relaté par Tite-Live.Du 3 au 14 décembre
Odéon-Théâtre de l’EuropeRobert WilsonLes Nègres, de Jean GenetUne pièce gigogne pour un théâtrede funambule, avec Dickie Landryau saxophone.Du 3 octobre au 21 novembre
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Odéon-Théâtre de l’Europe/Ateliers BerthierJulien GosselinLes Particules élémentaires,d'après Michel HouellebecqHouellebecq enfin adapté par unmetteur en scène français.Du 9 octobre au 14 novembre
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Musée du Louvre13
Opéra national de Paris /BastilleLuigi Nono/Karlheinz Stockhausen/Wolfgang Rihm/Julien JametLa dernière pièce de Luigi Nono s’inspiredu poète espagnol Antonio Machado.Le 9 octobre
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Nono/Neuwirth/Maderna/Pesson/Kurtag/Knox/Tamestit/HolligerDernier volet du cycle Nono, commeune course à l’abîme.Le 6 novembre
Luciano Berio/Pierre-Yves Macé/Karlheinz StockhausenUne création de Pierre-Yves Macéface à deux œuvres du répertoiredu XXe siècle.Le 22 novembre
Palais Galliera, musée dela Mode de la Ville de ParisOlivier Saillard, Tilda SwintonCloakroom,Vestiaire obligatoireUne performance sur le thèmedes vestiaires, comme autantde variations intimes.Du 22 au 29 novembre
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Palais de Tokyo
David MaljkovicIn Low ResolutionUne installation « site-specific »au Palais de Tokyo.Du 20 octobre 2014 au 11 janvier 2015
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Salle PleyelLuigi Nono/Franz LisztPremière en France des Chants de vieet d'amour de Nono.Le 3 octobre
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Théâtre de la BastilleRabih MrouéRabih Mroué: TrilogyUne œuvre à la croisée du théâtre,de la performance et des arts visuels,avec le Liban en toile de fond.Du 14 au 18 octobre
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Amir Reza KoohestaniTimelossLe metteur en scène iranien nousemmène dans les arcanes du tempsperdu.Du 24 au 30 novembre
Théâtre des Bouffes du NordRomeo CastellucciSchwanengesang D744Un récital, une soprano, un chantdu cygne.Du 28 au 30 novembre
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Eglise Saint-EustacheLuigi Nono/Karlheinz Stockhausen/Wolfgang Rihm/Julien JametLa dernière pièce de Luigi Nono s’inspiredu poète espagnol Antonio Machado.Le 9 octobre
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L’Apostrophe, scène nationalede Cergy-Pontoiseet du Val-d’OiseWilliam ForsytheRépertoireLes pièces de Forsythe,par le Ballet de l'Opéra de Lyon.Les 15 et 16 janvier
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Arts plastiques
Performance
Théâtre
Danse
Musique
Cinéma
Théâtre du ChâteletWilliam ForsytheLimb's TheoremL’une des pièces phares de Forsythe,un exercice de style sur la lumière.Du 4 au 6 septembre
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Théâtre de la CitéinternationaleRabih MrouéRiding on a CloudEntre document et fiction, l’œuvre duLibanais revisite le passé troublédu Moyen-Orient.Du 6 au 11 octobre
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Marco BerrettiniiFeel2Un trip existentiel où l’ex-élève de PinaBausch s’illustre en tant quechorégraphe, performeur et musicien.Du 20 au 25 novembre
Jeanne CandelLe Goût du faux et autres chansonsUn ovni théâtral sur la base de rêveriesautour de Borges et de Botticelli.Du 24 novembre au 13 décembre
Xavier Le RoySans titre (2014)Une expérimentation en trois tempspar une figure majeure de la danseconceptuelle. Du 8 au 13 décembre
Théâtre National de ChaillotThe Forsythe CompanyStudy # 3Une chorégraphie cinétique, qui prenden contre-point le passé tout en ypuisant sa sève. Du 5 au 12 décembre
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Théâtre du Rond-PointYves-Noël GenodRester vivantLes Fleurs du mal, dans le noir, parle « distributeur de spectacles »Yves-Noël Genod.Du 16 au 31 décembre
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Théâtre de la VilleVincent MacaigneIdiot ! parce que nous aurions dû nousaimer,d'après L’Idiot de F. DostoïevskiDe la colère, du sublime et du festifdans cette adaptation de L'Idiot.Du 1er au 12 octobre
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William ForsytheSteptext/Neue Suite/In the Middle,Somewhat ElevatedUn précipité de l’art singulierdeWilliam Forsythe.Du 28 au 30 octobre
Luigi NonoRévoltes ouvrières, combatsrévolutionnaires, et le spectred'Auschwitz.Le 14 novembre
William ForsytheRépertoireLes pièces de Forsythe,par le Ballet de l'Opéra de Lyon.Du 17 au 26 novembre
Boris CharmatzmangerL’ingestion commemoteurchorégraphique, par le directeurdu Musée de la danse.Du 29 novembre au 3 décembre
Romeo CastellucciGo down, MosesRéflexion sur la figure deMoïse, quihante Castellucci. Du 4 au 11 novembre
Lucinda ChildsDanceSur une musique de Philip Glass,L. Childs invente une danse du flux.Du 17 au 25 octobre
Centre nationalde la danse - PantinAlessandro SciarroniUNTITLED_I will be there when you dieLa question du rapport à la règleà partir de l’art du jonglage.Les 13 et 14 novembre
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Matthew Barney, Jonathan BeplerRiver of FundamentEtrange veillée funèbre pour NormanMailer.Les 24 et 25 octobre
Luigi Nono/Karl Amadeus Hartmann/Bruno MadernaTrois œuvres symphoniques majeures,aux exécutions rares.Le 18 novembre
Cité de la musiqueLuigi Nono/Helmut Lachenmann/Clara IannottaNono convoque l’inventivitélabyrinthique de Lachenmann,et le son existentiel de Iannotta.Le 17 octobre
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La Ferme du Buisson, scènenationale de Marne-la-ValléeBrett Bailey, Third World BunfightMacbethLe metteur en scène sud-africaintransposeMacbeth en RDC.Les 25 et 26 novembre
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La Commune, Centredramatique nationald’AubervilliersJérôme BelJérôme BelDans cette pièce au dénuement radical,le chorégraphe dresse le constat qu'onne peut faire l’économie d'un corps.Du 24 au 27 septembre
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Le Forum,scène conventionnéedu Blanc-MesnilLucinda ChildsDanceSur une musique de Philip Glass,Lucinda Childs invente une danse du flux.Le 15 octobre
Maguy MarinBITMaguy Marin met le rythme au cœurde cette nouvelle création.Le 18 novembre
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Maison des Arts CréteilWilliam ForsytheLimb's TheoremL'une des pièces phares de Forsythe,un exercice de style sur la lumière.Du 4 au 6 décembre
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Alessandro SciarroniJOSEPH_kidsAutoportrait chorégraphique, numérode morphing en live : l’image de soià l’heure du numérique.Du 2 au 4 octobre
Nouveau Théâtre de Montreuil,centre dramatique nationalBrett Bailey, Third World BunfightMacbethLe metteur en scène sud-africaintransposeMacbeth en RDC.Du 18 au 22 novembre
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L’Onde-Théâtre Centre d’Artde Vélizy-VillacoublayWilliam ForsytheRépertoireLes pièces de Forsythe,par le Ballet de l’Opéra de Lyon.Les 11 et 12 décembre
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Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Scène nationaleWilliam ForsytheRépertoireLes pièces de Forsythe,par le Ballet de l’Opéra de Lyon.Les 28 au 29 novembre
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T2G - Théâtre de GennevilliersClaudia TriozziBoomerang ou « le retour à soi »La performeuse italienne racontela naissance du langage et de la sexualité.Du 5 au 15 novembre
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Grand MagasinInventer de nouvelles erreursLes enfants spirituels de Perec explorentle terrain de l’infra-ordinaire.Du 5 au 15 novembre
Pascal RambertRépétitionEt si la Russie de 1900 n'était qu'une« Répétition » de l'Europe de 2014 ?Du 12 décembre 2014 au 17 janvier 2015
Théâtre du RadeauPassimDes images de mort, de démesure,d’amour, dans une dramaturgie onirique.Du 26 septembre au 18 octobre
Maison de la musique de Nan-terre, scène conventionnéeJérôme BelCédric AndrieuxUne pièce chorégraphique mettanten scène le savoir et l’expériencedu danseur.Les 8 et 9 novembre
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Studio-Théâtre de Vitry37
Luciano Berio/Pierre-Yves MacéUne création de Pierre-Yves Macéaccompagnée d’œuvres de Berio,Bach et Stravinsky.Le 6 décembre
La ScèneWatteau, scèneconventionnée deNogent-sur-MarneSylvain CreuzevaultLe Capital et son singe, d’aprèsLe Capital, de Karl MarxUne comédie « pure, dure »,adaptée du Capital.Les 5 et 6 novembre
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Luciano Berio/Pierre-Yves Macé/Karlheinz StockhausenUne création de Pierre-Yves Macéface à deux œuvres du répertoiredu XXe siècle.Le 26 novembre
Théâtre Gérard-Philipe,Centre dramatique nationalde Saint-Denis
Collectif In Vitro, Julie DeliquetDes années 70 à nos jours...Fresque chorale et saga générationnelle,par le jeune Collectif In Vitro.Du 2 au 12 octobre
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Théâtre Louis-Aragon -Tremblay-en-FranceAlessandro SciarroniJOSEPH_kidsAutoportrait chorégraphique, numérode morphing en live : l’image de soià l’heure du numérique.Les 8 et 9 décembre
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Alessandro SciarroniFOLK-S_will you still love metomorrow?Des variations jusqu’à l’épuisement,sur une danse folklorique bavaroise.Le 6 décembre
Théâtre Nanterre-AmandiersVincent MacaigneIdiot ! parce que nous aurions dû nousaimer, d’après L'Idiot, de FiodorDostoïevskiDe la colère, du sublime et du festifdans cette adaptation de L'Idiot.Du 4 au 14 novembre
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Philippe QuesneNext DayQuand Philippe Quesne imagineune pièce avec des enfants de 8à 11 ans...Du 7 au 9 novembre, du 5 au7 décembre, du 12 au 14 décembre
Théâtre de Sartrouvilleet des Yvelines, centredramatique nationalRabih MrouéRiding on a CloudEntre document et fiction, l’œuvredu Libanais revisite le passé troublédu Moyen-Orient.Le 21 novembre
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Young Jean LeeSTRAIGHTWHITE MENLa metteuse en scène new-yorkaiseexplore la figure du mâle blanchétérosexuel.Du 16 au 19 octobre
Fanny de ChailléLe Groupe, d’après La Lettre de LordChandos, de Hugo von HofmannsthalDélires linguistiques et constructionsoulipiennes dans cette adaptationde l’œuvre du « Rimbaud viennois ».Du 29 octobre au 2 novembre
Eléonore Weber, Patricia AllioNatural Beauty MuseumUnmusée de la beauté naturelle, oùl’art aurait disparu au profit du paysage.Du 19 au 22 novembre
Marguerite DurasCinéasteUne rétrospective intégrale de l’œuvrecinématographique de Duras,trop longtemps sous-estimée.Du 28 novembre au 20 décembre
La Ribot, Juan Dominguez,Juan LorienteEl Triunfo de La LibertadLa chorégraphe espagnole retrouvedeux partenaires avec qui elle a déjàpartagé la scène : Juan Dominguezet Juan Loriente.Du 10 au 14 décembre
Maison de la culturedu Japon à ParisClaude RégyIntérieur, de Maurice MaeterlinckLa pièce de Maeterlinck sous le regardde Claude Régy, avec des comédiensjaponais.Du 9 au 27 septembre
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Ile-de-France
Centre PompidouBertrand BonelloRésonancesUne réflexion sur le rapport entre sonet image par le réalisateur de l’Apollonide.Du 19 septembre au 26 octobre
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