zone campus 9 mars 2009

20
9 au 22 mars 2009 | Vol. 4, N o 13 | 20 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca Étudiez l’esprit tranquille avec nos programmes adaptés à vos études. Pour en savoir plus , consultez nos sites Internet : bnc.ca/professionnels/etudiantsgenie bnc.ca/professionnelssante ET ACTION !

Upload: mathieu-plante

Post on 29-Mar-2016

233 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Zone Campus 9 mars 2009

TRANSCRIPT

Page 1: Zone Campus 9 mars 2009

9 au 22 mars 2009 | Vol. 4, No 13 | 20 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

Étudiez l’esprit tranquille avec nos programmes adaptés à vos études.Pour en savoir plus , consultez nos sites Internet : › bnc.ca/professionnels/etudiantsgenie › bnc.ca/professionnelssante

ET ACTION !

Page 2: Zone Campus 9 mars 2009

2 9 au 22 mars 2009

Le projet de la loi 107, déposé à l’Assemblée nationale avant les élections de décembre dernier, a poussé l’intersyndicale des per-sonnels de l’UQTR (IPUQTR) à en faire une analyse profonde. Afin de communiquer les points faibles du projet de loi et leurs solutions à la communauté universitaire, un point de presse s’est tenu le 25 février dernier. Pas moins de 125 personnes, représentant toute la communauté universitaire, y ont assisté.

C’est à la suite des déboires fi-nanciers de l’UQAM que le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport

(MÉLS) a décidé de revoir les modes de gestion des universités québé-coises. L’UQAM avait fait construire un nouveau pavillon des sciences il y a quelques années. Ce pavillon a mal-heureusement coûté beaucoup plus cher que prévu; et tout cela avait été autorisé par leur C.A. respectif dont la composition des membres est la même dans toutes les universités du Québec, dont la nôtre. Où le bât blesse, c’est que le projet de loi 107 impose que le con-seil d’administration soit composé majoritairement (2/3) de membres externes (indépendants). C’est le problème le plus alarmant que Mme Carole Neill, présidente du syndicat des chargés (es) de cours, a dénoncé lors du point de presse. Plusieurs au-tres problèmes ont également été soulevés, dont le choix du recteur par un comité de candidature du C.A. sans consultation. Mme Neill s’est aussi attaquée à la formation de comitéssurlavérification,lagouver-nance et l’éthique et les ressources humaines qui sont composés ma-joritairement ou exclusivement de membres externes. Aux yeux de l’IPUQTR, le fait qu’il y ait trop de gens de l’extérieur des universités siégeant au C.A. pourrait engendrer de mauvaises décisions concernant la gouvernance des insti-tutions universitaires. Ceux qui sont surnommés «externes» n’ont pas

la même vision des institutions que ceux qui y travaillent. Ils risquent de ne pas accorder assez d’importance aux valeurs fondamentales d’une université. Selon Mme Neill, cette situation pourrait mener les uni-versités à être gérées comme des entreprises privées, elles se devraient donc d’être rentables. Pourtant, il ne s’agit pas là leur mission, les universités existent pour instruire la population. «Il y a un paquet de programmes qui ne seront jamais rentables, la philosophie par ex-emple, ça ne veut pas dire qu’il faut s’en départir, au contraire», a-t-elle affirmé.

Quatre recommandations Ce que l’IPUQTR demande aux députés de la région est de défendre quatre idées qui, selon elle, vont dans le meilleur intérêt des universités du Québec. Pre-mièrement, il faut maintenir des conseils d’administration diversifiéset représentatifs de la communauté universitaire et du milieu social. Il faut également retirer du projet de loi la notion d’administrateur «indépendant» comme si les ad-ministrateurs internes ne pouvaient faire preuve aussi d’indépendance. Il est important de maintenir des processus consultatifs pour la nomi-nation des administrateurs et le choix du recteur. Finalement, il faut favoriser des règles de gouvernance qui respectent la mission et les valeurs fondamentales universita-ires : collégialité, liberté, accessibilité aux études et qualité des services of-ferts. En raison d’éventuelles déci-sions prises par des dirigeants d’entreprises privées siégeant au c.a., les universités changeront de mission éducative. Sous un regard de rentabilité, les frais de scolarité monterontenflèchecequinuiracon-sidérablement à l’accessibilité aux études. «L’éducation universitaire deviendrait un privilège, tandis que l’éducation n’est pas un privilège, maisundroit»,affirmeCaroleNeill.

L’assemblée générale de CFOU et du Zone Campus du 12 mars pro-chain pourra déterminer l’avenir du journal étudiant. En effet, cette assemblée générale permettra aux étudiants de l’UQTR (tous mem-bres du Zone Campus) d’adhérer ou non à la proposition du Conseil d’administration du Zone Campus d’augmenter les cotisations étudi-antes de 2$ à 4$.

L’an dernier à pareille date, la di-rection du journal étudiant prévoyait déjà la nécessité de majorer les cotisa-tions étudiantes pour être en mesure

definancer leZoneCampus.Afindes’assurer qu’un débat sur la question ait lieu lors de l’Assemblée générale de 2009, un avis de motion avait été déposé l’an dernier par les membres. Jonathan Fortier, président de l’Association générale des étudiants de l’UQTR et par le fait même du c.a. de CFOU et du Zone Campus,explique que la décision reviendra aux étudiants de déterminer s’ils désirent faire survivre l’unique voix d’information étudiante sur le campus. Ce dernier précise égale-ment que lors de la dernière année, la situation financière déficitaire duZone Campus a été absorbée parCFOU. Puisque ceux-ci existent sous le même nom d’entreprise, la radio universitaire doit subvenir aux pertes du journal.

D’où provient ce déficit? Depuis l’an passé, les em-ployés – journalistes, correcteur, infographe – du Zone Campusreçoivent un salaire, alors que pré-alablement, diverses bourses leur étaient décernées. De plus, cette année une coupure draconienne des subventions gouvernementales du programme «Étude-Travail» prive le journal des deux tiers de ses revenus des années précédentes. Toutefois, comme le mentionne le directeur gé-néralduZoneCampus,MarcPériard,les ventes de publicité ont augmenté de 9% depuis l’an passé; preuve que le journal évolue dans la bonne voie. Interrogé à propos de l’incertitude entourant la survie du journal étu-diantZoneCampus,JonathanFortierexplique qu’un jeune journal doit se

développer à travers son évolution et, pour ce, doit trouver le moyen de sefinancer.«Cen’estjamaisplaisantde demander plus d’argent aux étudi-ants, toutefois la décision leur revient quant à la survie du seul journal sur le campus comportant des nouvelles qui les concernent», ajoute-t-il. M. Fortier mentionne de plus qu’obliger CFOUàéponger lespertesduZoneCampus empêche d’autant plus le développement de la radio campus de l’UQTR.

ACTUALITÉS

ActuAlités 2-7

Gouvernance des universités 2

AvenirduZoneCampus 2

Assemblée générale CFOU 3

Rénovation bibliothèque 4

40e anniversaire UQTR 5

Éditorial 6

Petites mythologies 6

Vie étudiante 7

Deviens ce que tu es! 7

Arts Et spEctAclEs 8-14

PPS Danse 8

Cercle de conteurs 8

Sculpture sur glace 11

Spectacle Chocolat 12

UQTR en spectacle 13

Mimi VanDerGlow 14

sports 15-19

Stéphanie Côté 15

Hockey: Coupe Queens 16

Soccer intérieur 17

Patriotes de la semaine 17

Hockey 18

Gregory Czaplicki 19

Pavillon Pierre-Boucher3351, boulevard des Forges,

Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7Téléphone: (819) 376-5011 poste 3414

Publicité: (819) 376-5011 poste 3411Télécopieur: (819) 376-5239

Bimensuel distribué à 5 000 exemplairessur le campus de l’UQTR

et dans la région de Trois-Rivières

Une équipe quiest pour le clonage

Marc Périard | Directeur géné[email protected]

Nadia Trépanier | Rédactrice en [email protected]

Maxime Lemieux-Laramée | Actualité[email protected]é Barrette | Actualités

[email protected] Jebri | Collaborateur

[email protected] Otsmane | Collaborateur

[email protected]çois Veilleux | Chroniqueur

[email protected] Bertrand | Arts et spectacles

[email protected] Charest | Arts et spectacles

[email protected]é Martin | Sports

[email protected] Antaya | Sports

[email protected] Gélinas | Infographe [email protected]

Mathieu Plante | Infographe et [email protected]

François-Olivier MarchandResponsable de la publicité

[email protected]ébastien Dulude | [email protected]

Conception de la une | M. Gélinas

Les textes publiés n’engagent quela responsabilité de leurs auteurs.

Sommaire

La nouveLLe gouvernance des universités au Québec

L’intersyndicale des personnelsde l’UQTR réagit fortement

ANDRÉ BARRE T TEJournaliste | Actualités

[email protected]

Carole Neill, présidente du syndicat des chargés (es) de cours, a fait une allocution lors du point de presse surla nouvelle gouvernance universitaire. Photo : N. Trépanier

L’avenir du journaL étudiant Zone campus

Les étudiants tiennent-ils à la survie de leur journal?

Jonathan Fortier, président du Conseil d’administration de CFOU et du Zone Campus.Photo : M. Lemieux-Laramée

MA XIME LEMIE UX-L ARAMÉEJournaliste | Actualités

[email protected]

Page 3: Zone Campus 9 mars 2009

zonecampus.ca 3ACTUALITÉS

Les étudiants de l’UQTR sont invités à l’Assemblée générale annuelle de cFou 89,1 FM (radio campus de l’UQTR) et du journal étudiant Zone Campus le jeudi 12 mars pro-chain à 12h au local 1012 du pavillon Nérée-Beauchemin. Marc Périard, directeur général de CFOU et du Zone Campus présentera à l’ordre du jour le bilan de l’année 2008 de CFOU ainsi que le plan de dével-oppement de la station de radio. De plus, les étudiants présents à la séance devront prendre position quant à la proposition du Conseil ad-ministratif du journal Zone Campus d’augmenter la cotisation obliga-toire des étudiants de 2$ à 4$.

Lors de la dernière Assemblée gé-nérale, qui avait lieu au mois de mars 2008, les étudiants présents avaient consenti à l’augmentation de 2$ de la cotisation obligatoire pour la radio étudiante CFOU, la portant à 6$. Avec

ce nouveau revenu, la direction de la radio campus pourra désormais of-frir une programmation qui dessert adéquatement les intérêts de ses membres. Cette nouvelle program-mation se veut la tête d’affiche d’unplan de développement étalé sur trois ans qui sera présenté en détail lors de la prochaine assemblée générale.

Une nouvelleprogrammation adaptée Dès septembre 2009, trois nou-velles émissions quotidiennes seront diffusées sur les ondes de CFOU.En effet, du lundi au jeudi, diversanimateurs permanents de CFOU an-imeront une émission du matin entre 7h et 9h, une émission du midi entre

11h et 13h et une émission de début de soirée de 15h à 17h, trois plages horaire adaptées aux heures de cours des étudiants de l’UQTR. «L’ajout d’émissions quotidiennes à la programmation de la radio des étudi-ants de l’UQTR sert à accompagner ceux-ci dans leur journée de cours et d’étude», précise M. Périard.

D’autres radios universita-ires québécoises ont également adhéré à la formule d’émissions quotidiennes au cours des dernières années. «Avant l’augmentation de la cotisation étudiante de l’an dernier, la radio ne possédait ni les moyens ni la latitude permet-tantd’offrir desémissionsajustéesaux demandes et aux besoins des étudiants. Maintenant, à l’aide de ce nouveau revenu engendré par l’augmentation des cotisations, CFOU peut offrir une program-mation qui colle davantage aux réalités d’étudiants universitaires», ajoute le D.G. de la radio campus de l’UQTR. De surcroît, la majoration des co-tisations étudiantes de l’an dernier permettra à la station, au cours de la première année, de limiter les pertes à environ 30% du budget total de l’augmentation. Ensuite, lors de la deuxième année, CFOU amenuisera le déficit et pourraêtre autosuffisante. Finalement,la direction de la radio campus cal-cule être en mesure de générer des revenus lors de la troisième année de son plan de développement. Enfin, également lors de cetteAssemblée, les membres pourront débattre quant à la proposition du C.A. de majorer les cotisations étudiantes pour le journal ZoneCampus à 4$ (soit une augmenta-tion de 2$) à la suite d’un avis de motion qui avait été déposé lors de la dernière Assemblée, en mars 2008. Cette augmentation de la cotisation des étudiants décidera, vraisemblablement, de l’avenir du journal étudiant de l’UQTR.

assembLée généraLe cFou 89,1 / Zone campus

12 mars, 12h au 1012…

MA XIME LEMIE UX-L ARAMÉEJournaliste | Actualités

[email protected]

La radio campus de Trois-Rivières, CFOU 89,1 FM débutera une nouvelle programmation originale cet automne. Photo : F.-O. Marchand

Page 4: Zone Campus 9 mars 2009

4 9 au 22 mars 2009ACTUALITÉS

Les travaux de rénovation de la bibliothèque de l’université, amorcés au début du mois de jan-vier 2008, battent leur plein. Malgré qu’elle soit dérangeante pour les étudiants en quête de quiétude afin d’étudier convenablement, la réno-vation de la bibliothèque de l’UQTR ne se terminera que vers la fin de cette session d’hiver.

Depuis le début des rénovations, l’Université a déjà investi plus de 190000$ dans le réaménagement de la bibliothèque et des locaux qui la composent. Les travaux, bruyants par intermittence, dérangent vraisem-blablement les étudiants qui utilisent les postes de travail de celle-ci. Cependant, M. Lucien Forget, di-recteur des services à la clientèle de la bibliothèque de l’UQTR, assure qu’aucune plainte à cet égard n’a été déposée de la part d’usagers de la bib-liothèque. «Les étudiants font preuve de beaucoup de coopération et de compréhension. Force est d’admettre que ces travaux de rénovation en sont de longue durée, toutefois c’est un mal pour un bien. Lesmodificationsse révèleront bénéfiques aux étudi-ants», précise-t-il. En effet, la nouvelle bibliothèqueremodelée ressemble désormais davantage à une bibliothèque uni-versitaire que préalablement à ces rénovations.

La nature des travaux Le déménagement de la salle de formation près de l’entrée du deuxième étage (étage principal) a permis la création de salles d’équipe àsonancienemplacement.Effective-

ment, trois nouvelles salles, réservées uniquement pour les travaux d’équipe, ont été aménagées au troisième étage. De plus, trois autres salles d’équipe, également situées au troisième étage, seront, elles aussi, à la disposition des étudiants d’ici peu. Tous ces nouveaux locaux auront à leur disposition des prises permet-tant à leurs utilisateurs de brancher des ordinateurs portables qui eux se-ront reliés à un écran plasma disposé sur un des murs du local. Ces salles d’équipe pourront être réservées au comptoir de prêt – et bientôt en ligne. Afinderépondreàunedemandedes départements en éducation, une

salle de didactique aux murs amo-vibles a également été conçue pour que des enseignants puissent donner leurs séances de cours à même la bib-liothèque. D’ailleurs, M. Forget mentionne que la majorité des plus récents ajouts à la nouvelle bibliothèque proviennent d’idées suggérées par des membres de la communauté universitaire. «L’ajout de davantage de salles pour les travaux d’équipe s’avérait une demande récurrente de la part des étudiants. Nous tentons sans cesse de répondre aux besoins des utilisateurs de la bibliothèque», explique celui-ci.

rénovation de La bibLiothèQue de L’uQtr

Travaux de sessionMA XIME LEMIE UX-L ARAMÉE

Journaliste | Actualité[email protected]

L’UQTR a investi plus de 190 000$ dans les rénovations de sa bibliothèque. Photo : M. Lemieux-Laramée

Vendredi le 27 février dernier avait lieu à l’atrium Paul-Émile-Borduas du pavillon Ringuet une réception de reconnaissance en l’honneur de M. Sylvain Robert, professeur au départe-ment de chimie-biologie de l’UQTR. L’activité avait pour but de célébrer l’obtention du prix F.G. Robinson, couronnant sa contribution pour ses huit années à la présidence du Centre de Recherche de l’Association tech-nique des pâtes et papiers du Canada (ATPPC) et du prix 3M, soulignant l’excellence de son enseignement

depuis 24 ans. M. Robert s’est dis-tingué parmi les 10 récipiendaires des quelques 35 000 professeurs d’universités canadiennes et s’avère le troisième enseignant de l’UQTR à recevoir le prestigieux prix 3M. M. Ghislain Bourque, recteur de l’UQTR, ainsi que la directrice du département de chimie-biologie, Mme Hélène-Marie Therrien, ont brillé par leur présence à l’évènement. Tous deux ont tenu à féliciter, lors d’éloquents discours, M. Robert, lauréat de deux prix d’excellence. (M.L.-L.)

Le professeur Sylvain Robert reconnu par l’UQTR

Page 5: Zone Campus 9 mars 2009

zonecampus.ca 5ACTUALITÉS

Des étudiants profitentdu système!Chaque année, plus de 17 000 étudiants profitent du système d’études à distance de la TÉLUQ. C’est une tendance particulièrement marquée au trimestre d’été, alors qu’ils sont nombreux à demander une entente interuniversitaire avec la TÉLUQ afin de prendre de l’avance dans leur programme d’études, de régler un conflit d’horaire ou encore de conserver leur emploi. Les étudiants apprécient le fait de décider de l’heure, de l’endroit et de la durée d’une période d’études. Au besoin, ils peuvent même devancer ou retarder un examen ou la remise d’un travail*. Avec la TÉLUQ, étudier et profiter de l’été, c’est possible.

*Certaines conditions s’appliquent.

Comment faire?Visitez le site : www.teluq.uqam.ca/systemeOu contactez-nous sans frais au : 1-888-843-4333 poste 992

ConCoUrs en LigneÀ gagner : un super vélo de ville d’une valeur de 700 $

TELUQ_AnnJournal_4,76x10FHR.indd 1 25-02-09 08:43:39

L’équipe du Centre interuniversi-taire d’études québécoises (CIEQ) à l’UQTR a réussi à créer un site Internet contenant une base de don-nées qui comporte d’innombrables documents historiques de la Mau-ricie. C’est le jeudi 26 février, au salon rouge, que s’est déroulé le lancement du site, Mauricie : base de données en histoire régionale.

Les artisans de ce site ont tra-vaillé de pair durant plusieurs années afindecolliger lamultitudededocu-

ments appartenant au patrimoine mauricien. Ils seront ainsi acces-sibles à la population par le biais du Web. L’équipe du CIEQ a permis à quatre étudiants de l’UQTR de par-ticiper à l’élaboration du site en tant qu’assistants de recherche. Il s’agit de Felipe Antaya, Charles Bussières-Hamel, Évelyne Gagné et Marilyne Rousseau. Mauricie : base de données en histoire régionale représente la démocratisation culturelle, le partage du savoir et la mise en valeur du patri-moine. (A.B.)

Afin d’annoncer publiquement le calendrier des activités relatif à la fête des 40 ans de l’institution, une présentation officielle s’est tenue à l’atrium Paul-Émile-Borduas, le vendredi 27 février. Le coup d’envoi des célébrations sera donné le 19 mars, date anniversaire de la créa-tion de l’UQTR.

Monsieur Ghislain Bourque, recteur de l’UQTR, a fait une allo-cution, en guise d’introduction, sur la croissance de l’UQTR depuis sa naissance. Dans ses premières an-nées d’existence, elle accueillait 6000 étudiants inscrits. En 1984, l’Université remettait son 20 000e diplôme, à l’occasion d’une collation des grades. «Aujourd’hui, après 40 ans d’existence, l’UQTR embauche quelque 1300 employés. Elle compte en ses rangs plus de 58 000 diplômés et accueille annuellement au-delà de 11 000 étudiants, dont 1000 en provenance d’une cinquantaine de pays étrangers», déclarait-il fière-ment. Le comité organisateur est com-posé de membres de la communauté universitaire. Il s’agit de son prési-dent, M. Claude Arbour, Mme Rachel Lemelin, Mme Denise Lemarier, Mme Martine Lesieur, M. Mario Audet,

Mme Patricia Powers, M. Claude G. Genest et M. François De Flore. Ils ont tous travaillé de concert afind’offrir à la population des activitéstout au long de l’année 2009. M. Claude Arbour a exprimé la volonté du comité organisateur à l’effet que le 40e anniversaire de l’UQTR soit une reconnaissance de son histoire, mais aussi un clin d’œil à l’avenir, un rapprochement de la communauté avec son institution, mais également entre les membres de son personnel. «Ces fêtes sont organisées pour l’ensemble de la communauté : ses étudiants, le per-sonnel de tous les corps d’emploi et les retraités», a-t-il mentionné. Le lancement des festivités débutera par un café-brioches réunis-sant les membres de la communauté

universitaire. Le lendemain, la grande soirée d’ouverture suivra au Centre de l’activité physique et sportive (CAPS). Pas moins de 400 invités, comprenant des employés actuels et retraités de l’Université, seront con-viésàunrepascomportantdifférentstableaux historiques et thématiques et à une soirée dansante. Par la suite, la liste des activités prévues est longue et variée. Elle comprend notamment une soirée étudiante, les retrouvailles des Pa-triotes, un voyage à Niagara, un party d’Halloween, un concert, et bien plus. Les festivités seront clôtu-réesparunpartydeNoëlà lafindumois de décembre 2009. Le calen-drier des activités du 40e anniversaire est disponible sur le site Web de l’UQTR.

L’uQtr céLèbre son 40e anniversaire de Fondation

Le comité des fêtes dévoile la programmation des festivités

ANDRÉ BARRE T TEJournaliste | Actualités

[email protected]

Les membres du comité organisateur des festivités du40e anniversaire de l’UQTR accompagnés du recteur,M. Ghislain Bourque. Photo : Service des communications

inauguration d’un nouveausite internet 

L’UQTR aidela recherche enhistoire mauricienne

M. Yvan Rousseau, directeur du CIEQ. Photo : N. Trépanier

Page 6: Zone Campus 9 mars 2009

6

C’est avec beaucoup d’assouvissement et de fierté que l’uQtr soufflera ses quarante bougies ce 19 mars. Quatre décennies qui ont modelé et dessiné les traits de sa gloire, son rayonnement et qui ont fait d’elle un endroit de pré-dilection chez les uns et les autres. De par ces temps, beaucoup de facteurs ont changé, l’université-providence n’est plus aussi providentielle que jadis et les soubresauts économiques lui ont donné une nouvelle dimension, une nouvelle vocation. Bilan et perspec-tives.

Autrefois, l’université était destinée aux élites, les érudits de la société. Les jeunes bûchaient avec frénésie et dévouement pour y avoir accès. Les pro-grammes de formation se comptaient sur les doigts des mains et leurs débou-chés étaient quasi-assurés d’emblée. Sitôt diplômés, les bacheliers et autres gradués se verraient très vite adhérer à la fine fleur de la communauté sociale.Ceci étant, ils occupaient les plus hauts échelons décisionnels et faisaient par là même la pluie et le beau temps de leur époque. L’université avait alors un pou-voir implicite qu’elle ne voulait peut-être pas être en sa possession. Une provi-dence du ciel! Peu de temps après, le baby-boom prit place, la nécessité du savoir égale-ment, et les universités furent multipliées exponentiellement afin de subvenir àla croissance démographique et à la prolifération des besoins du marché du travail. Le niveau de vie s’améliora et une dynamique économique, intellectuelle et culturelle éclata au grand jour. Les uni-versités commencèrent sur les chapeaux des roues à donner de l’importance aux contenus des programmes et les mirent conséquemment au diapason. Les étudi-ants eurent donc accès à des domaines de formation beaucoup plus accentués, plus pointus et plus spécialisés. Encore une providence! Aujourd’hui, c’est une tout autre

paire de manches, l’université ressemble plutôt à une société d’investissement à capital variable qu’à un lieu académique de vocation et humain de dimension. Les programmes proposés sont convertis en produits à vendre et à promouvoir auprès d’une clientèle de tout âge. Ma-traquage publicitaire, prosélytisme et un corps professoral déclarant forfait en pleine session en raison d’une discorde inhérente à la clause d’augmentation sa-lariale de la convention collective, et ce, au grand dam des étudiants. Preuve en est, les cours en ligne foi-sonnent, des augmentations des frais de scolarité appliquées de part et d’autre (dégel et majoration supplémentaire des frais des étudiants internationaux) et pour résultat, les étudiants se laissent ra-conteruneterminologiespécifiquementéconomique n’ayant aucun lien avec le domaine de l’enseignement universi-taire ni avec la vie étudiante. Récession, cataclysmemondial et crise financière,toutes les raisons sont bonnes pourvu qu’ils apporteront de l’argent à la caisse de l’université à terme. Même si d’aucuns croient en-core que le déséquilibre des tares macro-économiques ne touche pas à la mouvance académique, les dé-marches adoptées ces derniers temps par l’université moderne ne lui ont valu que des déboires en masse auprès de ces mêmes étudiants. Sûrement parce que cette dernière ne doit pas dévier de son objectif directeur et de sa princi-palefinalité,que sont l’encadrementetl’enseignement des générations futures sans aucun égard au volet financier etlucratif. Le réseau UQ fait partie des or-ganismes gouvernementaux et n’a pas à être éclaboussé à chaque mésaventure économique. Ce sont même les prin-cipes du dirigisme établis par l’illustre économiste John Maynard Keynes, prônant le financement des établisse-ments étatiques par le gouvernement et uniquement par ce dernier, qui le dic-tent. À l’UQTR, la présence du potentiel humain est éminente et essentielle à la fondation d’une institution axée sur la capacité des individus, ceci par la diminution voire l’abolition des cours en ligne. Sur un autre plan, il faut veiller à ce que les frais de scolarité soient raison-nables, permettant ainsi une meilleure accessibilité aux futurs étudiants, une attention particulière sur la qualité des programmes proposés devra également être portée en vue de hisser tout haut la réputation de l’UQTR et soigner son image de marque. Et puisqu’elle fêtera bientôt son quarantième printemps, pourquoi ne pas penser à devancer ses rivaux dans le classement mondial des universités! Car, après tout, l’UQTR est bien placée pour le savoir.

ACTUALITÉS

éditoriaL

Universitédinosaure… et pas n’importe lequel!

Deux fois par mois, et sur le même mode que les Mythologies qu’avait faites roland Barthes en 1957, seront présentées des capsules sur différents produits de la culture de masse qui opèrent comme symboles, voire icônes, de la société contemporaine.

petites mythoLogies bimensueLLes

Homme cherche femme…

MART IN BERTRANDJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

MOHAMED JEBRIÉditorialiste

[email protected]

N’importe qui lisant les journaux et se promenant sur Internet se rend compte de la popularité des annonces de rencontre. Celles-ci pullulent depuis plusieurs années en Occident. La question demeure de savoir pourquoi elles ont pris tant d’ampleur, devenant un in-contournable pour plusieurs afin de trouver «l’âme sœur».

Les sociétés traditionnelles ren-daient la tâche facile à la recherche des concubins. Dans la plupart d’entre elles, les relations hommes-femmes étaient largement codifiées et le mariage correspon-dait davantage à un impératif de procréation et de rang social que d’amour véritable, bien que ne l’excluant pas nécessairement. Un reliquat de cette ère se trouve dans la monarchie et le système nobili-aire qui existent encore aujourd’hui dans plusieurs parties du monde, mais que nous connaissons surtout par l’Angleterre, le Canada étant membre du Commonwealth. Le sang bleu On disait dans ce monde sélect que les membres de la noblesse avaient le «sang bleu». Cette ap-pellation correspondait au fait que

les nobles espagnols se targuaient de n’avoir aucun membre, parmi leurs rangs, qui ait une ascendance mauresque, arabe, berbère ou juive, ayant donc une peau blanche très claire qui laissaient paraître des veines bleutées. «La sangre azul» a été traduite par «sang bleu» en français. Les mariages dans la noblesse étaient donc faits pour promouvoir le rang social et pour faire grandir la richesse des familles. C’est pourquoi plusieurs se mariaient entre cousins propres, assurant ainsi la pureté de leur rang et évitant de dilapider la fortune du clan en l’envoyant vers un autre. Il était peu souvent fait mention d’amour alors. Cette dimension relationnelle était as-sumée par l’amant ou la maîtresse.

Nouvelle donne Avec la disparition quasi com-plète des systèmes de castes en Occident, puis l’arrivée de l’individualisme contemporain, la relation affective est devenue af-faire de choix, mais les repères se sont également abolis, compliquant la recherche de l’«âme sœur». Ainsi, s’est ouvert un véritable marché des célibataires, puisqu’aujourd’hui tout se vend et s’achète. La relation à l’Autre s’étant ainsi complexifiée et toute notresociété étant entrée dans l’ère du marchandage, aux célibataires on attribue une valeur basée sur son

profil au sein des annonces clas-sées. Car que fait le (la) célibataire dans les sites de rencontres, sinon sevendre?Sonprofilestgarantdeson succès auprès des concubins(es) potentiels. À l’inverse, il est placé devant un supermarché des concubins(es) et a plus ou moins l’embarras du choix selon sa propre valeur marchande. Et le magasinage ne s’arrête pas là. La rencontre elle-même s’opère afin d’aller vérifier si le célibatairetrouve en l’autre les caractéristiques qu’il recherche. Ainsi, homme/28 ans/non-fumeur/professionnel, a tout le loisir de chercher jusqu’à ce qu’il trouve femme/20-30 ans/non-fumeuse/professionnelle/blonde/yeux bleus/36-24-36/ dans la masse des quidams qui lui sont proposés dans ce type d’annonces, photos de profilsensus. De même, l’être humain, comme l’auto ou l’ordinateur, se présente maintenant dans une formule sur mesure. C’est également le règne du jetable que l’on retrouve dans ce marché, si l’onsefieà ladurabilitédu couple contemporain. C’est l’être humain qui devient objet : objet de convoitise, objet de prestige, objet sexuel, et perd corollairement son statut humain. Reste à voir combien de temps ce nouveau mode de séduction durera et si l’individualisme con-temporain aura raison de la relation amoureuse telle qu’on l’a connue.

Monsieur Arnaud Bessière, stagi-aire postdoctoral et consultant pour le musée des civilisations à Gatineau, était de passage à l’UQTR le jeudi 26 févrierafindeprésenter sa thèsededoctorat, pour le Centre interuniver-sitaire d’études québécoises (CIEQ). Il s’est intéressé, comme l’annonce le titre de sa thèse, à la Domesticité dans la colonie laurentienne au XVIIe et au début du XVIIIe siècle (1640-1720). Le conférencier a été présenté par M. Thierry Nootens, professeur au Département d’histoire. M. Bes-sière, 34 ans et Français d’origine, a toujours été fasciné par les gens du XVIIe siècle qui avaient le courage de quitter l’Europe pour s’installer dans une région où il n’y avait absolument rien, soit la Nouvelle-France.

Une quinzaine d’étudiants et de professeurs en histoire se sont déplacés pour assister à sa présenta-tion. En plus d’avoir été renseignés

sur la vie des gens de l’époque, les étudiants présents ont pu constater le processus utilisé par le conféren-cier pour soutenir sa thèse. (A.B.)

conFérence au cieQ

Un stagiaire postdoctoral présente sa passion pour l’histoire

9 au 22 mars 2009

Page 7: Zone Campus 9 mars 2009

zonecampus.ca 7

De nos jours, à l’échelle planétaire, une multitude de dilemmes doivent être réglés de toute urgence et je sens que nous avons besoin de la participa-tion de tout le monde pour y arriver. Que ce soit la crise alimentaire, écologique ou financière, la période actuelle n’est pas seulement radicale, elle est cruciale pour la survie de notre espèce et ses diverses cultures eth-niques tant intellectuelles, artistiques que politiques.

C’est pourquoi, à mon avis, il faut en premier lieu remplacer de toute ur-gence la consommation – seule mesure offerteparlesdirigeantscapitalistesetqui se résume en un acte individualiste – par une communication sociale et in-ternationale permettant de favoriser une réflexion humaniste, englobanttous les individus. En conséquence, je suis complète-ment favorable à la coopération des diverses ethnies dans notre établisse-ment scolaire car ensemble, on peut bâtir quelque chose de commun. La 8e Semaine Multiculturelle prévue à l’UQTR du 22 au 28 mars 2009, or-ganisée par le Comité d’Intégration International Universitaire (CIIU) de Trois-Rivières, permettra sans doute de ressentirleseffetspositifsdecet«inter-culturalisme». Je dis bien inter, au lieu de multi, car chacun doit pouvoir être capable de se mélanger tout en restant lui-même. Chaque culture de notre planète a acquis des expériences collectives his-toriques uniques et c’est dans l’intérêt de tous de partager nos savoirs dis-tincts. Il faut donc, par nécessité, remplacer rapidementl’affrontementdesdiversescultures, ou soi-disant choc des civilisa-tions, par le métissage, le dialogue et le partage. Selon moi, c’est uniquement par une ouverture constructive et rai-sonnable dans le respect de l’identité

des autres et de leurs croyances, que nouspourronsédifierquelquechosedegrandiose. Octavio Paz disait : «Toute culture naît du mélange, de la rencontre, des chocs. À l’inverse, c’est de l’isolement que meurent les civilisations.» Cependant, le succès de cette dé-marche repose principalement sur le fait d’agir et de se fondre avec l’autre, tout en n’oubliant pas qui l’on est, et de là naît l’importance de s’adapter à une culture qui nous accueille. Par ailleurs, je tenais à dire que j’appuie fortement le mouvement pour faire annuler la hausse des frais de sco-larité pour les étudiants étrangers. Pour le seul fait qu’ils viennent étudier ici, au Québec, dans notre langue, cela vaut bien l’encouragement de ne pas les en-detter davantage! Lorsqu’une session vous coûte plus de 10 000$, je trouve ça un peu excessif… D’un autre côté, un ami m’a fait re-marquer que son père payait des taxes scolaires depuis sa naissance. Il est donc normalpourluideprofiterd’unmeilleurprix pour l’accès à l’éducation supéri-eure étant donné qu’il contribue à la société depuis plusieurs années alors qu’un étudiant étranger n’a fait aucun paiement de ce genre. Mais ceci relève d’un autre débat : la nécessité d’une éd-ucation gratuite et accessible pour tous. Nous y reviendrons ultérieurement. Malgré tout, j’apprécie beaucoup la diversité culturelle de notre université. J’entends souvent des gens parler en arabe ou en d’autres langues et cela me fascine grandement. J’aimerais beau-coup interagir avec eux mais je sens en moi une gêne immense. Ce n’est pas que je crains nos visiteurs, mais on dirait que je me sens davantage tel un obser-vateur ou un témoin hypnotisé par la grandeur de l’humanité. Pourtant, je vis dans la diversité cul-turelle tous les jours : mon excellente chiro est chinoise, j’ai un ami philosophe qui est noir, mon colocataire est un Français venu de La Réunion (Île entre le Madagascar et l’Inde), j’ai de nombreux amis colombiens avec qui je pratique mon espagnol, mon philosophe préféré est allemand (Nietzsche) et plusieurs de mes groupes métal préférés viennent de partout dans le monde (Behemoth de Pologne et Krisiun du Brésil entre au-tres). Finalement, j’imagine que beaucoup d’enfants de la prochaine généra-tion seront sans doute quadrilingues! (français, anglais, espagnol et alle-mand). Il n’en tient qu’à nous, paysans du Québec, d’ouvrir le dialogue avec l’inconnu et de ne pas avoir peur, car c’est à travers l’autre que nous visitons le monde.

ACTUALITÉS

deviens ce Que tu es!

Une saladeavec beaucoup d’ingrédients s.v.p.!

Vie étudiante

JE AN-FRANÇOIS VE IL LE UXChroniqueur

[email protected]

AGEUQTR Une ribambelle d’activités gra-tuites se pointe à l’horizon pour les étudiants de l’UQTR pendant cette période post-relâche, com-mençant par le 5 à 7 Fémina, prévu à la Chasse-Galerie le lundi 9 mars à l’occasion de la Journée Interna-tionale de la Femme. Plusieurs spectacles dans divers domaines de performance y seront présentés, à savoir : théâtre, dj, poésie, littéra-ture féminine, chant et danse. La soiréenefinitpaslà,cardès21h30,le chansonnier Eric Masson sera en place pour jouer le registre des clas-siques agréables en vue de donner du tonus aux étudiants lors du re-tour aux études. Mardi le 10 mars, venez vous sucrer le bec gratuitement à la ca-bane à sucre qui sera située à côté de la Chasse-Galerie, là où cein-turesfléchéesetmusiqueserontaurendez-vous. Deux autres activités sont planifiéespourlelundi16mars.Lapremière consiste en la projection d’un court-métrage portant sur les bonnes habitudes à développer en matière de développement du-rable accompagnée des premières improvisations de la LUITR, qui mettront en exergue certaines thé-

matiques environnementales (fous rires garantis!). Quant à la deuxième activité, elle ne sera autre que le fameux 5 à 7 des associations. Des récompenses (bière et amuse-gueules) feront le menu de la soirée de tous ceux qui ont fait preuve d’implication au sein du tissu associatif estudiantin de l’UQTR. Il est toutefois à noter que l’AGE lancera sa campagne électo-rale par cette même occasion. D’autre part, l’activité Rallye des assos se déroulera le jeudi 19 mars à la Chasse-Galerie, activité lors de laquelle l’ensemble de la communauté étudiante découvrira le fin fond du sous-sol du pavillonPierre-Boucher. Surprises à tire-lar-igot garanties! Pour plus de détails, rendez-vous au comptoir de l’AGE. Et pour clore merveilleuse-ment cette série d’événements, une présentation des projets de recherche des étudiants aux cy-cles supérieurs portant le nom Uniexpo se tiendra le vendredi 20 mars durant toute la journée à l’amphithéâtre 1200 Albert-Tessier. Repasoffertsgratuitement;soyez-y en grand nombre !

Club Entrepreneuriat C’est avec le Sugar party que le Club Entrepreneuriat compte amorcer ses activités de la session hivernale. Un déplacement en bus à la cabane à sucre Chez Denis Bédard est prévu pour le jeudi 12 mars à

19h devant le CAPS. La formule à 20$ comprend le déplacement, le souper ainsi qu’un gros party en guise de clôture de la soirée. Procurez-vous vos billets dès main-tenant au local du club situé au local 074 du pavillon Pierre-Boucher ou encore contactez les membres de Direction entrepreneuriat à l’adresse courriel suivante : [email protected]

11e Concours québécois enentrepreneuriat Le Concours québécois en en-trepreneuriat, organisé sous sa onzième mouture, vise à promou-voir une culture entrepreneuriale au Québec et à couronner les pro-jets réalisés par des étudiants ayant des connaissances en la matière. Le dépôt de candidatures des étudiants intéressés est possible jusqu’au lundi 16 mars à 16h. Les futurs leaders ayant conduit ou contribué à l’élaboration d’un projet pertinent (éducatif, sportif, coopé-ratif, communautaire, culturel ou artistique, technologique ou scien-tifique) sont invités à se présenterauprès de M. Martin Lambert, responsable de la vie étudiante à l’UQTR, pour déposer leur candi-dature. Des prix allant de 2000 à 3000$ seront versés en faveur des projets primés par le comité d’ap-préciation. Avez-vous le sens du leadership? Alors mettez-le en ap-plication!

MOHAMED JEBRICollaborateur

[email protected]

Page 8: Zone Campus 9 mars 2009

8 9 au 22 mars 2009

Le 27 février dernier, PPS Danse présentait sa toute dernière créa-tion, Diasporama, imaginée et interprétée par Pierre-Paul Savoie. Tout en gardant la danse comme élément central du spectacle, l’artiste, en collaboration avec le chorégraphe André Gingras, allie brillamment plusieurs disci-plines et pousse en profondeur ses réflexions sur l’Homme. cette soirée-là, spécialement, trois poètes invités sont venus partager avec les spectateurs leurs mots inspirés de la présentation et ses grands thèmes.

Le premier numéro, Confidences d’un corps, fait état de la façon dont le corps mémorise les événements, les sensations. Pierre-Paul Savoie, interprétant seul cette partie du spec-tacle, est entré en scène avec une petite maison de bois, symbole du corps et de nos origines. Ses déplace-ments disloqués traduisaient d’abord les états d’âme d’un danseur perdant peu à peu l’usage de ses jambes et du même coup la capacité de danser. L’artiste a ensuite enchaîné une série de souvenirs épars illustrés par des mouvements parfois souples, parfois brusques suivant un certain ordre nar-ratif. Après l’entracte, le danseur est revenu sur les planches en compagnie du Néerlandais Lael Stellick pour in-terpréter le deuxième court numéro …et comme si l’air allait s’embraser. Inspirée par les écrits de David Wojnarowicz et William S. Bur-roughs sur la violence, la pièce décrit un théâtre dansé plutôt rock dans lequel les deux interprètes actaient et dansaient une gamme d’émotions passant de la rage à la folie humaine. En conclusion de la pièce, trois poètes trifluviens sont montés surscène pour lire à tour de rôle leur in-terprétation poétique de l’univers de la danse. Le premier artiste, Naïd, pa-rolier engagé, a exprimé ses opinions

à travers le slam. Guy Marchamps, cofondateur de la revue Le Sabord et animateur culturel, a fait un paral-lèle entre le corps et les mots. Pour finir, Sébastien Dulude, poursuivantses études doctorales à l’UQTR sur la performativité et la spatialité du texte poétique, a axé son propos sur les souvenirs et les blessures de l’enfance.

Un mot sur l’artiste Pierre-Paul Savoie est un artiste multidisciplinaire qui a créé plus d’une quinzaine de spectacles qui laissent tous une place importante à la réflexionet à l’émotion.En2004,il a été couronné du Prix Attitude pour souligner sa contribution à la diffusion de la danse sur le réseau

de l’Est du Québec. Il a aussi reçu le prix Hommage RIDEAU, en 2008, en reconnaissance pour son importante contribution au développement de la danse au Québec. Après une ab-sencedequelquesannées,ileffectueun retour en force avec ses nouveaux numéros et une détermination féroce d’innover dans l’art de la danse.

ARTS ET SPECTACLES

pps danse

Souplesse et émotions vives

Lael Stellick et Pierre-Paul Savoie interprétant la pièce… et comme si l’air allait s’embraser. Photo : D. Charest

DAPHNIE CHARE STJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

Constatant l’intérêt grandissant de la population pour la littérature orale, Michel Deschênes, animateur et conteur de métier, a pris l’initiative de rassembler des gens de talent pour former le Cercle de conteurs de Trois-Rivières. En association avec le copropriétaire du bar Le Charlot, Alexandre Gauthier, il organise tous les mois des événements mettant en valeur toute la beauté du conte québécois.

Plusieurs villes de la région ont depuis longtemps réuni leurs meilleurs conteurs pour échanger des idées et enrichir leur répertoire de récits mer-veilleux. À son tour, Trois-Rivières accueille des conteurs d’ici et d’ailleurs qui viennent faire connaître leur pas-sion à ses habitants. Tous les troisièmes vendredis du mois, à partir de 20h, le Charlot est l’hôte de représentations à saveur fantastique où les spectateurs peuvent s’abandonner à quelques heures de magie littéraire des contes

et légendes du Québec. Le 20 février dernier, la Marie-Conteuse, groupe formé de trois femmes dynamiques et d’un mu-sicien d’ambiance, était l’invitée d’honneur qui a servi au public du petit bar du centre-ville une soirée où se côtoyaient personnages farfelus et anecdotes abracadabrantes. Leur spectacle TiNess «O» Noces est in-

spiré des personnages de l’exposition du sculpteur Ernest Lévesque. De cette exposition sont nés des person-nages comme Sam le ramasseur de fer tombé amoureux d’une femme peintesurunetoilequi luioffrelavieéternelle. La Marie-Conteuse sera présente au Salon du Livre de Trois-Rivières pour la sortie de son nouveau recueil de contes. (D.C.)

Mille et un contesà Trois-Rivières

Les trois femmes dynamiques qui forment la Marie-Conteuse : Françoise Crête, Diane-Marie Racicot et Hélène Lasnier. Photo : D. Charest

Page 9: Zone Campus 9 mars 2009
Page 10: Zone Campus 9 mars 2009
Page 11: Zone Campus 9 mars 2009

zonecampus.ca 11ARTS ET SPECTACLES

Le Centre d’exposition Raymond-Lasnier présente actuellement les œuvres de 35 artistes trifluviens. L’événement «REPÉRAGE» ras-semble les talents d’artistes dont l’appel de dossier a été choisi parmi plus de 70 participants.

Dans le cadre de Trois-Rivières Capitale culturelle du Canada et en collaboration avec le programme d’acquisition d’œuvres d’art de la Col-lection Loto-Québec, l’événement offre un aperçu de la création trifluvienneenartvisueltoutenper-mettant à Loto-Québec et à la Ville de Trois-Rivières de «repérer» des œuvres dont ils feront l’acquisition. Le lendemain du vernissage, le 27 février dernier, plusieurs toiles

avaient déjà été choisies et mar-quées d’un autocollant. Les genres exposés sont ex-trêmement variés. De la peinture abstraite à la photographie, en pas-sant par l’installation et la sculpture, chacun y trouve son compte. Le Coup de Cœur Loto-Québec a été accordé au duo artistique Marie-Ève Proteau et Nicolas St-Pierre de Sarbacane pour leur installation très originale. Leur œuvre consiste en unmagnifiquemeubledeboisornéd’une peinture en noir en blanc ainsi qu’une série de toiles dont «Liaisons haute couture» représentant une jeune femme en parallèle avec la mode actuelle. L’exposition est accessible jusqu’au 12 mars. (D.C.)

exposition

REPÉRAGE

Le symposium s’est déroulé le samedi 21 février. La journée s’est montrée parfaite pour accueillir la foule qui s’était amassée au carré Willow et sur la cinquième rue à Shawinigan pour voir les sculpteurs à l’œuvre. En effet, le mercure avoisinait le zérodegré Celsius, température idéale pour sortir de chez soi et, ainsi, le premier Symposium de sculpture sur glace de

Shawinigan a bénéficié de la grandeaffluence du public pour lequel dessaltimbanques veillaient à l’animation. L’intérêt de l’événement tient beaucoup au fait que des sculpteurs professionnels ont été jumelés à des participants du projet Jeunes en ac-tion du Carrefour jeunesse emploi Mauricie. En tout, environ une dizaine de sculptures ont été présentées

sur les deux sites, sculptures que les visiteurs pourront admirer jusqu’à ce que le printemps, pour elles, sonne le glas. L’un des organisateurs, Isaac Tremblay, assurait dès l’abord : «C’est gratuitetuneforteaffluenceassurerala pérennité de l’événement.» Il est donc à gager qu’il reviendra l’an pro-chain. (M.B.)

symposium de scuLpture sur gLace de shawinigan

Un jour béni des dieux pour la première édition

Sculpture présentée lors du Symposium. Photo : M. Bertrand

Le Coup de cœur Loto-Québec. Photo : D. Charest

Pour éviter les pièges du plagiat, visite le site Web consacré à ce sujet. www.uqtr.ca/questionnaire.plagiat

Page 12: Zone Campus 9 mars 2009

12 9 au 22 mars 2009

Le groupe Chocolat était de pas-sage à Shawinigan le 21 février, en prestation au Trou du diable. Ils y ont présenté les chansons de leurs deux derniers albums, mais aussi des morceaux inédits de choix.

Le spectacle n’avait pas forcé-ment débuté sous de bons auspices. Premièrement, les tests de son ont eu des airs de «work in progress» puisqu’ils n’avaient pas été faits avant l’entrée en scène du groupe. La première chanson en a écopé, mais le technicien de son s’est repris cor-rectement lors des autres. Aussi, Chocolat était am-puté de deux de ses membres, le

pianiste Martin Chouinard dont la copine venait d’accoucher et le guitariste Dale MacDonald qui était à Toronto. Par contre, les membres restants Jimmy Hunt (voix, guitare et harmonica), Ysael Pépin (basse) et Brian Hildebrand (batterie) ont franchement assuré et le reste du spectacle s’est déroulé sans heurt, pratiquement… malgré cette ampu-tation forcée.

réputation surfaite? Il faut dire que la réputation du groupe les précède. Les médias ont en effet rapporté plusieurs épisodesde grabuge opérés par le groupe dans ses tournées, dont un dont il semble que les Îles-de-la-Madeleine se souviendront longtemps. Sur la question, le groupe affirme queleur réputation est surfaite et que d’autres avant eux ont fait bien pire. Quant à leur prestation à Shawin-igan, elle s’est avérée exempte de tout incident. Malgré le faux départ du spec-tacle, dès la troisième chanson, le public a retiré les tables de la bras-serie pour improviser une piste de danse et l’ambiance a immédiate-ment changé. Le reste du spectacle est devenu franchement festif, la

foule étant demeurée debout pour le demeurant.

Entracte Au retour de l’entracte – oh sur-prise! – le chanteur-guitariste a vu l’une des cordes de son instrument se rompre. En attendant qu’il la change, les deux autres membres du groupe ont fait une improvisation et l’un des spectateurs est monté sur scène pour chanter pendant que le chanteur remplaçait sa corde. Le reste du spectacle, malgré les quelques caprices du destin qui ont frappé le début de la soirée, s’est déroulé à merveille et les spectateurs semblent avoir bien apprécié leur soirée. www.myspace.com/montreal-chocolat

ARTS ET SPECTACLES

À peine deux mois et des pous-sières se sont écoulés depuis que Dumas a sorti son album Nord et voilà qu’il remet cela avec un tout nouvel album à l’intitulé tout aussi laconique, Rouge.Ils’agiteneffetdela suite du premier qui reprend où il avait laissé. D’ailleurs, l’illustration de la pochette suit celle du précédent. À parier, également, que Dumas réserve un autre album sous peu, puisque lesdites illustrations sont au-tant de parties d’un triptyque. Musicalement parlant, l’auteur-compositeur-interprète signe un album qui pousse encore plus loin l’exploration sonore que tout ce à quoi il avait habitué le public jusqu’à maintenant, et ce n’est pas peu dire. L’électronique y rejoint l’instrumentation traditionnelle en

un mélange plus que cohérent et les fans y retrouveront les thèmes chers à Dumas : errance et départs. Le Rouge, couleur chaude, y fait contrepoids de l’album précédent, Nord, par des pièces plus emportées, comme un éveil après l’hiver. (M.B.) www.myspace.com/dumasdumas

chocoLat au trou du diabLe

Spectacle docile pour les mauvais garçons de la scène québécoise

MART IN BERTRANDJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

Chocolat en performance au Trou du diable à Shawinigan. Photo : M. Bertrand

sortie de ROUGE de dumas

Après l’hiver, l’éveil

Page 13: Zone Campus 9 mars 2009

zonecampus.ca 13ARTS ET SPECTACLES

C’est le 26 février, au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières, qu’avait lieu la cinquième édition d’UQTR en spectacle. Cette année, la distribu-tion affichait une grande diversité : chanson, clownerie, théâtre, hu-mour et slam poésie étaient à l’honneur.

Les interprètes se sont présentés sur scène avec fébrilité dans ce con-cours basé sur les arts de la scène, puisque les gagnants se méritaient une bourse de 800$ et se voyaient attribuer uneplacedans lafinalena-tionale du concours, Univers-Cité en spectacle dont le Théâtre du Cégep de Trois-Rivières sera également l’hôte, le 10 avril 2009. Pour l’occasion, les artistes devaient préparer un numéro de 10

minutes maximum dont le contenu était au moins à 90% en français. Les participants devaient également être inscrits à l’UQTR. Les 11 artistes qui ont présenté étaient, dans l’ordre : Les Entourloupettes (clownerie), Dominique Larocque (opéra), Maloup Gagnon Bernard et Caroline Moreau (saynète théâtrale), Steve Provencher et Alexandre Kerboas (guitare clas-

sique), Anaël Deschênes (rap), David Ruppy (chanson), Xavier Aure (chanson), Alex Drouin (humour), Hugo Bordelais (chanson), Amélie Gagnon (chanson) et Dany Carpentier (slam poésie). Ànoterquelestroisfinalistesdel’anpassé étaient présents, d’une manière ou d’une autre, en ce que messieurs Drouin et Carpentier, respectivement

lauréats du deuxième et troisième prix de l’an passé, se représentaient cette année et que la tâche de l’animation avait été décernée aux trois gagnants de l’an passé : Guillaume Cholette-Jeanson, Hélène Martin et Alexandre Gauthier qui avaient alors scandé un Speak Right bien senti, sur les traces du Speak White de Michèle Lalonde. À ce titre, l’animation s’est révélée par-

ticulièrement accrocheuse et relevait d’un humour sarcastique que le public a visiblement bien apprécié.

Les gagnants La remise des prix a revêtu des allures de déjà vu puisque les deuxième et troisième prix sont de-meurés les mêmes que l’an passé. En effet, Dany Carpentier, alias Naïd,a repris la troisième place (coup de cœur du jury) avec son slam poésie aux accents lyriques et engagés. La deuxième place est revenue entre les mains d’Alex Drouin pour son numéro de stand-up comique à l’allure pas toujours subtile, mais pleine d’esprit.

La grande gagnante, cette année, est Amélie Gagnon qui a interprété d’un style jazz ses créations L’envers du décor et Petite mélodie. Elle aura réussi à charmer tant le public que le jury avec ses mélodies aux rythmes tantôteffrénés,tantôtlangoureux.

uQtr en spectacLe

Une large palette de prestations pour la 5e édition

MART IN BERTRANDJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

La grande gagnante, Amélie Gagnon, accompagnée des récipiendaires des deuxième et troisième positions lors du dévoilement des lauréats. Photo : M. Bertrand

La remise des prix a revêtu des alluresde déjà vu puisque

les deuxième et troisième prix sont

demeurés les mêmes que l’an passé.

site d’univers-cité en spectacle :www.univers-citeenspectacle.com

Page 14: Zone Campus 9 mars 2009

14 9 au 22 mars 2009

Mercredi le 25 février, à l’Embuscade, un bon nombre des fans de la première heure et plusieurs nouveaux admirateurs ont assisté au lancement du très attendu Radawr de la formation tri-fluvienne Mimi VanDerGlow.

Après quelques dizaines de spec-tacles dans la région et ailleurs, un passage remarqué aux Francou-vertes et de très nombreuses heures de studio, le quatuor de rock garage franco offre enfin à son public uneoccasion de l’écouter sur disque. Le groupe se dit prêt à s’investir dans de nouvelles pièces. «Pour vous, on lance l’album; pour nous, on l’enterre!», a lancé Carl Hébert, l’énergique chanteur, guitariste et principal compositeur du groupe. Habillés de costards et cravates dont ils se sont rapidement départis, les Mimi ont interprété toutes les pièces de leur album, certaines

devenues de véritables petits clas-siques – Les soleils de la Rive Sud, Polaroïd, Vers de terre – et ont terminé par leur irrésistible reprise de C’est comme ça des Rita Mitsouko.

ARTS ET SPECTACLES

En septembre 2008, c’est le hasard qui a réuni Alexandre Kerboas, de Bretagne, et Steve Provencher de Victoriaville dans une jolie com-plicité musicale qui n’a pas cessé de s’épanouir. Le mariage des styles des deux guitaristes leur a permis d’entreprendre certains projets dont l’enregistrement d’un album éponyme qui a vu le jour quelques mois seulement après leur ren-contre.

Les deux étudiants à l’UQTR résidaient tous deux dans le gîte uni-versitaire quand Alexandre Kerboas a entendu de la fenêtre de sa chambre son futur associé pratiquer ses notes de guitare. «Alex m’a crié : Eh toi qui joue de la guitare, vient jammer avec moi!», raconte Steve Provencher. Cette rencontre inopinée a été le début d’une belle aventure musi-cale qui les a menés très rapidement à l’enregistrement de leur premier album. Kerboas, influencé par le groupeTrio Rosenberg, axe son style vers un jazz manouche très rythmé. Son genre européen s’accommode parfaitement à la guitare classique de Provencher, ancien bassiste et amateur de death metal. De l’alliage des deux genres résulte un album instrumental envoûtant à travers lequel il est facile de se laisser em-porter dans une atmosphère de pure détente. Kerboas ayant commencé ses études à l’École supérieure des

Beaux-Arts de Bretagne a entière-ment conçu et dessiné la pochette de l’album. Présentement en échange étudiant à l’UQTR, il retourne en Europe dans moins de deux mois, mais prévoit l’enregistrement d’un deuxième album avant son départ. «Nous ne savons pas ce qui va arriver après, mais pour l’instant nous pré-férons nous concentrer sur le nouvel album», avoue Steve Provencher. Les deux jeunes hommes de 22 ans sont ambitieux et confiants face à leurdeuxième opus. Pour plus d’informations sur la formation visitez le www.myspace.com/duofrancoquebec.

duo FrancoQuébec

Quand le Québec et la France font bon ménage

DAPHNIE CHARE STJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

DAPHNIE CHARE STJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

La pochette de l’album éponyme de Duo Franco-Québec entièrement conçue par Alexandre Kerboas.Photo : D. Charest

mimi vandergLow

Lancement del’album attendu

La formation en prestation lors du lancement de l’album Radawr.Photos : Jean-François Rheault

L’album est disponible sur ituneswww.myspace.com/

mimivanderglow

Page 15: Zone Campus 9 mars 2009

zonecampus.ca 15SPORTS

Capitaine de l’équipe féminine de golf des Patriotes, Stéphanie Côté étudie présentement au bac-calauréat en enseignement et adaptation scolaire et sociale au secondaire. Elle amorcera l’an pro-chain sa troisième campagne avec les Pats et aura un rôle prépon-dérant à jouer sur le vert. Le Zone campus l’a rencontrée afin de vous la présenter.

Depuis l’âge de douze ans, Stéphanie pratique le golf. Déjà à ce moment, elle avait du talent et elle l’a poli avec le temps. «Très tôt j’ai été en mesure de jouer en bas de 100 et dès l’âge de 14 ans, j’ai com-mencé à jouer au niveau compétitif. Grâce à Frédéric Colgan et son aca-démie de golf à Québec, je me suis beaucoup améliorée. J’ai aussi fait le programme sport-études de 14 à 18 ans», souligne la volubile golfeuse.

D’ailleurs, c’est le golf qui l’a amenée à l’UQTR. Par l’entremise d’un des golfeurs des Pats, Philippe Foliot, l’entraîneur de l’équipe, Jean-François Auger, a vu Stéphanie jouer et a reconnu son talent. Auger l’a alors invitée à joindre les rangs des siens et, comme le programme de golf avait de bonnes bases à l’UQTR et que le programme académique dans lequel elle souhaitait s’inscrire étaitoffertàTrois-Rivières,elles’estamenée avec les Patriotes.

Dans le feu de l’action Sur le terrain, la jeune femme de 21 ans assume beaucoup de leadership. «Je suis quelqu’un d’extrêmement positif : j’essaie toujours d’encourager les filles oude les conseiller. Il y avait plusieurs nouvelles joueuses l’an passé et avec l’expérience que je possédais, j’ai été nommée capitaine de l’équipe», nous a-t-elle dit. Ce titre de capitaine lui revient également en raison de sa domi-nation sur le vert. L’an dernier, elle s’est maintenue parmi les meilleures joueuses du Québec jusqu’à la toute findelasaisonetaterminéonzièmeau classement individuel avec un

total de 341 pour quatre rondes. Malgré tout, elle espère mieux pour l’équipe l’an prochain. «Plu-sieurs joueuses en étaient à leur première année, alors c’était plus difficilepourelles.Avecl’expérience,elles pourront abaisser leur pointage et nous serons encore meilleures», souligne-t-elle. Pour améliorer l’équipe, Stéphanie reconnaît notamment les avantages de leur nouveau site d’entraînement en raison de l’aménagement qui permet de voir la trajectoire de la balle, de la possi-bilité de visionner des vidéos, etc. L’athlète de Loretteville a égale-ment hâte de renouer avec l’action alors qu’elle et ses coéquipiers se rendront prochainement à Myrtle Beach, en Caroline du Sud. «Je n’ai pas joué depuis octobre, ce sera la première fois que je joue depuis. Là-bas, je vais me concentrer sur ma short game, car c’est ce qui est le plus important pour moi», opine-t-elle. Le sport au féminin Par ailleurs, selon elle, le golf féminin n’a pas la reconnaissance qu’il devrait. En comparaison avec les hommes par exemple, elle croit que son sport mériterait d’être da-vantage publicisé et médiatisé. «C’est comme ça depuis que je suis toute jeune : le golf féminin est négligé. Mais, uniquement d’en parler, comme c’est le cas présente-ment, ça peut donner un coup de pouce pour former des équipes et pour recruter de nouvelles joueuses. Ça permet de nous faire voir», con-clut-elle.

histoire de patriote

Stéphanie Côté, une leader

FEL IPE ANTAYAJournaliste | Sports

[email protected]

Stéphanie a terminé onzième au classement individuel l’an dernier. Photo : Patriotes

«je suis quelqu’un d’extrêmement positif : j’essaie

toujours d’encourager les filles ou deles conseiller.» – stéphanie côté

Page 16: Zone Campus 9 mars 2009

16 9 au 22 mars 2009SPORTS

Orthèses Plantaires Blessures sportives Verrues Ongles incarnés Et beaucoup plus….

LES RABAIS ÉTUDIANTS

« C’EST LE PIED ! »

Pour rendez-vous: 819.376.5104

UQTR

www.uqtr.ca/clinique.podiatrique

Soccer féminin

Équipes PJ V D N BP BC +/- PtsLaval 7 7 0 0 27 4 23 21UdeM 7 5 1 1 31 6 25 16Sherbrooke 7 5 2 0 23 10 13 15McGill 7 4 2 1 24 9 15 13Concordia 7 2 5 0 8 24 -16 6UQAM 7 2 5 0 7 13 -6 6UQTR 7 1 5 1 8 28 -20 4Bishop’s 7 0 6 1 3 37 -34 1

Ligues intramuros Équipes des Patriotes

Volley-ball mixte

Équipes SJ V D PP PC RgA Marmen II 6 4 2 141 126 1

Habs 6 3 3 136 136 2Sympathiques 6 3 3 128 138 3Carrés 6 2 4 134 139 4

B Subluxateur 6 6 0 150 94 1Challenger 7 3 4 137 122 2Marmen I 6 2 4 107 140 3Kins 6 1 5 110 147 4

C Bio med 9 8 1 213 151 1Lightning crash 9 4 5 193 186 2Math info 6 0 6 81 150 3

Hockey cosom féminin

Équipes PJ V D N PM PE TotLes chatons dorés 6 6 0 0 12 12 24Des-si-belles 6 5 1 0 10 12 22Louves 6 4 2 0 8 12 20Moustaches de Dr. 6 2 3 1 5 12 17Unna Boots 6 2 4 0 4 12 16Daiquiri 6 1 5 0 2 12 14Provocantes 6 0 5 1 1 12 13

Préparation : A. Martin,F. Antaya et Mathieu Plante

Soccer masculin

Équipes PJ V D N +/- PtsUQAM 6 5 0 1 16 16Laval 6 4 2 0 5 12UdeM 6 3 1 2 6 11UQTR 6 2 3 1 -3 7Sherbrooke 6 2 3 1 -7 7McGill 6 0 3 3 -4 3Concordia 6 0 4 2 -13 2

La Coupe Queens est le trophée remis aux champions de la con-férence ontarienne. Cependant, même si les Patriotes de l’UQTR, comme les Stingers de Concordia ou les Redmen de McGill, trois for-mations québécoises, jouent dans cette conférence, la coupe n’est ja-mais disputée au Québec.

En fait, comme l’indique le OUA (Ontario University Athletics) sur son site Internet, la coupe Queens oppose le «champion de l’association Est au champion de l’association Ouest et le match sera disputé au domicile de l’équipe ontarienne ayant obtenu le plus de points.»

C’est donc dire que les équipes du Québec, même si elles se classent parmi les meilleures formations du OUA d’année en année, ne peuvent accueillir ce championnat. Trois-Rivières l’a déjà accueilli en 1992, année où les Patriotes remportaient une deuxième coupe consécutive, mais depuis, le match qui fait le maître de la conférence ontarienne est toujours disputé en Ontario. Cette décision a été prise par les différents responsables sportifs dela conférence en fonction du statut des équipes québécoises. Elles ont obtenu le privilège de pouvoir jouer au sein de la conférence ontari-enne, à la suite de l’implosion de la conférence québécoise à la fin desannées 1980, mais elles ne sont pas membres à part entière du OUA. Les dirigeants ontariens ont donc une prérogative sur leurs homologues du Québec.

Match sans lendemain Contrairement aux autres matchs éliminatoires, celui de la coupe Queens est unique, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une rencontre sans lendemain. Par contre, bien qu’il soit toujours euphorique de remporter un trophée, ce championnat n’est pas le but ultime des formations puisqu’il détermine seulement le vainqueur de la conférence. D’autant plus que les deux équipes qui se disputent l’enjeu de cette coupe se retrouvent par la suite au championnat canadien pour tenter de remporter la coupe Univer-sité, LE véritable trophée.

Petit historique Depuis leur entrée dans la con-férence ontarienne, les Patriotes ont remporté un total de six coupes Queens. Avec une telle récolte, ils sont la troisième équipe à avoir remporté le plus grand nombre

de championnats, à égalité avec l’Université de Queen’s. Les Pats sont cependant toujours loin des treize victoires des Redmen de McGill et encore plus loin des quarante et une pour les Blues de Toronto. L’équipe trifluvienne a atteintcette finale pour la première fois en1990, sans succès, mais l’a remportée les deux années suivantes, alors

qu’elle était sous la tutelle du désor-mais réputé analyste Dany Dubé. Les Pats se sont inclinés deux autres fois lors de ce match sans len-demain avant de remporter quatre conquêtes consécutives au cours des années 1999 à 2003. Depuis, Jacques Laporte met toujours sur la glace de bonnes formations, mais le fameux trophée n’a pas été soulevé.

hockey

La coupe Queens, une affaire ontarienneFEL IPE ANTAYA

Journaliste | [email protected]

Les Patriotes ont remporté six fois la Coupe Queens.Photo : Archives

STATISTIQUES

Page 17: Zone Campus 9 mars 2009

zonecampus.ca 17SPORTS

Patriotesde la semaine

Semaine du 23 février au 1er mars Jean-Sébastien Breton, vétéran de deux saisons avec la formation masculine de hockey, est le Pa-triote de la dernière semaine. Lors du troisième et dernier match de la demi-finaledeladivisionEstduSUO,dimanche dernier, Breton a joué les héros en marquant le filet gagnanten deuxième période de prolonga-tion. Les Patriotes ont remporté cette rencontre 5 à 4, eux qui avaient perdu face aux Ravens de Carleton, dans le match initial de la série. Cette victoireapropulsélesPatriotesenfi-nale de division contre les Redmen de McGill. Dans cette série contre Car-leton, Breton a inscrit deux buts et deux passes dont trois points lors du match ultime. Jean-Sébastien Breton débute sa deuxième année au bacca-lauréat en communication sociale.

Semaine du 16 au 22 février À sa cinquième et dernière année avec les Patriotes, Jennifer Carroll, est toujours aussi éblouissante. Au dernier championnat canadien de na-tation, présenté la semaine dernière à Vancouver, Carroll a mis la main sur deux médailles. La Ferrari mon-tréalaise a d’abord survolé le bassin de UBC pour rééditer son record universitaire canadien au 50 mètres papillon, avec un temps de 26,87 sec-ondes et ainsi monter sur la première marche du podium. Ensuite, au 50m dos, malgré un bris d’équipement lors de lafinale, Jennifer a terminéau3e rang pour obtenir une médaille de bronze. Avec sa médaille d’or au pa-pillon, Jennifer Carroll a obtenu son laissez-passer pour les Universiades. Ce championnat mondial universi-taire aura lieu à Belgrade, en Serbie, du 1er au 12 juillet prochain. Jennifer Carroll complète un baccalauréat en administration. (A. M.)Photos : Patriotes

Par rapport à la dernière saison, les Patriotes masculins ont plus de chances de passer en demi-finale que les représentantes de l’UQTR, qui affronteront les carabins de l’Université de Montréal.

Les protégées de Marie-Ève Nault se sont inclinées 6 à 2 contre Sher-brooke et 3 à 1, à Laval, lors du dernier match de la saison. Jessica Lavallée a bien paru dans la défaite en inscrivant le seul but des siens. En sept rencontres cet hiver, les Patriotes n’ont amassé qu’un gain et un match nul, ce qui leur a procuré l’avant-dernier rang du classement québécois. Plus tôt cette saison, les fillesavaientétélessivées8à0faceauxCitadins, une formation à l’offensivedévastatrice. Elles affronteront doncune équipe qui a pris le deuxième rang du classement général. Ce match sera présenté à 14 h,

le dimanche 15 mars, au Centre Al-phonse-Desjardins. Du côté des gars, la troupe de Pierre Clermont a bien fait lors du dernier match de la saison régulière alors qu’elle a baissé pavillon 1 à 0 contre Laval, dimanche dernier. «Alors que nous étions neuf joueurs contre 11, le Rouge et Or a inscrit son unique but à la 92e minute de jeu, a souligné Pierre Clermont au lendemain de ce match. Ce fut un but bizarre qui a dévié et c’est dommage parce que mes joueurs méritaient un meilleur sort.» Nicolas Shaeinks et Alejandro de Castro ont reçu deux cartons jaunes lors de cette rencontre et seront donc suspendus pour le match de quart de finale. Devantlefilet,RochGoyetteafaitdu bon travail, tout comme il l’a fait lors des quatre derniers départs en ne concédant que deux buts. «Roch a décidé d’embarquer dans le bateau et il joue très bien depuis son retour, a noté Clermont. C’est lui qui sera devant le filet lors de notrematch contre Sherbrooke. Nous avons eu une bonne discussion en décembre et les joueurs et moi avons établi des balises claires et tous doivent les respecter. Même des joueurs de soutien comme Jonathan Brunelle, qui n’a pas beaucoup de temps de jeu, ont un impact important avec notre équipe. Les joueurs ont changé leur attitude cet hiver et c’est encourageant.» Lors de l’avant-dernier match de la saison, les Patriotes ont battu Sherbrooke 4 à 0. Ghyslain Tapsoba, Benjamin Petitjean, Bachir Diop et

Philippe St-Laurent avaient trouvé le fonddufiletpourlesPatriotes.Cettevictoire sera importante pour ajouter de la confianceaux représentantsdel’UQTR, mais elle pourrait aussi mo-tiver les Sherbrookois, le dimanche 15 mars prochain. Ce match de quart de finale seraprésenté au Centre Alphonse-Desjar-dins de Trois-Rivières, dès 16 h. Lors du dernier match contre le Rouge et Or de l’Université Laval, l’attaquantGhyslainTapsobaamisfinà sa séquence de trois matchs avec au moins un but.

Les quarts de finaledébutent ce dimanchesoccer intérieur universitaire

L’attaquant des Patriotes Ghyslain Tapsoba connaît une brillante fin de saison, avec trois buts en quatre rencontres. Photo : Archives

Les deux équipes des Patriotes soccer seront en action, ce dimanche 15 mars, au Centre Alphonse-Desjardins, pour le début des éliminatoires.Photos : André Martin

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

[email protected]

Page 18: Zone Campus 9 mars 2009

18 9 au 22 mars 2009SPORTS

Forts d’une saison exceptionnelle, les Patriotes ont trouvé chaussure à leur pied face aux Ravens de l’Université Carleton. La série deux de trois s’est terminée en deuxième période de prolongation lors du troisième et décisif match disputé le dimanche 1er mars. C’est le joueur de centre Jean-Sé-bastien Breton qui a brisé l’impasse à mi-chemin de la deuxième période supplémentaire et il a semé l’hystérie

chez les joueurs et les partisans. Breton (2 buts) et ses compagnons de trio Francis Charland (2 buts) et Étienne Bellavance-Martin (2 passes) ont d’ailleurs été actifs au cours de la soirée. Les Pats jouaient leur saison lors de cette partie et ils l’ont entamée enforce.Bénéficiantd’unjeudepuis-sance après 30 secondes écoulées, Bretona touché le fonddufiletdansles secondes suivant cette pénalité et Steve Bellefleur répliquait trois min-utes plus tard. Ces deux buts n’étaient pas les plus beaux, mais ils ont donné confiance aux Pats. Francis Charlanden a même rajouté au deuxième tiers en marquant le troisième des siens.

Les Patriotes se dirigeaient alors vers la victoire, mais il ne fallait pas compter les Ravens pour battus. Ces derniers ont déjoué une première fois le gardien Michael Dupont avec cinq minutes à faire à l’engagement médian. Charland a ensuite redonné une priorité de trois aux siens, mais à nouveau, les Ravens ont comblé l’écart, grâce à un tir de la pointe de ChristianB.Mifflen.Lesdeuxéquipesretraitaient au vestiaire avec un pointage de 4 à 2. Ce but a donné de l’énergie aux Ravens lors du troisième vingt. En effet,malgrélenombredetirs large-ment à l’avantage des Patriotes, les visiteurs ont bénéficié de leurschancesenmarquantlesdeuxseulsfi-lets de cette période, menant ainsi les deux équipes en surtemps. D’ailleurs, «la troisième période a été très longue, disait Laporte. On dominait tellement en deuxième et en troisième, mais c’était malsain parce qu’ilsuffisaitd’untirdesRavenspourse la faire mettre dedans. Par contre, àforcededirigerdesrondellesaufilet,çaafiniparpayeretonamarqué.» Les prochains adversaires des Pats seront maintenant les Redmen de Mc-Gill lors de la finale de la conférencede l’Est. «Nous avons des choses à travailler, nous nous en sommes rendus compte. D’autant plus que la prochaine série sera difficile. McGillest une équipe qui peut marquer des buts et qui joue bien défensivement, les gars doivent en être conscients», renchérissait Laporte.

Bienvenue en série Malgré leur statut de favoris, les Pats ont été victimes des surprenants Ravens lors du premier match élimina-

toire puisqu’ils ont subi une défaite de 4 à 2. Carleton a appliqué à la lettre un plan dematch qui n’offre pas le plusgrand spectacle, mais qui a permis de récolter la victoire. On ne peut en dire autant du côté des Patriotes, qui n’ont pas été en mesure de percer l’enclave. D’ailleurs, même si les Pats ont dirigé 37 tirs vers le gardien de Carleton, ce dernier n’a pas eu à se surpasser selon Laporte. «Nous lui avons facilité la tâche. La plupart de nos lancers ont été dirigés sur son plastron, alors la seule place où il doit avoir mal mainte-nant, c’est dans le ventre.» La pression était d’ailleurs sur les Pats : à peine y avait-il quelques secondes écoulées au match que Carleton avait marqué. Les joueurs

des Patriotes ont ensuite été forcés de jouer du hockey de rattrapage puisqu’à chaque fois qu’ils reprenaient du rythme, les Ravens trouvaient le moyen de capitaliser. Acculés au pied du mur, les représentants de l’UQTR ont cepen-dant nivelé les chances dans la série lors du deuxième match, disputé à Ottawa, grâce à une victoire de 2 à 1. À nouveau, les Pats ont bombardé le gardien adverse, mais ce dernier a très bien joué. En fait, les deux gardiens se sont illustrés dans cette série. Mi-chael Dupont, qui a pris la relève de Jean-Christophe Blanchard lors du premier match, a été un rouage im-portant dans la deuxième rencontre, particulièrement lors des infériorités numériques.

«On a eu peur» – Jacques LaporteLes patriotes remportent diFFiciLement La demi-FinaLe de L’est

FEL IPE ANTAYAJournaliste | Sports

[email protected]

Les Patriotes étaient de retour à l’entraînement et avaient certains détails à peaufiner en vue de la finale de l’Est.Photos : F. Antaya

Jean-Sébastien Breton a joué les héros en marquant le filet vaincoeur en deuxième période de prolongation.

Page 19: Zone Campus 9 mars 2009

zonecampus.ca 19SPORTS

Service de l'imprimerie

Pour renseignements et estimation de coût

(819) [email protected]

Le seul centre de reprographie autorisé à vous vendre vos notes de cours.

À tous les étudiantsPour les impressions de journaux étudiants, bottins d'association ou autrestravaux d'impression, un seul endroit sur le campus : pavillon Albert-Tessier, local 1256.

Produits et services offerts:- Numérisation - Photocopie noir- Télécopie - Photocopie couleur- Reliure - Impression grand format

›NOUVEAU! Comptoir étudiant au Service de l'imprimerie

Photocopie couleur de vos travaux à partir de support informatiquePavillon Albert-Tessier, local 1256

Photocopie libre-service à votre dispositionImpression laser payante (porte-feuille électronique)

Horaire du comptoir de vente de notes de coursLundi au vendredi

8h15 à 12h00, 13h15 à 16h30, 18h30 à 19h30En début de session : 8h15 à 20h45 (2 à 3 semaines)

Voir horaire sur place

Gregory Czaplicki a nagé pen-dant cinq ans avec les Patriotes et il a pris part à trois champion-nats canadiens universitaires. Par contre, il s’est toujours retrouvé dans l’ombre des Pascal et Alex-andre Anctil, ainsi que de la Ferrari montréalaise Jennifer Carroll. Portrait d’un athlète de caractère, représentant à merveille le terme «détermination».

Gregory Czaplicki a grandi en France et c’est là qu’il a fait ses premières longueurs de piscine. Diplômé de l’Université de Rouen, il a décidé de venir compléter sa maîtrise et son doctorat à l’UQTR, où il s’est imposé avec l’équipe de natation des Patriotes. Dès sa première année, il a raté de peu le standard lui permettant de prendre part au championnat cana-dien universitaire. L’année suivante, il a récolté l’argent au championnat québécois, avec l’équipe du relais quatre nages et a inscrit sa première participation au championnat cana-dien. Lors des deux années suivantes, ses performances au 1500 mètres lui ont permis de participer à la clas-sique universitaire canadienne. Pour sa cinquième et dernière saison, il a cependant dû prioriser son doctorat, ce qui lui a fait rater une quatrième participation au championnat canadien. «J’ai passé un mois chez moi, en France, à Noël, et ma prépara-tion a été unpeu affectée, souligneCzaplicki. Je n’ai pu, comme les au-tres années, me concentrer sur ma distance du 1500 mètres. En raison

de mes études, je savais cepen-dant en septembre dernier que le 1500 mètres n’était pas mon ob-jectif cette année. Quand tu es un sprinteur, comme Pascal Anctil, il est possible de donner un gros coup à l’entraînement et de revenir parmi les meilleurs en peu de temps. Ça ne se passe pas comme ça pour les longues distances.» Malgré l’énorme charge d’entraînement qu’il s’est imposé dans sa carrière (les Patriotes na-tation sont les athlètes de l’UQTR qui s’entraînent le plus, et de loin), Czaplicki a remporté en 2007 et 2008 le titre d’étudiant athlète par excel-lence pour l’équipe de natation. «Mes meilleurs souvenirs sont ma première participation au cham-pionnat canadien, en 2006, et le championnat canadien à Halifax, en 2007, où nous étions cinq nageurs des Patriotes à y prendre part, se rap-pelle le nageur. Nous avions plus de nageurs des Patriotes que l’équipe de Sherbrooke.» Le seul regret du Français aura été d’avoir été le seul athlète des Pa-triotes à s’entraîner pour les longues distances. La motivation a été plus difficileàtrouver. «C’est difficile de se motiverquand on nage seul, note Czaplicki. Avec une grosse équipe, c’est plus motivant. Au Québec, la mentalité fait en sorte qu’il y a plus de sprint-eurs.»

D’autres projets L’été dernier, Czaplicki s’est en-traîné avec Simon Tobin, à Québec, en vue de la Traversée du Lac-St-Jean. Tobin avait déjà remporté le bronze au championnat canadien universi-taire, au 1500m, en plus d’avoir mis la main sur l’argent en 2007 et sur une quatrième position en 2006, à la Traversée du Lac St-Jean.

«Se préparer pour 32 kilomètres, c’est vraiment exigeant, explique Czaplicki. Simon et moi, nous faisions environ 100 kilomètres par semaine. Sur les 26 athlètes à entreprendre la finale, 18 ont terminé l’épreuve,dont huit seulement dans le temps réglementaire. J’étais de ceux là. Par contre, vers la fin de l’épreuve,le vent s’est levé et c’était extrême-mentdifficiled’avancer.Jepensequej’ai fait du surplace pendant deux heuresà lafin.D’ailleurs, jepensaisterminer en 7h30 et ça m’a pris 9h25. Mon orgueil m’a aidé à terminer. Les organisateurs ont dit que c’était la deuxième traversée la plus difficile,selon les conditions, dans l’histoire de la course, qui était présentée pour la 55e fois cette année.» Czaplicki a déjà pensé à son après-carrière. Il aimerait retourner en France et se diriger vers les com-pétitions de triathlon. «Éventuellement, j’ai l’intention de faire un triathlon Ironman, souligne Czaplicki. Ce genre d’ultra-marathon représente 3,7 kilomètres de nage, 180 kilomètres de vélo, pour terminer avec un marathon de 42,2 kilomètres de course.» Son dernier entraîneur avec les Patriotes, Martin Gingras, est d’avis que Gregory a ce qu’il faut pour ce genre d’épreuve. «Pour avoir fait un Ironman, l’été dernier, à Lake Placid, je peux te dire que c’est très difficile, mais jesais que Gregory a le mental pour ce genre d’épreuve, lance Gingras. À un certain moment, ton corps flancheet c’est ton mental qui te tient de-bout. Quand Gregory s’entraîne, il y met toujours toute la gomme. Son caractère est très fort. Je l’ai beau-coup apprécié comme athlète en raison de sa détermination. Je lui souhaite bonne chance dans ses pro-jets futurs.»

La vie continue après Les patriotes

Le nageur Gregory Czaplicki pense à son après-carrière

Le plus beau souvenir du nageur français a été d’avoir pris part au championnat universitaire canadien de 2007, avec d’autres membres des Patriotes. Photo : Archives

Gregory Czaplicki a terminé 7e lors de la 55e Traversée internationale du Lac St-Jean, l’été dernier. Photo : G. Czaplicki

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

[email protected]

Page 20: Zone Campus 9 mars 2009

ET ACTION !

01

L'AVENIR M'ATTEND

Étienne

Étudiez l’esprit tranquille avec nos programmes adaptés à vos études.Pour en savoir plus , consultez nos sites Internet :

› médecine, › médecine podiatrique,› chiropratique, › sciences infi rmières :

bnc.ca/professionnelssante

› génie :

bnc.ca /professionnels/etudiantsgenie

› autres :

bnc.ca/18-24

64582_PUB_Zone_campus_27fev.indd 1 2/27/09 4:21:13 PM