zeitzeugen: témoins de l'époque
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Autora: Ella Hartweger | Tutor: Michel Barrio | Tema: FrancèsTRANSCRIPT
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Index Titre Page
1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 2. Méthodologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 3. La seconde guerre mondiale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7
3.1. La seconde guerre mondiale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 3.2. Les causes de la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 3.3. Le détonante. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 3.4. La seconde guerre mondiale ‐ Europe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13
4. L'Autriche. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 4.1. L'Autriche. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 4.2. Histoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 4.3. L'Anschluss. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 4.4. La guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 4.5. Les témoins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
5. Graz. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 5.1. Graz comme ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 5.2. Graz pendant la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 5.3. Les bombardements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26 5.4. La vie à Graz. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29 5.5. Les derniers jours de al guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30 5.6. La capitulation et l'arrivé de l'armée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
6. Altaussee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 6.1. Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 6.2. Le village. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 6.3. Alpenfestung. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37 6.4. Les partisanen et espions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 6.5. Salzbergwerken. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 6.6. Toplitzsee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40
7. Les Interviews. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 7.1. Peter Kocevar. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 7.2. Margarete Geymayer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
8. Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53 9. Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
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1. Introduction: Quand j’ai dû choisir un sujet de travail je ne savait pas trop quoi faire. Je savais que ça devait être un sujet qui m'intéresse et qui ne m’ennuie pas après quelque temps. Il résultait que quand je devais choisir le sujet, mes grand parents étaient là en visite. Depuis que je suis petite j'écoute toujours des histoires qu'ils racontent. Ce sont des histoires passionnantes, comme des aventures, qui parlent de leur vie pendant la guerre. J'ai pensé que ça pourrait être très intéressant d'écouter de nouveau ses histoires et à partir d'elles, de développer le travail. Je crois, de plus, que c'est un sujet qui concerne tout le monde. Le monde d’aujourd'hui est une conséquence directe du passé. Et elle nous semble très lointain, la guerre, mais elle n’a eu lieu que soixante‐huit ans avant nos jours. Je voulais savoir ce que les gens qui ont vécu – comme mes grands parents ‐ cette époque sentaient, et comment elles ont vécu cette période où les changements ont été nombreux autour d’eux. Je voulait comment elles affrontaient le jour à jour. Les objectifs de mon travail ont alors pris forme : je voulais savoir comment les gens commun, les gens comme vous et moi, ont vécu la guerre et la post‐guerre. Vu mes origines j’ai décidé de faire cette étude sur l’Autriche, en profitant du fait que j’avais des sources primaires ‐ mes grands‐parents ‐ qui pouvaient m’apporter les informations que la majorité des manuels ne pourraient pas m’apporter. C’était aussi un moyen pour moi d’approfondir ma connaissance de l’histoire de l’Autriche et d’aller plus loin dans la connaissance de mes origines. Une autre raison par laquelle j’ai choisi ce travail est que j'aimerais bien pouvoir le donner a mes grand parents, pour qu’ils puissent lire leur propre histoire d'un point de vue extérieur, neutre. J'espère qu'ils vont aimer, mais surtout je veux montrer que c'est intéressant et qu'ils ne doivent pas cacher ces histoires. Nous pouvons tous apprendre d'elles.
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2 Méthodologie: J’ai commencé par interviewer mes grands parents. À partir de cette information j’ai pût développer le sujet historique. Je me suis centré surtout sur l'Autriche et la ville ou mes grand parents ont passé leur enfance, Graz. J’avais deux sources d'information principales, la source primaire; les interviews et des témoignages vivants. Les sources secondaires sont des livres des faits historiques, coupures de journaux et mes propres connaissances. Je suis aussi allé aux musées en Autriche, et à des bibliothèques pour rechercher de l'information sur l'histoire et la guerre en Autriche. Finalement j‘ai cherché des photos et des cartes qui expliquaient visuellement le travaux.
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3 - La seconde guerre mondiale 3.1 - La seconde guerre mondiale La guerre mondiale est un conflit militaire qui commença le premier septembre 1939 et pris fin en Europe le 8 mai 1945. C'était une guerre dans laquelle étaient impliqués la plupart des nations et toutes les grandes puissances européennes, ainsi que le Japon et les États‐Unis. C'est une guerre marquée par des faits terribles comme l'Holocauste, l'usage d'armes nucléaires et la mort massive de civiles. C'est la guerre plus meurtrière de l'histoire avec plus de 70 millions de victimes. 3.2 - Les causes de la Guerre Après la Première Guerre Mondiale, une partie de l’opinion publique et de la classe politique des pays vaincus, surtout l’Allemagne et l’Autriche n’ont pas accepté les clauses du Traité de Versailles. L'Allemagne devait céder 712.979 km2 de son territoire. Tout son empire colonial serait partagé entre les Royaume‐Uni et la France, qui étaient les vainqueurs. L'Alsace et la Lorraine redevenaient françaises, le Sarre était administrée par la Société des Nations, mais serait exploitée économiquement par la France, et Danzig, un territoire en conflit, finit par être administré par la Pologne et la Société des Nations. En plus, l'Allemagne, devrait se défaire de tout son matériel militaire, la flotte de guerre et réduire son armée dans une proportion considérable. Tous ces mesures ont entraîné l'Allemagne dans un grand crise économique , dont l’opinion publique fait responsable, non sans raisons, le gouvernement allemand, mais aussi et surtout les états vainqueurs.
La division d'Europe décidé au Traité de Versailles
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L’Italie, par contre, se sentait trahit. En 1915, elle avait passé un accord secret, le Traité de Londres, avec le Royaume‐Uni, la France et la Russie, où l'Italie se compromettrait à entrer en guerre contre l'Empire Austro‐Hongrois en échange de quelques territoires. L'Italie recevrait une partie de la côte Dalmate, les zones habitées par des italiens de l'Empire Austro‐Hongrois et des territoires des Balkans. Mais quand la guerre finit, l'Italie ne reçût à peine de ce qui avait été promis, et elle en conçut un sentiment de trahison, qui aurait son importance dans l’arrivée de Mussolini au pouvoir en 1922. L'empire russe, la nouvelle Union Soviétique, quant à lui souffrit aussi des grandes pertes territoriales, et les bolchéviques furent exclus des négociations de Versailles, si bien une partie de leur territoire fût cédé à la nouvelle Pologne. D’autre part, ils devaient faire face à une guerre civile, financée en partie para les états vainqueurs, dont ils ne purent venir à bout qu’au prix de l’établissement d’une dictature de moins en moins socialiste. La France et l'Angleterre se partagèrent les territoires qu'ils avaient enlevé aux pays vaincus. L'Angleterre pris la plupart des colonies et la France récupéra ses territoires européens. Les États‐Unis, par contre, les grands vainqueurs économiques de la guerre, qui définitivement se convertissaient en la première puissance économique et militaire mondiale se sont engagés dans la création de la Société des Nations, un organisme conçu pour préserver la paix mondiale et mener à bien la réorganisation des territoires récemment indépendants. Mais l’opposition du Congrès américains à ratifier le Traité de Versailles et la victoire de la tendance isolationniste aux États Unis éloigna pour un temps ce pays, même s’il contribua économiquement au renflouement de l’économie européenne, et élimina d’un trait l’autorité de la Société des Nations. En fin, l'Empire Austro‐Hongrois subit les changements les plus importants. C'était le pays avec le plupart de changements. On le divisat en sept pays: Autriche, Hongrie, Tchécoslovaquie, Roumanie, Yougoslavie, Italie –un partie‐ et Pologne – une autre partie, en plus de l’allemande et de l’ukrainienne.. L'empire se dissout complètement, et il ne restat rien de sa puissance. Pour l'Autriche cela voulait dire un diminution de son pouvoir très important. Elle passait d'être un grand puissance mondiale à être un petit état sans presque aucun pouvoir, qui en 1938 serait complètement absorbé par l’Allemagne.
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La crise de 1929 s’ajoutat à une insatisfaction générale de la société, et porta a ce que les gens dérivèrent vers les extremes, mais la majorité se décantat pour la droite et l’extreme droite. Dans la république de Weimar, Hitler arrivait au pouvoir démocratiquement en 1933 mais soumettait le pays, en quelques mois, à une dictature. Mais pas seulement en l'Allemande on trouve cette situation. Il en est de même en Italie et en Autriche. Lors de la crise de 29, les gens étaient très insatisfaits. Surtout les ouvriers et les gens des classes moyenne et ouvrière. Dans cette situation il commence a apparaitre des petits partis politiques qui se décantent pour la violence et des mesures plus radicales pour faire des changements. En Italie, il nait un petit parti appelait Fasci Italiani di Combattimento, inspiré par la révolution russe, mais antibolchévique, dirigé par Benito Mussolini. Ce sont des révolté, et ils sont violents, et fascinés par la violence. Les gens voyaient que le gouvernement ne faisait pas face à la crise, et ils vont appuyer de plus en plus les idéologies de droites et ce parti va gagner des adeptes. En 1922, avec la Marche sur Rome, Mussolini arrivait au pouvoir, et soumettait le pays à une dictature, avec l’accord des principaux partis, sauf les socialistes. Les gens l'appuyaient le fascisme parce que dans ce moment les citoyens avaient peur pour leur argent. Les fascismes profiterent de cette situation pour promettre des choses qui réconfortaient les gens. Comme ça ils gagnaient des voies.
Le Fasci Italiani di Combattimiento
En l'Autriche c'était pareil. Inspirés par le mouvements que Mussolini avait créé en Italie, les gens commençaient à choisir plus les partis de droite. En Autriche il y eut un guerre civile entre les droites et les gauchess. Mais les droites gagnèrent parce qu’ils avaient les militaires et l'Église de leur côté, et la majorité des paysans étaient aussi conservateurs. Quand ils sont arrivés au pouvoir, ils établirent une dictature, et tous les socialistes, communistes et gens avec des idées politiques contraires au leurs dûrent s'exiler ou se cacher parce que ils étaient poursuivis par les droites.
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Il se créaient des axes entre les pays, qui portèrent à une tension mondiale et à la préparation des pays pour une nouvelle guerre. On a su dès lors qu’une nouvelle guerre pourrait avoir lieu. En plus, les pays qui étaient sous une dictature, avaient des idéaux impérialistes. Cet à dire, ils voulaient s'étendre territorialement, grâce à la conquête et l'invasion d'autres pays. Un bon exemple de cette idée est quand Hitler s'annexat l'Autriche en 1938, avec l'excuse d'unifier les peuples qui parlaient allemand, pour former le troisième Reich. L'Autriche d’alors subissait un régime fasciste mené par Dollfuss. Mais il y avait un grand mouvement national‐socialiste qui appuyait a Hitler. Quand Dollfuss interdit le mouvement nazi, il savait que c'était dangereux pour sa dictature, que les nazis avaient toujours réclamé la participation au gouvernement. C'était aussi une des raison pourquoi Dollfuss ne conclut jamais de pactes avec Hitler.
Espace Vitale que réclamait Hitler Engelbert Dollfuss
Mais pourquoi y avait‐il alors un fort mouvement national‐socialiste en Autriche? On ne peut pas oublier que Hitler était autrichien, et beaucoup d’autrichiens se sentaient identifiés avec lui. En plus l'Autriche avait toujours fait partie d'une monarchie. Ils avaient toujours quelqu'un qui était comme un héros pour le pays, un représentant. Mais maintenant il y avait un république, et beaucoup des gens voyaient dans Hitler cette image de héros. Ils le voyaient comme un meneur. Et on l'admirait par les choses qu'il réussissait à faire en Allemagne. Un autre facteur qu'on va trouver en Autriche est que tous ce gens qui sont contre les idéologies de Hitler, vont s’exiler ou vont êtres poursuivies par les nazis. On avait tout type de gens, communistes, socialistes, juifs, pacifistes, qui n'appuyaient pas les idées nazies, mais qui dûrent s'en aller avant, pendant la dictature de Dolfuss. Ils firent ensuite défaut pour résister au nazis autrichiens.
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En fait il y avait beaucoup des communistes a l'Autriche, mais le fait est qu'ils étaient très mal organisés. Ils n'avaient pas un parti politique compacte et organisé comme les nazis. En plus, les nazis avaient les militaire de leur côté, et trouvaient des facilités pour arrêter les gens qui étaient contre eux. Ça veut dire que quand Hitler appelat à voter si les gens étaient pour ou contre l’annexion, la majorité de non‐partisants avaient fuit, ou bien on leurs avait pris le droit de vote. Il avait aussi une partie de gens qui avaient peur. Qui suivaient le courant par peur d'être assassinés. Ma famille est un exemple de cette tendance. Mes arrière‐grand‐mères avaient peur pour leurs enfants, et ne voulaient pas des problèmes avec les nazis. Pour cela, ils n'ont rien dit. L'espace vital que Hitler réclamait, était aussi une conséquence indirecte du Traité de Versailles. On avait enlevé beaucoup des territoires a l'Allemagne, et c'était de certaine manière une reconquête et une vengeance d‘Hitler. L'idée d'espace vital est basée sur un théorie qui était crée par un géographe allemand appelait Ratzel. La théorie établît une relation entre l'espace et la population d'un état. Si l'état avait suffisamment d’espace pour satisfaire ses nécessités, son existence serait alors assurée. Cette théorie vint appuyer l’ideologie nationaliste : le principe qui disait qu'une nation devait former son propre état. Pour Hitler, tous ces peuples qui parlaient allemand, devaient faire partie d'un même état. Pour ça il annexat l'Autriche à l'Allemagne. Un année plus tard, il envahit la Tchécoslovaquie. Mais aucun pays n’intervient alors ; ils appliquaient la politique d'apaisement, dans laquelle ils décidaient de ne pas arrêter Hitler, par peur d’une nouvelle guerre.
Axes formées pendant la seconde guerre mondial
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3.3 - Le Détonant Mais quand Hitler décidat, le septembre de 1939, d'envahir la Pologne, les alliés décidèrent d'intervenir. Lorsque les troupes allemandes traversaient la frontière polonaise, qui étaient des vielles terres prussiennes, la France avec l'Angleterre, déclaraient la guerre l'Allemande.
Les allemandes entraient a la Pologne L'annonce de la guerre au journal
La police de Berlin le 1933, sous l'influence des nazis
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3.4 - Seconde guerre mondiale - Europe
Un peu près avant l'invasion de la Pologne, l'Allemagne et la Russie signèrent un pacte de non‐agression, le pacte Ribbentrop‐Molotov. Une des clauses secrètes était que l’URSS allait aider a l'Allemande à conquérir la Pologne. Alors quand la guerre fût déclarée, l’URSS entra en Pologne. Ça aidait à faire une invasion très rapide et efficace de la Pologne. En quelques mois l'Allemande devint une puissance mondiale et dominat presque toute l'Europe . On peut dire que ce fût un succès , grâce à la tactique militaire utilisée par les allemands pendant la guerre. Elle s'appelait Blitzkrieg, et était basée sur la rapidité et l'efficacité des attaques qui rasent tout ce qu'ils trouvaient. Hitler voulait arriver en France et commençat par envahir les Pays‐Bas et la Belgique. L'armée française et anglaise, savaient son plan, prévoyaient arrêter aux allemandes à la ligne de Marginot. C'était un point où le front était suffisamment fort pour pouvoir arrêter les troupes allemandes, chose qu'ils n'avaient pas réussît de faire jusqu'à cet moment. Mais ils prévoyaient que les allemands attaqueraient par Belgique. Les allemands attaquèrent par le nord nord du France et ça n'était pas prévu par les alliées. Les allemands réussirent à acculer les troupes ennemies jusqu’à la plage de Dunkerque et Hitler avait tous les soldats ennemis acculés a cette plage. Mais il n'intervint pas dans l'évacuation de celles‐ci , et les laissait échapper. Aujourd'hui on croit que c'était un fait relevant pour la défaite de Hitler. Ces soldats seront ceux qui vont le vaincre après.
Les soldats françaises et anglaises a la plage de Dunkerque
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La bataille de France, à partir de ce moment, fut très vite décidée. Encore plus quand l'Italie se joignit à l'Allemagne dans la guerre. La France finit par être divisée en deux. La part qui était sous le domaine des Allemandes s'appelait la France occupée. L'autre, la France Libre, avec sa capitale, Vichy.
La France divisé
Après que la France tombat, l'Allemagne voulut vaincre l'Angleterre. Ils essayèrent d'isoler l'île du continent, en entourant l'ile avec des sous‐marins et en bombardant les aéroports. Quand l'Angleterre était sur le point de s'effondrer, Hitler, à cause d’une attaque aérienne de la RAF à Berlin, changeat de tactique. Ses objectifs furent alors les villes. Ce changement donnat du temps à la RAF pour se réorganiser et, comme ça, se défendre devant les attaques allemandes. Les allemands, voyaient que les Anglais étaient trop forts, et reportèrent indéfiniment les attaques sur l'Angleterre. Hitler avait un nouvel objectif : l’ URSS. Il élaborat l'opération Barbarossa; plus de 3.000.000 hommes divisés en trois blocs attaquèrent l’URSS avec trois objectifs différents. Kiev fût conquise, Leningrad assiégée, la ville isolée du tout le monde extérieur, et les troupes allemandes avançaient rapidement. Mais Hitler n’avait pas prévu l'hiver russe. Les sovietiques étaient préparés pour les basses températures, pas les allemands. Mais il n’était pas question de se retirer, Hitler obligeait les soldats de continuer à se battre. Des millions d'hommes moururent congelés. L'hiver coûtât a l'Allemagne plus de 250.000 hommes, 500.000 blessés et la perte d’une grande majorité de ses armes et tanques.
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Les soviétiques faisaient reculer aux troupes allemandes et la guerre changeat de tendance. La puissance de l’Axe perdait de sa force. Hitler essaierait de faire beaucoup d'attaques pour changer la tendance mais petit a petit ses alliés tombèrent, un à un. Le siège de Leningrad pris fin et l'armée rouge se dirigeat lentement, mais imparablement, vers Berlin.
L'opération Barbarossa L'hiver russe
Hitler avait dépensé toutes ses réserves et ses hommes et l'effondrement du troisième Reich était certain. Berlin allait être défendu par les dernières personnes qui restaient; enfants, femmes et vieux, et fût rapidement conquise par les alliés après la mort de Hitler. Dans les derniers jours d’Avril, les russes étaient aux portes de Berlin, le 1 de mai Hitler se suicidat et finalement, le 8 de mai de 1945 les Allemands, sous le commandement de Dönitz se rendirent aux alliées sovietiques. Finalement, le 14 août 1945, après la reddition du Japon à cause de deux bombes atomiques, la guerre fût officiellement finie. Les américains jettèrent deux bombes atomiques, une a Hiroshima, l'autre a Nagasaki, pour obliger les japonais à se rendre. Chaque bombe tuât plus de 50.000 personnes. Avec ce fait finissait la guerre plus meurtriere de l’Histoire de l’Humanité. Il avait entre 50 et 70 millions morts et le chiffre des blessés est incalculable. Les conséquences économiques étaient catastrophiques pour les pays européens. On devait reconstruire toute l’Allemagne, mais aussi une grande partie du reste de l’Europe.
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Les grands pays vainqueurs de la Première Guerre Mondiale étaient en faillite, et les États Unis produisaient à eux seuls le 40% de la production mondiale. La dévastation était inmense, l’Europe ne dominait plus le monde.
La bombe atomique de Nagasaki Des juifs dans un camp de concentration nazi.
La dévastation après la seconde guerre mondiale
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4 - L’Autriche 4.1 - L'Autriche: L'Autriche est un pays d'Europe centrale, état membre de l'Union européenne. Il est formé par 9 régions et sa capitale est Vienne. Il à 8'5 millions de citoyens, et à une surface de 88.879 km3. On y parle l’allemand. On peut dire que ce n’est pas un pays pas très connu à l’étranger, mais si on le connaît c'est grâce au Mozart et à la musique classique.
Carte d'Autriche Blason d'Autriche
4.2 - Histoire: Avant la première guerre mondiale, l'Autriche appartenait au Empire Austro‐Hongrois. C'était en ce moment un état européen créé en 1867, héritier de l’ Empire d’Autriche, et il avait plus de 670.000 km3 de surface. C'était une des grandes puissance internationales, avec beaucoup des nationalités et de cultures différentes. Si aujourd'hui on prenait le territoire que l'Empire occupait, on pourrait le diviser en 13 des états actuels.
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C'était un empire expansionniste et cette idéologie fût aussi la cause du détonnant de la Première Guerre . Comme tous les grands empires, la nécessité de maintenir ses frontières provoquât l’expansion de ses frontières au Sud. Quand l'empire annexionnât la Bosnie‐Herzégovine, cela accrût lad tension entre l'Empire et l’Empire Ottoman, la Russie et la Serbie. Cela mena aussi à qu'en 1914, quand l'archiduc Franz Ferdinand visitait Sarajevo, la capital de Bosnie, un nationaliste bosniaque l’assasinnât, et emportât l’Autriche‐Hongrie dans une guerre qui l’emportât à son tour.
L'Empire AustroHongrois L'assassinat de l'archiduc
Quand la guerre finit, tous les empires se défirent et en 1919 en Autriche naissait la première république. Mais c'étaient des temps difficiles, la république devait affronter les réparations de guerre et l'hyperinflation. Ce furent des temps difficiles pour le pays. Dans la politique ce n'était pas très diffèrent, il commençait à y avoir une polarisation très marquée. D’un côté, on avait la Heimwehr (La protection du nation), c'étaient ceux qui voulaient protéger l'Autriche contre une évolution démocratique, la droite la plus réactionnaire. De l’autre, on avait le Republikanischer Schutzbund (Ligué de défense de la république), c'était un parti politique formé par les sociale‐démocrates qui voulaient protéger la république de l'extrême droite. Cette confrontation n'était pas jusqu'à la politique, mais dans les citoyens. elle portât à des confrontations violentes dans les rues entre personnes des deux idéologies. La Heimwehr aurait en plus le soutien des militaire, et serait beaucoup mieux organisée que le Schutzbund. Il avait aussi les communistes, mais rapidement ils devaient disparaître, la Heimwehr les poursuivait plus mouvements de droites se radicalisaient plus c'était dangereux pour les communistes.
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À partir du 1930 la Heimwehr va commencer à défendre des idées de plus en plus fascistes, inspirées par Mussolini. De cette situation se va profiter Engelbert Dollfuss, le chef du gouvernement, pour commencer en 1933 une dictature. Quand il arrive au pouvoir il interdit le communisme, mais les communistes auraient été un des mouvements les plus importants de la résistance contre Hitler après.
Heimwehr Republikanischer Schutzbund
Dollfuss était en contre les nazis, et Hitler savait ça. C'est pour cette raison que Dollfuss et Hitler ne faisaient jamais des pactes. Ça empêchait a Hitler, d’annexerd l'Autriche, mais pas pour longtemps. On doit savoir que Dollfuss et Hitler n'avaient pas la même idéologie, le nationalisme et le nazisme ne sont pas la même chose. Le nationalisme est basé sur l'idée que une nation doit avoir le même état. Le nazisme est beaucoup plus que ça. Ils croyaient qu'il avait une nation, la race aryenne, qui était la dominante, et que toutes les autres devaient disparaitre. Dolfuss était sans aucun doute un nationaliste, qui avait sans doute des sympathie s pour les fascistes, mais le nazisme raciste et totalitaire de Hitler n’avait aucune commune mesure avec les objectifs bien moins ambitieux de Dolfuss. Le 25 de juillet de 1934 Dollfuss était assassiné par un groupe de national‐socialiste et Hitler profitait de ce fait pour faire des pactes avec le nouveau chef de l’état autrichien, Schuschnigg. Schuschnigg va rapidement se rendre à Hitler; en 1936 on créait l'axe Rome‐Berlin,et on 1938 Hitler va définitivement faire l'annexion.
Dollfuss mort
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4.3 - L’Anschluss:
Le 13 de mars, l'annexion était complète. Quand l'Autriche s'annexat a l'Allemagne, elle reçût le nom d’Ostmark et fût divisée en 7 Reichsgaue, ou régions administratives, ou provinces. Chaque Gau, était administrée par un Gauleiter, comme dans touts les territoires nazis. Très rapidement le nom "d'Autriche" disparût des médias. Plus tard, le 10 d'Avril de 1938, les autrichiens votèrent en référendum. Les résultats officiels disaient qu'un 99'73% étaient pour l'annexion. Mais jusqu'à ce moment Hitler avait pris le droit de vote a un 8% de la population. Tous eux étaient juifs, métis ou des gens qui étaient contre les national‐socialistes. Hitler faisait ces votations pour montrer que les autrichiens étaient pour l'annexion. Quand Hitler annexât l'Autriche, toute la discrimination, la privation des droits et le vol aux citoyens juifs qu'il avait implanté pendant cinq années en Allemagne, en Autriche il réussît à les implanter en quelques semaines. On y construit aussi beaucoup de camps de concentration, on peut remarquer le Konzentrationslager von Mauthausen und Gusen.
Des soldats allemands détruisent la frontière Graz est préparé pour l’arriver de Hitler
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4.4 - La guerre Dans l'Ostmark on n’a pas été témoin de la guerre jusqu'à août de 1943. Jusqu'à ce moment c'était difficile d'y arriver parce que le front se trouvait très loin. Mais en 1943, la guerre changeat de cap et l'Autriche commençât à subir les premiers attaques aériens et les bombardements. À Vienne la guerre finit le 13 d'Avril de 1945, mais jusqu'à ce que tous les Gauleiters se rendissent, on ne pouvait pas déclarer l'Autriche libre Finalement le 27 d'Avril, la guerre a aussi finit là. Et dans tout l'Europe la guerre était fini le 8 de mai. Les autrichiens reçurent avec soulagement la déclaration de Moscou, dans laquelle on proclamait l'Autriche victime des Nazis, pas alliée d'eux. Les Autrichiens avait avec cette déclaration le rôle de la victime. C'est vrai que Hitler est entré en Autriche par la force, mais les Autrichiens ne se sont pas opposés, ils l'acclamèrent. On peut voir ça comme on veut, mais c'est clair que l'Autriche n'est pas du tout une victime. Dans la défaite, l’Autriche a préféré être la victime. Et en plus les autres états les intéressait plus que Autriche et Allemagne n'aient rien à voir. Séparer les deux pays en faciliteraient le contrôle. D’autre part, l’occupation soviétique de l’Autriche produirait la future neutralité de l’Autriche pendant toute la guerre froide. L'Autriche retrouvait ainsi son indépendance un état propre et ne devrait pas payer les réparations de guerre. C’est ainsi que le 25 de novembre du 45 on avait les premières élections. Mais en mai 45, l'Autriche fût divisée, comme tout le Reich, entre les alliés en 4 zones. Vorarlberg et Nord Tyrol était sous le domaine français. Carinthie, Styrie et Ost Tyrol contrôlées par les anglais, Salzbourg et part d'Haute‐Autriche par les américaines, et finalement, l'autre part d'Haute‐Autriche, la Basse‐Autriche et le Burgenland étaient gardés par les soviets. Vienne, de même que Berlin, était divisée entre les quatre puissances.
Soldats de la SS
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4.5 - Les Témoins Dans ma famille on peut encore distinguer les temps du Empire Austro‐Hongrois. Comme dans beaucoup familles autrichiennes. Mes arrière‐grands‐parents son tous de différents pays, qui au de leur naissance appartenaient à l’empire et qui aujourd'hui sont des états à part entière. J'ai de la famille en Italie, en Slovénie, en Tchéquie et en Autriche, mais alors, la nationalité était toujours la même: Austro‐hongrois. De la rupture de l'Empire Austro‐Hongrois mes grand parents ne pouvaient pas m'expliquer beaucoup, on ne parlait pas de ça en 1939. Mais ils ont démonter une idée qu'on à souvent de l'Autriche; elle n'était jamais une victime du nazisme, eux mêmes ont décidé d'en faire partie. Mon grand‐père, Peter Kocevar, est née le 1939, c'est à dire il y à 74 ans. Il est né en Autriche, et c'était une famille petite et ouvrière. Ils n'avaient pas beaucoup d'argent. Ils n'étaient pas très politiques. Ils étaient contre les nazis mais n'ont jamais rien fait activement. Mon grand‐père a souffert beaucoup sous la guerre, mais il m'a jamais expliqué. Il cachait les choses horribles qu'il voyait pendant la guerre, il n'aime pas les expliquer. Je sais qu'il est affecté parce que, encore aujourd'hui il a beaucoup des livres sur la guerre et il sait tous ce qui s'est passé, il s'est beaucoup informé sur ce fait. Il a une sœur, Liselotte Kocevar, qui a deux ans de plus que lui, elle se rappelle de plus de choses qui de la guerre et en parle plus ouvertement. Elle aime expliquer des histoires, je crois qu'elle a su mieux affronter ce qui s’est passé. Ma grand‐mère, Margarete Kocevar, est née la même année que mon grand‐père, elle a 74 ans. Elle est née en Pologne, et elle a dût fuir parce que les russes se rapprochaient. Elle venait d'une famille riche, mais abandonner sa vie aisée quand les russes arrivèrent. Dans sa famille il avait des nazis, mais sa mère et son père étaient complètement contre d'eux. Ma grand‐mère m'a expliqué qu'encore aujourd'hui elle voit des répercussions de la guerre. Elle n'aime pas quitter sa maison pendant longtemps, elle n'aime pas faire des longs voyages. Et chaque fois quelle écoute une sirène ou une alarme elle pense pour un moment que les attaques commencent de nouveau.
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Peter Kocevar avec sa sœur Liselotte Margarete avec sa mère et ses frères
"Aujourd'hui tu demandes à un Autrichien sur l'annexion de l'Allemagne et il va te répondre qu'on ne le voulait jamais. Comme il y a eu un mauvais final ils n'ont rien à voir avec ça. Mais tu aurais dû voir les rues de Graz quand Hitler est venu la visiter. Tu ne pouvais pas faire un pas, c'était plein du gens, et tous étaient là pour l'acclamer. Graz était même appelée Stadt der Volkserhebung (Ville des révoltes populaires). C'est la triste vérité, qu'on ne veut pas accepter a l'Autriche. On est aussi coupables que les allemands." ‐ Liselotte Kocevar, 76. Ce qui est vrai, c’est qu'il avait beaucoup de gens qui ne savaient pas ce qu'il était en train de se passer. Les médias étaient contrôlés et manipulés par les nazis. Ma grand‐mère m’explique:
"Chez moi, on avait une radio. Dans ce temps on n'avait pas de télé ou de journaux. En l'Allemagne et en Autriche il existait seulement une chaîne de radio, le Volksempfänger. Je me rappelle encore quand ils annonçaient quelque chose d’important ; il sonnait une mélodie caractéristique et le programme qui était en train de émettre était interrompu. Mais les messages étaient toujours manipulés et embellis. On ne disait jamais les choses directement et on faisait de la propagande du Reich à tout moment. En plus il était interdit d'écouter des chaînes de radio différentes. On punissait cette action avec la peine capitale.
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Plus tard des amies de ma mère expliquaient qu'ils se risquaient quelquefois à écouter ces chaînes. Là ils caricaturaient les nazis et les humoristes anglaises faisaient de la propagande anglaise." ‐ Margarete Geymayer, 74. Les gens du peuple ne savaient pas exactement ce qu'il était en train de se passer, mais par exemple la disparition des juifs était très présente. Tous savaient qu'il était en train de se passer quelque chose; amies, voisins, connues disparaissaient soudainement, et tous étaient juifs. Il avait des rumeurs autour de ça mais personne ne savait vraiment ce qui se passait. "Ma mère devait accueillir de soldats de la SS pendant quelques jours. C'était une chose qu'ils faisaient pendant la guerre et toi, tu ne pouvais pas décider si tu voulait ou pas, c'était une obligation. Tu devais avoir une chambre libre et de la nourriture pour eux. De toute façon, ma mère était en train de dîner avec eux un jour, quand elle demandât, par curiosité, qu'est‐ce qu'ils faisaient a Auschwitz. Les soldats, qui étaient jeunes et avaient l’air d’être de bons garçons, commençaient a pleurer. ‐ Si ma femme savait les choses que je fais là...‐ À partir de ce moment c'était clair que les chose qui s’y passaient étaient horribles." ‐ Margarete Kocevar, 74. "Je me rappelle que, avant de fuir à la campagne, j'allais a l'école de la ville. Je me suis assise à côté d'une fille qui s'appelait Maria et un jour elle cessât d'assister a classe. Je ne me fît pas beaucoup de soucis pour elle, je pensais qu'elle était malade ou qu’elle avait changé d'école. Mais quand on devait s'en aller à la campagne et je suis entrée dans ma nouvelle classe elle était là. Je me rappelle de m'assoir avec elle et essayer d'avoir une conversation mais elle m'ignorait complètement. J'avais 6 ou 7 ans et je n'ai pas compris pourquoi elle ne me reconnaissait pas. Dix années plus tard je la rencontrai dans la rue, et elle m'a tout expliqué. Sa famille et elle étaient juives. Ses parents devaient fuir mais avant ils ont cherché un paysan qui allait accueillir Maria en échange de beaucoup d'argent. Le paysan disait que Maria était de sa famille et pour ça Maria ne pouvait pas me connaitre. Elle n'avait rien eu à voir avec la ville dans sa nouvelle vie." ‐ Liselotte Kocevar, 76.
Mon arrière‐grand‐mère avait des factions très juifs et la Gestapo l'arrêtait souvent dans la rue et lui demandait qu'elle justifie son identité. Alors elle dût se faire un Ahnenpass, une carte d'identité que confirmait qu'elle était de race aryenne. Et quand elle allait au village avec les enfants, on l'appelait "La Juive"
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5 - Graz 5.1 - Graz comme ville Graz est la seconde plus grande ville d'Autriche, et la capitale de Styrie. C'est une ville connue parce que elle est universitaire et très culturelle. En 2011 elle fut proclamée UNESCO city of design et en 2003 nommée capitale européenne de la culture. C'est une ville qui a toujours été très influencée par différentes cultures européennes: la culture romane, la slave et la magyare, par exemple. On dit que grâce à cela c'est une ville très riche culturellement et en architecture.
Graz Herrengasse
5.2 - Graz pendant la guerre Graz a été très affectée par les bombardements pendant la guerre. Voici une statistique où nous pouvons observer comment la guerre affecta la population:
Statistique1 Habitants Hommes Femmes Année
204.779 96.242 111.505 1939
196.426 87.061 109.365 1945
C'est intéressant de voir comment le nombre d'hommes a beaucoup diminuée, et celui des femmes moins. On peut en déduire que les hommes sont morts au front, en conséquence il y a plus d'hommes morts que de femmes. 1 MAGISTRAT GRAZ, Bevölkerungsstatistik der Landeshauptstadt Graz, Präsidialabteilung, Graz, 2012
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Quand on annexa l'Autriche a l'Allemagne, Graz fut une des villes qui acclamèrent Hitler. Quand Dollfuss arriva au pouvoir, il interdit le mouvement national‐socialiste, mais à Graz les gens sortaient dans la rue et se manifestaient pour demander l'annexion. Pour cette raison, plus tard Hitler donna à Graz le titre honorifique de Stadt der Volkserhebung (Ville des révoltes populaires). Graz ne souffrit pas de la guerre jusqu'en 1944. Après l'année 1943, quand l'armée allemande commença à perdre contre l'URSS et que les américains entrèrent en guerre, les bombardements commencèrent.
Manifestation qui demandent l'annexion Stadt der Volkserhebung
5.3 - Les bombardements: Les attaques arrivèrent de Tunisie, de manière inespérée et par surprise. On pensait qu'ils arriveraient du nord ou de l'ouest. Les attaques commencèrent à être très graves surtout parce que les alliées avaient d'importantes bases aériennes au sud de l'Italie. Pendant la guerre, les nazis avaient tranquillisé les citoyens de Graz, comme tous ceux du Reich, avec de la propagande national‐socialiste. On leur expliquait que les avions ennemis n'arrivaient jamais à être capables de survoler les Alpes. Mais au cas où ils réussiraient à le faire, ils ne pourraient pas transporter un nombre de bombes important, les distances étant trop longues. En plus on assurait que les propres défenses aériennes étaient très fortes et dans le cas d'une attaque seraient capables de défendre la ville sans qu'elle souffre de dommages. En plus Graz n'avait pas d'importance militaire, pourquoi les ennemis devraient‐ils alors l'attaquer ?2 Mais cette propagande est écrasée par la réalité. Graz souffrit beaucoup de la guerre aérienne, en peut dire que ce fut la ville la plus dévastée à cause de ça. 2 HUGO PORTISCH, Am Anfang war das Ende Österreich II, Wilhelm Heyne verlag, München, 1993
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Au commencement de la guerre, le Reich avait des petits avions qui protégeaient des grands avions qui bombardaient. Ils s'appelaient Jagdflugzeuge, avions de chasse, qui avaient pour tâche écraser et faire reculer les avions ennemis. Mais au moment où eurent lieu les bombardements les plus graves, Graz ne disposait pas de cette protection. Les ennemis attaquaient habituellement avec 81 à 85 avions, repartis en trois groupes de 27 avions chacun. Quand ils se dirigeaient sur l'objectif, il y avait un avion leader qui, moyennant des coordonnées qui se distinguaient dans le paysage, indiquait aux autres pilotes où ils devaient jeter les bombes.3 Pendant la nuit, comme on ne voyait pas les sol, on jetait des bombes spéciales qui diffusaient de la lumière et orientaient les pilotes. On les appelait Zielmarkierungsbomben.
"Quand il faisait nuit, il était interdit d'allumer la lumière. Comme ça c'était plus difficile pour les ennemis de s'orienter et de bombarder. Mais je me rappelle qu'ils jetaient des lumières pour s'orienter. Ma sœur et moi, on les appelait des arbres de Noël. Elles ressemblaient à un arbre de Noël par leur forme et les lumières qu'elles diffusaient. Elles descendaient lentement au sol, et je me rappelle que je les trouvais très jolies." ‐ Peter Kocevar, 74. Mon grand‐père habitait en ville, et ce qu'il voyait c'étaient les bombes
qu'ils jetaient pendant la nuit pour s'orienter. Il était très petit quand ça c'est passé, et ses souvenirs sont vagues. Il se rappelle surtout de la post guerre. Graz souffrit 54 attaques; 37 de jour, 5 de nuit et 12 étaient des attaques mineures. On y jeta 16.500 bombes explosives. Ce sont celles qui explosaient quand elles entraient en contact avec une surface où elles avaient une cible programmée. 11.750 bombes étaient de feu. C'étaient celles qui, quand elles entraient en contact avec une surface, faisaient une réaction chimique et produisaient un feu de températures très haute qui brûlait tout aux alentours.3
Des bombardements Des dommages par une bombe
3 ‐ WALTER BRUNNER, Bomben auf Graz, Leikam verlag, Graz 1989
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Avant le commencement de la guerre, Graz s'était uni au système d'alerte, pour protéger les citoyens. Le système consistait en deux zones autour de la ville qui contrôlaient si un avion ennemi s'approchait. Le premier cercle avait un rayon de 150 km autour de Graz, et si un avion transperçait cette ligne, les centrales étaient prévenues de l'approximation d'un avion ennemie. Si l'avion entrait dans un rayon de moins de 100 km de la ville, les alarmes de la ville s'activaient . On calculait que l'avion arriverait dans les 10 minutes si il avait une vitesse de 600 km/h.4 Les alarmes étaient distribuées de manière à ce qu'on puisse les écouter de n'importe de quel lieu et il y avait trois tons différents d'alarme pour pouvoir informer les citoyens de quel type d'attaque on parlait. Öffentliche luftwarnung: trois tons égaux longs et aigus. Ils prévenaient des avions individuels qui se rapprochaient ou d'une attaque importante mais qui était loin. Les femmes, les enfants et les vieux, étaient obligées à chercher un refuge. Vollalarm: C'était un ton long qui montait et descendait de fréquence. Il prévenait d'une attaque avec beaucoup d' avions, c'étaient des attaques qui duraient pendant des heures. On était obligé de se réfugier, et d'arrêter la circulation. Entwarnung: C'était un ton long et à la même fréquence qui indiquait que le danger avait passé et qu'on pouvait sortir des refuges et continuer la vie quotidienne. "...à midi, une alarme sautait. C'était celle qui nous prévenait d'une grande attaque. Je me rappelle que j'avais peur de l'alarme, c'était un bruit très inquiétant parce qu'on savait que quelque chose allait se passer. Quand on l'écoutait, trois tons longs, on savait qu'on devait aller rapidement au sous‐sol." ‐ Peter Kocevar, 74
Des dommages à cause des bombardements
4 ‐ WERNER STRAHALM, Graz, eine Stadtgeschichte, Edition Strahalm, Graz, 1989
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5.4 - La vie à Graz: La vie était très difficile, et même les habitants souffraient des restrictions. Après le début de la guerre on commença à sentir les premières mesures radicales. Dans les écoles, l'apprentissage était très mauvais et la majorité étaient fermées. Dans les lycées on ne faisait pas non plus de classe parce qu'on envoyait les jeunes au front et au travail. Les petites entreprises devaient s'unifier, arrêter de produire et commencer à faire des armes et des munition pour la guerre. En plus, la plupart de la production venait des femmes qui occupaient les postes de travail des hommes qui étaient au front. L'économie et la production ne pouvait pas arrêter, c'est pourquoi les femmes se voyaient obligées d'occuper les postes des hommes. Les vacances étaient interdites et le journal était limité a une seule feuille. La plupart des gens vivait dans la misère, il n'avait rien à manger, les bombardements laissaient sans maison a beaucoup de familles, et c'était juste le commencement. "Pour ma mère c'était difficile, elle devait s'occuper de que nous ayions à manger et qu'il ne nous manque rien. Elle allait à Hamstern, el prenait une de ces choses précieuses, comme par exemple un joli vêtement ou quelques bijoux, et elle allait de maison en maison pour changer ces affairés contre des aliments." ‐ Margarete Kocevar, 74. Ma grand‐mère m'explique ça très tranquillement, sa mère était une femme forte qui affrontait la guerre bien et toujours avec optimisme. Après ma grand‐mère m'expliquait quelle était très reconnaissante. Sa mère avait fait tout pour ses enfants en restant en même temps une femme très drôle. Ma mère m'a aussi expliqué que mon arrière‐grand‐mère était une des personnes les plus drôles et bonnes qu'elle ait jamais connues.
Des femmes qui retournent du Hamster Des femmes qui travaillent
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"Ils voulaient nous faire peur, nous contrôler. Sur les trottoirs, les murs, les entrées des bunkers ils dessinaient des ombres d'hommes avec un chapeau. À côte ils écrivaient "L'ennemi écoute aussi". Avec ça ils voulaient nous rappeler à qui on devait être fidèles. Ils voulaient nous rappeler que n'importe qui pourrait être notre ennemi. Et vraiment nous nous sentions comme ça, on ne pouvait confier en personne. Il fallait seulement qu'un voisin dise quelque chose a la Gestapo, pour que le lendemain ils se trouvent devant ta porte." ‐ Liselotte Kocevar, 76.
"Sht! L'ennemi écoute aussi. Le silence est obligatoire"
5.5 - Les derniers jours de la guerre: En septembre 1994, Hitler faisait son dernier essai de se défense en créant le Volksturm. Il prenait des enfants, des vieux et des hommes qui n'étaient pas prêts pour l'usage des armes, et il les obligeait à affronter les ennemis. Il ne leur donnait pas une bonne formation militaire et eux‐mêmes devaient s'occuper de leurs vêtements et de leur protection. On savait qu'il partaient au champ de bataille pour mourir. Finalement en 1945, le front arriva aussi à Ostmark. De l'Italie arrivaient les anglais, les américains entraient par le Tyrol, Salzburg et la Haute‐Autriche, les français par Vorarlberg et les russes par les Südostwalls. A la fin mars, le premier russe mettait les pieds en Styrie. Au moment où les alliés entraient en l'Autriche, les attaques aériennes furent aussi renforcées. Du 30 de mars au 1er d'Avril, vague après vague, les bombes tombaient sur la ville.
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Un tiers des bâtiments fut détruit. 20.000 maisons et appartements furent perdus. Les zones les plus affectées sont celles qui se trouvaient les plus proches de la zone industrielle et de la gare du train. 5 C'étaient les cibles principales des bombardements, comme ça ils pouvaient arrêter la production et la distribution des armes et de munition au front. On a calculé que plus de 2.000 personnes furent tuées, el le même nombre blessées. Mais si on compare ce chiffre avec les attaques on peut dire que c'est un nombre réduit de morts. C' est grâce aux nombreux tunnels et refuges qu'on trouvait à Graz. Au centre ville il y a une petite montagne, qui s'appelle Schlossberg, dans laquelle il y a beaucoup de tunnels qui font plus de 6 km. On pouvait y réfugier plus de 50.000 personnes. Ça aidait a réduire remarquablement le nombre de morts.
Les tunnels et refuges dans la montagne Le Schlossberg
"Notre maison avait un sous‐sol très grand et voûté, et il était un des mieux construits dans notre rue. C'était la raison pourquoi beaucoup de fois des gens d'autres logements sont venus se réfugier dans notre sous‐sol. Ces jours là on c'est trouvé avec beaucoup des gens, 40, 50?" ‐ Peter Kocevar, 74. A la fin mars l'armée rouge se dirigeait à Graz, mais un bataillon qu'ils avaient réussi à réunir, a arrêté les panzers ennemis. La tactique qu'ils employaient était de détruire les ponts qui menaient à la ville, comme ça c'était plus difficile d'y arriver. Grâce a ça, ils évitaient plus de destruction dans Graz de celle qui déjà avait été causée par les bombardements.6 Graz redevint alors la ville de coordination de défense de Styrie et on a ordonné de faire la dernière vague d'armes et production, avec l'espoir de pouvoir continuer avec la lutte, chose qui était très irréel. Malgré ça, ils envoyaient les derniers gens au front, et pour y arriver plus rapidement la fabrique de vélos Puch mettait des vélos à leur disposition.6
5 WALTER BRUNNER, Bomben auf Graz, Leikam verlag, Graz, 1989 6 WERNER STRAHALM, Graz, eine Stadtgeschichte, Edition Strahalm, Graz, 1989
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Mais la guerre arrivait à sa fin. Comment on a dit avant, le Reich était divisé en Gaue, provinces qui divisaient le pays. Chaque Gaue était administré par un Gauleiter. Pendant la guerre Hitler donnait aux Gauleiters le pouvoir de la région. Ça voulait dire qu'ils pouvaient décider tout. En Styrie, le responsable était Siegfried Uiberreither. Il ordonna de défendre Graz jusqu'au dernier homme, ce qui était une folie parce qu'il n'avait plus personne et il disposait juste de 500 hommes et 5 anti‐panzers. Il faisait des choses complètement folles et qui n'avaient pas de sens. Sous ses mains moururent plus de 130 en 3 jours, fusillés et pendus, sans aucun critère.
Siegfried Uiberreither La fabrique de vèlos, Puch
"Personne ne savait pourquoi la guerre était encore en train de passer. Tous souffrions beaucoup et voulions qu'elle arrête. Ils nous avaient tout quitté, et ils continuaient la lutte quand il ne restait rien pour lutter. Tous les projets que faisaient les nazis étaient secrets. On ne savait pas ce qu'ils étaient en train d'inventer. Ils furent connus après la guerre, mais pas pendant la guerre. C'était dur, parce que on ne savait jamais ce qui viendrait." ‐ Liselotte Kocevar, 76. Le 30 d'Avril, Hitler se suicida avec sa femme Eva Braun. Elle prit du poison, lui il se tira une balle. Il laissa un testament dans lequel il déclarait Dönitz comme son successeur. Dönitz était un marin allemand qui commandait la Kriegsmarine à ce moment.
Dönitz Hitler est mort
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Il ne dura pas beaucoup comme successeur, 23 jours exactement. Il signa la capitulation et après il fut arrêté par la police et condamné aux jugements de Nuremberg. Mais quand la nouvelle de la mort Hitler arriva Uiberreither ne la crut pas. Il dit que l'information était fausse, que c'étaient les ennemis qui voulaient qu'ils se rendent . Il ordonna de continuer la lutte avec l'excuse que contre les soviets il n'existait pas de capitulation. Quand ils allaient l' arrêter, il démissionna le 8 mai, et la capitulation fut complète. 5.6 - La capitulation et l'arrivée de l'armée rouge: Au matin du 8 mai, la capitulation était complète. A Graz on fit une réunion avec tous les représentants des partis démocratiques, et Reinhard Machold fut choisi comme représentant de tous les partis politiques.
Suivi par un groupe de personnes, ils se dirigea à la mairie et demanda au maire national‐socialiste qu'il démissionne. Lui, il n'imposa aucune résistance. Le poste fut occupé par Engelbert Rücke, Alois Rosenwirth est élu président de la police de Graz et directeur de sécurité de Styrie. 7 On créa le premier provisorische landesregierung, le premier gouvernement provisoire. On peut dire que cet même jour Graz était officiellement démocratique.
Le même 8 mai, un officier et trois soldats russes arrivèrent à Graz. Ils furent reçus par Rosenwirth et Machold, et ils firent une réunion ou ils traitent l'entrée des troupes russes Graz. Entre une et deux heures du matin, les premières troupes sont entrées a la ville, le commandant s'était installé et faisait ses premiers ordres. Ces ordres étaient dictés par les soviets et se réalisaient de la même manière dans tous les pays conquis par les russes. Le premier ordre qui s'exécutait était l'ordre qui disait que tout le pouvoir était pour le commandant, le pouvoir était maintenant dans les mains des russes et il ne fallait pas de gouvernement provisoire.
7 HUGO PORTISCH, Am Anfang was das Ende Österreich II, Wilhelm Heyne Verlag, München, 1993
Reinhard Machold
Les soldats russes entrent a Graz
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Le gouvernement s'organisa comme à Vienne. Il fut former par trois socialistes, trois communistes et trois sociaux‐chrétiens. Après avoir fait ce traité avec le militaire russe, Machold fut reproclamé président. Les citoyens devaient suivre des ordres aussi: Tous devaient retourner aux postes de travail immédiatement, tous les hôpitaux et les entreprises publiques devaient se mettre en marche. On déclara que la NSDAP était dissoute et que tous les partisans qui se montreraient loyaux à l'armée rouge seraient saufs. On devait rendre toutes les armes qu'on avait, et de 20h a 7 h on ne pouvait pas sortir en rue. Si quelqu'un ignorait une de ces normes, il était punit selon les lois de guerre.8
Les ordres des russes Le journal annonce que l'Autriche est livre
Quand les soviets entrèrent à Graz ils augmentèrent la sécurité Mais malgré ça, il y avait beaucoup de cas de violence, vol et mauvais traitements. Les officiers russes essayaient de maintenir l'ordre, mais c'était impossible. "Quand on était à la campagne, un jour les russes sont arrivés. Les femmes prirent les enfants, nous, et on est allé en courant a la maison du paysan qui habitait à côte. Il avait un endroit pour nous cacher. On resta caché pendant 4 heures quand soudainement quelqu'un frappa à la porte. C'étaient deux russes qui nous avaient trouvés. Ils nous visaient avec leurs armes et dirent au paysan qu'il pouvait choisir entre la violation de ses filles ou la meurtre de ma famille." Liselotte Kocevar, 76. 8 HUGO PORTISCH, Am Anfang war das Ende Österreich II, Wilhelm Heyne verlag, München, 1993
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"Croyez‐moi, la dernier chose que tu veux sont les russes. Ils buvaient beaucoup, ils faisaient ce qu'ils voulaient. J'avais peur quand j'était petit. Mais tout ce comportement des russes a une explication. C'était d'une certaine manière la vengeance de ce que Hitler avait fait à la Russie. Ils détestent les nazis pour ce qu'ils avaient fait à la Russie. Mais je me rappelle que tous avions peur d'eux." ‐ Peter Kocevar, 74. L'alimentation était un sujet difficile. Il n'y avait ni manger ni argent. Malgré tout ça, les russes fournirent la premier ration de graisse. Le sucre, par exemple, était impossible à obtenir. En plus du manque d'aliments, il commençait à y avoir des vols et des luttes pour n'importe quel objet. On ne savait pas quoi appartenait à qui, et beaucoup des maisons bombardées étaient pleines d'objets que les gens volaient. Il ne restait rien, ni ambulances ni voitures de pompiers. Quand tout fut un peu plus calme, les alliés firent la répartition définitive du Reich. Les anglais arrivèrent le 24 mai en Styrie. La répartition du Reich fut faite selon la géographie, suivant où se trouvait le pays il va contrôler une zone ou une autre.
La répartition d'Autriche et du Reich après la guerre
Après les russes, les anglais sont acclamés comme des héros, tous les attendaient. En plus l'organisation des anglais était bien meilleure et efficiente. Ils apportaient du blé et de la farine et même parfois un peu de viande et de lait. À partir de ce moment la vie prends un cours plus calme. On retourne à l'activité économique, créer des nouvelles lois, maintenir l'ordre et aniquiler le nazisme. "Les anglais étaient des héros. Je les rappelle justes et nobles. Ils faisaient bien leur travail et grâce a eux on pouvait se récupérer bien. En plus, après les russes, n'importe quel ennemi est bienvenue. Mais je peux juste dire qu'on avait beaucoup de chance avec les anglais." ‐ Peter Kocevar, 74. À partir de ce moment, la vie reprend du sens de nouveau et on commence à améliorer beaucoup.
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6 - Altaussee 6.1- Intro Depuis que je suis petite, je vais chaque été a un village qui s'appelle Altaussee. C'est un endroit très joli, avec un lac. On peut dire que c'est le typique village qu'on imagine quand on pense aux les Alpes, et à l'Autriche. J'aime beaucoup ce lieu mais je ne savais pas que dans son passé c'était un point très historique. Je savais que c'était un lieu où beaucoup des poètes et écrivaines venaient s'inspirer, mais je ne savais pas que c'était aussi un point stratégique des nazis. Quand ma mère me racontai un peu l'histoire je décidai que ça serait très intéressant d'inclure ces histoires dans le travail. En plus j'avais la chance de que pendant que j'y étais cet été, dans le musée de la ville ils parlaient exactement de ça que je voulais raconter sur mon travail.
Altaussee située dans l'Autriche Mon frère et moi au lac d'Altaussee
6.2 - Le village: Altaussee est un village de 1784 habitants qui se trouve en Styrie, et est connu parce que c'est un ville thermale et elle a des mines de sel. C'est un lieu idyllique, avec un lac, au milieu des alpes et pour ça, beaucoup des poètes et écrivains y sont restés pendant quelques mois pour s'inspirer. Entre d'autres Jakob Wasserman, et Hugo von Hofmanssthal.
Mais Altaussee a aussi un passé plus noir. Pendant la seconde guerre mondiale il se jouaient beaucoup des choses dans cette zone‐là.
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6.3 -Alpenfestung: Quand la guerre commença à aller mal pour les nazis en 1944, Hitler pensa un plan de refuge pour lui et une part du Reich. Il voulait construire un alcazar ou il pouvait se réfugier et défendre des ennemis. Le lieu idéal pour ce plan était dans Alpes, concrètement en Autriche.
Alpenfestung Le réduit de la Suisse
Hitler s'était inspiré des suisses qui firent un chose très similaire pendant la seconde guerre mondiale contre les grandes puissances. Mais le plan de construire cette Alpenfestung était seulement une idée mais les nazis ne l'avaient pas construite. 9 Malgré ça, d'une façon surprenante, les alliés pensaient que c'était déjà construit. Goebbels, qui connaissait le souci des alliés face à l'Alpenfestung, l'usait comme une arme. Il faisait de la fausse propagande de ce lieu inexistant, diffusaient des rumeurs de ce qu'ils étaient protégés des bombes et des ennemis, qu'ils avaient des usines dans les montagnes que produisaient des munition et des armes, etc. La forteresse ne se construisit jamais, mais les rumeurs à son sujet aidèrent à retarder la défaite des allemandes. Mais c'est vrai qu'en lieu, où on pensait construire l'Alpenfestung, fut plus tard le dernier lieu sous le domaine des nazis. C'est encore aujourd'hui un lieu ou on trouve des familles des nazis importants.
9 HUGO PORTISCH, Am Anfang war das Ende Österreich II, Wilhelm Heyne verlag, München, 1993
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6.4 - Les partisanen et espions À la fin de la guerre, en Autriche se développe un fort nationalisme autrichien. Ils voyaient que les allemands allaient les détruire avec les plans qu'ils avaient et ça créait de plus un plus un mouvement contre les nazis. Ces autrichiens qui luttaient contre les allemands s'appelaient Partisanen. Le 28 février de 1940 au Ausseerland ils se retrouvèrent et formèrent une organisation. Ils avait quelques personnes qui travaillaient pour les anglais comme espions. Albrecht Geiswinkler est un des partisanen les plus connu pour tout ce qu'il a fait pendant la guerre. En 1940 il forma l'organisation qui luttait contre le nazisme, mais rapidement elle s'était dissous. Tous avaient été recruté a la guerre en 1942. Mais Albrecht ne quitta pas la lutte contre les allemandes. Il réussit à échapper du front avec des document faux et il se réunit avec la SOE, le service secret des britanniques. Il va travailla pour eux, et la mission principale qu'il devait faire été de créer des groupes de résistance dans l'Autriche qui combattaient les nazis. Quand c'était claire que Hitler allait perdre la guerre, la SOE décida d'envoyer quelques agent au Reich pour préparer l'entrée des alliés, comme ça ils pourraient battre plus facilement aux allemandes. A Geiswinkler, on lui ordonna une de ce missions. Il devait sauter avec un parachute à Ausseerland et préparer les groupes de résistance pour l'entrée des alliés. Le 8 d'Avril il sauta en parachute. Il reçu de l'aide des gendarmes de Bad Aussee, qui étaient contre les nazis aussi, pour obtenir des documents faux et des marques de la gestapo. Comme ça il aidait les alliés a entrer plus rapidement en l'Autriche.
Des partisanen Albrecht Geiswinkler
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6.5 - Salzbergwerk: Les mines de sel de Altaussee, appelée Salzbergwerken, sont aussi usées pendant la guerre par les nazis. Quand en 1943 il commençait à avoir des attaques aériennes, Hitler ordonna chercher des lieux où on pouvait garder des œuvres d'art importantes. Les mines de sel d'Altaussee sont aussi choisie pour garder des œuvres. Le transport et le dépôt des pièces étaient très rapide et efficient. Aucune œuvre était endommagée ou perdue. Entre les œuvres qu'il avait on trouva des tableaux de Rembrandt, Vermeer, la Madonna de Michelangelo et l'Agneau Mystique. C'étaient toute des œuvres que les nazis avaient volés ou confisque pendant la dictature de Hitler. Mais le Gauleiter Eigruber n'était pas d'accord avec cet ordre. " Je préfère détruire les pièces avec mes propres mains que de les offrir aux bolcheviques". Il ordonna en secret d'y porter aussi des boîtes avec de bombes où ils écrivaient "Attention marbre, ne pas faire tomber ". Le plan était de faire exploser les bombes quand elles seraient dans les mines avec les œuvres. Même aujourd'hui, on ne sait pas qui l'empêchait, mais les travailleurs assurent que quelqu'un appelait et prévenait des bombes. Grâce a cet appel, on a pu conserver ces œuvres précieuses.
Les mines de sel aujourd'hui Les boîtes avec les bombes après d'être trouvés
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6.6 - Toplitzsee Le Toplitzsee est un lac qui se trouve proche du village Altaussee, il est connu parce qu'il est difficile de trouver, il est bien cachez dans une petite vallée et, en plus, il est très profond mais petit. Les nazis imprimaient beaucoup des billets d'argent faux, des dollars et des livres, pour pouvoir acheter de la munition et des armes aux pays neutres comme la Suisse. Mais quand la guerre finit et les Américains arrivèrent les nazis durent faire disparaître cet argent et les preuves de cette production d'argent faux. Un paysan appelé Hermann Steinegger expliquait après la guerre qu'une nuit, il s'était réveillé par le bruit que faisaient des gens quand ils frappaient à sa porte. Quand il l'ouvrit c'étaient des hommes de la SS qui l'obligèrent à prendre son chariot pour les ramener au Toplitzsee avec 70 boîtes très lourdes. Quand ils arrivèrent là, les nazis enfoncèrent les boîtes dans le lac. Jusqu'à aujourd'hui, on croit que dans le lac, à part l'argent faux, les nazis y cachaient aussi son or. Il y a beaucoup d'histoires autour de ce lac, des gens qui mouraient et disparaissaient, et la ligne entre la réalité et la fiction est imperceptible.
On a fait beaucoup d'expéditions de plongée pour chercher les trésors, en fait on a trouvé des bombes de la seconde guerre mondiale et une partie des boîtes avec les preuves de la falsification d'argent, mais on n'a pas trouvé l'or. Certains croient que le lac a un double sol. Qu'à 70 mètres il y a un sol de troncs d'arbres et de bois qui sont en constant mouvement et empêchent d'arriver au fond. On dit que ça serait possible de traverser cette barrière et arriver au fond, mais ça serait impossible d'en ressortir. 10
Maintenait, ils ont interdit de plongée au Toplitzsee, c'est trop dangereux.
Le Toplitzsee De l'Argent qu'on a trouvé dans le Toplitzsee
10 GERHARD ZAUER, Verschollene Schätze im Salzkammergut: Die suche nach dem NaziGold, Stocker, Wien 2003
Schéma du Toplitzsee
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7- Interviews 7.1 - Peter Kocevar Bonjour Peter. Merci beaucoup de prendre ce temps et de me répondre à ces questions sur ta vie comme un enfant de la guerre. Tu pourrais me raconter ta vie familiale, et quand tu t’es rendu compte de la guerre? Nous étions une petite famille, mon père est né en 1094, ma mère est née en 1908 et nous habitons en Graz. J'ai une sœur de deux ans plus grande que moi qui est née en 1937 et je suis née en 1939. La même année que le commencement de la guerre. Le commencement de la guerre je ne m’en rappelle plus, j'étais très jeune, mais rapidement, nous les enfants, on sut que quelque chose d’inquiétant était en train de se passer. Essentiellement parce que notre père n'était jamais là, il est juste venu quand on avait des vacances. Je me souviens bien de ces visites, j'étais dans le lite de bébé quand mon père arrivait avec l'uniforme. En plus ma mère, chaque fois que nous sommes passions près d'une église, nous entrions , nous allumions une bougie et nous priions pour notre père. Ma mère disait toujours "S’il vous plaît que rien ne lui arrive". Comme ca nous avons commencé a nous rendre compte que la guerre était présente, quelle n'était pas agréable et, surtout, quelle nous prenait notre père. Graz était une ville très bombardé. Tu te rappelles de ces bombardements et comment ils vous affectez? Ils nous ont beaucoup affecté. On était bombardés, c'est à dire, nous étions dans la maison quand une bombe est tombée sur nous. C'était à la fin de la guerre, où il y avait beaucoup de bombardements parce que les allemands n’ont pas pu se défendre devant les avions ennemis. On était avec notre grand‐mère, qui est venue habiter avec nous pendant la guerre. C’était un jour calme à la maison quand, à midi, l'alarme a retenti. L'alarme nous avertissait qu'il arrivait des avions ennemis. Je me rappelle que c'était une alarme très inquiétante et j'avais peur. Trois bips longs, quand nous l'avons écouté on savait que c'était dangereux et qu'on devait descendre rapidement au sous‐sol. Notre maison avait un sous‐sol très grand et arqué, et il était l’un des mieux construits dans notre rue. C'était la raison pour laquelle beaucoup de fois des gens d'autres logements sont venus se refugier dans notre sous‐sol.
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Revenant à l'histoire, ce jour nous sommes descendus et nous avons trouvé que le sous‐sol était plein, il y avait peut‐être 40 ‐ 50 personnes là‐bas. Ma mère était toujours inquiète à cause du plafond. Il était haut et une brique qui tomberait de cette hauteur au‐dessus de la tête d'un enfant pourrait être mortel. Alors on s'est assis en dessous du cadre de la porte. Le cadre n'était pas si haut et c'était un peu moins dangereux. On était donc là, et on a commencé a écouter les bombes. Chaque fois elles étaient plus proches. Quand les avions étaient au‐dessus de nos têtes, le sol tremblait et il semblait que les bombes tombaient à côté de nous. Apres les bombes ont commencé à s'éloigner : la première vague d'avions était passée. Mais un peu plus tard, la prochaine vague est arrivée. On a toujours prié pour qu’aucune bombe ne tombe sur nous. Cette fois on n'a eu pas autant de chance. Je me rappelle de tout. C'était comme dans un film. D’abord l'obscurité totale, l'électricité s'en est allée soudainement. Après un bruit qui ressemblait à mille verres et fenêtres qui se cassent. Et finalement un bruit éclatant. C'est le bruit le plus fort que j’ai jamais entendu et je ne pourrai jamais l’oublier. Le silence, les fenêtres cassées et le bruit.
La maison bombardé de Peter
La bombe détruit la maison, mais pas le sous‐sol. Même les gens voulaient sortir de là‐bas le plus rapidement possible. En plus toute la chambre était pleine de poussière des briques et on ne pouvait pas ouvrir les yeux parce que ça piquait beaucoup et des tuyaux sortait du gaz, on pouvait écouter le sifflement. Les gens paniquent et ils sortent en courant par la porte où nous sommes assis. Nous n'avions pas beaucoup de temps pour réagir, plus de 50 personnes sont passées au‐dessus de nous, ils nous foulaient, et ils ne faisaient pas l'effort de nous aider. Après quelques minutes nous nous sommes retrouvés seuls. Il ne restait personne.
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Nous étions d’abord contents de n'avoir pas de blessures. Mais après on devait trouver une sortie. Quand on voulait sortir on se trouvait avec une montagne de décombres qui obstruait la sortie. L'unique option qu'on avait était de sortir par un trou au mur qui était à 5 mètres du sol. On essayait d'y arriver, mais chaque fois c'était plus difficile. Les décombres se détachaient sous nos pieds. Désespères, il fallait sortir de cet enfer, dans lequel chaque bouffée d'air était une torture, les yeux étaient irrités et le gaz se diffusait. On commençait à crier, à demander de l'aide. On est restés là longtemps, quand finalement nous avons vu une tête qui apparaissait par le trou. C'était un soldat. Il nous aidait à sortir de là, je ne me rappelle plus comment il faisait, si c'était avec des cordes, des toiles ou avec un escalier. Mais finalement nous étions à l'extérieur. Nous étions tellement contents d'être tous les quatre ensembles et vivants. Rapidement nous devions chercher un refuge parce que les bombardements continuaient. On est allés en courant à la prochaine maison. Nous étions complètement rouges de poudre de briques, le visage, les vêtements. Puis on entrait dans la maison des voisins et on descendait au sous‐sol, mais quand on arrivait ils nous faisaient sortir. Il ne voulaient pas nous accueillir parce qu’ils disaient qu'il y avait trop de gens dedans.
Graz après les bombardements
Dans chaque sous‐sol il y avait une personne qui s'occupait de tout organiser quand il avait des bombardements et ne nous laissait pas entrer. Je ne comprenais pas pourquoi elle ne voulait pas nous laisser entrer, c'était une expérience horrible et la première fois que j'ai reconnu l'égoïsme des personnes. Alors on est sortis la rue et on est allés a la prochaine maison. Là ils nous ont accueillis. Nous sommes restés la jusqu’à ce que les bombardements s’arrêtent, ça durait des heures. Quand ils ont eu fini nous ne savions que faire. Nous n’avions plus de maison et toutes nous affaires étaient dans les ruines.
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Nous avons de la bonne chance, une de mes tantes est passée près de notre maison et quand elle a vu qu’elle était en ruines, elle est venue nous chercher. Elle nous a accueilli chez elle jusqu’à ce qu’on trouve une nouvelle maison. Plus tard quelqu’un m'a expliqué que dans notre sous‐sol, une personne est morte. Après les bombardements vous êtes restés chez votre tante, comme tu m'as expliqué. Vous y êtes restée pendant toute la guerre? Qu’avezvous fait après ? Nous ne sommes pas restés longtemps chez ma tante. Pendant la guerre, quand une famille perdait sa maison à cause d'un bombardement on leur donnait une nouvelle maison a la campagne où ils habitaient avec un paysan. C'était toujours à la campagne, parce que là il n'y avait pas de raids aériens. On appelait ça Evakuieren, évacuer. Alors on était envoyés à la campagne, pas très loin de Graz ou nous sommes restés une année. Mais la vie a la campagne n'était pas facile comme on peut l’imaginer, on a eu des expériences très désagréables. Ma sœur devait aller à l'école qui se trouvait à un demi‐heure de chez nous. Ma mère et moi, nous allions souvent la chercher à midi. Pour y arriver on devait traverser une large prairie. Un jour, nous étions en train d'aller la chercher quand nous avons entendu un avion derrière nous. A ce moment‐là c'étaient les dernières semaines de guerre et il n'y avait plus de résistance contre les ennemis, ils faisaient ce qu'ils voulaient. Quand nous nous sommes tournés nous avons vu que c'était un petit avion, un Jagdflugzeug. C'étaient les avions qui s'utilisent pour protéger les grands avions des attaques des ennemis, ils avaient juste une mitraillette et ils étaient très rapides.
Avion de combat anglais Hawker Hurricane
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L'avion se dirigeait directement sur nous. Ma mère, dans un état de choc, m’a attrapé et nous nous sommes jetés au sol. L'avion est passé 2 ou 3 mètres au‐dessus de nous. Au même instant on a couru et on s’est dirigés vers la forêt. Mais l'avion était en train de faire demi‐tour et de faire la même chose. Ils jouaient avec nous, ils voulaient nous faire peur parce qu’ils ne déchargeaient pas. Pour ça je crois que c'étaient des anglais, ils faisaient comme à la chasse au renard. Dans cette même prairie ma sœur a vécu un autre fait horrible. Elle voyait comme un de ces avions tuant un paysan et sa femme. Ils étaient en train de travailler là quand un avion les a surpris. Ma sœur m’a raconté ça beaucoup plus tard, quand on a été grandes. Mais c'était tellement horrible que je ne veux pas raconter les détails. Cette annéelà les soldats sont arrivés en Autriche. Comment était cette expérience? Tu t'es retrouvé avec des soldats? C’est plus tard qu’ils sont arrivés. Nous avions tous peur parce qu’on savait que Styrie était le champ de bataille entre les russes et les allemandes. Et tous disaient des russes qu'ils étaient très violents et sauvages. On a souhaité que les anglais ou les américains arrivent avant, mais ce n'était pas comme ça. C'est curieux parce que la Styrie a été l'unique territoire que les russes aient cédé après l’avoir conquis. Chose qu'ils n'ont jamais fait dans l'histoire. On peut dire qu’on a eu de la chance.
L'armée rouge entrent en Graz
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J'avais plus d'une expérience avec les russes, mais la première était le jour où ils sont arrivés dans notre vallée. C'étaient les derniers jours de guerre et ils arrivaient en troupes, laissaient leurs chars de combat et leurs camions au‐dessous de la vallée. La maison où nous habitions se trouvait au‐dessus des versants de la vallée. Ce jour‐là ils venaient en direction de chez nous et nous devions nous cacher, surtout les femmes et les enfants Ils avaient préparé une fosse dans la forêt ou nous pouvions nous cacher en nous couvrant avec des feuilles et des branches. En regardant de l'extérieur ca ressemblait à du sol normal.
Le drapeau soviétique
Quand les russes ont gravi la montagne pour arriver a la maison, j'étais aux toilettes. Ma mère arriva et me cria: "Peter, ouvre la porte, les russes arrivent!". Mais j'étais aux toilettes et je tardais un peu. Quand je suis sortie ma mère m’a pris dans ses bras et on a couru se cacher. Les russes étaient très près, ils nous avaient vu et rigolaient. Ils savaient parfaitement qu'il y avait quelqu’un caché dans la forêt. Maintenait quand j'explique cette histoire, elle est drôle, mais à ce moment‐là on avait très peur. Nous étions là en silence, dans la cachette, pendant des heures. À la tombée de la nuit, subitement nous écoutions des passes qui se rapprochaient vers nous. Nous étions mourants de peur, ce ne pouvait être personne d’autre que les russes. Chaque fois ils étaient plus proches. Soudainement quelqu’un ouvrit le trou. C'était un d'entre nous. Il s'appelait PolenPeter et il était un prisonnier polonais qui habitait avec nous. Il était très reconnaissant envers nous parce qu’on le traitait bien et pour ça il nous aidait comme il pouvait. Il nous a expliqué que les russes étaient ivres et qu'on devait profiter de la situation pour aller nous cacher à la maison de campagne la plus proche qui appartenait à un paysan nommé Bigel. Nous sommes sortis de notre cachette et nous nous sommes dirigés vers là. Il avait une chambre pour tous où nous nous sommes couchés. Vers minuit quelqu’un frappa à la porte. Quand on a ouvert c'étaient des russes qui nous ont suivis. Ils entrait et nous visaient avec des armes. Ce fu un moment de terreur, mais on avait de la chance que PolenPeter sache parler russe. Il a parlé
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pendant une heure avec les soldats et les a convaincu de nous laisser partir. Il nous a sauvé la vie. Le paysan Bigel risquait sa vie pour nous. Il avait deux filles, vous pouvez imaginer ce qu’il s’est passé… On retournait chez nous et les russes nous laissaient en paix. Je suppose que c’est parce qu’on était deux enfants. Les russes, généralement, aiment les enfants. Tu dois t'imaginer, ils partaient 4‐5 années à la guerre et probablement eux mêmes avaient des enfants. C’est pour ça que chaque fois qu'ils se retrouvaient avec des enfants ils aimaient jouer avec eux. Et même ils nous offraient du pain. A ce moment le pain était une chose très précieuse, on n'avait pas à manger. A quel moment avezvous décidé de retourner à la ville? Et quand a recommencé la vie "normale"? Nous sommes retournés a la ville quand l'année scolaire commençait. Ma mère voulait que nous allions a l'école et pour ça on est allés à la ville. A ce moment les russes laissaient Styrie aux anglais. On avait de la chance avec les anglais. C'étaient les meilleurs ennemis qu'on puisse avoir. Ils savaient parfaitement comment ils devaient traiter les citoyens et comment ils devaient organiser la région. À partir de ce moment on a commencé à s'intégrer à la ville, on avait des problèmes, bien sûr, mais petit à petit les choses revenaient à la normalité.
Les soviets a Graz Des femmes qui travail
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7.2 - Margarete Geymayer Bonjour Margarete. Merci beaucoup de prendre ce temps et de me répondre à ces questions sur ta vie comme un enfant de la guerre. Parlemoi de toi, de ta vie avant la guerre et des conditions dans lesquelles tu es née. Je m'appelle Margarete Kocevar, je suis née l'année 1939 en Bielsko‐Biala, Pologne. Mon père était autrichien mais il devait s’en aller en Pologne parce qu’il fondait une entreprise. Là, il connut ma mère, une femme d'une famille riche, il l’épousa et ils ont eu 4 enfants. Je suis le troisième enfant et la seule fille. Nous vivions très bien, on n'avait pas de problèmes financiers et nous habitions dans un manoir avec une cuisinière, une nanny et plusieurs serviteurs. On peut dire que nous avions une vie très bonne et que nous ne devions nous préoccuper de rien.
La maison où Margarete habitat avant de fuir
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Quand t’es tu rendu compte qu'il y avait la guerre? En 1945, quand nous devions fuir. Le front russe s'approchait de plus en plus et nous devions fuir si nous ne voulions pas tomber entre ses mains. La décision a été prise pendant la nuit et je me rappelle qu'ils nous disaient: Prenez un sac et mettez les choses plus importantes. Ma mère prit deux ou trois valises quelle envoya à Vienne. Mon père décida de rester, il devait faire quelques choses encore, mais il nous rejoindrait après. D’abord on irait à Vienne et après on chercherait une maison a Graz, la ville natale de mon père. Alors une nuit on a pris toutes les affaires les plus importants qu'on pouvait porter et on s’en est allé. Je me rappelle très bien de cette nuit. C'était horrible de choisir ce que tu vas prendre avec toi, en plus on devait faire ça rapidement. Ma mère essayait de prendre des choses précieuses, que plus tard nous aideraient pour obtenir des aliments et survivre dans n’importe quelle situation. C'était pendant ce nuit que je me suis rendu compte que quelque chose allait mal, mais j'était très petite et je ne comprenais pas bien quoi. Comment était la fuite pour vous, les enfants? Vous la viviez plus comme une aventure ou vous aviez peur? J'étais trop petite pour percevoir la peur et le danger de la situation. Mais mes frères encore racontent qu'ils appellent cette fuite : « aventure ». On pouvait voir la peur sur les visages des adultes, ils étaient toujours nerveux, mais les enfants trouvaient ça passionnant. Tout le voyage en train, les soldats avec les uniformes, etc.
Margarete avec ses frères et sa mère
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Je me rappelle que nous les enfants ils nous réunissaient deux par deux, comme ça on n'allait pas se perdre. Le train était le dernier qui passait et allait a Vienne. Nous étions a la gare et je me rappelle qu'elle était pleine. Il y avait beaucoup de gens qui voulaient fuir. En plus le train qui arrivait était aussi plein. Ma mère était désespérée, elle voyait que c'était impossible de tous entrer dans le train. Quand le train s’arrêta, juste devant nous, une fenêtre s'ouvrit et un officier, qui avait un compartiment pour lui seul, nous ordonna de monter avec lui. Nous sommes entrés par la fenêtre, parce que c'était impossible d'entré par le wagon, il y avait trop de personnes dans le train. Grâce à cet officier nous avons pu arriver ensemble à Vienne. A Vienne, nous sommes allés chez notre tante. Je me rappelle qu’à Vienne il y avait des bombardements, et quand l'alarme sonnait on devait se refugier au sous‐sol et toute la ville était en ruines. En plus ma mère était très nerveuse et vivait sous relaxants et antidépresseurs. Pour elle c'était horrible, elle souffrait surtout à cause de mon père, nous ne savions pas si nous le reverrions. Combien de temps êtesvous restés à Vienne? Nous ne sommes pas restés longtemps, peut être un mois et demi. Après quelques semaines mon père arriva. Il avait résolu de finalement aller a Hinterstein, Tirol. A Graz c'était trop dangereux à cause des bombardements. A la campagne nous pouvions vivre plus tranquillement. Et à Vienne nous ne pouvions pas rester plus de temps, tout était détruit. Les rues étaient pleines des décombres. Nous n'avions pas du gaz ou d'électricité. Ça voulait dire qu'on ne pouvait pas cuisinier. Alors on est allés à la campagne, ou nous pouvions habiter à la maison des paysans. Nous devions payer beaucoup d'argent et donner des lots d'aliments pour pouvoir avoir une chambre là. Puis ma mère aidait le paysan comme elle pouvait.
L'Opéra de Vienne
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Comme s’est passé ce changement de vie, passer d'habiter sans préoccupations à habiter a la campagne?
Pour nous, les enfants, c'était une aventure. Habiter à la campagne était beaucoup plus intéressant, il y avait un lac, c'était l'été et en plus il y avait des soldats. C'était toujours drôle de regarder ce qu'ils faisaient et jouer aux soldats. Pour ma mère c'était difficile, elle devait s'occuper de ce que nous mangions ne voulait qu’on manque de rien. Elle allait Hamstern, elle prenait une de ces choses précieuses, comme par exemple un joli vêtement ou quelques bijoux, et elle allait de maison en maison pour échanger cette affaire contre des aliments. On mangeait des choses très simples, des patates, du pain et on avait même des symptômes de carence parce que il nous manquait du calcium et des vitamines. Mais nous ne pouvions pas nous plaindre, ma mère était une excellente cuisinière.
Mais même si la vie là n'était pas facile, ma mère disait toujours que malgré les conditions, le temps a la campagne était très agréable. Votre lieu d’habitation était une zone où beaucoup de nazis se sont cachés après la guerre. Vous êtes vous rendus compte de ça ou pas ? Oui. Mon père vivait une situation extrêmement difficile à cause de ça. Il n'avait jamais rien à voir avec les nazis, on peut dire qu'il les méprisait et les nazis qui habitaient dans la zone le savaient. Ils ne l'aimaient pas et si quelqu'un dénonçait mon père, ils disaient qu'il était un nazi. Alors un jour, une voiture militaire apparaît devant chez nous et ils emmènent mon père en prison pour le juger devant un tribunal. Nous avions très peur pour lui, il était diabétique et s'il restait plusieurs heures sans s'injecter de l’insuline il pouvait mourir. Mais tout allait bien, et ils lui donnaient de l’insuline. Quand il arriva le jour du procès, il était devant le juge qui était anglais et on devait chercher un traducteur. Quand le traducteur entra et vit mon père il exclama: "Mais, si c'est Rudi, qu'est ce que que tu fais ici?"
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C'était un ami de mon père de quand ils étaient jeunes et il savait parfaitement que mon père n'avait rien à voir avec la SS ou les nazis. Il l’a dit au juge et ils l’ont laissé. Quand il a apparu devant la maison on était tellement heureux de le voir en bonne sante et de nouveau avec nous. C'est encore difficile d'imaginer la chance qu’on a eue. Quand vous êtes revenus en ville, vous avez pu recommencer une vie normale ? Plus ou moins : en septembre, l'été finissait et on devait retourner a l'école. Mon père était en train de trouver un appartement pour nous et quand il l’a trouvé on y est allé. La guerre était finie, on avait une maison et, nous, les enfants devions aller à l'école. Quand nous sommes arrivés à Graz, la ville était dévastée. Les bombes avaient détruit la moitié de la ville. Dans notre appartement les cristaux des fenêtres manquent, à cause de la pression des bombes ils ont sauté. Au début c'était dur, l’hiver arrivait, il faisait froid et on devait tout recommencer à zéro. Il manquait de la nourriture, c'était très difficile de trouver du travail et les conditions en général étaient très mauvaises. Mais ma mère faisait de son mieux au vu de la situation. Notre vie prenait un tour plus calme. Je suis encore très reconnaissante envers ma famille parce qu’on n’a rien eu, on a eu beaucoup de chance. Je suis très reconnaissante aussi à ma mère pour avoir fait de cette époque la meilleure possible. Même aujourd’hui je me rends compte que la guerre a eu des répercussions dans ma vie. Je n'aime pas trop voyager, ni quitter ma maison pendant longtemps. Ça vient sûrement de la guerre.
Margarete et ses frères
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8 - Conclusion Après avoir fait ce travail il y a beaucoup de choses qui se sont éclaircies et que je suis maintenant capable de comprendre. Pas juste des choses sur la guerre et sur le point de vue historique, aussi des choses sur les gens, la société et la politique. C'est un sujet qui aborde beaucoup de questions à la fois. De plus j'ai pu répondre à ma question initiale, comment le peuple et les gens vivaient la guerre et l'après‐guerre. Je me suis rendu compte que ce qu'on explique dans les livres n'a rien à voir avec ce que j'ai appris dans ce travail. Les livres d'histoire expliquent la guerre d'un point de vue historique, un point neutre et on parle beaucoup plus de faits militaires que de la vie pendant la guerre. Ils parlent d'un point extérieur, haute. Et le travail que j'ai fait est d'un point de vue intérieur. Pour apprendre sur la guerre, je pense que c'est important d'étudier des aspects plus humains. C'est impossible de comprendre comme ça s'est vraiment passé, mais pour pouvoir se rapprocher un peu, je trouve qu'on doit écouter des témoignages. Voir comme les gens habitaient et pensaient pour comprendre la situation du moment. Je me suis rendu compte que beaucoup de gens ne savaient pas ce qui était en train de passer pendant la guerre. Surtout dans les pays dominés par les Allemands, l'information qu'on donnait aux gens était complètement fictive. Ils se sont tous laissés emporter par le courant nazi, sans penser aux les conséquences que ça pourrait porter et même pendant la guerre ils ignoraient les faits qui étaient en train de passer. Les gens sont encore ainsi d'ignorantes dans ce sens, ils se laissent porter par l'opinion des multitudes, pensent seulement au bénéfice propre et quand il est trop tard, ils se rendent compte de ce qu'il est en train de passer, ou pire, ils ne s'en rendent pas compte. Je ne veux pas généraliser, mais après tout ce que j'ai vu dans ce travail et ce que mes grands‐parents m'ont expliqué, on peut dire que c'est ça qui c'est passé pendant la Seconde Guerre mondiale. Même mes grands‐parents pensent que c'est comme ça. Une majorité des citoyens étaient un facteur important que tout ça se soit passé. Avec cette réflexion, je veux dire qu'on doit toujours faire 'attention. La Seconde Guerre Mondiale parait très lointaine, mais la situation dans laquelle on se trouve maintenait à beaucoup de similitudes avec la situation avant la Seconde Guerre Mondiale. Je pense aussi que toute cette histoire a une forte répercussion sur l'Autriche aujourd'hui. Je me demande toujours pourquoi en l'Autriche, après ce qui est passé, il y a encore
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une grande partie de gens qui votent la droite. Cette année, pour pouvoir comprendre ce que je veux dire, un 21,4% de gens ont voté un le FPÖ (extrême droite). Voici des exemples de sa propagande politique et des idées qu'ils propagent:
Ça c'est une affiche qu'ils ont accrochée pendant une de ses campagnes. C'est une rime qui, traduite mot par mot dis: "Mon plan pour Innsbruck: Amour à la patrie au lieu de voleurs marocains." Il n'y a pas beaucoup de Marocains en l'Autriche mais ce parti politique attaque l'islam. En Autriche il y a beaucoup des turques, serbes et croates, mais ils n'ont pas beaucoup à voir avec l'islam. Ce pour ça qu'ils parlent des Marocains.
"Nous sommes la patrie. Valeur à la patrie au lieu de mosquées!" Haider était le politicien qui monta au pouvoir de la FPÖ et que domina pendent beaucoup de temps en Autriche. C'est un des politiciens qui disait des choses qui avaient double sens, un sens raciste. Il est mort il y a cinq ans. La chose drôle est qu'on a découvert après qu'il était homosexuel.
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La FPÖ était formée par des anciens SS‐ler et nazis et tous les politiciens de la FPÖ ont é´te toujours présent aux réunions des anciens meneurs des nazis. De plus dans les discours qu'ils font, souvent ils avaient des gens qui faisaient le salut fasciste.
Cette photo est du 23 de septembre de 2013.
Je n'ai jamais compris comment on peut voter un parti comme celui‐ci, et en plus en étant un pays qui a passé par une dictature et un fascisme très grave. Après ce travail j'ai compris. L'Autriche n'affrontera jamais le fait d'avoir former part des nazis. Après la guerre elle s'est proclamée "victime de Hitler". Et elle croit encore que c'est comme ça. Pourquoi l'Allemagne n'a pas ce problème? Pourquoi en l'Allemagne on ne trouve pas un parti politique qui dit ces choses sans qu'il soit réprimé et critiqué? Parce que les Allemands affrontent ce problème. Ils n'ont pas caché ce fait, ils on essayez de se confronter avec lui. Et ça c'est la grande différence entre l'Allemagne el l'Autriche. Je trouve que c'est triste qu'ils n'affronte pas la réalité, qu'ils préfèrent l'ignorer. Malgré ça, j'espère qu'un jour on va se rendre compte qu'est qu'il est en train de passer et qu'ils changeront quelque chose. Finalement j'ai parlé avec mes grands‐parents sur la politique d'aujourd'hui. Ils ont voté les communistes cette année. C'était l'unique parti politique que faisait des changements et proposait des bonnes idées. Ils étaient tristes quand ils ont vus les résultats et le 21,4% des droites. Ils ne peuvent pas comprendre pourquoi les gens n'ont pas appris de l'erreur qu'ils ont faite en 1938 et en même temps ils ont peur de retourner a la même situation. Quand ils voient ce qui est en train de passer en Grèce, ils disent que c'est comme ça que tout commence. Mes grands‐parents habitent encore ensembles à Graz. Ils ont eu 2 enfants et mon grand‐père est devenue professeur de physique à l'université et il voyage beaucoup.
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Ils veulent qu'on se rappelle de ce qui c'est passé pendant le nazisme et ils aimeraient qu'on apprenne de cette erreur, c'est une des raisons pour lesquelles ils m'on explique toutes ces histories même s'ils n'aiment pas les raconter parce qu'elles sont dures et horribles. Maintenant c'est à nous de changer ce qui est en train de passer. Je remercie mes grands‐parents, Peter et Gretl, aussi Michel Barrio, pour avoir porté mon travail et m'aider a le faire. Merci beaucoup aussi a ma famille; ma mère, mon père, Chris et Maria, pour m'appuyer pendant tout le travail. Et merci au tous les gens qui ont apporté quelque chose, qui l'ont regardé et qui m'ont corrigé.
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9 - Bibliographie:
• Livres:
o GERHARD ZAUNER, Verschollene Schätze im Salzkammergut: Die Suche nach dem NaziGold, Stocker, Wien, 2003.
o HUGO PORTISCH, Am Anfang war das Ende Österreich II, Wilhelm
Heyne verlag, München, 1993
o MAGISTRAT GRAZ; PRÄSIDIALABTEILUNG, Bevölkerungsstatistik der Landeshauptstadt Graz, Graz, 2012
o WALTER BRUNNER, Bomben auf Graz, Leikam verlag, Graz, 1989
o WENRER STRAHALM, Graz, eine Stadtgeschichte, Edition Strahalm,
Graz, 1989
• Websites:
o http://www.airpower.at/news03/0813_luftkrieg_ostmark/timeline.htm
o http://www.altaussee.at
o http://www.graz.at
o Wikipedia:
http://de.wikipedia.org/wiki/Geschichte_%C3%96sterreichs
http://de.wikipedia.org/wiki/Zweiter_Weltkrieg
• Autres:
o Exposition de: ULRICH SCHLIE, STEFANIE SALZMANN et HANS
MICHAEL ROITHNER, Spione, Schwindler und Schatzsucher Kriegsende im Ausseerland 1945, Kammerhofmuseum, Bad Aussee.
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