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1 PHYTO-AROMATHERAPIE et HELICOBACTER PYLORI Mémoire de fin de 1 er cycle de phyto-aromathérapie Par Corinne WEIR Psychothérapeute Juin 2009

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PHYTO-AROMATHERAPIE et HELICOBACTER PYLORI

 

 

 

Mémoire de fin de 1er cycle de phyto-aromathérapie Par Corinne WEIR Psychothérapeute

Juin 2009

  

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Sommaire P 2 - Introduction P 3 - Une bactérie dans l'estomac - Structure et classification - Une infection très répandue - Diagnostic d'une infection à H. pylori - Maladies liées à cette infection - Traitement - Une trithérapie adaptée p 8 - Une autre approche thérapeutique: la phyto-aromathérapie - Une approche préventive - Les Huiles essentielles - Les plantes médicinales - Probiotiques et prébiotiques - Quelques études - Homéopathie - oligothérapie – gemmothérapie - argile - Exemples de traitements P 19 - Références et remerciements 

Introduction                                   Il est aujourd'hui admis que la bactérie Hélicobacter pylori est l'agent causal de pathologies de l'estomac : elle est responsable des gastrites chroniques, d'ulcères gastriques et duodénaux et elle joue un rôle important dans la genèse des cancers gastriques (adénocarcinomes et lymphomes).

En 1875, des scientifiques allemands découvrirent une bactérie hélicoïdale dans des estomacs humains. Celle-ci ne pouvait être cultivée et les recherches la concernant furent finalement abandonnées. Cette bactérie fut redécouverte en 1982 par deux chercheurs australiens, J. Robin Warren (pathologiste) et Barry J .Marshall (gastroentérologue), qui isolaient et cultivaient des organismes à partir d'estomacs humains. Dans leur publication originelle, Warren et Marshall soutinrent que la plupart des ulcères stomacaux et gastriques étaient causés par une infection de cette bactérie, et non par le stress ou la nourriture épicée, comme on le pensait auparavant. Cette découverte leur valut le prix Nobel de physiologie et de médecine 2005

Ainsi, H. pylori a-t-elle le triste privilège d’avoir été reconnue comme la première bactérie impliquée dans la genèse d’un cancer. Il y a dans le monde 700 000 nouveaux cas de cancer gastrique par an dont 9000 en France.

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Une bactérie dans l'estomac 1) Structure de la bactérie et classification

Uréase

H. pylori est une bactérie Gram négatif de forme hélicoïdale, d'environ 3 micromètres de long et d'environ 0,5 micromètres de diamètre. Elle porte 4 à 6 flagelles. Elle est dite microaérophile c'est-à-dire qu'elle nécessite un apport d'oxygène, mais dans des proportions inférieures à celles trouvées dans l'atmosphère. Enfin, signalons encore qu'elle peut produire son énergie par méthangénèse à partir d'hydrogène.

Grâce à sa forme hélicoïdale et à ses flagelles, la bactérie se glisse à travers les muqueuses de l'estomac et s'ancre aux cellules épithéliales grâce à des adhésines (protéines fixatrices). Elle sécrète alors une enzyme appelée « uréase » qui transforme l'urée en ammoniac et en dioxyde de carbone . Cet ammoniac va partiellement neutraliser l'acidité gastrique (qui sert entre autres à tuer les bactéries). Malheureusement, l'ammoniac est toxique pour les cellules épithéliales, et va, de concert avec d'autres produits sécrétés par H. pylori (protéases,catalases, phospholipases etc.) endommager la surface des cellules épithéliales, enclenchant de ce fait le processus de formation d'ulcère.

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2) Une infection très répandue

Alors que H. pylori reste la seule espèce connue capable de coloniser l'estomac humain, d'autres espèces de Helicobacter ont été identifiées dans d'autres mammifères ainsi que chez certains oiseaux

Une autre équipe de chercheurs a montré Helicobacter pylori était déjà présente dans l'estomac d'environ la moitié des Homo sapiens il y a 58 000 ans dans la souche africaine, avant les grandes migrations des êtres humains vers l'Asie et l'Europe. Ces chercheurs ont en effet observé que la diversité génétique de H. pylori diminue lorsque l'on s'éloigne de l'Afrique de l'est, de la même façon que dans la lignée humaine, et que la bactérie semble avoir migré en dehors de l'Afrique vers -58 000.]

L’infection à H. pylori est l’une des infections chroniques les plus répandues dans le monde : de 20 à 90 % des individus adultes sont infectés selon les pays. Pour un pays donné, la prévalence varie en fonction du statut socio-économique des individus et du degré de promiscuité dans lequel ils vivent. L’infection est plus fréquente dans les pays en voie de développement (80 à 90%) que dans les pays industrialisés (25 à 30%). La bactérie se transmet directement d’homme à homme par voie orale et l’infection est acquise durant la petite enfance le plus souvent par une transmission intra-familiale (mère/enfant, fratrie). Tout se joue au stade de l’enfance : si un individu n’est pas infecté avant l’âge de 10 ans, le risque qu’il le soit plus tard est très faible. A l’heure actuelle, on ne dispose pas d’arguments convaincants permettant d’incriminer l’environnement (en particulier l’eau) comme source de contamination. En France, la recherche et le traitement de H. pylori sont actuellement recommandés uniquement chez les malades ayant un ulcère prouvé ainsi que chez les malades ayant un lymphome du MALT, tumeur rare susceptible de régresser après traitement contre l’infection par H. pylori. Toutefois, les données épidémiologiques concernant le rôle de H. pylori dans le processus de carcinogenèse gastrique posent le principe du diagnostic et du traitement en vue d’éliminer l’infection chez les personnes présentant un risque élevé : ce sont les malades ayant eu une gastrectomie partielle pour cancer; les parents du premier degré de malades ayant eu un cancer gastrique; les malades ayant des lésions prénéoplasiques (gastrite atrophique).

3) Diagnostic d'une infection à H. pylori

Mode d'infection par H. Pylori

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L'infection peut être symptomatique ou asymptomatique (c'est-à-dire avec ou sans effets visibles). On estime d'ailleurs que 70 % des infections sont asymptomatiques !

Cette bactérie a été isolée dans des selles, de la salive et sur des plaques dentaires, ce qui laisse à supposer qu'une transmission est possible par ingestion de selles ou par voie gastro-orale.

Si elle n'est pas soignée par une prise d'antibiotiques, il semblerait qu'une infection par H. pylori pourrait persister durant toute la vie de l'individu. Le système immunitaire humain ne serait donc pas capable d'éradiquer ce parasite à cause de mécanismes mis en place par l'hélicobacter pour déjouer les défenses immunitaires.

Il est possible de détecter la présence de H. pylori par un simple test sanguin (détection d'antigènes spécifiques; le test sérologique est fiable pour détecter une infection mais il ne l'est plus pour vérifier le succès d'un traitement anti-helicobacter car les anticorps subsistent plusieurs mois après une éventuelle éradication.), par ingestion d'urée marquée au carbone (si le patient est infecté, cette urée est métabolisée par H. pylori, produisant ainsi du CO2 marqué, qui est ensuite expulsé hors du corps via les poumons, et peut donc être détecté par analyse du gaz expiré), par endoscopie (l'objectif étant de détecter l'éventuelle présence d'uréase), ou enfin par mise en culture de tissus supposés contaminés par le micro-organisme. Les biopsies réalisées lors de la gastroscopie permettent aussi de constater d'éventuelles lésions atrophiques au niveau de l'antre et du fundus.

Parfois, Helicobacter pylori peut infecter le duodénum en cas de métaplasie (transformation d'une partie du tissu du duodénum en tissu gastrique).

4)Maladiesliéesàcetteinfection

Helicobacter pylori cause plusieurs maladies plus ou moins graves suivant les individus. Ce germe cause :

• Une dyspepsie non ulcéreuse • Des ulcères gastriques et/ou duodénaux • Des gastrites chroniques le plus souvent localisées au niveau de l'antre mais qui s'étendent

parfois au niveau du fundus. On parle alors dans ce cas de pangastrite. • Une malabsorption de la vitamine B12 • Des gastrites atrophiques entraînant une hypochlorydrie voire une achlorhydrie. • Des métaplasies intestinales qui traduisent un stade pré-cancéreux. • Des cancers (le cancer de l'estomac - adénocarcinome - et le lymphome de Malt gastrique Par

contre la présence de l'helicobacter serait protectrice contre le cancer de l'œsophage. Ce type de cancer est cependant beaucoup plus rare que celui de l'estomac

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5) TRAITEMENT - Une trithérapie adaptée pour éliminer l'infection et guérir les ulcères

Avant que soit reconnu le rôle de cette bactérie, les ulcères stomacaux étaient habituellement soignés par des médicaments qui neutralisaient l'acidité stomacale, ou diminuaient sa production. Malgré le fait que cette technique donnait de bons résultats, les ulcères réapparaissaient très souvent. Un médicament classiquement utilisé était le subsalicylate de bismuth. Il fonctionnait assez bien, mais fut finalement abandonné, son mécanisme d'action étant inconnu. De nos jours, il semble évident que le sel de bismuth fonctionnait comme un antibiotique, et la plupart des ulcères sont efficacement traités par des antibiotiques ciblant H. pylori.

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Pour éliminer l’infection par H. pylori, une trithérapie de 7 jours associant un inhibiteur puissant de l’acidité gastrique (inhibiteur de pompe à protons ou IPP) et deux antibiotiques (parmi l’amoxicilline, la clarithromycine et le métronidazole) est nécessaire. Dans ces conditions, la bactérie est éradiquée dans 70 % des cas. Les facteurs d’échec sont la résistance primaire à la clarithromycine retrouvée dans environ 20 % des cas, celle au métronidazole retrouvée dans 30 % des cas ou encore la mauvaise observance du traitement. Après un traitement de deuxième ligne, adapté à la sensibilité des bactéries aux antibiotiques, 90 % des patients sont guéris de leur infection. Le traitement fait disparaître en quelques jours la bactérie et les signes de l’infection. L’inflammation persiste pendant 6 à 24 mois, puis la muqueuse redevient normale.

Il existe plusieurs combinaisons :

• amoxicilline+ clarithromycine + IPP • amoxicilline + métronidazole + IPP • métronidazole + tétracycline + IPP • metronidazole + clarithromycine + IP

Deux équipes de l’Institut Pasteur sont spécialisées dans l’étude de la bactérie Helicobacter pylori et de son rôle dans le développement de pathologies gastriques.

Il existe plusieurs recommandations internationales sur la prise en charge de l'helicobacter. Les europééennes sont connues sous le nom de Conférence de consensus Maastrich III et ont été publiées en 2007 Les recommandations américaines ont été publiées la même année

L'efficacité du traitement est vérifié le plus souvent par la négativation du test respiratoire à l'uréase.

La lévofloxacine et la rifabutine lorsque celles-ci sont associées à l'amoxicilline auraient également une bonne efficacité. Cependant ces traitements ne doivent être utilisés qu'en seconde ligne. Une résistance aux antibiotiques commence cependant à apparaître avec près de 20 % d'échecs d'éradication. Une autre piste consiste en un traitement séquentiel comportant deux cures successives de 5 jours avec plusieurs antibiotiques différents. Cette approche semble plus efficace mais plus complexe que le traitement standard

 

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Une autre approche thérapeutique: la phyto-aromathérapie L'éradication de l'Hélicobacter est indispensable lors de sa mise en évidence pour notamment éviter les risques de cancer de l'estomac. Cette éradication par le traitement classique (trithérapie antibiotique) peut échouer. Il existe des approches préventives et des thérapeutiques utilisant la phyto-aromathérapie . Différentes plantes ont montré une action nette sur l'Hélicobacter pylori et en limite les risques. Un traitement en phyto-aromathérapie, grâce à un protocole phytothérapeutique éprouvé peut prendre en charge différents paramètres : acidité, douleur, neutralisation et éradication de l’Hélicobacter, cicatrisation des tissus lésés.

L’ arsenal galénique phytothérapique ce trouve sous de nombreuses formes : extrait sec, extrait fluide, teinture, suspension intégrale de plante fraiche, huiles essentielle, macérat glycériné ,teinture mère sont à utiliser en fonction de l’âge du poids de la personne de l’ importance de l’affection et des éventuelles médications d’appoint surajoutés et de la réceptivité du patient à cette thérapeutique.

1) Une approche préventive

L'efficacité de la mastication de résine de Pistachia Lentiscus (Lentisque pistachier), arbre méditerranéen exploité surtout dans l'île grecque de Chio, a été vérifiée.

Il est aussi possible de réduire l'infection, sans pour autant l'éliminer, en buvant du jus de canneberge. Certaines molécules ( proanthocyanidines à haut poids moléculaires ) présentes dans la canneberge seraient efficaces pour empêcher l'adhésion de la bactérie aux cellules gastriques. Les bactéries sont alors éliminées naturellement lorsque l'estomac se vide.

Les médecins cubains traitent les cas de gériadis, d'ulcères ou d'inflammation gastriques et/ou intestinale par des huiles végétales ozonées (produit naturel dû à l'embargo), avec des résultats positifs

Les Indiens Kunas d'Amérique centrale sont habitués à traiter les maux d'estomacs avec du Piper multiplinervium, herbe contenant des substances efficaces contre la bactérie.

2) Les Huiles essentielles

Le traitement de l'infection se fait classiquement par les huiles essentielles.

Les huiles essentielles sont en première place dans la lutte contre l'Hélicobacter pylori.

Les anti- infectieuse sont surtout les huiles essentielles à Phénol comme Origanum compactum, Thymus vulgaris à thymol, Melaleuca alternifolia, Cinnamomum zeylanicum feuilles. La Girofle (Eugenia caryophyllata) inhibe la croissance de Helicobacter pylori.

La concentration moyenne inhibitrice (CMI) est de 40 μg/ml pour la Girofle.

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On retrouvera, dans les huiles essentielles riches en aldéhydes comme Cinnamomum zeylanicum ou riches en sequiterpènes comme Chamomilla recutita et Zingiber officinalis une action anti-inflammatoire importante.

Certaines huiles essentielles riches en monoterpènes comme Foeniculum vulgare ou Salvia officinalis exercent une action cicatrisante.

L'action antispasmodique est marquée dans Artemisia dranunculus et Zingiber officinalis.

Plusieurs huiles essentielles comme Mentha piperita et Lemongrass ont montré in vitro une inhibition nette de la prolifération du HP.

3) Les plantes médicinales

Dans le traitement de ces pathologies gastro-duodénales, la phytothérapie peut aussi être utile.

Liste de certaines des plantes utilisées. Certains isoflavones inhibent la croissance de l'Helicobacter pylori. Cette action est moins importante que leur action oestrogénique ce qui en limite l'utilisation de manière standardisée. Il s'agit de Glycine max, Medicago sativa (la luzerne), Cimifuga racemosa.

La glycyrrhizine (réglisse) a une action anti-inflammatoire, elle inhibe la production des PGE2 et augmente la production de mucus stomacal, le temps de vie des cellules épithéliales de l'estomac et inhibe la sécrétion du pepsinogène. L'acide glycyrrhétique bloque partiellement la dégradation des hormones surrénaliennes et notamment du cortisol. De ce fait, elle prolonge leurs effets biologiques chez l'homme. In vitro, l'extrait hydro-alcoolique de Réglisse inhibe les souches d'Helicobacter pylori avec une concentration minimale inhibitrice (CMI) de 50 à 400 mg/ml.

La Canneberge/Cranberry exerce une action anti-infectieuse et permet une meilleure absorbtion des vitamines B12 dans les gastrites atrophiques. Les polysaccharides à haut poids moléculaire de la Canneberge inhibent l'adhésion de l'Helicobacter pylori sur le mucus gastrique humain.

Le Figuier Ficus carica : Adoucissante, digestive

La Camomille romaine Chamaemelum Nobile montre dans une méta-analyse une diminution nette de la dyspepsie et de l'acidité stomacale. Son action anti-inflammatoire locale est bien connue et a été comparée aux inhibiteurs de la pompe à proton. Son huile essentielle a montré une inhibition in vitro de l'Hélicobacter.

La Grande Gentiane Gentiana lutea contient des triterpènes et des xanthones qui présente une action inti-inflammatoire directe sur la muqueuse de l'estomac mais également par les

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xanthones une action antistress et antidépressive bien utile dans les problématiques de l'estomac. Pour l'extrait alcoolique, la CMI de l'Helicobacter est de 100 μg/ml.

Le Houblon Humulus lupulus L semble avoir un effet apaisant sur l'estomac .

La Coriandre Coriandrum sativum L. : Antispasmodique, tonique digestif, carminatif.

La Sarriette Satureia montana L.: antimicrobien (HE) tonique, eupeptique.

La Pomme de terre Solanum tuberosum (suc) :modérateur de l’hyper acidité

Le pseudo-acacia Robinier Robinia (fleurs) :modérateur de l’hyper acidité

La Matricaire Matricaria recutita (capitules) : anti inflammatoire

La Tormentille Potentilla tormentilla (rhizome) : anti inflammatoire

La Mélisse Melisa officinalis : antispasmodique

La Belladone Belladonna sous forme de Teinture bien évidemment, avec les limitations habituelles : antispasmodique

Le Lin Linum usitatissimum (graines) Comme pansement protecteur et cicatrisant

Le Psyllium Plantago psyllium (graines) Comme pansement protecteur et cicatrisant

La Passiflore Passiflora incarnata : antalgique

L’Aubépine Crataegus Oxyacantha : antalgique

Le Mélilot Melilotus officinalis : antalgique

Le Curcuma Curcuma longa

 

Le « Curcuma Longa », racine jaune de la famille du gingembre, fait partie des plantes protectrices mentionnées dans des traités de santé gravés sur des tablettes de pierre datant d’environ 3000 ans avant JC. Il est extrait du rhizome d’une plante qui donne une très belle fleur Il est très utilisé en Inde, pour la préparation de mets à base de curry, où il se trouve traditionnellement associé au poivre noir qui augmenterait l’assimilation de la curcumine .

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La curcumine (une des molécules du curcuma la plus active biologiquement) est une substance aux propriétés anti-oxydantes, anti-carcinogènes (c'est-à-dire avec effets protecteurs anti-pollution), anti-inflammatoires et anti-cancéreuses, notamment remarquées pour les cancers du colon, du système digestif et d'autres cancers (des études sont en cour).

Certaines plantes comme Avena sativa (avoine) et Zingiber officinalis le Gingembre agiraient par le biais d'une augmentation de la ghréline .

De nouvelles pistes de travail sont à l'étude actuellement. La ghréline est un polypeptide orexigène, sécrété en majeure partie par l'estomac et à moindre degré par l'intestin, le pancréas, le rein, l'hypothalamus, l'hypophyse. La grhéline accélère la vidange gastrique et le transit intestinal. Il est un puissant agent prokinetique et est capable de lever un iléus gastrique post-opératoire.

Les infections à H. pilori, sont associées à une réduction du taux de ghréline circulante indépendamment du sexe et du BMI. La ghréline possède une action gastro-protectrice dose dépendante et ouvre des implications clinique dans la gastro-entérologie.

Par exemple les extraits alcooliques et la poudre de racine de Gingembre frais et même les composants isolés comme le [6]-,[8]-,[10]-gingerol et le [6]-shogoal inhibent, in vitro, l'Helicobacter pylori.

4) Probiotiques et prébiotiques

L'association de plusieurs pré et probiotiques, à savoir les bifidobactéries, le saccharomyces et les lactobacilles a été étudiée et montre de manière évidente une meilleure tolérance à la trithérapie classique. Ces substances semblent avoir un effet de prévention mais aucune étude complète n'a été réalisée.

Néanmoins, étant donné leur mode d'action et au vu de l'absence de contre-indication leur utilisation est logique.

5) Vitamines

L'utilisation de vitamine C naturelle lors du traitement de l'HP entraîne une diminution des risques de précancérisation des tissus de l'estomac.

6) Compléments alimentaires

L'utilisation des huiles de poissons apporte un effet positif en complément au traitement d'éradication de l'HP.

Mais cet apport est insuffisant pour traiter la bactérie en comparaison avec les substances classiques.

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7) Quelques études

Propriétés bactéricides et anti-adhésives de plantes culinaires ou médicinales contre Helicobacter pylori

BUT: étudier les propriétés bactéricides et anti-adhésives des 25 plantes sur helicobacter pylori METHODE: 25 plantes ont été bouillies à l'eau pour produire des extraits aqueux qui simulent les effets de la cuisson. L'efficacité bactéricide des extraits a été mesuré par une courbe de survie standard avec 7 variétés d'helicobacter pylori. Les propriété anti adhésives ont été mesurées sur l'inhibition de la capacité de fixation de 4 variétés d'helicobacter pylori surdu tissu stomacal. RESULTATS: dans les plantes testées, 8 plantes: bingal, quince, solanaceae, ail, aneth, poivre noir, coriandre, fenugrec n'ont démontré aucune activité bactéricide sur aucune souche bactérienne d'helicobacter pylori. Columbo weed, poivre long, persil, estragon, noix de muscade, yellow-berried nightshade (kantikari), threadstem carpetweed (Gaillet doux), sauge et cannelle ont une activité bactéricide sur H. pylori, mais l'effet bactériostatique (arrêt de la croissance des bactéries) n'a pas été réalisé dans l'étude. Parmi les plantes qui tuent H. pylori, le curcuma est le plus efficace, suivi par le cumin, le gingembre, le chili (piment), la bourrache, le carvi noir, l'origan et le réglisse. De plus, les extraits de curcuma, bourrache et de persil sont capables d'inhiber l'adhésion d'H. Pylori. sur la paroie gastrique.

CONCLUSION: plusieurs plantes qui ont été testées dans l'études ont des propriétés bactéricides et/ou anti-adhésives qui pourraient ainsi fournir une thérapie alternative dans le traitement de l'H. pilory, en évitant les problèmes de résistance fréquemment associées à l'usage des antibiotiques.

O'Mahony R, Al-Khtheeri H, Weerasekera D, Fernando N, Vaira D, Holton J, Basset C. Centre for Infectious Diseases and International Health, Royal Free and University College London Medical School, Windeyer Building, 46 Cleveland Street, London, W1P

Les plantes de la famille des crucifères

Manger des pousses de brocoli aiderait à combattre la bactérie Helicobacter pylori qui peut proliférer dans l’estomac. À l’occasion d’un récent colloque scientifique de l’American Association for Cancer Research, des chercheurs japonais ont livré les résultats d’un essai clinique mené auprès de 40 sujets infectés par cette bactérie.

les résultats d’essais in vitro et sur des animaux de laboratoire indiquent que le brocoli produit du sulforaphane, une substance qui aurait pour effet d’inhiber la prolifération de cette bactérie.

L’équipe de chercheurs de l’Université Tsukuba, au Japon, a voulu vérifier si cette substance pouvait contribuer à combattre H. pylori chez les humains. Durant deux mois, la moitié des

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participants à l’étude ajoutaient quotidiennement 100 g de pousses de brocoli à leurs aliments, tandis que les autres consommaient 100 g de pousses de luzerne. Bien que ces deux aliments aient un aspect semblable et que leur composition chimique soit très proche, ils diffèrent sur un point crucial : le sulforaphane . Le brocoli en produit abondamment, contrairement à la luzerne.

Après deux mois de ce régime, les sujets qui prenaient les pousses de brocoli étaient nettement moins infectés par H. pylori que ceux qui mangeaient des pousses de luzerne. Selon les chercheurs, les taux de pepsinogènes avaient aussi considérablement diminué chez ceux qui consommaient les pousses de brocoli. Les pepsinogènes sont associés à l’apparition d’ulcères gastriques, à la gastrite et au cancer de l’estomac.

À noter que deux mois après l’arrêt du traitement, les taux d’infection par H. pylori sont revenus à leur niveau initial. Bien que les pousses de brocoli n’aient pas totalement éradiqué la bactérie, les chercheurs estiment que le sulforaphane qu’elles produisent peut contribuer à prévenir la formation d’ulcères et de cancer de l’estomac.

Le brocoli, comme toutes les plantes de la famille des crucifères (chou, chou de Bruxelles, chou chinois ou pak choy, etc.), renferme des glucosinolates. Lorsque la plante est hachée ou broyée sous l’effet de la mastication, les glucosinates sont transformés en sulforaphanes.

Bactericidal effect of selected spices, medicinal plants and tea

Helicobacter pylori strains from Sri Lanka Deepaka Weerasekera1, Neluka Fernando2*, L.B.A.E. Bogahawatta2, R. Rajapakse-Mallikahewa2 and D.J. Naulla2 1 Department of Surgery, Faculty of Medical Science, University of Sri Jayewardenepura, Gangodawila, Nugegoda. 2 Department of Microbiology, Faculty of Medical Science, University of Sri Jayewardenepura, Gangodawila, Nugegoda.

Revised: 12 December 2006 ; Accepted: 28 March 2007

METHODS AND MATERIALS Isolation of H. pylori: H. pylori NCTC 11637 and five strains of H. pylori isolated from patients presenting with peptic ulcer disease were included in the study. All strains were stored on beads at –800C until tests were performed. Bacteria were grown on Colombia blood agar (oxoid) plates supplemented with 5% sheep blood at 370C under micro aerophilic conditions. Preparation of extracts: 10 g of each powdered substance (refer to Table 1) was dissolved in 100 mL of distilled water (100 mg/mL) and was boiled for 20 min. The extracts were filtered through sterile gauze and pH neutralized. Finally the extracts were sterilized by autoclaving. All extracts were stored in the dark at –20 0C until use.

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PLANTS 100% inhibition time duration Incomplet inhibition

small colonies or some growth No activity

15 30 60

Bengal quince X

Black pepper X

Black tea X

Chili X

Cinnamon X

Columba roots X

Coriander

Cumin x

Fennel

Fenugreek

Ginger X

Licorice X

Long pepper X

Night shade

Nutmeg X

Parsley X

Sage X

Threadstem carpetweed X

Turmeric X

Yellow-berried nightshade X

This study was supported by the University Grant- USJP/06/PR/2003.    

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 4) Une étude sur le gingembre (Zingiber officinalis)  Department of Pharmacy Practice, UIC/NIH Center for Botanical Dietary Supplements Research, PAHO/WHO Collaborating Centre for Traditional Medicine, University of Illinois at Chicago, 833 S. Wood St, MC 877, Chicago, IL 60612, USA. [email protected] BACKGROUND: Ginger root (Zingiber officinale) has been used traditionally for the treatment of gastrointestinal ailments such as motion sickness, dyspepsia and hyperemesis gravidarum, and is also reported to have chemopreventative activity in animal models. The gingerols are a group of structurally related polyphenolic compounds isolated from ginger and known to be the active constituents. Since Helicobacter pylori (HP) is the primary etiological agent associated with dyspepsia, peptic ulcer disease and the development of gastric and colon cancer, the anti-HP effects of ginger and its constituents were tested in vitro. MATERIALS AND METHODS: A methanol extract of the dried powdered ginger rhizome, fractions of the extract and the isolated constituents, 6-,8-,10-gingerol and 6-shogoal, were tested against 19 strains of HP, including 5 CagA+ strains. RESULTS: The methanol extract of ginger rhizome inhibited the growth of all 19 strains in vitro with a minimum inhibitory concentration range of 6.25-50 micrograms/ml. One fraction of the crude extract, containing the gingerols, was active and inhibited the growth of all HP strains with an MIC range of 0.78 to 12.5 micrograms/ml and with significant activity against the CagA+ strains. CONCLUSION: These data demonstrate that ginger root extracts containing the gingerols inhibit the growth of H. pylori CagA+ strains in vitro and this activity may contribute to its chemopreventative effects. 8) homeopathie - oligotherapie – gemmotherapie - argile

On peut aussi utiliser : - en homéopathie : Iris versicolor Sulfuricum acidum (acidité, aigreur) Arsenicum album Cantharis (brulures) Carbo vegetalis Nux vomica (crampes) Argentum Nitricum Kalium bichronicum (ulcères) -en oligothérapie : cuivre (états inflammatoire subaigû e et chronique) aluminium(spasme digestif, hoquet,) cobalt (vitamine B12) -Argile verte : (pensements contre les ulcerations et favorisant la cicatrisation)

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-en gemmothérapie : Le figuier, (Ficus carica gemmae)

Le macérât glycériné de figuier s'utilise comme draineur de l'estomac. Remède puissant des ulcères duodénaux et gastriques, des hernies diaphragmatiques, des dvsphagies oesophagiennes, des gastrites et des colites.

9) Exemples de traitements:

Conseils : Posologie pour un adulte ou un adolescent :

- association des huiles essentielles Mentha piperita, Lemon grass, Chamomilla recutita, Artemisia , Dranunculus : 3 x 5 gouttes par jour après le repas pendant deux semaines

-extraits de Cranberry, Brocoli, Zinbgiber, Reglisse, Avena sativa et curcuma : 2 gélules (extrait sec) par jour après les repas pendant 3 semaines

Iris versicolor Sulfuricum acidum : 9 ch 3 granules 3 fois par jour. Arsenicum album Cantharis : 9 ch 3 granules 3 fois par jour. Carbo vegetalis Nux vomica : 9 ch 3 granules 3 fois par jour. Argentum Nitricum : 9 ch 3 granules 3 fois par jour. Kalium bichronicum : 9 ch 3 granules 3 fois par jour. Pendant 2 mois -en oligothérapie : cuivre 1 ampoule par jour 1ère semaine Aluminium 1 ampoule par jour 2ème semaine Cobalt 1 ampoule par jour 3ème semaine -Argile verte : une cuillère à café à mélanger dans un verre d’eau

Les trois mois suivants : En prévention : -vitamine c -Infusion : mélange de camomille, sarriette, cannelle, gingembre, reine des prés. 3 tasses par jours.

Lors des repas utiliser du curcuma, chili et poivre noir. Boire du thé noir.

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Pour les gastrites (Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse de l’estomac) - Dr M. Tourrasse

Exemple de Traitement Posologie pour un adulte ou un adolescent : - Coriandre 0.080 g - Fenouil 0.080 g - Passiflore 0.080 g - Réglisse 0.120 g qsp 1 gélule à la fin de chacun des 3 repas.

Et - Camomille romaine Nb 125 mg - Fenugrec Nb 60 mg - Gingembre Nb 60 mg 1 gélule 3 fois par jour. Ou : - Reine des prés SPF : 1 cuillerée à café dans de l’eau 3 fois par jour. - Mauve fleurs en infusion. Pansement gastrique Basé sur la réglisse seule ou associée Poudre de réglisse 50 g Eau 180 g Posologie : une cuillère à café un à trois heures après les repas (préventif) dés les premières manifestations de gastralgie (curatif). Réglisse associée : des gélules d’extraits secs :coriandre 0,080g Menthe 0,080g Passiflore 0,080g réglisse 0,120 pour une gélule Posologie : une ou deux gélules à la fin des trois repas. Un mélange d’extrait fluide : EF de menthe 10 ml, EF de fenouil 30 ml, EF de réglisse qsp 125 ML. Une cuillère à café dans un peu d’eau après les trois repas Action anti spasmodique et antalgique : Docteur Robert Fauron Deux mélanges de teintures mères : atropa belladona TM 5ml, crataegus oxyacantha TM 20ml , passiflora incarnata TM qsp 125 ml : posologie 40 à 60 gouttes au moment des crises suivie d’une seconde prise des 20 à 30 gouttes vongt minutes après toujours dilués. - Tisane composée. Infusée à 10% : brigadier feuille 20g, condurango ecorce 20 g, lamier blanc plante entière 20g, myrtille feuille 40g. - Décocté à 5 % : ansérine plante coupée Posologie : deux ou trois tasses par jour en dehors des repas Posologies - Ficus carica BMG 1D : 80 gouttes matin et soir dans de l’eau. - Glycyrrhiza glabra MG 1D : 50 gouttes dans de l’eau matin et soir. - Argile verte : 1 cuillère à café rase dans un verre d’eau, matin et soir.

Propriétés des plantes : - Sarriette : antimicrobien (HE) tonique, eupeptique.

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- Coriandre (Coriandrum sativum) : Antispasmodique, tonique digestif, carminatif. - Fenouil (Foeniculum vulgare) : Anti-aérophagique, antispasmodique, carminatif. - Passiflore (Passiflora incarnata) : Antispasmodique, sédative. - Réglisse (Glycyrrhiza glabra) : Antispasmodique, adoucissante, digestive, sympathicotonique. L’action anti-ulcère est principalement due à l’action synergique de la glycyrrhizine avec d’autres composants. La glycyrrhizine inhibe la formation des PGE2, augmente la production de mucus stomacal et inhibe la production de pepsinogène. D’autres composants exercent un effet anti Hcl. - Mauve (Malva sylvestris) : Emollient filmogène, protecteur de la muqueuse. - Figuier (Ficus carica) : Adoucissante, digestive. - Camomille romaine (Chamaemelum nobile) : Tonique digestif, cicatrisant, anti-inflammatoire. Cette action est plus probante avec la drogue fraîche plus riche en matricine qui se transforme en chamazulène qui exerce un effet anti-inflammatoire, antioxydant et qui inhibe les LTB4. - Fenugrec (Trigonella foenum-graecum) : Tonique, anti-ulcère, hypoglycémiant, hypocholestérolémiant. - Gingembre (Zingiber officinalis) : Hypocholestérolémiant, hypotenseur, anti-ulcère, antibactérien. Le gingérol et le shogaol ont une action cytoprotectrice et anti-ulcérogène. - Reine des prés (Fillipendula ulmaria) : Anti-inflammatoire, diurétique. Fraîches, les fleurs de la Reine des prés ont une teneur plus importante en hétérosides phénoliques et notamment en monotropitoside qui, dans l’organisme, se transforme en acide salicylique aux propriétés anti-inflammatoire et antipyrétique.

Nous espérons que l’Hélicobacter pylori n’aura dans un avenir proche, plus le triste privilège d’être la première bactérie impliquée dans la genèse d’un cancer et que la phyto-aromathérapie pourra aider à l’éradication de cette bactérie.

 

 

 

 

 

Références et remerciements

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