vol ail les

63
Les Les Volailles Volailles

Upload: cremeaucafe

Post on 24-Jun-2015

453 views

Category:

Documents


4 download

TRANSCRIPT

Page 1: Vol Ail Les

Les Les VolaillesVolailles

Page 2: Vol Ail Les

Origine de Origine de l’élevage l’élevage françaisfrançais

Le mot volaille est dérivé du latin « volatilia » signifiant oiseau. On s’accorde aujourd’hui pour dire que les ancêtres de nos races

domestiques seraient la poule et le coq d’Asie, appelés « Bankiva ». Par la suite, les volailles ont certainement été les premiers animaux

domestiqués par l’homme. On pense généralement que la poule fut introduite en Europe vers le

6ème siècle avant JC, en Grèce et en provenance de Perse. En France, la poule vivait à l’état sauvage dans les grandes forêts et

lorsque les Romains envahirent notre pays, ils le baptisèrent « Gaule », de Gallus - coq - parce qu’ils en auraient trouvé un très grand nombre dans nos contrées.

A plumage doré lorsqu’elle était à l’état sauvage, la poule domestique de nos anciens était le plus fréquemment noire, autant pour des raisons de croyances romaines qu’à cause des prédateurs qui la repéraient ainsi moins facilement.

Page 3: Vol Ail Les

La mutation du La mutation du 1919èmeème siècle siècle

C’est dans la deuxième partie du 19ème siècle que l’élevage français va subir de profondes mutations avec l’introduction des races géantes venues d’Asie: Brahma, Langshan, Cochinchinoise, etc...

Les éleveurs commencèrent alors à les croiser avec leurs races pour les améliorer et l’on vit apparaître les Bourbourg, Bourbonnaises, Contres et autres Faverolles.

Cette époque frénétique de création de nouvelles races pures prit fin avec la deuxième guerre mondiale pour diverses raisons : apparition de races étrangères, souches industrielles plus prolifiques que nos races, changement dans les habitudes d’élevage et exode rural en sont les principales causes.

Ceci entraîna inévitablement l’extinction de nombreuses races si bien qu’en 1977, 23 de nos 40 races avaient disparu, la quantité étant difficilement compatible avec la qualité.

Depuis, une prise de conscience a eu lieu et aujourd’hui, la quasi totalité de nos anciennes races a été reconstituée, même si elles ne sont souvent élevées qu’en quantité limitée.

Page 4: Vol Ail Les

Anatomie :Anatomie :caractères caractères extérieursextérieurs

Page 5: Vol Ail Les

Anatomie: Anatomie: les ailesles ailes

Ce sont en fait les membres antérieurs ; on peut diviser les plumes des ailes en 3 groupes: Les rémiges primaires :Les rémiges primaires : grandes plumes fixées

sur les carpes et métacarpes, donc les plus à l’extérieur ; on en compte 10.

Les rémiges secondaires :Les rémiges secondaires : elles prennent naissance sur l’avant-bras. Les barbes externes des rémiges secondaires forment le « miroir », lorsque l’aile est fermée.

Les plumes de couverture :Les plumes de couverture : petites plumes du pommeau. petites et moyennes couvertures. grandes couvertures. plumes de couverture des rémiges primaires.

Les autres plumes :Les autres plumes : les plumes du pouce, appelées aile bâtarde. une plume axiale située entre les rémiges primaires et secondaires. les plumes situées en dessous de l’aile.

Page 6: Vol Ail Les

Anatomie Anatomie ::

la queuela queue La queue sert de gouvernail pendant le

vol. Elle sert également au coq pour

garder l’équilibre lorsqu’il coche la poule.

Les plumes sont de deux sortes : les rectrices (14) : les rectrices (14) : grandes plumes droites.

les plumes de couverture :les plumes de couverture : petites couvertures situées à la base de la petites couvertures situées à la base de la

queue.queue.

grandes couvertures situées au-dessus des grandes couvertures situées au-dessus des

précédentes.précédentes.

chez le coq, les faucilles, petites et grandes.chez le coq, les faucilles, petites et grandes.

Page 7: Vol Ail Les

Anatomie Anatomie : :

la têtela tête La crête :La crête : C’est l’élément le plus visible de la tête ; celle du coq est plus importante que celle de la poule (le chapon ne développe pas de crête) ; les formes de crête sont variées : simple, en cornes, frisée et en noix, en couronne, feuilles de chêne, etc...

Les oreillons :Les oreillons : excroissances charnues situées de chaque côté de la tête, sous le conduit auditif. Leur couleur, leur forme et leur grosseur varient en fonction des races.

Les barbillons :Les barbillons : appendices charnus prenant naissance sous la gorge ; leur grandeur est fonction de la race.

La couleur des yeux :La couleur des yeux : en réalité c’est la couleur de l’iris, variable. Le bec :Le bec : sa forme et sa couleur varient en fonction de la race.

Page 8: Vol Ail Les

Différents types de Différents types de crêtescrêtes Crête en corneCrête en corne

Crête en noix Crête en noix

Crête friséeCrête frisée

Crête simpleCrête simple

Page 9: Vol Ail Les

GéograpGéographie des hie des races races

françaisfrançaiseses

Page 10: Vol Ail Les

La naissance des La naissance des races françaisesraces françaises

La plupart d’entre elles sont officiellement nées à partir de la création d’un standard, au début du siècle, même si beaucoup d’entre elles existaient néanmoins avant leur homologation officielle : Bourbonnaise (1920), Gauloise dorée, La Flèche et Landaise (1923), Gournay (1924), Cotentine (1925), Pictave (1928), Faverolles (1930), Marans et Janzé (1931).

Après la seconde guerre mondiale apparurent de nouvelles homologations telles : Cou-nu du Forez, Charollaise (1964), Noire de Challans (1967), Lyonnaise (1969), Aquitaine (1981), Meusienne (1987) et Limousine (1990)

A ces races pures, il est bon d’ajouter deux volailles de souches « industrielles » très répandues en France : La Vedette-INRA :La Vedette-INRA : volaille reproductrice naine, à faible mortalité, à

consommation diminuée ; 1 coq suffisant pour 18 poules (au lieu de 10 habituellement). Tous ces avantages lui assurent un grand succès en France et à l’étranger.

La Malvoisine :La Malvoisine : créée à partir de la Faverolles, elle bénéficie d’un label rouge.

Page 11: Vol Ail Les

Critères de Critères de classificationclassification Classification selon l’origine géographique.

Classification selon la forme de la crête : Crête simple : la grande majorité. Crête frisée : Alsacienne, Charollaise, Le Mans, Coucou de France, Lyonnaise. Crête en couronne : Caumont. Crête en cornes : Crèvecoeur, Merlerault, La Flèche. Crête en feuilles de chêne : Houdan.

Classification selon le plumage : Plumage noir : Alsacienne, Aquitaine, Barbezieux, Bresse-Gauloise, Caumont,

Caussade, Caux, Cotentine, Crève-Cœur, Gasconne, Géline de Touraine, Janzé, La Flèche, Landaise, Le Mans, Lorraine, Lyonnaise, Merlerault, Noire du Berry, Noire de Challans, etc…

Plumage blanc : Charollaise, Cou-nu du Forez, Gâtinaise, Marquise. Plumage herminé : Contres, Bourbonnaise, Bourbourg… Plumage caillouté noir et blanc : Houdan, Gournay, Mantes, Normande. Plumage doré : Ardennaise, Pictave, Gauloise, Combattant du Nord. Plumage coucou : Coucou de Rennes, Coucou Picarde, Coucou des Flandres,

Coucou de France. Plumage saumon : Faverolles, Meusienne... Plumage bleu : Limousine. Plumage noir-cuivré : Marans.

Page 12: Vol Ail Les

Les Les Races Races

françaisfrançaiseses

Page 13: Vol Ail Les

L’AlsacienneL’Alsacienne Elle existe en Alsace depuis très longtemps

même si son type n’a été fixé définitivement qu’au début du 20ème siècle.

De variété perdrix, elle a été l’objet d’un gros travail de sélection. Elle est élégante, avec sa queue très fournie et recourbée, sa crête frisée terminée par une épine. Sa couleur la plus fréquente est le noir à reflets verts, mais elle existe aussi en perdrix ou blanc.

C’est une bonne poule de production : bonne chair et bonne ponte (230 à 25 œufs par an) ; en outre, elle pond longtemps.

C’est une volaille rustique, bien adaptée à la rigueur du climat alsacien ; infatigable chercheuse de nourriture, elle est très alerte et vole facilement, ce qui rend parfois son élevage délicat.

Elle pèse de 2 à 2,5 kg et sa viande est en général réputée excellente. Bien qu’en déclin, elle reste bien répandue dans sa région d’origine. Elle existe depuis peu en poule naine.

Page 14: Vol Ail Les

Aquitaine et Aquitaine et ArdennaiseArdennaise

Aquitaine :Aquitaine : Originaire de la Gironde, sa

sélection a commencé en 1968 et a été officiellement reconnue en 1981.

Très peu diffusée. C’est une volaille de bonne

taille (3,5 à 4 kg) au corps assez long, large et profond.

Sa queue est moyenne, sa crête simple, ses oreillons rouges et ses tarses de couleur noire; son plumage est noir aux reflets verdâtres.

Ardennaise :Ardennaise : D’origine franco-belge, elle est rare

en grande race (réapparue en 1978 après avoir disparu) mais répandue en naine.

Très rustique, elle est baptisée « poule des haies » car elle aime vivre en liberté, est très alerte et vole facilement.

Sa ponte est bonne (œufs à coquille blanche). C’est une bonne couveuse.

De taille moyenne (1,75 à 2 kg), sa chair est blanche et réputée très bonne.

Corps allongé, queue développée, crête simple, oreillons rouges, tarses bleu foncé, plumage variable.

Page 15: Vol Ail Les

La La BourbonnaiseBourbonnaise Existe depuis longtemps dans sa région d’origine

(Allier et Loire) ; elle était autrefois blanche mais après l’introduction de la race Brahma, elle a subi de multiples croisements. On a ainsi obtenu la race à plumage herminé baptisée « Bourbonnaise ». Le standard a été approuvé en 1919.

En 1961, elle était classée appellation d’origine et son aire de production définie par décision de justice.

C’est une race qui préfère l’élevage en liberté où elle trouve sa nourriture sur les parcours herbeux. C’est une volaille vive, de grosseur moyenne qui aime voler. Elle est très rustique, précoce et donne un bon rendement tant au niveau chair qu’à celui de la ponte.

Volaille d’assez bonne taille (2,5 kg) ; son corps est long et large, sa crête simple, ses oreillons rouges, ses tarses blancs rosé. Son plumage est blanc herminé.

Page 16: Vol Ail Les

Originaire du Nord, son apparition remonte au 19ème siècle. Elle est issue du croisement entre la Bracquel et les coqs Brahma ou Cochinchinois. Elle est de couleur herminée.

Après des périodes bien difficiles, l’élevage est en croissance depuis les années 1980.

C’est une bonne couveuse et une bonne pondeuse ; les œufs ont une coquille teintée et doivent peser au moins 60 grammes.

La chair est réputée bonne. C’est une volaille de bonne taille (2,5 à 3 kg).

Elle a une crête simple, des oreillons rouges et des tarses blanc-rosé. Son plumage herminé est le seul admis pour la race et sa caractéristique principale est de posséder des plumes aux tarses.

La La BourbourgBourbourg

Page 17: Vol Ail Les

La Bresse-La Bresse-GauloiseGauloise C’est un des monuments de l’aviculture française, l’une des races

françaises les plus anciennes et les plus réputées. Elle existe au moins depuis 4 siècles. La réputation des poulardes et des chapons de Bresse commence dès le 18ème siècle et à la fin du 19ème siècle, ils avaient conquis le pays. C’est alors que de nombreuses fraudes apparurent et des croisements souvent malheureux faillirent faire disparaître la race pure.

Le jugement du 22 décembre 1936 apparut dès lors comme sauveur de la race. Il devint définitif et applicable à tous. Il prévoit l’aire géographique de production de la volaille de Bresse (Ain, Saône et Loire essentiellement) ; seuls les tarses bleus étaient admis, les autres couleurs étant assimilées à des croisements.

Certaines difficultés se firent jour lors du dernier conflit armé mais la production repartit dès 1950. Enfin, le 2 août 1957, la volaille de Bresse était consacrée appellation d’origine contrôlée, la seule de France.

Elle demeure aujourd’hui une des volailles les plus connues et les plus élevées en France et à l’étranger.

Ses caractéristiques sont : plumage blanc, crête simple et rouge, à grande dentelure, pattes fines et lisses à 4 doigts bleus, oreillons blancs ou sablés, peau et chair blanches.

A noter que le standard prévoit 3 autres couleurs : la noire (la plus répandue), la bleue et la grise (la plus ancienne).

Page 18: Vol Ail Les

Qualités et Qualités et défautsdéfauts de la Bresse de la Bresse Qualités :

Sa chair est très réputée, blanche, fine et savoureuse. La variété blanche est la plus appréciée.

Ces volailles sont souvent mise à l’engraissement ou au chaponnage.

La nature de son terroir est pour beaucoup dans sa qualité et sa réputation : sol décalcifié, ce qui permet d’obtenir un squelette fin ; sol humide qui facilite le développement des vers, mollusques et larves dont sont friandes les volailles ; l’isolement des fermes permet un bon élevage en liberté.

C’est une bonne pondeuse (mais une mauvaise couveuse, ce qui va de paire en général) et en outre elle est très précoce.

Son taux de fécondation est l’un des plus élevés. Elle est réputée pour détruire les vipères.

Défauts : C’est une volaille sauvage, difficile à élever et à approcher ; elle est vagabonde et les

grillages de deux mètres ne lui posent aucun problème. La nuit elle se perche volontiers sur les arbres, ce qui en fait une proie facile pour les

prédateurs. Les coqs sont agressifs entre eux et les accidents sont nombreux. Les œufs sont de taille moyenne, ce qui nuit à leur commercialisation.

Page 19: Vol Ail Les

L ’élevage de la L ’élevage de la Bresse AOCBresse AOC

Le mode d’élevage est très strict et contrôlé : Trois accouveurs seulement produisent les poussins qu’ils ensuite

fournissent aux éleveurs. Pendant 3 semaines, le poussin demeure à l’abri avant d’être mis

en liberté pour profiter des parcours herbeux et des richesses de la nature. Cette nourriture est complétée par du maïs et du sarrasin. Cette période de liberté dure 9 semaines pour les poulets, 11 pour les poulardes et 23 pour les chapons.

La finition s’opère en épinette, dans un local sombre, calme et aéré. Elle dure 8 jours au minimum pour les poulets, 4 semaines pour les poulardes et les chapons.

L’abattage ne peut être fait qu’à partir de 16 semaines, quand la chair est ferme et moelleuse.

Page 20: Vol Ail Les

L’engraisseL’engraissementment La poularde est encore meilleure ; c’est un poussin de sexe féminin qui est

abattu juste avant d’atteindre sa maturité sexuelle. L’éleveur choisit les plus beaux sujets et les met dans un local obscur où

l’air est le moins renouvelé possible. La nourriture est composée de pâtons (blé noir + orge + avoine +

saindoux détrempés dans du lait). On introduit le pâton dans le bec et on aide à la descente dans le col de l’animal. Cet engraissement va durer de 6 à 8 semaines.

L’animal doit être à l’aise sans pour cela pouvoir circuler. Pour ce faire le poulailler nourrisseur prend 3 poules à la fois et les réunit par les pattes.

La poularde est alors bien dodue et sa chair est tendre et savoureuse. Après abattage, elle est moulée et roulée dans une toile de lin, de coron ou de chanvre cousue.

Page 21: Vol Ail Les

Le Le chaponnagchaponnag

ee

Le chapon - mâle castré - pèse environ 4 kilos (une fois paré). Sa chair est dense, très tendre, exquise et très parfumée. Comme la poularde, il est moulé et roulé dans une toile.

A noter que la castration chimique est interdite en France, même si elle donne les mêmes résultats.

La technique du chaponnage est aujourd’hui en nette expansion. On choisit des coquelets de 4 mois que l’on laisse à jeun depuis la veille au soir avant de leur ôter leurs attributs masculins.

Après l’opération, on pratique une suture et on saupoudre de cendre fine. On coupe la crête au ras de la tête, on tranche les barbillons et on saupoudre le tout de cendre.

Cette opération est délicate et demande à être accomplie par des habitués ou des spécialistes.

Page 22: Vol Ail Les

Caumont Caumont et Meusienneet Meusienne

La Caumont :La Caumont :

Originaire de Normandie, le standard a été créé en 1913 ; cette race est devenue très rare de nos jours sans avoir jamais disparu. On la retrouve toujours dans les expositions.

C’est l’une des races les plus originales qui soit, avec sa crête en couronne et sa petite huppe. Elle n’existe que noire.

C’est une très bonne pondeuse, surtout dans sa deuxième année. Elle fait des œufs à coquille blanche de bonne taille. Elle couve très peu mais bien.

La Meusienne :La Meusienne :

De création récente (reconnue en 1988), elle permet à la Lorraine de disposer d’une race propre. Elle a été créée à partir de la Faverolles foncée.

C’est une volaille robuste, calme, de fort volume, dotée d’une chair excellente, qui se plume très facilement.

Sa poitrine est profonde et arrondie, sa tête petite et ses tarses légèrement emplumés ; elle dispose de 5 doigts. Son plumage est voisin de celui de la Faverolles foncée.

C’est une bonne pondeuse mais une moyenne couveuse ; ses œufs sont moyens (55g).

Page 23: Vol Ail Les

La CharollaiseLa Charollaise Originaire du Charollais, cette volaille blanche

est récente, son standard étant établi définitivement en 1964.

Éleveuse renommée, elle a néanmoins beaucoup de difficultés à se répandre.

Elle possède un corps large et profond. Sa crête frisée et rouge laisse apparaître une épine suivant la courbure de la nuque ; sa queue est de moyenne longueur, ses tarses et son bec sont blancs.

La chair de cette volaille assez calme est bonne sans être exceptionnelle. Elle pond des œufs à coquille blanche légèrement teintée.

La variété naine existe.

Page 24: Vol Ail Les

Le Le Combattant Combattant du Norddu Nord Originaire du Nord-Pas de Calais, il y est encore

répandu et utilisé comme coq de combat. Il est considéré comme le pur-sang de l’espèce galline.

Il doit être haut sur pattes, puissant et massif. La poule est vive et infatigable chercheuse de nourriture ; c’est aussi

une pondeuse moyenne et une mauvaise couveuse, car trop vive ; elles peuvent posséder des ergots, ce qui semble même être un signe de qualité. La chair est de qualité moyenne mais il n’est pas élevé pour être mangé mais pour combattre.

La couleur du plumage est variable mais les tarses doivent toujours être jaunes.

Le caractère belliqueux apparaît assez tôt. Vers 6 ou 7 mois, on leur coupe la crête, les barbillons et les oreillons puis ils sont isolés ; ils ne quittent leur volière que pour aller au combat.

Page 25: Vol Ail Les

La Poule La Poule communcommunee

C’est la poule sans race, sans caractéristique particulière mais qui est répandue dans toute la France.

Autrefois élevée en liberté, la poule commune est aujourd’hui l’objet d’élevages intensifs. On achète les poussins d’un jour, de ponte ou de chair, en janvier ou en mars.

La chair n’est pas mauvaise, à condition de ne pas tuer les animaux trop tôt, avant la fin de leur croissance. C’est malheureusement rarement le cas, car les élevages en batterie sont les plus nombreux.

La poule commune pond des œufs à coquille brun clair qui sont les préférés des consommateurs français qui, inexplicablement, se détournent des œufs à coquille blanche.

Page 26: Vol Ail Les

Cotentine Cotentine et Coucou des et Coucou des

FlandresFlandres La Cotentine :La Cotentine :

Comme son nom l’indique, elle est originaire de la presqu’île du Cotentin où les poules noires sont élevées depuis fort longtemps.

Actuellement rare en France, il est plus juste de dire que l’on est en phase de reconstitution.

C’est une volaille très rustique qui aime chercher la nourriture et la liberté. Sa ponte est moyenne et sa couvée fort bonne.

Sa chair est excellente, ferme et moelleuse.

Seul le plumage noir à reflets verdâtres est admis dans la race ; sa crête est simple, ses oreillons rouges et ses tarses gris plomb.

La Coucou des Flandres :La Coucou des Flandres :

Originaire du Nord et de Picardie, cette race n’a jamais connu un grand développement. Après avoir presque disparu, elle renaît depuis 1987.

Le plumage est de la couleur de celui de l’oiseau des bois du même nom (plus foncé pour la poule que pour le coq). Son bec est assez fort, sa crête simple et ses barbillons moyens, ses oreillons sont petits et rouges.

C’est une volaille rustique et d’un bon rendement tant au niveau ponte qu’à celui de la chair. La poule est bonne couveuse et bonne pondeuse.

Page 27: Vol Ail Les

Coucou de Coucou de RennesRennes

et Cou-nu du et Cou-nu du ForezForez

La Coucou de Rennes :La Coucou de Rennes :

Autrefois répandue en Bretagne, elle est devenue rare mais elle semble actuellement connaître un regain d’intérêt.

Volaille rustique, chercheuse de nourriture qui aime bien la vie au grand air. Son élevage ne pose pas de grand souci.

Pondeuse honnête et très bonne couveuse, sa chair est très bonne.

Le plumage du coucou est variable mais le plus souvent foncé ; sa crête est simple, ses oreillons rouges et ses tarses blanc rosé.

La Cou-nu du Forez :La Cou-nu du Forez : Originaire de la plaine du Forez, la race est

aujourd’hui moyennement répandue mais en développement.

C’est une volaille robuste, rustique dont l’élevage ne pose pas de problème particulier. Son rendement est bon tant au niveau de sa chair - très bonne - qu’au niveau de sa ponte (gros œufs de 65 à 80g).

Dotée d’un cou nu rouge vif (rosé pour la poule), elle a aussi une crête simple, une touffe de plumes sur la tête et des tarses blanc rosé. Seul le plumage blanc est admis dans la race.

Les cou-nu résistent mieux à la chaleur et ont une alimentation moins importante.

Page 28: Vol Ail Les

Courtes-pattes Courtes-pattes

et Estaireset Estaires La Courtes-pattes :La Courtes-pattes :

Elle existait autrefois abondamment dans l’Ouest de la France mais est devenue très rare.

La faible longueur de ses tarses lui confère une démarche caractéristique qui ressemble un peu à celle du canard. Par contre, cela lui vaut de ne jamais s’éloigner très loin du poulailler.

Volaille rustique, elle ne craint pas l’humidité.

Sa chair est excellente, ressemblant un peu à celle de la Bresse. Sa ponte est bonne mais c’est une médiocre couveuse.

L’Estaires :L’Estaires :

Originaire du Nord, elle n’est réapparue qu’il y a une vingtaine d’années, après avoir totalement disparu.

C’est une race rustique, forte et vigoureuse, à la poitrine cambrée et aux pectoraux développés ; bonne pondeuse (œufs de coquilles foncées pesant 65-70g) ; c ’est aussi une bonne couveuse.

Sa chair est très fine et elle est très facilement engraissable.

Sa crête est simple, son bec court, ses tarses légèrement remplis de plumes ; la variété principale est celle au plumage noir.

Page 29: Vol Ail Les

La La CrèvecœurCrèvecœur

Originaire de Normandie, c’est l’une des plus anciennes races françaises. Elle est longtemps restée aussi l’une des plus élevées et ceci est toujours frais à l’étranger. Son standard a été définitivement adopté en 1909.

La Crèvecœur est une race élégante et décorative, grâce à son beau plumage noir - le plus répandu bien que des variétés blanches et bleues existent dans le standard -, sa huppe, ses favoris et ses cornes en guise de crête.

Elle pond de gros œufs à coquille blanche ; volaille assez farouche, elle a besoin de calme pour couver.

Sa chair est excellente, une des meilleures de nos contrées. La présence de la huppe, de la barbe et des favoris rend cette volaille

particulièrement sensible à l’humidité et favorise chez elle le coryza et les maladies d’yeux. Sa vision en est également amoindrie.

Page 30: Vol Ail Les

Faverolles claire Faverolles claire et et

Faverolles Faverolles foncéefoncée Originaire d’Eure et Loir, sa naissance remonte à 1870. Elle est issue du croisement entre la

Houdan et la Brahma, la Cochinchinoise, la Dorking ou la Langshan. Elle a une barbe et des favoris, des pattes à 5 doigts,

des tarses emplumés et une crête simple. La Faverolles a toujours été une des volailles

françaises les plus élevées à l’étranger. C’est une volaille très calme, qui s’apprivoise

facilement et qui ne demande donc pas de grillages importants. Elle supporte mal les fortes chaleurs.

C’est une pondeuse moyenne mais une très bonne couveuse.

Le plumage, de couleur saumon dominant mais avec d’autres couleurs mélangées, est abondant et demande à être surveillé, à la fois pour la lutte contre les parasites et pour faciliter la reproduction. Le picage est donc plus fréquent que sur d’autres races.

C’est une poule dont la chair est délicieuse.

Page 31: Vol Ail Les

Gasconne Gasconne et Gâtinaiseet Gâtinaise

La Gasconne :La Gasconne :

Originaire de la Vallée de la Garonne, elle a longtemps souffert de la concurrence de sa proche voisine plus réputée, la Caussade. Celle-ci ayant disparu, la Gasconne subsiste dans la région, bien que son élevage soit rare.

Cette petite poule à plumage noir et crête simple est très rustique et très économique au niveau de sa nourriture. Son élevage en liberté est indispensable car elle aime voler et se percher sur les arbres.

Elle est aussi une des meilleures pondeuses qui soient (de 150 à 270 œufs par an) en même temps qu’une couveuse assidue, ce qui est rare.

La Gâtinaise :La Gâtinaise :

C’est une race très ancienne qui n’existe qu’en blanc. Le coq gâtinais est avec le coq gaulois ou de Bresse, le symbole du célèbre coq français.

Volaille active et résistante, elle s’adapte à tous les climats.

Sa ponte est exceptionnelle (240 œufs en moyenne par an).

Sa crête est simple, ses oreillons rouges son dos long et sa queue moyenne.

Sa taille est moyenne : de 2,5 à 3 kg pour la poule et sa chair est réputée bonne.

Page 32: Vol Ail Les

La Gauloise La Gauloise doréedorée C’est sans nul doute l’une des races françaises les plus anciennes. C’est le

coq gaulois qui trône sur la plupart de nos clochers en même temps que notre emblème national. Et malgré cela, cette race a toujours été rare dans nos contrées.

Son coloris rappelle le Bankiva, l’ancêtre de toutes les volailles domestiques. Il possède un camail et des lancettes rouge-orangé-jaune. La poitrine, les cuisses et l’abdomen sont noirs. Le dos et les reins sont rouge-acajou. Les grandes couvertures et la queue sont noires à reflets métalliques. Les tarses sont plomb foncé (la poule est un peu moins colorée).

Ce n’est pas une grande pondeuse et ses œufs sont plutôt petits (55g).

Page 33: Vol Ail Les

Géline de Géline de TouraineTouraine

et Gournayet Gournay La Géline de Touraine :La Géline de Touraine :

Très voisine de la Noire du Berry, son standard a été établi en 1909.

C’est une poule rustique, bonne pondeuse - particulièrement en hiver - qui donne des œufs (60g en moyenne) à coquille teintée.

Elle s’engraisse facilement et sa chair est ferme et blanche (de 3 à 3,5kg).

Son plumage est noir, sa crête simple, ses oreillons moyens et rouges, sablés de blanc au centre, son bec fort et un peu arqué, ses faucilles assez longues et ses tarses gris ardoisé.

Abandonnée pendant longtemps, elle retrouve une certaine jeunesse grâce à l’action de quelques éleveurs. Ils se battent actuellement pour essayer de faire reconnaître la race en A.O.C.

La Gournay:La Gournay:

Vielle race normande (Seine-Maritime), elle est le résultat du croisement entre la Houdan et la Brahma.

Race rustique, elle résiste mieux que ses sœurs normandes à l’humidité de la région. C’est la poule de ferme ou d’herbage par excellence.

De croissance rapide, tout le monde s’accorde à reconnaître l’excellence et la fermeté de sa chair. Elle a d’ailleurs été surnommée la « Bresse Normande ». Elle convient bien à l’engraissement et au chaponnage.

C’est une bonne pondeuse mais une mauvaise couveuse.

Le plumage est noir caillouté de blanc.

Page 34: Vol Ail Les

La HoudanLa Houdan Le berceau d’origine de cette race - l’une des plus

anciennes de France - se situe dans la ville du même nom, dans les Yvelines. Son existence est déjà attestée sous le règne de Louis XIII mais c’est au 19 ème siècle qu’elle prendra son véritable essor.

Cette volaille est très appréciée et très répandue, en France comme à l’étranger. C’est l’une des trois races à 5 doigts (avec la Faverolles et la Meusienne). Par

ailleurs, 4 plumages différents sont acceptés dans le standard : caillouté noir et blanc, blanc, gris perle et noir.

Autres originalités : la présence de barbe, de huppe - qui pose les mêmes problèmes que pour la Crèvecœur - et de favoris. Enfin, elle est dotée d’une crête unique, assez petite qui ressemble à une feuille de chêne ou un papillon ouvert.

Considérée comme bonne pondeuse, elle est aussi très renommée pour l’excellence de sa chair, d’autant plus qu’elle a une grande aptitude à l’engraissement.

Page 35: Vol Ail Les

La La La La FlècheFlèche

Originaire de la Sarthe, elle est connue depuis le 15ème siècle et est actuellement fort bien répandue, tant en France qu’à l’étranger. Son standard a définitivement été homologué en 1923.

Sa chair est délicate, fine et savoureuse ; c’est en outre l’une des plus grandes races françaises (3 à 4 kg). Sa ponte est moyenne (gros œufs de 70 g à coquille blanche) mais c’est une mauvaise couveuse. Bonne aptitude à l’engraissement et au chaponnage.

Son corps est long, large et cylindrique, son dos plat et incliné vers l’arrière, ses oreillons développés et blancs, son bec long et fort, ses tarses plomb foncé.

Mais sa grande originalité réside dans sa tête un peu satanique : huppe rudimentaire en forme d’épi, narines évasées et crête en forme de cornes droites réunies à leur base.

La variété type est noire, mais le standard prévoit également les plumages bleu, coucou et blanc.

Page 36: Vol Ail Les

Le Limousin ou Le Limousin ou Coq de pêcheCoq de pêche

Renommé depuis longtemps pour fournir des plumes pour le montage des mouches artificielles.

Les plumes utilisées (chez le coq uniquement) sont : celles du camail, appelées hackles : plumes longues et élancées. celles des lancettes des reins : plumes longues et étroites.

Les qualités demandées sont la solidité, la brillance, la souplesse et la réduction du duvet. Les barbes doivent obligatoirement être régulières, rigides et libres.

La récolte des plumes ne se fait que sur le coq adulte, à des saisons précises et selon un rite bien établi.

Un élevage en liberté est préférable car il donne de meilleurs résultats. Le terrain granitique et le climat rigoureux de la Corrèze et de la Haute-Vienne semblent lui être très propice.

La variété la plus répandue est la bleue, bien que le noir soit admis. C’est une volaille de taille moyenne (2kg pour la poule et 3 pour le coq). La

crête est simple, le bec court et fort, les oreillons rouges, les barbillons développés, les tarses gris clair avec des marbrures roses sur le côté.

Page 37: Vol Ail Les

La Mantes et La Mantes et la Merleraultla Merlerault

La Mantes :La Mantes :

Originaire d’Ile-de-France, elle n’a jamais été très répandue. Disparue même au milieu du 20ème siècle, elle est réapparue dans les années 60 mais reste rare, même dans sa région.

Son plumage est caillouté noir et blanc ; elle est dotée d’une barbe et de favoris. Ses tarses sont forts et marbrés de noir. C’est une pondeuse moyenne qui ne couve pratiquement pas. Sa chair est réputée excellente.

La Merlerault :La Merlerault :

Originaire de Normandie, cette race est encore rare mais en expansion. Son standard a été réactualisé en 1984. Elle est voisine de la Crèvecœur mais n’a ni barbe ni favoris.

Ses barbillons sont fort développés, ses oreillons blancs et elle porte une huppe.

Seule la variété noire à reflets verts est reconnue.

Plus rustique que sa voisine, sa chair est excellente. Elle pond de petits œufs (55g) mais ne couve pratiquement jamais.

Page 38: Vol Ail Les

La La MaransMarans Originaire de Charente-Maritime, ce sont ses œufs qui

ont fait sa réputation. Ils sont extra-roux, ce qui leur confère un bel aspect unique. Ils sont de fort belle taille - de 75 à 80g - pour les poules de 2 ans. L’épaisseur de la coquille et de la membrane coquillière sont plus importantes que celles des autres œufs. Ils restent donc frais plus longtemps et leurs qualités gustatives sont réputées excellentes. C’est pourquoi, cette race est surnommée « la poule aux œufs d’or ». Elle est aussi considérée comme une bonne pondeuse.

C’est une volaille assez forte dont les tarses sont légèrement emplumés. Son dos est long et plat, son abdomen bien développé, sa queue courte et légèrement relevée. Sa crête est simple et ses oreillons rouges.

La race admet les plumages blanc, herminé, coucou argenté, coucou doré, fauve saumoné et noir cuivré.

Page 39: Vol Ail Les

Noire du Berry et Noire du Berry et

Noire de ChallansNoire de Challans La Noire du Berry :La Noire du Berry :

Originaire du Berry, son standard fut homologué dès 1912 puis la race déclina. Elle a été recréée dans les années 60.

C’est une bonne pondeuse qui donne de beaux œufs, ainsi qu’une assez bonne couveuse. Elle est rustique et s’adapte à tous les sols et tous les climats.

Dotée d’une bonne aptitude à l’engraissement ; sa chair est blanche, fine et savoureuse.

Une seule variété est admise : la noire. La forme de son corps ressemble à un bateau, sa tête est fine et allongée, sa crête simple, ses oreillons rouges et ses tarses bleu ardoisé. Sa poitrine est large et sa queue garnie de longues faucilles.

La Noire de Challans :La Noire de Challans :

Originaire de Vendée, elle est le fruit du croisement entre les poules locales et les coqs de Langshan et de Orpington noirs. Son standard a été reconnu en 1967.

Appelée aussi poulet nantais, cette volaille est calme et docile. Seul le plumage noir est reconnu.

Pondeuse moyenne et assez bonne couveuse, elle est facile à élever car s’adap- te aux conditions les plus difficiles. Elle reste cepen- dant encore peu répandue.

Page 40: Vol Ail Les

Pavilly et PictavePavilly et Pictave La Pavilly :La Pavilly :

Originaire de Normandie, cette race reste très rare; seuls 5 éleveurs ont été recensés en 1992.

Vive, alerte et rustique, elle vole facilement et ne craint pas de passer la nuit dans les arbres. Bonne pondeuse, elle donne de gros œufs à coquille blanche (65-70g).

Sa chair est fine et savoureuse et sa croissance assez rapide.

C’est une race à plumage noir, crête simple, petite huppe, oreillons blancs et tarses gris plombé.

La Pictave :La Pictave :

C’est la seule race naine française qui n’a pas d’équivalent en grande race. Elle est originaire du Poitou. Encore rare, elle est néanmoins en expansion.

Elle n’existe qu’en une seule variété : le plumage perdrix doré.

Très douce, courte sur pattes, c’est une très bonne couveuse.

Page 41: Vol Ail Les

Les races Les races disparues ou disparues ou

quasi-disparuesquasi-disparues Certaines races, parfois très anciennes, ont aujourd’hui disparu ou sont en voie de disparition ; cela ne veut pas dire qu’elles ne renaîtront pas dans un avenir plus ou moins éloigné.

C’est notamment le cas de : La Barbezieux, la Caussade, la Landaise (Noires du Sud-Ouest). La Blanzac (Noire de Charente). La Poule de Caux (Noire de Normandie). La Contres (Herminée du Loir-et-Cher). La Coucou de France. La Hergnies (Blanche crayonnée de noir du Nord). La Janzé (Noire de Bretagne). La Le Mans (Noire de la Sarthe). La Lyonnaise (Noire du Rhône).

Page 42: Vol Ail Les

Les Les grandes grandes

races races étrangèresétrangères

Elles sont courantes dans nos Elles sont courantes dans nos poulaillers et ont souvent servi à des poulaillers et ont souvent servi à des

croisements avec des races françaises.croisements avec des races françaises.

Page 43: Vol Ail Les

Appenzelloise Appenzelloise huppée huppée

et Brackelet Brackel L’Appenzelloise :L’Appenzelloise :

D’origine Suisse, c’est la race locale la plus connue qui commence d’ailleurs à être bien répandue dans les autres pays.

Volaille d’ornement alerte, légère, à poitrine proéminente et large. Sa queue prend la forme d’un éventail et sa crête est formée de deux petites cornes surmontées d’une petite huppe inclinée vers l’avant.

La Brackel:La Brackel:

C’est une des volailles belges les plus anciennes.

Volaille assez forte mais de hauteur moyenne, à la poitrine large et profonde et à l’abdomen bien développé.

Volaille précoce, vive, active, aimant voler et profitant des grands espaces.

Crête simple et de taille moyenne. La variété la plus répandue est

l’argenté barré crayonné noir.

Page 44: Vol Ail Les

Brahma et Brahma et WyandotteWyandotte

La Wyandotte :La Wyandotte :

Originaire des États-Unis, elle est restée très longtemps populaire chez les éleveurs en raison de sa bonne productivité, tant pour la ponte que pour la chair. C’est en outre une bonne couveuse.

La Brahma :La Brahma :

Volaille géante originaire d’Asie. Elle a contribué à l’amélioration de nombreuses races françaises avec lesquelles elle a été croisée et reste très prisée des éleveurs.

Volaille au tempérament doux, malgré sa masse ; sa poitrine est large et son abdomen bien développé. En rapport, sa tête est petite.

Poids imposant : de 3,5 à 5 kg. C’est une volaille très rustique, s’adaptant à tous les

climats ; c’est une grosse mangeuse, mais elle a du mal à trouver seule sa nourriture ; elle s’habitue donc bien à la claustration.

Sa chair est excellente.

Page 45: Vol Ail Les

Orpington et Orpington et SussexSussex L’Orpington :L’Orpington :

Originaire du duché de Kent, en Angleterre, elle est principalement élevée pour son très bon rendement en chair tendre.

C’est aussi une bonne pondeuse qui a tendance à couver.

Son plumage est abondant, assez mou et très souple, ce qui donne à cette race l’appa- rence d’une position basse.

La variété la plus répandue est la fauve.

La Sussex :La Sussex :

Race très répandue d’origine anglaise ; c’est le fleuron de l’aviculture britannique.

Très utilisée même dans les élevages intensifs.

Rustique, elle est recherchée pour la qualité de sa chair à peau blanche.

Pondeuse moyenne, c’est une bonne couveuse.

Page 46: Vol Ail Les

La La Volaille Volaille

en en cuisinecuisine

Page 47: Vol Ail Les

Choisir sa Choisir sa volaillevolaille Les volailles sont classifiées par catégories, selon des normes

différentes d’un pays à l’autre. Attention! Ces catégories permettent de différencier l’apparence extérieure du volatile mais pas la qualité de la chair.

Elle est vendue fraîche ou congelée, crue ou cuite. En général, la volaille est moins coûteuse entière que découpée. Un bon poulet se reconnaît à son corps ramassé et dodu ainsi qu’à son dos gras.

Sa peau doit être lisse, adhérente et fine, sa chair ferme, son bréchet flexible et encore cartilagineux, ses pattes noires ou blanches - jamais jaunes -, avec un ergot court et à peine formé.

Une fois abattu, le poulet doit être vendu dans les 6 jours et conservé à température constante entre 0 et 4°C. Il est commercialisé évidé (plumé, sans intestin mais avec tous les autres abats), éviscéré (plumé et sans aucun abat), prédécoupé ou prêt à cuire (PAC: sans tête, les pattes coupées à l’articulation et éviscéré).

Page 48: Vol Ail Les

ÉtiquetageÉtiquetage Calibre : Les plus petits poulets ont droit au calibre 1, les plus gros au

calibre 4. Les classes A ou B ne s’appliquent qu’aux poulets élevés en batterie,

nourris aux farines industrielles. Abattus à la chaîne à l’âge de 8 semaines, ce sont des poulets bas de gamme, à la saveur quelconque. A éviter quand on veut un met qui a du goût.

Label rouge : Il garantit que la nourriture des volailles est meilleure que celle des volailles en batterie, que le poulet a bénéficié d’un espace vital minimum et aussi qu’il n’a pas été abattu avant 12 semaines : produit plus intéressant.

Label rouge fermier : Garantit une alimentation sans matière grasse et comportant au moins 70 % de grains. Ce poulet a bénéficié d’un parcours herbeux et a été terminé en « épinette » pendant 7 jours au cours desquels il est gavé de céréales et de lait pour parfaire son goût. Sa chair est plus savoureuse et plus moelleuse, surtout s’il est rôti.

Poulet de Bresse A.O.C et Poulet du Bourbonnais A.O.C : les must en matière de poulet.

Page 49: Vol Ail Les

La découpeLa découpe Insérer un couteau tranchant dans

la cavité de la volaille et découper le long de la colonne vertébrale.

Retourner et ouvrir la volaille. Découper le long du bréchet.

Couper ensuite la colonne vertébrale de la moitié à laquelle elle est rattachée, et jeter.

Poser la moitié à plat sur la surface de travail et insérer la lame du couteau entre la cuisse et la poitrine.

Insérer la pointe d’un couteau au niveau de l’articulation et couper autour afin de détacher l’aile.

On obtient ainsi les 6 morceaux : 2 ailes, 2 cuisses et 2 demi-poitrines.

Page 50: Vol Ail Les

Conservation et Conservation et diététiquediététique Retiré de son emballage et enveloppé dans du papier Retiré de son emballage et enveloppé dans du papier

aluminium ou sulfurisé, on peut le conserver 2 à 3 jours au aluminium ou sulfurisé, on peut le conserver 2 à 3 jours au réfrigérateur. Il ne faut surtout pas le conserver dans son réfrigérateur. Il ne faut surtout pas le conserver dans son emballage plastique d’origine.emballage plastique d’origine.

C’est une viande maigre et digeste, riche en protéines C’est une viande maigre et digeste, riche en protéines d’excellente qualité, en éléments minéraux, en fer et en d’excellente qualité, en éléments minéraux, en fer et en potassium ainsi qu’en vitamines B2 et PP. Il ne renferme potassium ainsi qu’en vitamines B2 et PP. Il ne renferme que peu de lipides, trois fois moins que la plupart des que peu de lipides, trois fois moins que la plupart des viandes réputées maigres.viandes réputées maigres.

Page 51: Vol Ail Les

La cuissonLa cuisson En cocotte : rôtir la volaille au beurre

et ajouter 2 à 3 cuillères à soupe d’eau dans le récipient. Mettre à feu doux et retourner régulièrement. Piquer la peau à la fourchette pour permettre à la graisse de s’écouler. Juste avant le service, sortir la volaille de la cocotte, la transférer dans un plat à feu et la faire bien dorer à feu vif. Cela redonnera du craquant à la peau.

Au four : sortir la volaille 1 heure avant de la cuire afin qu’elle soit détendue. La badigeonner d’huile ou de jus de citron pour qu’elle dore ou l’enduire de beurre puis la mettre dans un fourreau en aluminium pour plus de moelleux. Arroser régulièrement.

Au sel : très vieille technique de cuisson qui convient parfaitement aux grosses volailles. N’utiliser que du gros sel traité. Poser la volaille sur un lit de gros sel et la recouvrir entièrement. Enfourner à four très chaud 30 à 40 minutes. Sous l’effet de la chaleur, le sel se transforme en croûte sous laquelle la volaille conserve tout son moelleux et acquiert un goût incomparable. Casser la croûte avant de servir.

Page 52: Vol Ail Les

Les Les autres autres

volaillesvolailles

Page 53: Vol Ail Les

La La PintadePintade Volatile originaire d’Afrique, la pintade est dotée d’une

face nue, d’un blanc tirant vers le bleu et d’oreillons importants de même couleur. Ses barbillons sont rouges pointés de blanc. Le sommet de la tête est surmonté d’un casque, excroissance cornée se terminant en pointe et inclinée vers le dos. Son corps est très harmonieux.

La variété grise est la plus connue et la plus répandue avec son plumage gris bleuté tacheté de petites perles blanches.

Fermière, elle est plus savoureuse ; il est préférable de l’acheter avec une peau violacée et la chair rouge foncé, signe qu’elle a été étouffée et non saignée ; elle n’en sera que plus savoureuse.

Les meilleures viennent de Vendée, de Bresse, du Périgord ou de Loué. Celles de Challans et du Gers, vendues sous label rouge fermier sont

élevées en plein air sur des parcours herbeux, un peu comme à l’état sauvage. Leur goût plus affiné et parfumé rappelle celui du gibier. Elles sont succulentes.

Page 54: Vol Ail Les

La DindeLa Dinde La dinde est la plus grosse volaille de nos basses-cours. Son glouglou

caractéristique et sa faculté à augmenter de volume sont uniques. La richesse de son plumage, noir, blanc ou rouge étonne par sa brillance aux éclats métalliques.

Même si c’est au moment de Noël qu’elle est le plus consommée, c’est entre juillet et octobre que la dinde est au sommet de sa forme et qu’elle est la meilleure.

La dinde provenant de l’élevage industriel est la plus vendue, la moins chère et la moins… bonne. Élevée enfermée, elle grossit très vite grâce aux farines composées ; elle est abattue entre 11 et 13 semaines. Sa chair est fade.

Dinde fermière : ferme, savoureuse mais plus chère, elle pèse de 3 à 5 kilos. Élevée pendant 8 semaines aux céréales (85%) et aux tourteaux de soja, elle vit ensuite en liberté sur des enclos herbeux et est abattue entre 20 et 24 semaines. Sa peau est plus épaisse et plus colorée. Les meilleures viennent de Loué, du Sud-Ouest et de l’Allier (dinde blanche de Jaligny).

Page 55: Vol Ail Les

La dinde La dinde (suite)(suite) Label rouge : 9 labels sont homologués : Auvergne, Beauce,

Challans, Gers, Landes, Licques, Loué, Mayenne et Perche. Elles sont élevées sur des parcours herbeux, en troupeaux et bénéficient d’une alimentation à base de farines composées d’au moins 70 % de céréales jusqu’aux 4 dernières semaines. Elles sont abattues après 20 semaines minimum.

Fermière de Bresse : née avant le 1er juillet de l’année, elle est nourrie exclusivement de céréales et de lait. Élevée en plein air jusqu’à 5 mois, elle bénéficie de parcours herbeux. Trois semaines avant d’être abattue (à 6 mois), elle est cloîtrée pour mieux engraisser. Sa chair est fondante et savoureuse. Elle est protégée par une A.O.C et on la reconnaît aisément grâce à son étiquette tricolore.

Page 56: Vol Ail Les

Le CanardLe Canard Ce volatile est très à la mode car, outre le fait qu’il peut

être dégusté comme les autres volailles, il est également très prisé pour son foie gras et ses magrets (filet de chair prélevé sur la poitrine d’un canard gavé). Ses plumes sont également recherchées par l’industrie de la literie. Les principales races connues en France sont : Le Canard de Rouen :Le Canard de Rouen : blanc importé de Chine au 19ème siècle ; on

l’appelle aussi canard de Pékin. Sa chair est délicate, marbrée de rouge et souvent bien grasse. Son goût particulier vient de sa méthode d’abattage : il est étouffé et non saigné.

Le Canard Nantais ou Canard de Challans :Le Canard Nantais ou Canard de Challans : élevé en liberté dans les marais. Les canes sont fécondées par des canards migrateurs venus de Scandinavie et de Russie. Cela donne des volailles à chair blanche et gros filets, très recherchés des gourmets.

Page 57: Vol Ail Les

Le Canard Le Canard (suite)(suite) Le Canard de Barbarie :Le Canard de Barbarie : il

représente aujourd’hui 65 % de la production française. Élevé en liberté, il est recherché pour ses cuisses rôties. Sa chair est dense, ferme, savoureuse et légèrement musquée.

Le Mulard :Le Mulard : issu d’un croisement entre la Barbarie et le Nantais, il est essentiellement destiné à la production de foie gras, après gavage. Ses magrets sont réputés. Il est aussi très prisé des connaisseurs en tant que caneton à rôtir.

Le Canard sauvage :Le Canard sauvage : gibier d’eau, colvert, sarcelle, il ne peut être vendu qu’en période de chasse. Le colvert est le plus répandu (on le reconnaît à sa tête et son cou brun-rouge, à son plumage vert et gris et à son ventre blanc). Sa chair, moins grasse et plus ferme, est succulente.

Page 58: Vol Ail Les

L’OieL’Oie Ses qualités culinaires sont appréciées depuis les temps les plus reculés ;

elle est associée à tous les repas de fête et tous les festins d’apparat. Mais on l’élève aujourd’hui essentiellement pour ses foies gras et ses confits. La Blanche du Bourbonnais :La Blanche du Bourbonnais : née dans l’Allier, elle fait le régal des

amateurs d’oie à rôtir. C’est une grosse oie de ferme. Son duvet est également très recherché par les plumassiers.

La Normande :La Normande : robe blanche pour le jars, grise et blanche pour la femelle. C’est une oie d’herbage, très autonome, ce qui rend son élevage plus aisé.

La Guinée :La Guinée : élevée tant pour sa beauté que pour l’extrême finesse de sa chair. Elle se reconnaît facilement à sa caroncule, excroissance cornée qu’elle porte à la naissance de son bec. Sa livrée est belle et élégante, gris chamois et blanc. Elle pèse de 4 à 4,5 kg.

Page 59: Vol Ail Les

L’Oie L’Oie (suite)(suite) L’Oie d’Alsace :L’Oie d’Alsace : de petit gabarit,

elle est pourtant destinée à être gavée. Sa morphologie s’y prête aisément : corps large et poitrine profonde. Bien que la grise soit la plus répandue, la blanche et la gris-blanc sont recensées dans le standard.

L’Oie de Toulouse:L’Oie de Toulouse: avec ou sans sa bavette à la naissance du cou, elle est essentiellement recherchée pour être gavée, bien que sa chair soit de qualité reconnue. Sa robe gris ardoise sombre à reflets blancs accentue l’impression de puissance qu’elle dégage naturellement. Elle pèse de 8 à 10 kg.

Page 60: Vol Ail Les

Le Le PigeonPigeon L’élevage du pigeon, bien que plus méconnu, n’en est

pas pour autant une nouveauté ; il est au contraire très ancien.

De nos jours, les pigeons de chair destinés à la consommation sont élevés dans d’importantes volières comportant jusqu’à mille couples chacune.

Les souches sélectionnées proviennent de races performantes. Les Pays de la Loire constituent la première région d’élevage

français, suivis par la Bretagne et le Poitou-Charente. La profession reste traditionnelle. C’est heureux mais ce n’est

pas par hasard ; en effet, le frein industriel tient au fait que le pigeonneau doit être nourri par ses géniteurs (au lait du jabot), ce qui exclut toute idée de couveuses ou de nurseries artificielles.

C’est souvent au restaurant que l’on découvre le pigeon et l’excellence de sa chair car la consommation à domicile reste petite (1 pigeonneau par habitant tous les 10 ans).

Page 61: Vol Ail Les

Les races de Les races de pigeonspigeons Le Cauchois :Le Cauchois : pigeon à croissance

rapide qui peut aller jusqu’à 8 pontes par an ; cet élégant pigeon à longue queue peut avoir de multiples couleurs.

Le Carneau :Le Carneau : originaire du Nord, il est querelleur et prolifique (8 pontes par an) ; son plumage est aussi variable.

Le Bleu de Gascogne :Le Bleu de Gascogne : élégant pigeon à longue queue, il est utilisé par les chasseurs comme « appelant » pour que les palombes interrompent leur vol migratoire.

Le Mondain :Le Mondain : pigeon rustique et fécond surtout utilisé pour la création de nouvelles races. Parents très attentifs, ils assurent une très bonne couvaison.

Le Montauban :Le Montauban : gros pigeon familier originaire du Sud-Ouest. Son poids en fait un reproducteur moyen (5 pontes par an). Sa tête est mise en valeur par une coquille (véritable couronne de plumes).

Le Romain :Le Romain : c’est le plus fort et le plus grand des pigeons d’élevage. Plutôt bagarreur, il porte un beau plumage soyeux (4 à 5 pontes par an).

Le King :Le King : mis au point aux USA, c’est une race de gros gabarit et très prolifique.

Le Texan :Le Texan : il est autosexable (mâle et femelle sont de même couleur). Il est robuste et prolifique.

Page 62: Vol Ail Les

Les Volailles Les Volailles labelliséeslabellisées Volailles de Bresse A.O.C

Dinde de Bresse A.O.C

Volailles fermières de l ’Ain Volailles fermières d ’Alsace Volailles fermières d ’Ancenis Volailles fermières l ’Angevine Volailles fermières de l ’Ardèche Volailles fermières d ’Argoat Volailles fermières d ’Auvergne Volailles fermières du Béarn Volailles fermières Belval Volailles fermières du Berry Volailles fermières de Bourgogne Volailles fermières de Bretagne Volailles fermières des Cévennes

Volailles fermières de Challans Volailles fermières de la Champagne Volailles fermières du Charolais Volailles fermières de Cholet Volailles fermières Délice des

Allobroges Volailles fermières de la Drôme Volailles fermières du Forez Volailles fermières de Gascogne Volailles fermières du Gâtinais Volailles fermières du Gers Volailles fermières de Houdan Volailles fermières d ’île de France Volailles fermières de Janzé Volailles fermières des Landes Volailles fermières du Languedoc

Page 63: Vol Ail Les

Les Volailles Les Volailles labelliséeslabellisées Volailles fermières du Lauragais Volailles fermières Le Conquérant Volailles fermières Le Favori Volailles fermières Le Grand

Monarque Volailles fermières Le Prince Volailles fermières Le Savoureux Volailles fermières Les Essars Volailles fermières Le Vaillant

Picard Volailles fermières de Licques Volailles fermières de Loué Volailles fermières du Maine Volailles fermières Malvoisine Volailles fermières de la Mayenne

Volailles fermières Les Fermiers du Mistral

Volailles fermières de Normandie Volailles fermières de l ’Orléanais Volailles fermières du Périgord Volailles fermières du Plateau de

langres Volailles fermières de Provence Volailles fermières du Sud-Ouest Volailles fermières du Tarn Volailles fermières de Touraine Volailles fermières du Val de

Sèvres Volailles fermières du Velay Volailles fermières de Vendée