uvéite bilatérale compliquée par une candidose oculaire, à propos d’un cas
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Compte rendu de congrès/Proceeding of congress
Conclusion.— C. zeylanoides est un pathogène assez rarementrencontrée en pathologie humaine mais qui attire de plus en plusl’attention vu la multiplicité des cas rapportés dans la littérature.
http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2012.12.039
Uvéite bilatérale compliquée par une candidoseoculaire, à propos d’un casS. Benaissa *, F. Belaghmasse, R. MansouriLaboratoire de parasitologie-mycologie, hopital Ibn-Sina, CHU,Annaba, Algerie*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected].
Nous vous présentons le cas de la patiente G.K., âgée de 31 ans, qui aconsulté en, ophtalmologie en 2006 pour une uvéite bilatérale suite àlaquelle elle perd son œil gauche, deux ans après elle souffre d’unebaisse de l’acuité visuelle au niveau de son œil unique avec desdouleurs intenses, à la consultation, ils retrouvent une collection depus, pour laquelle on a été sollicité pour assister au prélèvement,fait au bloc opératoire pour une mise en culture sur place.L’examen direct retrouve des filaments mycéliens, des pseudofilaments et des levures bourgeonnantes.La culture révèle le Candida albicans, après 48 h d’incubation à 27 età 37 8C, laissée dix jours pour une éventuelle association, mais seulCandida a poussé.La malade a été mise immédiatement sous traitement antifongique.Conclusion.— Les mycoses oculaires restent des affections trèsredoutables, de diagnostic mycologique simple si le prélèvementest bien fait, ce qui facilite leur prise en charge.
http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2012.12.040
Étude de la flore fongique dans un service à hautrisque au CHU de Constantine (Algérie)A.H. Fendri, B. Allouache *, B. ChouroukLaboratoire de parasitologie et mycologie, CHU Constantine,Algerie*Auteur correspondant.Adresses e-mail : [email protected],[email protected][email protected].
Les mycoses profondes sont des affections de plus en plusfréquentes. Elles surviennent chez des malades hospitalisés dansdes services de soins intensifs. La gravité de ces pathologies fait quele pronostic vital des patients est toujours mis en jeu.Depuis ces dix dernières années, nous avons observé l’émergence deplusieurs espèces de champignons jusque-là environnementales etsont devenues pathogènes chez une population à risque. Nousciterons comme exemple les Alternaria, Fusarium, Cladosporium,Penicillium et autres.L’étude de la flore fongique existante dans certains services à risquepeut prévenir les surinfections en respectant certaines mesureshygiéniques et sanitaires.Notre travail a consisté à faire une recherche des espèces fongiquesdu service d’hématologie du CHU de Constantine pour améliorer laqualité des soins.À cet effet, sur une durée de sept mois (d’octobre 2011 à mai 2012),plusieurs prélèvements ont été effectués dans différents endroits decette structure hospitalière en tenant compte des variations sai-sonnières.Les résultats obtenus nous ont montré qu’il existe une diversité trèsimportante de mycètes les plus fréquentes appartiennent auxgenres : Penicillium alternaria, Cladosporium et Aspergillus. Parmices champignons filamenteux, d’autres genres lévuriformes ont étéretrouvés : Rhodotorula, Trichosopron etc.
http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2012.12.041
Les candidoses systémiques en réanimationmédicale : analyse des facteurs de risque et intérêtde l’index de colonisationM. Iken a, L. Boumhil a, H. Naoui a, S. Massou b, C. Haimeur b,B. Lmimouni a
a Service de parasitologie et mycologie medicale, hopital militaired’instruction Mohammed V, Rabat, Marocb Service de reanimation medicale, hopital militaire d’instructionMohammed V, Rabat, MarocAdresse e-mail : [email protected].
Objectifs.— Description des caractéristiques épidémiologiques etcliniques des patients présentant des facteurs de risque de candidoseinvasive. Analyse des facteurs de risque et évaluation de l’intérêt del’indice de colonisation (IC) dans le diagnostic des candidoses systé-miques en réanimation médicale.Patients et methodes.— Il s’agit d’une étude prospective, obser-vationnelle (octobre 2007 à octobre 2009). Les patients sélec-tionnés présentent un syndrome infectieux ou des signes cliniquesévoquant une infection à Candida sp. hospitalisés plus de48 heures au service de réanimation médicale et ayant un facteurde risque de développement d’une infection fongique. L’IC dePittet a été établi le jour de l’admission, puis une fois par semaineassocié à une hémoculture et à la recherche de candidémie. Lespatients ont été classés en fonction du niveau de preuve del’infection à Candida et du degré de colonisation (IC < 0,5 ;IC > 0,5).Resultats.— Cent patients ont été étudiés. L’âge moyen despatients était de 55,8 � 18,2 ans avec prédominance masculine.La pathologie neurologique était le motif d’admission le plusfréquent (48 %). Les principaux facteurs de risque retrouvésétaient l’antibiothérapie à large spectre et la présence d’unmatériel étranger. Dans les différents prélèvements mycologiquesCandida albicans était l’espèce la plus fréquente suivie deC. tropicalis, puis C. glabrata. L’IC était supérieur ou égal à0,5 chez 53 % des patients, et inférieur à 0,5 dans 47 % descas. Parmi les patients, 15 % ont développé une candidose inva-sive. En analyse multivariée, la corticothérapie et la neutropénieétaient respectivement associées à une forte colonisation et unrisque de développement d’une candidose systémique. La valeurprédictive positive de l’IC était de 26 %, la valeur prédictivenégative de 98 %, la sensibilité et la spécificité de 93 % et 48 %.Conclusion.— L’index de colonisation a l’avantage de fournir unedonnée quantifiée de la situation du patient par rapport à la colo-nisation. Mais, il ne permet pas de cibler avec certitude les patientsinfectés par Candida sp. en réanimation médicale.
http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2012.12.042
Le CBM4-2 (Carbohydrate — Binding Module)—FITC,nouveau marqueur pour la détection des levuresB. Olivero a, M. Branger a, M. Dion b, P. Le Pape a,c,*a Laboratoire de parasitologie-mycologie, CHU de Nantes, Nantes,Franceb Equipe Ingenierie moleculaire et glycobiologie UFIP FRE CNRS3478, faculte des sciences et techniques, universite de Nantes,Nantes, FrancecDepartement de parasitologie et de mycologie medicale, EA1155-IICiMed, universite de Nantes, Nantes Atlantique universites,Nantes, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected].
Le CBM4-2 (Carbohydrate-Binding Module) est issu d’une laminar-inase isolée de Thermotoga maritima, une bactérie hyperthermo-phile [1]. Ce module permet un attachement de l’enzyme à sonsubstrat, la laminarine constituée essentiellement de b-glucanes de
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