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RAPPORT DU TP DE PROCEDES DE FABRICATION

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Page 1: TP TOURNAGE

RAPPORT DU TP DE PROCEDES DE FABRICATION

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REMERCIEMENTIl apparaît opportun de commencer ce rapport de TP en remerciant Monsieur EL MESSAOUDI pour l’opportunité qu’il nous a accordée et qui consiste à réaliser le procédé de tournage au sein de l’atelier mécanique.

Nous tenons à remercier enfin tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la rénovation de l’atelier.

SOMMAIRE2

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REMERCIEMENT

INTRODUCTION

I. PARTIE THEORIQUE1- Usinage par enlèvement de matière2- Procédés d’usinage 3- Isostatisme 4- Machines-outils5- Outils de tournage 6- Porte-pièces en tournage 7- Porte-outils en tournage

II. PARTIE PRATIQUE1- Objectif 2- Phases d’usinage 3- Règlement général sur la sécurité

III. CONCLUSIONIV. ANNEXES

IntroductionCréer des pièces mécaniques fonctionnelles, est un besoin qui a accompagné l’être humain depuis toujours. D’ailleurs , le domaine de la

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construction mécanique a connu une évolution énorme depuis l’apparition de l’industrie . Encore de nos jours, la production automatisée est un nouveau pas dans cette évolution.

La fabrication en industrie consiste à produire les pièces en série, en commençant la conception (définition des formes et dimensions) et en suivant différents procédés de fabrication. Parmi lequel on retrouve l’usinage par enlèvement de matière qui s’avère le moyen le plus fiable pour obtenir des pièces de précision, à partir de pièces moulées, extrudées ou forgées. Ce procédé est, par contre, coûteux (machine- outils généralement à commande numérique, hommes qualifiés…)

Notre travail se focalise sur le procédé de tournage, qui met en jeu L’opérateur appelé tourneur utilisant la machine tour, qui grâce à des outils spécifiés et à une pièce mise en rotation autour d’un axe, permet d’obtenir la forme voulue, par enlèvement de copeaux(partie de la matière qui se détache lors de la coupe)

Ce rapport contient deux parties :

Partie théorique :dans laquelle on va aborder les différents procédés d’usinage vu durant les travaux pratique à l’atelier, Ainsi que les différentes machines et outils fréquentés (précisément le Tour)

Partie pratique : qui traitera le contrat de phases que nous avons proposé, ainsi que les outillages utilisés durant les différents étapes du tournage.

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I. Partie théorique

1-Usinage par enlèvement de matière 

L'usinage est une famille de techniques de fabrication de pièces mécaniques. Le principe de l'usinage est d'enlever de la matière de façon à donner à la pièce brute la forme et les dimensions voulues, à l'aide d'une machine-outil.

Lors de l'usinage d'une pièce, l'enlèvement de matière est réalisé par la combinaison de deux mouvements relatifs entre la pièce et l'outil : le mouvement de coupe (vitesse de coupe) et le mouvement d'avance (vitesse d'avance). La vitesse de coupe est la vitesse de déplacement de l'arête tranchante de l'outil par rapport à la pièce. Elle est définie en m/min. Étant donnée la forte puissance requise pour la coupe, l'avance qui définit la quantité de matière enlevée est limitée. Par conséquent, l'usinage nécessite des coupes successives.

On peut générer la surface recherchée par deux manières : un travail de forme ou un travail d’enveloppe . Lors du travail de forme, c'est la forme de l'arête tranchante de l'outil qui conditionne la surface obtenue, alors que pour le travail d’enveloppe, c'est la conjonction des mouvements de coupe et d'avance qui définit la surface finale.

À chaque phase de la gamme de fabrication, le concepteur et/ou l'usineur choisissent le type d'usinage à réaliser, la machine, l'outil ainsi que le support de pièce permettant l'obtention de tous les éléments de cotation de la surface considérée. Généralement, les formes des surfaces usinées peuvent être planes ou de révolution. Les principaux procédés d’usinages sont le fraisage (surfaces planes) et le tournage (surfaces de révolution).

2-Procédés d’usinageLes différents procédés d'usinage sont (les symboles sont ceux de la norme NFE 05-019) :

le fraisage : fraisage en bout (frb), fraisage en roulant (frr) le découpage par : tronçonnage la rectification (re) : rectification plane (rcp), rectification cylindrique

(rcc) le tournage (to) : dressage (dr), chariotage le meulage (me) le sciage

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L'usinage peut être fait soit avec une machine traditionnelle (conventionnelle) ou bien avec la machine à commande numérique (CN).

2.1 Tournage   :

Le tournage est un procédé d'usinage par enlèvement de matière qui consiste à l'obtention de pièces de forme cylindrique ou/et conique à l'aide d'outils coupants sur des machines appelées tours. La pièce à usiner est fixée dans une pince, dans un mandrin, ou entre pointes. Il est également possible de percer sur un tour.En tournage, le mouvement de coupe est obtenu par rotation de la pièce serrée entre les mors d'un mandrin ou dans une pince spécifique, tandis que le mouvement d'avance est obtenu par le déplacement de l'outil coupant. La combinaison de ces deux mouvements permet l'enlèvement de matière sous forme de copeaux.

Les différents types d'opérations :

Tournage extérieur :

Tournage longitudinal (chariotage, axe z), réalisation d'un diamètre tournage transversal (dressage, axe x), réalisation d'une face, d'un

épaulement tournage par profilage ou contournage, réalisé par copiage ou

utilisation d'une commande numérique tournage de gorges, dégagements filetage, réalisation d'un pas de vis tronçonnage

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Le chariotage d'une pièce métallique brute en tournage conventionnel se fait typiquement en cinq opérations : 1- Écroûtage du brut : on enlève la couche extérieure, qui a un mauvais

état de surface et contient de nombreux défauts (calamine, corrosion, fissures, inclusions, écrouissage important, …) ; il s'agit d'une passe d'environ 0,5 à 1 mm.

2- Contrôle du diamètre obtenu (au pied à coulisse voire au micromètre), ce qui permet de déterminer combien il faut enlever de matière pour arriver à la cote visée.

3- Passes d'ébauche d'une profondeur de plusieurs mm, pour enlever la matière.

4- Contrôle du diamètre avant finition. 5- Passe de finition, d'une profondeur inférieure à 0,5 mm mais supérieure

au copeau minimum, afin d'avoir une bonne tolérance dimensionnelle et un bon état de surface.

Tournage intérieur   :

Alésage, Dressage, Tournage intérieur par contournage ; Tournage de dégagement, gorges ; Taraudage, réalisation d'un filetage intérieur ; Chambrage.

Caractéristiques   : 7

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Le mouvement de coupe anime la pièce (pièce tournante). On en déduit la vitesse de coupe Vc. Le mouvement d'avance est un mouvement de translation de l'outil par rapport à la pièce, On en déduit Vf

Vitesse de coupe   :  

On cherche à déterminer la relation entre la vitesse de coupe, Vc, et le taux de rotation,  ω de la pièce. C’est une formule que vous connaissez bien. Relation entre  ω et Vc en utilisant les unités internationales : Vc=R * ω avec Vc en m/s, R en m et  ω en rd/s Cependant, en usinage, on utilise les unités suivantes - Vc en m/min, D en m et N en tr/min - On utilise le diamètre au lieu du rayon - On utilise un taux de rotation, N, exprimé en tour par minute au lieu de, ω en rd/s La Formule devient : N =1000Vc /πD Le diamètre correspond à la position de la pointe de l’outil. Il y a 2 cas de figure : - On usine parallèlement à l’axe de broche. La surface générée est un cylindre D = diamètre du cylindre - On usine perpendiculairement à l’axe de broche. La surface générée est un plan D = 2/3 diamètre maxi du plan

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Vitesse d’avance   : La relation entre la vitesse d’avance et le taux de rotation : Vf =fz * N Vf en mm/min, fz en mm/(tr.dent) et N en tr/min, fz correspond à la capacité de coupe de l’arête de coupe (la dent) pour une rotation de 1 tour de la pièce. En d’autre terme, fz correspond à la distance que l’arête de coupe va parcourir à chaque tour de la pièce.

2.2 Fraisage Le fraisage est un procédé de fabrication. Il se caractérise par le recours à une machine-outil : la fraiseuse. L'outil classiquement utilisé est la fraise. En fraisage, l'enlèvement de matière sous forme de copeaux résulte de la combinaison de deux mouvements : rotation de l'outil de coupe d'une part, et avance de la pièce à usiner d'autre part. La fraiseuse est particulièrement adaptée à l'usinage de pièces prismatiques et permet également, si la machine est équipée de commande numérique, de réaliser tout type de formes mêmes complexes. Les fraiseuses actuelles sont fréquemment automatisées (fraiseuses à commande numérique et centres d'usinage).

Opérations de fraisage :La liste des opérations, ou phases, dépend bien sûr de la pièce à fabriquer, mais on retrouve globalement les opérations suivantes :

Débit du brut : découpage de la pièce brute, en général dans de la barre à profil carré ou rectangulaire ;

Vérification du brut : au réglet ou au pied à coulisse, on vérifie que le brut est suffisamment grand (cotes extérieures de la pièce finie + épaisseur à enlever) ;

Ebavurage d'une grande face : avec une lime ou un ébavureur (sorte de petit couteau à lame courbe), on enlève les bavures dues au découpage, pour la face qui se retrouvera en bas lors de la première opération ;

Cubage : on usine successivement les différentes faces afin d'avoir un parallélépipède rectangle « parfait », c'est-à-dire dans les tolérances en termes de dimensions (cotes extérieures de la pièces finie) et géométriques (perpendicularité des faces, la planéité et l'état de surface étant assurés par le réglage de la machine et l'état de la pièce) ;

Réalisation des différentes opérations donnant la forme finale de la pièce.

Chaque démontage de la pièce implique un ébavurage et éventuellement une vérification des côtes. Il n'est pas toujours nécessaire d'effectuer un cubage intégral, on peut se contenter des faces fonctionnelles, cela incluant les faces nécessaires à la mise en position dans la fraiseuse.

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Mode de fraisage   :

Les principales méthodes de fraisage pratiquées sont : Le fraisage de profil (dit « de forme ») Le fraisage en bout (dit « d'enveloppe » ou « surfaçage ») Le fraisage combiné (en bout et de profil) Le tréfilage.

D'autre part, le fraisage peut s'effectuer :

En opposition : l'effort de coupe tangentiel de la fraise s'oppose à l'avance de la pièce à fraiser ; c'est la méthode utilisée sur machine conventionnelle afin de neutraliser les jeux de transmission de mouvement.En concordance, dit « en avalant » : l'effort de coupe tangentiel accompagne la pièce à fraiser dans son déplacement : c'est la méthode utilisée sur les machines à commande numérique, qui n'ont pas de jeu à compenser grâce au vis à billes.

Caractéristiques :Le mouvement de coupe anime l’outil (fraise tournante). Le mouvement d'avance est un mouvement de translation de l'outil.

Vitesse de coupe   : On cherche à déterminer la relation entre la vitesse de coupe, Vc, et le taux de rotation,  ω, de la fraise. C’est une formule qu’on connais bien. Relation entre  ω et Vc en utilisant les unités internationales : Vc =R *  ω ; Vc en m/s, R en m et  ω en rd/sCependant, en usinage, on utilise les unités suivantes : - Vc en m/min, D en m et N en tr/min - On utilise le diamètre au lieu du rayon - On utilise un taux de rotation, N, exprimé en tour par minute au lieu de, ω , en rd/s La Formule devient : N=1000Vc /πD

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D correspond au diamètre de la fraise.

Vitesse d’avance   :

Voici maintenant la relation entre la vitesse d’avance et le taux de rotation :

Vf =z *fz *N

Z est le nombre de dents de la fraise, Vf en mm/min, fz en mm/(tr.dent) et N en tr/min fz correspond à la capacité de coupe de l’arête de coupe (la dent) pour une rotation de 1 tour de l’outil. En d’autre terme, fz correspond à la distance que la dent va parcourir à chaque tour de la fraise. Sur une fraise il peut y avoir plusieurs dents, donc plusieurs arêtes de coupe. On prend donc en compte ce nombre : z. (avec z=1 en tournage puisqu’il n’y a qu’une seule arête de coupe (1 seule dent).

2.3 Rectification

La rectification s'effectue sur une machine-outil conçue à cet effet : la rectifieuse. Il s'agit de rectifier donc d'approcher une surface d'une forme parfaite (en général : plan, cylindre de révolution ou cône). La rectification est souvent utilisée dans le but de préparer des surfaces frottantes, par exemple la portée d'un arbre qui tournera dans un palier lisse ou dans un joint d'étanchéité. Elle peut également être utilisée pour donner un profil particulier à la pièce lorsque la meule a été au préalable usinée au profil complémentaire. La rectification plane consiste en un meulage horizontal de la pièce de façon à éliminer à plusieurs reprises des couches de matériau allant de 20 à 40 micromètres. Ici, la pièce effectue un mouvement de va et vient longitudinal De même, la rectification double face consiste à rectifier les deux faces de la pièce en même temps. Dans le cas de la rectification cylindrique, la pièce tourne sur elle-même en effectuant sa course parallèlement à l'axe de la meule.

Il est possible de rectifier : - Acier classique non trempé - Acier trempé jusqu'à 70 HRC- Acier chromé dur- Céramique - Carbure- Plastique

3-Isostatisme :

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Le mouvement d’un solide dans l’espace peut se décrire suivant la combinaison de 3 translations et de 3 rotations par rapport à une base orthogonale. Ces 6 mouvements représentent les 6 degrés de liberté du solide. Pour immobiliser un solide dans l’espace, il suffit de supprimer ces 6 degrés de liberté.En fabrication, l’isostatisme, c’est l’étude de la suppression des degrés de liberté d’un solide. Il est en effet préférable que la pièce soit bien mise en place pendant les opérations d’usinage. Il ne faut pas confondre la mise en position (qui correspond à l’isostatisme) et le maintien de la pièce par un serrage. Pour supprimer les degrés de liberté, il suffit d’utiliser une ou plusieurs liaisons qui s’opposent aux mouvements. On verra par la suite que sur une pièce prismatique on peut supprimer facilement les six degrés de liberté. Donc on cherchera à réaliser une liaison encastrement entre la pièce et le porte pièce (attention il s’agit de mise en position). Sur une pièce de révolution, on peut supprimer facilement cinq degrés de liberté, le dernier correspond à la rotation suivant l’axe de révolution. Donc on cherchera à réaliser une liaison pivot entre la pièce et le porte pièce (attention, il s’agit de mise en position).

Pièces de révolution :

Soit une pièce de diamètre D et de longueur L. On ne peut pas supprimer le degré de liberté correspondant à la rotation sur l’axe de révolution. On doit donc supprimé 5 degrés de liberté. Il y a deux cas de figure, pour les pièces de type rondelle et les pièces de type axe.

Centrage court : D > 1.5 L Si D > 1.5 L, la pièce est de type rondelle. L’isostatisme est du type centrage court. La surface la plus importante est le plan perpendiculaire à l’axe de révolution. Pour éliminer le maximum de degré de liberté on lui associe une liaison appui plan. Il reste (5-3=2) degrés de liberté qui correspondent à translations. Pour éliminer les 2 degrés de liberté restant (2 translations), on utilise une liaison linéaire annulaire sur la surface cylindrique. Cet isostatisme permet

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une mise en position unique, même pour une pièce aux formes quelconques.

Centrage long : D < L < 10 D Si D < L < 10 D, la pièce est de type axe. L’isostatisme est du type centrage long. La surface la plus importante est la surface cylindrique. Pour éliminer le maximum de degré de liberté on lui associe une liaison pivot. Il reste (5-4=1) degré de liberté qui correspond à 1 translations. Pour éliminer la translation restante, on utilise une liaison ponctuelle sur le plan perpendiculaire à l’axe de révolution.

Pièces prismatiques :Comme la pièce est composée de plans. On choisit de supprimer un maximum de degré de liberté sur une surface plane. On utilise la liaison appui plan qui supprime 3 degrés de liberté. Il reste donc 6-3=3 degré de liberté : 2 translations et une rotation. Sur une autre surface perpendiculaire à l’appui plan précédent, on peut enlever 2 degrés de liberté supplémentaire (1 translation et 1 rotation) : donc liaison linéaire rectiligne. Il reste donc 3-2=1 degré de liberté (1 translation). Attention, la ‘ligne’ de la liaison rectiligne est parallèle à la surface de la liaison appui plan. Sur une surface perpendiculaire aux 2 précédentes, on place une liaison ponctuelle.

4-Machines-outils

L’atelier d’usinage est composé de plusieurs machines à outils : une scie motorisée (Ercole 240). Deux tours conventionnels (Pinächo S-90/200 et Pinächo SP/180). une fraiseuse conventionnelle. un tour à commande numérique. une fraiseuse à commande numérique. une perceuse. une machine à oxycoupage (Navitome CT 1010). une Rectifieuse à pièces prismatiques (Syderic). une Rectifieuse à pièces cylindriques (Buaj 28).

La scie motorisé :

Le sciage par la scie motorisé consiste à un enlèvement de copeaux par un mouvement circulaire ou linéaire. Il sert à couper des pièces ou pratiquer des rainures et des fentes.

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Le tour :Cette machine sert principalement à usiner des pièces de révolution. La pièce est fixée dans le mandrin. Celui-ci est mis en rotation par le moteur de broche. L’outil suit une trajectoire qui interfère avec la pièce. L’outil est muni d’une arête coupante, il en résulte un enlèvement de matière: les copeaux. Ces petits éléments de matière sont appelés les copeaux.

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La fraiseuse :

Cette machine sert principalement à usiner des pièces prismatiques. La pièce est fixée dans l’étau. L’outil est mis en rotation par le moteur de broche, il suit une trajectoire qui interfère avec la pièce. L’outil est muni d’une arête coupante, il en résulte un enlèvement de matière : les copeaux.

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La rectifieuse : Rectifieuse des pièces prismatiques :

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Rectifieuse des pièces cylindriques :

La perceuse : Sert à effectuer des trous de différents diamètres selon le forêt choisis.

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La machine à oxycoupage :

La commande des machines :

Le déplacement de l’outil sur la trajectoire d’usinage est réalisé par un opérateur. Pour cela, il utilise les manivelles permettant de générer les mouvements suivant les axes. Les mouvements ne sont possibles que sur un seul axe à la fois.

Les manivelles :

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La boite à vitesse :

Les axes de déplacement en tournage :19

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En tournage, l’axe de broche correspond à l’axe de rotation de la pièce. L’axe Z correspond à l‘axe de broche. C’est aussi l’axe de rotation du mandrin. L’axe X correspond à l’axe perpendiculaire à Z. Le sens positif est donné suivant cette règle : la pièce étant la référence, l’outil s’éloignant de la pièce est en mouvement suivant le sens positif des axes. Les axes Z et X définissent un plan. Cela est suffisant pour décrire une trajectoire plane, et donc générer un volume de révolution autour de l’axe de révolution (qui est l’axe de broche).

4-Outils de tournage 

Voici un tableau récapitulatif des outils que l’on retrouve à l’atelier. Vous trouverez la forme générale de l’outil, un schéma définissant succinctement les formes réalisables par l’outil et des flèches correspondant aux mouvements d’usinage possibles.

Type d’opération Outils associés

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L’ébauche :permet d’enlever un maximum de matière en un minimum de temps. Cet outil devra résister à d’importants efforts de coupe. Il est donc massif.

Finition :La finition est le dernier usinage d’une surface, à travers laquelle on cherche une bonne qualité de surface ; dimensions, formes et rugosité de tolérances de fabricationLes efforts sont plus faible par rapport à l’ébauche.

Perçage :Cette opération défini l’obtention d’un trou quelconque dans une pièce, on y associe des outils de perçageTronçonnage :Cet outil permet de couper une pièce en 2 parties (lame à tronçonner)

Alésage :Cette opération définit l’obtention d’un trou de qualité dans une pièce (outils à aléser ou dresser)

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5-Les portes pièces en tournageLes portes-pièces permettent de maintenir la pièce sur la machine pendant les phases d’usinage. Il existe plusieurs types de porte pièce. On va présenter seulement les deux types que nous rencontrerons au cours des TP. La compréhension de la mise en position de la pièce sur la machine (par l’intermédiaire du porte-pièce) est impérative.

Le mandrinOn l’utilise pour les pièces de révolution. La pièce est placée entre les mors du mandrin. Un serrage concentrique des 3 mors permet de maintenir la pièce. Il est possible d’intérchanger les mors en fonction de la morphologie de la pièce. De même, il existe un « trou de passage de broche » qui permet de mettre en place des pièces longues qui traversent le mandrin. Le mandrin est installé sur la machine, il est entraîné en rotation par le moteur de broche. Pendant l’usinage de la pièce, l’axe des surfaces générées est confondu avec l’axe de broche (et donc avec l’axe de rotation du mandrin)

Les portes outils en tournage   :

Il existe différent système pour placer les outils sur la machine, à voir sur ce tableau :

Nom/Utilisation Photos

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Poupée mobile : (Tournage conventionnel)Elle sert à mettre en place les forêts et les alésoirs pour le perçage. L’axe défini par la poupée mobile est confondu avec l’axe de broche.

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Porte pince   :(Tournage/Fraisage) Cela permet de monter une fraise ou un foret sur une machineL’outil est placé dans la pince. La forme conique de la pince associée au serrage d’une bague permet le serrage de l’outilATTENTION : la pince est choisie en fonction de diamètre de l’outil à maintenir.

II. Partie Pratique

1-

Objectif :

Ce travail est effectué affin d’appliquer les notions acquises dans le cours et voir de plus près les différentes opérations d’usinage. Ainsi pour pouvoir rédiger des contrats de phase qui répondent au besoin du cahier de charges.

2- Règlement général sur la sécurité :

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- Sécurité relative au travail dans l’atelierLa plupart des accidents sont imprévisibles. Mais ces accidents n’arrivent pas sans raison : ils sont souvent causés par une attitude négligente des usagers quant à l’application des consignes de sécurité exigées pour le travail en atelier. De plus, une mauvaise connaissance ou une mauvaise utilisation des outils peut endommager les installations et créer des incidents qui peuvent être graves pour nous et aussi, malheureusement, pour les autres utilisateurs de l’atelier.

1- Phases d’usinage :

Pour réaliser les opérations décrites dans le contrat de phase proposé si dessus (voir annexes page 22-23-24), on aura besoin d’une pièce brute. Pour cela, le choix a été porté sur une pièce cylindrique obtenue par sciage (voir annexes, figure 2, page 21).Le matériau de la pièce brute est de type : EN-GJL-250, c’est La fonte, en métallurgie, est un alliage de fer riche de 2,1 à 6,67 % de carbone (6,67 % étant le maximum)

Le préfixe EN-GJ, indiquant qu'il s'agit de fonte  L : fonte à graphite lamellaire (fonte grise),En effet, la fonte grise est la famille des fontes où le carbone se trouve sous forme de graphite. La structure graphitique du carbone est obtenue par un refroidissement très lent de la fonte, ou l'ajout de composants graphitisants comme le silicium1.

Les opérations d’usinage effectué sont principalement :

Dressage :

Afin d’usiner la pièce on la positionne dans le mandrin par :

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- La tête de broche (appui ponctuelle). - Les trois mors (liaison linéaire rectiligne), qui assurent l’encastrement de la pièce en serrant les trois vis de fixation. On fixe l’outil dans le porte-outil qui est monté dans la tour conventionnel. Pour régler l’outil, on utilise la pointe d’origine située dans l’axe de la broche, on met la pointe de l’outil au même niveau que celui de la pointe. En choisissant la vitesse de rotation compatible avec l’opération du dressage (voir contra de phase 1/1). Et pour commencer l’usinage on positionne l’outil à une mince épaisseur (pour éviter la cassure de l’outil) on déplaçant l’outil horizontalement selon l’axe (OX), on continue l’opération jusqu’à avoir la longueur désirée.

Chariotage On garde le même positionnement de la pièce, mais on change la vitesse de rotation compatible avec l’opération du chariotage. Pour commencer l’usinage on positionne l’outil tangentiellement à la pièce, on réalise deux passes de l’outil (selon les deux axes (OX) et (OY)), on déplace l’outil horizontalement selon l’axe (OZ), on continue l’opération jusqu’à avoir la longueur et le diamètre désirés.

Chanfreinage/Perçage :On garde toujours le même positionnement précédent, on incline le porte outil à 45° afin de chanfreiner l’arête de la pièce. Lorsqu’on termine, on éloigne le porte-outil pour passer à l’opération suivante.

L’opération du perçage consiste à réaliser deux trous de petite profondeur par le foret à centrer.Rectification (finition)La rectification a pour but d’avoir des surfaces lisses. En utilisant la rectifieuse cylindrique, on a rectifié la partie brute jusqu’à arriver à un diamètre donner.

III. ConclusionLa rédaction de ce travail nous a permis d’assimiler les connaissances sur les différentes opérations à effectuer lors de la réalisation d’une pièce

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obtenue à travers une pièce brute cylindrique, ainsi que la réalisation d’un contrat de phase à travers des données dictées par le bureau d’étude.

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