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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail T.M.S. : Douleurs liées au travail nouvelle approche, nouvelles possibilités Dr Jan Polak 1

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Page 1: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

T.M.S. :Douleurs liées au travail

nouvelle approche,

nouvelles possibilités

Dr Jan Polak

1

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

(résumé de l'article paru dans Kiné4000 – 1er semestre 2009)

© Dr Jan Polak12 Rue Président Wilson

F-32300 Mirande

Tél.-Fax : 05 62 66 77 88

eMail : [email protected]

Site internet : www.myotherapie.org

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Page 3: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

Introduction

Ce qu'on appelle TMS, c.-à-d. 'Troubles musculo-squelettiques liés

au travail' représente de loin la première maladie professionnelle en

France. Elle regroupe de nombreux troubles en apparence divers et

variés, cependant tous déjà bien connus hors du milieu professionnel,

tels que douleurs lombaires (mal de dos), douleurs de l'épaule ou

syndrome du Canal Carpien.

Ce qui est officiellement présenté comme des causes ('micro-

traumatismes répétés', 'mauvaises positions', 'faux mouvements',

etc.) ne sont en fait que des facteurs déclenchants d'un problème

déjà latent.

Le point commun des diverses maladies classées comme TMS ne

nous semble pas tant le déclenchement sur le lieu de travail, qu'un

mauvais fonctionnement du muscle squelettique, appelé contracture.

Il nous semble en effet erroné de lier ces pathologies uniquement

aux conditions pénibles de travail et seulement au travail, si l'on

retrouve exactement les mêmes troubles avec la même description

clinique, déclenchés ou provoqués en dehors du cadre du travail. Le

facteur 'travail' ne serait donc qu'un simple facteur déclenchant, parmi

tant d'autres possibles, comme par exemple les accidents survenant

au cours d'une activité sportive.

Le diagnostic de TMS semble donc être devenu un fourre-tout où

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

l'on met toute pathologie douloureuse pour peu qu'elle soit en

apparence liée au travail ; maladies pour lesquelles on ne donne pas

vraiment la cause – et donc pas de traitement spécifique ni même de

prévention efficace.

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

1. Définition► des TMS

Le diagnostic de TMS est porté sur de nombreuses maladies

douloureuses déjà connues, pour peu qu'elles apparaissent sur le lieu

de travail, et non en fonction de symptômes précis, d'un examen

clinique, ou d'examens complémentaires.

Toutes les douleurs de l'appareil locomoteur, du moment qu'elles

semblent liées à l'activité professionnelle (hormis blessures et

fractures), seront étiquetées TMS.

Or il est moins connu qu'il y a bien rarement douleur articulaire

sans qu'une contracture soit présente, et en soit en fait la cause. Et

ces contractures, donc les douleurs, se guérissent par une thérapie

manuelle spécifique appelée Myothérapie®. Vu sous cet angle la

meilleure approche des TMS n'est plus alors la prévention, certes

utile, mais manifestement bien peu efficace pour freiner cette

véritable 'épidémie' de maladies professionnelles, dont la fréquence

ne cesse en apparence d'augmenter de façon vertigineuse.

Puisque la véritable cause des TMS est officiellement ignorée, on

insiste jusqu'à présent surtout sur des facteurs déclenchants liés aux

conditions de travail, appelés aussi 'facteurs de risque' : positions

extrêmes, travail répétitif, postures prolongées, vibrations, port de

charges excessives, etc. - dont il faut noter qu'ils sont tous des

facteurs déclenchants classiques de contractures pré-existantes, que

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

cela survienne au travail ou non.

Les 'explications' évoquées ne sont pas non plus spécifiques au

travail (fatigue musculaire, sollicitation des tendons, etc.) : on

retrouve ces conditions chez les sportifs, et elles peuvent en fait

concerner tout un chacun dans son activité extra-professionnelle

(loisir, bricolage, tâches domestiques, etc.).

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Page 7: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

2. Symptômes & Diagnostic► des TMS

Il n'y a pas de symptômes qui soient propres uniquement aux

TMS.

Sont décrites dans les textes diverses pathologies douloureuses

de l'appareil locomoteur déjà bien connues, telles que syndrome du

Canal Carpien, maladie de Dupuytren, épicondylites, syndrome de la

coiffe des rotateurs, tendinites, etc.

Aucune des symptomatologies et localisations décrites n'est donc

nouvelle ni spécifique du travail. En fait absolument rien, sauf la

survenue sur le lieu de travail, ne distingue par exemple un Canal

Carpien étiqueté TMS d'un syndrome du Canal Carpien non-TMS.

Les facteurs personnels du patient et les causes hors lieu de

travail sont pourtant totalement négligés, et rien de spécial n'est

recherché à l'examen du malade.

Un diagnostic de contracture est pourtant simple à établir par la

palpation, mais curieusement celle-ci n'est pas préconisée pour faire

un diagnostic de TMS. Ne perdons pourtant pas de vue qu'un TMS

est une pathologie du muscle squelettique, comme son nom l'indique

(TMS = Trouble Musculo-Squelettique). Or la seule pathologie de ce

muscle correspondant aux symptômes est la contracture (qui est une

contraction musculaire involontaire et permanente, car auto-

entretenue de façon réflexe, et plus ou moins douloureuse.

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

Les signes classiques de contracture sont :

– douleurs ressenties au niveau d'un muscle ou au niveau d'une

articulation traversée par ce muscle,

– limitations de mouvement de l'articulation,

– muscle dur et/ou sensible à la palpation.

Tout ceci est bien ce que l'on constate dans tous les cas de TMS.

Il n'existe pas de tests biologiques fiables pour faire le diagnostic

de TMS ; il en va de même pour établir un diagnostic de contracture :

seul l'examen clinique permet de l'établir, par l'interrogatoire et la

palpation.

On retrouvera cependant toujours des contractures en cas de

TMS si on les cherche par la palpation ; et si on traite ces

contractures, et seulement elles, manuellement par la Myothérapie®,

méthode qui permet de lever le réflexe qui entretient le

dysfonctionnement musculaire, la disparition durable des symptômes,

donc la guérison du malade, coïncide avec la disparition de ces

contractures. Ces deux faits nous permettent d'affirmer que les TMS

sont simplement et quasiment toujours l'expression de contractures.

Notons que la brochure du ministère du Travail de juin 2008

intitulée 'TMS : un risque à évaluer, des partenaires pour vous accompagner',

place en tête des symptômes de TMS 'les contractures'.

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Page 9: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

3. Circonstances de survenue►

On confond habituellement causes et circonstances de survenue,

causes et facteurs déclenchants. Ce qui est classique en médecine,

mais fausse l'approche du problème.

Ce que l'on considère comme causes des TMS semble plus

probablement n'être que des facteurs décompensant des problèmes

plus anciens, créés probablement la plupart du temps hors du lieu de

travail.

Il faut bien comprendre que faux mouvements, efforts excessifs,

micro-traumatismes répétés, vibrations, etc. n'ont pas de

conséquences durables, sauf s'ils aggravent des contractures

préexistantes, jusque là restées latentes, en augmentant le tonus

musculaire au-delà d'un certain seuil à partir duquel des douleurs se

manifestent.

Dans un 'faux mouvement' par exemple (mouvement en force

dans une position articulaire extrême, ce qui peut bien sûr survenir

n'importe où, au travail ou ailleurs) un muscle se contracte fortement

tout en étant étiré au maximum : l'étirement s'oppose à l'effet de

raccourcissement de la contraction musculaire, ce qui oblige à

augmenter encore cette dernière, plus que le muscle ne peut gérer.

Cependant tout Myothérapeute sait d'expérience qu'il en faut plus

pour créer une contracture 'de toutes pièces' : il faut au départ

toujours un choc physique assez violent, qui oblige les muscles à se

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

contracter très fortement en protection (comme chacun d'entre nous

en fait l'expérience quand il tombe) ; et encore, pour créer un

problème primaire faut-il que le traumatisme concerne les régions

plus faibles que sont le cou (ex: trauma cervical ou crânien) ou les

chevilles (ex: entorse).

A partir d'une contracture dans une de ces deux zones fragiles, le

corps compense en répartissant, donc en la diffusant, l'hypertonie

musculaire anormale.

Ainsi tout choc (ou effort musculaire anormal) ne concernant pas

les muscles du cou ou des chevilles, la pratique le montre, n'est qu'un

facteur déclenchant, lequel, en augmentant localement le tonus

musculaire, aggrave la contracture de compensation qui va alors se

manifester par des douleurs.

Et comme une contracture, une fois installée, n'a aucune tendance

à cesser, les douleurs deviennent chroniques.

Faire l'erreur de prendre le facteur déclenchant d'un TMS pour sa

cause a pour conséquence de passer à côté du trouble primaire situé

ailleurs qu'au niveau de la région dont se plaint le malade (trouble

primaire bien souvent asymptomatique), et donc de ne pas vraiment

pouvoir guérir le malade.

Comme il y a bien rarement des chocs importants au niveau du

cou, de la tête ou des chevilles en milieu professionnel, on peut

considérer qu'a priori quasiment toute pathologie musculo-

squelettique déclenchée par le travail était déjà latente, et que sa

cause est très probablement extra-professionnelle, et bien plus

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

ancienne que le TMS lui-même : trauma en pratiquant un sport, ou

survenu lors d'un accident de voiture, ou d'un accident domestique,

etc.

Quant au stress, parfois évoqué, s'il peut aggraver tout trouble

physique, il peut difficilement en créer un.

A noter que les TMS sont souvent présentés comme 'maladie

multifactorielle', due à l'addition de plusieurs causes. Comme

souvent, il est à craindre que cette dénomination masque en fait

l'ignorance du véritable mécanisme.

d

Tous les auteurs ayant publié sur ce sujet s'accordent pour

admettre que les théories émises jusqu'à présent pour expliquer les

TMS ne sont pas satisfaisantes. En effet on ne sait pas par quel

mécanisme répétitivité, effort, mauvaise position, etc., créent un TMS.

On ne fait que constater un lien apparent entre les deux.

Nous pensons quant à nous qu'un mouvement répété et en force

peut produire une hypertonie et une fatigue du muscle, qui rendent

celui-ci moins adaptable et favorisent ainsi l'aggravation ou la

manifestation de contractures latentes.

Une mauvaise position favorise également une hypertonie qui

peut décompenser des contractures latentes.

Mais aucun de ces facteurs ne peut créer ab nihilo une contracture

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

: il doit exister déjà une hypertonie anormale au préalable, plus ou

moins asymptomatique, qui suite aux facteurs décrits ci-dessus va

provoquer des douleurs par augmentation du tonus musculaire local.

Ainsi à activités égales seuls ceux qui avaient déjà au préalable

une hypertonie de compensation (suite à des contractures primaires

post-traumatiques au niveau du cou ou des chevilles), développeront

un TMS, les autres non.

Tous les auteurs s'accordent aussi sur le fait que, la cause et le

mécanisme des TMS étant jusqu'à présent inconnus, seuls des

'facteur de risque' liés au travail ont été notés. Or nous avons vu que

ceux-ci semblent n'être en fait que des facteurs déclenchants d'une

pathologie de contractures jusque là plus ou moins latente, ou se

manifestant ailleurs, et vraisemblablement bien souvent d'origine

extra-professionnelle.

d

Il est à noter que pour une brochure publiée par l'INRS en 2006, intitulée 'Le

point des connaissances sur les TMS-MS' la première sur la liste des manifestations de

TMS établie par une conférence de consensus en 2000 est : cervicalgies avec

douleurs à distance.

Or nous avons signalé à plusieurs reprises que les manifestations des TMS

étaient a priori des manifestations locales ou des compensations à distance de

troubles cervicaux préexistants, contractures d'origine traumatique souvent

beaucoup plus ancienne.

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Page 13: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

4. Facteurs extra-professionnels►

Envisager un facteur extra-professionnel va pour l'instant à

l'encontre de la plupart des idées reçues (pour ne pas parler de

dogme...) sur les TMS, et de la grande commodité qu'il y a à classer

quasiment toutes les pathologies douloureuses survenues sur le lieu

de travail en maladie professionnelles.

Que les mauvaises conditions de travail soient un facteur de

risque important pour le déclenchement d'un TMS est évident. Sans

elles bon nombre de problèmes de contractures latents ne seraient

pas décompensés et resteraient latents. Il ne s'agit donc pas de nier

le facteur professionnel éventuel. Cependant si on veut pouvoir guérir

les personnes atteintes d'un TMS, et ne pas se contenter d'une

prévention d'une efficacité en pratique très relative (sinon on

n'assisterait pas à une augmentation de 20 % par an des diagnostics

de TMS…), il faut cesser de considérer que survenue sur le lieu de

travail = cause purement professionnelle.

Les cervicalgies, les tendinites de la coiffe des rotateurs, les

syndromes du canal carpien, les épicondylites ou les lombalgies, pour

ne reprendre que quelques exemple classiques de TMS, n'ont rien de

spécifiquement professionnel, nous l'avons déjà souligné.

Admettre qu'un TMS peut être déclenché lors d'activités

professionnelles, mais aussi par une activité sportive, du jardinage,

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

des tâches ménagères ou un accident, permet de ne plus se focaliser

uniquement sur les conditions de travail pour comprendre la globalité

de cette pathologie, et élargir ainsi le point de vue pour trouver le

point commun entre les différents symptômes et circonstances de

survenue possibles, donc de comprendre que finalement la seule

explication satisfaisante des symptômes des TMS, aussi bien que des

conditions de leur survenue, est qu'il s'agit d'une décompensation, au

cours d'une certaine activité qu'on pourrait qualifier de non

harmonieuse, de contractures préexistantes. Cette approche permet

d'envisager un traitement efficace.

L'Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), dans un document

qui se distingue de la littérature habituelle sur les TMS [Les TMS - Membre

Supérieur, Guide pour les préventeurs, Brochure INRS, 2005], retient néanmoins des

facteurs personnels de deux ordres : intrinsèques (héréditaires, alimentaires,

hormonaux surtout), et extrinsèques qui ″sont (…) nombreux : ils renvoient aussi

bien à des modes de loisirs (sport, activité musicale, etc.), qu'à des habitudes domestiques

(ménage, couture, etc.) ou à l'exposition professionnelle.″

Les accidents domestiques, si fréquents, et les accidents de la

voie publique sont curieusement passés sous silence : c'est pourtant

lors de ceux-ci, ou lors d'autres traumatismes comme ceux qui

peuvent survenir lors de l'activité sportive, que peuvent s'installer des

contractures (dont le rôle initial était celui de protéger le corps),

contractures qui pourront éventuellement rester latentes jusqu'à ce

qu'un facteur déclenchant (et non plus une cause) les manifeste lors

de l'activité professionnelle, ou de loisirs, ou domestique.

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Page 15: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

Il ne faut pas oublier que les pathologies dues à des contractures

sont extrêmement fréquentes : nous pourrions dire qu'elles

représentent probablement la moitié des motifs de consultation pour

un médecin généraliste ! Est-il bien raisonnable d'exclure une cause

extra-professionnelle pour un trouble du seul fait qu'il est déclenché

(ou aggravé) en milieu professionnel ?

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Page 16: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

5. Fréquence ► des TMS

Le tableau ci-dessous (source : CNAM) montre bien la croissance

exponentielle des TMS. Il y avait 1000 cas pour toute la France en

1990, mais 32.000 en 2006 ! Une vraie épidémie, si l'on en croit les

chiffres...

(Précisons que les MP 57, en clair sur le tableau, sont les affections péri-articulaires professionnelles, donc les TMS.)

Comme les TMS ne sont pas des maladies nouvelles, on peut se

demander ce qui peut bien justifier une croissance de 20 % par an, un

doublement tous les 5 ans ! Les conditions de travail ne sont peut-

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

être pas parfaites, mais elles ne se dégradent certainement pas à ce

point.

Il est donc probable que soit on porte plus d'attention aux TMS,

soit il s'agit d'un diagnostic de facilité, les TMS étant à la mode. Il y a

donc un côté artificiel à cette progression de type épidémique pour un

ensemble de maladies non contagieuses.

L'amélioration de l'information aboutit paradoxalement aussi à une

augmentation de déclarations (mais non de cas).

N'est-il pas devenu un peu trop commode de classer dans ce

nouveau syndrome toute maladie survenue sur le lieu de travail

comme professionnelle, indépendamment des facteurs extra-

professionnels ? Il semble en effet plus simple d'accuser les

conditions de travail et d'instaurer une prévention, à l'évidence peu

efficace, que de chercher un vrai traitement de fond. Lequel serait

d'ailleurs un élément de prévention idéal : chez un travailleur en

bonne santé les facteurs de risque auraient beaucoup moins de

conséquences !

N'oublions pas qu'à activité égale seule une fraction des

travailleurs est touchée, pas la majorité (comme dans le reste de la

population).

40 millions de travailleurs seraient concernés par les TMS en

Europe. Mais ces malades ne sont pas du tout répartis de façon égale

dans les différents pays de l'UE : en 2004 il y aurait eu en France

28.048 cas de TMS. Si les chiffres en Espagne sont comparables

(24.814), l'Allemagne, plus peuplée que la France, en recense quant

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

à elle … 846 cas, en tout et pour tout, cette année-là ! L'Italie n'en a

compté que 1.710 ...

Les conditions de travail seraient-elles si différentes d'un pays à

l'autre, et si mauvaises en France et en Espagne ?

L'évolution de cette prévalence varie aussi selon les pays : aux

pays-Bas la fréquence des TMS a été divisée par 2 entre 2000 et

2005 ! Pendant la même période elle a au contraire doublé en

France...

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

La prévention qui a pur but d'adoucir les conditions de travail ne

s'adresse qu'à une petite partie du processus du TMS, si l'on

considère qu'il s'agit toujours et seulement de maladies de

contractures, de cause pré-existante. L'énorme et régulière

augmentation des TMS ne va pas en faveur de l'efficacité de la

prévention comme solution aux TMS. Il y a donc tout intérêt à aborder

le problème autrement.

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Page 20: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

6. Coût► des TMS

Le montant des dépenses liées aux TMS est sidérant.

En moyenne un seul TMS coute 16.000 € pour le régime agricole

(en 2005) et 14.000 € pour les salariés du régime général (coût direct

seulement) [1]. A ces coûts directs (soins, indemnités, aménagement

de postes, temps de gestion des dossiers) déjà énormes il faut

ajouter :

- les coûts indirects : remplacement des absences, écarts de

productivité, écarts de qualité.

- les coûts stratégiques : dégradation de la compétitivité, de la

cohésion sociale, de l'image de l'entreprise.

Est-bien raisonnable ?

Les spécialistes estiment les coûts indirects et stratégiques à 10 à

30 fois supérieurs aux coûts directs.

7 millions de journées de travail ont été perdues à cause de TMS

en 2006 ; 710 Millions € de frais ont été couverts par les cotisations

des entreprises [1b].

Un TMS de l'épaule par exemple coute en moyenne 17.000 € à

l'entreprise, sans compter un arrêt 220 jours [9].

Si l'on retient une moyenne de 15.000 € par TMS, et 32.000 cas

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Page 21: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

en 2006, le coût de cette entité pathologique somme toute assez

floue que sont les TMS aura été de 480.000.000 € (quatre cent quatre

vingt millions d'euros) [1]. Et ce sans compter les coûts indirects et

stratégiques.

Il est sur qu'avec 846 cas déclarés pour toute l'Allemagne cela y

coute nettement moins cher aux entreprises …

Une autre approche globale des TMS est donc indispensable.

Pour la Myothérapie® le diagnostic ne comporte quasiment aucun

examen radiologique et encore moins biologique, l'examen clinique

détaillé étant en général suffisant. Ce qui réduit déjà le coût d'un tel

traitement. Encore doit-on prendre la peine de le faire soigneusement.

Et si l'on prend pour un traitement par cette méthode une

moyenne (plutôt pessimiste) de 10 séances par cas de TMS, au coût

moyen réel en fait bien inférieur à celui de 75 € la séance que nous

retiendrons, cela ferait un coût inférieur à 750 € par TMS

(arrondissons à 1.000 € s'il faut une radiographie) : nous sommes

bien loin de 15.000 €, avec ici un réel traitement, et non de simples

antalgiques ou des opérations inutiles.

Pour un coût au moins 15 fois moindre, il a été prouvé que a

Myothérapie® est en moyenne totalement efficace pour plus de 60 %

des cas et grandement efficace pour 20 % de plus, ce qui implique

aussi infiniment moins d'arrêts de travail !

Chacun y gagnerait : le travailleur, mieux soigné, et l'entreprise,

qui dépenserait infiniment moins (même si elle se doit bien sûr

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Page 22: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

d'améliorer au maximum les conditions de travail pour limiter les

facteurs déclenchants ou aggravants et réduire la pénibilité du

travail). Car 1000 € multipliés par 32.000 cas représentent une

dépense annuelle de 32 million d'euros au lieu de 480 millions ou

plus ...

Et avec ce calcul de 480 millions d'Euros annuels nous sommes

en fait bien en dessous de la vérité, puisque le chiffre communément

admis pour 2006 est de 710 millions € (sans qu'il soit vraiment

précisé comment on y est arrivé …) [1b]. Devant de tels chiffres, si

les coûts indirects sont 10 à 30 fois supérieurs, il est grand temps

d'aborder le problème autrement. De telles sommes laissent rêveur,

quand on sait que tout cela pourrait ne presque rien couter …

Si ce sont effectivement les entreprises qui supportent l'essentiel

de ce gaspillage, n'auraient-elles pas intérêt, elles qui sont soumises

à des impératifs de rentabilité perturbés par l'absentéisme et la perte

de qualité et de rendement, à ce que leurs employés soient en bonne

santé ?

On pensait peut-être cela impossible jusqu'à présent, mais si l'on

aborde les TMS de la façon que nous proposons, cela devient une

réelle possibilité. Que de souffrances en moins, que de dépenses en

moins …

Comme le dit joliment l'INRS [12] : "la prévention des TMS devient un

véritable enjeu pour les entreprises qui ne peuvent délaisser la maitrise de ce risque

sous peine de mettre en péril leur propre vitalité".

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Page 23: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

7. Traitement► des TMS : le grand absent

Bien que (ou parce que) la physio-pathologie des TMS reste

vague, l'accent n'est mis, dans les différents articles publiés sur le

sujet, que sur le facteur étiologique professionnel et sur la prévention

idéale qui en résulterait – ce qui est mieux que rien... mais pas du tout

suffisant.

On peut considérer que les TMS sont une maladie non

professionnelle à déclenchement ou aggravation professionnelle...

Traiter la cause primaire d'un TMS est certainement la meilleure

prévention d'un déclenchement professionnel. C'est l'intérêt de la

Myothérapie® dans les TMS.

Les études statistiques faites par 150 médecins ont montré que

dans les pathologies retrouvées dans les TMS la Myothérapie® est

très efficace.

Nous proposons donc l'approche suivante d'un TMS :

1. Confirmer la présence de contracture(s) au niveau de la région

douloureuse (muscle dur et douloureux à la palpation, le mouvement

passif étirant un muscle contracturé est limité et/ou douloureux,

déformation articulaire dans le sens de la contracture, etc.) et préciser

quels muscles sont concernés.

2. Faire un interrogatoire détaillé précisant les autres douleurs et

les antécédents douloureux et/ou traumatiques.

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Page 24: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

3. En déduire la région atteinte de façon primaire (a priori le cou

ou les chevilles), souvent asymptomatique car bien compensée.

4. Y chercher les contractures.

5. Les traiter par Myothérapie®.

Y ajouter un autre traitement n'apportera a priori rien de plus à

l'efficacité de cette méthode, bien au contraire (sauf provisoirement,

et en cas de besoin seulement, la prise d'antalgiques, le temps que

le traitement soit efficace – ce qui est en général rapide).

Il va de soi que par ailleurs une amélioration des conditions de

travail, simple facteur déclenchant, ne peut qu'être utile. Mais elle est

bien rarement suffisante, les chiffres officiels le prouvent.

L'inefficacité globale de la prévention est due entre autres au fait

que les mesures sont inapplicables à 100 % en pratique, et surtout

au fait qu'elles ne visent qu'à limiter des facteurs déclenchants sans

traiter la cause.

Les facteurs de risque professionnels ne sont que la goutte d'eau

qui fait déborder les vase. Si le 'vase' a été vidé par la Myothérapie®,

la goutte d'eau n'aura guère de conséquences. S'il reste plein une

simple goutte d'eau aura des conséquences démesurées. Or en

pratique cette goutte d'eau est bien difficile à éviter.

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

8. Prévention► des TMS ?

Tout doit bien sûr être mis en œuvre pour rendre les conditions de

travail le moins pénible possible, même si les chiffres montrent qu'à

l'évidence ces mesures sont totalement insuffisantes pour prévenir la

survenue des TMS. D'innombrables mesures sont préconisées, en

vain : on essaie d'éviter que le vase ne déborde en tentant de retenir

toutes les gouttes d'eau, sans vider le vase.

Comme les facteurs de risque sont aussi nombreux que les

gouttes d'une pluie, que l'on ne peut éviter toutes, on ne peut pas

attendre de ces conseils de prévention qu'ils diminuent le nombre de

TMS, même s'ils ont le grand avantage de rendre les conditions de

travail plus agréables. (Et n'oublions pas que travail plus agréable =

travail plus efficace = travail plus rentable...)

Cependant un traitement curatif efficace s'adressant aux causes

extra-professionnelles préexistantes, tel que la Myothérapie®, est

certainement la meilleure prévention des conséquences des facteurs

déclenchants professionnels (car elle est applicable dès les signes

précurseurs – y compris extra-professionnels – qui seraient à

rechercher dans toute bonne démarche de prévention).

Nous n'insisterons jamais trop sur la distinction à faire entre cause

et facteur déclenchant : seule la compréhension de la cause permet

un traitement de fond, une guérison. La constatation de simples

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

facteurs de risque ne permet qu'une prévention, dont chacun

reconnait qu'elle ne fait que limiter très faiblement le risque

d'apparition des TMS. Devant l'augmentation exponentielle des TMS,

on peut se demander si la prévention est plus qu'une goutte d'eau

dans l'océan...

Certes, c'est mieux que rien, et comme on sait, il vaut mieux

prévenir que guérir. Cependant il vaut mieux savoir guérir si l'on n'a

pas su prévenir !

Et guérir un trouble préexistant latent n'est-il pas la meilleure

prévention de son aggravation et de sa manifestation ?

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Page 27: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

9. Quelques exemples►

A. ► Syndrome du Canal Carpien (et autres douleurs du

Poignet) :

coût moyen : 5.000,- € [9] à 6.000,- € [1],

42 % des TMS [11], 120 jours AT en moyenne [9]

Une étude en essai libre sur les effets de la Brachy-Myothérapie

sur le Syndrome du Canal Carpien (SCC), effectuée dans les années

1990 par 4 médecins, dont un spécialiste en Rééducation

Fonctionnelle, sur 33 sujets âgés de 18 (!) à 70 ans, dont 17 femmes

et 16 hommes, a donné les

résultats suivants :

21 patients furent

guéris, soit 64 % (cessation

de tous les symptômes

sans plus nécessiter aucun

traite-ment, ni

médicamenteux ni manuel).

9 furent améliorés de

façon significative (27 %).

Le traitement fut sans effet sur 3 patients (moins de 10 %).

La Brachy-Myothérapie n'agissant que sur les contractures, de tels

27

Total Cas Guéris Mieux Échec0

5

10

15

20

25

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Traitement du Syndrome du Canal Carpien par Brachy-Myothérapie

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

résultats, obtenus en 4 séances en moyenne, n'auraient pas été

possibles s'il s'agissait d'une autre cause.

Au rythme de 1 séance par semaine, à supposer un arrêt de

travail (AT) tout au long du traitement par Myothérapie (ce qui en fait

est rarement nécessaire), cela ferait 28 jours en moyenne d'AT contre

120 jours pour l'approche habituelle, soit 4 fois moins !

B. ► Douleurs de l'épaule

coût moyen : 17.000,- € [9] à 35.000,- € [1],

29 % des TMS [11] 220 jours AT en moyenne [9]

Le traitement par Brachy-Myothérapie obtient environ 2/3 de

guérisons, 30 % d'améliorations notables et moins de 10 % d'échecs,

en 4 séances de moyenne.

Même si l'on retenait le chiffre largement exagéré de 100 € par

séance de Myothérapie, nous aboutirions à un coût moyen de… 400

€ ! Soit 40 à 100 fois moins.

C. ► Douleurs du Coude :

coût moyen : 7.400,- € [9] à 11.500,- € [1],

16 % des TMS [11] 160 jours AT en moyenne [9]

Une étude sur portant sur 62 cas de douleurs du coude, effectuée

au début des années 1990 par 9 médecins, dont deux

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

rhumatologues, a permis 66% de guérisons, plus 23%

d'améliorations, et n'a abouti qu'à 11% d'échecs.

Quatre séances de moyenne à moins de 100 € par séance

représentent un coût moyen de 400 € ; à comparer au coût par les

méthodes habituelles de 7.400,- € à 11.500,- €.

D. ► Douleurs du Rachis (Lombalgies) :

coût moyen : 5.000,- € [9] à 6.000,- € [1],

10 % des TMS [11], 120 jours arrêt de travail en moyenne [9]

25 % de l'ensemble des accidents de travail avec arrêt [19]

La hernie discale considérée comme cause a la vie dure : on

devrait pourtant savoir, notamment depuis l'étude de Jensen et al,

publiée dans le New England Journal of Medicine, en juillet 1994, que

plus de 50 % des personnes bien portantes présentent à l'imagerie

médicale une hernie discale. Ce qui implique deux choses : 1) on

retrouvera la même pourcentage de hernie discale chez les

lombalgiques, sans qu'il y ait une relation de cause à effet puisque 2)

si la hernie discale était cause de lombalgie, les 50% de bien portants

en ayant une… ne seraient pas bien-portants !

Et la Myothérapie, qui n'agit que sur les contractures, guérit

rapidement la plupart des lombalgies, quelle que soit leur ancienneté.

Une étude portant sur 297 cas de lombalgies avec ou sans

sciatique effectuée au début des années 1990 par 24 médecins a

montré 79 % de guérisons complètes en 3,5 séances en moyenne,

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

plus 19 % d'améliorations sensibles, ce qui ne laissait que 2 %

d'échecs.

Ici encore la diminution

de coût est spectaculaire.

Sans compter le fait que

par Myothérapie la plupart

des malades sont guéris,

alors que les méthodes

classiques, tels les anti-inflammatoires, ne font souvent que masquer

les symptômes, rendant le patient dépendant du traitement.

30

Total cas Guéris Améliorés Echecs0

50100150200250300350

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

10. Conclusion ►

• La cause des TMS est a priori musculaire, ce sont presque

toujours et exclusivement des contractures ;

• Les pathologies classées comme Trouble Musculo-Squelettique

lié au Travail ne sont jamais spécifiques à une activité

professionnelle : on rencontre exactement les mêmes hors du cadre

du travail et même chez les personnes dont l'activité ne comprend

aucun 'facteur de risque' des TMS ;

• Il y a a priori toujours un trouble préexistant latent, ou même

patent, avant le déclenchement des manifestations cliniques sur le

lieu de travail : il est illogique et contre-productif de nier les facteurs

extra-professionnels (sport, ménage, accidents, etc…) ;

• Le traitement idéal et spécifique des contractures, donc des TMS

liés au Travail, est la Myothérapie® (appelée aussi : Brachy-

Myothérapie) ;

• Une véritable guérison des TMS est ainsi possible dans la

majorité des cas ;

• Au vu de l'augmentation spectaculaire et constante des TMS, la

prévention, qui est la seule approche préconisée officiellement,

semble totalement dépassée : elle est certes nécessaire et utile, mais

absolument pas suffisante ;

• trop souvent le facteur déclenchant est pris pour la cause, ce qui

explique l'inefficacité de la prévention et du traitement préconisés

dans les publications sur les TMS ;

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

• le coût humain et financier pourrait être considérablement réduit

par une approche rationnelle des TMS, à savoir le traitement des

contractures, de préférence dès l'apparition du moindre symptôme, y

compris extra-professionnel, par la Myothérapie®, qui est ainsi aussi

bien la meilleure prévention que le meilleur traitement.

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

11. Sources ►

Le lecteur pourra consulter avec profit le site de la Société

Internationale de Myothérapie : < www.myotherapie.org >.

● En Français :

[1] Prévenir les TMS en Franche-Comté, brochure du Ministère du Travail et de

la CRAM Franche-Comté ( juin 2008) ; + site Internet du Ministère du

Travail.

[1b] Prévention des TMS, site Internet du Ministère du Travail (2005)

[1c] Qu'est-ce que les TMS ? site Internet du Ministère du Travail (2008)

[2] Site Internet 'ameli' des Accidents de Travail et des Maladies Professionnelles,

de l'Assurance Maladie (avril 2008).

[3] Les TMS-MS, Site Internet de l'I.N.R.S. (Institut National de Recherche et de

Sécurité) avril 2008.

[3b] Les TMS - Membre Supérieur, Guide pour les préventeurs, Brochure INRS,

2005

[4] Bande Dessinée sur les TMS publiée par l'INRS, 2000

[5] Les TMS en question, INRS (2008)

[6] TMS en Europe, Eurogrip infos – Le Trimestriel des risques professionnels en

Europe - juin 2007

[7] site internet < www.info- tms .fr/-Les-films-.html > Ministère du Travail

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Page 34: TMS & MYOTHERAPIE

TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

[8] Santé au Travail, dépliant CFTC

[9] JournalduNet Management (2005) - CRAM -Pays de Loire

[10] Forte révision du coût des maladies professionnelles, Les Échos, 8-2008

[11] Les TMS, brochure Ministère du Travail, juin 2006

[12] Le point des connaissances sur les TMS du MS, brochure INRS ED5031,

2006

[13] Dépliant TMS Ministère du Travail, 2008

[14] Prévention des TMS : les entreprises s'engagent, 42 exemples de réalisations ;

brochure de l' Assurance Maladie, 2007

[15] Pathologie ostéo-articulaire d'hyper-sollicitation (TMS) Syndrome du Canal

Carpien, Dr Y. Roquelaure, CHU Angers, 2006

[16] TMS, maladies professionnelles, Midact, 2008

[17] TMS des membres supérieurs -TMS cervico-brachiaux, Dr Y. Roquelaure,

CHU Angers, 2006

[18] TMS du coude, épidémiologie, Dr Y. Roquelaure; Inserm, 2008

[19] TMS Lombalgies, INRS, 2007

[20] Apport des kinésithérapeutes à la prévention des TMS, INRS, 2000

[21] Revue trimestrielle de la Société Internationale de Myothérapie n° 24,

Spécial Statistiques, 9-1996

● Canada, en français :

[C1] Journée de sensibilisation Micro-traumatismes répétés, Congrès du Travail,

2008

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TMS : Troubles Musculo-Squelettiques liés au Travail

[C2] Les LATR, IRSST, Québec, 1996

● En Anglais (GB & USA) :

[A1] Site Internet de Medical News Today, 2007 [citant un article paru dans la

revue internationale 'The Lancet']

[A2] Site Internet de Patient UK, 2006

[A3] Site Internet de Health Encyclopedia, NHS, 2008

[A4] The cost of RSI, source AFL-CIO, in : J. Okamoto, Usenix.org, 1998

[A5] RSI costing business millions, site TechWorld, 2008

[A6] Epidemiological study to investigate potential interaction (…)

musculoskeletal disorders of neck & upper limb, Devereux et al,

occenvmed.com, 2001

[A7] Workers' compensation & RSI, AFL-CIO, 2005

[A8] Medicalising work behaviour, the case of RSI ; R. Spillane, Asia-Pacific

Journal of Human Resources, vol 48, n°1, 85-96, 2008

[A9] Chronic Occupational Repetitive Strain Injury, B.O' Neil et al, Canadian

family Physician, vol. 47, 2001

[A10] Predictors of Work-related Repetitive Strain Injury, D. Cole et

al,American Journal of Public Health, vol 95, n° 7, 2005

[A11] Tissue change associated with Repetitive Movement, Barr & Barbe,

Physical Therapy vol 82, n° 2, 2002

[A12] Quantification of muscle fiber strain during repetitive stretch-shortening

cycles, Butterfield & Herzog, J Appl Physiol 99: 593-602, 2005

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