NUMERIQUE ET ORTHOGRAPHE

A L'ECOLE ELEMENTAIRE

Michèle Drechsler

IEN CTICE 1 degré Académie Orléans-Tours01-11-2014

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SOMMAIRE

1. L'enseignement de l'orthographe : un enseignement progressif et explicite - P 3 1.1 Place de l'erreur1.2 Données de la recherche1.3 Démarche active avant tout 1.4 Réinvestissement dans toutes les disciplines

2. Le projet Twictée au cycle 3 P 8 2.1 Qu'est-ce que la Twictée ?2.2 Pourquoi la Twictée ? 2.3 Les étapes du projet 2.4 Pour aller plus loin 2.5 Extraits -Reportages en direct 2.6 Les Twoutils 2.7 Evaluation 2.8 Liens

3. Utiliser un correcteur orthographique P163.1 Compétences visées3.2 Correcteur « le bon patron » 3.3 Correcteur « Reverso » 3.4 Correcteur « Openoffice »3.5 Correcteur « Word » 3.6 Correcteur « Orthophile » 3.7 Correcteur « Scribens » 3.8 Test comparatifs des correcteurs 3.9 Le scriptum : lieu d'écriture et de correction Le Gacodes : un outil simple pour se relire

4. Autonomie et correcteurs orthographiques P 364.1 Le relecture des textes. Avec quels outils ?4.2 Vers une autonomie orthographique 4.3 Liste de révision4.4 Relecture à partir du logiciel « Orthophile »

5. Projets autour du correcteurs P41 Compétences Exemples de démarches

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1. L'enseignement de l'orthographe : unenseignement progressif et explicite

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1.1 On ne peut apprendre l'orthographe sans faire d'erreurs.

Puisque l'erreur est inévitable, apprendre à travailler avec elle est incontournable à l'école primaire. Au cours des cycles, il y a une nécessité d'amener très tôt les élèves à réfléchir sur les catégories de la langue, dès l'école maternelle. Un travail de catégorisation s'impose. Autrefois, les enseignants des années 70-80 avaient pris l'option d'inscrire des exercices d'analyse logiques d'une façon quotidienne. Les contrôles de grammaire se faisaient dans le cahier « mensuel » pour vérifier si les élèves étaient capables de faire une analyse grammaticale.

La construction des notions grammaticales nécessitent beaucoup de temps, et on ne construit pas l'adjectif qualificatif en un jour, comme nous le montre Britt Mary Barth. Par ailleurs, les observations, la récurrence des activités, les réactivations régulières, sont obligées.

Pour organiser l'apprentissage de l'orthographe, nous pouvons prendre en compte trois axes de travail pour que les élèves puissent

– apprendre le fonctionnement de l'orthographe tout en construisant les notions grammaticales, les accords …

– clarifier ce que les élèves ont appris en faisant des analyses de situations de production dans un contexte de classe tout en donnant le droit à l'erreur

– écrire des textes ( sous dictée) ou en production d'écrits en faisant le moins d'erreurs possibles. Les élèves doivent apprendre à relire les textes avec méthodespour éviter les erreurs.

Si les séquences en orthographe doivent prévoir un temps pour construire une catégorisation grammaticale, pour observer le fonctionnement de la langue, il est important de pouvoir systématiser les apprentissages et développer des automatismes ( analyse des erreurs dans les dictées, analyse logique et retour sur les erreurs, systématisation, entraînement). Il est important de prévoir des temps fréquents pour ce travail d'entraînement.

1.2 Vers la maîtrise d'opérations mentales - Données de la recherche

Recherches sur l’orthographe et l’écriture : pratique des accords (école élémentaire - 6e), sous la direction de Jean-Claude Pellat et Gérard Teste (équipe "Linguistique et didactiquedes Langues", Université Marc Bloch, Strasbourg), CRDP d’Alsace, mai 2001 -� "L’apprentissage de l’orthographe [p. 9]

Contrairement à une tradition didactique considérant qu’il faut combler un vide chez les enfantsqui manqueraient de connaissances et d’attention, on développe aujourd’hui une conception constructive et dynamique de l’apprentissage, centré sur la part active de l’élève dans l’élaboration de ses savoirs : ceux-ci s’installent, par étapes, en fonction des procédures mentales que les enfants doivent maîtriser."

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� "Apprentissage de l’orthographe et production d’écrits [p. 12]On remarque souvent : "Les élèves connaissent les règles, mais ils ne les appliquent pas dans leurs écrits !". Dans l’apprentissage, il faut distinguer savoir et savoir-faire : la connaissance des règles d’orthographe ne garantit pas leur mise en oeuvre effective dans la production d’écrits ; autrement dit, le stockage des savoirs orthographiques ne crée pas d’automatismes. Pour que ceux-ci se mettent en place, l’entraînement par la production d’écrits est indispensable. Il est donc nécessaire d’associer l’apprentissage explicite des principes de fonctionnement de l’orthographe et les pratiques d’écriture qui les mettent en oeuvre. Mais le passage obligé par l’écriture ne se fait pas sans difficulté. La gestion de saproduction écrite par un enfant jeune dépasse ses capacités cognitives et mémorielles. Samémoire de travail est vite saturée, en raison de la lenteur du geste d’écriture, d’une part ; d’autre part, il doit accomplir simultanément de multiples tâches qui "épuisent" ces capacités : planifier, structurer son texte, chercher les mots et les idées, construire ses phrases, choisir l’orthographe et la ponctuation, etc. […] il (l’enfant) est donc obligé de se donner des priorités, et si le sens est légitimement privilégié, l’orthographe sera reléguée au second plan, voire négligée. L’activité d’écriture souffre, chez les apprenants jeunes, d’un décalage entre le temps de la production et celui du contrôle des formes, qui n e peutpas se faire simultanément, mais après que le texte a été écrit sur le papier. La relecture permet d’effectuer ce contrôle à posteriori. […] Dans toute activité d’apprentissage, leurs erreurs sont inévitables. On ne considère plus l’erreur d’orthographe (on ne parle plus de "faute ", terme à connotation morale) comme l’indice d’un déficit, d’une absence de connaissance, mais comme un élément moteur dans le processus d’apprentissage. Celui-ci implique des tentatives et, en cas d’erreur, la rectification joue un rôle capital pour conduire à la maîtrise : les savoirs s’installent par vérification progressive. Le maître, en tant que guide et témoin du modèle orthographique à acquérir, vient assurer la rectificationde l’erreur et la progression des savoirs. […]

Pour en savoir plus :Fayol Michel, Jaffré Jean-Pierre, "L’acquisition/apprentissage de l’orthographe", Revue Française de Pédagogie, n°126, p. 143-170.

1.3 Une démarche active

Les élèves seront amenés à justifier, observer, analyser, classer,formaliser, établir des règles, s'entraîner, réinvestir en expression écrite. Les opérations doivent conduire à la catégorisation ( CF Stanislas Dehaene – acquisitions langagières)

Justifier

Il faut que l'élève puisse faire un lien explicite entre l'erreur rencontrée ( un problème à résoudre) et ce qui est travaillé en Grammaire. La parole de l'enseignant peut aider à assurer la cohérence entre les différents apprentissages. Les erreurs des élèves sont posées comme « situations-problèmes » à résoudre et l'objectif visé est la résolution de problème/

Observer et analyser

Durant l'année scolaire, l'enseignant s'efforcera à mettre en avant les régularités. Il faut un

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temps de manipulation pour repérer ces régularités et faire des hypothèses de fonctionnement

Catégoriser, classer

A travers les activités d'observation et de manipulation, l'élève pourra établir des classes de mots selon la nature des mots (verbe, nom, adjectif).

Formaliser, rédiger des règles

Il est important de trouver des procédures de travail visant l'importance des traces écrites favorisant des retours en arrière, des analyses spécifiques. La règle ne peut se décréter d'une façon abrupte, non construite. Il nous faut accompagner les règles, de procédures déclinées avec des outils de classe construits avec les élèves et d'exemples. Les classeurs, les mémentos, les affichages, les espaces communs de classe des ENT permettront accès facile aux règles, aux phrases repères.

S'entraîner

Exercices d'application et activités d'entraînement afin de mettre en place et fixer des automatismes.

Les exercices d'applications sont nombreux sur le cahier du jour, ou sur l'ardoise visant à appliquer les procédures découvertes. Les exercices Lamatinière sur ardoise sont utiles etnécessaires pour des contrôles. Des exercices plus réflexifs ( analyse des erreurs) permettront des manipulations,

1.4 Réinvestir

Toutes les disciplines sont concernées à cette étape qui repose sur des tâches de lecture et d'écriture. L'enseignement explicite doit rendre visible ce réinvestissement, faire des liens avec les outils et les affichages.

L'orthographe qui vise l'étude de la langue permet d'écrire sans faute et de mieux communiquer. L'enseignant doit bien réaliser qu'il existe une « dialectique » entre la maîtrise de la langue et l'objet de son étude. Il gardera en vue ce va et vient entre langue « objet d'étude » et la maîtrise de la langue qui sert à communiquer.

En guise de résumé (extraits doc Ministère 2008)

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2. Le projet Twictée au cycle 3 au service de l'enseignement de l'orthographe

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2.1 Qu'est-ce que la Twictée ?

Une dictée adaptée aux contraintes du réseau social Twitter qui impose de s’exprimer en 140 caractères, c’est l’idée de Fabien Hobart, conseiller pédagogique en Seine et Marne.

Le concept ? Une dictée de 140 caractères est faite en classe, les enfants sont ensuite mis en groupe pour mettre en commun leurs phrases et arriver à une version s’approchantle plus du sans faute. Les phrases sélectionnées par les groupes sont ensuite twittées sur le réseau social via le compte de la classe et relayée par le compte @TwictéeOfficiel.

Grâce au #twoutils, des hastags reprenant la nature des fautes présentes dans lesphrases, une classe miroir, connectée à la première via Twitter, peut ensuite aider lesélèves à corriger leurs erreurs. De cette façon, les enfants échangent sur leur perceptionde l’orthographe des mots et se questionnent afin de corriger les fautes des autres. Etantdonné que les corrections doivent éclairer sur la nature de l’erreur, cela les interroge aussisur l’aspect grammatical du petit texte. De plus, cela leur permet de comprendre laconstruction des phrases et des mots par le rappel des règles énoncées dans les tweet decorrections. Source http://www.cote-momes.com/page-print.php?id=5938&type=cms

2.2 Pourquoi la Twictée ?

Qu'est-ce que cela développe en terme d'apprentissage chez les enfants qui pratiquent la #twictée? Source Source http://www.cote-momes.com/page-print.php?id=5938&type=cms

@TwictéeOfficiel : L'objectif est de développer la vigilance orthographique. Pour faire simple, il s'agit d'apprendre à se relire et à se corriger en situation de production écrite. Disons que c'est l'objectif à long terme.

Une séquence de twictée engage les élèves à expliciter des erreurs commises en s'appuyant sur des règles grammaticales. Dans la mesure où il faut comprendre pour expliquer, le twoutil est un puissant levier d'apprentissage. Les fondements théoriques sont solides (Danielle Cogis, Catherine Brissaud, Michel Fayol, JP Jaffré).

Depuis deux ans, le concept a déjà séduit 33 classes francophones, essentiellement en France mais également au Togo, au Canada et en Belgique. Les enseignants sont de plusen plus nombreux à tenter cette nouvelle forme de dictée à chaque tour de Twictée. Cette initiative ludique nécessite toutefois un équipement informatique et une connexion internet adaptés dont certaines écoles ne bénéficient malheureusement pas encore.

2.3 Les différentes étapes du projet « Twictée » Extraits - Animation & Education - Juillet-Octobre 2014 - n°241-242

Phase N° 1 consiste en une dictée individuelle « traditionnelle » suivie d'une négociation en groupe. L'objectif est de confronter les productions individuelles pour proposer une twictée par groupe tirant parti des réussites de chacun.

Phase N°2 : Ces twictées de groupe sont expédiées en mode privé à une « classe miroir »chargée de produire des twoutils, c’est-à-dire des justifications orthographiques écrites.

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Phase N° 3 C'est le temps fort de la séquence d'apprentissage. Une fois les twoutils reçus par laclasse émettrice, chaque élève s'engage dans la correction de son texte. Ce retour surdes erreurs déjà analysées est également un des leviers du dispositif. Il permet deréorienter le regard sur ses propres erreurs et d'automatiser des bonnes procéduresorthographiques. L'objectif à ce stade est de produire un texte sans erreur. Vient enfin laphase d'évaluation des acquisitions et réussites par une dictée transfert. À l'issue dechaque twictée, la note est remplacée par des pourcentages de réussites, les remarquesde l'enseignant par de brefs messages de correction produits par des pairs et consignéspour devenir, à leur tour, des outils personnalisés pour l'élève. Twitter joue donc un rôleactif dans ce dispositif d'apprentissage et de renforcement de l'orthographe par lescontraintes quantitatives qu’il impose et les échanges rapides et internationaux qu’ilautorise. La Twictée peut être vue comme une dictée négociée au coeur de laquelle ontrouve des justifications orthographiques écrites : les twoutils. Ces « petites leçonsd'orthographe », à la fois explicatives et correctives, sont rédigées par les élèves àl'attention des pairs. Le twoutil tire sa force de la contrainte principale de Twitter : il estlimité à 140 caractères. Dans ce cadre, propice à la focalisation et à la clarté, l'élève estengagé à synthétiser son explicitation. L'utilisation des balises, les fameux croisillons(#accordGN,#motinvariable, #homophone...), structure et automatise l'usage dumétalangage grammatical. Le contexte est sécurisant, l'erreur est non seulementdédramatisée mais devient point d'appui des apprentissages. La dimension sociale deTwitter autorise les échanges entre twittclasses venues des quatre coins de lafrancophonie. La « twictée » donne tout son sens à l'activité d'écriture, que ce soit par lecaractère universel des enjeux orthographiques mais également par l'intention decommunication contenue dans le message publié. La twictée est un dispositif qui s'articuleavec les séquences d'Étude de la langue. Si les connaissances sont construites lors desleçons de grammaire, de vocabulaire ou de conjugaison, les twictées donnent l'occasionaux élèves de mettre en oeuvre ces connaissances dans des exercices d'écriture baséssur la communication et l'explicitation. Au travers des twictées, l'enseignant cherche àdévelopper chez les élèves la vigilance orthographique et la capacité à se corriger. Ainsi,les twictées semblent répondre aux orientations de la circulaire de rentrée et à la réflexionengagée autour de l'évaluation positive. À l'image d'expérimentations telles que le «barême graduel », les twictées permettent de distinguer les compétences et dehiérarchiser les difficultés. Elles permettent d'engager l'élève dans une démarche réflexiveet collaborative autour du renforcement de ses propres stratégies orthographiques.Fabien Hobart,Conseiller Pédagogique,ASH (Adaptation scolaire et scolarisationdes élèves handicapés) Nord Seine-et-MarneRégis ForgioneProfesseur des écoles

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Les étapes du défi « Twictée » en images Extraits - Animation & Education - Juillet-Octobre 2014 - n°241-242

http://www.mindmeister.com/fr/456317572/activit-pr-paratoire-active-ta-twittclasse

2. 4. Aller plus loin

Le fonctionnnement de la Twictée en vidéo https://www.youtube.com/watch?v=PNlrU0TF-B0&feature=youtu.be

Présentation de la Twictée – Régis Forgione http://prezi.com/94unt_sqqklx/le-defitwictee/

Tout sur la Twictée ou presquehttps://www.youtube.com/watch?v=gmVtBW-t3tE&feature=share

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Blog - Dites bonjour à la Twictée http://karabasse77.wordpress.com/2014/10/10/dites-bonjour-a-la-twictee2rue/

Reportage sur twictéehttp://www.europe1.fr/societe/quand-twitter-reinvente-la-dictee-2256807

2.5. Extraits - Reportage

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2.6 Les Twoutils

-Quand les « hastags » viennent au secours des élèves ; les hastags repérés par # sont des mots clés qui permettent d'indiquer la nature des mots, leur fonction.

Pour expliquer en peu de signes les erreurs, les enseignants ont créé "des groupesd'erreurs", matérialisés par des hashtags.

Dans l'exemple ci-dessous : On trouve par exemple la faute de #accordSV, pour signifier,sur Twitter, une erreur d'accord entre le sujet et le verbe. "GR6 vous avez oublié le 's' àmotivé. Donc vous avez une faute de #accordSV", peut-on lire dans un tweet publié parMéline, sur le compte Twitter de la classe de CM2 d'Alexandre Acou. "En ritualisantl'utilisation de ces règles d'orthographe, les élèves se les approprient et c'est le meilleurmoyen pour ensuite ne plus faire de faute", estime l'enseignant Régis Forgione.

Reportage sur Europe 1http://www.europe1.fr/societe/quand-twitter-reinvente-la-dictee-2256807

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2.7 L'évaluation de la twictée

2.8 Liens pour en savoir plus

Le fonctionnnement de la Twictée en vidéo https://www.youtube.com/watch?v=PNlrU0TF-B0&feature=youtu.be

Présentation de la Twictée – Régis Forgione http://prezi.com/94unt_sqqklx/le-defitwictee/

Tout sur la Twictée ou presquehttps://www.youtube.com/watch?v=gmVtBW-t3tE&feature=share

Blog - Dites bonjour à la Twictée http://karabasse77.wordpress.com/2014/10/10/dites-bonjour-a-la-twictee2rue/

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3. Utiliser un correcteur orthographique

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Il s’agit d’utiliser le correcteur orthographique pour corriger un texte produit lors d’unpremier jet manuscrit.pour une production écrite. Le travail s’inscrit dans la perspectivesuivant laquelle la construction du savoir orthographier doit s’articuler sur des relationsd’interaction entre apprentissage de l’orthographe et production d’écrit; cela signifieencore, que l’élève part de situations problématiques en production d’écrit pour construireson savoir orthographique.

3.1 Les compétences visées

Cette situation d’apprentissage permettra de travailler en classe les compétencessuivantes : Etre capable de relire un texte, de repérer un mot souligné par l’ordinateur, dechoisir la bonne proposition, de vérifier l’orthographe, si plusieurs propositions, à l’aided’un dictionnaire, de découvrir que le correcteur ne corrige pas tout. En orthographe, lecorrecteur orthographique permet à l’élève :

- de réfléchir au choix qu’il fait puisque en cas d’erreur, on lui propose une liste de mots.- de se concentrer sur le respect des accords en facilitant la correction des autres difficultés orthographiques.Le traitement de texte encourage l’élève à modifier son texte car il n’a pas l’obligation de recopier et travaille toujours sur un support propre.L’ordinateur permet aussi d’adapter le travail aux difficultés des élèves en utilisant par exemple des dictées que l’on aura préalablement enregistrées et que les élèves pourront écouter à leur rythme. Sur le même principe, on peut demander aux élèves d’enregistrer leur production, le fait de lire à voix haute et de se réécouter leur permettra de corriger les erreurs qu’ils trouvent habituellement quand c’est vous qui leur lisez le texte.Des outils en ligne peuvent compléter le traitement de texte : un dictionnaire phonétique, conjugueur

Le correcteur orthographique devient un moyen de réfléchir sur la grammaire. En effet,seules les erreurs causées par la surcharge cognitive et par la dispersion de l'attentionpourront être repérées par les élèves lors de l’activité de révision ( première séance avecle correcteur). Le correcteur sera alors d'une aide précieuse parce qu'il va offrir à l'élèveune série de propositions que celui-ci évaluera en connaissance de cause. L’utilisation ducorrecteur va obliger l’élève de trier les propositions, et, parfois, de les rejeter toutes. Lerecours au dictionnaire et au cahier des sons s’avèrent une aide complémentaire en casde doute. Toute proposition que fait un correcteur ne peut être prise en compte qu'à lacondition qu'elle soit comprise par son utilisateur. L'élève va devoir réfléchir car, s'il utiliseaveuglément le correcteur, il va accroître le nombre de ses erreurs au lieu de les réduire.Par exemple, un élève voulait corriger « le renard il est maur », le correcteur proposait« maure, Maur, mur », l’enfant, seul, a choisi la première proposition. L’aide de l’adulte futnécessaire pour remettre en doute la proposition et expliciter le sens des mots.

Les correcteurs disponibles en ligne sont nombreuxhttp://fr.calameo.com/books/0003022618123b7d4376a

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3.2 UTILISATION D’UN CORRECTEUR ORTHOGRAPHIQUE

Avec l’aide en ligne « le bon patron »

« BonPatron » est un correcteur de grammaire qui trouve des fautes d'orthographe et degrammaire en français. Le site « Le bon patron » permet à un enfant dyslexique ou endifficultés orthographiques de relire et vérifier son texte. http://bonpatron.com/

Présentation

Il suffit d’écrire son texte ou de faire un copier/coller et de cliquer sur le bouton vérifier.L’élève est alors guidé dans sa correction. Le logiciel lui signale ses fautes en différenciantpar un code couleur les erreurs orthographiques et les erreurs grammaticales. Une aidecontextuelle est proposée en se positionnant sur l’erreur notifiée. L’élève peut réfléchir surses erreurs.

Présentation des fonctionnalités du correcteur

http://www.youtube.com/watch?v=veWsswn4OMs&feature=player_embeddedL’utilisation est simple. Il suffit d’écrire son texte ou de faire un copier/coller et de cliquersur le bouton vérifier. Les aides sont nombreuses pour faire une analyse réflexive. Lesaspects pédagogiques de BonPatron Pro sont nombreux et ce logiciel s'emploie dans deplus en plus d'écoles. Parmi les plus récentes, on a repéré : Upper Canada College(Ontario), Liliane Osborne (Alberta), George Street Middle School (Nouveau-Brunswick),The Canadian International School of Hong Kong (Hong Kong), Willamette University(Oregon), Aldergrove Secondary (Colombie Britannique).

La revue scientifique CALICO vient de faire une évaluation approfondie deBonPatron.com. D'après la recherche de Jack Burston de l’Université de Cyprus,BonPatron arrive à identifier 88 % des fautes (et ses commentaires correctifs sontpertinents dans plus de 90 % des cas). Recherche universitaire sur le correcteur « Bon Patron » : BonPatron: An Online Spelling, Grammar, and Expression Checker, de Jack Burston*

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University of Cyprus : https://calico.org/p-381-BonPatron%20%28012008%29.htmlQuelques commentaires d’utilisateurs du correcteur : http://bonpatron.com/Comments/

3.3 UTILISATION D’UN CORRECTEUR ORTHOGRAPHIQUE Avec l’aide en ligne « Reverso »

Les élèves saisissent leur texte dans la fenêtre et cliquent sur la touche « vérifier ».

Il suffit de copier-coller un texte dans l’éditeur et de cliquer sur « vérifier ».

Il suffit de copier-coller un texte dans l’éditeur et de cliquer sur « vérifier ».

Lien : http://www.reverso.net/orthographe/correcteur-francais/

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La faute est corrigée avec une analyse de l’erreur, un commentaire qui s’affiche.

Indications sur la correction En passant la souris sur la correction vous pourrez voir l’explication de la correction. En cliquant sur le mot, vous pourrez revenir à l’original ou avoir d’autres suggestions.

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très => Mot ou groupe de mots corrigé automatiquement (grammaire ou ponctuation). très=> Mot avec une ou plusieurs suggestions pour lequel la correction a été déjà effectuée très => Mot avec une ou plusieurs suggestions. C’est à vous de choisir l’alternative qui convient très => Le mot apparait en violet après un choix d’alternative ou retour au mot original de votre part très => Mot inconnu pour lequel aucun remplacement n’a été trouvé.

Le correcteur de Reverso repère et remplace automatiquement la plupart des fautes. Ilpropose des alternatives lorsque plusieurs corrections sont possibles.

Des possibilités de traduction

Ce logiciel en ligne offre la possibilité de traduire facilement les textes que vous venez devérifier, à travers l’outil de traduction Reverso. Il est exploitable dans le cadre des cours delangues vivantes.

Pour en savoir plus

« Reverso est le premier portail européen des langues avec 10 millions d’utilisateursréguliers, 210 millions de pages vues par mois et des outils qui facilitent la communicationlinguistique : la traduction, les célèbres dictionnaires Collins et Littré, la prononciation, laconjugaison, la grammaire et maintenant la correction ».

3.4 UTILISATION D’UN CORRECTEUR ORTHOGRAPHIQUE - Avec OpenOffice

OpenOffice prend-il en compte la nouvelle orthographe ?

Avant de pouvoir utiliser le correcteur orthographique, vous devez le télécharger et l'installer. Vous pourrez le télécharger à l'adresse suivante : Site de téléchargement du dictionnaire OpenOffice Writer

Pour vous aider : http://www.portices.fr/formation/Res/Texte/OoWriter/Cours/05ortho.html

Lorsqu'OpenOffice est téléchargé puis installé, le correcteur orthographique n'est pasopérationnel car il n’est pas installé au départ. Il faut en effet télécharger, séparément, unensemble de dictionnaires. Cela se fait dans OpenOffice en sélectionnant Fichier>Assistant >Installer de nouveaux dictionnaires, ou au moyen de l'utilitaire DicOOo. Sivous utilisez actuellement le correcteur en ancienne orthographe mais que vous souhaitezdésormais être corrigé selon les nouvelles règles, vous devez d'abord télécharger ledictionnaire en nouvelle orthographe. Pour ce faire, ouvrez OpenOffice, puis sélectionnezFichier >Assistant >Installer de nouveaux dictionnaires. Vous pouvez aussi utiliserl'utilitaire DicOOo. Sélectionnez-le ensuite comme dictionnaire par défaut dansOpenOffice. Le nouveau dictionnaire a reçu le label de qualité orthographe-recommandee.info, avec une intégration parfaite de la nouvelle orthographe.

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Utilisation d’un dictionnaire sous OpenOffice

Par défaut, la correction orthographique de OpenOffice.org ne fonctionne pas car aucundictionnaire n'est présent.

Voir les procédures d’installation ;

http://www.commentcamarche.net/faq/3277-utiliser-un-dictionnaire-sous-openoffice

Voir le site : http://wiki.services.openoffice.org/wiki/FR/Documentation/Writer_Guide/V

%C3%A9rification_orthographique

Installation du dictionnaire orthographique sous OpenOffice

Tutoriel http://www.linuxplusvalue.be/ooffice/dicooo.html

Animation sur l’installation des dictionnaires :

http://fr.openoffice.org/Documentation/animations2/writer/dictionnaires.htm

Méthode en images : http://user.services.openoffice.org/fr/forum/sutra51657.html#51657

Utilisation du correcteur orthographique avec OpenOffice

Writer (l’équivalent de Word en logiciel libre) fournit un correcteur orthographique qui peut être utilisé de deux façons.

La correction orthographique automatique vérifie chaque mot lors de la frappe etaffiche une ligne ondulée rouge sous ceux qui sont mal orthographiés. Quand le motcorrigé, la ligne s’efface et disparaît.

Pour exécuter une vérification orthographique différée sur le document (ou sur unesélection de texte), cliquez sur le bouton Orthographe et grammaire. Cela vérifie ledocument ou la sélection et déclenche la boîte de dialogue Orthographe si des motsmal orthographiés sont trouvés.

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La boîte de dialogue Orthographe.

Voici quelques fonctions du correcteur orthographique :

faire un clic avec le bouton droit sur un mot souligné pour ouvrir le menu contextuel.Si vous sélectionnez un des mots suggérés dans le menu, la sélection remplacera le mot mal orthographié dans le texte.

modifier la langue du dictionnaire (par exemple passer à l'espagnol, le français ou l'allemand) à partir de la boîte de dialogue Orthographe

ajouter un mot au dictionnaire. Cliquez sur « Ajouter » dans la boîte de dialogue Orthographe et choisissez le dictionnaire auquel l'ajouter

La boîte de dialogue « Options » de l'outil de correction orthographique contient uncertain nombre d'options différentes telles que vérifier les mots en majuscules ouencore ceux comportant des nombres. Elle permet également de gérer lesdictionnaires personnels, c'est à dire d'ajouter ou de supprimer des dictionnaires oud'ajouter et supprimer des mots dans un dictionnaire.

Exemple :

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Sur cette copie-écran on peut voir qu'il y a une faute au mot "maisson". Le mot est souligné en rouge. Pour corriger votre faute, il suffit de faire un clic droit sur le mot où il y aune erreur et le menu contextuel suivant apparaît :

Choisissez alors dans ce menu, la correction de votre mot. Si vous pensez que ce mot existe, vous pouvez l'ajouter au dictionnaire en choisissant dans le menu contextuel "Ajouter.

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UTILISATION D’UN CORRECTEUR ORTHOGRAPHIQUEAvec l’aide du logiciel Word

Ce logiciel ne corrige que les fautes d’orthographe, il ne corrige pas les fautes d’accord,de ponctuation ou de grammaire. Le correcteur d'orthographe Word est un outilmerveilleux. Il repère tous les mots qui n'existent pas et les souligne en rouge. Lecorrecteur contextuel français d’Office 2010 vous permettra de repérer un beaucoup plusgrand nombre de fautes qui échappaient jusqu’à présent aux outils de vérificationlinguistique traditionnels.

Activation du correcteur orthographique

Sélectionnez « Options » dans le menu « Outils ». Cliquez sur l’onglet « Grammaire et orthographe ». Cochez « Vérifiez l’orthographe au cours de la frappe ».

Fonctionnement du correcteur

Lorsque Word détecte une faute d’orthographe, il souligne le mot avec une ligne rouge ondulée.

Si vous cliquez sur le mot avec le bouton droit de votre souris, vous obtenez une liste de suggestions pour corriger la faute. Glissez la flèche à l’aide de votre souris sur le mot que

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vous vouliez utiliser, et Word fera le remplacement automatiquement.

Exemple : didacticiel de l’Université de Caen : http://www.iutalencon.unicaen.fr/enseignants/gbecher/Alencon/QLIO1/TP_Word/Didacticiel.htm

Le texte fourni contient un certain nombre de fautes d'orthographe. Word dispose d'un correcteur orthographique qui consiste à signaler les mots qui ne font pas partie de son dictionnaire. Ce correcteur peut être activé en permanence ou à la demande.

Dans le premier cas, les mots inconnus sont soulignés en rouge au fur et à mesure de leurfrappe. Un clic avec le bouton droit sur un mot mal orthographié fait apparaître un menu proposant un certain nombres de corrections. On peut alors choisir de remplacer très simplement le mot erroné par un des mots proposés.

Dans le second cas, il faut déclencher manuellement la vérification orthographique enchoisissant la commande Grammaire et orthographe du menu Outils. Le texte est alors balayé à la recherche des mots inconnus. Pour chacun d'eux, une ouplusieurs propositions de corrections sont faites. On peut alors accepter l'une descorrections ou ignorer le mot ou ignorer toutes les occurrences à venir de ce mot (boutonIgnorer toujours).

Utilisation du correcteur orthographique de Word http://nono40.developpez.com/tutoriel/delphi/word/correction/

Tutoriel : http://wordestmonami.free.fr/?chapitre=orthographe_grammaire

UTILISATION D’UN CORRECTEUR ORTHOGRAPHIQUE3. 6 Avec l’aide du logiciel libre Orthophile

L’Orthophile a pour objectif d’aider les élèves à améliorer l’orthographe de leurs pr

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oductions écrites en acquérant une méthodologie. Il permet en outre de repérer leserreurs des élèves grâce au bilan qui peut être édité à la fin de chaque vérification.

Le manuel de l’utilisateur :

http://jeannoel.saillet.free.fr/download/Orthoph_man/Orthoph_man/Orthoph_man.html

Le programme comprend un module de vérification de l’orthographe lexicale et un modulede vérification de l’orthographe grammaticale. Ce dernier module s’appuie sur une trèsgrande interactivité entre la machine et l’élève. L’originalité de ce programme tient autant àla technique employée pour la vérification de l’orthographe grammaticale qu’au langageutilisé pour la programmation du logiciel.

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3.7UTILISATION DU LOGICIEL SCRIBENS

Scribens.fr corrige rapidement et simplement les textes et permet de vérifier l'orthographe et la grammaire. Les règles sont expliquées.

Exemple avec l'erreur dans le texte « fluviale »

Tests comparatifs des correcteurs orthographiques http://60canards.com/publications/articles/comparatif-dictionnaires-en-ligne.html Tour d'horizon des outils testésSource http://60canards.com/publications/articles/comparatif-dictionnaires-en-ligne.html

1 bonpatron

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Bonpatron.com épingle les mots "à modifier" ou "à vérifier". Lorsque que vous passez la souris sur le mot ou l'expression douteuse, une explication apparaît dans un encadré jaune pâle situé tout à fait à droite de l’écran. Cette mise en page décentrée est peu ergonomique. Les mots ou les tournures problématiques sont identifiés, mais la solution n’est pas proposée. À charge du rédacteur de la trouver. Dans l’exemple ci-dessous "Il est de bon humeur", le correcteur indique que l’adjectif doit probablement être mis au féminin mais il ne suggère pas la correction "de bonne humeur".

Cette approche peut considérablement compliquer la tâche lorsque les propositions sont plus nombreuses. Dans l’exemple pourtant tout simple « j’acris sans faute », l’internaute se voit proposer la liste de suggestions suivantes : ac ris, ac-ris, caris, cris, abris, acres, âcres, écris, accrois, cari, accrus, ancrais, cri, acquis, ahuris, ancras, ancres, ancrés, appris, abri, acre, âcre. Débrouillez-vous !

2. Reverso

Après avoir encodé un texte puis cliqué sur le bouton "Vérifier", Reverso propose, en une

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fraction de seconde, les modifications à apporter. Les mots concernés sont écrits en bleu et soulignés. Lorsqu’on y passe la souris, une explication apparaît. Dans l’exemple ci-dessous, pour "emprunt", l’outil explique qu’il s’agit d’une confusion d’homophones.

Un clic sur le mot souligné permet de revenir à l’original ou de consulter le dictionnaire, quipourra, entre autre, en donner la définition.

L’outil est efficace et agréable à utiliser.

3. Spellcheck

Sur Spellcheck.net, vos yeux se perdent d’abord un peu sur une page chargée, où les actions à effectuer nécessitent un moment d’observation.Le correcteur propose de sélectionner une langue, ensuite d’encoder le texte souhaité,

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puis de cliquer sur le bouton "Grammar check".Une fenêtre apparaît dans le coin supérieur gauche de l’écran, soulignant les mots suspects. Des suggestions apparaissent dans une liste déroulante plus bas mais c'est à l’internaute d'y faire le tri.Pour l’exemple ci-dessous, 15 suggestions sont faites pour corriger le "j’acris" (cris, écris, accrois, ancrais, Paris, arias, crics, cries, crins, crise, criés, crois, lacis, maris, saris) et 15 également pour "fote" (fonte, forte, fête, ôte, flotte, fontes, fortes, foutre, frotte, vote, fêté, ôté, flotté, frotté, font)… mais pas de "faute" en vue !

L’outil est non seulement peu agréable à utiliser mais surtout totalement inefficace au niveau grammatical. Pourtant, dans le texte promotionnel en Anglais, les superlatifs ne manquent pas : "Le meilleur correcteur orthographique"... "révolutionnaire"... "pour rédacteurs de tout niveau qui désirent professionnaliser leur travail".

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4. Retourne au CM1 L’utilisation de ce correcteur en ligne fourni par Retourne au CM1 semble, à première vue, très simple : une grande case pour encoder son texte et un bouton "Corriger le texte" justeen-dessous.

Mais voilà, ici aussi une liste de suggestions interminable avec laquelle l’internaute est censé se débrouiller, sans explication, sans règle, sans exemple.

5. Google

Faut-il le rappeler ? L’utilisation des services offerts par Google est d’une aisance imbattable et ses écrans d’une simplicité déconcertante.Google ne se présente pas comme un correcteur d’orthographe et de grammaire, mais nos tests démontrent que son efficacité dépasse souvent celle d’outils qui prétendent l’être. Ci-dessous, Google suggère spontanément des corrections, lors d'une recherche vraisemblablement mal orthographiée.

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Le gros point fort de Google, c'est l'ampleur de sa base de données de contenus qui lui donne la capacité de proposer des corrections qui tiennent compte du contexte.De plus en plus de gens utilisent Google pour se faire une idée du bon usage linguistique. Dans nos tests, nous avons octroyé à Google une note de "1" chaque fois qu'une erreur est explicitement corrigée ou que les premiers liens proposés sont correctement orthographiés, et une note de "0,5" lorsque le bon usage est renseigné dans les résultats de recherche affichés en haut de liste mais que l'internaute doit effectuer lui-même son shopping pour trouver la solution exacte.

6. MS Word

Le correcteur orthographique de Microsoft n'est pas un outil en ligne, mais bien une fonctionnalité intégrée au traitement de texte le plus répandu sur le marché.Comme vous le savez, il souligne en rouge les mots mal orthographiés et en vert les erreurs grammaticales.

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Un clic droit sur le mot épinglé fait apparaître une ou plusieurs suggestions de correction, que l’on peut choisir de valider ou d’ignorer. Il offre le grand avantage d’être à portée de la main lors de l'utilisation du traitement de texte, voire même proactif lorsque le mode de correction automatique est activé. Son utilisation est aisée mais son efficacité, loin d'être optimale comme le démontrent nos tests.

7. Antidote

Antidote est un outil payant, et nous précisons que nous n'avons aucun intérêt envers la société qui le distribue. Antidote se présente comme un outil d'aide à la rédaction assez complet (dictionnaire, correcteur, synonymes, antonymes, guide de style, et plus encore). Nous avons testé ici ses performances en tant que correcteur orthographique et grammatical. Ci-dessous, les conseils fournis par Antidote sont exprimés de manière très claire et didactique. Comme si vous écoutiez un professeur de Français. L'outil détecte non seulement les erreurs formelles, mais également les syntaxes et tournures "familières" ou "déconseillées".

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Etude comparative http://60canards.com/publications/articles/comparatif-dictionnaires-en-ligne.html#sthash.muZe1g3O.dpuf

8. Le Scriptorium – Un lieu d'écriture et de correction

Le Scriptorium est une application web québécoise créée par Gilles G. Jobin pour lesenseignants et les élèves du primaire (sous licence GPL). Le Scriptorium est un lieu virtuel(web) dans lequel les élèves peuvent écrire des textes qui seront commentés (ou corrigés)par leur enseignant.

Le site Web : http://recit.org/scriptorium/wakka.php?wiki=PageAccueil

Le Scriptorium permet aux élèves d'écrire des textes à l'aide d'un éditeur en ligne d'utiliser un correcteur orthographique; de garder des versions de chacun de leurs textes; de consulter les commentaires que leur enseignant a portés sur leurs textes; d'examiner l'évolution de leur écriture;

Le Scriptorium permet aux enseignants de commenter tous les textes des élèves à l'aide d'un éditeur en ligne d'ajouter des codes de couleur à leur correction ; d'examiner l'évolution en écriture de leurs élèves ; de rédiger des fiches dirigées vers leurs élèves ; d'insérer des images dans leurs commentaires et leurs fiches ; d'évaluer la compétence Écrire des textes variés ; de consulter les documents officiels du programme de formation de l'école.

Le Scriptorium est sous licence GP - Voir le tutoriel http://www.youtube.com/watch?v=00Q9DUUm268

9. Le Gacodes : un outil pour relire son texte

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Le GACODES est un outil de 19 pages (au format A4) utilisable au quotidien par les élèves pour supprimer leurs erreurs d'orthographe. Au bout d'une quinzaine d'années, la 5e version (juin 2009) est disponible sur http://bla-bla.cycle3.pagesperso-orange.fr/GACODE.htm

Voir l'outil ;http://bla-bla.cycle3.pagesperso-orange.fr/pdf/orthographe/extrGACODES.pdf

Plusieurs entrées sont prévues (merci à Dédé L. et Nicolas S. pour l'idée) : • l'explication grammaticale, procédure experte utilisée par certains élèves en fin de

cycle... ou au collège.• la règle, à accompagner en tutelle avec les élèves.• des phrases exemples (beaucoup proviennent De l’ouvrage de Micheline

DAUMAS : Orthographe- Vocabulaire- Pratiques différenciées – Editions A. Colin., merci Jean-Michel C. pour la référence et les conseils), pour permettre aux élèves de procéder par analogie.

• et des prolongements éventuels.En plus de cela, figurent :

• l'essentiel de la conjugaison, • des tableaux de verbes conjugués, • une liste des mots invariables les plus utilisés, • un tableau pour chercher un mot dans le dictionnaire,• Un tableau de sons extrait du site : http://ecolepourlesparents.over-blog.com/article-

5065023.html

4. Les correcteurs orthographiques et l'autonomie orthographique

Un objectifs cognitif à viser : le problème de la relecture des textes au cycle 3

4.1 La relecture des textes - Des outils

Dans le processus d’écriture, apprendre à réviser son texte est indéniablement essentiel. Souvent par contre, on ne sait pas trop comment faire, sans réelle méthode. On peut utiliser des outils comme la liste de révision. L’idée d’un outil comme celui-là est de concentrer son travail de révision sur un élément à la fois, et ainsi de relire tout son texte en cherchant une seule chose.Orthophile est un logiciel qui permet une relecture guidée « pas à pas » en permettant un démontage et la vérification des chaînes des accords dans la phrase. L’élève au fil de sa production écrite pourra construire la logique des accords, vérifier les erreurs lexicales. Par ce biais, l’élève pourra être capable de relire son texte de façon méthodique en distinguant ses types d’erreur ( erreur lexicale ou d’accord). L’accompagnement par le biais de question-réponse pourra faciliter la mise en place des processus de relecture indispensables pour éviter les erreurs.Mise au point par Micheline Daumas (l'orthographe au CE2, au CM1, au CM2).cet outil rend les enfants autonomes pour la correction de textes et nécessite peu de connaissances grammaticales. http://cp.lakanal.free.fr/outils/grammaire/phrasesmodeles.htm

Une table des matières regroupe par ordre alphabétique les difficultés, généralement

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homophoniques. Les élèves ont deux versions de ces phrases. Une version simplifiée comportant l’étude de douze difficultés. A ou à / ce ou se / c’est ou s’est / ce sont ou se sont / c’étai(en)t ou s’étai(en)t / …er ou …é (infinitif ou participe passé) / et, est ou ai / été ou étais ou était / on ou ont, on ou on n’ / ou ou où / son ou sont / tout ou tous ou tout(es). Voir la grille complète de relecture de Micheline Daumas www.ec-epiais-rhus.ac-versailles.fr/.../orthographe%20phrases%20modeles.pdf

4.2 Vers une autonomie orthographique

"Si l’ordinateur fait de l'orthographe à sa place, l'élève ne pourra jamais acquérir la capacité de détecter ses propres erreurs d'orthographe grammaticale (erreurs d'accord, ...)", tel est l'argument qui est souvent invoqué par certains enseignants, pour quil'autonomie orthographique d'un élève s'évalue à sa capacité de relire sa copie pour en repérer les erreurs. Le correcteur orthographique peur être un moyen pour réfléchir sur la grammaire et peut être d’une aide précieuse parce qu’il peut offrir à l’élève une série de propositions que celui-ci évaluera en connaissance de cause. L’utilisateur est obligé de "trier" les propositions du correcticiel, si pas, parfois, de les rejeter toutes. Les correcticiels et la rétroaction formative (feed-back). La rétroaction dans la formation a un rôle important dans les théories de l'apprentissage. C'est l'aspect diagnostique de l'évaluation qui est important dans l'acquisition de l'orthographe: un élève va progresser s'ilse rend compte qu'il fait toujours les mêmes erreurs mais à la seule condition qu'on lui donne le moyen de reconstruire correctement la règle erronée qu'il applique et qu’on lui donne les clés. Cependant, il faut tenir compte qu'un correcteur n’est pas toujours fiable à 100%. Quelques liens http://www.alyon.org/~byc/pedago/sanserreur.htmlhttp://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/3083

4.3 Liste de révision "à la main"

1. Mets un point d’interrogation (?) au-dessus de chaque mot dont tu doutes (tu n’es pas sûr de l’orthographe) et cherche-le dans le dictionnaire.2. Fais une flèche à partir des noms vers les déterminants et les adjectifs et assure-toi qu’ils sont bien accordés.3. Inscris un "V" au-dessus de chaque verbe conjugué et trouve son sujet ; vérifie ensuite s’il est bien accordé avec ce dernier.4. a) Encercle les homophones dans le texte: se/ce, son/sont, on/ont, leur/leurs, ces/ses/s’est/c’est,sans/s’en, a/à, sa/ça, si/s’y, ou/où, peu/peut, mais/mes, etc. Vérifie ensuite s’ils sont bien écrits suivant les différentes règles (classe et fonction).b) Souligne tous les mots qui se terminent en "é" (nom, adjectif, participe, verbe) et vérifie si chaque mot est bien écrit suivant les différentes règles (classe et fonction).5. Encadre les participes passés et assure-toi qu’ils sont bien accordés en suivant les différentes règles.6. Vérifie toute la ponctuation du texte, phrase par phrase ; accorde une attention particulière à la virgule en te rappelant des différentes règles.La relecture, la révision, l’auto-correction sont des étapes indispensables dans la rédactionde n’importe quel texte, tous ceux qui écrivent dans le cadre de leur travail se relisent et très souvent plus d’une fois. C’est un travail fastidieux mais absolument incontournable.

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Relecture à partir du logiciel L’Orthophile

L’Orthophile est un logiciel qui permet une relecture guidée "pas à pas" en permettant un démontage et la vérification des chaînes des accords dans la phrase. L’élève, au fil de sa production écrite ,pourra construire la logique des accords, vérifier les erreurs lexicales.Par ce biais, l’élève pourra être capable de relire son texte de façon méthodique en distinguant ses types d’erreur (erreur lexicale ou d’accord). L’accompagnement par le biaisde questions-réponses pourra faciliter la mise en place des processus de relecture indispensables pour éviter les erreurs.

� Le problème du contrôle pendant l’action

Lorsque nous apprenons à conduire il faut que "nous organisions à l’avance" dans un certain ordre tous les gestes que nous devons effectuer (c’est la planification) et en plus, il est impératif, au moment opportun, de "penser" à exécuter le geste préalablement appris (c’est le contrôle). Le conducteur en cours d’apprentissage ne fonctionne pas comme l’expert, il est condamné à maintenir en mémoire de travail deux types d’organisation de l’action avant l’action, un schéma synthétique de l’organisation temporelle des gestes pertinents (planification) ; pendant l’action, "penser" à activer un geste préalablement appris en reconnaissant dans la situation des indices qui le justifient (contrôle). Le conducteur expert n’a plus cette charge cognitive et peut voir le paysage, le niveau de contrôle de l’activité s’abaisse : on dit que l’activité s’automatise. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de régulation de l’activité, mais la régulation est très économique, elle en devient implicite.Un exemple : tous les enseignants savent qu’après avoir enseigné la règle permettant d’orthographier a ou à, cette règle peut être récitée par la majorité des élèves et pourtant la faute se retrouve dans les brouillons d’expression écrite. C’est un problème de contrôle pendant l’action. Au moment d’écrire un a ou un à, l’élève ne perçoit pas le signal du danger, il n’active pas la connaissance qu’il a de la règle. Il faut trouver des situations provoquant l’activation de ce contrôle.

Michel Fayol (professeur à l’Unité de Formation et de Recherche en psychologie, sciencessociales, sciences de l’éducation) montre que même des adultes activent des procéduresde contrôle, sans en avoir conscience. Il dicte à des adultes des phrases du type : "Lechien de mes voisins arrive.". Un certain nombre de sujets, orthographiant par ailleurscorrectement ce type de phrase, écrivent "arrivent" lorsqu’on leur demande, avant ladictée de la phrase, de mémoriser des syllabes qu’ils devront reproduire à la suite de laphrase. Si l’accord de ce verbe était parfaitement automatisé la tâche ajoutée (maintien enmémoire de syllabes) ne l’aurait pas perturbé. Cela implique que les adultes, au momentd’accorder le verbe, activent, sans en avoir conscience, une procédure de contrôle quirecherche le sujet. L’apprentissage de l’orthographe ne se résume pas à uneimprégnation, à un "bain d’écrit". II semblerait qu’au cours de leur apprentissage, lessujets qui ne font plus la faute aient été amenés à faire cette erreur de nombreuses fois età tenter d’en identifier les causes (élaboration d’une procédure de contrôle). L’enseignantqui souligne une erreur dans un cahier exécute la procédure de contrôle qui devrait être àla charge de l’élève. Certaines erreurs orthographiques (celles contre lesquelles des outilsont été élaborés en classe) ne devraient pas être signalées explicitement. Une grille de

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relecture est un des moyens de favoriser l’élaboration de procédures de contrôle, unepremière étape pouvant être une marque neutre (un point par exemple dans la marge) quisignale, sans le localiser précisément, la nécessité d’un contrôle. Un exemple : unexercice souvent proposé dans les classes : "Mets à l’imparfait les verbes en italique.".Cet exercice sera généralement bien réussi mais ne garantira pas dans les productionsd’écrits futures l’utilisation correcte des terminaisons de l’imparfait. L’exercice ci-dessus, àtravers sa consigne, enlève à l’élève toute nécessité de contrôle. Si la table deconjugaison est déjà mémorisée l’élève n’apprend rien de plus car, dans la production d’unvrai texte le plus difficile restera à faire : penser à contrôler la terminaison d’un verbe (cequi suppose avoir la notion de verbe), avoir à sa disposition une procédure permettant dedéterminer que c’est l’imparfait qui est nécessaire. Cet apprentissage méthodologiquen’exclut pas les activités de lecture ou les exercices spécifiques à la prise en compte del’usage de l’imparfait dans un récit.

Un exemple : un moment d’apprentissage du contrôle. La difficulté essentiellement viséeest celle qui fait qu’une règle connue ou accessible n’est pas mobilisée pendant l’écritured’un texte. Le maître dicte. À la fin de chaque phrase, il laisse du temps à chaque élèvepour qu’il souligne les endroits où il sait qu’il faut penser à une règle apprise (le voyantrouge du contrôle). À la fin de la dictée, on analyse qui a souligné quoi et pourquoi. Il estd’ailleurs possible que des mots soulignés soient encore faux, l’analyse de cette erreurpeut être intéressante. L’intérêt est également de savoir comment certains ont fait pourpenser à un contrôle et de quel outil disponible ils se sont servis. Attention à la nature desoutils disponibles, il ne suffit pas d’une règle du type "deux verbes qui se suivent, ledeuxième est à l’infinitif".

Acquérir une stratégie de révision orthographique des textes

� Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe trois éléments indispensables en matière de révision orthographique et que la combinaison de ces trois éléments, aussi appelés "facultés orthographiques" par Jean-Paul Simard dans son Guide du savoir-écrire, est essentielle afin de bien réviser ses écrits. Ces trois éléments sont "la mémoire, l’attention et la volonté d’écrire sans faute".

� La mémoire permet de retenir l’orthographe des mots et les règles d’orthographe. Afinde soutenir la mémoire, nous dressons, à partir des fautes d’orthographe d’usage trouvéesdans les textes d’un élève, une liste de mots qu’il doit relire plusieurs fois par semaine. Onpourra inviter l’élève à considérer cette liste comme personnelle et à y ajouter tous lesmots d’usage courant dont il désire retenir l’orthographe. Pour corriger les fautesd’orthographe grammaticale, l’élève doit bien connaître les règles de base.Si l’ordinateur constate une lacune, l’élève peut réviser la règle et récapituler point parpoint, les étapes de l’analyse grammaticale liées à l’accord. On peut proposer à l’élèvequ’il s’entraîne à faire une bonne analyse (trouver d’autres phrases suivant la même règle,la vérifier en utilisant le correcteur orthographique L’Orthophile).Parallèlement, l’enseignant pourra insister sur la nécessité d’apprendre les règles. Rédigerun résumé dans un mémento de référence, prévoir des affiches en classe.

� L’attention, quant à elle, permet de faire une relecture à la manière d’un vérificateurorthographique informatisé, c’est-à-dire en analysant un à un tous les mots de la phrase.

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Nous savons tous que, au cours de la relecture d’un texte, il est dangereux de se laisserprendre par le contenu et de ne plus faire la révision mot à mot. Afin d’éviter de tomberdans ce piège, on proposera de réviser le texte en commençant par la fin, c’est-à-dire dela dernière phrase à la première. Il est conseillé aussi de laisser reposer le texte afin del’oublier après l’avoir écrit et corrigé, et de le reprendre le lendemain ou quelques joursplus tard pour faire une nouvelle révision orthographique. Au moment de la révision detexte, afin d’amener l’élève à douter, on pourra lui demander de s’arrêter à chaque mot etde se poser plusieurs questions. En général, au début, on pourra faire plusieurs relecturesafin d’intégrer graduellement les différentes questions. Lorsque l’élève a développé unecertaine habileté, il devient capable de poser toutes les questions au cours de larelecture.

�Pour l’orthographe d’usage, il doit se poser les questions suivantes :�Suis-je certain de l’orthographe de ce mot ?�Sinon, puis-je trouver un mot de la même famille lexicale ?�Si oui, comment ce mot s’écrit-il ?�Puis-je en tirer une conclusion certaine ou dois-je utiliser le dictionnaire ?� Pour l’orthographe grammaticale, les questions suivantes l’amèneront à faire une analyse adéquate :�Quelle est la nature de ce mot ?l�S’il s’agit d’un nom, le déterminant qui l’accompagne est-il au singulier ou au pluriel ?�S’il s’agit d’un adjectif, l’ai-je accordé avec le mot auquel il se rapporte ?�S’il s’agit d’un verbe, l’ai-je accordé avec le sujet ?�Pour les verbes du 1er groupe, s’agit-il d’un verbe à l’infinitif ou d’un participe passé(astuce : "vendre"/"vendu") ?�S’il s’agit d’un participe passé, quel auxiliaire l’accompagne ? S’agit-il d’un participepassé à la forme pronominale ? Ai-je bien fait l’accord ?Cette démarche permet à l’élève de repérer et de corriger par lui-même plusieurs fautes d’orthographe.Mais il est vrai qu’elle peut paraître longue et fastidieuse. On pourra expliquer à l’élève qu’il faut commencer par là et que, graduellement, toutes ces questions créeront des automatismes qui lui permettront de poser les bonnes questions en même temps qu’il compose un texte ; cela l’amènera à mieux écrire du premier coup et la révision prendra moins de temps, tout en assurant une meilleure performance au moment des compositions qui se font en classe.

� Finalement, la volonté d’écrire sans faute représente l’élément le plus important : c’est le moteur qui permet de conjuguer les deux autres éléments. En effet, si écrire sans faute n’est pas une valeur pour l’élève, comment pourra-t-il développer une stratégie de révisionde textes ? Cependant, il arrive parfois que nous devions amener un élève à se demanders’il fait les efforts nécessaires afin d’améliorer son orthographe, d’où l’importance du tutorat par le biais de l’ordinateur.Celui-ci permet généralement d’établir une bonne relation avec l’élève et ainsi, de faire une intervention adéquate et de favoriser le développement de sa motivation.Normalement, chez les élèves qui combinent habilement les trois éléments indispensablesà la révision orthographique, quelques rencontres individuelles d’une demi-heure (enseignant ou ordinateur) suffisent pour observer une baisse importante du nombre de fautes et acquérir une méthode de révision de textes efficace. De plus, après quelques rencontres à l’ordinateur, les résultats de leurs efforts commencent à être perceptibles, ce

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qui encourage les élèves à poursuivre.

� Évaluation avec L’orthophileLe logiciel permet la visualisation des scores de réussite et des progrès ! Un bilan de la vérification peut être fait pour les élèves :� pourcentage de réussite en orthographe grammaticale ;� pourcentage de réussite pour les différents accords ;� pourcentage de réussite pour les accords adjectif-nom ;� pourcentage de réussite pour l’accord du sujet-verbe...Une liste des mots que l’élève n’a pas su orthographier correctement peut être imprimée. Cette liste permettra des travaux différenciés et individualisés.

5. Projets en classe autour des correcteurs orthographiques

Compétences

C2 - Relire sa production et la corriger ; corriger en fonction des indications données un texte copié ou rédigé de manière autonome.C3 – Améliorer (corriger et enrichir) un texte en fonction des remarques et aides du maître et indices apportés par le correcteur orthographique.

Rappel notionnel

Savoir prendre en charge l'orthographe de ses écrits constitue une compétence à part entière. Étant donné les capacités limitées de notre mémoire de travail, les "maldonnes" orthographiques sont fréquentes. La révision orthographique est donc cette activité qui s'assure de la conformité des graphies. Pour un scripteur novice, les écarts à la norme sont nombreux : parce qu'il n'en a pas conscience, parce qu'il ne voit pas l'intérêt de réviser, parce que l'utilisation d'outils lui complique la vie. En classe, ce travail de révision orthographique est donc une compétence à développer avec la pratique en faisant en sorte que les élèves comprennent que cette charge leur incombe.

Rappel - la correction appelle 3 opérations-La détection de l'erreur-Son analyse-Le remplacement par la forme corrigée

Exemples de démarche http://ia89.ac-dijon.fr/docs/mdl/revision_orthographe_texte.pdf

Exemple de scénario pédagogique autour du correcteur http://www.ac-grenoble.fr/tice74/IMG/pdf/OrthoTICE.pdf

Exemple de démarche au cycle 3http://www.ac-nice.fr/iencannet/ien/file/ortho12/divers/correcteur_ortho.pdfCorrections orthographiques d'usage dans LibreOffice Writer : une tâche complexe

Les différentes dictéeshttp://circ-neubourg.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/Fiches_outils_Dictee.pdf

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