taux de persistance au chÔmage

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TAUX DE PERSISTANCE AU CHÔMAGE JANVIER 2012 Quelle proportion des demandeurs d'emploi reste au chômage, 6,12 ou 24 mois après leur inscription ?

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Cette première étude sur le taux de persistance au chômage des demandeurs d’emploi correspond à une nouvelle approche du suivi de leurs trajectoires. À une logique centrée sur l’évolution des effectifs ou sur la reprise d’emploi, elle substitue une approche axée sur le temps passé au chômage. L’objectif est d’évaluer le risque de rester inscrit plus ou moins longtemps sur les listes de demandeurs d'emploi, selon que l’on est un homme ou une femme, plus ou moins âgé, plus ou moins diplômé, etc. Parce qu’il s’appuie sur les listes de demandeurs d'emploi gérées par Pôle emploi, cet indicateur facilite aussi la comparaison du risque de persistance au chômage (de 2005 à 2011 dans cette étude) dans le temps et dans différents contextes économiques.

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Page 1: TAUX DE PERSISTANCE AU CHÔMAGE

TAUX DEPERSISTANCEAU CHÔMAGE

JANVIER 2012

Quelle proportion des demandeursd'emploi reste au chômage,6,12 ou 24 mois après leur inscription ?

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Éditorial 03Pourquoi cette étude ? 04Évolution du taux de persistance depuis 2005 06

TAUX DE PERSISTANCE AU CHÔMAGE

• Par tranche d’âge 08• Par niveau de formation, motif de fin de contrat

et secteur d’activité 10• Par région 12

Méthodologie 14

SOMMAIRE

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Page 3: TAUX DE PERSISTANCE AU CHÔMAGE

— 3 —

Cette première étude sur le taux de persistance au chômage des demandeurs

d’emploi correspond à une nouvelle approche du suivi de leurs trajectoires.

À une logique centrée sur l’évolution des effectifs ou sur la reprise d’emploi,

elle substitue une approche axée sur le temps passé au chômage. L’objectif

est d’évaluer le risque de rester inscrit plus ou moins longtemps sur les listes

de demandeurs d'emploi, selon que l’on est un homme ou une femme, plus

ou moins âgé, plus ou moins diplômé, etc. Parce qu’il s’appuie sur les listes

de demandeurs d'emploi gérées par Pôle emploi, cet indicateur facilite aussi

la comparaison du risque de persistance au chômage (de 2005 à 2011 dans

cette étude) dans le temps et dans différents contextes économiques.

Ces nouveaux indicateurs ne remplacent pas les données mensuelles

décrivant les flux d’entrées et de sorties du chômage, traditionnellement

utilisées pour analyser le marché du travail. Ils viennent au contraire

les compléter en apportant un nouvel angle de vue. Cette approche permet

en particulier de suivre l’effet de l’accompagnement sur les publics mentionnés

par les partenaires sociaux dans la lettre paritaire remise au gouvernement

le 6 mai 2011 en amont de la négociation de la convention tripartite

État – Pôle emploi – Unédic pour la période 2012-2014. Trois indicateurs

de ce type(1), dotés d’objectifs, sont aujourd’hui inscrits dans la convention.

1. Taux de persistance global à un an ; taux de persistance à un an des moins de 25 ans ; taux depersistance à un an des 50 ans et plus.

Un nouvelangle de vue

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POURQUOICETTE ÉTUDE ?Le niveau du chômage est la résultante de deuxfacteurs : le nombre des nouvelles inscriptionsà Pôle emploi et le rythme auquel les demandeursd’emploi cessent d’être inscrits.En suivant mois après mois le pourcentagede demandeurs d’emploi encore au chômagepar rapport à l’ensemble des inscrits à une datedonnée, cette étude inaugure une nouvelleapproche de l’évaluation de la performancede reclassement.

Mesurerla rapidité dereclassement

De la statistique à l’aide à la décision

2. Près d’un demandeur d’emploi sur deux ne signale pas son reclassement auprès de Pôle emploi. Le taux de retour à l’emploi est estimé par l’enquêtetrimestrielle « Sortants » réalisée par Pôle emploi et la Dares.

•••De façon intuitive, il est en effet tentant de jugerde la performance de reclassement par la mesure du taux de retourà l’emploi. Mais le taux de retour à l’emploi comporte plusieursdifficultés pour l’analyse, notamment liées au fait que les demandeursne signalent pas toujours leur retour à l’emploi(2), ou que cet emploipeut être très court. En s’intéressant à ceux qui demeurentau chômage, on a une information plus rapide, plus fiable.

•••Cette approche présente aussi l’intérêtde pouvoir être facilement déclinée par population,pour suivre l’effet d’un accompagnement particuliersur des populations identifiées (par exemple,les moins de 25 ans ou les plus de 50 ans),ou par région / département.

En outre, ces facteurs peuvent être combinésou associés à d’autres critères, tels quele motif de fin de contrat ou le niveau de formation,fournissant ainsi à l’ensemble des acteurs du servicepublic de l’emploi un véritable outil d’aide à la décisiondans leur lutte contre le chômage de longue durée.

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Page 5: TAUX DE PERSISTANCE AU CHÔMAGE

— 5 —

45 % de l’ensemble des demandeurs d’emploiqui s’inscrivent à Pôle emploi à une date donnéele sont encore un an après leur inscription.

•••Le taux de persistance permet de suivre, moisaprès mois, les demandeurs inscrits un mois donné.Si 61 % d’entre eux sont encore présents dans la listesix mois après leur inscription, cette proportions'établit à 27%, deux ans après leur entrée auchômage.Les sorties pour reprises d’emploi de très courtedurée (moins de quatre mois) et la radiation pour motifadministratif suivie d’une réinscription ne sont pascomptées comme sorties du chômage. Sont égalementexclus du champ de l’indicateur les intermittents du spectacle,ceux-ci demeurant inscrits en permanence du fait de leurappartenance aux annexes 8 et 10 de la réglementationde l’Assurance chômage.Pour plus de précisions sur la méthodologie utilisée,voir en page 14.

Dans la lettre paritaire adresséeaux pouvoirs publics le 6 mai2011, les partenaires sociauxdu Bureau de l’Unédic ontréaffirmé leur prioritéd’améliorer l’accompagnementdes demandeurs d’emploi, dansle but d’accélérer leur reprised’activité. Pour suivre cesobjectifs, il était nécessaired’élaborer de nouveauxindicateurs centrés surl’efficacité des mesures prisespour accélérer le retour

à l’emploi. Cette volontéaffirmée des partenairessociaux a permis à l’Unédic depasser d’une vision globale del’évolution du chômage à unelecture plus segmentée dessituations individuelles, étudiéespar groupes de populations.Le taux de persistance auchômage est issu de cetteapproche.À mi-chemin entre l’indicateurd’analyse et l’indicateur depilotage, il permet non

seulement d’identifierles populations les plusexposées au risque duchômage de longue durée, maisaussi de déterminer à quellespériodes un accompagnementrenforcé sera le plus efficace.Dans le cadre de la conventiontripartite État – Unédic – Pôleemploi, l’indicateur de tauxde persistance au chômagepermet de fixer des objectifsde progrès et de mesurer leuratteinte.

27 %

6mois

12mois

24mois

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40%

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70%

80%

90%

100%

45 %

61 %

TAUX DE PERSISTANCEMOYEN EN FRANCE

Le taux de persistance au chômage :de quoi s’agit-il ?Le taux de persistance au chômage est le pourcentage de demandeurs d’emploi encoreprésents dans les listes, mesuré chaque mois à partir de leur inscription.

LES INDICATEURS AU SERVICE DE L’EFFICACITÉDE L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉDES DEMANDEURS D’EMPLOI

Source : FNA. Champ : demandeurs d’emploiindemnisés ou non, ayant été inscritsentre avril 2008 et mars 2009,hors annexes 8 et 10, France entière.

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Page 6: TAUX DE PERSISTANCE AU CHÔMAGE

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— 6 —

LE TAUX DE PERSISTANCEAU CHÔMAGE EST STABLESUR UNE LONGUE PÉRIODE

Taux de persistance à 2 ansTendance

Taux de persistance à 1 anTendance

Taux de persistance à 6 moisTendance

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70%

80%

L’observation des taux de persistance au chômageà 6, 12 et 24 mois des demandeurs d'emploisinscrits entre janvier 2005 et décembre 2010 meten évidence que la conjoncture n’est pas le facteurle plus déterminant de sortie du chômage.

••• L’étude du taux de persistance au chômage selon le moisd’entrée depuis 2005 permet une compréhension dynamique del’évolution du chômage en comparant, sur une longue période, la rapiditéde reclassement des demandeurs d’emploi. Cette comparaison révèleune relative stabilité du taux de persistance au chômage sur la périodeobservée. Dans la pratique, cela signifie que les demandeurs d’emploine restent pas beaucoup plus longtemps au chômage en temps de criselorsque le volume des pertes d’emploi et des inscriptions au chômageaugmente rapidement, qu’en période économique plus favorable.

Note de lecture :Les demandeurs d'emploi inscritsau mois de janvier 2009 sont toujoursprésents 6 mois plus tard, pour 62 %d'entre eux, 12 mois plus tard pour47 % d'entre eux, 24 mois plus tardpour 28 %. Ces mêmes taux depersistance, à 6 et 12 mois, sontrespectivement de 60 % et de 45 %pour ceux inscrits en janvier 2010.

TAUX DE PERSISTANCE SELON LE MOIS D’ENTRÉE

Source : FNA. Champ : inscrits comme demandeurs d’emploi, indemnisés ou non, de janvier 2005 à septembre 2010, hors annexes 8 et 10, France entière.

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Page 7: TAUX DE PERSISTANCE AU CHÔMAGE

— 7 ——

Pour les plus jeunes,l’impact du contexteéconomique restevisible

••• L’impactde la conjoncturesur le chômage n’en estpas moins observable.La crise de fin 2008,par exemple, s’esttraduite par unedégradation sensibleet globale des taux depersistance au chômage.Cependant, dansune période récente,les taux de persistanceà trois et six moisretrouvent leurs niveauxd’avant la crise.

Taux de persistance à 2 ansTendance

Taux de persistance à 1 anTendance

Taux de persistance à 6 moisTendance

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TAUX DE PERSISTANCE DES 50 ANS ET PLUS SELON LE MOIS D’ENTRÉE

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10%

20%

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60%

70%

80%

Taux de persistance à 2 ansTendance

Taux de persistance à 1 anTendance

Taux de persistance à 6 moisTendance

TAUX DE PERSISTANCE DES MOINS DE 25 ANS SELON LE MOIS D’ENTRÉE

Pour les séniors,les caractéristiquespersonnelles sont plusdéterminantes quela conjoncture

••• Lorsqu’il est analysépar tranche d’âge, le tauxde persistance auchômage selon le moisd’entrée, depuis 2005, meten évidence une plus forteinfluence de la conjoncturesur les demandeursd’emploi âgés de moinsde 25 ans au momentde leur inscription,que sur les seniors (50 ansou plus au moment de leurinscription).

Source : FNA. Champ : inscrits comme demandeurs d’emploi, indemnisés ou non, de janvier 2005 à septembre 2010,hors annexes 8 et 10, France entière.

Source : FNA. Champ : inscrits comme demandeurs d’emploi, indemnisés ou non, de janvier 2005 à septembre 2010,hors annexes 8 et 10, France entière.

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Page 8: TAUX DE PERSISTANCE AU CHÔMAGE

6mois

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29 %32 %35 %37 %

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70%

80%

90%

100% 50 ans et +

45 - 49 ans

40 - 44 ans

35 - 39 ans

30 - 34 ans

25 - 29 ans

- de 25 ans

Proportionde la cohorte d’inscrits

Taux de persistance moyen en France

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L’ÂGE AUMOMENTDE L’INSCRIPTION :UN FACTEUR DÉTERMINANTLe taux de persistance au chômage des demandeursd'emploi s'accroît en fonction de leur âge.

••• L’étude met en évidence un lien fort entre l’âgedu demandeur d’emploi au moment de soninscription et sa durée d’inscription au chômage.En moyenne, près d’un demandeur d’emploi sur

quatre est encore au chômage deux ans après sonentrée. Mais cette proportion passe à un sur deuxpour les seniors (50 ans et plus), alors qu’elle n’estque d’un sur cinq pour les moins de 30 ans.

Une sortie plus rapide du chômage pour les plus jeunes

Source : FNA. Champ : inscritscomme demandeurs d’emploi,

indemnisés ou non, d’avril 2008 à mars2009, hors annexes 8 et 10, France entière.

TAUX DE PERSISTANCE MOYEN PAR ÂGE

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100%

Moins de 25 ans

25‐29 ans

Taux de persistance moyen en France

6mois

12mois

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43 %

60 %

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46 %

10%

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30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100% 50 - 54 ans

55 - 57 ans

58 - 59 ans

60 ans et +

Proportionde la cohorte d’inscrits

Taux de persistance moyen en France

Les 50 ans ou plus sont les plus exposésau chômage de longue duréeLe taux moyen de persistance au chômage des 50 ans et plus atteint 52 % (contre 45 %en moyenne nationale) à un an, et 48 % (contre 27 %) à deux ans.

Les moins de 30 anssortent plus rapidement du chômagePour les moins de 30 ans, 38 % des demandeurs d’emploi sont, en moyenne,encore au chômage un après leur inscription, et 19 % le sont encore deux ans après.

••• À partir de 55 ans, le tauxde persistance au chômageest plus élevé que la moyenne.Ce phénomène est plus fortementmarqué pour la tranche d’âge55 à 57 ans, qui rencontre les plusgrandes difficultés de sortiedu chômage. La forte diminutiondes inscrits depuis plus de 12 mois,parmi les 60 ans et plus, est imputable auxdéparts en retraite à 60 ans.

Parmi les demandeurs d’emploiâgés de 55 à 57 ans lors de leurinscription, 60 % en moyennesont encore inscrits deux ansplus tard.

••• Les moins de 25 ans ont les taux de persistanceles plus faibles. En moyenne, deux sur trois ne sontplus inscrits après 12 mois, et quatre sur cinq après24 mois. Très proche de la moyenne nationale,la tranche des 25-29 ans éprouve un peu plusde difficultés à se reclasser. Un demandeur d’emploide moins de 30 ans sur quatre est encore inscritdeux ans après son entrée.

Seuls 17 % des demandeurs d’emploi de moinsde 25 ans sont encore inscrits deux ans aprèsleur entrée.

— 9 —

Source : FNA.Champ : inscrits

comme demandeursd’emploi, indemnisés

ou non, d’avril 2008 à mars2009, hors annexes 8 et 10,

France entière.

TAUX DE PERSISTANCE MOYEN DES 50 ANSET PLUS PAR ÂGE

Source : FNA. Champ : inscrits commedemandeurs d’emploi, indemnisés ou non, d’avril 2008

à mars 2009, hors annexes 8 et 10, France entière.

TAUX DE PERSISTANCE MOYENDES MOINS DE 30 ANS PAR ÂGE

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30 %

25 %22 %

6mois

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24mois

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60%

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100%

Formation inférieure au BAC

BAC et BAC+2

BAC +3 et plus

Taux de persistance moyen en France

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— 10 —

LE NIVEAU DE FORMATIONEST UN ATOUT POURLES MOINS DE 30 ANSLes demandeurs d’emploi titulaires d’un diplômebac + 3 ou plus éprouvent moins de difficultésque la moyenne à se reclasser.

••• Le niveau d’études est intuitivement perçucomme un atout susceptible de réduire la duréed’inscription au chômage.En fait, l'influence du niveau de formation sur le rythmede sortie du chômage est importante chez les moins

de 30 ans, mais quasi inexistante au-delà, notammentdans les six premiers mois suivant l’entréeau chômage. Néanmoins, un niveau de diplômeou de qualification élevé réduit le risque d'entréeau chômage.

En matière de retour à l’emploi, le niveau de formation n’est pas le facteur le plus discriminant.Les écarts se creusent réellement à partir du douzième mois de chômage.

Source : FNA. Champ : inscritscomme demandeurs d’emploi,

indemnisés ou non, d’avril 2008 à mars2009, hors annexes 8 et 10, France entière.

TAUX DE PERSISTANCE MOYENPAR NIVEAU DE FORMATION

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50%

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100%

Industrie manufacturière

Construction

Commerce, réparation d'automobiles et de motocycles

Hébergement et restauration

Activités de services administratifs et de soutien

Transports et entreposage

Activités spécialisées, scientifiques et techniques

Santé humaine et action sociale

Autres activités de services

Proportionde la cohorte d’inscrits

Taux de persistance moyen en France

6mois

12mois

24mois

39 %38 %

29 %

46 % 46 %42 %

10%

0%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100% Licenciement économique

Autres licenciements

Fin de CDD

Fin de mission d’interim

Départ volontaire

Rupture conventionelle

Proportionde la cohorte d’inscrits

Taux de persistance moyen en France

Le motif de fin de contrat influesur la rapidité de sortie du chômage50 % des demandeurs d’emploi inscrits après une fin de CDD sont encore inscrits un an aprèsleur entrée, contre près de 59 % en moyenne, tous motifs de fin de contrat confondus.

La persistance au chômagevarie peu selon le secteur d’activité

•••Le taux de persistance au chômagedes demandeurs d’emploi inscrits à la suited’un licenciement économique connaît uneévolution particulière entre six et douze mois,imputable au dispositif de Conventionde reclassement personnalisé (CRP).Proche du taux de persistance moyen des entrantsà la suite d’une rupture conventionnelle durantles premiers mois, ce taux se rapproche ensuitede la moyenne, tous motifs de fin de contrat confondus.En effet, le dispositif de conversion freine le reclassement dansles premiers mois qui suivent l'inscription et l'accélère à son issue.

Les demandeurs d’emploi inscritsau chômage à l’issue d’une ruptureconventionnelle éprouvent plusde difficultés à se reclasser queles demandeurs d’emploi licenciéséconomiques au-delà du huitième moisd’inscription.

En moyenne, plus d’un demandeur d’emploi sur deux reste inscrit un an après son entrée.Le secteur de l'hébergement et de la restauration se distingue nettement des autres avecdes taux de persistance systématiquement plus faibles.

••• Dans l’ensemble, le secteur d’activité n’est pasun critère particulièrement décisif de persistanceau chômage. Les demandeurs d’emploi dont l’activitédu dernier employeur était l’hébergementou la restauration enregistrent les taux de persistanceles plus faibles (48 % à 12 mois). À l’opposé,ceux qui travaillaient au sein des industriesmanufacturières (64 % à 12 mois) ou dans le secteurde la santé humaine et de l’action sociale (62,7 %) ontdes taux de persistance sensiblement plus élevés.

Dans les secteurs de la santé, de l’actionsociale et de l’industrie manufacturière,le taux de persistance au chômage est plusélevé que la moyenne.

Source :FNA. Champ :

inscrits commedemandeurs

d’emploi à la suited’une fin de contrat

de travail, indemnisés ou non,d’avril 2008 à mars 2009,

hors annexes 8 et 10, France entière.

Source :FNA. Champ :

inscrits commedemandeurs

d’emploi, à la suited’une fin de contrat

de travail, indemnisésou non, d’avril 2008

à mars 2009, hors annexes 8et 10, France entière.

TAUX DE PERSISTANCE MOYENPAR MOTIF DE FIN DE CONTRAT

TAUX DE PERSISTANCE MOYEN PAR SECTEURD’ACTIVITÉ DU DERNIER EMPLOI OCCUPÉ

— 11 —

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DES TRAJECTOIRESRÉGIONALES VARIÉESLes régions où les demandeurs d’emploi inscritsdepuis six mois éprouvent le plus de difficultésà se reclasser ne sont pas forcément cellesoù le taux de persistance au chômage à un anou deux ans est le plus élevé.

TAUX DE PERSISTANCE MOYEN À 6 MOIS

GUADELOUPE

64%

MARTINIQUE

65%

REUNION

66%

GUYANE

56%

49%

61%

63%

63% 65%

65%

58%63%

63%

64% 65%

61%

58%59%

63%

60%

62%

63%63%

64%

59%

64%

61%

Source : FNA. Champ :inscrits commedemandeurs d’emploid'avril 2008 à mars2009, indemnisésou non, hors annexes8 et 10, France entière.

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Page 13: TAUX DE PERSISTANCE AU CHÔMAGE

— 13 —

TAUX DE PERSISTANCE MOYEN À 12 MOIS

TAUX DE PERSISTANCE MOYEN À 24 MOIS

Des taux de persistancedifférents selon les régions

••• Les différences de courbesde persistance au chômage d’unerégion à une autre peuvent êtreliées à différents facteursstructurels, tels que la structurepar âge des demandeursd’emploiou la prédominance de certainssecteurs d'activité.

GUADELOUPE

51%

MARTINIQUE

52%

REUNION

53%

GUYANE

41%

32%

44%

46%

47% 50%

50%

41%47%

47%

47% 48%

42%

43%44%

48%

44%

47%

47%47%

48%

42%

47%

45%

GUADELOUPE

35%

MARTINIQUE

36%

REUNION

37%

GUYANE

25%

17%

26%

28%

30% 32%

33%

23%30%

29%

29% 29%

24%

26%27%

31%

27%

30%

29%29%

29%

25%

29%

27%

Source : FNA.Champ : inscritscomme demandeursd’emploi d'avril2008 à mars 2009,indemnisés ou non,hors annexes 8 et10, France entière.

Source : FNA.Champ : inscritscomme demandeursd’emploi d'avril 2008à mars 2009,indemnisés ou non,hors annexes 8 et10, France entière.

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Page 14: TAUX DE PERSISTANCE AU CHÔMAGE

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MÉTHODOLOGIEL’indicateur de taux de persistance au chômagemesure l’écoulement des cohortes d’entrantsau chômage à une date donnée. Le tauxde persistance à « X » mois indique le pourcentagede demandeurs d’emploi encore présents sur laliste de Pôle emploi « X » mois après leur inscription.

••• La source d’information utilisée pour les calculsest le FNA (fichier des chômeurs indemnisés et nonindemnisés depuis 1993) dans son exhaustivité.

••• Les demandeurs d’emploi indemnisésrelevant des annexes 8 ou 10 de la réglementationde l’Assurance chômage ont été exclus des analyses(demandeurs ayant été indemnisés au moinsun jour au titre de ces annexes depuis janvier 2005).

••• La sélection porte sur les demandeurs d’emploiinscrits à partir du 1er janvier 2005 qui répondentà l'un des deux critères suivants :• ils n’étaient pas connus auparavant ;

• la prise en charge précédente par Pôle emplois’est terminée plus de quatre mois auparavant.

••• La situation des demandeurs d’emploiau regard de l’inscription est examinée chaquemois M + X suivant les mois d’inscription, afinde déterminer si :• le demandeur d’emploi est sorti au cours du moisM + X, quel que soit le motif de sortie, et ne s’estpas réinscrit au cours des quatre mois suivants ;• le demandeur d’emploi est toujours inscrit à la findu mois M +X et, au cours de ce mois, il a pupratiquer une activité réduite plus ou moins intense.

••• Lorsque la demande d’emploi est annulée pour un motif de dispense de recherche d’emploi, le demandeurd’emploi est considéré comme persistant tant que la prise en charge relative à sa dispense de recherche d’emploin’est pas terminée.

Lors d’un passage en catégorie D ou E, le demandeur d’emploi n’est pas considéré comme sorti des listes,quelle que soit la durée de sa demande d’emploi dans ces catégories.

Les demandeurs d’emploi sortis des listes pendant une durée supérieure à quatre mois consécutifs et réinscritsaprès cette interruption participent à une nouvelle cohorte correspondant au mois de leur nouvelle inscription.

TAUX DE PERSISTANCE À X MOIS (M) =Nombre de DE toujours inscrits en fin de mois M + X ou sortis mais réinscrits avant 4 mois

nombre de DE nouvellement inscrits le mois M ou réinscrits après 4 mois

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L’UNÉDIC AGIT POUR LA PERFORMANCEDE L’ASSURANCE CHÔMAGE

Gérer les comptes de l'Assurance chômage

Prescrire les règles d'indemnisation

Aider à la décision des partenaires sociaux

Evaluer les dispositifs d'aide au retour à l'emploi

LE PARITARISMEAU SERVICE DE L’EMPLOI

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