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Directeur de la publication :Pascal Dejean

Directrice commerciale :Evelyne DubaeleService publicité :Laurent Lavieu, Fabrice Bodart,Stéphanie Deflesselles, Sylvie Elard, Sophie Vien, Sophie Guilliet,Alexandre Bayard, Prune Levrat

Responsable prépresse :Dominique BouvierCréation et réalisation :Sébastien Théry, Benoît Mancuso,Laetitia Martin, Kévin Domergue,Cédric Marquant, Dominique Bouvier, Christine Delpierre, Jean-Luc Hamez,Joëlle Zajac

Rédaction :Ahmed Kara, Claire Hohweyer,Virginie Varlet

Photos :Jean-Louis Burnod / HappydayLe Phare dunkerquoisLe Journal des Flandres

Imprimerie : SIB - Boulogne-sur-Mer

Contact : Le Phare dunkerquoisLe Journal des Flandres 03 28 25 44 99

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Nos pages photosthématiquesen pages 24, 30, 38, 42,46 et 62.

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Des planches de la nouvelleBD de Pierre Echevinen pages 10 et 52.

Edition

2013

À Dunkerque, les années débutent toujours bien. Foie gras et saumon à peine digérés, diabolo flamand et crackesmout garnissent les assiettes. Tapis dans l’ombre des placards, les clet’ches attendent la lumière du premier bal, le rythme de la bande inaugurale. En cette année 2013, l’an I de l’après fin du monde, le bal d’Uxem a lancé les hostilités, suivi de celui des Joyeux Beultes de Bray-Dunes et des bandes de Ghyvelde et Fort-Mardyck. Autant de cités noyées par la marée carnavalesque, toujours haute au moment du rigodon, toujours clinquante pour le chahut, toujours heureuse au moment de se retrouver. Une joyeuse habitude à l’époque des bonnes résolutions : cette année, on fait carnaval, du début à la fin, comme une échappatoire à la morosité ambiante. Et pour ne rien manquer, on lit le Phare dunkerquois et le journal des Flandres.Cette nouvelle édition de notre supplément au cœur du carnaval, nous l’avons souhaitée moderne et traditionnelle. Drôle d’idée que celle de mêler deux notions aussi opposées, nous direz-vous. Elles sont pourtant aussi liées que Dunkerque et le carnaval. Comment faire carnaval sans respecter les traditions ancestra-les de nos aïeuls ? Comment sauver le carnaval des éventuelles déviances qui le guettent ? Au fil de ces pages, vous découvrirez combien les amoureux de cette fête populaire, sans jouer les anciens combattants, souhaitent perpétuer l’esprit du carnaval. Le seul. Le vrai, défendu par Bierbuck ou Pierrot Tout Seul. Pour eux comme pour bon nombre de Dunkerquois, le carnaval est une marmite au bouillon savamment apprécié. A consommer sans modération…

EditoVotre hebdo met son clet’che…

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SOMMAIRE 4 Agenda des bals 2013 6 Agenda des bandes 2013 8 Les tambours-majors du carnaval dunkerquois10 Les bulles du carnaval de Pierre Echevin12 Le bal des Mousses fête ses 15 ans14 Emeline Pollaert, cantinière pour la première fois16 Six produits dérivés autour du carnaval18 Carnavaleux d’ailleurs20 L’assiette du carnavaleux22 L’interrogation surprise de Pilou 1er par Cô Schlock II26 Vincent Hars, le seul cantinier parmi les cantinières28 Fair’ un bon beurt’che avec Bierbuck32 Les dix étapes du carnaval34 Dans la ronde du bal des Beultes36 Les Corsaires ont un nouvel hymne40 Le dessin d’Anaïs Mevaere44 Les Potes Iront fêtent leurs 60 ans48 Portrait : deux nouveaux Corsaires50 Jean-Louis Burnod immortalise le carnaval52 Les bulles du carnaval de Pierre Echevin54 La croisière s’amuse avec le carnaval58 Les plans des bandes

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Vendredi 1er féVrier Bal des 8 Wiches / Salle Coluche - LOON PLAGESamedi 2 féVrier Nuit de la Bringue / La Poudrière - LEFFRINCKOUCKE Nuit de l’Escadre – Bal des Corsaires / Kursaal - DUNKERQUEVendredi 8 féVrier Bal des Nucholaers / Arsenal - GRAVELINESSamedi 9 féVrier Nuit de l’Oncle Cô / Kursaal - DUNKERQUE Bal des Coot’ches Gais / Salle Jean-Cocteau - SAINT-POL-SUR-MER Bal des Joyeux Berguenards à 15h / salle Looten - BERGUESdimanche 10 féVrier Bal des Acharnés / Kursaal - DUNKERQUEmardi 12 féVrier Bal du Mardi Gras / Salle Looten - BERGUESmercredi 13 féVrier Bal enfantin des Zotches / Palais du Littoral - GRANDE-SYNTHE Bal enfantin des Klottebreks / Salle Paul-Machy - ROSENDAËL Bal enfantin des chevaliers du XXe siècle / Kursaal - DUNKERQUEVendredi 15 féVrier Bal des Creutches / Salle des Fêtes - ARMBOUTS-CAPPEL Bal des Zigomards / Arsenal - GRAVELINESSamedi 16 féVrier Bal des Potches Vleesches / Salle Itsweire - TETEGHEM Bal des Gigolos / Kursaal - DUNKERQUEdimanche 17 féVrier Bal de la Violette / Kursaal - DUNKERQUEVendredi 22 féVrier Nuit des Potes-Iront / Salle Delvallez - COUDEKERQUE BRANCHESamedi 23 féVrier Nuit des Optimistes / La Poudrière - LEFFRINCKOUCKE Bal du Sporting / Kursaal - DUNKERQUE

Vendredi 1er marS Bal des Bierenaeres / Salle des fêtes - BIERNE Bal des Roses-Maries / Arsenal - GRAVELINESSamedi 2 marS Bal du Printemps / Kursaal - DUNKERQUE Bal des Straetepoppes / La Poudrière - LEFFRINCKOUCKEVendredi 8 marS Bal des Boucaniers / Arsenal - GRAVELINESSamedi 9 marS Bal des Buckenaers / Salle la Briquetterie - WORMHOUT Bal des Noirs / La Poudrière - LEFFRINCKOUCKEdimanche 10 marS Bal des Berguenards / Salle Looten - BERGUESVendredi 15 marS Bal des P’tits Baigneurs / Arsenal - Gravelines Bal des Chucheurs / Salle des fêtes - WINNEZEELESamedi 16 marS Bal des Gais Lurons / Salle Dany-Boon - BRAY-DUNES Nuit du Pôdingue / REXPOËDESamedi 23 marS Bal des Steckebeilles / Salle Polyvalente - GHYVELDEdimanche 24 marS Bal des Peirates / PITGAM Samedi 30 marS Bal des Swingelaeres / KILLEM

Samedi 6 aVril Bal du Prestige / RUMINGHEM

Agenda des bals 2013

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Edition 20136

Samedi 2 Février ESQUELBECQ MARDYCK BROUCKERQUE

dimanche 3 Février SAINT-POL-SUR-MER GODEWAERSVELDE

Samedi 9 Février BASSE-VILLE GRANDE-SYNTHE

dimanche 10 Février DUNKERQUE

Lundi 11 Février CITADELLE

mardi 12 Février ROSENDAËL GRAND-FORT-PHILIPPE Bande des enfants de HOYMILLE

Samedi 16 Février PETITE-SYNTHE

dimanche 17 Février MALO-LES-BAINS

Samedi 23 Février HOYMILLE

dimanche 24 Février COUDEKERQUE-BRANCHE LOON-PLAGE WARHEM

Samedi 2 marS LEFFRINCKOUCKE

dimanche 3 marS Avant-bande de LEDRINGHEM WORMHOUT

Samedi 9 marS HOUTKERQUE DRINCHAM Coudekerque-Village

dimanche 10 marS BERGUES

Samedi 16 marS REXPOEDE BOLLEZEELE

dimanche 17 marS BOURBOURG CAPPELLE-LA-GRANDE

dimanche 24 marS PITGAM

vendredi 29 marS Bande enfantine de RUMINGHEM

Samedi 30 marS KILLEM

Agenda des bandes 2013

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Les tambours-majorsdu carnaval dunkerquois

8 Edition 2013

1. Dunkerque Cô Boont’che (depuis 2011)

Pascal Bonne Chanson préférée : “A Dunkerque”.Anecdote : «Lors de ma première bande, en 2011, les musiciens m’ont fait croire qu’ils ne joueraient pas lorsque je lèverais la canne. Je n’y croyais pas trop. C’était mon bizutage.»

2. Malo-les-Bains Goliath VIII (depuis 2011) Grégory MiseroleChanson préférée : “Le Chat noir”.Anecdote : «L’intronisation. nous a mis dans le grand bain tout de suite, nous n’avons pas eu le temps de réaliser ce qui nous arrivait en fait. Pour moi, pour le mo-ment, c’est le plus marquant.»

3. Rosendaël Tof le grand (depuis 2006)

Christophe MertenChanson préférée : “Le Sous-Marin vert”.Anecdote : «Un jour, j’ai vu un camion EDF creuser un grand trou sur le trajet de la bande alors que je répétais l’itinéraire à pied. Les ouvriers m’ont reconnu et m’ont dit de ne pas m’inquiéter, que ce trou serait bouché pour midi. C’était le cas.»

4. Saint-Pol-sur-Mer et la Citadelle Cacaille (depuis 1988 et 1991) Daniel TirmarcheChanson préférée : “C’est Saint-Pol-sur-Mer”.Anecdote : «Il y a eu l’intronisation de ma fille comme cantinière. Doriane Lebris as-sure ce rôle depuis quinze ans.»

5. Coudekerque-Branche Le Grand Christophe(depuis 2005)

Christophe CuvillonChanson préférée : “L’Hymne à Jean Bart”.Anecdote : «Lors de ma toute première bande, j’ai eu tous les temps, les quatre saisons : pluie, soleil, grêles...Mais, des copains sont venus m’apporter des gants secs, pour ne pas prendre froid.»

6. Fort-Mardyck, Bierne, Esquelbecq et Bollezeele Claude II (depuis 1991, 1998, 2010 et 2006) Marie-Claude Vankemmel Chanson préféré : “A Dunkerque, quand vient le carnaval.” Anecdote : «Je me souviens de la premiè-re fois qu’on m’a vu arriver. Un musicien s’est permis de dire ; “Un tambour-major en rouge à lèvre, on n’en a jamais vu !»

7. Petite-Synthe Snustre VIII (depuis 1987)

Michel VanbaelinghemChanson préférée : “L’hymne à Cô Pinard”.Anecdote : «La rumeur dit toujours que je suis en retard à Petite-Synthe. Mais j’essaie de faire plaisir à tout le monde pendant la bande. Alors, le jour où je serai à l’heure, c’est que je serai malade !»

8. Cappelle-la-Grande Le Grand Pitch (depuis 1981) Jean-Pierre BeiaChanson préférée : “L’Hymne à Jean Bart”.Anecdote : «Avant le tambour-major, c’était une majorette qui menait la bande. C’est mon beau-père, qui gérait la musi-que, qui a décidé de me nommer tambour-major.»

9. Grande-Synthe Pintje bier II (depuis 1990)

René DelysChanson préférée : “A Dunkerque, quand vient le carnaval...”Anecdote : «J’étais le premier tambour-major à être intronisé officiellement. J’ai été baptisé au champagne avec un drap blanc comme dans la tradition flamande.»

10. Ghyvelde Cô Genièvre IV (depuis 1994) Stéphane DeclunderChanson préférée : “L’Hymne à Cô Pinard”Anecdote : «Cette année, j’ai pas mené la bande, parce que j’avais été opéré d’une hernie cervicale. C’est Snustre VIII qui m’a remplacé.»

11. Leffrinckoucke Koucke Stut Ier (depuis 2012)

Franck Boyaval Chanson préférée : “L’hymne à Cô Pinard”.Anecdote : «Je me souviens du bal du Chat noir où tous les tambours-majors ont été conviés sur scène. Là, sur le po-dium, on voit cette foule, c’est une image très marquante.»

12. Armbouts-Cappel Kreut’che Ier (depuis 1992) Pascal Carbon, Chanson préférée : “L’Hymne à Cô Pinard”.Anecdote : «En 1996 ou 1997, il a telle-ment neigé qu’on a fini la bande dans la salle des fêtes. Il y avait cinq centimètres de neige, on avait tous froid.»

9Edition 2013

13. Bergues et Bray-Dunes Pompon Ier (depuis 1996 et 1986)

Didier PollaertChanson préférée : “ L’Hymne à Cô Pinard “Anecdote : « A la fin des années 80, tous mes collègues de la caserne de pompiers étaient descendus au bal des Kakernesches, c’était la bande à Pompon ! C’était mémorable, ils avaient même fait un t-shirt !»

14. Téteghem et Basse-ville Reut’Ier (depuis 1989) Michel PilChanson préférée : “Les commères dela rue d’Saint-Gilles”.Anecdote : «Lorsque j’ai levé ma canne la première fois, j’ai ressenti des frissons dans le dos comme si l’on me passait la lame d’une épée. Tous les ans, je le res-sens aussi quand je fais la bande de la Basse-ville.»

15. Wormhout Cochu Ier (depuis 1980)

Michel Deram Chanson préférée : “La Cantate à Jean Bart”Anecdote : «J’ai mené la bande un 1er avril et on m’avait accroché un poisson dans le dos. Les gens riaient mais je ne m’en suis aperçu qu’à la fin.»

16. Brouckerque Pek broek Ier (depuis 1993) Michel NoëChanson préférée : “Le tram”.Anecdote : «J’avais mené la bande, un 1er avril, à Coudekerque-village. On allait dans les chapelles et il a fallu que je me sou-lage. Je suis allé dehors dans un bosquet et des policiers ont voulu m’arrêter pour exhibitionnisme.»

17. Bourbourg Flotc’he Ier (depuis 1993)

Loïc Lefloch Chanson préférée : “Chantal”.Anecdote : «Je m’appelle Lefloch et...ce jour-là, j’avais mis des bottes et il pleu-vait. Il m’a dit : “Tu n’arrêtes pas de faire “flotch flotch”... et c’est venu comme ça.»

18. Gravelines Cô Zig’huttes II (depuis 2000) Marc MichielChanson préférée : “La cantate à Jean Bart”.Anecdote : «J’aime tous les carnavaleux parce que tous les ans, c’est différent. Je découvre toujours de nouvelles per-sonnes. Je suis même allé à Paris faire le tambour-major au Petit journal.»

19. Warhem Jacquot Ier (depuis 1986)

Jacques MiseroleChanson préférée : “L’Hymne à Cô Pinard”.Anecdote : «Quand on est dans le carna-val, on le vit, c’est tout. Je me souviens aussi de la fête organisée pour mes vingt ans de tambour-major. J’ai reçu en cadeau des épaulettes cousues de fils d’or.»

20. Hoymille Pilou Ier (depuis 2013) Christophe Baret Chanson préférée : “Les commères de la rue d’Saint-Gilles”.Anecdote : «Je me souviens qu’un jour, en tant que musicien, je suis tombé avec ma trompette. J’étais presque passé sous la première ligne et, d’un coup, je me suis retrouvé en l’air et j’étais reparti.»

21. Pitgam Pascal Ier, (depuis 2010)

Pascal Cordier Chanson préférée: “L’Hymne à Cô”.Anecdote : «En 2009, au repas du midi, le jour de la bande, Cacaille, le tambour-major, m’a demandé si je voulais prendre sa suite l’année suivante. J’ai fait celui qui réfléchissait, parce que j’étais ému. Il m’a dit : “C’est oui ou c’est non ? ” J’ai dit «Oui» et tout le monde à la table s’est mis à pleurer. On était tous en larmes ! Sacré souvenir !»

22. Loon-Plage Pouch’lô Ier (depuis 2012) Ludovic PouchelChanson préférée : “A Dunkerque”.Anecdote : «L’année dernière, j’avais dit à tout le monde que je viendrai à la bande de Pitgam en vélo. Comme, en tant que carnavaleux, je suis déguisé en cochon, mon vélo était rose. Et j’avais monté un comptoir à bières dessus.»

23. Killem Chico Ier, (depuis 2005)

Nicolas VandaeleChanson préférée : «Depuis trois jours...».Anecdote : «Il y a cinq ans, un journal m’avait appelé, par erreur, «Chicon Ier». Du coup, les membres du site masquelour.com m’ont ramené une caisse d’endives et ils m’ont même fait un collier avec ! En plus, je n’aime pas les endives !»

24.Dunkerque Cô Schlock II, (jusqu’en 2011)Jacky Hennebert, secrétaire de la Confrérie des tambours-majorsChanson préférée : «L’Hymne à Cô».Anecdote : «L’année dernière, j’ai regardé le bande depuis un balcon. Je n’avais ja-mais réalisé la vague que les carnavaleux représentaient. Et cette fumée qui monte de cette masse...C’était impressionnant !»

Edition 201310

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Les bulles du carnaval...

Ce sera sans doute l’un des produits dérivés les plus prisés des carnavaleux... La nouvelle BD de Pierre Echevin est déjà un succès. Dans cette édition retrouvez deux des planches des aventures de Gamin et Kathy la Mouette. Une BD disponible chez Aventures BD à Dunkerque (12 euros).

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Edition 201312

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Le bal des Mousses fête ses 15 ansQuel sera le prochain aspirant ? Les

Corsaires le découvriront peut-être le 28 février. Ils organisent le bal des mousses pour recevoir les enfants de l’Aduges, Villenvie de Saint-Pol-sur-Mer, l’Afmacs de Fort-Mardyck et la Maison pour tous de Leffrinckoucke. L’après-midi de l’escadre en quelque sorte. « Nous organisions un petit bal dans une salle de sports il y a plus de quinze ans, pour 250 à 300 enfants, expliquent François-Xavier Moreno et John Thomas, de l’Adu-ges. Mais c’était compliqué. Nous avons donc fait appel aux Corsaires. « Qui ont de suite accepté la proposition. Très vite, le bal des mousses a ressemblé à un vrai bal de carnaval pour les enfants en âge de marcher jusqu’aux ados, qui apprennent les premières lignes et le tiens bon’ds-sus.» D’abord à la Concorde de Petite-Synthe, puis à la salle Jean-Cocteau de Saint-Pol-sur-Mer, plus d’un millier d’en-fants font rigodon et se déguisent. « Cet endroit est pratique parce qu’il y a deux salles, une pour les moins de six ans et une autre pour les plus âgés.» 213 ani-mateurs encadrent le bal, assistés par des adolescents, membres des maisons

de quartier. Depuis trois ans, les enfants de Ghyvelde ont rejoint les troupes. Le tambour-major Cacaille mène les bam-bins depuis le début et l’orchestre Atypic assure la musique.

Un petit bateau au centre de la salle La fête et la sensibilisation aux carnaval démarrent bien avant le jour du bal. « Les enfants, encadrés par les animateurs, confectionnent eux-mêmes leur cos-tume,» détaille François-Xavier Moreno. Avec une préférence pour celui de cor-saire pour certains. Ce bal est vraiment l’occasion de faire partager les valeurs du carnaval», s’enthousiasme Jean-Pier-re Thomas. Et, pour les quinze ans, les Corsaires réservent des surprises aux bout’d’choux. Ils profiteront peut-être, comme les grands, d’un petit bateau au centre de la salle de bal. Une autre récompense, en plus du fameux sabre, sera aussi donnée à chacun des enfants gagnants... 1641 enfants (dont 567 de moins de six ans) sont attendus pour le chahut anniversaire des 15 ans du bal des mousses !

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Edition 201314

D C LVAUCœUR

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La cantinière

Emeline Pollaert, cantinière pourla première fois, aux côtés

de son père, Pompon Ier

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Quelle émotion ! La Berguoise Emeline Pollaert officiera pour la première

fois lors du bal de Mardi-Gras des Joyeux Berguenards, le 12 février.

«Je démarre petit, sourit la brune Eme-line, avant de passer au gros morceau, la bande.» Depuis l’âge de douze ans, elle suit les pas de son père, Pompon Ier, dans la bande, à Bergues et Bray-Dunes. «Je serai fière d’être à ses côtés, et j’aime bien l’idée d’être à la tête des musiciens et de la bande.»

Son rôle ? «Je suis un peu le bras droit, je donne un coup de main en cas de souci et je donne à boire aux musiciens.» Certains malicieux le savent très bien.

«Des amis m’ont tout de suite dit qu’ils étaient super contents pour moi et qu’ils espéraient que je leur offre un petit coup. Mais non, ce ne sera que pour les musi-ciens !»Intronisée le 20 octobre 2012, elle n’a pas encore tout à fait la tête à son rôle de cantinière. «Le carnaval vient de com-mencer, j’ai participé au bal des Joyeux Beultes, c’est un bon démarrage.»

Mais petit à petit, le trac va s’intensi-fier. «Cantinière, c’est un rôle important. Etre aux côtés de mon père me rassure. Il ne me met aucune pression.» Sûrement l’habitude de le voir brandir la canne et de savoir, depuis l’année, dernière, qu’elle

sera derrière lui pour cette nouvelle édi-tion de carnaval. Pas de rituel particulier ni d’événement prévu en son honneur. Peut-être l’envie d’endosser, à son tour, la te-nue de tambour-major, comme Claude II ? «Je ne sais pas si c’est possible et puis, non, pas pour moi, c’est une trop grande responsabilité.» Elle se fera d’abord à sa nouvelle fonction carnavalesque, avec tout le respect de la tradition qui lui est dû. Et puis, l’histoire reste familiale car son costume a été confectionné par sa grand-mère, Josiane Pollaert. Une veste bleu marine et une jupe longue rouge. Pour sûr, cette couleur, Emeline Pollaert l’aura aussi sur ses joues le dimanche 10 mars, jour de la bande de Bergues.

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16 Edition 2013

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6. Des CDsPresque chaque année, des carnavaleux musiciens enre-gistrent des CD. Après les Prout ou encore les Corsaires, d’autres suivent. Alain Alaïe vient de sortir son troisème opus ”Quel podingue”. Un CD de 15 chansons de chapelle, comme “Un sacré routier”, “Cha cha... rien” (un clin d’oeil) ou “Pint’je”... D’autres surprises arrivent comme l’opus de Matthias Vitse, connu pour sa webradio de carnaval. “Kreu-lekop”, une nouveauté à ne pas manquer. Contactez les chan-teurs directement, via Facebook.

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2. Un magnetVous êtes du genre à ramener un magnet de tous vos voyages ? Votre frigo n’a plus le moin-dre centimètre carré de disponible ? Vous en trouverez bien un petit pour un magnet spécial carnaval. Là aussi, l’office de tourisme en pro-pose, tout comme le marché de Dunkerque ou les boutiques spécialisées dans les accessoires festifs de l’agglomération.

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3. Des figurinesLe Téteghémois Pascal Leroux s’en est fait une spé-cialité : confectionner des figurines à l’effigie des masques, qu’il monte d’ailleurs parfois en porte-clefs. Fifrelour, nèche, féline, Noir... A vous de reconstituer la collection ! Disponible sur www.les-petits-bout-ches.com

Prix : 7 euros en moyenne

4. Badges et autocollants de carnavalA fixer comme un pin’s ou à coudre sur son clet’che, les badges peuvent être lumineux. Ils représenter des figures de carnaval ou les symboles de Dunker-que. Il est aussi possible d’en trouver dans les ma-gasins spécialisés fêtes. Attention, une collection à venir : les rondt’ches de tambours-majors ! Par la Bierotek !

Tarif: entre 2 et 5 eurosN’oublions pas M Carnaval par dkdrage.fr !

Prix : 3 euros le petit, 6 euros le grand

5. Le t-shirtsPas sûr qu’il fasse partie d’un costume de carnaval, mais pourquoi pas ? En tout cas, le t-shirt portant les logos de carnaval font fureur, pour s’en souvenir un peu en dehors de la saison. Imaginés par le Gallodrome, l’office de tourisme ou le site http://dkdrage.fr, ils font l’objet d’un choix varié. Le tout nouveau site http://aladunkerquoise.com en vend à l’effigie d’un Jean Bart modernisé. Le site propose même un “potche” avec badges et autocollants entre autres.

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Edition 201318

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Carnavaleux d’ailleurs

Pour les Nantais, les Trois Joyeusesdureront quatre jours !

Gilbert Tiersoone a tout prévu. Du-rant trois jours, ce Coudekerquois

aujourd’hui exilé à Nantes, sera le guide d’une drôle de colonie de canaris.

Une cinquantaine de Nantais – « Nous avons aussi quelques Bretons et des gens du grand ouest », souffle Gilbert -, se prépa-re à profiter du tourisme carnavalesque : ses bandes, ses bals, son carnaval... Ce-lui des papilles à la bonne table du Trou flamand, à deux pas de Wormhout, ou à la brasserie d’Esquelbecq.Le plaisir des oreilles au son des orgues d’Herzeele et celui des yeux, évidem-ment, avec la visite du port dunkerquois en bateau ou du musée international de la dentelle de Calais. « C’est aussi l’occasion d’une belle sor-tie, explique Gilbert. Nous venons faire carnaval mais aussi profiter des charmes

du Nord-Pas-de-Calais. »Tous les deux ans, Dominique (notre photo dans la frise), le chauffeur-pilote de cette transhumance, trépigne d’im-patience : « Il n’échangerait sa place pour rien au monde, sourit Gilbert, il nous dit souvent que c’est pour lui l’oc-casion de travailler en s’amusant. » Cette année, Dominique filera tout droit : « Habituellement, nous faisons une petite étape; nous avons décidé de tout faire depuis Dunkerque. » Pour leur sixième expédition, les Nantais ont choisi de dé-couvrir l’ambiance des Trois Joyeuses : « Nous changeons de période chaque an-née. » En 2011, la Confrérie du Potche-vlesvche, le nom de cette association, avait opté pour le carnaval à la sauce saint-poloise.Deux ans plus tard, ce sera bal des Acharnés et Nuit de l’Oncle Cô : « Nous

sommes parrainés par Yves Cazelle », membre bien connu des Acharnés.

Durant quatre jours, les Nantais loge-ront à l’Escale, la nouvelle auberge de jeunesse : « C’est génial, nous serons au coeur du carnaval. Les personnes qui viennent adorent l’ambiance et sont en quête d’authenticité. Ils la trouvent au carnaval de Dunkerque. » A un prix dé-fiant toute concurrence.

Pour cet exil de quatre jours, trois nuits, « all inclusive » (restos et entrées au bal comprise), les tarifs pratiqués par Gil-bert frisent ceux d’une enseigne de hard discount : « Entre 250 et 290 euros se-lon que la personne adhère ou pas. On fi-nance l’autre partie avec une soirée car-naval que nous organisons à Nantes ! » Carnaval, quand tu nous tiens…

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Edition 20132020 Edition 2013

L’ASSIETTE DU

CARNAVALEUXMarie Agathe, comtesse de Rosendaël et Josie, comtesse de Malo, décrivent la subtilité des mets prisés par les clet’ches. «L’idée était de trouver des aliments et plats faciles à manger, pendant le carnaval, bons et pas chers. Les carnavaleux peuvent retrouver la crotte de Malo à laRenommée à Dunkerque, toute l’année. Le crackesmout est également en vente à la boucherie Desmedt-Rooses. Le gérant sera d’ailleurs cette année la troisième comtesse, Maloute,comtesse de Leffrinckoucke.

Crotte de MaloLe meilleur pour la fin, la dernière nouveauté des Comtesses : la crotte de Malo. C’est surtout Marie-Agathe, la comtesse de Rosendaël, qui s’y connaît en pâtisserie. Les ingrédients ? Pour le sablé: farine, oeuf, sucre, beurre. Pour la ganache : pâte de spéculos, chocolat noir en poudre, poudre d’amandes, pralinettes et pour le sirop : eau, sucreet arôme de violette.

Les dosages, les chansons interprétées par les Bostekop et les vidéos des recettes sont à retrouver surle blog des comtesses : http://lachapelleafred.canalblog.com.

Crêpesau genièvrePour les cuisiner, il faut de la farine, des oeufs,de la cassonade, du lait et du genièvre de Houlle. Un bon petit plat pour les bouches déli-cates...enfin pas tant que cela !

Saladede harengL’incontournable du carnavaleux, l’un des plats dunkerquois typiques.Ce qu’il faut : du hareng fumé, de l’huile, des oignons, des pommesde terre, des haricots blancs, des carottes et des herbes de Provence.Une recette à la sauce “comtesses”.

Punch picoUne vraie base de punch... mais pas classique !Nous y mettons du vin blanc liquoreux. Pour lereste, du rhum blanc, du jus d’orange, du jusde citron et du sucre de canne.

Iced bostekop Une nouvelle recette ! Avec du bacardi blanc,du safari, du genièvre, du jus d’orange et dela grenadine. Normal si vous avez chaud enle buvant !

Diabolo flamandUn classique, utilisé aussi dans le challenge du Blozebuck.La recette : de la limonade blanche, du sirop de violetteet du genièvre.

PodingueUn autre grand classique del’assiette du carnavaleux. Chacun a sa recette et son dosage, voici celui des Comtesses : du pain rassi, du lait, de la cassonade,des oeufs, des raisins secs etdu rhum.

CrackesmoutVoici LA recette qui nous a faitconnaître. Les carnavaleuxadorent, et ça tient au corps !Ingréidents : du pain, du smout (saindoux), des craque-lots, du beultekaze (pâté de tête) et de la cassonade.de la cassonade.

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1. Quelle est l’origine du tambour-major ?Pilou Ier : Je crois que ça remonte à 1850. Pour être franc, mon livre de chevet est “L’Cô”. Il explique qu’il y a peu d’archives. Mais il s’agit du costume de fifre et tambour d’infanterie.

Cô Schlock II : Il y a deux suppositions. L’armée serait venue jouer pour les pêcheurs ou alors un hom-me aurait loué un costume de la garde nationale na-poléonienne et se serait mis en tête, devant les mu-siciens.

2. Quel est le rôle du tambour-major ?Pilou Ier : Il veille à ce que la musique se déroule parfai-tement, que les premières lignes soient en bon ordre. Il décide du moment où faire le chahut. Il doit aussi être présent au moment de l’établissement de l’itiné-raire de la bande et du temps qu’elle prend.

C. S. : C’est cela. Un tambour-major doit faire atten-tion en repérant l’itinéraire en avance. J’ai bricolé pen-dant 5 ans avant d’avoir le bon.

3. Comment le nom est-il choisi ?Pilou Ier : Nous sommes d’abord venus voir Cô Schlock. Nous avions pensé à Peulemeuche, du nom de l’association. Et finalement, tout le monde me connaît sous le nom de Pilou, donc...

C. S. : Les tambours-majors dunkerquois viennent d’une lignée de Cô, donc c’est une tradition. Sinon, c’est un nom qui correspond à la personne.

4. Quelle est l’origine du costume ?Pilou Ier : Les costumes de grognards. Ensuite, cer-tains sont modifiés, avec les couleurs de la ville par exemple. Cô Schlock a imaginé le mien et il a beaucoup changé depuis la première version.

C. S. : Il s’agit du costume du premier régiment de grenadiers de la Garde impériale.

5. Quelles sont les fonctions musicalesdu tambour-major ?Pilou Ier : Il est le chef de la clique des musiciens. Ils doivent respecter ses signes et faire ce qu’il deman-de, au moment où il décide du chahut, du tiens bon d’ssus...

C. S. : Oui, il dirige la musique avec le chef de bande. Il doit être à l’affût et toujours vigilant pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de trou dans la musique.

6. Quels sont les signes et les gestesdu tambour-major ?Pilou Ier : Le lever de canne avec les deux bras indique que le tambour-major va donner un ordre. “1, 2”, c’est le démarrage. Canne de travers qu’on abaisse signifie que c’est un morceau pour les cuivres, sans fifres.

C. S. : Et quand il lève la canne, en bas puis la baisse jusqu’au sol, cela signifie que la bande est terminée.

L’INTERROGATION SURPRISEDE PILOU IER PAR CÔ SCHLOCK IIOn ne naît pas tambour major…on le devient ! Mais une fois le costume fièrement porté, le tambour-major connaît-il l’histoire de ses illustres prédécesseurs sur le bout de la canne ? Pilou 1er, nouveau venu dans la bande a accepté de participer à l’interro surprise de Cô Schlock II…

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Le cantinier

Vincent Hars, le seul cantinierparmi les cantinières !

V

Il ne fallait pas la mettre au défi ! Le Fort-Mardyckois Vincent Hars pensait

que Marie-Claude Benoît, alias Claude II, allait oublier. Raté ! Sept ans après avoir lancé: «Ce serait bien d’avoir un cantinier en jupe !,» la seule femme tambour-major du carnaval dunkerquois a intronisé offi-ciellement Vincent Hars dans sa nouvelle fonction le 12 janvier, jour de la bande de Fort-Mardyck. «J’ai moins rigolé là...» sourit l’intéressé.

Il faut dire que le jeune père de famille de 32 ans connaît Claude II depuis qu’il a l’âge de 6 ans. «J’ai du mal à l’appeler Claude II d’ailleurs...» Il s’y fait depuis sa nouvelle place de cantinier.

La potion magique d’Astérix Appartenant aux Corsaires fort-mardyc-kois depuis 2003, il a toujours été attiré par la musique. Il était appelé en renfort

lors des bals. «Je n’ai jamais fait partie de la clique. Je jouais du fifre, mais dé-guisé en carnavaleux, pour aller de temps en temps dans des chapelles.» C’est d’abord à l’école de musique de Fort-Mardyck qu’il apprend l’instrument, vers 15 ans. Puis sur le tas. On demandait : «C’est quoi ton truc là ? plutôt que de parler d’une note,» se souvient-il. Des années d’apprentissage au coeur du car-naval. «Je me moquais tout le temps, gentiment bien sûr, de Marie, seule femme tam-bour-major, parce qu’elle n’avait pas de cantinier. Je pensais qu’on était tous les deux dans la blague.» Jusqu’à ce qu’elle le choisisse. Son rôle ? «L’accompagner un maximum dans ses apparitions.» Son costume, tout neuf, a été pensé par Cô Schlock II, ancien tambour-major de Dunkerque. Un honneur. «Il a eu l’idée de reprendre l’uniforme du joueur de fifre de

Napoléon.» Le bleu, le blanc et le rouge font évidemment partie des couleurs. Des broderies spécifiques, semblables à celles de Claude II, ornent la queue de pie. «J’ai aussi récupéré les épaulettes de Claude.» Le jour de la bande, il avait, comme chaque année, préparé la mixture alcoolisée* de la gourde. «Pour mettre en forme les musiciens, un peu comme la potion d’Astérix.» Un mélange personnel, secret, qui change chaque année. Il veille aussi à la sécurité de Claude II, à sa ma-nière. «Lorsqu’elle se retourne pour faire face aux musiciens, je ne la suis pas. Je surveille la route pour elle, et surtout les plaques d’égoût, pour qu’elle ne tombe pas.» Et malgré la boutade d’il y a sept ans, Vincent Hars prend son rôle de can-tinier à coeur, seul homme parmi une pe-tite vingtaine de femmes.

* Attention à l’abus d’alcool,à consommer avec modération.

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28 Edition 2013

«FAIR’ UN BON BEURT’CHEET PRENDRE BIEN DU PLAISI’»Qui ne connaît pas Laurent Verstavael alias Bierbuck ? Amoureux de Dunkerque et de son beurt’che, ce fils de Jean Bart exilé dans le Morbihan est également un fervent défenseur du patois dunkerquois. Pour votre hebdomadaire, il a accepté de répondre à nos questions en dunkerquois. Prenez-vous au jeu et lisez ces réponses, avec l’accent, avec vos amis de bande.

Vous êtes un fervent défenseur de la langue dunkerquoise, pourquoi ? Gamin, j’vivais en Basse ville et la majorité des gens s’exprimaient en dun-kerquois. Su’l’ marché, aux Nouvelles Galeries et su’l’ port, c’était pas rare d’entendre des expressions typiques telles que « j’lui ai claqué un pale dans sa guiffe » ou bien encô’ « i voit pus une doum’pe ». Si j’défends ce patri-moine, c’est dans l’espoi’ qu’il ne disparaisse jamais. Je le fais par amou’ pou’ Dunkerque, pou’ mon pér’ et ma mér’, pou’ mes gamines, et surtout pou’ les générations futures. Et si ma modeste participation peut contribuer à faire revivre et perdurer cette véritable richesse culturelle, je serais le plus heureux des veint’ches.

Quand sortira votre nouveau livre sur votre enfance à Dunker-que ? Vos photos, visibles sur votre blog, sont géniales : un joli moment de nostalgie... « Mon enfance à Dunkerque » devrait sorti’ cette année à la condition que je trouve un éditeu’ dans la région dunkerquoise. Ce qui, nom de chique, est a priori assez rare. Si un des lecteu’ du Phare a des relations ….

L’alcoolisation du carnaval est souvent dénoncée.Que pensez-vous de ce phénomène ? Ben pou’ moi c’est un probléme de société qui concerne surtout les jeunes. Avant tu buvais ton verr’ de biér’ ou une pair’ de rosé, et quand t’avais un flai’ tu mangeais un bout d’podingue et une heur’ plus tar’ t’étais dans la bande. Maintenant les gamins boivent des explosifs, deviennent dingues et sont vite fait dans l’coma.

Quel est votre endroit préféré à Dunkerque et pourquoi ? J’aime bien la rue de la Paix où j’ai vécu bout’che, juste à côté du Soulier Rouge et pas loin d’ chez Tit Frér’. Autrement, je n’ai pas vraiment d’endroit préferé. J’aime tout les endroits de Dunkerque même s’ils sont pour la plu-part complétement défigurés.

Votre bande préférée ? Votre bal préféré ?Votre moment du carnaval préféré ? Ma bande préférée, la seule, l’unique, celle de Dunkerque, a été vendue aux touris-tes et aux commerces. Et si, malheureusement, il existe un rigodon alternatif, c’est pas pou’ rien. Maintenant, comme bon nombre de masquelou’ j’apprécie plus celles des villages, chez les bourretapes comme Ledringhem ou Wormhout. On y retrouve les vraies valeurs, les vraies paroles de chansons, une veritable complicité entre carna-valeux. Mon rêve est de reconquéri’ la place Jean-Bart, de fair’ passer la bande quai des Hollandais en hommage aux pêcheurs à Islande puis de fai’ un m’tit arrêt place du Minck. Mais ça ….. Mon bal préféré était celui des Acharnés. «La Cantate à Jean Bart,» bien suuuuu’ !!!!!

Quel est votre plus beau souvenir de carnaval ?Le plus beau des souvenirs, c’est celui de ma première bande rue des Passerelles ! J’étais dans les bras de peille, on vivait dans les chalets américains, en face de l’Escale. La rue était pavée, il faisait froid. C’était la bande des Mariniers qui n’existe plus maintenant. Quand j’ai vu arriver de loin la clique et les masques, j’étais terrorisé. Sinon, j’adore le premier roulement de tambour tous les ans à l’avant-bande de Dunkerque. J’ai toujou’ une tite l’arme à l’oeil.

La plus belle rencontre ? Et la pire ?Y a pas UNE mais plusieurs rencontres. Tous les ans, quand tu retrouves tes collégues, les vrais, ceux qui sont amoureux de Dunkerque, du carnaval, ceux qui respectent et apprécient nos valeu’ ! Le pir’ souveni’, c’est quand un gars qui se disait de Nice place Jean-Bâr’ m’a insulté alors que j’essayais de lui expliquer gentiment et poliment la bande. Je peux te dir’ que j’irai jamais à la cavalcade de Nice.

Habitez-vous toujours Chemin des bandes…ça ne s’invente pas tout de même pour un amoureux du carnaval ! Avez-vous choisi la maison ou la rue ? Ben rien, quand qu’j’ai fait construire ma maison et qu’j’ai vu que la ruelle s’appelait « che-min des Bandes » j’ai pas hésité une seconde. Cela ne pouvait pas mieux tomber !

Un dernier mot pour tous les carnavaleux ? Que leur souhaitez-vous ? Ben comme pou’ tous le monde. De fair’ un bon beurt’che et de prendre bien du plaisi’ tant qu’il est temps. Parce qu’on est vite chez Pitchepeck..

Venez-vous au carnaval cette année ? Quand, avec qui et pourquoi ? Ben ben ben, évidemment que j’viens pou’ la bande 2013. Comme tous les ans pou’ les Trois Joyeuses pis aprés pou’ Ledringhem et Wormhout avec les handicapés bretons. J’suis dunkerquois jusque la moelle épiniére et pou’ moi fai’ la bande, c’est une chose normale, naturelle, inéluctable.

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OPEL Astra 1.3 CDTI 95 FAP Enjoy ecoF S&S 20/08/2010 - 61 118 km 12 690

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Les dix étapes du carnavalidéal selon Pierrot tout seul…Le carnaval coule dans les veines de Pierrot tout seul. L’intéressé refuse pourtant de jouer les donneurs de leçons : « Non, non, je ne suis pas prof de carnaval. » Pourtant, après quelques minutes, Pierrot tout seulaccepte de répondre à nos questions. Il évoque cette grand-messe régie par des codes qu’il convientde respecter sous peine de voir cette fête populaire virer au grand n’importe quoi. Alors si vous voulez faire carnavalcomme des pros ou plutôt comme Pierrot, lisez les lignes qui suivent et découvrez les dix étapes incontournablesd’une journée avec Pierrot tout seul.

32 Edition 2013

Le clet’che, une histoire personnelle

« C’est chacun le sien, le clet’che

représente une histoire, une personnalité.

Il faut le confectionner par ses propres

soins et le faire évoluer au fil des années.

Le clet’che fait évidemment partie du

folklore. L’idéal, c’est d’avoir un clet’che

pour la bande, un bien costaud puis un

autre, plus léger, pour le bal. Il faut

également se grimer. Le maquillage permet

de devenir quelqu’un d’autre. »

La chapelle d’avant-bande…« D’abord, il faut être invité. Hors de questiond’arriver sans prévenir. Ensuite, en cas d’invitation, on peut venir avec une ou deux personnes, pas plus. On ne va pas débarquer avec une colonie ! On arrive avec sa bonne humeur évidemment mais on peut aussi

apporter une bouteille de bulles ! On fait honneur au buffet, on chante quelques chansons. Au total, une heure, une heure trente. »

Le chahut de la bande « On sent la pression grimper au fil de lamusique qui devient de plus en plus soutenue.Le tambour-major s’arrête, lève sa canne et alors, c’est chahut. Là encore, cela s’apprend,il faut être costaud.»

Le B.A.ba de la bande

« La bande a ses codes. Les places sont plus ou

moins attribuées. Personne devant le tambour-major,

personne dans l’orchestre et un espace suffisant

entre la musique et la première ligne. Quand les

fifres et les tambours chantent, on marche. Aujourd’hui,

tout le monde veut être devant mais disons que les

premières lignes, ça s’apprend. Dans les quatre

premières lignes, il faut être en mesure de tenir la

poussée. Trop souvent, ce ne sont pas des lignes,

mais des accordéons ! »

Le rigodon« Vers 19h30 - 20h, tout le monde se retrouve

devant le kiosque. Le début du rigodon est donné par

la musique et on tourne autour du kiosque mais juste

après le moment fort, celui de la “Cantate à Jean

Bart” et pas “L‘Hymne à Jean Bart” comme j‘entends

si souvent. A Dunkerque, la “Cantate”

succède à “L’Hommage à Cô-Pinard”.»

33Edition 2013

La chapelle du parcours

« C’est ce qu’on appelle une chapelle d’après-midi.

Elle est souvent située sur le parcours. On boit juste

un coup, on chante quelques chansons et on repart.

Elle dure trente à quarante-cinq minutes environ.»

Le jet de harengs« Vers 17h en général. A Dunkerque, onlance des harengs. A Bergues, du fromage.Je me souviens qu’à Armbouts-Cappel par exemple, des poissons séchés était jetés.Si on a la chance d’attraper un homard àDunkerque, il faut le garder comme untrophée ! »

La dislocation…« Soit on a la chance d’être invité à

une chapelle du soir, soit on va…tous

boire un coup au bistrot ! Une fois le

rigodon terminé, on retrouve les amis

dans un troquet et on attend le bal.»

En route pour le bal…« On change de clet’che, on en met un plus léger.

Ensuite, direction le Kursaal à Dunkerque où les carna-

valeux arrivent entre 22h30 et 23h histoire d’être au

top pour le chahut de minuit. C’est le rendez-vous du

bal à ne pas manquer. Le tambour-major lève sa canne

et c’est parti pour une heure de chahut logiquement,

de minuit à une heure. Comme pour la bande, la pre-

mière ligne doit être droite.»

Bonne nuit…« Pour ceux qui le souhaitent, on peut finir avec

une petite soupe à l’oignon, une fois le Kursaal ou

la salle de bal libérée, vers quatre ou cinq heures

du matin. »

Edition 201334

Nettoyage et raccroc à la bande de Ghyvelde…Une fois les derniers carnavaleux partis faire de beaux rêves, les balais frottent le sol et l’huile de coude arrose la salle Dany Boon. « Deux ou trois heures de nettoyage, on se couche vers 6 - 7h », souffle Nicolas Buys. Huit heures plus tard, le clet’che a quitté le bord du lit pour arpenter le bitume de Ghyvelde. Pour les Beultes, cette première bande de la saison sert de raccroc en attendant la bande de Bray-Dunes le 13 janvier, une semaine après le bal.

DANS LA RONDE DU BAL

DES BEULTESUn bal, comment ça marche ? Pour les carnavaleux, la grand-messe du vendredi ou du samedi soir permet de clore la fête en beauté. Plongée dans les coulissesdu bal des Joyeux Beultes à Bray-Dunes, l’un des premiers de la saison.

Premièresréunionsun an avant…« Nous nous retrouvons dès lemois de novembre, expliqueNicolas Buys. On planche surtous les aspects pratiques :l’asso pour le vestiaire, lesquantités pour les boissons,le PC sécurité, la friterie...»Trois réunions d’une heuretrente indispensables pourla bonne tenue du bal.

Les forcesen présenceSamedi 5 janvier, 10h, matin debal. Les planches claquent, lesrires fusent et le décor prendvie. « Nous sommes 28 àpréparer la salle de bal etchacun connaît exactementsa mission, signale Nicolas Buys.» La veille, le podium central a pris ses quartiers dans le centrede la salle.

Des boissonsau litre près ! Entre les affiches et les coups de balai, les boissons trônent fièrement sur leurs palettes. 360 bouteillesde champagne, 70 fûts de bière,150 bouteilles de Coca, 120 litresde jus d’orange, 60 bouteilles dePerrier. « Des quantités établiesen fonction de notre bal de l’andernier », précise Nicolas Buys.

Des rugbymen au vestiaire,un pompier pour la sécurité…Le jour du bal, les ultimes détails sont également réglés. Comme prévu, les rugbymen du club de Coudekerque-Branchegèreront le vestiaire. « On change tous les ans et on laisse les bénéfices à l’asso qui s’en charge. » Le PC sécurité est placé à un endroit stratégique. « Son rôle est déterminant, il doit faire le tampon avec les pompiers”, expliqueNicolas Buys. La FFSS (Fédération française de sauvetage et secourisme) assurera les premiers soins.

L’avant-baldes coulisses Début de soirée, roulement detambours et gonflette ! Durantplus d’une heure, les bénévolesgonflent les 500 ballonsnécessaires pour finir la déco.Le compresseur fera son œuvreavant la traditionnelle photo.Les Beultes, en habits de lumière,posent pour la postérité. S’ensuitla frite-merguez d’avant-bal et“The show must go on”… sousla bienveillance de la quarantainede bénévoles présents pourla bonne tenue de l’événement.

I.

II.

III.

IV.

V.

VI.

35Edition 2013

Edition 201336

D C LVAUCœUR

RA AANU

Musique

Les Corsaires ont un nouvel hymne :“Bout’ à la lame”

RefrainToujours bout’ à la lame, oui c’est les CorsairesSur not’ fier bâtiment c’est pas une galèreSur not’ vaisseau vacillant, on navigue par tous les tempsDunkerquois et Corsaire, j’en suis fier.

Tout le monde sur le pont, oui c’est les CorsairesNoir et rouge, plume au vent et le sabre au clairparé à virer de bord on met le cap sur le portDunkerquois et Corsaire, j’en suis fier

1er coupletQuand le gabier à la coupée nous sonne pour le départAlors il est temps d’embarquer, direction Nuit d’ l’escadreCinquante corsaires, tous alignés, not’ capitaine en têteles mousses parés à manoeuvrer pour aller faire la fête.

2ème coupletIl faut résister aux assauts du galion à minuitet si possible pas de captive, nous, on veut pas d’ennuiles voiles aux vents, la proue dressée sous la pleine lune qui luitSûr qu’il faut une sacrée santé pour voguer toute la nuit.

[Et à la fin de cette chanson, tu peux rajouter le couplet de la suite de l’Islandais, dans mon premier texte, parce que ça reste un couplet “exclusif” livré par les Corsaires.]

Autre petite exclusivité des Corsaires, un couplet d’une nou-velle chanson à venir. D’après une fuite, il paraît qu’une suite à “L’Islandais”, composée par Freddy Mahé, est en cours d’écri-ture. Voici, en exclusivité, ce que serait le premier couplet de “Y’a pu’ d’Islandais”.

«Su l’port de Dunkerque, y’a pu d’IslandaisNi un Terre-neuvas, ni d’poisson saléY’a pu une morue et su l’minck non plusTu veux en trouver va chez Hache marée.»

Depuis trente ans qu’ils en rêvaient, les Corsaires l’ont fait : une chorale. A l’occasion de la cérémonie de la Petite Chapelle et de l’intronisation de deux nouveaux membres, en décembre, les Corsaires se sont unis au sein d’une chorale et ont entonné

fièrement les paroles de “Bout’ à la lame”, composé par Freddy Mahé, l’un des deux derniers arrivés.

37Edition 2013

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Affiche du carnaval

Le dessin d’Anaïs Mevaere serala carnaffiche 2013

Anaïs, six ans, peut dire merci à Célia, trois ans, sa petite sœur. Si

le dessin carnavalesque d’Anaïs sera affiché dans tout Dunkerque, c’est d’abord en raison de la curiosité de la cadette : « C’est Célia qui a vu le concours sur une affiche du mur de son école (Victor-Hugo à Dunkerque), sourit Philippe, le papa, Anaïs, qui est à l’école Lamartine, a donc participé.» Sur le fil pourrait-on dire puisque le dessin d’Anaïs est parvenu le dernier jour du concours au jury. Le meilleur pour la fin d’une bonne cuvée 2013. « J’ai gagné le concours de dessin de carnaval. » Toute intimidée sur la scène du Kursaal, théâtre de la re-mise des récompenses, Anaïs décou-vre la notoriété. « Le carnaval, c’est (sic) des gens qui se déguisent. Je ne le fais pas mais mon papa oui. » « C’était il y a quelques années,» pré-cise Philippe, évidemment fier de son artiste en herbe. Quant à Maryline, la maman, elle appréciera sans doute cette récompense qui est aussi un peu la sienne finalement. « C’est plu-tôt la maman qui l’a soutenue dans ce concours, plaisante Philippe, Anaïs

fait beaucoup de dessins à la maison, de la gymnastique et de l’escrime. » Bref, un emploi du temps pour le moins chargé où Anaïs va devoir maintenant prévoir une case pour la sortie trotti-nette. Lundi sur la scène du Kursaal, chaque gagnant est en effet reparti avec sa récompense : une trottinet-te pour les plus jeunes mais aussi un vélo pour le prix spécial du Jury, La gagnante des gagnante : Angèle Maeght. Avec son dessin d’une bande de carnavaleux fuyants en raison des effets donnés par les coups de pin-ceau, la nouvelle star du collège Jean-Zay à Petite-Synthe a fait sensation. « J’ai d’abord regardé sur Facebook pour trouver un peu d’inspiration puis j’ai trouvé une belle photo. Je m’en suis inspiré pour mon dessin. » Une bonne idée puisqu’elle a remporté le concours des 13-15 ans. Quant à l’affiche d’Anaïs, les clics de souris des graphistes ont modernisé l’en-semble tout en conservant l’ensem-ble : « J’aime bien le dessin d’Anaïs, explique Angèle fair-play, c’est enfan-tin. Et la petite est rigolote. Je suis contente pour elle. »

V

Anaïs Mevaere, gagnante dans la catégorie des 4-6 ans.Elle gagne une trottinette rose.

Angèle Maeght, gagnante dans la ca-tégorie des 13-15 ans et prix spécial du jury. Elle gagne un vélo.

Marc Verhaegen, vainqueur dans la catégorie des 10-12 ans.Il gagne une trottinette.

Mathis Ahamed, prix spécial du jury dans la catégorie des 7-9 ans.Il gagne des rollers.

41Edition 2013

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Edition 201342

LE CARNAVAL

DANS TOUS

SES éTATS

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D C LVAUCœUR

RA AANU

Anniversaire

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Les Potes Iront fêtent leurs 60 ans

2011 : Inauguration du bar à Marcel,

au bal de carnaval. Marcel Verbeke est

membre fondateur de l’association et est

toujours présent en tant que vice-prési-

dent. C’est une façon de remercier Marcel

et d’honorer sa longévité dans les Potes

Iront (60 ans).

1953 : Premier match de football humoristique organisé contre les

P’tits Louis. Il s’agit d’une longue série de matches entre les associations

philanthropiques de l’époque. Beaucoup de bonne humeur et de joie dans les

rangs. L’entrée était payante : 1 Franc pour remplir la caisse afin d’aider

« les pauvres honteux nécessiteux » (devise des Potes Iront).

1961 : Continuité des matches. A noter la poussette d’époque qui servait d’ambulance pour les premiers secours au cas où. Apparemment les médica-ments ressemblaient plus à une boisson gazeuse revigorante.

1992 : Les Potes Ironten première ligne. Inauguration des nouveaux costumes ;noir et vert – couleursde l’association.

2002 : Départ pour l’avant ban-

de, organisée conjointement avec les

Creules Cô de Coudekerque-Branche.

2011 : Préparation de la 56ème Nuit des Potes Iront salle Delvallez à Coudekerque-

Branche. L’équipe est au complet prête à recevoir les carnavaleux. A noter : une équipe des

restos du cœur (partenaire de l’association) est venue prêter main forte. Les membres des

Restos sont des renforts appréciés dans l’organisation du bal.

45Edition 2013

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Edition 201346

PENDANT

LE CARNAVAL

TOUT EST PERMIS

OU PRESQUE...

47Edition 2013

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D C LVAUCœUR

RA AANU

Portrait

Freddy Mahé et David Goetghebeur, nouveaux Corsaires de la flotte

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L’un est musicien-né, l’autre est tombé dans la marmite du carnaval lorsqu’il était petit. Freddy Mahé et David Goetghe-

beur ont été intronisés nouveaux membres début décembre 2012. «Un honneur» pour les deux hommes, âgés de 40 et 39 ans. «Je voulais m’investir dans une association à caractère philanthropique. Pour moi, celle-ci est la plus prestigieuse,» assure Freddy Mahé. Le choix a été rapide.

Un pied dans la marine avec son travail de lamaneur et un autre dans la musique, il se propose comme mousse auprès des Cor-saires en 2009. Autodidacte, il fait vite partie des fifres au carnaval, ainsi que des trompettes. Multi-instrumentiste, il ne fait pas que jouer, il compose aussi. C’est grâce au CD «De chapelle en chapelle,» sorti en 2011, que Freddy Mahé finit par s’imposer. D’ailleurs, il compose actuellement la suite de la chanson «L’Islandais...»

Il participe aussi, avec l’arrangeur et chef de choeur Régis Ber-tein à l’écriture d’autres chansons, pour la chorale des Corsai-res notamment. «C’est vraiment une belle aventure. Et puis, après trois ans de mousse, être adoubé par nos pairs.» Et même... par son papa, en ce qui concerne David Goetghebeur. Fils de Corsaire, il baigne dans l’univers des masques depuis son plus jeune âge. «J’ai suivi les pas de mon père,» sourit celui qui est chef de service à la Caisse d’allocations familiales. «J’apprécie énormément la philanthropie de ces associations, des Corsaires en particulier. Un peu comme dans mon métier, j’ai envie de venir en aide aux gens qui en ont besoin.»

Un ensemble de valeurs qui correspond à la philosophie des Corsaires. Tout comme une autre : la convivialité. «C’est sûr qu’on aime bien être entre gens de bonne compagnie et passer de bons moments.» Son intronisation, avec Freddy Mahé, était une bonne entrée en matière !

49Edition 2013

Vendredi 1er février22h - Salle Coluche

Mercredi 20 février14h30 - Salle Coluche

Dimanche 24 février - 14h30Rue Denis et rue F. Mitterrand

Mercredi 27 février15h - Place Jean Moulin

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Edition 201350

D C LVAUCœUR

RA AANU

Photographe

Jean-Louis Burnod immortalisele carnaval…depuis 1968 !

Qui ne le connaît pas ? Jean-Louis Burnod est

un peu l’œil du carnaval. Un regard qui fige la bande et les bals depuis 1968 : « J‘ai raté une fois carnaval, dans les années 1990 et je m‘en suis voulu alors je me suis dit plus jamais !

J‘étais sur mes skis alors que se déroulait la bande de Malo, je me suis demandé ce que je faisais là…» Membre éminent de la confrérie des photographes spécialistes ès clet’che, ce Dunkerquois pure souche est un ardent défenseur de ce carnaval si chéri dans la cité du corsai-re Jean Bart : « Seules les choses positives m’intéres-sent, le reste je zappe…» Quitte à fermer l’œil ou plu-tôt l’objectif sur tout ce qui pourrait ternir l’image car-navalesque.

Du premier bal à la dernière bande, Jean-Louis Burnod ne manquera rien ou presque : «Je n’ai pas de feuille de rou-te, explique-t-il, j’y vais au feeling en essayant aussi de répondre à toutes les invita-tions…» Juste avant d’im-mortaliser le bal des Joyeux Beultes de Bray-Dunes par exemple, il participait à la chapelle de Tintin. La liste de ses invitations est aussi longue que la visscherben-de ! Ce sportif émérite, il a tout de même participé à

cinq Ironman (!), a découvert le carnaval dans la peau du photographe en raison d’un problème de santé : « J’avais une blessure au genou et la sagesse m‘imposait un cer-tain recul. Je me suis dit que j’allais faire des photos pour tout de même partici-per à la fête.» Le sportif ne remplacera alors plus ja-mais l’artiste et le premier trimestre venu, les doigts de JLB martyrisent les boî-tiers. De cette saison car-navalesque 2013, il tirera 15 000 photos environ. Le premier tri en enverra 30% à la corbeille. D’autres clichés seront conser-vés pour le traditionnel calendrier. Les meilleurs seront dans le Phare et le Journal des Flandres tout au long de la saison.

À chaque fois, Jean-Louis veillera à respecter les co-des carnavalesques : « Il faut faire attention, j’ai eu une fois un problème avec un couple non déclaré dirons-nous, sourit-il, tout ce qui est zôt’ches, c’est parfois compliqué.» Son moment préféré ? « Les Trois joyeu-ses y compris le bal enfan-tin, j’adore. Le côté délirant de la Citadelle et la foule du dimanche pour le jet de ha-rengs. Je compare souvent cela à la bénédiction du Vati-can. C’est grandiose.»

Au milieu d’une bande ou d’un chahut, vous croiserez forcément Jean-Louis Burnod, amoureux du carnaval et des belles images. Chaque année, il immortalise plus de 15 000 scènes carnavalesques…

Son cliché inédit…« Je ne l’ai jamais publié, ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien ! Mais, maintenant, il y a prescription. Histoire de chan-ger des traditionnelles images du jet de harengs, je m’étais placé en face de la mairie de Dunkerque. A un moment, un car-navaleux a escaladé l’hôtel de ville jusqu’à parvenir à se hisser sur le balcon ! Une sacrée performance car ce n’est pas simple ! Il s’est retrouvé seul face à la foule et a surtout fait face au branle-bas de combat des services de sécurité.»

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51Edition 2013Edition 2013

L

can. C’est grandiose.»

Son matériel « Un Nikon D 800 de 37 millions de pixels. Il est super car, pour la pre-mière fois, il va me permettre de fai-re le rigodon sans flash par exemple. C’est mon nouveau joujou avec un objectif 18-200 et un téléobjectif 90 - 1400 mm. Je prends une carte de 8 méga et j’ai besoin de quatre batteries pour un week-end. Chaque soir, nous trions les photos.»

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RA AANU

Les bulles du carnaval...

Ce sera sans doute l’un des produits dérivés les plus prisés des carnavaleux...La nouvelle BD de Pierre Echevin est déjà un succès. Dans cette page, cherchez Gamin... il est bien caché. Une BD disponible chez Aventures BD à Dunkerque (12 euros).

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D C LVAUCœUR

RA AANU

Croisière

La croisière s’amuse avec le carnaval…

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Les expatriés sont déjà nombreux à cultiver leur amour pour le carna-

val. Dans cette édition, vous découvri-rez par exemple la belle histoire de ces Nantais amoureux du folklore de la cité de Jean Bart ou la passion de Bierbuck, Dunkerquois du Morbihan, amoureux du beurt’che. Régulièrement, dans les pages du Phare dunkerquois et du Journal des Flandres, nous évoquons ces initiatives carnavalesques nées aux six coins de la France, à l’image de ce couple d’Héraul-tais venu en clet’ches à la mairie de son village ! Nous avons également rencontré des Dunkerquois qui emmènent le carna-val avec eux en vacances. Infiltrés dans

la croisière des Ch’tis( les Flamands ne sont pas des ch’tis mais c’est le nom de la croisière !), nous avons eu la surprise de vivre une soirée carnaval…dans la plus pure tradition.

Carnaval à la grecque…Le Costa Classica, le nom du paquebot, amarré le long d’un quai grec servait de kiosque géant pour l’occasion. « Soirée carnaval groupe Ch’tis 5, salon Puccini, pour 9 Firenze de 18h30 à19h30. » Ren-dez-vous pris et chahut annoncé pour la cohorte de touristes dunkerquois impa-tients depuis le départ de Trieste. « T’as

vu, y’a une soirée carnaval… » La rumeur répandue…Ne manquait finalement que le principal ingrédient : le clet’che. Nul doute que lors des prochaines éditions, des départs sont prévus depuis Dunker-que, les touristes locaux emmèneront leurs précieux costumes.Quant à Jean, intronisé tambour-major de la croisière des Ch’tis, il se souviendra sans doute longtemps de ce joli moment qui, évidemment, s’éternisa bien au-delà de l’heure prévue.Tout le sel du carnaval : on sait quand il commence mais jamais quand il s’arrête. Et ça, c’est vrai à Dunkerque ou sur les bords de la Méditerranée…

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D C LVAUCœUR

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Les plans des bandes

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Samedi 2 février 2013 Sortie de la Bande deMardyck

Samedi 9 février 2013 Sortie de la Bande de laBasse Ville

Lundi 11 février 2013Sortie de la Bande de la

Citadelle

Dimanche 10 février 2013Sortie de la Bande des Pêcheurs

Visschersbende

Samedi 16 février 2013Sortie de la Bande dePetite-Synthe

Mardi 12 février 2013Sortie de la Bande deRosendaël

Dimanche 17 février 2013Sortie de la Bande de la

Violette

59Edition 2013

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02 LEPHARE DUNKERQUOIS Lundi 4 février 2013

Dans ses ateliers basés àMer-ville, l’Ascenseur, entreprisede confection textile, label-lisée Origine France Garantie,est spécialisée dans le vête-ment de travail. Elle ne man-quepasd’idéespoursedémar-querencréantdeslignesdevê-tements de travail, adaptésauxmétiers

Après avoir choisi d’habillerles harmonies, les choraleset dernièrement les fem-mes dans les usines et sur

les chantiers, l’Ascenseur se lancedans une nouvelle aventure. La pe-tite entreprise adécidéde créeruneligne de vêtements de travail desti-néeaux jeunesapprentis.«Il fautre-valoriser l’apprentissage des jeunesdans les métiers manuels ; le vête-ment peut y contribuer » expliquePhilippeLefebvre,PDGde l’Ascen-seur. Il se réfèreauxmétiersde l’hô-tellerie où les apprentis portentavec fierté dans la rue leurs vête-ments de travail. « A cet âge là, lecodevestimentaire est hyperimpor-

tant » poursuit le PDG, qui compte surles élèves-stylistes d’ES-Mod, école destylisme de Roubaix, pour créer une li-gne en phase avec les envies des jeunes.L’Ascenseurtravailleaussienétroitecol-laboration avec l’Institut Français deTextileetd’Habillement.«L’IFTHaéla-boré le cahier des charges en fonctiondes métiers. Il s’appuie aussi sur l’étudemorphologique qu’il a réalisé. La mor-phologie des jeunes s’est modifiée aucours des années » souligne le PDG del’Ascenseur. L’IFTH proposera égale-

ment les textiles innovants les plus adap-tés.Ceprojet partenarial s’inscrit dans lecadre du pôle de compétitivité du textileUp-Tex.Ce n’est pas la première fois que l’As-

censeur se lance dans ce genre de projet.Il y a un peu plus d’un an, l’AscenseuravecES-Mod amis au point une ligne devêtements de travail pour les femmes,qui tient compte de la morphologie.Quelquesoit l’âgeoulesexe,PhilippeLe-febvre souhaite que le vêtement de tra-vail soit un uniforme porté avec fierté.

C’est fort de ces expériences quel’Ascenseur se lance dans ce projetde ligne de vêtements de travailpourles jeunesapprentis.Afinderé-pondre parfaitement à leurs atten-tes, le chef d’entreprise lanceunap-pel aux responsables des centres deformation des apprentis et aux ly-cées professionnels. Il aimerait queles jeunes fassent part de leurs sou-haits, de leur perception du vête-ment pourdonner un coupde jeuneà l’indémodable bleude travail.

LEGUIDE

PUBLI-REPORTAGE

TEXTILE I Une entreprise de confection du Nord qui résiste aux chinois

L’Ascenseur crée des vêtements de travailadaptés aux métiers

Dans sesateliers àMerville,l’Ascenseurconfectionnedes vêtementsde travail. Enjuin dernier,l’entreprise areçu le labelOrigine Francegarantie

L’AscenseurAteliers de confection pour vête-

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Dans la série des "bacs techno", le bac technologique S.T.A.V. (Scienceset Technologies de l'Agronomie et du Vivant) est destiné aux jeunes qui ontun attrait pour le monde vivant.

Il est accessible principalement à l'issue d'une seconde générale et tech-nologique (Seconde GT), commune aux bacs généraux et aux bacs techno-logiques. (illustration sur le schéma ci-contre).

Son parcours est identique aux autres bacs, première puis terminale.Il se distingue des bacs scientifiques par un éventail plus important dematières, ce qui en fait sa richesse. A côté des "classiques" matières

BAC TECHNOLOGIQUE STAVUne formation diversifiée qui ouvre vers de nombreux horizons

BAC SCIENTIFIQUE

+ 2 ans après le bac

+ 3 ans après le bac

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Poursuite d’études en BTS

Environnement - Paysage :Gestion de l’eau, gestion de l’environnement, protectionde la nature, aménagement paysager, gestion de laforêt,...

Production - Transformation :Productions animales, productions végétales,aquaculture, horticulture, transformation, produitsalimentaires, analyses et biotechnologies, gestion del’exploitation agricole

Services - Commerce : :Technico-commercial, services en espace rural,...

Poursuite d’étudesen DUT - DEUST

génie biologique, environnement, analyses biologiques,industries alimentaires, environnement, déchets, qualité,...

Poursuite en licenceBiologie, lettres, histoire, géographie,...

SECONDE GT

BAC TECHNOLOGIQUE S.T.A.V.

BTS

DUT-DEUST

LICENCES

INGÉNIEUR

générales, des matières spé-cifiques dans les domaines dela biologie, de l'environnement,de l'agronomie, et de l'alimen-tation permettent de découvriret de mieux connaître le mondedu vivant, son fonctionnementet son extraordinaire diver-sité.

Il se distingue des bacs pro-fessionnels par un niveau géné-ral permettant une adaptabilitéet une poursuite d'étudessupérieures (Bac +2 à +5)dans de nombreux domaines

Cette formation est très appré-ciée par les élèves en forma-tion, en poursuite d'études, etceux qui sont entrés dans lemilieu professionnel. Ils sontattirés par la diversité desmatières, mais aussi par lesoptions que nous proposonsdans le cadre de cette forma-tion (pratiques environnemen-tales, hippologie - équitation,théâtre).

Depuis sa création nous avonsformé plus de 500 jeunes quiont ainsi pu décrocher leurpasseport vers des étudessupérieures motivantes ettrouver une activité profes-sionnelle dans leur domaine.

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