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Some Data concerning the Hungarian Co-operative Movement Hungarian Co-operative ResearchInstituteReview by: P. FlatrèsÉtudes rurales, No. 30 (Apr. - Jun., 1968), p. 116Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/20121419 .

Accessed: 28/06/2014 18:29

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116 COMPTES RENDUS

Hungarian Co-operative Re

search Institute, Some data

concerning the Hungarian co-opera

tive movement. Budapest, 1964, 85 p., multigr.

Ce document donne, ? la date de 1964, des renseignements tr?s pr?cieux sur les

principaux types de coop?ratives hongroises : agricoles, de consommation et arti sanales. Sont laiss?es de c?t? les coop?ratives de construction alors en voie de

d?veloppement. Une introduction de 8 pages donne tr?s clairement les principes de base du

fonctionnement des coop?ratives hongroises, plus ? lib?rales ? que les sovi?tiques. Les tableaux statistiques (jusqu'en 1963) permettent notamment de bien voir les

phases de d?collectivisation (1953-1958) et de recollectivisation rapide (1957 et surtout 1960-1963).

P. Flatr?s.

Victor P?rez Diaz, a El exodo

rural en la Tierra de Campos

(1961-1964). Extrait de Anales de

Econom?a, 1964, II, 8, pp. 741-780.

Cette ?tude, qui porte sur la d?composition de la soci?t? rurale de la Tierra de

Campos, au c ur de la Castille, livre les premiers r?sultats d'une enqu?te r?alis?e

en 1964 pour la Commission du Plan de d?veloppement de la Tierra de Campos (Commissariat du Plan espagnol).

L'objet de l'?tude est le ph?nom?ne de r?gression num?rique de la population de la Tierra de Campos, caus? par l'?migration, mis en rapport avec l'?volution

?conomique et sociale de la r?gion. Utilisant des donn?es recueillies par question naire, elle fut compl?t?e par une recherche sur un ?chantillon de 470 exploitants agricoles de la r?gion et par l'observation directe dans 17 villages.

La plus longue partie de l'?tude est consacr?e ? l'analyse du volume, de la struc ture et de l'?volution de l'?migration, et nous apprend qu'entre le 1er janvier 1961 et le 30 juin 1964, un dixi?me de la population a quitt? son municipio (canton) d'origine. D?laissant surtout les villages les plus petits, souvent par familles enti?res, ce sont des individus jeunes, salari?s agricoles en ?crasante majorit?, qui constituent le gros du flot migratoire. Pour les salari?s agricoles comme pour les exploitants, la courbe d'?migration s'accro?t r?guli?rement le long de la p?riode consid?r?e. Mais si pour les premiers, elle s'accro?t de fa?on continue, pour les derniers, le nombre

d'?migrants commence par s'accro?tre lentement pour monter brusquement de 1963 ? 1964. Ce fait semble ?tre d? ? un effet structurel de l'?migration des ouvriers

agricoles, qui, en r?duisant s?v?rement les disponibilit?s en main-d' uvre, provoqua une augmentation du taux des salaires, et mit les petits exploitants dans l'impossi bilit? de faire face au co?t accru de la main-d' uvre, les for?ant ? abandonner la terre.

V. P?rez Diaz tente d'expliquer le ph?nom?ne migratoire par le contraste entre

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