securite microbiologique eaux potables

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  • 1

    La scurit microbiologique des eaux potables :

    un des enjeux majeurs du XXIme sicle

    Henry-Michel Cauchie

    Aquaple22 fvrier 2007

  • 2

    1. Prsentation du Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann

    2. Le risque microbiologique li aux eaux potables

    1. Dfinitions: risque microbiologique, scurit,

    2. Caractristiques des agents pathognes

    3. Situation actuelle dans le monde

    3. Moyens mettre en uvre pour assurer la scurit microbiologique

    des eaux potables

    4. Recherche et dveloppement au CRP-GL dans ce domaine

    5. Conclusions

    Structure de lexpos

  • 3

    1. Prsentation du Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann

  • 4

    Mission du Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann

    Recherche applique

    Recherche fondamentale

    Transfert technologique

    Partenaires publics et privs

    Recherche oriente

  • 5

    Dpartement EVA Environnement et Agro-BiotechnologiesResponsable Dr L. Hoffmann

    Cr en 2000, actuellement 17 chercheurs et techniciens

    Deux axes de recherche principaux :

    Analyse et gestion de la biodiversit et des services cologiques des cosystmes

    Microbiologie environnementale

    Taxonomie et cologie microbienne Microbiologie applique (puration, biomthanisation,) Analyse quantitative du risque microbiologique dans les eaux

    Unit de recherche Ecosystmes aquatiques et terrestres Responsable Dr H.M. Cauchie

  • 6

    Analyse quantitative du risque microbiologique dans les eaux

    Dynamique des pathognes lis leau dans les bassins versants ou zones contributives

    (protection des ressources, sant publique, interactions cologiques)

    Indicateurs : E. coli, intestinalenterococci, bacteriophages,

    Pathognes:Salmonella, Legionella, Giardia, Cryptosporidium, Hpatite A, norovirus, poliovirus, cyanobactries,

  • 7

    2. Le risque microbiologique li aux eaux potables

  • 8

    Dfinitions

    Danger : Source de dommage pour lhomme ou les biens exposs

    Risque : Probabilit de dommage dans des conditions donnes

    dexposition au danger

    Scurit (safety) : mise en place de barrire de protection

    (traitements de leau, pratiques,) entre le danger (agent pathogne)

    et les personnes

  • 9

    Brve histoire de la connaissance des maladies lies leau

    Du moyen ge la moiti du XVIIIme sicle:

    Les maladies (la Peste, le Cholra,) se propagent par les miasmes

    disperss dans lair.

  • 10

    John Snow, pidmiologiste anglais (1813 1858)

    Brve histoire de la connaissance des maladies lies leau

    Il analyse la dynamique spatiale et temporelle

    de lpidmie de cholra qui svit dans le

    quartier de Soho Londres en 1854.

    Il en dduit que le cholra

    atteint les personnes ayant bu

    de leau de la pompe deau

    publique de Broad Street.

  • 11

    Un certain nombre de maladies sont dues des germes prsents dans leau

    Cholra : bactrie Vibrio cholerae

    7 pandmies entre 1817 et 1961

    Fivre typhode : bactrie Salmonella typhi

    Epidmie en Rpublique dmocratique

    du Congo (27 Septembre 2004 - 11

    Janvier 2005):

    - 42 564 cas

    - 214 mort (taux de mortalit: 0.5%)

  • 12

    Traitements des eaux et sant

    A partir du XIXme sicle, mise en place de systmes

    de collecte et traitement des eaux uses

    (assainissement)

    de traitement de leau destine la consommation

    humaine : filtration de leau, chloration

    Paris 1820

  • 13

    Le traitement de leau rduit la mortalit due la fivre typhode

    Salmonella typhi

  • 14

    Endmisme, pisodes pidmiques (outbreak)

  • 15

    1920 1930 : ~ 17 pisodes pidmiques par an

    1991 2002 : ~ 15 pisodes pidmiques par an

    pisodes pidmiques aux tats-Unis (1920 2002)

  • 16

    pisodes pidmiques aux tats-Unis (1920 2002)

    Vaccinations

    Traitements thrapeutiques

  • 17

    Dans les pays industrialiss, la mise en place de mesures

    dassainissement des eaux uses et de traitement de potabilisation des

    eaux ont rduit loccurrence endmique des maladies lies leau.

    Par contre, la frquence des pisodes pidmiques na par contre pas diminu au cours du XXme sicle.

    Les causes en sont notamment les changements doccupation des sols

    (intensification de lagriculture, urbanisation), la croissance

    dmographique et la centralisation des systmes de distribution deau.

    Constats

  • 18

    Diversit et caractristiques majeures des pathognes

    Bactries:

    Campylobacter jejuni Gastroentrite grave

    Escherichia coli O157:H7 Enterohmorragique

    Entroinvasive (dysenterie - fivre),

    Salmonella spp Diarrhe sanglante, arthrite

    Shigella spp. Dysenterie, fivre

    Vibrio cholera Diarrhe, vomissements,

    - Dose minimale infectieuse: 102 (Shigella) 108 (E.coli) cellules.

    - Peuvent entrer en dormance dans le milieu ou se multiplier.

    - Fort abattement avec les systmes de dsinfection classique (filtration,

    chloration,)

    - Traitements thrapeutiques gnralement efficaces

  • 19

    Diversit et caractristiques majeures des pathognes

    Virus entriques:

    Astrovirus Gastroentrite svre

    Norovirus Gastroentrite svre, nause, vomissement

    Entrovirus (poliovirus) Diarrhe, mnigites, encphalite,

    Hpatite A Fivre, anorexie, douleur abdominale

    Dose minimale infectieuse: 1 10 (100)

    - Persistance importante ou inconnue

    - Abattement significatif avec chloration, ultrafiltration efficace

  • 20

    Diversit et caractristiques majeures des pathognes

    Protozoaires parasites:

    Cryptosporidium parvum Diarrhe svre

    Entamoeba histolytica Douleur abdominale, diarrhe sanglante

    Giardia lamblia Douleur abdominale

    Dose minimale infectieuse: 1 20 (100)

    - Persistance trs importante

    -Relativement rsistant la chloration

    - ultrafiltration efficace

  • 21

    Diversit et caractristiques majeures des pathognes

    Cyanobacteries:

    - Certaine souches sont toxiques, relarguant leur toxine aprs la mort

    cellulaire

    - Dermatites, hpatotoxicit, neurotoxicit

    Anabaena

  • 22

    1920-1940 1941-1960

    1961-1970

    1971-1990 1991-2002

    Source : Craun et al., 2006 J Water Health

  • 23

    Situation mondiale actuelle

  • 24

    Distribution du Cholra ltat endmique aujourdhui

  • 25

    Situation globale quelques chiffres

    1,1 milliards de personnes nont pas

    accs au volume minimum deau propre

    ncessaire journellement (5 litres)

    2,6 milliards de personnes (la moiti

    de la population des pays en

    dveloppement) nont pas accs un

    assainissement

    1,8 millions denfants meurent chaque anne de diarrhe induite par des

    pathognes vhiculs par leau

    443 millions de jours dcole manqus chaque annes

    Des millions de femmes passant plusieurs heures aller chercher de

    leau chaque jour

  • 26

    Donnes 1995-2004

    Lassainissement et lamlioration de lapprovisionnement en eausont la priorit des pays en dveloppement pour rduire lendmisme des maladies vhicules par leau

  • 27

    2 dfis majeurs au XXIme sicle: laccroissement de la population mondiale et le changement climatique

  • 28

    3. Moyens mettre en uvre pour assurer la scurit microbiologique des eaux potables au XXIme sicle

  • 29

    Origines des pollutions tats-Unis (1971 2002)

  • 30

    Constats

    La qualit de leau peut tre altre diffrents endroits de la

    chane dapprovisionnement

    Une surveillance au niveau de la source deau et/ou du

    consommateur (End-of-pipe control) uniquement savre inefficace

    prvenir le risque de contamination.

    Le risque de contamination doit tre caractris chaque tape

    de la production deau potable suivant un principe similaire au

    principe HACCP ( hazard analysis critical control point ) utilis

    dans lindustrie alimentaire.

  • 31

    Mise en place de systmes de contrle multi-barrires

    Approche catchment to consumer propose par lOMS

    Connatre

    son bassin

    versant

    Connatre la qualit de

    leausource

    Matrise des

    traitements

    de leau

    Protection

    de la

    distribution

    Eau potable

    sre

  • 32

    Evaluation du

    systme

    Surveillance oprationnelle

    Gestion

    &

    Communication

    Description de la ressource

    Identification & prioritisation des dangers

    Identification des mesures de contrle

    Dfinir les limites oprationnelles

    Etablir une surveillance

    Actions correctives, rponses aux incidents

    Enregistrement des actions

    Validation et vrification

    Rvision, approbation et

    audit

    Plan de scurit

    pourleau

    tapes des plans de scurit pour leau (OMS) Water Safety Plans

  • 33

    Analyse quantitative du risque microbiologique

  • 34

    Bioterrorisme : le cas particulier dune contamination intentionnelle

    Aux Etats-Unis, le Center for Disease Control and Prevention

    (CDC) a class certains pathognes vhiculs par leau dans la

    catgorie dagents biologique 2 (dissmination moyennement ais

    raliser, faible mortalit):

    Vibrio cholerae

    Cryptosporidium parvum

    Aucune attaque de cette nature ce jour

    Stimulation des recherches sur les moyens de dtection en temps-rel des pisodes pidmiques volontaires ou non

    Rflexion sur la protection des infrastructures

  • 35

    Rglementation actuelle et future

    Actuellement, la Directive europenne 98/83/CE (eaux destines

    la consommation humaine) est dapplication.

    Cette Directive ninclus pas les principes des Plans pour le

    Scurit pour lEau.

    Par ailleurs, la Directive-cadre 200/60/CE fait rfrence explicite

    la gestion des eaux de surface et des eaux souterraines en

    vue de leur usage comme source deau potable.

    La Directive europenne 98/83/CE est en rvision et devrait

    inclure plus explicitement une rfrence aux Plans de Scurit

    pour lEau. Un groupe de travail OMS/UE a t cr.

  • 36

    3. Recherches dans le domaine de lanalyse du risque microbiologique

  • 37

    Dmarche classique pour dterminer la prsence dun risque pathognes

    Les pathognes sont souvent prsents des concentrations

    relativement basses;

    La dose minimal infectante de certains pathognes est relativement

    basse, voire trs basse (virus, parasites).

    Une dtection dindicateurs de contamination fcale plutt quune

    dtection des pathognes eux-mme est gnralement utilise. Les

    critres de qualit de la Directive 98/83/CE sont dailleurs fixs vis-vis

    dindicateurs.

  • 38

    Les indicateurs sont prsents en beaucoup plus grande abondance que les pathognes

  • 39

    Mais leur survie nest pas toujours en rapport avec la survie de certains pathognes

  • 40

    Beaucoup de

    donnes

    disponibles

    Non-bacterial pathogens(e.g. viruses, parasites)

    Water

    Biofilm

    Inactivation

    Inactivation

    Inactivation

    Attachm

    entD

    etachment

    Sloughingor erosion Manque de

    donnes

    Surface

    Importance des biofilms dans la dynamique des pathognes ?

  • 41

    Lanalyse quantitative du risque microbiologique ncessite

    des techniques dvaluation:

    de labondance des pathognes;

    de la viabilit de ces pathognes;

    de leur caractre infectieux.

    des techniques de concentrations

    des pathognes partir de grands

    volumes deau ou partir de biofilms.

    Dfinition des questions de recherche

  • 42

    1) Objectifs mthodologiques:

    Dvelopper et appliquer des techniques de concentration de pathognes et de dtermination de leur abondance et de leur viabilit (bactries, parasites), de leur virulence (virus) ou de leur toxicit (cyanobactries).

    2) Objectifs exprimentaux:

    Comprendre les interactions pathognes - biofilms

    3) Objectifs appliqus:

    Identifier et localiser les danger microbiologique non bactriens dans les parties majeures du systmes de production deau potable au Grand-duch de Luxembourg

    Objectifs des recherche en cours

  • 43

    VirusDure

    moyenne d'excrtion

    fcale

    Concentration virale par

    gramme de selles

    Dose minimale infectante

    (DMI)Symptmes

    Norovirus

    3 jours(entre 12 h

    et >15 jours)

    > 106 10-100 Gastro-entrite

    Entrovirus 1 mois 103 - 106 10-15

    Gastro-entrite, mningite, affection

    respiratoire

    Pathognes-cibles

    Parasite Transmission DMI Incubation Symptmes Giardia Fcale-Orale 1 10 kystes 6-16 jours Diarrhes profuses, nauses

    Cryptosporidium Fcale-Orale 10 100 oocytses 4-9 jours Diarrhes profuses, vomissements

    Virus : norovirus, entrovirus

    Protozoaires parasites : Giardia, Cryptosporidium

    Cyanobactries toxiques

  • 44

    Cyanobactries

    Vsiculesgazeuses

    100 x

    Microcystis

    Anabaena

    Aphanizomenon

    Planktothrix Cylindrospermopsis

    5 genres principaux

  • 45

    Cyanotoxines

    1. Neurotoxines :

    2. Dermatotoxines :

    Lipopolysaccharides endotoxines (LPS)

    Alcalodes

    Paralytic Shellfish Poisons (PSPs) :

    Saxitoxine (carbamate),

    Toxicit : Venin du Cobra

    3. Hpatotoxines : polypeptides

    Microcystine plus de 60 variantes Inhibiteurs de phosphatases Dsorganisation ducytosquelette

  • 46

    Concentration de virus et de parasites partir de grands volumes deau (> 1000 litres)

    Filtration sur membrane ultrafiltration : essai de rcupration

    simultane des pathognes

  • 47

    Rendement des systmes de concentration

    Dopage de 50

    litres deau

    avec virus et

    protozoaires

    Concentration primaire

    200 ml

    Concentration secondaire

    quelques ml

    Rendement total : < 20% 60%

  • 48

    Dtection et dtermination de la virulence des virus

    Eau

    Biofilms

    Concentration

    Elution

    virus

    Virulence :

    culture cellulaire

    Occurrence :

    qPCR

  • 49

    La PCR (Polymerase chain reaction), un nouvel outil

    PCR

  • 50

    Dtection des produits de PCR

    Visualisation sur gel : prsence dune bande

    = prsence du pathogne

    PCR en temps rel PCR quantitative

  • 51

    Signification de la prsence de produits de PCR

    On dtecte la prsence de gnome viral ou parasitaire.

    Aucune information sur la viabilit ou la virulence des pathognes

  • 52

    Culture cellulaire : estimation de la virulence des virus

    Dilutions 101 102 103

  • 53

    Vinj, 2006QIAampViral RNA

    NF XPT90-451Norovirus(GGI et II)

    NF XPT90-451Fuhrman etal., 2005

    QIAampViral RNA

    NF XPT90-451Enterovirus

    Pathogenicviruses

    ISO/FDIS10705-1 (1997)

    Ogorzaly &Gantzer, 2006

    QIAampViral RNA

    NF XPT90-451F-specificBacteriophages

    (GenogroupI to IV)

    ISO/FDIS10705-2 (1999)

    QIAampViral RNA

    NF XPT90-451Somatic

    Coliphages

    Viral indicators

    Virulence(Cell culture)

    Occurrence(PCR)

    ExtractionConcentration

    DetectionSample preparation

    Virus

    NEW!

    Bote outil disponible au CRP-GL

  • 54

    Eau

    Biofilms

    Concentration

    Elution

    parasites

    Viabilit : RT-qPCR

    Occurrence : qPCR

    Occurrence : microscopieUSEPA Method 1623

    IFA DAPI DICIFA DAPI DICIFA DAPI DIC

    mRNA giardin, HSP70

    Dtection et dtermination de la viabilit des parasites

    Sparation

    Immuno-

    magntique

  • 55

    0

    10

    20

    30

    20/01/06 27/01/06 03/02/06 10/02/06 17/02/06 24/02/06 03/03/06 10/03/06 17/03/06 24/03/06

    Kys

    tes

    ou

    oo

    cyst

    es/ 5

    0 L

    0

    2

    4

    6

    8

    10

    12

    14

    Pr

    cip

    itat

    ion

    s (m

    m)

    Provar Provar

    Bavigne Bavigne

    Misre Misre

    Prcipitations (mm)

    La dynamique des pathognes est lie lhydrologie des eaux considres

    SEBES : 60000 m3/jour = 5.106 Giardia et Cryptosporidium /jour

  • 56

    Post-doc 2006-2007:

    Recherche exploratoire de nouveaux indicators de viabilit de

    Giardia lamblia

    kystes dsenkystement trophozotes

    Comparison

    Marqueurs gnomiques et protomiques de viabilit chez Giardia lamblia

  • 57

    Cyanobactries

    Eau de surface

    Echantillonnage au filet plancton

    Microscopie culture in vitro

    Echantillons deau

    Eau traite

    Dosage des hpatotoxines &

    neurotoxines

    Abondance

    Toxicit

    PCR(toxin-producing

    Genes)

  • 58

    Microcystines:

    Screening: Test ELISA

    Analyse: LC-MS

    (MC-LR, -RR, -YR, -LW, -LF)

    Anatoxin-a:

    Saxitoxine:

    Analyse: LC-MS

    Screening: PSP Kit detection

    Analyse: LC-MS

    1. Hpatotoxine:

    2. Neurotoxine:

    Cyanobactries

  • 59

    Schma

    opron mcy

    Toxicit non lie la

    morphologie !Toxique ? Toxique ?

    1. Souches monoclonales

    2. Echantillons ESS

    Cyanotoxines-opron mcy (microcystine)

  • 60

    Des efflorescences abondantes en 2005

  • 61

    Recommendations OMS :

    0

    25

    50

    75

    100

    125

    150

    Apr-0

    5Ma

    y-05

    Jun-

    05Ju

    l-05

    Aug-

    05Se

    p-05

    Oct-0

    5No

    v-05

    Dec-

    05Ja

    n-06

    Feb-

    06Ma

    r-06

    g/l

    Niveau dalerte 2 (OMS)Niveau dalerte 2 (OMS)

    LultzhausenMain reservoir

    Cyanobactries en 2005

    1)

    2) Moins de 1 g microcystine par litre :> 1 g.l-1

  • 62

    Cyanotoxines (mcy) - souches monoclonales

    Conditions

    contrles11 souches

    PCR Souche Lieu Date Espce

    mcyA mcyE 05BA40S1 05 / 10 / 05 Microcyst is sp. + +

    05BA41S1 12 / 10 / 05 Microcyst is sp. + +

    05BA43S1 26 / 10 / 05 Planktothr ix agardhii + +

    05BA45S1

    Bavigne

    09 / 11 / 05 Planktothr ix agardhii + +

    05ES37S1 15 / 09 / 05 Planktothr ix agardhii

    05ES40S1 03 / 10 / 05 Planktothr ix agardhii + +

    05ES41S1 12 / 10 / 05 Planktothr ix agardhii + +

    05ES42S1 19 / 10 / 05 Planktothr ix agardhii + +

    05ES43S1

    Lulthauzen

    26 / 10 / 05 Planktothr ix agardhii

    05MI39S1 28 / 09 / 05 Microcyst is sp.

    05MI43S1

    M isre

    26 / 10 / 05 Aphanizomenon gracile - -

    3 genres diffrents

    7/8 potentiellement hpatotoxiques

  • 63

    Travail exprimental sur les relations entre pathognes et biofilms

    Racteur annulaire pour la production de biofilms

    Temperature: 4C

    dop avec 106 :

    - 1 and 10-m billes fluorescentes

    - Cryptosporidium parvum oocysts

    - Giardia lamblia kystes

    - Poliovirus (enterovirus)

    - PhiX174 (somatic coliphage)

  • 64

    Travail exprimental sur les relations entre pathognes et biofilms

  • 65

    Les biofilms apparaissent comme tant des environnement protecteur pour les virus et les parasites Lors de flux turbulent, les dtachements de biofilms peuvent tre important, remettant en circulation des pathognes toujours actifs

    Biofilms deau uses Exprimentation avec des conduites frachement excaves

    Travail exprimental sur les relations entre pathognes et biofilms

  • 66

    Conclusions

    Les problmes se situent des niveaux diffrents dans les pays

    industrialiss et les pays en dveloppement

    Laccroissement dmographique va augmenter de manire trs

    importante la pression sur les eaux de telle manire que leau potable

    sera un des enjeux stratgiques majeurs des annes venir

    La mise en place des Plans de scurit pour leau constitue une

    rponse adquate la gestion du risque biologique

    mais ce risque volue (pathognes mergents) et des besoins

    scientifiques et techniques spcifiques apparaissent

    La R&D en gestion du risque microbiologique sera ds lors de plus en

    plus sollicite.

  • 67

    CRP-GL : Centre de connaissance et dexpertise

    Veille documentaire

    Expertise

    Analyses

  • 68

    http://swap2007.lippmann.lu/ !!! avant 1er mars !!!

  • 69

    Personnel impliqu dans lanalyse des risques microbiologiques

    Cyanobactriologie Dr Raphal WILLAME

    Virologie Dr Sylvain SKRABER

    Dr Christophe GANTZER (LCPME, Nancy)

    Parasitologie Mr Karim HELMI

    Dr Isabelle BERTRAND (LCPME, Nancy)

    Bactriologie Mlle Laurence LEBLANC

    Ecologie Dr Isabelle THYS

    Epidmiologie Dr Jol MOSSONG (Laboratoire National de Sant)

    Rgulation lgale Dr Jean-Paul LICKES (Ministre de lIntrieur)

    Assistance technique Mr Nicolas BONJEAN

    Mme Delphine COLLARD

    Mlle Julie MATHU