scientific research in art and cultural history museums

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La recherche scientifique dans les musées d’art et les musées d’histoire C’est sur la base d’un accord administratif conclu entre le gouvernement de la Répu- blique fédérale d’Allemagne et ses Lätzder que fonctionne le Conseil scientifique (Wissenschaftsrat). Cette institution indépendante formule des recommandations décisives, tant en matière de recherche qu’en matière d‘enseignement; le domaine sur lequel portent ces recommandations va des projets de création de nouveaux établissements d’enseignement supérieur jusqu’aux propositions détaillées concer- nant les réformes de structure et l’organisation rationnelle du travail scientifique. Les propositions du Conseil scientifique peuvent porter sur la création ou l’extension des instituts, leurs tâches et leur bquipement, et aller jusqu’aux détails en matière de personnel, de matériel et de financement. Les recommandations du Conseil scientifique touchent également aux centres de recherche qui ne dépendent pas des établissements d’enseignement supérieur, y compris les musées, “qui effectuent des travaux de recherche indispensables dans de nombreux domaines”; nous ajouterons que c’est d’ailleurs leur devoir de le faire 1. La tache essentielle de tous les musées consiste à rassembler et à conserver des objets, à les maintenir en bon état, à compléter les collections existantes et à les rendre accessibles au public. Cette tâche exige une recherche préalable qui, dans un premier temps, se traduit par l’établissement de fichiers et de catalogues analytiques. I1 s’agit de réunir toutes les données existantes sur les objets détenus par chaque musée, puis d‘en tirer des enseignements qui déterminent l’état actuel des connais- sances. Tout comme les grandes séries d‘inventaires scientifiques des monuments artistiques, qui sont publiés par les services des monuments des LZnder et décrivent les œuvres architecturales religieuses et profanes, ainsi que les trésors qu’elles contiennent, ces catalogues de musées constituent une base indispensable pour tous les travaux de recherche portant sur les principaux domaines de l’histoire de l’art. I1 y a déjà plus de quatre-vingts ans que des travaux remarquables ont été menés à bien dans les musées d’art allemands, en vue de systématiser les principes sur les- quels se fondent les catalogues de collections et, bien que périmés maintenant dans les détails, ces catalogues méritent toujours d’être considérés comme des documents scientifiques. Cette œuvre a été poursuivie intensisrement avant et après la première guerre mondiale ; dans les grands musées, le recensement des collections devait être exhaustif. Après 1933 n’ont plus paru que quelques rares catalogues pouvant être qualifiés de scientifiques. La guerre et l’après-guerre ont imposé aux musées alle- mands de tristes nécessités - sauvetage des collections et reconstruction de la presque totalité des locaux qui les abritaient - et cette tâche demandera malheureuse- ment encore de nombreuses années avant d‘être achevée. L’établissement métho- dique des catalogues n’a donc pu reprendre qu’il y a une quinzaine d’années. A ce jour, même sans tenir compte des manuscrits encore inachevés, ce travail a abouti à la publication d’un ensemble d‘ouvrages de valeur 2. I1 convient de signaler, à ce propos, l’aide considérable apportée par la Fondation Fritz Thyssen, notamment pour les recherches relatives au XIX~ siècle. Cette fondation patronne également une entreprise d‘un genre tout à fait nouveau : la publication en commun, par plusieurs musées d‘art appliqué, d’un catalogue des affiches de la période du ./zgeiidstiL qui sont en leur possession. A Darmstadt, le Hessisches par Kurt Martin - - Landesmuseum prépare, à l’aide de machines automatiques pour le traitement de I. Empfehll,tgen dEs Ivisse,tsch9ftsrares ~~* l’information, une documcntation sur les œuvres d’art reproduites OU mentionnées Af,sball der n,issetasclaftZichefi Eitzrfchbritgeta dans les revues d’art de 1895 à 1914. [Recommandations du Conseil scicntifique en vue du dkveloppement des organismes scienti- L‘organisation d‘expositions temporaires est une des tâches qui incombent aux fique], 196s, partie III, vol. 2, p. 21-6,, s.l. musées d’art, à condition que les circonstances le leur permettent ct qu’ils disposent des locaux et des fonds nécessaires ou puissent les obtenir. I1 ne s’agit pas d’exposi- 2. Voir annexe 1, p. tions de caractère culturel ou populaire, mais exclusivement d‘expositions présentant un intérêt rigoureusement scientifique et dont les thèmes sont presque toujours en

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La recherche scientifique dans les musées d’art et les musées d’histoire

C’est sur la base d’un accord administratif conclu entre le gouvernement de la Répu- blique fédérale d’Allemagne et ses Lätzder que fonctionne le Conseil scientifique (Wissenschaftsrat). Cette institution indépendante formule des recommandations décisives, tant en matière de recherche qu’en matière d‘enseignement; le domaine sur lequel portent ces recommandations va des projets de création de nouveaux établissements d’enseignement supérieur jusqu’aux propositions détaillées concer- nant les réformes de structure et l’organisation rationnelle du travail scientifique. Les propositions du Conseil scientifique peuvent porter sur la création ou l’extension des instituts, leurs tâches et leur bquipement, et aller jusqu’aux détails en matière de personnel, de matériel et de financement.

Les recommandations du Conseil scientifique touchent également aux centres de recherche qui ne dépendent pas des établissements d’enseignement supérieur, y compris les musées, “qui effectuent des travaux de recherche indispensables dans de nombreux domaines”; nous ajouterons que c’est d’ailleurs leur devoir de le faire 1.

La tache essentielle de tous les musées consiste à rassembler et à conserver des objets, à les maintenir en bon état, à compléter les collections existantes et à les rendre accessibles au public. Cette tâche exige une recherche préalable qui, dans un premier temps, se traduit par l’établissement de fichiers et de catalogues analytiques.

I1 s’agit de réunir toutes les données existantes sur les objets détenus par chaque musée, puis d‘en tirer des enseignements qui déterminent l’état actuel des connais- sances. Tout comme les grandes séries d‘inventaires scientifiques des monuments artistiques, qui sont publiés par les services des monuments des LZnder et décrivent les œuvres architecturales religieuses et profanes, ainsi que les trésors qu’elles contiennent, ces catalogues de musées constituent une base indispensable pour tous les travaux de recherche portant sur les principaux domaines de l’histoire de l’art.

I1 y a déjà plus de quatre-vingts ans que des travaux remarquables ont été menés à bien dans les musées d’art allemands, en vue de systématiser les principes sur les- quels se fondent les catalogues de collections et, bien que périmés maintenant dans les détails, ces catalogues méritent toujours d’être considérés comme des documents scientifiques. Cette œuvre a été poursuivie intensisrement avant et après la première guerre mondiale ; dans les grands musées, le recensement des collections devait être exhaustif. Après 1933 n’ont plus paru que quelques rares catalogues pouvant être qualifiés de scientifiques. La guerre et l’après-guerre ont imposé aux musées alle- mands de tristes nécessités - sauvetage des collections et reconstruction de la presque totalité des locaux qui les abritaient - et cette tâche demandera malheureuse- ment encore de nombreuses années avant d‘être achevée. L’établissement métho- dique des catalogues n’a donc pu reprendre qu’il y a une quinzaine d’années. A ce jour, même sans tenir compte des manuscrits encore inachevés, ce travail a abouti à la publication d’un ensemble d‘ouvrages de valeur 2.

I1 convient de signaler, à ce propos, l’aide considérable apportée par la Fondation Fritz Thyssen, notamment pour les recherches relatives au X I X ~ siècle. Cette fondation patronne également une entreprise d‘un genre tout à fait nouveau : la publication en commun, par plusieurs musées d‘art appliqué, d’un catalogue des affiches de la période du ./zgeiidstiL qui sont en leur possession. A Darmstadt, le Hessisches

par Kurt Martin

- - Landesmuseum prépare, à l’aide de machines automatiques pour le traitement de

I. Empfehll,tgen dEs Ivisse,tsch9ftsrares ~ ~ * , ~ ~ l’information, une documcntation sur les œuvres d’art reproduites OU mentionnées Af,sball der n,issetasclaftZichefi Eitzrfchbritgeta dans les revues d’art de 1895 à 1914. [Recommandations du Conseil scicntifique en

vue du dkveloppement des organismes scienti- L‘organisation d‘expositions temporaires est une des tâches qui incombent aux fique], 196s, partie III, vol. 2, p. 21-6,, s.l. musées d’art, à condition que les circonstances le leur permettent ct qu’ils disposent des locaux et des fonds nécessaires ou puissent les obtenir. I1 ne s’agit pas d’exposi-

2 . Voir annexe 1, p.

tions de caractère culturel ou populaire, mais exclusivement d‘expositions présentant un intérêt rigoureusement scientifique et dont les thèmes sont presque toujours en

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I. BAYERISCHES NATIONALMUSEUM, Miinchen. Atelier de restauration des textiles : sur la table (de 3.50 s z,35 mktres) recouverte de verre et conçue spécialement pour la restauration des tissus, le personnel du laboratoire reconstitue, en suivant le droit fil, la Tapisserie de Gmther (Byzance, premitre moitié du SI^ sikcle). Sur le mur du fond, une grande photo de la tapis- serie avant sa restauration. I. Textile restoration workshop. The 3.50 m x 2.37 m glass-topped table is specially designed for the restoration of textiles. Shown here, being pieced together with the thread as a guide, is the Gmtht-r tapestry (Byzantium, first half of the 11th century). On the wall at the back hangs a full-scale photograph of the tapestry before restoration.

3. Voir annexe 2, p, IZO.

4. Voir annexe 3 , p. 121. 5 . Cette exigence scientifique ne saurait Etre

soulignée trop vigoureusement, notamment par 1'ICOhi. cf. Les as-ecfs IcoaomiqPlcs e t mciam de la pla?iz$catioti de l'édmation, Unesco, I 964, Une version allemande de cet ouvrage a été publiée par l'Institut allemand pour la recherche péda- gogique internationale, à Francfort, avec l'aide de la Commission allemande pour l'Unesco, sous le titre 1 Pers-ektiiw der Bìldutigsplanwig, Francfort, Berlin, Bonn, Munich, 1967. Cette tdition s'adresse aux personnes qui, sans Etre des sptcialistes, s'inttressent 2 la question ; elle prtsente une stlection des textes originaux, avec des compléments et une utile bibliographie sélective.

rapport avec la nature des collections, ou encore avec les réalisations du musée (par exemple en matière de restauration). Les résultats des recherches relatives à ces exposi- tions sont consignés dans des catalogues qui ont valeur d'ouvrages de référence 3.

A ces catalogues, qui paraissent à l'occasion de ce genre de manifestations, s'ajou- tent de nombreux périodiques publiés par les musées, surtout des rapports annuels. Certaines de ces publications ont vu le jour au X I X ~ siècle, d'autres au début du x x e ; elles ont cessé temporairement de paraître à maintes reprises, sous la pression des événements, mais, depuis la fin de la dernière guerre, elles connaissent un nouvel essor, tant du point de vue de leur nombre que de leur volume. Dans les grands musees, la diversité des collections est telle que tous les domaines de l'art sont couverts systématiquement ; une importance égale est accordée aux comptes rendus d'acquisitions récentes, à la présentation de certaines œuvres particulières, et aux études de synthèse, même si elles n'ont pas toujours un rapport direct avec les collections du musée. Les périodiques régionaux ne se limitent pas aux musées, mais traitent également des régions sur lesquelles s'étend leur activité artistique, ou encore du territoire de tel ou tel L a d . Les rapports annuels des musées et les comptes rendus occupent une place spéciale dans la littérature scientifique et ont acquis une importance exceptionnelle par la qualité de leur contenu et du fait qu'en général il n'existe pas d'autres organes d'information 4. Plusieurs musées, de préhistoire et d'ethnographie notamment, font sporadiquement paraître des publications sur des thèmes particuliers du domaine de leur recherche. D'une fason générale, du moins en Allemagne, les revues d'art à caractère scientifique qui paraissaient tous les mois et qui avaient joué un grand rôle dans les années vingt ne suscitent plus le même intérêt qu'autrefois et, de ce fait, ne trouvent pas facilement d'éditeurs. Paiithéoolz, l'une des rares revues de ce genre qui paraisse encore, est éditée à nouveau depuis 1960, par des spécialistes des musées, comme auparavant.

Cependant, certains travaux scientifiques réalisés par les musées font l'objet de publications : par exemple, tout ce qui a trait à l'entretien des monuments préhisto- riques et archéologiques, à l'archéologie médiévale, et tout ce qui concerne la sauve-

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garde, la conservation et la restauration des objets de fouilles. La classification de ces objets appartenait d'ailleurs déjà au domaine traditionnel des musées.

Chaque grand musée possi.de aujourd'hui ses propres ateliers de restauration et ses spécialistes (fig. I, 2). Parallèlement, certains instituts se consacrent à la recherche systématique et à la mise au point de méthodes scientifiques d'analyse des objets les plus divers, en vue de contribuer à l'histoire de l'art et de faciliter la tâche des restau- rateurs. C'est ainsi que les Laboratoires de conservation et de recherche scientifique pour les œuvres d'art, de l'Institut Doerner à Munich (fig. 3-1) (l'institut, qui existe depuis longtemps, a été rattaché, il y a quelques années, aux Bayerische Staatsge- mäldesammlungen, de Munich) ttudient systématiquement, entre autres problèmes, la structure des tableaux, depuis le support, la couche de préparation et les différentes couleurs, telles qu'elles ont été utilisées au cours des siècles, jusqu'aux vernis cou- vrants. Les causes des altérations et dégradations subies Far les tableaux sont égale- ment étudiées dans ces laboratoires ; les matériaux traditionnels employés pour la restauration, ainsi que d'autres, plus nouveaux, y sont examinés, et de nouveaux moyens de préservation et de conservation y sont mis à l'essai. Le Rheinisches Landesmuseum de Bonn met au point des méthodes modernes de prospection, depuis la photographie aérienne appliquée à la recherche archéologique, jusqu'aux procédés

de géophysique (fig. 7 a, b). Le Württembergisches Landesmuseum de Stuttgart (fig. 8 CI, b), s'intéresse à l'analyse d'objets de l'âge du cuivre en provenance d'Europe et du Proche-Orient ; de son côté, le Römisch-Germanisches Zentralmuseum de Mayence étudie les méthodes de conservation, de restauration et de reproduction des objets découverts au cours des fouilles archéologiques (fig. 9).

Mais ces institutions centrales de recherche ne suffisent pas, et le Conseil scienti- fique a préconisé la création d'autres instituts, spécialisés dans l'analyse des matières les plus diverses qui présentent un intérêt majeur pour les musées : métal, bois, pierre, cuir, parchemin et papier, et, tout particulièrement, céramique et textiles.

A côté de la recherche scientifique, les musées ont une autre tâche, non moins importante, l'action auprès du public. L'accomplissement de cette tâche suppose d'abord une installation et une protection appropriées. La présentation des collec- tions doit se faire sur une base scientifique. Cependant, il semble que la mission éducative qui incombe aux musées et les réalisations pratiques qui relèvent de ce domaine sortent du cadre de notre sujet. Certains musées allemands ont obtenu des résultats intéressants, mais jamais suffisants ni concluants, au regard de l'importance capitale et de l'urgence de cette tâche. En Allemagne, comme dans d'autres pays, l'éducation ne fait pas encore l'objet de recherches ni d'une planification assez systé- matiques. Dans le vaste domaine qui intéresse les musées, un effort à l'échelle inter- nationale s'impose en vue d'élaborer des méthodes qui permettent de répondre à temps aux besoins toujours croissants, en matière d'éducation et de culture, créés par la constante évolution sociale 5.

[Tradaiia" de Z'aZZemand]

2. BAYERISCHES NATIONALIKJSEUM, Miinchen. Atelier de restauration des testiles. Une table de couture dont la hauteur et l'inclinaison sont réglables. Le tissu s'enroule sur des cylindres revktus de feutre. 2. Textile restoring workshop. Sewing table adjustable for height and angle. The textile is wound on felt-covered rollers.

3. DOERNER-INSTITUT, Miinchen. Salle de spec- trographie : à droite, kquipement servant à l'analyse des spectres d'émission ; au premier plan, appareil à projection des spectrogrammes ; à l'arritre, le spectrographe même ; dans le coin, le génkrateur d'blectricité.

L'Ctude des spectres d'émission permet l'ana- lyse qualitative et semi-quantitative de la compo- sition des substances inorganiques. C'est une mCthode rapide d'identification qualitative des couleurs, d'échantillons de pierre, de verre ou de métal. L'identification de certains pigments permet souvent la datation approximative d'un tableau. L'analyse spectrale facilite également l'identification des ClCments de traces, qui donne une datation plus précise et quelquefois des indices sur la provenance des euvies d'art.

Au milieu de la pièce, un spectrographe d'absorption infrarouge servant i identifier les substances organiques, matières colorantes et pigments d'origine organique ou liants (huile, rbsine, cire, rCsine artificielle, etc.).

Premier plan à gauche, presse hydraulique servant à réduire en pastilles avec du bromide de potassium les échantillons destinés à la spectrographie d'absorption infrarouge. 3. Spectrum analysis room. On the right, emis- sion spectrum analysis equipment: (foreground) projector for identification of spectrograms; (centre) emission spectrograph and (corner) power unit.

By emission spectrum analysis, elements can be qualitatively and semi-quantitatively identi- fied. It provides a quick method of determining the qualitative composition of stone, glass and metal, and of colour samples from paintings. Pigment identification in the latter often allows paintings to be approximately dated. Trace elements in the pigments, ahich can also be identified by this method, enable a more precise dating and in some cases provide some indica- tion as to the place of origin.

In the centre an infra-red absorption spectro- graph for the identification of organic sub- stances, e.g., dye-stuffs and organic pigments and binding media (oils, resins, waxes, synthetic resin).

Left foreground: hydraulic press used to press into pellets with potassium bromide the samples for infra-red spectrography.

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Scientific research in art and cultural history museums

by Kurt Martin

I. Empfebltingen der WìssenschaJites ?rim Aiisban der it’isseiischaf~fjrhen Eitirìcbfntgen, Part 111,Vol. 2,p. 21-67, s.l,April1965 (Recommenda- tions of the Scientific Council for the extension of scientific institutions).

4 . DOERNER-INSTITUT, München. Salle de spec- trographie: à gauche, au premier plan, l’appa- reil à projection des spectrogrammes et, au fond, des balances d’analyse.

Sur la table (à droite), un photometre permet- tant de mesurer la densité optique des lignes spectrales. Les mesures sont Ccrites par l’appareil enregistreur installé à côtt. Sous la table, un autre enregistreur et un gtnérateur d’tlectricit6 transportable dont on se sert surtout pour les électrophorkses sous haute tension et pour le dessalement du mortier et de la pierre au moyen du courant électrique. 4. Spectrum analysis room. Left foreground: projector for identification of spectrograms. Background left: micro-scale balances.

On the table (right) the photometer which measures the optical density of spectrum lines, registered on the adjoining recorder. Under the table are a second recorder and a power unit. The latter is mainly used for high-voltage elec- trophoresis and for removal of salts from mortar and stone.

An administrative agreement between the Government of the Federal Republic of Germany and the Lähder forms the basis for the work of the Science Council (Wis- senschaftsrat), an independent body that issues recommendations of crucial impor- tance concerning research and teaching. These may deal with anything from the planning of new university institutions to detailed proposals concerning the creation of a coherent network of centres for the organization of scientific research. The Science Council’s proposals may even concern the establishment or expansion of institutes, their tasks, and their equipment and go into the fullest detail regarding staff, material and financial needs.

Its recommendations also deal with non-university research institutions, including museums, because “they are engaged)’-as indeed, they must be engaged--“in valuable and essential research work in many fields”.l

The essential task of all museums is to collect, keep and preserve objects, to add judiciously to their collections and to make them accessible to the public in an appropriate manner. Fulfilment of this assignment entails research, the first step being to compile annotated card indexes and catalogues. The aim is to collect all the known facts about objects and, as an outcome of the results that emerge, to arrive at findings that establish the level of scientific knowledge attainable at the present time. Like the great series of scientific inventories of monuments of artistic merit in which the regional-bodies responsible for historic monuments record sacred and secular works of architecture and the objects they house, these museum cata- logues provide an essential basis for major areas of research on the history of art.

More than eighty years ago German art museums made an outstanding contribu- tion to establishing the scientific principles underlying the compilation of museum catalogues, so that, though in detail entirely out of- date, these publications rank as records of the history of science. Before and after the First World War this work was pursued vigorously-with the aim, as far as the large museums were concerned, of cataloguing their entire collections. After 193 3, new catalogues with any serious scientific pretensions were few and far between. In the sad war and post-war years, it was necessary to recover and save the collections and to rebuild nearly every museum in Germany, a task which unfortunately is still going to take years to complete. It

IIG

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was not, therefore, until about fifteen years ago that a start could be made again on the scientific cataloguing work. Even leaving out still uncompleted manuscripts, the advance has been such that a representative series of valuable works now exists in published form.2 This work has been strongly supported by the Fritz Thys- sen Foundation, especially in connexion with research on the 19th century. The Foundation is also sponsoring a new experiment involving a number of applied art museums anxious to publish a joint catalogue of their collections of ]/getzd- stil posters. With the aid of data-processing machines, a catalogue is being pre- pared at the Regional Pvhseum of Hesse (Hessisches Landesmuseum) in Darm- stadt, o f works of art mentioned or reproduced in art periodicals between the years 1895 and 1491. d

Circumstances permitting and, above all, provided the necessary space and money are, or can be made, available, it is one of the functions of art museums to hold exhibitions. I am not referring here to exhibitions of general cultural interest or with a popular appeal, but to exhibitions dealing purely and solely with scientific research, on themes which are nearly always related to the special fields covered by the collec- tions or to the museum's particular achievements, e.g., restoration work. The results of the research relative to the exhibitions are set forth in catalogues that are equivalent to scientific works of reference.3

These special publications are supplemented by a great many museum periodicals, chiefly yearbooks, which in some cases go back to the 19th century or at any rate to the beginning of the 20th. Although their publication has been often interrupted by the course of events, a gratifyingly large number covering a considerable range have reappeared since the war. The collections of the large museums are so extensive as to touch on every field of art, which means that equal value is attached both to acquisition reports and publications dealing with individual items as well as to large comprehensive studies, even if these do not necessarily deal with the museum's own collections. Journals of a regional character, too, hardly confine their interests to the museums, but deal rather with their corresponding regions of artistic activity or the territories of individual Lätider. The museum yearbooks and reports owe their special position and exceptional importance as scientific literature not only to their content but also to the general lack of other media.4 Some museums-chiefly pre- history and ethnography museums-also occasionally publish works on special subjects to do with their own fields of research. It should be mentioned here that, as a result of a general trend-at least in Germany-monthly scientific art journals which, particularly in the twenties, played a very important role, no longer arouse the same interest and therefore find publishers unreceptive. Paxtheon, one of the few remaining journals of this type, has also been a museum publication since 1960- as indeed it had been formerly.

j. DORRNER-INSTITUT, Miinchen. Laboratoire de physique. Au premier plan, à gauche, à cóté du microscope, un spectrophotomètre utilisable dans la gamme des rayons visibles et ultra- violets est employé pour des opérations de colorimétrie, pour l'examen des feuilles et vernis de protection contre les rayons ultraviolets, et pour l'identification de colorants organiques.

Dans le fond, un chromatographe à gaz, ser- vant surtout à séparer les composants de certains liants complexes, et auxquels les méthodes de l'analyse spectrale ne sont pas directement applicables.

Au fond, devant les cylindres en acier, un photometre d'absorption atomique. Cet appareil sert à determiner la composition quantitative d'alliages metalliques, de pierres et de fragments de verre.

Au premier plan, à droite, la chambre à climat variable où peuvent Etre reproduits tous les types de climat et de variations climatiques, ainsi que les processus du vieillissement artificielle- ment accélérés. Différentes sources de lumière artificielle permettent d'étudier l'influence de la lumière sous diffkrentes conditions climatiques. j. Physics laboratory. Left foreground (next to microscope): spectrophotometer for the visible and ultra-violet range, used for colour measure- ments, testing ultra-violet protecting varnishes and sheets and identifying dye-stuffs.

Behind, gas chromatograph, mainly used for separation of components of complex binding media not directly amenable to spectrum- analysis.

Background, in front of the steel cylinders: the atomic absorption spectrophotometer. Used for the quantitative determination of compo- nents in metal alloys, glass and stone.

Right foreground: a climate-testing chamber which allows the reproduction of any type of climate and light and to produce changes of climates. Thus, ageing processes of materials can be artificially accelerated. Different illumina- tion equipment enables the study of the influence of light under various climate conditions.

2. See Annex I, p. IZO.

3 . See Annex 2, p. IZO.

4. See Annex 3 , p. I Z I .

= =7

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6. DOERNER-INSTITUT, München. Salle d’esa- men sous différentes sources de lumitre. A gauche et à droite, dispositifs d’éclairage pivo- tants. Un assemblage de différents types de lampes fluorescentes produit une lumière à peu près naturelle. Au mPme niveau de luminosité, la lumikre des lampes fluorescentes ne chauffe pas les œuvres d’art autant que celle des lampes incandescentes. Celles-ci ne sont nécessaires que pour la photographie infrarouge, des lampes ultraviolettes et une lampe B sodium émettant une lumière monochrome. Le chevalet est conçu de façon à permettre un mouvement horizontal ou vertical du tableau, quel que soit son poids. Pendant l’examen au stéréomicroscope de la surface d‘un tableau (au centre), c’est le tableau qui se déplace et non le microscope. 6. Room for examination of works of art under different light sources. Left and right fore- ground: lighting equipment. A set of different types of fluorescent tubes adapts the illumination as far as possible to day-light. At the same level of illumination the light of fluorescent tubes does not heat up the objects as strongly as the light of incandescent lamps. These are only used for infra-red photography, ultra-violet tubes and a sodium vapour lamp, emitting monochromatic light. Paintings are put on a special type of easel, adjustable in horizontal and vertical direction, indifferent to the weight of the painting. This easel is very useful for the examination of paint surfaces by a binocular microscope, which is fixed in front of the easel.

(I

7 a, b. RHEINISCHES LANDESMUSECM, Bonn. Le laboratoire d’archéologie procede depuis 1960 i l’essai de nouvelles méthodes pour la découverte sur le terrain et la prospection des vestiges archéologiques enfouis dans le sol. En plus de la photographie aérienne, le “magnétomètre .j risonance différentielle des protons” - mis au point au laboratoire m6me - a donné les meil- leurs résultats. Les données très précises du champ magnétique terrestre sont reportées sur une carte à l’aide de compteurs électroniques.

O 1 b

(a) Photographie aérienne montrant une par- tic du grand site préhistorique de Weidesheiml Euskirchen ; on y décèle de nombreuses sépul- tures isolées, un long mur d’enceinte et une clbture circulaire ; (b) carte magnétique cou- vrant une superficie de rqooo metres carrés environ et fournissant, avec plus de détails, des indications très semblables à celles de la photo. Etant donni que les mesures magnitiques ne se heurtent pas aux mêmes obstacles que la photographie aérienne, cette nouvelle technique promet de devenir un puissant auxiliaire de l’archéologie.

118

7 a, b. Since 1960, the field archaeology labora- tory of the museum has been trying out new methods for discovering and surveying buried

2 3 4 5

archaeological monuments. Next to aerial photography, best results have been obtained by the differential proton resonance magneto- meter developed in the laboratory itself. The very accurate magnetic field data it provides are mapped after computer-processing.

(u) The aerial photograph showing part of the big prehistoric site at WeidesheimlEuskirchen, with several individual graves, a long enclosure and a circular surrounding wall. (b) Magnetic map of the area (of some 14,000 m2) repro- ducing data very similar to that in the photo- graph and also providing extra detail. As magnetic measurements are not subject to the same limitations as aerial photography, this new technique is likely to become an essential tool of the archaeologist.

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a 6 However, even special scientific work done by museums does get published, as

for example anything to do with the recording and preservation of prehistoric and archaeological remains, mediaeval archaeology and any other subject connected with the safeguard, preservation and restoration of archaeological finds. Classifying them has always been part of the research work of museums.

Every large museum nowadays has its restoration workshops and restoration experts (fig. I, 2). There are also institutes which systematically study and perfect scientific methods of examining the most varied objects in order to further knowledge of the history of art and of the practical problems facing the restoration expert. For example, the Doerner-Institut’s Laboratory for the preservation and scientific study of works of art (fig. 3-6) (the institute, which has long been in existence, was attached to the Bayerische Staatsgemäldesammlungen in Munich a few years ago) is chiefly engaged in systematic research into the composition of paintings, starting from the support, the ground layer and the different colours as used over the centuries, to the protective varnishes. The causes of changes and damage are investigated, traditional materials used in restoration work are tried out together with new ones and new means of preservation and conservation are tested. The Rheinisches Landesmuseum in Bonn has developed modern investigation methods, including photography from the air applied to archaeology and geophysical techniques (fig. ?a, b). The Württembergisches Landesmuseum in Stuttgart (fig. 8 a, b) is interested in the study of Bronze Age objects from Europe and the Near East, and the Römisch- Germanisches Zentralmuseum in Mainz (fig. 9 ) is working on methods of preserv- ing, restoring and making replicas of archaeological finds.

However, these central research establishments are not sufficient, andithe Scientific Council has therefore proposed the setting up of further special institutes for ana- lysing all the different kinds of materials that museums are interested in, such as metal, wood, stone, leather, parchment, and paper, but above all ceramics and textiles.

Just as important as the museums’ scientific research is their work for the public. Museum rooms must first be appropriately installed and protected. Collections must be arranged scientifically. For the rest, it does not seem to come within the scope of this article to discuss the educational mission of museums, or how they should carry it out in practice. Though some museums in Germany have been able to achieve good results, these have not been on a scale sufficient to match the fundamental importance and urgency of the task. There is a lack, and not only in Germany, of systematic educational research and planning. In the important field covered by museums, an international effort is called for in order to evolve methods capable of meeting as soon as possible the ever-growing demand for education arising from the constant evolution of society.5

[Translated from the Germafzj

8 a, b. \x’ÜRTTEhlBEKGISCHES LANDESMUSEUM, Stuttgart. (u) Ce spectrographe a dtjà servi à l’analyse spectrale de 20 o00 objets de cuivre d’Europe ou d’Asie occidentale datant soit de l‘ige du cuivre, soit des débuts de l‘ige du bronze, et à celle de 2 300 objets d‘or. (6) Photo- metre servant à interpréter les spectres. La statistique mathématique est utilisée pour le groupement des analyses. Les rtsultats des recherches sont publits dans la collection inti- tulée Studieri X I I deti Attfätgea der ikletaalalzqie (Etudes sur les débuts de la métallurgie). 8 a, 6. With this spectrograph, spectrum ana- lyses have been made for zo,ooo copper (Cop- per and Early Bronze Ages, Europe and Asia Minor) and 2,300 gold objects. (b) The spectra are interpreted in the photometer and mathema- tical statistics are used in grouping the analyses. Results are published in Sfiidim X I I den Anfätgen der i2letalalzqi~ (Studies on the beginning of Metallurgy).

9. RÖhlISCH-GERMANISC€-IES ZRNTRL4LMUSEUM, Mainz. 14telier de conservation. 9. Conservation workshop.

5 . This scientific imperativeness cannot be stressed too strongly, especially by a body such as ICOM. See Ecariomic and sociaal aspects of educa- tional platiiii?ag, Unesco, 1964. A German edition has been published by the Deutsches Institut fiir Internationale Pädagogische Forschung in Frankfurt-on-Main with the help of the German Commission for Unesco under the title Perspek- ticen der BiZdtingspZariring, Frankfurt a. M., Berlin, Bonn, Munich, 1967. This edition, prepared for “the interested layman”, contains a selection of the original articles together with additions and a useful bibliography.

Page 8: Scientific research in art and cultural history museums

Annexes Diisseldoif Kunstmuseum der Stadt Düsseldorf. Deutsche Fayencen im Hetjens-Museum (A. Klein), Düsseldorf, 1962.

I<ataloge des I<unstmuseums Düsseldorf: I. Glas, Bd. I (E. Heinemeyer), Düsseldorf, 1966. 2. Keramik, Bd. I : Europäisches Porzellan im Hetjens-

Museum (A. Klein), 1966. 3. Handzeichnungen, Bd. I : Die Handzeichnungen von

Andrea Sacchi und Carlo Maratta (A. S. Harris, E. Schaar), 1967.

I

Catalogues scientifiques des musées d‘art de la République fédérale

Kunstsammlung Nordrhein-\Vestfalen, Düsseldorf: Paul Klee (J. Büchner), Düsseldorf, 1964. Malerei des 20. Jahrhunderts. Katalog der Erwerbungen

de collections - ou parties de collections - parus depuis 194j) 1962-1965 (J. Büchner), 1965.

Specialized catalogues of art museums in the Federal Republic of Germany (catalogues of entire collections or parts of collections, published since 194j)

Ambach

Ansbacher Fayence und Pornellan. Gesamtkatalog der Sammlung Adolf Bayer (M. Krieger), Anshach, 1963. (Heute im Besitz der “Bayerischen Verwaltung der staatl. Schlösser, Gärten und Seen”, Residenz Ansbach.)

Aschaffeiiburg

Bayerische Staatsgemäldesammlung. Galerie Aschaffenburg, Katalog (E. Brochhagen, G. Goldberg, R. Oertel, C. A. zu Salm), München, 1964.

A ugsburg

Staatsgalerie Augsburg. Städtische Kunstsammlungen : I. Altdeutsche Gemälde (G. Goldberg, C. A. zu Salm,

A. Schemer), Augsburg, 1967.

Berh Staatliche Museen der Stiftung “Preussischer Kulturhesitz” Berlin : I. Xgyptisches Museum Berlin (H. Kayser, H. Salzinger,

D. Bidoli, J. Karig, H. Philipp, ma.), Berlin, 1967. Kata- loge des IQmstgewerbemuseums Berlin.

2. Werke um 1900 (W. Schemer), Berlin, 1966.

Bremetz Sammlungskataloge der Kunsthalle Bremen : I. Europaischer Jugendstil. Druckgraphik, Handzeichnun-

gen und Aquarelle, Plakate, Illustrationen und Buch- kunst um 1900 (Ch. v. Hensinger, H. Bock), Bremen,

2. Max Beckmann, Gemälde, Handzeichnungen, Druck- graphik. Mit : Max Beckmann, Gemilde und Aquarelle der Sammlung Stephan Lackner, U.S.A. (H. Bock, J. H. Müller), 1966.

3. PabloPicasso. Druckgraphik (H. Bock, Ch. v. Hensinger, J. H. Müller), 1966.

4. Ernst Barlach. Das druckgraphische Werk. Dore und Kurt Reutti-Stiftung (I<. Reutti), 1968.

‘961.

Darmstadt Kataloge des Hessischen Landesmuseums : I. Kunsthandwerk um rgoo (G. Bott mit I. Dennerlein,

K. Klostermann, K. Merten, P. Tdngeberg), Darmstadt,

z . Glasmalerei urn 800-1900. Ahbildungsteil (S. Beeh- 1965.

Lustenherger), Frankfurt, 1967.

Duisburg Wilhelm-Lehmbruck-luseum : I. \Whelm-Lehmbruck-Sammlung. Plastik-hialerei (G.

Hkdler), Rechlinghausen, 1964. 2. Katalog der Sammlungen, ausgenommen Wilhelm

Lehmbruck. Bildhauer-Maler (S. Salzmann), Rechling- hausen, 1964.

Essw Museum Folkwang Essen. Handzeichnungen des 19. Jahr- hunderts I (J. Schultze), Essen, 1966.

Frankjirf Städelsches Kunstinstitut Frankfurt am Main. Katalog der deutschen Zeichnungen: Alte hleister (E. Schilling, K. Schwarzweller), Miinchen, 1967.

Höchster Porzellan aus der Sammlung des Historischen Museums Frankfurt am Main (L. Baron Döry), Frankfurt, 1963.

Museum für Kunsthandwerk, Frankfurt am Main: Figiir- liche Keramik aus nwei Jahrtausenden (F. A. Dreier), 1964,

Hamburg Katalog der Alten Meister der Hamburger Kunsthalle, 5 . Auflage (D. Roskamp), Hamburg, 1966.

Museum für Kunst und Gewerbe Hamburg. Katalog der Ornameutstich-Sammlung (L. Baron Döry), Hamburg, 1960.

Hauiioa~~r Bildkataloge des Kestner-Museums Hannover : 2. Die Glas-Samdung (Ch. Mosel), Hannover, 1917. 3. Handzeichnungen I. Die Niederländer des 16. his

18. Jahrhunderts (Ch. v. Heusinger), 1960. 4. Die Wegendrucke des Kestner-Museums (K. Ernst,

Ch. v Heusinger), 1963. 5 . Handzeichnungen II. Johann Heinrich Ramberg, Illus-

trationen zu deutschen Klassikern (F. Stuttmann), 1963. 6. Römische Bronzen (H. Memel), 1964. 7. Textilien I. Webereien und Stickereien des Mittelalters

8. Mittelalter I. Bronze, Email, Elfenhein (F. Stuttmann),

9. Orientteppiche. 16.-rg. Jahrhundert (H, Erdmann),

IO. Handzeichnungen II. Deutsche Zeichnungen 16.-18.

(R. Grönwold), 1964.

1966.

1966.

Jahrhundert (H. \Ville, 1967).

Kataloge der Miinzsammlung des I<estner-Museums Hannover : I. Griechische Miinzen (M. Schlüter), 1958. 2. Goldmiinzen der römischen Kaiserzeit (M. Schlüter),

1964.

Kataloge der Niedersächsischen Landesgalerie : I. Katalog der Gemälde Alter Meister (G. V. d. Osten),

z . Katalog der Bildwerke (G. v. d. Osten), Miinchen, 1957. Gemälde und Kartons in Aquarell, Gouache, Pastel1 und verwandten Techniken in der Niedersichsischen Landes- galerie Hannover (G. v. d. Osten), Hannover, 1919.

Hannover, 1954.

Karlsruhe Staatliche Kunsthalle Karlsruhe. Katalog Alte Meister bis 1800 (J. Lauts), Karlsruhe, 1966.

Hans Thoma. Handzeichnungen aus der Staatlichen Kunst- halle Karlsruhe (E. Ammann), Karlsruhe, 1967.

Kassel Katalog der Staatlichen Gemäldegalerie nu Kassel (H. Vogel mit T. Hausmann, L. Oehler, I. R. Manke), Kassel, 1958.

Kill1 Kataloge des \~allraf-Richartz-R.iuseums : I . Katalog der Gemälde des 19. Jahrhunderts im Wallraf-

Richarte-Museum (R. Andree), Köln, 1964. 2. Katalog der Bildwerke seit etwa 1800 (H. Westhoff-

Krummacher, P. Volk), Köln, 1965. 3. Katalog der niederlandischen Gemälde von 1550 bis

1800 im Wallraf-Richartt-Museum und im öffentlichen Besitz der Stadt I<öln (H. Vey, A. Kesting, 1967).

Kunstgewerbemuseum der Stadt IGln : I. Glas (B. Klesse), Köln, 1963. 2. Majolika (B. Klesse), Köln, 1966.

Die Benin-Sammlung des Rautenstrauch- Joest-Museums in Köln (Willy Fröhlich). Ethidogica, N. F. 3, 1966.

Afaiiix Altertumsmuseum und Gemäldegalerie der Stadt Mainz. Höchster Fayencen und Pornellane (K. H. Esser, H. Reber), Mainz, 1964.

dfiinchen Kataloge des Bayerischen Nationalmuseums München : XIII, 2. Die Bildwerke in Holz, Ton und Stein von der

Mitte des 15. bis gegen Mitte des 16. Jahrhunderts (Th. Müller), Miinchen, 1959.

XIII, 5 . Die Bildwerke in Bronze und in anderen Metallen. Mit einem Anhang: Die Bronzehildwerke des Residenz- museums (H. R. Weihrauch), Miinchen, 1956.

Bayerische Staatsgemäldesammlungen. Alte Pinakothek Miinchen. Gemiildekataloge : I. Spanisehe Meister (H. Soehner), Miinchen, 1963.

Alte Pinakothek München. Katalog : I. Deutsche und niederländische Malerei zwischen Renais-

sance und Barock (E. Brochhagen, K.Löcher), München, 1913.

2. Altdeutsche Malerei (Ch. A. zu Salm, G. Goldberg), Miinchen, 1963.

3. Holländische Malerei des 17. Jahrhunderts (E. Broch- hagen, B. Knüttel), Miinchen, 1967.

Neue Piakothek und Staatsgalerie Miinchen. Ausgestellte Werke: Französische Meister des 19. Jahrhunderts, Kunst des 20.

Meisterwerke der deutschen Malerei des 20. Jahrhunderts, Jahrhunderts. Miinchen, 1966.

Miinchen, 1967.

Schatakammer der Residenz hfünchen. Katalog (H. Thoma, H. Brunner), Miinchen, 1964.

Antike Gemmen in deutschen Sammlungen. Staatliche Miinzsammlung Miinchen : I . Griechische Gemmen (Minoisch bis hellenistisch)

(E. Brandt), Miinchen, 1968.

Oldenburg

Landesmuseum Oldenburg. Gemäldegalerie Oldenburg (H. W. Keiser), München, 1966.

Stuttgart Katalog der Staatsgalerie Stuttgart : Neue Meister (P. Beye, B. Bushart), Stuttgart, 1961. Alte Meister (B. Bushart), Stuttgart, 1962.

Staatsgalerie Stuttgart. Graphische Sammlung : Zeichnungen des 19. und 20. Jahrhunderts, Neuerwerbun-

gen seit 1945 (J. E. v. Borries), Stuttgart, 1960. Französische Maler illustrieren Biicher. Die illustrierten

Biicher des 19. und 20. Jahrhunderts in der Graphischen Sammlung der Staatsgalerie Stuttgart (G. Thiem), Stutt- gart, 1965.

Vhl Katalog Museum Ulm. Graphik von 1890 his heute (H. Pk), Ulm, 1964.

I20 Kiel I<unsthalle BU Kiel. Katalog der Gemäldegalerie (C. Martius), Kiel, 1958.

Page 9: Scientific research in art and cultural history museums

2

Choix de catalogues d'expositions d'œuvres d'art organisées par les musées de la République fédérale d'Allemagne (à l'exclusion des expositions d'art du X X ~ sikle)

A selection of catalogues of art exhibitions organized by museums of the Federal Republic of Germany (not including exhibitions of 20th-century art)

Augdwrg Städtische Kunstsammlungen. Hans Holbein der Altere und die Kunst der Spätgotik (B. Bushart u.a.), 1965.

Bedin

Staatliche Museen Berlin der Stiftung Preussischer Kultur- hesitz. Deutsche hialer und Zeichner des 17. Jahrhunderts, 1966.

Kupferstichkabinett : Entwurf und Ausführung. Italienische Druckgraphik und

ihre Vorzeichnungen von Barocci bis Piranesi (M. \Win- ner). 1964.

Dürer et son temps. Chefs-d'euvre du dessin allemand de la collection du Kupferstichkabinett , . . ssc et xne siè- cles, Palais des beaux-arts, Bruxelles, 1964.

Dürer and his time. An exhibition from the Collection of the Print Room. . . (F. Anzelewsky); National Gal- lery of Art, Washington; The Pierpont Morgan Li- brary, New York; The Art Institute of Chicago; The Museum of Fine Arts, Boston; 1965-1966.

Dürer und seine Zeit. Meisterzeichnungen aus dem Berliner Kupferstichkabinett (F. Anzelewsky), 1967-1968.

Zeichner sehen die Antike. Europäische Handzeichnungen 1450-1800 (bf. Winner), 1967.

Verwaltung der Staatlichen Schlösser und Gärten. Höfische Bildnisse des Spätbarocks (H. Börsch-Supan), 1966.

Brenicn

Kunsthalle Bremen : Eugène Delacroix, 1798-1863 (G. Busch u.a.), 1964, Ker-Xavier Roussel, I 867-1944. Gemälde, Handzeichnun-

Emile Bernard, Gemälde, Handzeichnungen, Aquarelle, gen, Druckgraphik (G. Busch u.%), 1965.

Druckgraphik (H. Bock, J. H. hiüller), 1967.

Darnistadt Hessisches Landesmuseum. Die Sammlungen des Baron von Hiipsch. Ein ISölner ICunstkahinett um 1800, Schnüt- gen-Museum, Iiöln, 1964.

Dortmuud

Museum für Iiunst und Iiulturgeschichte. Conrad von Soest und sein Kreis (R. Fritz), 1950.

Frauk$vt ani itfain

Städelsches Kunstinstitut. Adam Elsheimer \Yerk, künst- lerische Werkunft und Nachfolge (E. Holzinger, J. Held), 1966-1967.

Haniburg Hamburger Kunsthalle : Zeichnungen alter Meister aus deutschem Privathesitz

(W. Stubbe), 1965. Spanische Zeichnungen von El Greco bis Goya (\Y. Stuhhe,

A. E. Peré?. Sanchéz), 1966.

Museum für Kunst und Gewerhe: Norddeutsche Goldschmiedearheiten und Stikkereien des

Bildteppiche aus sechs Jahrhunderten (L. Möller), 193 3. Die wilden Leute des Mittelalters (L. L. Möller,

Mittelalters (E. Meyer, L. Pviöller), 1948.

Ch. Theuerkauff), 1963.

HeidelLwg Kurpfiiltisches Museum. Schlösser, Burgen, Ruinen in der Malerei der Romantik (A. Stemper, J. Ch. Jensen), 1965.

Karlsruhe Badisches Landesmuseum. Dcr Tiirkenlouis. Ausstellung zum 300. Gehurstag des Markgrafen Ludwig Wilhelm von Baden, 19~5.

Staatliche Kunsthalle. Hans Baldung Grien, 1959.

Klevs Städtisches Museum Haus Koekkoek. Govert Flinck, der Kleefsche Apelles, r616-1660 (F. Gorissen, J. \X'. v. Moltke), 1965.

K#h Kunstgewerhemuseum der Stadt ICÖln. Berliner Porzellan 1751-1954, 7954.

\Wallraf-Richartz-hseum Köln : Der Meister des Bartholomäus-Altars, Der hfeister des

Aachener Altars, Kölner Maler der Spitgotik, 1961. Drawings of the 15th and 16th centuries from the \X'allraf-

Richartz-Museum in Cologne (H. Robels), The National Gallery of Art, \Washington ; The Pierpont Morgan Library, New York; The Baltimore Museum of Art; Atkins Museum of Fine Arts, Kansas City, 1964-1965.

Aíaiinbeini Sttidtisches Reiss-Museum. Die Frankenthaler Maler (L. vi'. Böhm, H. 'lvellersiek), 1962.

Kunsthalle Mannheim. Die Nabis und ihre Freunde 1 Les Nabis et leurs amis, 1963-1964.

dfincbe~i Europäisches Rokoko, Kunst und Iiultur des 18. Jahr- hunderts. Ausstellung unter den Auspizien des Europarates (Organisation und Katalogbearheitung durch hfitglieder der Miinchener Museen), 1958.

Bayerisches Nationalmuseum : Ignaz Günther (A. Schönberger, G. Woeckel), 197 I. Sakrale GewXnder des Mittelalters (S. Ivlüller-Christensen),

Georg Petel, 1601-1634 (Th. Müller, A. Schädler), 1964. Meissener Porzellan 1710-1810 (R. Reichert), 1966.

Staatliche Graphische Sammlung : German Drawings. Masterpieces from five centuries

(J?. Halm); National Gallery of Art, \Washington; The Cleveland Museum of Art; Museum of Fine Arts, Boston; M. H. De Young Memorial Museum, San Francisco ; 1965-1966.

Deutsche Zeichnungen, 1400-1900 (P. Halm) ; Graphische Sammlung München ; Kupferstichkabinett Berlin-Dah- lem; Hamhurger Kunsthalle, 1956.

Bild vom Stein. Die Entwicklung der Lithographie von Senefelder his heute (P. Halm ma.), 1961.

Italienische Zeichnungen der Friihrenaissance (B. Degenhart, A. Schmitt), 1966.

Dürer und seine Zeit. Zeichnungen und dquarelle (D. Kuhrmann), 1967-68.

'915.

Bayerische Staatsgemäldesammlungen : Secession. Europäische Kunst um die Jahrhundertwende

Wilhelm von ICohell, 1766-1873 (S. Wichmann ma.), Haus (S. \Vichmann), Haus der Kunst, 1964.

der ICunst, Mannheimer Kunstverein, 1966.

Aíitrsfer

Landesmuseum fiir Kunst und Kulturgeschichte : \Vestfälische Maler der Spätgotik 1440-1490 (W. Greischel),

WestFalische Malerei des 14. Jahrhunderts (P. Pieper), 1964.

Nirnbcrg Germanisches National-Museum : Aufgang der Neuzeit. Deutsche Kunst und Kultur von

Dürers Tod his zum Dreissigjährigen Kriege, 17 30- 1650, 1952.

1952-

Meister um Alhrecht Dürer, 1961. Barock in Niirnherg 1600-1750, 1962.

Stuttgart Württembergisches Landesmuseum : Alt-Ludwigshurger Porzellan (M. Landenherger), Schloss

Die Hohe Carlsschule, 1959-1960. Ludwigsburg, 1959.

Ulm

Ulmer Museum: Martin SchaAner, Maler zu Ulm (S. Lustenherget), 1959. Johann Heinrich Schönfeld. Bilder, Zeichnungen, Graphik

(H. Pée).

3

Périodiques publiés depuis 1948 par les musées d'art, d'histoire culturelle, de préhistoire, d'archéologie et d'ethnographie de la République fédérale d'Allemagne (à l'exclusion des ouvrages à série)

Periodicals issued by museums of art, cultural history, prehistory, archaeology and ethnography of the Federal Republic of Germany, since 1948 (not including series)

Arcbaeo/ogia Geogropbica (Hamhurgisches Museum fiir Völkerkunde und Vorgeschichte, Aht. Vorgeschichte), 1.1950 ss.

Buesder-Arcbiu (Museum fiir Völkerkunde Berlin), N.F. 1.1952 ss.

Beitrav Xur dmtxheii b óíh- znid Altertuniskunde (Museum für Hamburgische Geschichte, Hamburg), 1.1914 SS.

Hatnbiirger Beitrüge zur Numismatik (Museum für Hambur- gische Geschichte, Hamburg), 1.1947 ss.

Limburger Bläfter (Museum für das Fürstentum Lünehurg), 1.1950 ss.

Hammabrirg. lror- wid jZbgescbìcbt/icbe Forscbuiigeu aus deni niederelbischen Roum (Museum für Hamburgische Ge- schichte, Hamburg), I. 1948/49-7.196 I.

Bounfr jah6icber des i&Jeinischeii Landesmuseumx Bnnu und des T/ereius fur Altertum.+titide in1 Rheirrlande, 148.1948 ss.

Harhurger jabrhuch. Verb~eutficbungeu des Helms-Musefimf Hamt5urg-Harùurg, 3.1948-1 1.1963164.

K ö h r Jabrbucb fir I U r - rind Frihgescbicbts (Römisch-Germa- nisches Museum Köln), 1.1955 ss.

jabrbucb der Hamburger Kunstsammliiugeti (Hamburger Iiunst- halle, Museum fiir Kunst und Gewerhe, Hamhurg), 1.1948 ss.

Jabrbficb der Staat/icben Kuifstsammhiugen b Baden- F'tïrttemherg, 1.1964 ss.

jabrbucb der Berfitier Miisefu, I. 195 9 ss. Altotraer Aluseum in Hamburg. Jabrbtfcb, 1.1963 SS. Affincbner Jabrbiub der bildenden Kuust, 3.F. 1.1950 ss. Neusser jabrbucb fir Ktinst, Ku/turgeschicbte mid Heimatkfmde

Kim% in Heuen utid am Mittelrbeìn. Scbrijttx der Hessischen

Kmstnst ifi Scbleswig-Hoisfeirr. Jabrbucb des Ss6lesw&-Holsfeinischcn

Aarbener Kiinstblätter (Suermondt-Museum Aachen),

Berfitier Museen. Berichte am den J'taatlicbetz Mnmn dw Stij'hug

Saalbwx-Jabrbucb, Berirfit des Saalburg-Nrrseums, I o. I g 5 I ss. jabrbucb d u R#miscb-Germa}iiscben Zetitra/ninretmJ Xaiiip,

Stüdel-Jabrbucb (Städelsches Kunstinstitut, Liehieghaus

Tribus. Ver~ffeirtfichunge~i des Lindeu-Aíiiseumx Stuttgart, N.F.

I~allra~Ricbartp-~abrbi{~b, 14.19j z ss. i7fain~er Zeitscbriji. Mittelrheitiixcbes jabrhucb fir Arcbäologie,

Kuust uud Gescbicbfe (Altertumsverein, Mittelrheinisches Landesmuseum Mainz e.a.), 39.40.1947 ss.

Trierer Zeitscbrip f i r Ge.rcbicbte wid Kumt des Trierer Latides uud seiner Nucbbargebiete (Rheinisches Landesmuseum Trier), 18.1941) ss.

(Clemens-Sels-Museum Neuss), 1956 ss.

Miseen, I + 2.1962 ss. Landesmuseunis Schlfsu~&, 1.195 1-1 1.1961.

16.1937 ss.

Pr¿wsischw Kidturbesitq, N.F. 1.195 I ss.

1.1954 SS.

Frankfurt), N.F. 1.1967.

1.1951,

I21