saveurs musicales american folk blues : le livret

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Saveurs musicales

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- Petite histoire de ll'American Folk Blues Festival - Conversation avec Benjamin Tehoval et Aurel King - Disco/bibliographie sur le blues

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PETITE HISTOIRE DE L’AMERICAN FOLK BLUES FESTIVAL

Le critique de jazz allemand Joachim-Ernst Berendt est à l’origine du premier festival de blues international. Ayant assisté à une réunion de labels et de jeunes bluesmen à Chicago, il contacte deux mélomanes de la fédération allemande de jazz, Horst Lippmann et Fritz Rau, en vue d’organiser un spectacle itinérant uniquement consacré au blues. Il présenterait aux amateurs du Vieux Continent les légendes vivantes du genre souvent désoeuvrées et mal considérées dans leur pays. Un peu sur le modèle des initiateurs du revival du blues en Angleterre, Alexis Korner et John Mayall qui invitent déjà d’anciennes gloires du blues. À ce moment, Memphis Slim, pianiste, père du Chicago Blues, et Willie Dixon, pilier du label Chess qu’il vient de quitter faute de salaire décent, partent pour Israël. Ils jouent sur les bords de la mer rouge sous une chaleur infernale pour un public venu à dos de chameau. Mais les cachets sont insuffisants, ils sont rapidement fauchés et n’ont pas les moyens de retourner au Etats-Unis. Arrivés jusqu’en Europe, ils commencent à désespérer quand Willie reçoit un coup de fil de Horst Lippmann. Ils signent un contrat pour une tournée européenne. Des salles de concerts prestigieuses sont louées dans les grandes capitales européennes. Les spécialistes prédisent un échec retentissant mais nos deux mélomanes ne se découragent pas et veulent mener à bien ce pari improbable.

Au début des années 60 en marge du British Blues Boom surgit l’idée d’une grande caravane européenne du blues.

L’American Folk Blues Festival constitue l’une des aventures musicales les plus étonnantes du 20e siècle. Au début des années 1960, le blues commence à être apprécié sur le Vieux Continent, majoritairement par le jeune public venu du rock qui y retrouve les origines profondes de leur musique. Avant, le blues était trop souvent considéré comme un sous–genre médiocre et mal habile, cantonné aux amateurs de jazz et réservé à un public d’initiés qui se retrouvait dans des clubs spécialisés.

«SAVEURS MUSICALES - AMERICAN FOLK BLUES »

ÉDITO

LE BLUES : UNE PASSION EUROPÉENNE

Les médiabus et les bibliothèques du réseau départemental sont des acteurs majeurs de la politique culturelle du Haut-Rhin. Ils vous offrent quotidiennement, au plus près de chez vous, un large choix de livres, de revues et de disques pour toute la famille. Au-delà de l’offre documentaire, la Médiathèque départementale propose plusieurs fois par an des animations gratuites et ouvertes à tous les Haut-Rhinois, du plus jeune au plus âgé et du nord au sud du département.

Assister à un concert et découvrir un style musical sont une occasion privilégiée d’accéder simplement à la culture. C’est pourquoi chaque année, la tournée des Saveurs musicales vous invite à découvrir les musiques d’ici et d’ailleurs. Pour cette nouvelle édition, c’est le Blues qui est à l’honneur.

Benjamin Tehoval et son One Man Band, ainsi que les quatre musiciens de Roots Noise joueront les ambassadeurs musicaux dans le réseau des bibliothèques du Haut-Rhin cette année, l’objectif étant de diffuser la culture au moyen du spectacle vivant, près de chez vous, dans ces lieux d’échange par excellence.

Aujourd’hui la Médiathèque départementale met à votre disposition un fonds musical considérable. Tous les genres sont représentés. Plus de 30 000 disques sont empruntables dans les médiabus et bien plus sont à écouter via nos services de consultation sur Internet, gratuitement.

Ce livret des Saveurs Musicales vous présente la thématique et les artistes invités. Dans les dernières pages, une sélection de documents de référence, chroniqués par nos bibliothécaires, vous donne un aperçu du catalogue que je vous invite à consulter en ligne.

Je vous souhaite de belles découvertes.

Eric StraumannPrésident du Conseil départemental

« SAVEURS MUSICALES - AMERICAN FOLK BLUES »

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C’est la consécration pour les musiciens de blues américains qui, pour la première fois, peuvent se produire dans des salles mythiques comme l’Olympia, bien loin des boîtes de jazz miteuses de Chicago. La première édition de l’AFBF est une réussite artistique et commerciale. Devant l’ampleur du succès, Lippmann et Rau montent une nouvelle tournée pour l’année 1963 et l’AFBF devient une manifestation annuelle régulière qui connaîtra son apogée entre 1964 et 1970.

L’AFBF s’ouvre à la Scandinavie et traverse même le rideau de fer jusqu’en Russie où les spectateurs des campagnes reculées n’ont jamais vu de Noirs. Les enfants sont impressionnées par la carrure imposante et la voix de Howlin’Wolf (Loup Hurlant) et tentent de le toucher, pour s’assurer que cet ogre tout droit sorti d’un conte est bien réel. Partout, les étoiles du blues font salle comble : Buddy Guy, Muddy Waters, Magic Sam ou encore Clifton Chenier qui marquera de son empreinte l’édition 1969 avec son Delta Blues. Des dissensions internes vont apparaître au début des années 1970 lorsque la tournée est confiée à Willie Dixon qui créé son propre orchestre : le Chicago Blues All Stars. Des querelles, des bagarres viennent entacher l’édition de l’AFBF 1970  : Willie Dixon expulsant Big Walter Horton l’accusant de jouer trop fort ou Big Mama Thornton intimant à un T. Bone Walker ivre mort de quitter la scène. Aux prises avec les critiques médiatiques de plus en plus acerbes, concurrencé par des manifestations mieux organisées comme le Chicago Blues Festival, l’AFBF (première mouture) disparaît en 1972.

Il resurgit au début des années 80 mais ne connaîtra plus les lustres d’antan. Les grandes gloires du blues se sont étiolées ou sont décédées, et les tournées se déroulent dans une indifférence notoire et ne dépasseront pas les frontières des pays germaniques.

L’aventure prend fin en 1985 mais compte parmi les épisodes les plus marquants de l’histoire du blues. Le label L+R (pour Lippmann + Rau) a réédité la quasi intégralité des enregistrements entre 1962 et 1969 sans toutefois y apporter la touche d’originalité que mériterait cet événement sans précédent.

L’AFBF a contribué à faire découvrir le blues à la vieille Europe. Aujourd’hui encore, de nombreux festivals ont lieu chaque année. Des labels sont créés, de nombreux magazines paraissent, des livres de références sont édités. De grands spécialistes du blues sont européens. L’American Folk Blues Festival a influencé beaucoup de jeunes musiciens tels que Eric Clapton, Jimmy page, Stan Webb, Peter Green en Angletterre, Paul Personne, Bill Deraime, Patrick Verbecque, Benjamin Tehoval en France. Une passion qui se transmet de génération en génération : le blues reste une « musique actuelle ».Enfin et surtout, on retiendra que ce festival à sorti du ghetto de nombreux héros oubliés du blues et leur a donné la place qui leur est du dans l’histoire de la musique populaire américaine.

C’est ainsi qu’à l’automne 1962, naît l’American Folk Blues Festival avec des pointures telles que Willie Dixon, Memphis Slim, Sonny Terry ou John-Lee Hooker. La République Fédérale Allemande, la France, la Suisse, l’Autriche et la Grande-Bretagne découvrent le blues.

Le mot folk est associé au titre du festival pour des raisons commerciales. La musique folk étant à l’époque beaucoup plus populaire que le blues.

Pour les enfants des campagnes soviétiques Howlin’Wolf, le Loup Hurlant, est l’incarnation de l’ogre des vieux contes russes.

Excès, bagarres et crises d’ego : la rançon du succès.

Avec la gloire et l’argent, la qualité des concerts décline.

L’héritage de l’American Folk Blues Festival  : musiciens, festivals, musicologues, labels, le blues fait aujourd’hui parti de la culture populaire européenne.

Les spécialistes prédisent un échec retentissant mais Lippmann et Rau, les deux mélomanes allemand à l’origine du projet, ne se découragent pas.

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“LE BLUES POUSSE COMME UNE FLEUR SAUVAGE QUE LA SOCIÉTÉ ET LE COMMERCE FLÉTRISSENT.”

– Stéphane Koechelin, Blues Vinyls

LE BLUES : UNE PASSION EUROPÉENNE

LE BLUES : UNE PASSION EUROPÉENNE

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Strasbourg, avril 2015, rencontre avec Benjamin Théoval et Aurel King, les deux protagonistes des prochaines Saveurs Musicales. Plus d’une heure de conversation dont voici un extrait.L’enregistrement sonore est consultable sur l’Audio Snack (www.musique.calice68.fr) dans la rubrique Saveurs Musicales. Au programme : le parcours d’un One Man Blues Band , l’American Folk Blues Festival, quelques guitares cultes, Wilko Johnson et en prime, une version impromptue de Cocain Blues.

MD68 : Benjamin, peux-tu nous parler de tes débuts ?

Benjamin : Je joue de la musique depuis le début des années 60, même peut-être avant. D’entrée de jeu c’était du Rock’n’Roll et du Skiffle. C’est un espèce de folk souvent revisité par les anglais et qu’on a reçu ici. Il y avait beaucoup de titres de Lead Belly et très vite j’ai joué du blues. J’ai vu une possibilité de faire quelque chose en musique et j’ai tout de suite testé le truc en allant jouer dans la rue. Je faisais les queues de cinéma et je jouais dans le métro, à Paris à l’époque. En venant à Strasbourg, c’était les bistros.

Aurel King : Quand tu étais à Paris tu as vu ce mec qui jouait Cocain Blues

Benjamin : Cyril Lefebvre ! Ca c’était avant, quand j’étais au lycée à Strasbourg. Un coup j’ai fait une petite escapade à Paris en stop. En me baladant au quartier Saint-Michel, sur les quais de la Seine, il y avait un mec qui jouait de la guitare12 cordes, des morceaux comme San Francisco Bay Blues, Cocain Blues, mais des versions vraiment bien. Il avait des onglets. Il jouait comme les américains. Ca a été vraiment déterminant. D’une part le répertoire qu’il avait et ensuite la 12 cordes. La 12 cordes c’est un peu ce que l’orgue est au piano. Tu as un son énorme. Ca sonne comme un orchestre. Et le fait de jouer en picking, d’avoir la possibilité de jouer un truc qui sonne comme de l’accompagnement et comme du solo à la fois, c’est ce qui m’a donné envi de faire un truc d’homme orchestre par la suite. Mais j’y suis venu assez tardivement. J’y suis venu quand je jouais dans un groupe à Strasbourg avec des amis et à un moment pour différentes raisons, je n’ai plus joué avec eux. Je me suis retrouvé tout seul et là je me suis rappelé de cette histoire d’homme orchestre et ça m’a tout de suite convenue. Là on est déjà en 1985-86.

Aurel King : Dans les choses que tu as vues et qui t’ont marqué il y a aussi les tournées de l’American Folk Blues Festival, non ?

Benjamin : Ah oui non mais le blues, le blues… Tu sais à Strasbourg on connaissait un monsieur qui s’appelait Bob Noss et qui travaillait avec Lippmann et Rau qui organisaient les tournées du Folk Blues Festival. C’est Bob Noss qui m’a procuré les disques de Robert Johnson à l’époque où ils sont sortis au Etats-Unis. Pour les trouver en France… impossible. La France, ça n’a jamais été une patrie du blues. Si, au tout début. Parce qu’en fait les Français, il y a très longtemps, à l’époque du Bœuf Sur Le Toit (cabaret parisien – ndr) dans les années 30, avaient leur mot à dire culturellement. Parce que c’était le pays le plus éclairé. C’est eux qui ont apprécié le jazz les premiers, enfin en tant que public blanc.

Aurel King : Qui l’ont considéré comme un véritable art.

Benjamin : Et comme les Français l’avaient apprécié et qu’on se souciait du goût des Français, ça a plut aussi aux Etats-Unis et en Angleterre. Mais c’est passé par la France. Tu es d’accord ?

Aurel King : Ouai, tout à fait. C’est les Français qui les premiers (lors du revival blues des années 50 & 60 – ndr) sont allés dans les « quartiers » aux Etats-Unis, à Chicago, à Détroit voire ce qui s’y passait. Ils étaient accueillis comme des extra-terrestres. Je pense au Voyage au pays du blues de Marcel Chauvard et Jacques Demêtre. Ils sont revenus avec des articles qui paraissaient dans Jazz Hot à l’époque. Et c’est un peu ça aussi qui a amener les tournées de l’American Folk Blues Festival.

Benjamin : Mais bon, c’est des allemands qui l’ont fait parce qu’ils ont plus le sens de l’entreprise.

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CONVERSATION AVEC BENJAMIN TEHOVAL ET

AUREL KING

CONVERSATION AVEC BENJAMIN TEHOVAL ET AUREL KING

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Ecouter Buddy Guy c’est visiter presqu’un siècle de blues.

Connu en Europe grâce à l’American Folk Blues Festival auquel il a participé en 1965, Buddy Guy a été un des ponts entre le blues et le rock. En effet, il a joué avec Eric Clapton, les Rolling Stones, Janis Joplin, Gratefull Dead…

Ecouter Buddy Guy c’est écouter du blues, mais surtout écouter tout le blues !

Enregistré en mars 1966, l’album « bluesbreakers » de John Mayall et Eric Clapton, est un monument du British Blues Boom, une déferlante blues–rock, une ode à la jeunesse aux rifs de guitare et aux rythmiques irrésistibles. Influencé par Big Bill Bronzie, Mayall introduit le boogie–woogie dans le blues et lui donne un caractère novateur qui inspirera toute une génération de bluesmen et de rockers outre-Manche. « Bluesbreakers » est une tornade renversante faisant fi de tous les a priori au pays des 4 garçons dans le vent. Multi-instrumentiste hors pair, John Mayall redonne au blues ses lettres de noblesse, l’enrichit de rythmiques nouvelles et révolutionnaires pour l’époque et sera de par cet album, le précurseur du blues revival qui embrasera le Vieux Continent.

Excentrique, bagarreur et bon vivant, Sonny Boy Williamson a participé à l’American Folk Blues Festival en 1963 et 1964 qui l’a fait connaître en Europe.

À la suite de ces 2 tournées européennes il a été plébiscité par la scène British Blues et nombre de ses morceaux ont été repris, entre autre par Led Zeppelin et les Yardbirds.

Sonny Boy Williamson est un grand nom du blues et un grand nom de l’harmonica. Son jeu est d’ailleurs d’une grande douceur.

Guitariste hors norme, Robert Cray est le digne représentant du blues revival américain.

Son style, influencé par Albert Collins, combine les sonorités du rock, du rythm’n’blues et de la funk. Son album « live at the BBC » est un concentré de rythmiques très abouties où les harmonies les plus lumineuses font corps avec les sonorités du rock US.

Un disque essentiel pour comprendre l’esprit d’acculturation du contemporary blues, mélange d’influences diverses, puissance des orchestrations qui ont embrasé les salles mythiques et les grands festivals de Londres à Montreux. Un album incontournable !

John Lee Hooker est l’archétype du bluesman dont la carrière a [re]décollé suite à l’American Folk Blues Festival.

Comme pour beaucoup d’autres bluesmen, c’est bien ce festival qui lui a ouvert les portes du public européen, blanc et beaucoup moins raciste que le public américain.

Les Rolling Stones et Eric Clapton l’ont porté aux nus, en faisant une sorte d’icône du blues ; les reprises de ses morceaux par des groupes blancs et européens sont pléthoriques.

Patrick VERBEKE, l’une des icônes du blues français, propose un disque intimiste, tout en émotion, enregistré pour partie en public au Lionel Hampton Jazz Club de l’hôtel Méridien Etoile à Paris.Son jeu de guitare entraînant, sa voix rauque nous fait revivre toute l’histoire du blues au travers de ses influences les plus marquantes : delta blues, mississippi blues, zydeko, etc… Pour ce disque, il s’est entouré des plus grands (Coco Robicheau, Luther Allison, Candye Kane) et nous donne à entendre quelques sessions studio tirées de son émission mythique « de quoi j’vais m’plaindre » sur Europe 1. Un disque emblématique qui véhicule le message principal du blues : l’espoir et rien que cela ; l’espoir au-delà des galères quotidiennes et des coups bas de la vie !

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BUDDY’S BADDEST : THE BEST OF BUDDY GUY

BLUESBREAKERS

SONNY BOY WILLIAMSON

LIVE AT THE B.B.C.

HOUSE OF THE BLUES CAPTURÉ LIVE

Buddy GuySilverstone Records,1999

John Mayall Decca,1965

Sonny Boy Williamson Storyville Records, 1999Blues Masters

Robert CrayMercury Records, 2008

John Lee HookerChess,1952-1954-1966 Réédition 1986

Patrick Verbeke Dixiefrog, 2005

DISQUESDISQUES

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LIVRES

Ce livre passionné, édité en parallèle avec la série de documentaires supervisés par Martin Scorsese, nous offre une vision du blues des origines au travers des films documentaires réalisés par Scorsese, Wenders, Eastwood, Charles Burnett ou Richard Pearce entre-autres.

Y sont complilés des articles, chansons, entretiens et iconographies rares qui en font un must-have du genre.

Légende de la bande dessinée underground des Etat-Unis, Robert Crumb est aussi musicien et fin connaisseur de la musique américaine (jazz, blues et country). Grand collectionneur de disques 78 tours, il a écumé les coins les plus reculés des Etats-Unis faisant du porte à porte pour dénicher la perle rare. Il propose dans ce livre une série de portraits des musiciens qu’ils vénèrent. Certains d’entre eux comme Skip James, Son House ou Sleepy John Estes ont connu une gloire tardive en Europe grâce à l’American Folk Blues Festival.

Le livre est accompagné d’un CD d’enregistrements des années 20.

La musique se dématérialise, la mort du support « disque » est annoncée. Ca donne l’occasion d’éditer des catalogues de disques de références pour donner des pistes aux mélomanes perdus dans les super tankers musicaux du web et aux écumeurs de foires aux vinyles, en plein essor ces derniers temps.

Ce livre propose un inventaire des meilleurs 33 tours de blues accompagné d’anecdotes sur les musiciens et de l’historique des labels importants.

Un chapitre est consacré à l’American Folk Blues Festival et à l’âge d’or des enregistrements studio des années 60.

LE BLUES , VOYAGE À LA SOURCE

HÉROS DU BLUES, DU JAZZ ET DE LA COUNTRY

BLUES VINYLS

Martin Scorsese, Peter Guralnik, Robert SantelliNaïve, 2004

Stéphane KoechlinEditions Stéphane Bachés, 2012

Robert CrumbEditions de la Martinière,2008

MÉTHODES&PARTITIONS

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MÉTHODESET PARTITIONS

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BibliothèquesÀ la Une !

Saveurs musicales

Du 7 au 24 avril 2015

75 rue de Morat 68000 COLMARTel. : 03 89 22 90 10Fax : 03 89 21 98 45

BEGLET David,

BOISSY Alexandre,

CHEPFER Arnaud,

WALTER Renaud

Présentation réalisée par :

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