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SAMEDI 06 JANVIER - 11H LE GRENAT I 1H20 ORCHESTRE DE CHAMBRE DE TOULOUSE LES QUATRE SAISONS Joséphine Ambroselli Brault piano Gilles Colliard violon solo & direction L’Orchestre de Chambre de Toulouse et son directeur musical, le violoniste Gilles Colliard, mettent en regard les saisons de Vivaldi et celles de Piazzolla, accompagnés par la soliste piano Joséphine Ambroselli Brault. Concerti de violon pour Vivaldi, tangos pour Piazzolla, les saisons de l’hémisphère Nord et celles du Sud sont si différentes ! L’Orchestre de Chambre de Toulouse choisit de faire entendre chaque saison traitée par les deux compositeurs pour un concert qui n’en a que plus de relief. PROGRAMME Astor Piazzolla (1921-1992) Les Quatre Saisons Verano Porteño (10’) Otoño Porteño (11’) Invierno Porteño (10’) Primavera Porteña (10’) © DR L’Orchestre de Chambre de Toulouse est une société coopérative de production (SCOP ARL) conventionnée par : La Ville de Toulouse / La Direction Régionale des Affaires Culturelles / La Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées / Le Conseil Départemental de la Haute-Garonne / Toulouse Métropole / La Ville de Tournefeuille / La Ville de Balma. À l’issue de la représentation toute l’équipe de l’Archipel vous invite à partager la Galette des Rois et à célébrer la nouvelle année ! Antonio Vivaldi (1678-1741) Les Quatre Saisons Le Printemps (10’) L’Été (11’) L’Automne (10’) L’Hiver (10’)

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LA FABRIK FAIT SON THÉÂTRE !Tous les soirs de représentation une sélection à grignoter et à siroter avant et après le spectacle dans la Verrière Public.

SAMEDI 06 jAnVIEr - 11hlE grEnAT I 1h20

ORCHESTRE DE CHAMBRE DE TOULOUSE les quatre saisonsJoséphine Ambroselli Brault piano Gilles Colliard violon solo & direction

l’orchestre de Chambre de toulouse et son directeur musical, le violoniste Gilles Colliard, mettent en regard les saisons de Vivaldi et celles de Piazzolla, accompagnés par la soliste piano Joséphine ambroselli Brault. Concerti de violon pour Vivaldi, tangos pour Piazzolla, les saisons de l’hémisphère nord et celles du sud sont si différentes ! l’orchestre de Chambre de toulouse choisit de faire entendre chaque saison traitée par les deux compositeurs pour un concert qui n’en a que plus de relief.

ProGraMMe

Astor Piazzolla (1921-1992)

Les Quatre Saisons• Verano Porteño (10’) • Otoño Porteño (11’)• Invierno Porteño (10’)• Primavera Porteña (10’)

© Dr

l’Orchestre de Chambre de Toulouse est une société coopérative de production (SCOP Arl) conventionnée par : la Ville de Toulouse / la Direction régionale des Affaires Culturelles / la région languedoc-roussillon-Midi-Pyrénées / le Conseil Départemental de la haute-garonne / Toulouse Métropole / la Ville de Tournefeuille / la Ville de Balma.

À l’issue de la représentation toute l’équipe de l’Archipel vous invite à partager la

Galette des rois et à célébrer la nouvelle année !

Antonio Vivaldi (1678-1741)

Les Quatre Saisons• Le Printemps (10’)• L’Été (11’)• L’Automne (10’)• L’Hiver (10’)

toute l’équiPe de l’arChiPelVous souhaite une très Belle année 2018 !

el Baile MATHILDE MONNIER / ALAN PAULS

• samedi 13 janvier à 20h30 I dimanche 14 janvier à 18h

Suspendant un pont entre la France et l’Argentine, la chorégraphe Mathilde Monnier et l’écrivain Alan Pauls créent El Baile s’inspirant du spectacle culte des années 80, Le Bal de Jean-Claude Penchenat et de la compagnie du théâtre du Campagnol, porté au cinéma par Ettore Scola. Dans une salle de bal, douze danseurs revivent près de 30 ans de l’histoire de l’Argentine, dans l’intimité d’un lieu propice à la séduction et à l’éclosion des désirs. Plus qu’une histoire dansée de la danse, El Baile donne à voir et à ressentir la façon dont, dans un espace qui lui est consacré, la salle de bal, elle traverse, imprègne et révèle l’histoire

ASTOR PIAzzOLLA (1921-1992)

las Cuatro estaciones porteñas

Ayant pris connaissance de l’impasse dans laquelle se trouvait le tango, et cherchant sa voie en musique classique auprès de nadia Boulanger à Paris dans les années 50, Astor Piazzolla a la révélation de sa vie lorsque nadia lui dit, après l’avoir entendu jouer un tango sur son bandonéon : «Astor,c’estmagnifique.VoilàlevraiPiazzolla!nel’abandonnejamais.»Il fonde alors son «nuevo Tango», un nouveau style qui intègre des harmonies ainsi que des polyrythmies inspirées de ravel, Stravinsky et Bartók, faisant ainsi passer le tango de la salle de danse à la salle de concert.

Pleine d’énergie rythmique, de dissonances, de contrastes entre virtuosité et lyrisme nostalgique, ces quatre pièces - Las Cuatro estaciones porteñas - sont un évident hommage aux Quatre Saisons de Vivaldi. Mais celles de Piazzolla sont urbaines, liées à Buenos Aires ( "porteño" signifiant le port de Buenos Aires), et dépeignent l’essence de chaque saison plutôt que d’en traduire les sonorités.

le cycle des saisons, dont la musique traduit les rythmes climatiques, passe ainsi d’un continent à l’autre. Et à Buenos Aires, la pastorale baroque devient une danse urbaine. En l’absence de prétexte littéraire, mais de manière tout aussi évocatrice, Astor Piazzolla a écrit ses Cuatro Estaciones Porteñas pour son quintette, sans les concevoir d’emblée comme une suite. l’été, qui date 1964, fut d’abord composé pour un ballet ; s’y ajoutèrent peu à peu, l’automne (1969), puis l’hiver et le printemps (1970), pour former un véritable cycle.

quatre saisons du nord au sud...

Dans ce programme, d’un côté un monument de la musique classique emprunt du lyrisme de Vivaldi, et de l’autre, à l’opposé, l’ambiance urbaine et grinçante de Piazzolla, véritable exploration culturelle et sensuelle.

ANTONIO VIVALDI (1678-1741)

les quatre saisons

les Quatre Saisons sont une suite de quatre brefs concertos pour violon écrits vers 1720. Chaque saison comporte trois mouvements. Elles ont été éditées en 1725. Cette œuvre est l’une des plus connues du genre «concerto» et assurément la plus connue de son compositeur ! Vivaldi a écrit des sonnets pour décrire chacune des saisons. Sur la partition, le compositeur précise les correspondances avec les poèmes, en explicitant certains détails.

Le Printemps avec sa grâce insouciante, ses bergers et ses nuages. Chants d’oiseaux, ruisseaux murmurants, herbes qui frissonnent, chien qui aboie, danse paysanne avec musettes animent cette peinture.

L’Été avec son alanguissement mais aussi ses orages qui chassent et moutons et bergers. Soleil de plomb, pluies violentes et éclairs, vents et insectes font la trame.

L’Automne avec sa nostalgie rustique, ses danses et ses chants de paysans, ses chasses et aussi cette douceur qui incite au sommeil, et cette dernière douceur du soleil.

L’Hiver, ses tempêtes, et le froid qui hâte le pas des hommes et la lutte des vents. Tout frissonne et «les dents claquent et les pieds frappent par terre». Vent qui renverse, réconfort du feu qui crépite, scènes sur le lac gelé avec un patineur qui tombe et retombe en jouant.

L’ORCHESTRE DE CHAMBRE DE TOULOUSEl’Orchestre de Chambre de Toulouse fondé en 1953 par louis Auriacombe est aujourd’hui sous la direction de gilles Colliard, qui est constitué de 12 cordes solistes. Son vaste répertoire s’étend de la musique baroque à la création contemporaine et son répertoire de plus de 1200 œuvres l’a amené à une notoriété nationale et internationale Selon les répertoires abordés, l’Orchestre donne ses concerts soit sur instru-ments baroques, soit sur instruments modernes. Il n’hésite pas à proposer les deux types d’instruments au sein du même concert.

JOSÉPHINE AMBROSELLI BRAULT

Après une enfance bercée par la musique, elle se voit décerner son premier prix, celui de la Fon-dazione Antonio Salieri di legnago, qu’elle a rem-porté à Salzburg (Autriche) à l’âge de 15 ans, en sonate avec violoncelle. joséphine enchaine les tournées en Europe (Italie, Allemagne, Pays-Bas, …) puis décide de suivre une formation interna-tionale à travers laquelle elle découvre auprès de jean-Claude Vanden Eynden une musicalité d’une grande finesse, guidée par l’intelligence

Elle s’investit dans de nombreuses formations de chambre, mais en particulier dans le duo pétil-lant qu’elle forme avec la soprano Marie Perbost. Ensemble, elles remportent le Premier Prix de Duo Chant-Piano au concours international nadia et lili Boulanger en 2015, sont lauréates du Concours international « les Saisons de la Voix » de gordes en 2014 et obtiennent le prix spécial des « Amis du lied » au concours international de lied de Enschede (Pays-Bas) en 2013. De retour à Paris, joséphine Ambroselli Brault étudie au CnSM de Paris la musique de chambre ainsi que l’accompa-gnement vocal. Elle y fait la rencontre marquante d’Anne le Bozec qui marque un tournant dans sa carrière. Auprès d’elle, joséphine découvre un monde sonore d’une infinie richesse. Depuis, elle est en quête perpétuelle d’un son toujours plus va-rié, plus imagé, plus expressif. Son piano est pour elle un véritable laboratoire de recherche sonore.

C’est dans le mélange des genres artistiques qu’elle puisera sa force et son audace. Après des études poussées de littérature allemande, elle crée en 2011 son premier spectacle Fugue en fuite – Heading Headlong, dans le cadre du Festival Courant d’Air à Bruxelles, dans lequel elle met en scène la rencontre de la musique avec la danse et la littérature. Elle créé en 2014 Le ciel était trop bleu, un roman musical librement inspiré du roman Une vie de guy de Maupassant et débute en 2016 à travailler un projet, centré sur un cycle de mélodies d’un de ses compositeurs favoris : Francis Poulenc.

GILLES COLLIARD

Soliste, compositeur, chef d’orchestre et péda-gogue, gilles Colliard est un musicien complet.

Très jeune, il étudie le violon au Conservatoire Su-périeur de Musique où il obtient un 1er Prix de vir-tuosité dans la classe de jean-Pierre Wallez avant de se perfectionner auprès de Tibor Varga. Dès l’âge de 15 ans, il se produit en soliste et cham-briste à travers le monde.

Sa passion pour la musique baroque l’oriente très jeune vers une étude approfondie de ce réper-toire sur instrument d’époque. Il crée l’ensemble Amarcordes avec le claveciniste Michel Kiener et se produit alors avec gustav leonhardt tout en se perfectionnant avec Marie leonhardt. gilles Col-liard a 29 ans et oriente alors une grande partie de son activité dans l’interprétation de la musique ancienne et la direction.

En 2004, il est nommé Directeur Musical de l’Or-chestre de Chambre de Toulouse. Il conduit cet ensemble sur tous les continents, du japon au Brésil, de nouvelle Calédonie en Argentine. Fré-quemment invité en tant que chef d’orchestre, il dirige des formations symphoniques et orchestres de chambre dans tous les répertoires avec des solistes tels que natalia gutman, gauthier Capu-çon, régis Pasquier, Anne Queffelec, Bruno rigu-tto, Christophe Coin, David Kadouch, Ophélie gaillard… Depuis 2015, gilles Colliard dirige l’Or-chestre baroque de Barcelone. Concernant son activité de compositeur, son catalogue comprend plus de 60 œuvres et autant d’arrangements. Son opéra Le Mal des Ardents est créé au grand théâtre de limoges, son Divertimento pour violon et or-chestre en Suisse, son opéra Tistou en France et en Espagne, ses deux concertos pour violon sont créés par régis Pasquier, ses danses pour orchestre par l’Orchestre leopoldinum en Pologne… Il dirige également depuis plus de dix ans le Festival de Puymory et celui de Musique au cœur des moulins.

© Dr

© Dr

ASTOR PIAzzOLLA (1921-1992)

las Cuatro estaciones porteñas

Ayant pris connaissance de l’impasse dans laquelle se trouvait le tango, et cherchant sa voie en musique classique auprès de nadia Boulanger à Paris dans les années 50, Astor Piazzolla a la révélation de sa vie lorsque nadia lui dit, après l’avoir entendu jouer un tango sur son bandonéon : «Astor,c’estmagnifique.VoilàlevraiPiazzolla!nel’abandonnejamais.»Il fonde alors son «nuevo Tango», un nouveau style qui intègre des harmonies ainsi que des polyrythmies inspirées de ravel, Stravinsky et Bartók, faisant ainsi passer le tango de la salle de danse à la salle de concert.

Pleine d’énergie rythmique, de dissonances, de contrastes entre virtuosité et lyrisme nostalgique, ces quatre pièces - Las Cuatro estaciones porteñas - sont un évident hommage aux Quatre Saisons de Vivaldi. Mais celles de Piazzolla sont urbaines, liées à Buenos Aires ( "porteño" signifiant le port de Buenos Aires), et dépeignent l’essence de chaque saison plutôt que d’en traduire les sonorités.

le cycle des saisons, dont la musique traduit les rythmes climatiques, passe ainsi d’un continent à l’autre. Et à Buenos Aires, la pastorale baroque devient une danse urbaine. En l’absence de prétexte littéraire, mais de manière tout aussi évocatrice, Astor Piazzolla a écrit ses Cuatro Estaciones Porteñas pour son quintette, sans les concevoir d’emblée comme une suite. l’été, qui date 1964, fut d’abord composé pour un ballet ; s’y ajoutèrent peu à peu, l’automne (1969), puis l’hiver et le printemps (1970), pour former un véritable cycle.

quatre saisons du nord au sud...

Dans ce programme, d’un côté un monument de la musique classique emprunt du lyrisme de Vivaldi, et de l’autre, à l’opposé, l’ambiance urbaine et grinçante de Piazzolla, véritable exploration culturelle et sensuelle.

ANTONIO VIVALDI (1678-1741)

les quatre saisons

les Quatre Saisons sont une suite de quatre brefs concertos pour violon écrits vers 1720. Chaque saison comporte trois mouvements. Elles ont été éditées en 1725. Cette œuvre est l’une des plus connues du genre «concerto» et assurément la plus connue de son compositeur ! Vivaldi a écrit des sonnets pour décrire chacune des saisons. Sur la partition, le compositeur précise les correspondances avec les poèmes, en explicitant certains détails.

Le Printemps avec sa grâce insouciante, ses bergers et ses nuages. Chants d’oiseaux, ruisseaux murmurants, herbes qui frissonnent, chien qui aboie, danse paysanne avec musettes animent cette peinture.

L’Été avec son alanguissement mais aussi ses orages qui chassent et moutons et bergers. Soleil de plomb, pluies violentes et éclairs, vents et insectes font la trame.

L’Automne avec sa nostalgie rustique, ses danses et ses chants de paysans, ses chasses et aussi cette douceur qui incite au sommeil, et cette dernière douceur du soleil.

L’Hiver, ses tempêtes, et le froid qui hâte le pas des hommes et la lutte des vents. Tout frissonne et «les dents claquent et les pieds frappent par terre». Vent qui renverse, réconfort du feu qui crépite, scènes sur le lac gelé avec un patineur qui tombe et retombe en jouant.

L’ORCHESTRE DE CHAMBRE DE TOULOUSEl’Orchestre de Chambre de Toulouse fondé en 1953 par louis Auriacombe est aujourd’hui sous la direction de gilles Colliard, qui est constitué de 12 cordes solistes. Son vaste répertoire s’étend de la musique baroque à la création contemporaine et son répertoire de plus de 1200 œuvres l’a amené à une notoriété nationale et internationale Selon les répertoires abordés, l’Orchestre donne ses concerts soit sur instru-ments baroques, soit sur instruments modernes. Il n’hésite pas à proposer les deux types d’instruments au sein du même concert.

JOSÉPHINE AMBROSELLI BRAULT

Après une enfance bercée par la musique, elle se voit décerner son premier prix, celui de la Fon-dazione Antonio Salieri di legnago, qu’elle a rem-porté à Salzburg (Autriche) à l’âge de 15 ans, en sonate avec violoncelle. joséphine enchaine les tournées en Europe (Italie, Allemagne, Pays-Bas, …) puis décide de suivre une formation interna-tionale à travers laquelle elle découvre auprès de jean-Claude Vanden Eynden une musicalité d’une grande finesse, guidée par l’intelligence

Elle s’investit dans de nombreuses formations de chambre, mais en particulier dans le duo pétil-lant qu’elle forme avec la soprano Marie Perbost. Ensemble, elles remportent le Premier Prix de Duo Chant-Piano au concours international nadia et lili Boulanger en 2015, sont lauréates du Concours international « les Saisons de la Voix » de gordes en 2014 et obtiennent le prix spécial des « Amis du lied » au concours international de lied de Enschede (Pays-Bas) en 2013. De retour à Paris, joséphine Ambroselli Brault étudie au CnSM de Paris la musique de chambre ainsi que l’accompa-gnement vocal. Elle y fait la rencontre marquante d’Anne le Bozec qui marque un tournant dans sa carrière. Auprès d’elle, joséphine découvre un monde sonore d’une infinie richesse. Depuis, elle est en quête perpétuelle d’un son toujours plus va-rié, plus imagé, plus expressif. Son piano est pour elle un véritable laboratoire de recherche sonore.

C’est dans le mélange des genres artistiques qu’elle puisera sa force et son audace. Après des études poussées de littérature allemande, elle crée en 2011 son premier spectacle Fugue en fuite – Heading Headlong, dans le cadre du Festival Courant d’Air à Bruxelles, dans lequel elle met en scène la rencontre de la musique avec la danse et la littérature. Elle créé en 2014 Le ciel était trop bleu, un roman musical librement inspiré du roman Une vie de guy de Maupassant et débute en 2016 à travailler un projet, centré sur un cycle de mélodies d’un de ses compositeurs favoris : Francis Poulenc.

GILLES COLLIARD

Soliste, compositeur, chef d’orchestre et péda-gogue, gilles Colliard est un musicien complet.

Très jeune, il étudie le violon au Conservatoire Su-périeur de Musique où il obtient un 1er Prix de vir-tuosité dans la classe de jean-Pierre Wallez avant de se perfectionner auprès de Tibor Varga. Dès l’âge de 15 ans, il se produit en soliste et cham-briste à travers le monde.

Sa passion pour la musique baroque l’oriente très jeune vers une étude approfondie de ce réper-toire sur instrument d’époque. Il crée l’ensemble Amarcordes avec le claveciniste Michel Kiener et se produit alors avec gustav leonhardt tout en se perfectionnant avec Marie leonhardt. gilles Col-liard a 29 ans et oriente alors une grande partie de son activité dans l’interprétation de la musique ancienne et la direction.

En 2004, il est nommé Directeur Musical de l’Or-chestre de Chambre de Toulouse. Il conduit cet ensemble sur tous les continents, du japon au Brésil, de nouvelle Calédonie en Argentine. Fré-quemment invité en tant que chef d’orchestre, il dirige des formations symphoniques et orchestres de chambre dans tous les répertoires avec des solistes tels que natalia gutman, gauthier Capu-çon, régis Pasquier, Anne Queffelec, Bruno rigu-tto, Christophe Coin, David Kadouch, Ophélie gaillard… Depuis 2015, gilles Colliard dirige l’Or-chestre baroque de Barcelone. Concernant son activité de compositeur, son catalogue comprend plus de 60 œuvres et autant d’arrangements. Son opéra Le Mal des Ardents est créé au grand théâtre de limoges, son Divertimento pour violon et or-chestre en Suisse, son opéra Tistou en France et en Espagne, ses deux concertos pour violon sont créés par régis Pasquier, ses danses pour orchestre par l’Orchestre leopoldinum en Pologne… Il dirige également depuis plus de dix ans le Festival de Puymory et celui de Musique au cœur des moulins.

© Dr

© Dr

LA FABRIK FAIT SON THÉÂTRE !Tous les soirs de représentation une sélection à grignoter et à siroter avant et après le spectacle dans la Verrière Public.

SAMEDI 06 jAnVIEr - 11hlE grEnAT I 1h20

ORCHESTRE DE CHAMBRE DE TOULOUSE les quatre saisonsJoséphine Ambroselli Brault piano Gilles Colliard violon solo & direction

l’orchestre de Chambre de toulouse et son directeur musical, le violoniste Gilles Colliard, mettent en regard les saisons de Vivaldi et celles de Piazzolla, accompagnés par la soliste piano Joséphine ambroselli Brault. Concerti de violon pour Vivaldi, tangos pour Piazzolla, les saisons de l’hémisphère nord et celles du sud sont si différentes ! l’orchestre de Chambre de toulouse choisit de faire entendre chaque saison traitée par les deux compositeurs pour un concert qui n’en a que plus de relief.

ProGraMMe

Astor Piazzolla (1921-1992)

Les Quatre Saisons• Verano Porteño (10’) • Otoño Porteño (11’)• Invierno Porteño (10’)• Primavera Porteña (10’)

© Dr

l’Orchestre de Chambre de Toulouse est une société coopérative de production (SCOP Arl) conventionnée par : la Ville de Toulouse / la Direction régionale des Affaires Culturelles / la région languedoc-roussillon-Midi-Pyrénées / le Conseil Départemental de la haute-garonne / Toulouse Métropole / la Ville de Tournefeuille / la Ville de Balma.

À l’issue de la représentation toute l’équipe de l’Archipel vous invite à partager la

Galette des rois et à célébrer la nouvelle année !

Antonio Vivaldi (1678-1741)

Les Quatre Saisons• Le Printemps (10’)• L’Été (11’)• L’Automne (10’)• L’Hiver (10’)

toute l’équiPe de l’arChiPelVous souhaite une très Belle année 2018 !

el Baile MATHILDE MONNIER / ALAN PAULS

• samedi 13 janvier à 20h30 I dimanche 14 janvier à 18h

Suspendant un pont entre la France et l’Argentine, la chorégraphe Mathilde Monnier et l’écrivain Alan Pauls créent El Baile s’inspirant du spectacle culte des années 80, Le Bal de Jean-Claude Penchenat et de la compagnie du théâtre du Campagnol, porté au cinéma par Ettore Scola. Dans une salle de bal, douze danseurs revivent près de 30 ans de l’histoire de l’Argentine, dans l’intimité d’un lieu propice à la séduction et à l’éclosion des désirs. Plus qu’une histoire dansée de la danse, El Baile donne à voir et à ressentir la façon dont, dans un espace qui lui est consacré, la salle de bal, elle traverse, imprègne et révèle l’histoire