roue n°484

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"La Roue de l'histoire tourne inexorablement et personne ne peut l'arrêter" Hebdomadaire nigérien d'informations générales, d’analyses et de formation paraissant tous les mercredis 10 ème année N° 484 du 02 Décembre 2009 Prix : 300 FCFA Autres pays : 2 Euros Siège : Zabarkan, Rue du SNEN BP : 5005 Niamey - Tél : 74 05 69 Citation de la semaine : "Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution" Article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 «A UJOURD HUI , UNE TRANSITION S IMPOSE À COMPTER DU 22 DÉCEMBRE » , DÉCLARE I SSOUFOU O USMANE OUBANDAWAKI DU RPN-ALAKALAMI C RISE RISE RISE RISE RISE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE NIGÉRIENNE NIGÉRIENNE NIGÉRIENNE NIGÉRIENNE NIGÉRIENNE : : : : : T T Tandja andja andja andja andja rattrapé par rattrapé par rattrapé par rattrapé par rattrapé par son pis-aller son pis-aller son pis-aller son pis-aller son pis-aller Dans les coulisses des cabinets ministériels, l’or- ganisation du Hadj 2009 est entrain de prendre une tournure de rocambolesque scandale financier. Le retour mardi 1 er décembre dernier de la première vague des pèlerins accueillie sur le tarmac de l’aé- roport Diori Hamani de Niamey par le Ministre d’Etat, Ministre de l’intérieur, de la décentralisation et de la sécurité publique en présence du Ministre des transports est loin de camoufler les vagues d’une affaire qui provoque un remue-ménage au sein du gouvernement. De sources proches du dossier de l’organisa- tion du Hadj 2009, on apprend en effet que le Mi- nistre des transports et de l’aviation civile, le Colo- nel Issa Maâzou, sera très bientôt auditionné par la justice. On apprend que le Président de la Ré- publique Tandja Mamadou a déjà signé un décret dans ce sens pour permettre à la justice d’écouter le responsable ministériel dans le cadre de l’ins- truction judiciaire du dossier. Le Ministre des trans- ports sera auditionné par rapport à ce qui appa- raît comme une véritable affaire d’escroquerie dans laquelle l’Etat du Niger risque de perdre un volume financier qui se monte à près de 2 milliards 400 millions de francs CFA. Un autre responsable du Ministère des transports qui serait dans le collima- teur de la justice, le conseiller technique du Minis- tre des transports Moussa Souleymane qui, sans doute, a joué un rôle trouble dans ce dossier. L’affaire est partie dès le démarrage de l’ache- minement des pèlerins nigériens sur les lieux du Hadj. La compagnie Jordan Aviation, une des deux compagnies retenues pour le transport des pèle- rins nigériens va montrer de réelles difficultés à enlever les 6.000 pèlerins qui lui étaient affectés. Au niveau des autorités en charge de l’organisa- Le Ministre des T Le Ministre des T Le Ministre des T Le Ministre des T Le Ministre des Transpor ranspor ranspor ranspor ransports dev ts dev ts dev ts dev ts devant la justice ant la justice ant la justice ant la justice ant la justice Af Af Af Af Affaire Hadj 2009 : aire Hadj 2009 : aire Hadj 2009 : aire Hadj 2009 : aire Hadj 2009 : tion du Hadj, la situation va être reprise en mains. Le contrat de la Jordan Aviation va être annulé. Quelques 300 pèlerins seulement avaient été trans- portés par la Jordan Aviation. Sahel Airlines en re- lation avec la compagnie Al Wafeer, la deuxième compagnie qui avait un quota de 3.000 pèlerins va être désignée pour l’acheminement des pèlerins de la Jordan. Tout n’était pas régulier dans la désignation des deux compagnies, apprend-on des milieux des Agences. Al Wafeer pouvait se frotter les mains pour avoir supplanté la Jordan Aviation, mais il faut dire que depuis le départ, l’offre de la Jordan tout comme celle de Al Wafeer ne respectait pas certai- nes clauses édictées par le dossier d’appel d’of- fres pour la sélection des compagnies des trans- ports. Les spécifications des avions présentés par la Jordan Aviation ne correspondaient pas au DAO qui exigeait que les avions doivent être des Boeing 747 ou 777, des Airbus A330 ou A340 ou de ma- nière globale, des avions d’une capacité d’au moins 400 places. La compagnie Jordan n’en possédait pas, elle va sous-traiter avec une compagnie de transport grecque, la Hellenic Imperial Air. De l’autre côté Sahel Airlines, associée de Al Wafeer aussi avait un handicap, elle ne présentait pas une garantie financière suffisante exigée par le DAO. Les avions présentés par Sahel Ailines ne correspondaient pas non plus aux normes du DAO. Par ailleurs, une convention signée en 2005 entre le gouvernement nigérien et le Royaume d’Arabie Saoudite stipulait clairement que seules les compagnies nigériennes ou saoudiennes peu- vent effectuer l’acheminement des pèlerins nigé- riens sur les lieux saints de l’Islam. Des manœu- vres concurrentielles ont sans doute joué, le slot de Hellenic Imperial Air, la société de sous-traitance de la Jordan Aviation, sera annulé par les autori- tés saoudiennes après le premier vol. Jordan Avia- tion va perdre le contrat de transport des pèlerins au profit de Al Wafeer. Toutefois, le virement de l’intégralité de la somme de 2 milliards 400 millions a déjà été effectué sur le compte de la Jordan Avia- tion. Sur ordre de qui ? Pourtant, la convention de règlement prévoit le versement par l’Etat aux com- pagnies adjudicatrices d’une première tranche de 30% dès la signature du contrat, 20% après l’effectivité de la phase aller, puis 40% au retour et une dernière tranche de 10% à la fin de l’opéra- tion. Le Colonel Issa Maâzou Ministre des Transports et de l’Aviation Civile (suite page 2)

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Page 1: ROUE N°484

"La Roue de l'histoire tourneinexorablement

et personne ne peut l'arrêter"

Hebdomadaire nigérien d'informations générales, d’analyses et de formation paraissant tous les mercredis

10ème annéeN° 484 du 02 Décembre 2009

Prix : 300 FCFAAutres pays : 2 Euros

Siège : Zabarkan, Rue du SNENBP : 5005 Niamey - Tél : 74 05 69

Citation de la semaine :

"Toute société dans laquelle la garantie desdroits n’est pas assurée ni la séparation despouvoirs déterminée, n’a point deconstitution"

Article 16 de la Déclaration des Droits del’Homme et du Citoyen de 1789

«AUJOURD’HUI, UNE

TRANSITION S’IMPOSE À

COMPTER DU 22 DÉCEMBRE»,

DÉCLARE ISSOUFOU OUSMANE

OUBANDAWAKI DU RPN-ALAKALAMI

CCCCCRISERISERISERISERISE POLITIQUEPOLITIQUEPOLITIQUEPOLITIQUEPOLITIQUE NIGÉRIENNENIGÉRIENNENIGÉRIENNENIGÉRIENNENIGÉRIENNE : : : : :

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Dans les coulisses des cabinets ministériels, l’or-ganisation du Hadj 2009 est entrain de prendreune tournure de rocambolesque scandale financier.Le retour mardi 1er décembre dernier de la premièrevague des pèlerins accueillie sur le tarmac de l’aé-roport Diori Hamani de Niamey par le Ministre d’Etat,Ministre de l’intérieur, de la décentralisation et dela sécurité publique en présence du Ministre destransports est loin de camoufler les vagues d’uneaffaire qui provoque un remue-ménage au sein dugouvernement.

De sources proches du dossier de l’organisa-tion du Hadj 2009, on apprend en effet que le Mi-nistre des transports et de l’aviation civile, le Colo-nel Issa Maâzou, sera très bientôt auditionné parla justice. On apprend que le Président de la Ré-publique Tandja Mamadou a déjà signé un décretdans ce sens pour permettre à la justice d’écouterle responsable ministériel dans le cadre de l’ins-truction judiciaire du dossier. Le Ministre des trans-ports sera auditionné par rapport à ce qui appa-raît comme une véritable affaire d’escroquerie danslaquelle l’Etat du Niger risque de perdre un volumefinancier qui se monte à près de 2 milliards 400millions de francs CFA. Un autre responsable duMinistère des transports qui serait dans le collima-teur de la justice, le conseiller technique du Minis-tre des transports Moussa Souleymane qui, sansdoute, a joué un rôle trouble dans ce dossier.

L’affaire est partie dès le démarrage de l’ache-minement des pèlerins nigériens sur les lieux duHadj. La compagnie Jordan Aviation, une des deuxcompagnies retenues pour le transport des pèle-rins nigériens va montrer de réelles difficultés àenlever les 6.000 pèlerins qui lui étaient affectés.Au niveau des autorités en charge de l’organisa-

Le Ministre des TLe Ministre des TLe Ministre des TLe Ministre des TLe Ministre des Transporransporransporransporransports devts devts devts devts devant la justiceant la justiceant la justiceant la justiceant la justiceAfAfAfAfAffffffaire Hadj 2009 :aire Hadj 2009 :aire Hadj 2009 :aire Hadj 2009 :aire Hadj 2009 :

tion du Hadj, la situation va être reprise en mains.Le contrat de la Jordan Aviation va être annulé.Quelques 300 pèlerins seulement avaient été trans-portés par la Jordan Aviation. Sahel Airlines en re-lation avec la compagnie Al Wafeer, la deuxièmecompagnie qui avait un quota de 3.000 pèlerins vaêtre désignée pour l’acheminement des pèlerinsde la Jordan.

Tout n’était pas régulier dans la désignation desdeux compagnies, apprend-on des milieux desAgences. Al Wafeer pouvait se frotter les mainspour avoir supplanté la Jordan Aviation, mais il fautdire que depuis le départ, l’offre de la Jordan toutcomme celle de Al Wafeer ne respectait pas certai-nes clauses édictées par le dossier d’appel d’of-fres pour la sélection des compagnies des trans-ports. Les spécifications des avions présentés parla Jordan Aviation ne correspondaient pas au DAOqui exigeait que les avions doivent être des Boeing747 ou 777, des Airbus A330 ou A340 ou de ma-nière globale, des avions d’une capacité d’au moins400 places. La compagnie Jordan n’en possédaitpas, elle va sous-traiter avec une compagnie detransport grecque, la Hellenic Imperial Air.

De l’autre côté Sahel Airlines, associée de AlWafeer aussi avait un handicap, elle ne présentaitpas une garantie financière suffisante exigée parle DAO. Les avions présentés par Sahel Ailines necorrespondaient pas non plus aux normes du DAO.

Par ailleurs, une convention signée en 2005entre le gouvernement nigérien et le Royaumed’Arabie Saoudite stipulait clairement que seulesles compagnies nigériennes ou saoudiennes peu-vent effectuer l’acheminement des pèlerins nigé-riens sur les lieux saints de l’Islam. Des manœu-vres concurrentielles ont sans doute joué, le slot

de Hellenic Imperial Air, la société de sous-traitancede la Jordan Aviation, sera annulé par les autori-tés saoudiennes après le premier vol. Jordan Avia-tion va perdre le contrat de transport des pèlerinsau profit de Al Wafeer. Toutefois, le virement del’intégralité de la somme de 2 milliards 400 millionsa déjà été effectué sur le compte de la Jordan Avia-tion. Sur ordre de qui ? Pourtant, la convention derèglement prévoit le versement par l’Etat aux com-pagnies adjudicatrices d’une première tranche de30% dès la signature du contrat, 20% aprèsl’effectivité de la phase aller, puis 40% au retour etune dernière tranche de 10% à la fin de l’opéra-tion.

Le Colonel Issa Maâzou

Ministre des Transports et de l’Aviation Civile

(suite page 2)

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2 Roue de l’Histoire n° 484 du 02 Décembre 2009

Echos et activités de la classe politique et de la société civile etc...N ATION

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Le trafic et l’exploitation passés à la loupeLe trafic et l’exploitation passés à la loupeLe trafic et l’exploitation passés à la loupeLe trafic et l’exploitation passés à la loupeLe trafic et l’exploitation passés à la loupe

Mais avant l’exposé proprement dit, lereprésentant du cadre de concertation a prisla parole pour expliquer que le 25 novem-bre correspond à la date anniversaire de lalutte contre les violences faites aux fem-mes et aux enfants, avant de remercier leMinistère de la promotion de la femme etde la protection de l’enfant ainsi que lespartenaires techniques et financiers pourleur collaboration et leur participation. Aucours de cette conférence-débat, le confé-rencier a axé son exposé sur deux pointsfondamentaux, notamment les droits et latraite des enfants. Il a, dans un premier ins-tant, indiqué que les droits de l’enfant sontrégis par des instruments juridiques inter-nationaux ratifiés par plusieurs pays, danslesquels il est également inscrit les char-ges et obligations des États. Faisant l’his-torique de ces textes, Kader Seyni a expli-qué qu’en 1913, le premier texte relatif àl’enfant était rédigé. Un comité de travail aété mis en place pour jeter les bases de laConvention relative aux droits des enfants(CDE), a-t-il poursuivi, avant de préciserqu’en 1956 le pacte relatif aux droits civils,politiques et économiques a vu le jour. En1959 naquit la déclaration relative aux droitsde l’enfant et les Nations Unies votent laCDE en 1989, a rappelé Kader Seyni. Cequi, estime-t-il, était un déclic sans précé-dent au niveau universel à travers l’émer-gence de toutes les questions liées auxenfants. M. Kader Seyni a par ailleurs énu-méré les quatre principes fondamentauxsur lesquels reposent les droits de l’enfantà savoir la non discrimination, l’intérêt su-périeur de l’enfant dans toutes les déci-sions le concernant, les droits à la vie, à lasurvie et au développement, et le respect

Le cadre de concertation des intervenants en matière de lutte contre les violencesfaites aux femmes et aux enfants au Niger a, dans le cadre de la campagneinternationale 2009, organisé, le mercredi 25 novembre 2009, une conférence-débatsur le trafic et l’exploitation des enfants à la Maison des Jeunes et de la CultureDiado Sékou de Niamey. Animée par M. Kader Seyni, psychologue de formation etspécialiste en sciences de l’éducation, la conférence a regroupé plusieurs acteursde la société civile.

des opinions de l’enfant. Selon lui, la CDEénonce un ensemble de droits civils, politi-ques et économiques et établit en son arti-cle 31 la responsabilité de l’enfant. Cepen-dant, a-t-il constaté, malgré que le Niger aitratifié la CDE, l’environnement protecteurde l’enfant n’est pas encore évident où ilest révélé la persistance des abus desenfants. La traite d’enfants a précisé KaderSeyni, est devenue monnaie courante grâceà la demande, à l’offre et aux autres pesan-teurs socioculturelles qui facilitent le dé-placement des enfants. S’appuyant sur uneétude de la Croix Rouge, il a indiqué quesur 5 enfants, 3 sont à peine scolarisésdans notre pays où le problème de traitese pose avec acuité. Avec des exemplesdes localités où les phénomènes persis-tent à l’appui, le conférencier a expliqué quela mendicité, la domesticité et le mariagevisa transforment les enfants en des ré-seaux des trafiquants. Dans d’autres ré-gions du pays, la situation n’est guère re-luisante avec la persistance des pratiquesde l’esclavage, a-t-il ajouté, avant de réité-rer que toutes les études faites ont révéléla persistance des violences faites aux en-fants. M. Kader Seyni a enfin rappelé le de-voir de tous de se battre pour la mise enœuvre des instruments juridiques interna-tionaux relatifs aux enfants, appelant ainsià plus d’égard à l’endroit des femmes quidoivent jouer un rôle de complémentaritéet non de dépendance dans la société.Enfin, une série de contributions, sugges-tions, questions auxquelles des réponsesclaires ont été apportées par le conféren-cier ont caractérisé la conférence -débat.

Mamane Abdou

Le mercredi 25 novembre 2009, le Mi-nistre de la Communication, porte-paroledu gouvernement a entrepris une série de

visite aux sièges des journaux privés de lacapitale. Après la Nouvelle Imprimerie duNiger (NIN), le journal Libération, Le Répu-

blicain, Le Canard déchaîné, Le Démocrate,La Griffe et L’Évènement, le Ministre de laCommunication a bouclé son périple au

journal «La Roue de l’Histoire qui a consti-tué la dernière étape de sa visite. Là, il s’estlonguement entretenu avec les journalis-

tes sur les conditions de travail de la presseprivée en général. Le manque de publicité,la liberté de presse en cette période, sont

entre autres aspects évoqués lors de cetête à tête. Le Directeur de publication dujournal, M. Ismaël Laoual Sallaou a, après

avoir énuméré tous les problèmes aux-quels la presse fait face de façon générale,souhaité un partenariat fructueux avec l’en-

semble des médias du pays. Quant au Mi-nistre Kassoum Mamane Moctar qui estime

que notre pays est fragile et a besoin de lacompréhension de chacun et de tous pourprendre son envol, il a réitéré son engage-

ment de travailler en synergie avec tout lemonde, pour l’intérêt exclusif du Niger. Ils’est par ailleurs réjoui de l’accueil qui lui

a été réservé partout où il est passé, pro-mettant ainsi de renouveler ces genresd’initiatives qui permettront d’instaurer un

partenariat sincère et un climat de con-fiance entre son département ministérielet l’ensemble des médias. Le jeune Minis-

tre Kassoum, c’est un rappel, a déjà renduvisite à plusieurs sièges des institutions etentreprises de médias publiques, notam-

ment l’IFTIC, l’ONEP, l’ORTN, l’ANP, etc.Espérons seulement qu’il saura relever ledéfi en tournant le dos à la politique belli-

queuse et aux rapports conflictuels que sonprédécesseur a eu avec l’ensemble de lapresse nigérienne.

Mamane Abdou

SSSSSÉRIEÉRIEÉRIEÉRIEÉRIE DEDEDEDEDE VISITESVISITESVISITESVISITESVISITES DUDUDUDUDU M M M M MINISTREINISTREINISTREINISTREINISTRE DEDEDEDEDE LALALALALA COMMUNICATIONCOMMUNICATIONCOMMUNICATIONCOMMUNICATIONCOMMUNICATION AUXAUXAUXAUXAUX SIÈGESSIÈGESSIÈGESSIÈGESSIÈGES DESDESDESDESDES JOURNAUXJOURNAUXJOURNAUXJOURNAUXJOURNAUX

INDÉPENDANTSINDÉPENDANTSINDÉPENDANTSINDÉPENDANTSINDÉPENDANTS : : : : :Le Ministre Kassoum Moctar était à «La Roue de l’Histoire»Le Ministre Kassoum Moctar était à «La Roue de l’Histoire»Le Ministre Kassoum Moctar était à «La Roue de l’Histoire»Le Ministre Kassoum Moctar était à «La Roue de l’Histoire»Le Ministre Kassoum Moctar était à «La Roue de l’Histoire»

La série d’activités du Cadre de con-certation des intervenants en matière delutte contre les violences faites aux fem-mes et aux enfants s’est poursuivie, du 26au 27 novembre 2009, au Stade GénéralSeyni Kountché de Niamey. Grâce à l’appuifinancier de Caire International à traversl’ONG MMD-Mata Massou Doubara, un ate-lier d’information et de sensibilisation surles violences basées sur le genre et lesvoies de recours a été organisé à l’inten-tion de 50 jeunes animateurs. Cette acti-vité s’inscrit aussi dans le cadre de la cam-pagne internationale 2009 de 16 jours d’ac-tivisme dans le cadre de la lutte contre lesviolences faites aux femmes et aux enfants.Dans son mot introductif, la présidente ducadre de concertation a indiqué que les jeu-nes comme les femmes sont tout aussivictimes de violences. Mme MariamaMoussa a en outre estimé que pour sortirde ce cercle vicieux, la jeunesse doit pren-dre son destin en mains. Elle a enfin ex-primé ses remerciements à l’endroit CareInternational à travers l’ONG MMD pour sonappui financier.

Quant au Secrétaire Général du Minis-tère de la Jeunesse et des Sports, M. GuéroMahamadou qui présidait la cérémonied’ouverture de l’atelier, il a, dans son allo-cution, déclaré que «cet atelier entre dans

AAAAATELIERTEL IERTEL IERTEL IERTEL IER DDDDD’’’’’ INFORMATIONINFORMATIONINFORMATIONINFORMATIONINFORMATION ETETETETET DEDEDEDEDE SENSIBIL ISATIONSENSIBIL ISATIONSENSIBIL ISATIONSENSIBIL ISATIONSENSIBIL ISATION A UA UA UA UA U S S S S STADETADETADETADETADE G G G G GÉNÉRALÉNÉRALÉNÉRALÉNÉRALÉNÉRAL S S S S SEYNIEYNIEYNIEYNIEYNI K K K K KOUNTCHÉOUNTCHÉOUNTCHÉOUNTCHÉOUNTCHÉ : : : : :

50 jeunes animateurs informés et sensibilisés50 jeunes animateurs informés et sensibilisés50 jeunes animateurs informés et sensibilisés50 jeunes animateurs informés et sensibilisés50 jeunes animateurs informés et sensibiliséssur les violences basées sur le genre…sur les violences basées sur le genre…sur les violences basées sur le genre…sur les violences basées sur le genre…sur les violences basées sur le genre…

droite ligne de notre mission à l’endroit dela jeunesse». En effet, a-t-il expliqué :«nous sommes de ceux qui pensent quela jeunesse est le fer de lance, le socle surlequel repose le développement de toutesociété. C’est pourquoi, nous ne ménage-rons aucun effort pour créer les conditionsqui permettront à la jeunesse nigérienned’être à la hauteur de notre attente». Il apar ailleurs précisé que pour y parvenir, au-delà de l’État, tous les partenaires doiventse sentir en devoir d’intervenir pour faire denos enfants ces citoyens responsables,des citoyens positifs, des citoyens enga-gés dans la lutte contre tous les maux quiminent notre société. M. Guéro Mahamadoua en outre indiqué, dans le cadre de la luttecontre les violences basées sur le genre,le Cadre de concertation a fait un très bonchoix en s’appuyant sur la jeunesse. Il aauparavant demandé aux jeunes partici-pants à l’atelier d’être attentifs pour acqué-rir le maximum de connaissances qui leurpermettront de s’acquitter véritablement dela mission qui leur sera confiée. Le cadrede concertation des intervenants en matièrede lutte contre les violences faites aux fem-mes et aux enfants au Niger regroupe 16ONGs et six ministères techniques et tra-vaille en parfaite collaboration avec sespartenaires.

Mamane Abdou

Le SG du Ministère de la jeunesse et des sports (au milieu) prononçant son allocution

Le représentant du Cadre de Concertation prononçant son mot lors de la conférence

Il faut dire que depuis quelquesannées, un mécanisme de caution degarantie a été institué par le Ministrede l’économie et des finances Ali La-mine Zeine pour sécuriser le déroule-ment du Hadj. Les compagnies detransport doivent présenter une ga-rantie financière suffisante pour cou-vrir d’éventuels risques en cas de leurdéfaillance.

Il faut dire, pour ce cas, le virementdu montant financier dans le comptede Jordan Aviation a été rendu possi-ble par la signature du trésorier gé-néral autorisant la levée de la garan-tie pour les deux compagnies. Toutechose qui est contraire au dispositifde précaution mise en place par lesautorités du Ministère de l’économieet des finances. Dans tous les cas,une réunion d’explication sur cette af-faire a été convoquée par le Ministrede l’économie et des finances avec lescadres du Ministère.

Avec le transfert des 2 milliards400 millions dans une banque exté-rieure, les opérations du Hadj deve-naient hypothétiques. Face à cettesituation, le Premier Ministre Ali BadjoGamatié s’est impliqué dans la ges-tion du dossier. En conseil des Minis-tres, il va annoncer qu’il a pris des dis-positions auprès des autorités saou-diennes pour régler les frais de trans-port des pèlerins effectué par AlWafeer. Seulement à ce niveau, il sub-siste de réelles difficultés. Pour AliBadjo Gamatié, l’Etat devait régler

tout de suite la facture de Al Wafeer.Dans la foulée, il instruit dans ce sensle Ministre de l’économie et des finan-ces pour prendre les dispositions né-cessaires. Aussi, le Premier Ministrea sollicité la Ministre des affairesétrangères Aïchatou Mindaoudoupour trouver des arrangements diplo-matiques avec le Royaume d’ArabieSaoudite. Mais de son côté, M. Ali La-mine Zeine qui veut voir clair danscette affaire, n’entend pas laisserperdre par l’Etat une somme de telleimportance. Le Ministre de l’économieet des finances reste intransigeantsur le remboursement du virementeffectué au profit de la Jordan Avia-tion. Rien n’est donc encore définiti-vement réglé dans cette rocamboles-que affaire de Hadj.

L’audition du Ministre des trans-ports et la levée probable de l’immu-nité parlementaire du Trésorier Géné-ral Siddo Elhadj qui a favorisé l’éva-sion des caisses de l’Etat des 2 mil-liards 400 millions permettront de cla-rifier un peu plus la situation. Pourl’instant, depuis le 17 novembre der-nier, plusieurs personnes sont inter-pellées par la justice. Le Directeur deBeitoul Islam, associé de Jordan Avia-tion, ainsi que le représentant de Jor-dan et un agent du Ministère de l’éco-nomie et des finances croupissentactuellement à la prison civile deKollo.

Ibrahim Elhadj dit Hima

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3Roue de l’Histoire n° 484 du 02 Décembre 2009

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Saisie/ RoutageIbrahim AmadouIbrahim Moussa

Impression2000 Exemplaires NIN

La Roue de l'HistoireHebdomadaire nigérien d'informations générales,

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Fondateur

Sanoussi Tambari Jackou

Directeur de Publication,

Laoual Sallaou Ismaël

Rédacteur en Chef

Ibrahim Elhadj dit Hima

Comité de Rédaction

Yahaya Garba

Ismaël Laoual Sallaou

Sanoussi Tambari Jackou

Mamane Abdou

Ibrahim Amadou

Lamine Souleymane

Ibrahim Elhadj dit Hima

Service Commercial

Yahaya Garba

Porteur d’un message du Président dela République Mamadou Tandja, Ali BadjoGamatié a été accueilli par son homolo-gue gabonais, M. Paul Biyoghé M’Ba et leMinistre des Affaires Etrangères, M. PaulToungi. Cette visite fait suite aux engage-ments pris par le Premier Ministre Ali BadjoGamatié qui a représenté le président dela République nigérienne le 16 octobre der-nier à l’investiture du Président Ali BongoOndimba, de revenir au Gabon. Le Premierministre nigérien et sa délégation ont étéreçus en audience, avant d’avoir un tête àtête de plus d’une heure d’horloge avec le

Président de la République Gabonaise, M.Ali Bongo Ondimba.

A sa sortie d’audience, il a déclaré êtreporteur d’un message personnel du Prési-dent de la République, chef de l’Etat, M.Mamadou Tandja, dont la teneur n’a pasété déclinée à la presse. Toutefois, Gamatiéa tenu à rappeler les liens de coopérationqui unissent les deux pays depuis FeuOmar Bongo Ondimba. Cette visite, a-t-ilsouligné, entre dans le cadre du raffermis-sement des liens de coopération Sud-Sud,dans plusieurs domaines, qui lient le Ni-

VVVVVISITEISITEISITEISITEISITE DUDUDUDUDU P P P P PREMIERREMIERREMIERREMIERREMIER M M M M MINISTREINISTREINISTREINISTREINISTRE G G G G GAMATIÉAMATIÉAMATIÉAMATIÉAMATIÉ AUAUAUAUAU G G G G GABONABONABONABONABON : : : : :

LLLLLESESESESES MISSIONSMISSIONSMISSIONSMISSIONSMISSIONS DDDDD’’’’’EXPLICAEXPLICAEXPLICAEXPLICAEXPLICATIONTIONTIONTIONTION SESESESESE MULMULMULMULMULTIPLIENTTIPLIENTTIPLIENTTIPLIENTTIPLIENTLa mission d’explication engagée par les autorités de la 6ème République depuis

quelques semaines semble se transporter en Afrique Centrale. En effet, le PremierMinistre Ali Badjo Gamatié a effectué le mardi 1er décembre 2009 une visite detravail en République gabonaise. Il était accompagné du Ministre des AffairesEtrangères et de la Coopération Aïchatou Mindaoudou, du Ministre desEnseignements secondaire, supérieur, de la recherche et de la technologie, Pr.Sidikou Oumarou, du Ministre de la communication, porte-parole du Gouvernement,Kassoum Mamane Moctar ainsi que du Haut commissaire à la vallée du NigerAlmoustapha Garba.

ger le Gabon.«Nous constatons au Niger avec beau-

coup de satisfaction, que lorsqu’il y a lavolonté, la vision est capable en Afrique demettre un Etat sur les rails, de mettre lestroupes en ordre de bataille», a indiqué AliGamatié, ceci pour saluer le renouveausous lequel a démarré le Gabon de AliBongo, avec les réformes courageusesqu’il a engagées depuis son accession aupouvoir. «Tout le monde avance vers lemême objectif. Il se trouve que c’est un peucela que nous essayons de faire au Nigerà travers la refondation qui est en coursdans notre pays», a relevé le Chef de ladélégation nigérienne.

‘’L’Afrique n’a pas de choix. Il est indis-pensable si nous voulons agir efficacementcontre la pauvreté et si nous voulons queles générations futures trouvent quelquechose, qu’il y ait ce que nous appelonsrefondation au Niger ‘’, a insisté Ali BadjoGamatié, qui, pour la première fois, parleofficiellement de la refondation nigérienne,comme pour dire que ‘’le renouveau gabo-nais’’ s’apparente à ‘’la refondation nigé-rienne’’. ‘’c’est aujourd’hui que se jouel’avenir au Gabon, c’est ce que le Prési-dent Ali Bongo est entrain de faire ici, avecune vision très claire, avec des décisionstrès courageuses pour préparer l’avenirsans négliger le présent’’, va conclure lePremier ministre nigérien, devant lapresse.

Auparavant le Premier Ministre remet-tra à la fin de son audience un présent auPrésident gabonais Ali Omar BongoOndimba, au nom de son homologue ni-gérien et remerciera les plus hautes auto-rités gabonaises pour l’accueil emprunt dechaleur qui lui a été réservé ainsi qu’à sadélégation.

Laoual Sallaou Ismaël

Le Premier Ministre en tête à tête avec le Président Gabonais Ali Bongo

Le prochain sommet des chefs d’Etatet de gouvernement de la CEDEAO estprévu pour le 21 décembre prochain, justeà la veille de ce que la Coordination desForces pour la Démocratie et la Républi-que (CFDR) considère comme la date dela fin du mandat légal du présidentMamadou Tandja. C’est au cours de cesommet, en principe, que le médiateur dela CEDEAO pour le Niger, le Général AbdulSalami Abubakar va présenter son rapportsur la crise nigérienne. Pour l’instant, endehors des larges consultations engagéespar le médiateur, à Abuja comme à Niameyau cours du mois de novembre, on ne saitrien de la date et du lieu pour la tenue d’uneréunion conjointe entre les deux protago-nistes de la crise politique nigérienne. Letemps passe et les yeux sont de plus enplus rivés du côté du médiateur pour savoirde ce dossier sur les premières conclu-sions. Même si des sources proches de laCEDEAO avancent la date du 09 décembreprochain pour les premières rencontresconjointes, il n’en demeure pas moins queselon les différentes parties, aucune cor-respondance dans ce sens n’est leur estparvenue. Aucune solution n’est en vue,surtout, sur le lieu de la rencontre qui cons-

Les marges de manœuvre du pouvoir de la 6ème République se réduisentcomme peau de chagrin. Plus le temps passe, plus la pression se fait de plusen forte sur le Président Mamadou Tandja qui a tout essayé comptant surl’usure pour se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat légal du 22décembre 2009 que lui confère la Constitution du 09 août 1999. Partagé entrela médiation de la CEDEAO qui attend un signal fort des autorités de Niameyet l’Union Européenne qui attend la réponse du gouvernement auxconsultations qu’impose l’article 96 de l’accord de Cotonou, le PrésidentMamadou Tandja peu de cartes à jouer. Le temps joue contre lui et le 22décembre, date ultime pour les opposants à la 6ème République, s’annonceinexorablement avec beaucoup d’incertitudes pour les nigériens.

titue manifestement le point d’achoppe-ment entre les deux parties. Pendant queles partisans du Président de la Républi-que Mamadou Tandja persistent mordicussur la tenue sur le territoire national de larencontre conjointe, le chef de file de l’op-position Mahamadou Issoufou insiste surun terrain neutre : «Nous voulons donc unenvironnement où ces négociations doiventdémarrer et le plus rapide ce qu’elles dé-marrent à Abuja au siège de la CEDEAO,puisque le médiateur a été nommé par laCEDEAO,donc u terrain neutre qui permet-tra de démarrer les négociations dans lasérénité», a-t-il indiqué lors d’un point depresse tenu le lundi 30 novembre 2009.Même si Mahamadou Issoufou ne se faitguère d’illusions sur les dispositions dupouvoir de Niamey à négocier. «Tandja neveut pas négocier, il veut conserver sa 6ème

République, et continuer son entreprised’instauration de la dictature dans cepays.. », a soutenu le Chef de file de l’op-position.

Pendant que le détail sur le lieu et ladate de la rencontre n’est pas encore ré-glé, le temps presse aussi pour le gouver-nement nigérien qui doit se prononcer par

rapport à l’ultimatum lancé par l’Union Euro-péenne sur les consultations portant surl’article 96 de l’Accord de Cotonou. Le gou-vernement de Ali Badjo Gamatié a, en effet,jusqu’au 8 décembre prochain pour se pro-noncer. Pour l’instant, apprend-on des sour-ces proches du pouvoir, aucune délégationgouvernementale n’a fait le déplacementsur Bruxelles. Là aussi, aucune date en vuepour la tenue des consultations à l’issuedesquelles l’Union Européenne doit se pro-noncer définitivement sur le sort qu’elle doitréserver à sa coopération avec le Niger dela 6ème République. Toutefois, certainessources proches du gouvernement indi-quent que le gouvernement répondra auprocessus de consultations de Bruxellesavant la date butoir. Si cela intervient, cesera pour la première fois, depuis le dé-clenchement de la crise que le gouverne-ment qui s’est visiblement très peu impli-qué dans le processus, l’essentiel desconsultations s’étant faites avec les diffé-rents protagonistes à savoir la CFDR et leMPRR, s’engagera dans le processus deconcertation. Il est vrai que le Premier Mi-nistre Ali Badjo Gamatié avait effleuré laquestion du dialogue la semaine dernièreaprès le passage du Médiateur Abdul sa-lami Abubakar à Niamey, en parlant desdispositions éventuelles qui peuvent êtreprises pour faciliter la participation des prin-cipaux leaders de l’opposition CFDR auxnégociations. Mais, il s’inscrivait manifes-tement dans la logique de l’éventualitéd’une rencontre à Niamey.

En attendant que la prise de ces dispo-sitions soit effective, le démarrage des né-gociations bute à l’intransigeance du Pré-sident Tandja de voir la réunion se tenir àNiamey.

Si sur le front de la CEDEAO, MamadouTandja joue au dilatoire et poursuit imper-turbablement le processus de sarefondation avec en vue les prochainesélections municipales après la validationdes listes de candidatures par la CourConstitutionnelle, du côté de l’Union Euro-péenne, les choses semblent se présen-ter plutôt un peu plus corsées. L’Union Euro-péenne aura à faire au gouvernement etnon à des ballets de délégationsmultidimensionnelles dont les contourssont imprécis.

Si le Président Tandja de plus en plusisolé se résout à envoyer une délégationgouvernementale, de quelle marge demanœuvre disposera-t-elle dans ce régimeoù tous les pouvoirs sont concentrés dansles mains du chef de l’Etat A l’évidence pasgrand chose, surtout que le processus atoujours buté au mur érigé par des structu-res informelles et certains partispolitiques en mal de popularité qui s’op-posent en rempart au processus de négo-ciation et qui continuent à abuser du peu-ple pour justifier le coup d’Etat constitution-nel du 04 août 2009.

Il faut dire que la balle est dans le campdu Président Mamadou Tandja, principalresponsable de la crise et de son gouver-nement, qui ont toujours adopté une politi-que de pis-aller depuis le début de la criseet qui sont contraints cette fois-ci de faireface à leur responsabilité, car au niveau del’Union Européenne, le gouvernement estle seul interlocuteur par rapport aux con-sultations prévues par l’article 96 des ac-cords de Cotonou que le Niger a ratifiés.

Les deux fronts restent ouverts, d’unepart la CEDEAO qui attend une évolutionsignificative de la situation avant le pro-chain sommet des Chefs d’Etats et de Gou-vernements des pays membres et de l’autrel’Union Européenne qui a déjà suspenduà titre conservatoire son aide budgétaires’élevant à environ 150 milliards en atten-dant l’issue des consultations. Autant direque l’étau se resserre davantage autour dupouvoir de la 6ème République imposée parTandja Mamadou qui pourrait être contraintà faire face à la fin de l’année budgétairequi a toujours été difficile dans notre pays,tout comme les trois premiers mois de cha-que année budgétaire, avant la libérationdes crédits.

Laoual Sallaou Ismaël

Page 4: ROUE N°484

4 Roue de l’Histoire n° 484 du 02 Décembre 2009

ANNONCE

Département : Logistique

Statut : Staff National, Technicien Niveau 2

Mission principale :

·Gérer le parc informatique (machines, réseaux, logiciels…) des

bases et de la capitale (sur place et à distance)

·Assurer son bon fonctionnement, former et sensibiliser les

utilisateurs aux bonnes pratiques

·Apporter un support dans la gestion du parc Radio (HF et VHF),

Satellite (Thuraya) et Internet (ADSL et VSAT)

Objectifs principaux

Objectif 1 : Assurer l’entretien et l’installation du matériel du parc

informatique :

-Effectuer les installations des postes fixes et portables et les

connexions afférentes, assurer leurs maintenance/réparation.

AVIS DE RECRUTEMENT

INFORMATICIEN(NE)

ACH Base Niamey

Déplacements sur le terrain à prévoir.

ACCIÓN CONTRA EL HAMBRE, fondation espagnole créée àMadrid en 1995, gère directement les actions au Niger où elle ainstallé une représentation en 1997. Plus particulièrement, nosprogrammes consistent principalement à soutenir les efforts desautorités dans leurs initiatives visant à améliorer les conditions devie des populations

En prévision du renforcement de nos activités et de la constitutionde nos équipes, ACH-Niger recherche :

·Un(e) Informaticien(ne)

Date limite de réception des candidatures :

(aux bureaux d’ACH au Niger à Mayahi, Niamey, Keita, ou à l’ANPEde Maradi)

12 décembre 2009 inclus

·Un(e) Assistant(e) du Responsable du Projet

Date limite de réception des candidatures :

(aux bureaux d’ACH au Niger à Mayahi, Niamey, Keita, ou à l’ANPEde Maradi)

20 décembre 2009 inclus

La nouvelle politique Ressources Humaines d’ACH-Niger vouspropose entre autre les avantages suivants:

-Un package compétitif de rémunération et de couverturemédicale et la possibilité d’un développement de carrièreprofessionnel sur le long terme;

-L’opportunité de travailler dans une équipe internationale dynamiqueet expérimentée ;

-L’élaboration de votre plan de carrière individualisé appuyé pardes formations ponctuelles aux niveaux national et international

Pour tous les postes à pouvoir :

Contenu du dossier de candidature

-Une demande manuscrite (lettre de motivation) et un CV actualisé –2 pages maximum;

-Au minimum deux références professionnelles et attestationsdes études suivies.

Acción contra el Hambre offre des chances égales d’emploi à tous– les candidatures féminines sont vivement encouragées.

Seules les candidatures sélectionnées seront contactées.

Les dossiers de candidatures resteront la propriété d’Acción contrael Hambre- aucun dossier déposé ne pourra être retiré

ASSISTANT(E) DU RESPONSABLE DE PROJET

basé a Maradi/Maradi

Déplacements sur Mayahi/Maradi à prévoir.

-Diagnostiquer les problèmes majeurs et en référer au CoordoLog

en proposant une intervention

Objectif 2 : Assurer l’entretien des logiciels du parc informatique :

-Installer et mettre à jour les logiciels nécessaires au travail des

équipes

-Diagnostiquer les erreurs et les résoudre ou suivre et contrôler

les travaux des prestataires selon les besoins.

Objectif 3 : Gérer les réseaux :

-Assurer le bon fonctionnement et la maintenance des réseaux

existants sur l’ensemble des bases,

-Proposer des solutions techniques

-Effectuer le suivi de l’exploitation et de la maintenance du parc

Vsat de la mission.

Objectif 4 : Sensibiliser et former les utilisateurs :

-Sensibiliser et former les utilisateurs à un usage approprié de

leur matériel (diffuser un guide utilisateur), et à la maintenance à

effectuer régulièrement (clean-up, défragmentation…),

-Animer un espace de discussion IT avec les utilisateurs,

Objectif 5 : Participer à l’installation et à l’entretien du parc Radio

(HF et VHF) et satellitaires

-Apporter un support dans l’installation, l’utilisation et maintenance

du parc radio (HF et VHF) et Thuraya

-Former les utilisateurs du parc radio,

Objectif 6 : Faire les rapports hebdomadaires et mensuels

-Faire le plan d’action et le rapport hebdomadaire et mensuels

des toutes activités

Diplôme / Niveau d’études

Formation minimum BTS en informatique ou 4 années

d’expériences professionnelles.

Expériences en installation et gestion de réseaux (internet et autres)

indispensable

Compétences requises

Rigueur – Flexibilité - Bonne capacité de communication –

Capacité d’organisation et de travail en forte autonomie – Esprit

d’équipe – Sens de la diplomatie – Ténacité – Résistance au

stress – Esprit ouvert – Qualité de négociation – Sens de la

confidentialité – Patience et pédagogie - Pratique de l’anglais

souhaitée – Connaissances radio appréciées - Expérience en

installation et gestion de réseaux (Internet et autres) indispensable

Département : Logistique et Santé

Statut : Staff National, Technicien Niveau 3

Mission principale :

Assister le Responsable de Projet dans la mise en place du projet

de « renforcement des capacités des services étatiques du Ministère

de la Santé de Niamey et Maradi dans la gestions des intrants

types nutritionnels », en assurant le bon déroulement du programme

dans ses aspects et activités logistiques, et en intégrant le projet

dans le processus national de l’ONPPC

Objectifs principaux

Page 5: ROUE N°484

5Roue de l’Histoire n° 484 du 02 Décembre 2009

ANNONCE

AVIS DE RECRUTEMENTmois d’activité d’Avril à Août 08)

- Evaluation des impacts auprès de la population cible et de leur

environnement, des partenaires techniques et administratifs locaux

impliqués.

- Evaluation et analyse auprès des bénéficiaires et des institutions

de la suspension de notre organisation au mois d’août 2008 (6 mois)

;

- Evaluation et analyse des nouvelles orientations de projet en année

et pertinence des nouvelles actions à entreprendre ;

- Evaluation et analyse de l’avancement des actions effectivement

mises en œuvre au cours de l’année 2 du projet (Avril 2009-

Décembre 2009) selon les critères définis dans ce document

- Permettre à ACH une amélioration de la performance et du contrôle

du système mis en place pour l’atteinte des objectifs.

Responsable :

En complète autonomie, le consultant est responsable de la conception

et de la conduite de l’étude. Il aura à travailler à plein temps pendant

toute la durée de l’évaluation. Il sera chargé de l’élaboration/adaptation

des outils de collecte, de l’exploitation documentaire, de l’analyse de

données recueillies sur le terrain et enfin de l’élaboration du rapport

de l’évaluation.

Compétences requises :

- Expérience approfondie en matière de planification, de

programmation, de gestion et surtout en évaluation de mission de

coopération au développement et de coopération au niveau

institutionnel

- Connaissance de la problématique de la nutrition, santé et Wash

dans des contextes de coopération et de développement

- Connaissance approfondie de la thématique nutrition et santé

communautaire dans les pays sahéliens.

- De l’intégration des activités à base communautaires dans les

institutions nationales (niveau local et national)

- Maîtrisant le français, l’espagnol serait un plus

- Rapidité d’analyse et de conceptualisation dans l’évaluation.

- Expérience de travail avec des ONGs internationales (obligatoire).

- Maîtrisant la rédaction de rapports.

- Indépendance et autonomie

Des termes de références précis et complets avec la méthodologie,

le contenu du rapport final, le calendrier du projet, le contenu de

l’offre technique sont disponibles sur simple demande dans nos

bureaux de Niamey ou par email à l’adresse suivante : coordhn-

[email protected] .

Contenu du dossier de candidature :

-Une offre technique ;

-Une offre financière ;

-Une note de présentation de l’institution ; CV et diplômes de l’expert

Nous vous invitons à déposer votre dossier complet au plus tard le

vendredi 18 Décembre avant 16h à l’adresse et à l’attention de :

Mr le Coordinateur Logistique, Mme la Coordinatrice Médicale

ACH - 213, rue du Beli - BP 11491 Niamey Plateau, NIGER

Seules les candidatures retenues seront contactées.

Les dossiers de candidatures resteront la propriété d’Acción contra

el Hambre - Espagne

Aucun dossier déposé ne pourra être retiré

Objectif 1 : Présentation du projet au niveau des autorités/

partenaires

-Assiste l’Expert dans : 1) la préparation des réunions d’information

avec les autorités et partenaires concernés (MSP-ONPPC-DDSP-

DRSP-CSI) – 2) l’organisation d’un atelier pour la constitution d’un

comité de pilotage – 3) dans l’organisation des réunions trimestrielles

du comité de pilotage

Objectif 2 : Mise en place du projet au niveau technique

-Liaison permanente avec les pharmacies populaires - Identifie les

besoins (nombre de structures, matériels, circuit de communication

existant) - Met en place et forme les utilisateurs sur le système de

communication SMS-Frontline

Objectif 3 : Mise en place du projet au niveau logistique

-Met en place les outils de gestion des intrants nutritionnels pour :

analyser les besoins des Centres des Santé Intégrés, contrôler le

suivi des commandes, contrôler la gestion des stocks

-Améliorer et optimiser le circuit des intrants à chaque étape

-Contrôler et former les partenaires tout au long du projet

Objectif 4 : Appui aux partenaires

-Evaluer les besoins : 1) en matériels – 2) de stockage (prévoir la

réhabilitation, la construction de locaux, entrepôts) – 3) en

organisation de travail – 4) en formation - Préparer les visites

terrain et les rapports mensuels

Diplôme / Niveau d’études

Licence en gestion de projet/ ou brevet technique supérieur

en logistique,

Compétences requises

4 années d’expérience professionnelle dans l’approvisionnement

en médicament et en logistique (connaissances obligatoires en :

chaîne d’approvisionnement des médicaments, ONPPC, logistique

gestion des stocks, transport, réhabilitation et construction) Rigueur

– Flexibilité - Bonne capacité de communication – Capacité

d’organisation et de travail en forte autonomie – Esprit d’équipe –

Sens de la diplomatie – Qualité de négociation – Patience et

pédagogie - Compétences linguistiques (langues locales et Français)

- Expérience en informatique(Word, Excel) et en communications

(Internet, Satellite)

Suite à la mise en place d’un projet financé par la Coopération

Espagnole (AECI), ACH souhaite procéder à une évaluation externe

à mi-parcours de la convention du Sahel.

Un appel d’offre est lancé pour l’identification d’un expert ou d’une

institution spécialisée dans les évaluations de programme.

L’évaluation intermédiaire concerne la période du 1er Avril 2008

(date de début de la Convention) au 31 décembre 2009 (fin année

2). L’impact des interventions réalisées jusqu’au 31 décembre 2009

seront analysées en fonction d’une approche centrée sur la santé

de la mère et de l’enfant.

Objectifs :

- Evaluation des activités mises en œuvre au cours de l’année 1 (4

TERMES DE REFERENCE : APPEL D’OFFREÉvaluation intermédiaire externe

NIGERDurée prévue : mi février à fin mars 2010

Page 6: ROUE N°484

6 Roue de l’Histoire n° 484 du 02 Décembre 2009

POLITIQUE

«Aujourd’hui, nécessairement une transition s’impose«Aujourd’hui, nécessairement une transition s’impose«Aujourd’hui, nécessairement une transition s’impose«Aujourd’hui, nécessairement une transition s’impose«Aujourd’hui, nécessairement une transition s’imposeà compter du 22 décembre»à compter du 22 décembre»à compter du 22 décembre»à compter du 22 décembre»à compter du 22 décembre», , , , , déclare Issoufou Ousmane Oubandawaki du RPN-Alakalamidéclare Issoufou Ousmane Oubandawaki du RPN-Alakalamidéclare Issoufou Ousmane Oubandawaki du RPN-Alakalamidéclare Issoufou Ousmane Oubandawaki du RPN-Alakalamidéclare Issoufou Ousmane Oubandawaki du RPN-Alakalami

L’ONG Mercy Corps Niger recherche à recruter dans

le cadre de son Projet RESTOR (Réhabiliter l’Espoir à

Travers les Opportunités Rémunératrices) dans la com-

mune urbaine d’Agadez :

-1 Programme Manager

-1 Programme Manager Adjoint

- 2 Superviseurs Cash for Work

-1 Assistant Logisticien

-1 Assistant Financier

Les descriptions des tâches peuvent être retirées de

8 H à 17 H du Lundi au Vendredi dans ses locaux cités

ci-dessous,

- Mercy Corps Niamey : IB-28 rue Issa Béri (Ex

Ambassade de Chine). BP 10 632 Tel : 20 73 94 33

- Mercy Corps Agadez : situé entre le Gouvernorat

et la Maison d’Arrêt. BP 151 Tel : 20 44 06 14

Les offres doivent être reçues avant le vendredi 11

décembre à 16 heures (délais de rigueur).

AVIS DE RECRUTEMENT

M. le Président, vous êtes à la tête d’une forma-tion politique, le RPN Alkalami. Depuis votre pré-cédente déclaration du 23 mai sur la crise politiquenigérienne, on entend plus le RPN Alkalami, alorsmême qu’il y a de plus en plus des voix qui appel-lent au dialogue. Pourtant vous n’étiez pas nom-breux à l’époque à demander l’ouverture des con-certations.

Je vous remercie d’abord de nous rappeler que nousavions appelé très tôt à un dialogue constructif entre l’en-semble des partis politiques, les associations de la so-ciété civile, les forces vives de la nation, sous l’impul-sion du président de la République. En effet, le 23 mai,c’est ce qu’on avait souhaité dans notre déclaration. Maisje voudrais préciser que le 14 juillet, nous avions fait unedéclaration qui a réitéré cet appel au dialogue. Et puisrécemment à l’Assemblée Nationale, notre groupe parle-mentaire INDEPENDANT que j’ai l’honneur de présidera rappelé également son souhait de voir à travers undialogue qu’on résolve le problème auquel notre pays estprésentement confronté. Donc le silence est relatif puis-que par trois fois, nous avons fait des déclarations ren-dues publiques pour appeler au dialogue. Mais vousavez souligné que depuis lors des nombreuses voix sesont levées pour demander le dialogue. Je pense quececi explique cela, ça veut dire qu’ayant été les premiersà appeler au dialogue, beaucoup d’autres institutions etstructures politiques et de la société civile nous ont em-boîté le pas. Nous en sommes heureux, et notre convic-tion est renforcée que c’est par le dialogue que notre payset notre peuple pourront trouver leur intérêt au sens nobledu terme et non l’intérêt strictement partisan.

Vous êtes député national depuis les électionsdu 20 octobre dernier, votre position a peut-êtrechangé en terme de tendance. Votre parti est-ilmembre du MPRR (Mouvement Pour la Refondationde la République) ?

La position de notre parti telle que nous l’avons ex-primée et telle que nous la rappelons chaque fois quenous avons l’occasion, c’est toujours d’agir dans le sensde l’intérêt supérieur de notre pays, avec la convictionqu’il faut dépassionner les choses, et qu’ensuite l’histoire

ne peut pas marcher à reculons. Le référendum a eu lieu,les résultats proclamés et la constitution de la 6ème Répu-blique promulguée par le président de la République, dèslors pour nous, nous sommes dans la 6ème République.C’est, je crois, tout à fait conforme à notre vision deschoses. A partir de ce constat, notre position, nous nepensons pas qu’elle a changé. Nous avons appelé à undialogue, et un dialogue c’est la solution. Il était néces-saire avant et il est toujours d’actualité, et tôt ou tard nousy parviendrons. La position que nous avons expriméeétait l’appel au dialogue pour que l’ensemble des acteurséchangent de manière apaisée, de manière responsable,de manière dépassionnée, pour échanger les argumentset voir qu’est-ce qui a la primauté dans le cadre du dialo-gue. Les acteurs réunis pour le dialogue, de la mêmemanière que dans n’importe quelle Assemblée des paysdémocratiques, plusieurs idées sont en débats. L’opposi-tion parlementaire a ses positions, la majorité parlemen-taire a ses positions, il y a un débat franc, sincère qui sefait, les arguments sont développés et au finish, il y a unedécision que l’Assemblée prend et qui se traduit par l’adop-tion d’une loi ou d’une résolution qui s’impose à tous.C’est un dialogue permanent, c’est ce que nous avionssouhaité sauf que au lieu que ce soit dans le cadre del’Assemblée dissoute, cela soit ouvert à l’ensemble despartis politiques, à l’ensemble des forces vives de lanation et à l’ensemble de la société civile ou même àleurs mandataires, à travers l’ensemble des structuresde notre société. Notre conviction est fondée sur la pri-mauté du dialogue sur toutes les considérations. Le pro-blème ne sera jamais résolu s’il n’y a pas de dialogue. Lepeuple ne sera libéré et ne pourra réellement avancer surl’ensemble de tous les chantiers, de tous les problèmespour son développement économique, politique et socialque lorsqu’on se sera mis d’accord, c’est ça la démocra-tie. Maintenant à la question de savoir si notre parti estmembre du MPRR, pour ça, à la date d’aujourd’hui, jen’ai pas lu ces statuts, donc notre parti n’y a pas adhéré.J’en ai entendu parler naturellement, j’ai lu dans la presse,mais nous ne faisons pas parti du MPRR comme nousne faisons pas parti de la CFDR.

Pour le RPN Alkalami, qu’est ce qui pourrait

Pour la circonstance, ils étaient tous présents,les patrons de nos entreprises, publiques commeprivées, à se rendre à la Primature. Première ren-contre du genre avec les directeurs généraux dessociétés, cette invitation n’a pas manqué de susciterun intérêt remarquable au niveau des patrons dessociétés. Dans l’esprit d’une des organisatrices dece conclave, Dr Djamila Ferdjani, on ne peut pastendre toujours la main aux sponsors, il faut leurfaire aussi honneur en leur donnant l’occasion departiciper aux différentes compétitions tant au ni-veau national qu’international où les sportifs nigé-riens ont fait montre d’une certaine perspicacité etde dextérité. Tous ont trouvé cette invitation hono-rable à leur endroit. Cette politique de rassemble-ment et cette initiative de porter considération à tousles sponsors du sport ont porté leur fruit courantcette année 2009 quand Dr Djamila était encore àla tête de la fédération nigérienne de Basket Ball.En si peu de temps, elle a su insuffler une dynami-que de sponsoring à grande échelle des entrepri-ses nigériennes. C’est donc sans surprise siaujourd’hui, une nouvelle approche est initiée pourfaire participer tout le monde dans le développe-ment du sport surtout dans cette discipline qu’est lefootball et qui est entrain, à la satisfaction des nigé-riens, de retrouver ses lettres de noblesse avec laqualification pour la finale de la 3ème édition du tour-noi de l’intégration de l’UEMOA de notre MENA na-

RRRRRÉUNIONÉUNIONÉUNIONÉUNIONÉUNION P P P P PREMIERREMIERREMIERREMIERREMIER M M M M MINISTREINISTREINISTREINISTREINISTRE/S/S/S/S/SPONSORSPONSORSPONSORSPONSORSPONSORS DUDUDUDUDU MENA : MENA : MENA : MENA : MENA :

Le satisfLe satisfLe satisfLe satisfLe satisfecit des responsables des sociétésecit des responsables des sociétésecit des responsables des sociétésecit des responsables des sociétésecit des responsables des sociétésEn prélude à la finale de la 3ème édition du championnat de l’UEMOA tenue du 22

au 29 novembre à Cotonou au Bénin, à laquelle participait notre pays, le PremierMinistre Ali Badjo Gamatié a rencontré la semaine dernière les responsables dessociétés d’Etat, sociétés d’économie mixte du Niger. Cette réunion qui a étéorganisée par la FENIFOOT vise à entretenir les sponsors traditionnels du sportnigérien sur la responsabilité qui est la leur pour le rayonnement du sport au Niger.

tional. Associer les patrons des sociétés, par ailleurssponsors du sport nigérien, contribuera sans nuldoute à les motiver encore plus. Avec l’engage-ment des plus hautes autorités du Niger, il est né-cessaire de regrouper tous les acteurs qui ont faitleur preuve dans le développement du sport afinde trouver une solution pour le sortir du marasme.Encore une fois, il faut ouvrir un vaste champ deréflexion afin de repenser le cadre de développe-ment de sport, comme l’a indiqué Dr Djamila Ferdjanien quittant les commandes de la Fédération nigé-rienne de Basket.

Ibrahim Amadou

Dr Djamila Ferdjani

aujourd’hui constituer les éléments du consensus entreles militants de la Refondation et ceux de l’opposition ?Qu’est ce qui pourrait mettre d’accord l’ensemble desacteurs ?

A mon avis, ce qui peut mettre d’accord l’ensemblede la classe politique, mais au-delà de la classe politique,l’ensemble des parties prenantes au débat puisqu’il y a lasociété civile (il me semble que le MPRR que vousavez évoqué, c’est une structure de la société civile,donc il y a des acteurs aujourd’hui importants aussi biendu côté des partis politiques que de la société civile),pour moi, le consensus passe nécessairement par dessolutions qui prennent en compte premièrement l’intérêtdu pays qui doit être au dessus de toutes les considéra-tions. Puisque chacun prétend qu’il veut servir le pays,servir le peuple pour son bonheur, etc, dégager doncdes points communs qui construisent réellement et indis-cutablement la paix. L’intérêt du pays, c’est la paix, c’estla stabilité, c’est la démocratie, le principe des règlesdémocratiques, le respect de l’Etat de droit, la bonnegouvernance. En termes politiques, ce sont des valeurssur lesquelles, personne ne peut s’opposer. Alors unefois ces principes énumérés, comment y parvenir, com-ment arriver à les garantir ? On ne peut arriver à lesgarantir qu’en dégageant les solutions sur lesquelles toutle monde est d’accord et qui constitueront une espèce decharte qui va lier l’ensemble des parties pour une périodedéterminée. C’est ça la voie de sortie, il faut que, quandune situation arrive comme celle-là, tous les acteurs separlent et qu’on diagnostique les problèmes, quels sont-ils et quelles sont les solutions à ses problèmes, dessolutions consensuelles et non la vision ou la lecturesubjective qu’on a des solutions. Et c’est pour cela quej’ai dit que tous ensemble, nous ne pouvons que conve-nir de notre adhésion à tout ce qui peut favoriser le déve-loppement économique et social de notre pays, c’est ceque nous appelons de tous nos vœux. Ce développe-ment économique et social ne peut se réaliser que s’il ya la paix et la stabilité, que s’il y a la démocratie, que s’ily a la bonne gouvernance. Dès lors, comment créer lesconditions de la réalisation et de la concrétisation de toutcela ? Le débat tournera sur comment le faire ? Il y aura

des positions. On entend, par-ci par-là, certains deman-der le retour à la 5ème République et d’autres dire que la6ème République est là et que la 5ème est enterrée, moi jedis que ce qui est important, c’est ce qui peut servir lesintérêts de notre peuple. Aujourd’hui, nécessairement unetransition s’impose à compter du 22 décembre.

Vous pensez que la médiation conduite par lemédiateur de la CEDEAO Abdul Salami Abubacarpeut déboucher sur une solution de sortie de crise ?

Je le souhaite vivement et je dis qu’elle ne pourraaboutir de manière satisfaisante et durable que si elle setraduit par un accord global impliquant toutes les parties.

Même si cela passe par la reprise des électionslégislatives ?

Ecoutez ! Je crois que quand il s’agit de chercher unconsensus sur à partir des positions tranchées, on doitrester ouvert. L’important est que ce dont on convient soitréellement conforme à l’intérêt du pays. Et c’est le pointque j’ai évoqué plus haut, ça vise à garantir la paix, lastabilité et le renforcement de la démocratie et de l’Etat dedroit. Il ne faut rien exclure. Mais dans tous les cas, celane peut que résulter des négociations, arguments contrearguments. Et c’est le point de vue de la majorité desinterlocuteurs qui doit primer, c’est ça aussi la démocra-tie.

Interview réalisée parIbrahim Elhadj Hima

Page 7: ROUE N°484

7Roue de l’Histoire n° 484 du 02 Décembre 2009

MESSAGE

Le Ministre de l’Equipement a l’honneur d’informer les

personnes propriétaires des immeubles bâtis et non bâtis

affectées par les travaux du deuxième pont de Niamey, et

dont le dédommagement a déjà été effectif, qu’un délai de

vingt (20) jours à compter de la date du président

communiqué leur est donné pour libérer les lieux. La date

limite de ce délai expire le dimanche 20 décembre à minuit.

Passé ce délai, tous les moyens légaux seront mis à

contribution pour évacuer les lieux.

Le Ministre de l’Equipement remercie toutes ces

populations pour la bonne collaboration affichée tout au long

de ce processus et compte sur leur bonne compréhension.

Le Ministre de l’Equipement

Lamido Moumouni Harouna

RÉPUBLIQUE D U NIGER

FRATERNITÉ – TRAVAIL – PROGRÈS

M INISTÈRE DE L’EQUIPEMENT

COMITÉ DE COORDINATION D U 2ÈME PONT NIAMEY

COMMUNIQUÉLe Président de l’Université de Ouagadougou à l’honneur de porter à la connais-sance du public de l’organisation d’un examen spécial d’entrée au programme deLicence en Développement et Education des Adultes (DEDA). Le nombre de placesdisponibles est fixé à quarante cinq (45).L’examen portera sur les épreuves suivantes :-Une épreuve écrite pouvant porter soit sur une dissertation, soit sur le résumé etl’analyse d’un texte traitant des questions d’éduction, de développement et/ou dela formations d’adultes ;-Une épreuve orale sur le projet de formation du candidat ;Les centres d’examen sont : Bamako, Conakry, Cotonou, Lomé, Niamey et Ouaga-dougou.Le programme de déroulement des épreuves se fera conformément au calendrierci-dessus.-L’épreuve écrite se déroulera le jeudi 4 février 2010 de 9 heures à 13 heures dansles centres d’examen ;-L’épreuve orale débutera le jeudi 4 février 2010 à partir de 15 heures. Elle sepoursuivra le 5 et le 6 février 2010.NB : les candidats peuvent choisir le centre d’examen à leur convenance (proximité,facilité d’accès).La date limite de rentrée des dossiers auprès du Responsable du Groupe d’Appui ducentre d’examen choisi ou au Secrétariat du Programme DEDA, l’Université de Oua-gadougou est fixée au vendredi 15 décembre 2009 à 17 heures.Pour tout renseignement, veuillez contacterUniversité de Ouagadougou, Secrétariat du Programme DEDA (226) 50 30 70 64/65Poste 4076 ou directement au Tél/Fax : (226) 50 30 04 76 – Email : [email protected] d’Appui Bénin : DOVONOU S Hyacinthe, Tél : (229) 21 35 30 42 – Cellulaire :(229) 95 95 73 34 Email : [email protected] d’Appui Guinée (Conakry) : Cissé Oumar, Cellulaire (224) 60 25 08 72 –Email : [email protected] DDV International : Tél : (224) 30 42 38 88 – Cellulaire (224) 60 21 84 43Groupe d’Appui Mali : TOGO Abdramane, Tél (B): (223) 229 20 29 24 22 – Cellulaire(223) 66 74 51 06Email : [email protected] d’Appui Niger : Malam Moussa Laouali, Tél (D) (227) 20 75 26 11 – Cellu-laire (227) 96 49 19 27Email [email protected] ou [email protected] d’Appui Togo : NUAKEY Yao Joseph, Tél : (228) 225 07 00 – (228) 225 50 95– Cellulaire (228) 912 70 10 Email : [email protected]

Pr Jean KOULIDIATIChevalier de l’Ordre National

MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE SUPERIEURET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE OUAGADOUGOUPRESIDENCE

COMMUNIQUE

En cette Journée mondiale delutte contre le sida nous sommesremplis à la fois d’espoir et d’in-quiétude.

D’espoir car des progrès con-sidérables ont été réalisés sur lavoie de l’accès universel. Les nou-velles infections ont chuté. Moinsd’enfants naissent avec le VIH. Il ya moins d’orphelins. Et plus de 4millions de personnes sont soustraitement.

D’inquiétude car après 28 ansd’épidémie, le virus continued’évoluer et de faire des incur-sions dans de nouvelles popula-tions.

De mauvaises lois, ainsi quela stigmatisation et la discrimina-tion, sapent les efforts dans la luttecontre l’épidémie. Il faut mettre finaux violations des droits humainsdes personnes vivant avec le VIH,des hommes ayant des rapportssexuels avec des hommes, desconsommateurs de drogues injec-tables, des professionnel(le)s dusexe, des femmes et des filles.

Message de Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Accès universel et droits humains »Cette année le Secrétaire géné-

ral des Nations Unies Ban Ki-moona appelé « tous les pays à respec-ter leurs engagements à appliquerdes lois qui proscrivent la discrimi-nation à l’encontre des personnesvivant avec le VIH et des membresdes groupes vulnérables ».

J’encourage vivement tous lespays à faire de ces engagementsune réalité.

Pour deux personnes misessous traitement, cinq autres sontnouvellement infectées. Les payssont à la traîne en ce qui concerneleurs activités de prévention. Tropsouvent les programmes de pré-vention n’atteignent pas les person-nes qui en ont besoin. Les bonsinvestissements ne sont pas faits.

A l’occasion de cette Journéemondiale de lutte contre le sida,agissons sur la prévention du VIH.Nous pouvons éliminer la transmis-sion mère-enfant du VIH. Nous pou-vons donner aux jeunes les moyensde se protéger contre le VIH. Nous

pouvons mettre fin à la violence àl’égard des femmes et des filles.Nous pouvons empêcher que lesconsommateurs de drogues soientinfectés par le VIH. Et nous pouvonsréduire la transmission sexuelle duVIH.

Les acquis d’aujourd’hui sontfragiles et doivent être maintenus.La crise économique ne doit pasêtre une raison pour réduire les in-vestissements dans la santé. Desajustements économiques doiventêtre faits dans la perspective desdroits humains qui mettent l’accentsur les personnes les plus vulnéra-bles. Le moment est venu d’accroî-tre plutôt que de diminuer le finan-cement pour le sida.

Parallèlement, la riposte au sidadoit sortir de son isolement. Elledoit être intégrée à d’autres pro-grammes de santé et de dévelop-pement. Le renforcement des sys-tèmes de santé peut permettre auxgens d’accéder à des services desanté globaux – ce qui contribue à

la réalisation des objectifs du Mil-lénaire pour le développement.

La Journée mondiale de luttecontre le sida nous donne à tous– individus, communautés, et di-rigeants politiques – une occasiond’agir et de franchir une étapesupplémentaire pour faire de l’ac-cès universel une réalité.

Unir le monde contre le SIDA

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8 Roue de l’Histoire n° 484 du 02 Décembre 2009

MESSAGE

Contrairement à la tradition, la nouvelle as-semblée, disons l’assemblée de la 6ème Républiquea été installée par la CENI. Qu’est-ce qui expliquecela ?

Bien, je crois que dans le règlement intérieur del’Assemblée Nationale et dans le code électoral, on pré-cise que l’Assemblée Nationale doit être installée par laCENI. Vous avez bien fait de poser cette question parcequ’il y a beaucoup de personnes qui ont été surprises devoir la CENI installer l’Assemblée Nationale puisqued’habitude, c’est la Cour constitutionnelle qui l’installe.Ce sont les hommes qui font le droit et ils peuvent lechanger comme ils l’entendent. Et c’est ce qui est arrivé.Donc les véritables raisons, on doit les trouver au niveaude ceux qui ont modifié le code électoral.

Au cours de la cérémonie d’installation de cettenouvelle Assemblée, on a remarqué l’absence desdiplomates, principalement ceux de l’Union euro-péenne et de la CEDEAO. Y a-t-il là un problèmereconnaissance qui se pose au niveau de votre As-semblée Nationale ?

Ici encore, ce sont les intéressés qui peuvent répon-dre à ce problème, moi je ne peux que constater commevous que certains diplomates étaient présents à l’ouver-ture solennelle pour la mise en place de l’AssembléeNationale. Il semblerait que la plupart des diplomatesreprésentant les pays de l’Union européenne n’étaientpas présents dans la salle. Je dis la plupart parce queselon certaines remarques que j’ai entendues il y auraitau moins un ou deux qui seraient dans la salle. Commeje ne connais pas tous les diplomates, je ne peux passavoir si c’est vrai. Je sais tout simplement que l’ambas-sadeur de la France n’était pas là, lui je le connais trèsbien. Les autres, je ne les connais pas. Et en ce quiconcerne les représentants des pays africains, je croisque la majorité était là, mais même eux je ne les connaispas, donc je ne peux pas dire s’ils étaient là ou s’ilsn’étaient pas là. En ce qui concerne les ambassadeursarabes, j’ai constaté la présence de certains d’entre euxet je n’ai pas vu certains autres, mais je ne crois pas qu’àleur niveau qu’il y ait des problèmes particuliers. Mainte-nant s’il y a un problème politique ici, ce sont les intéres-sés qui doivent répondre à la question. C’est vrai quel’Union européenne a dit qu’elle ne reconnaît pas l’ac-tuelle Assemblée Nationale, c’est peut être à cause de çaou c’est peut être à cause d’autres problèmes, je ne peuxrien dire. Mais ici je profite qu’à même de la question quevous venez de me poser pour faire remarquer ceci :dans la situation que vit notre pays, on constate qu’il y ades pays qui répondent à des invitations et il y en a quine répondent pas. Mais ici, il faut qu’à même distinguerentre le pays en tant qu’Etat et en tant que République etson parlement. Un pays donné peut reconnaître le Nigeren tant qu’Etat, en tant que République, et avoir desrelations diplomatiques avec lui, et d’un autre côté, touten maintenant ses relations diplomatiques avec le Niger,il refuse de reconnaître une institution nigérienne. C’est lecas ici : on reconnaît le Niger, on a des relations diplo-matiques avec lui, mais on n’a pas des relations diplo-matiques avec l’Assemblée. On ne la reconnaît pas.L’Union européenne, c’est la même chose. Comment onpeut reconnaître le Niger et avoir des relations diplomati-ques avec lui et ne pas avoir des relations diplomatiquesavec son institution. En ce qui concerne le cas de laCEDEAO, le Nigeria reconnaît la République du Niger,la CEDEAO reconnaît l’existence de la République duNiger, mais la CEDEAO ne reconnaît pas la 6ème Répu-blique et elle ne reconnaît pas l’Assemblée actuelle de la6ème République. Cependant, l’Assemblée nationale duNiger continue à être représentée dans le parlement de laCEDEAO. C’est vrai que les cinq représentants duNiger dans le parlement de la CEDEAO sont des dépu-tés issus de la dernière Assemblée Nationale de la 5ème

République et leur mandat se termine à la fin de ce moisde décembre. Ils y sont encore, ils représentent le Niger,ils représentent l’Assemblée Nationale…

A regarder de près, on a l’impression que l’As-semblée Nationale de la 6ème République est mono-lithique, la majorité des partis politiques qui lacompose sont issus de la majorité du présidentTandja. Pensez-vous que cette Assemblée peut êtrecrédible pour engager des débats pertinents sur lavie de l’Etat et assurer valablement la mission decontrôle de l’action gouvernementale ?

Si une institution est crédible ou non crédible, c’estau niveau de ceux qui lui donnent cette crédibilité ouceux qui ne la lui donnent pas. Une fois encore, je nepeux répondre à la place de ceux qui livrent les certifi-cats de crédibilité ou de non crédibilité. Il faut donc vousadresser à ceux là qui sont les juges suprêmes de lasituation du monde ou bien de la situation de notre pays.Tout ce que je sais, c’est que après le référendum du 4août, après l’adoption de la constitution, après la promul-gation de cette constitution, des compatriotes regroupés

Interview de Sanoussi Jackou, député national :Interview de Sanoussi Jackou, député national :Interview de Sanoussi Jackou, député national :Interview de Sanoussi Jackou, député national :Interview de Sanoussi Jackou, député national :

«j’ai manifesté ma désapprobation par rapport à l’ordonnance qui a été prise par le président de la République pour ramener lerevenu du député à six millions FCFA par an et 150.000F par mois, ce qui fait un peu plus de sept millions par an. Mais en salarisantce revenu là, je me retrouve avec 650.000F par mois»

au sein de la CFDR ont déclaré ne pas reconnaître la6ème République et le référendum qui lui a donné nais-sance. Et c’est sur cette base qu’ils ont décidé de ne passe présenter aux élections législatives pour la mise enplace d’une assemblée de la 6ème République. Maiscomme vous le savez, notre parti n’a pas eu ce raison-nement, nous nous sommes dits que nous sommes con-tre toute politique de chaise vide et contre le boycott desélections. Au Niger, une Assemblée Nationale devaitêtre mise en place obligatoirement et forcément avant lafin de l’année 2009 puisque l’Assemblée qui a été miseen place en 2004-2005 a vu son mandat pratiquementépuisé. Et même dans la situation normale, on s’attendaità aller aux élections législatives au cours des mois d’oc-tobre et novembre de cette année 2009, et tous les partisont commencé à se préparer activement pour des élec-tions normales, régulières de la fin de l’année 2009. Leprésident de la République a usé de son pouvoir discré-tionnaire constitutionnel et a dissous l’Assemblée Natio-nale, c’était son droit. Il devait organiser des électionsanticipées 45 jours au plutôt et 90 jours au plus tard pourque le Niger ait des nouveaux députés, et là aussi, on sepréparait pour aller aux élections législatives anticipées.Après l’adoption de la constitution de la 6ème République,il fallait nécessairement mettre en place toutes les institu-tions qui dérivent de cette constitution, c’est-à-dire uneAssemblée Nationale. Donc il y a au moins trois raisonsqui militent en faveur des élections législatives. Commevous le savez, nous au niveau de notre parti, nousavons dit que nous nous présentons aux élections légis-latives, bien qu’on était de la CFDR et qu’on n’a pasmoins fait que quelque parti que ce soit en matière de luttecontre le référendum.

Vous avez dirigé le bureau d’âge de l’Assem-blée Nationale pour une dizaine de jours, jusqu’àl’adoption du règlement intérieur. Que dites-vousdu démarrage de cette nouvelle législature ?

En fait, j’ai été surpris de me trouver sur le fauteuil dudoyen de notre assemblée et de ce fait d’avoir assuméles charges de président du bureau d’âge. Lorsqu’onaccumule beaucoup d’années au point où on est plus âgéque tous ceux qui sont élus, on doit remercier Dieu denous avoir donné une longue vie. Mais c’est qu’à mêmeplus ou moins inquiétant lorsqu’on se trouve à l’âge dudoyen d’âge où on devient président d’un bureau d’âge eton se dit que tout compte fait après avoir dépassé tout lemonde en âge au point où on devient président d’unbureau d’âge, on doit s’attendre beaucoup plus que lesautres à la mort. Alors c’est pour ça que moi en ce qui meconcerne, je me suis posé des tas des questions : je medis que mais depuis quand j’ai vécu jusqu’à arriver à cetâge où je suis le doyen d’âge. Mais en réalité, je ne suisle doyen d’âge. D’après ce qui m’a été dit, il y aurait unedame qui vient de la circonscription départementale deDosso qui serait plus âgée que tout le monde à l’Assem-blée, elle aurait 72 ans et il y aurait aussi un autre députéqui vient d’ailleurs de l’Assemblée dissoute, un députéMNSD-Nassara de la région de Magaria qui, lui aussi,serait plus âgé que moi. Mais tous les deux, et la damede Dosso et l’autre de Magaria, seraient des illettrés,analphabètes, et tout le règlement intérieur de l’Assem-blée et toutes les traditions et les coutumes associatives,politiques des groupes parlementaires disent que, la pre-mière séance de chaque législature est présidée par leplus âgé des députés présents jusqu’à l’élection du prési-dent de l’Assemblée Nationale, ensuite les deux plusjeunes députés remplissent le rôle de secrétaires. Maison ajoute que les membres du bureau d’âge doiventsavoir lire et écrire en langue officielle, donc les deuxautres ont été écartés et je me suis trouvé, moi qui suisen troisième position en âge, de facto président du bureaud’âge et il y avait à mes côtés les deux benjamins del’Assemblée Nationale. Je vous assure que ce travailest passionnant, il est aussi harassant puisqu’il faut diri-ger des débats. C’est une Assemblée de plus d’unecentaine de personnes qui sont venues de tous les coinsdu pays et qui ne se connaissent pas les uns les autreset que à priori je ne connais pas les comportements desuns des autres, leurs réactions, c’était difficile.

En prenant les fonctions du doyen du bureaud’âge, vous avez annoncé que vous allez vous bat-tre pour revoir le taux des indemnités qui ont étéfixées déjà par une ordonnance à 650.000F par mois.Aujourd’hui, on vous entend plus parler de ce su-jet, est-ce à dire que l’Assemblée a abandonné cettequestion ?

En fait, il faut vous rappeler qu’au niveau de lasession extraordinaire, on doit uniquement débattre despoints inscrits à l’ordre du jour. Et ensuite plus précisé-ment en ce qui concerne le bureau d’âge, on dit aucundébat dont l’objet est étranger à l’élection du président del’Assemblée Nationale ne peut avoir lieu sous la prési-dence du doyen d’âge. Toutefois, il fait exception à cette

règle pour l’interprétation du règlement intérieur. Donc onne peut pas traiter des problèmes de l’Assemblée Natio-nale. On ne peut le faire que par ricochet ou avant que laséance ne soit ouverte. Et nous avons beaucoup deproblèmes au niveau de l’Assemblée Nationale et nousavons beaucoup d’idées de proposition de loi, soit despropositions de loi pour la révision de la constitution de la6ème République, soit des propositions de loi portant surles questions de notre Assemblée Nationale, soit mêmedes questions de propositions de loi concernant autreschoses. Et c’est dans ce cadre là que j’ai manifesté madésapprobation par rapport à l’ordonnance qui a été prisepar le président de la République pour ramener le revenudu député à six millions FCFA par an et 150.000F parmois, ce qui fait un peu plus de sept millions par an. Maisen salarisant ce revenu là, je me retrouve avec 650.000Fpar mois. J’ai manifesté ma désapprobation et beaucoupde députés désapprouvent cette mesure et je n’ai pastrouvé un seul député qui a manifesté son accord ou soncontentement par rapport à cette ordonnance et à sesdispositions. Le président de la République qui a signécette ordonnance aurait pu attendre la mise en place del’Assemblée Nationale parce que son ordonnance datedu 11 novembre alors que l’Assemblée Nationale étaitconvoquée pour sa mise en place pour le 14 novembre.Il aurait pu attendre que cette Assemblée Nationale soitinstallée et ensuite qu’il prenne contact avec elle pourdiscuter la possibilité ou l’éventualité de modifier la loiportant indemnités du député entre autres. Il ne l’a pasfait, il a précipité les choses comme pour court-circuiterl’Assemblée Nationale. Il a donc pris une ordonnance,c’est vrai qu’il peut prendre une ordonnance, dans lamesure où dans la constitution de la 6ème République ondit que «avant l’installation de l’Assemblée Nationale, leprésident de la République peut légiférer par ordonnance».Donc il n’avait plus que deux jours pour légiférer parordonnance. Ce qu’il a fait a pratiquement pulvérisé lerevenu du député parce que c’est lui-même qui a promul-gué la loi que les députés de l’Assemblée dissoute ontadoptée, que la Cour constitutionnelle a jugée conforme àla constitution, loi dans laquelle le revenu du député étaitdéterminé à 1.350.000F. Maintenant tout cela est com-plètement chamboulé et le président n’a même pas tenucompte des avantages acquis puisque les revenus desdéputés ont été qu’à même acquis et ceux-là, ils ont étébel et bien légalisés avec son accord. Donc nous nepouvons que manifester notre désapprobation par rapportà cette mesure contenue dans l’ordonnance que le prési-dent a signée. Maintenant pendant la session extraordi-naire, on ne pouvait pas en débattre et même si lesdéputés doivent faire une proposition de loi, ça ne pour-rait être qu’à la prochaine session ordinaire de mars-avril-mai. On a encore du temps sauf si évidemment unesession extraordinaire est convoquée avec comme or-dre du jour entre autre cette question d’ordonnance danslaquelle on a fixée nos revenus. Et dans cette ordon-nance, les présidents des groupes parlementaires ont étéoubliés, on n’en parle même pas, on a fait comme s’ilsn’existent pas du tout. On reconnaît l’existence des grou-pes, mais on ne reconnaît pas l’existence des présidentsdes groupes dont des charges ont été données, et ilsdoivent avoir des indemnités.

L’élection des membres du bureau de l’Assem-blée a donné lieu à des tiraillements à l’intérieurdes partis et au niveau même des différents grou-pes parlementaires. Est-ce que vous pouvez nousdire l’ambiance qui a prévalu ? S’est-il agi d’unpartage entre les familles politiques ?

La politicaillerie au Niger ne cessera pas d’ici tôt etles conciliabules politiques auront une longue vie et toutde suite dès qu’on s’est trouvé dans la nécessité de créerdes groupes parlementaires, de répartir les députés encommission, de proposer des députés qui vont être mem-bres du bureau de l’Assemblée et membres du bureaudes commissions, tout de suite, les conciliabules et lesmagouilles ont commencé. Et évidemment, lorsqu’onévolue dans des magouilles, dans des conciliabules, onpeut même dériver pour aller jusque dans des trompe-ries, dans des trahisons des gens et dans la pose desactes malheureux. Le premier problème que nous avonseu au niveau de l’Assemblée, c’est d’abord la répartitiondes chambres. Comme vous le savez, il n’y a que 29chambres à l’Assemblée Nationale, il y a une qui estréservée en tant que bureau et les 28 autres devaient êtreréparties entre les députés nécessiteux, ceux qui vien-nent des contrées lointaines de notre pays. Mais malgrétout, la répartition a été faite proportionnellement aux ef-fectifs de sensibilité des députés, c’est-à-dire les groupesparlementaires, et évidemment cela n’a pas été fait avecbeaucoup de facilités. On a fini par s’entendre et les 28députés les plus nécessiteux se retrouvent aujourd’huimunis des chambres à l’Assemblée Nationale. Pour ceschambres là, ils versent certaine somme mensuelle-

ment, ce n’est pas gratuitement qu’ils occupent ces cham-bres parce qu’ils doivent nécessairement faire face auxdépenses d’eau, d’électricité et bien d’autres besoins.C’est pour ça que les députés versent quelque chose encontrepartie de l’occupation des chambres. Maintenantpour les groupes parlementaires, il y a eu beaucoup deconciliabules. Il est clair et net que les armatures sontdessinées, le MNSD a 76 députés, il a composé songroupe parlementaire de 76 députés et il n’y a pas eu unautre député en dehors de ceux du MNSD qui est entrédans ce groupe là. Le RSD, avec ses 15 députés, s’estretrouvé avec les 4 apparentés. Le RDP a eu de lachance que nous avons rabaissé la part de 11 à 7 dépu-tés pour la formation des groupes parlementaires et il apu donc constituer son groupe parlementaire. Vous sa-vez qu’il n’y a pas un nombre précis ou une proportionprécise des effectifs de l’Assemblée pour faire un groupeparlementaire, tout dépend de la volonté de la plénière del’Assemblée Nationale qui est souveraine. Vous voyezpar exemple en France, il y a 577 députés, et pourtant,les Français ont baissé la barre jusqu’à admettre quepour former un groupe parlementaire, il faut seulement 20députés. Et cette proposition française a été faite pourarranger le parti communiste qui était un grand parti qui, àun certain moment donné de l’histoire politique de la France,avait disposé d’environ 140 députés, il s’est retrouvéavec 20 députés par après. Et c’est tout à fait inadmissi-ble qu’en France, le grand parti communiste français neretrouve pas un groupe parlementaire. Nous, au niveaude notre Assemblée, un groupe parlementaire devait secomposer avec au moins 11 députés, ça fait 1/10ème deseffectifs de l’Assemblée, nous avons ramené ça à 7, etça a permis au RDP d’avoir un groupe parlementaire.Les indépendants ont su se retrouver aussi pour formerun groupe parlementaire. Moi en ce qui me concerne, jen’ai pas voulu adhérer à un quelconque groupe parle-mentaire ou même m’apparenter à ce groupe pour labonne raison que d’abord mon parti n’a rien décidé dansce sens, et pour être apparenté à un groupe parlemen-taire ou être membre d’un groupe parlementaire, il fautpréalablement qu’il y ait une entente politique entre lespartis. Pour le moment, je demeure non inscrit et c’estune position confortable que d’être non inscrit puisque jene risque pas d’avoir des conflits avec des membresd’un groupe parlementaire le jour où je prends une posi-tion qui n’arrangerait pas la majorité des membres de cegroupe ou même quelques uns des membres de cegroupe. Les groupes ont été formés et puis le bureau del’Assemblée Nationale a été aussi formé, le président duMNSD-Nassara, le plus grand parti du pays dispose duplus grand nombre de députés à l’Assemblée Nationale,donc le MNSD-Nassara a eu la présidence de l’Assem-blée en la personne de Seïni Oumarou, il a été élu àl’unanimité des députés de l’Assemblée Nationale en toutcas présents dans l’hémicycle. Cela veut dire que tout lemonde est d’accord au niveau de cette Assemblée et luifait personnellement confiance. Ensuite pour les vice-présidents chacun des groupes parlementaires, quelsque soient les effectifs de ces membres, a eu droit à unvice-président. Le MNSD-Nassara avec ses 76 dépu-tés, il a eu la première vice-présidence, le RSD-Gaskiyaavec ses 15 députés plus 4 députés apparentés, il a eula deuxième vice-présidence, les indépendants avec 11députés, ils ont eu la troisième vice-présidence, le RDPavec ses 7 députés, il a eu la quatrième vice-prési-dence. Là, il faut revenir là-dessus. Les vice-présidents,ils sont des personnalités plus ou moins connues. Lepremier vice-président Saadou Bawa du MNSD est uningénieur agronome, il fut ministre, ancien représentantdu Niger à la FAO ; le deuxième vice-président, c’estMahaman Jean Padonou, il était, je crois, un transitaire ;le troisième vice-président est un indépendant, un ingé-

(suite page 10)

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9Roue de l’Histoire n° 484 du 02 Décembre 2009

POLITIQUE

Depuis la qualification du MENA à la finale de cetournoi en faveur de l’intégration africaine, ils sont nom-breux les nigériens issus de la diaspora africaine, parti-culièrement ceux qui vivent au Bénin, Togo, Nigeria, quiont fait le déplacement de la très belle ville de Cotonoupour encourager leur équipe face à celle du Sénégal.

Des officiels nigériens ont fait le déplacementde Cotonou

Les officiels nigériens ne sont pas aussi restés enmarge de cet événement national. C’est ainsi que ledimanche 29 novembre, une forte délégation, avec à satête le premier ministre Ali Badjo Gamatié, a effectuéaussi le déplacement de Cotonou pour accompagner leonze national à la victoire. Parmi ces officiels, on notaitégalement la présence du ministre des Sports KazelmaOmar Mamane Taya, des députés nationaux, des Direc-teurs Généraux des sociétés publiques et entreprisesprivées nigériennes, et une dizaine des journalistes. A sadescente d’avion, le Premier Ministre Ali Badjo Gamatiéa été accueilli par le ministre d’Etat, ministre de la Dé-fense béninoise, l’Ambassadeur du Niger en Républiquedu Bénin, des officiels béninois et une forte délégation dela colonie nigérienne vivant à Cotonou. Le match tantattendu a commencé exactement à 16h06 minutes sousles regards enthousiastes des supporters du MENA,venus en masse au stade de l’Amitié.

Belle prestation mais pas de chance pour le MENALe traditionnel coup d’envoi a été donné par le Pre-

mier ministre Ali Badjo Gamatié et le ministre d’Etat béni-nois. Après 25 minutes de jeu marqué de part et d’autrepar des dribles et incursions, les dieux de foot vontsourire à un lion sénégalais, en la personne de TraoréMamadou Baïla qui, à la suite d’un coup de pieds arrêtéaccordé, tiré par son coéquipier, a enfoncé le ballon aufond de filet du MENA par un autre coup de tête. Lesjoueurs du MENA vont tenter de rendre le coup avant lapremière mi-temps, mais n’ont pas réussi à franchir l’im-posant mur défensif sénégalais. De retour des vestiaires,c’est le MENA qui va multiplier offensives et dribles,pendant que l’équipe adverse opta pour la défensive,histoire de gérer le score de 1 à 0 qui est en sa faveur. Ala 67ème minute de jeu, l’attaquant du MENA réussit àsemer la défense sénégalaise mais ce dernier n’a pas puconcrétiser puisqu’il va être poussé et déséquilibré parderrière par un des défenseurs en pleine surface de répa-ration. Comme un seul homme les spectateurs se sonttous levés voyant de fait un penalty. Malheureusementles arbitres vont ignorer le geste illégal commis par le

33333ÈMEÈMEÈMEÈMEÈME ÉDITIONÉDITIONÉDITIONÉDITIONÉDITION DUDUDUDUDU TTTTTOURNOIOURNOIOURNOIOURNOIOURNOI DEDEDEDEDE LLLLL’’’’’INTÉGRAINTÉGRAINTÉGRAINTÉGRAINTÉGRATIONTIONTIONTIONTION DEDEDEDEDE LLLLL’UEMO’UEMO’UEMO’UEMO’UEMOA :A :A :A :A :

Le Mena a fLe Mena a fLe Mena a fLe Mena a fLe Mena a fait bonne impressionait bonne impressionait bonne impressionait bonne impressionait bonne impressionPassable pour certains, peut mieux faire pour d’autres, excellente équipe pour bon nombre

d’amateurs de ballon rond, les observations sont nombreuses mais sommes toutes positiveset encourageantes à l’égard de l’équipe Nationale de Football du Niger le MENA, qui vient dejouer une bonne partition en terminant vice champion de la 3ème édition du tournoi del’intégration de l’UEMOA, qui s’est déroulé du 22 au 29 novembre dernier au Bénin.

défenseur sénégalais. Ce fut une occasion en or pourpermettre aux nigériens de revenir au score. Cette injus-tice n’a pas touché le moral des poulains de HameyeAmadou, qui n’ont pas tari des techniques en vue demarquer le but libérateur, mais la chance n’était pas deleur côté. Belle victoire des lions de la Terrenga dira-t-on,mais aussi belle prestation du MENA du Niger. Suppor-ters comme adverses avaient reconnu que l’équipe nigé-rienne n’a pas démérité vu le talent qu’elle a déployépour arracher ce trophée de l’UEMOA.

Au cours d’un point de presse qu’il a animé dans leslocaux de l’Ambassade du Niger, le Premier ministre AliBadjo Gamatié, pareillement aux milliers des nigériensmassés au stade de l’amitié, s’est dit très satisfait desprestations des joueurs du MENA et du niveau decoaching qui a prévalu depuis le début du tournoi. PourAli Badjo Gamatié, ces belles prestations feront oublier àtous les nigériens le cauchemar d’Alger où l’équipe duNiger est exclue en pleine compétition alors qu’elle sequalifiait vers la finale de la CAN de moins de 17 ans. Ila dans le même temps instruit les dirigeants de laFENIFOOT de prendre toutes les dispositions possibles

afin de donner au MENA junior les moyens de braverd’autres défis footballistiques. Notons que le premier mi-nistre a offert à chaque joueur une parcelle dans sonpatrimoine propre, en plus des nombreux dons enregis-trés dont l’enveloppe de 3 millions attribuée au vice cham-pion. Il est à préciser que la prochaine édition du tournoide l’UEMOA se déroulera à Niamey, l’annonce a étéfaite par le Premier Ministre Ali Badjo Gamatié qui es-père que le MENA profitera de cette chance pour arra-

cher le prestigieux trophée. Notons que, l’équipe du Ni-ger, avant de se qualifier en finale, a tenu en échecl’équipe de la Guinée Bissau sur un score écrasant de 3à 0 et la redoutable équipe du Bénin sur un score de 1 à0, et a arraché un match nul face à l’équipe du Togo. Il est

à rappeler que lors de l’édition inaugurale en 2007 au

Burkina Faso, le MENA a atteint le cap de la finale et a

perdu face à la Côte d’Ivoire.Lamine Souleymane

nieur de formation et le quatrième vice-président, c’estM. Ben Omar que vous connaissez bien, l’ancien Mi-nistre de la Communication. Pour la questure, M.Abdouraoufou du MNSD-Nassara est le premier ques-teur et la 2ème questure est revenue au RDP-Jama’aaprès le désistement du RSD.

Pour les secrétaires, il n’y a rien de particulier, cha-que groupe parlementaire dispose d’un secrétaire. Voilàcomment donc le bureau de l’Assemblée Nationale a étéélu. Maintenant, ce qui est intéressant, c’est au niveaudes commissions, les présidents des commissions sontun peu plus connus que les membres du bureau, et ilssont d’ailleurs un peu plus âgés que les membres dubureau, on a l’impression que le bureau est jeune alorsque les présidences des commissions sont occupéespar des personnes plus ou moins âgées et expérimen-tées. C’est ainsi que la présidence de la Commissiondes finances est revenue à M. Siddo Elhadj, ancienTrésorier Général de la République du Niger, la Com-mission des Affaires étrangères est revenue à M.Abdourahamane Hama, ancien ministre des Affaires étran-gères, la Commission défense et sécurité à M. IssaLamine, ancien Ministre, la présidence de la Commis-sion des Affaires sociales à M. Amadou Salifou, ancienprésident de la Communauté urbaine de Niamey et laprésidence de la Commission des Affaires économiqueset du plan c’est pour moi pour une continuation. Puisquecomme vous le savez dans l’ancienne législature, j’oc-cupai aussi ce poste là. Et au niveau des autres com-missions, c’est pratiquement la même chose, l’importantposte de rapporteur de la Commission des finances aéchu à M. Ali Djibo dit Max de l’UNI.

Interview réalisée parYahaya Garba

(suite interview STJ)

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BCEAO

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Des signes de progrès sont visibles dans le cadre des efforts visant à fairereculer l’épidémie de sida dans certains pays. Les ressources consacréesà la lutte contre le sida donnent des résultats et sauvent des vies.Cependant, globalement, les nouveaux cas d’infection augmentent plusvite que le nombre de personnes mises sous traitement et le sida restel’une des principales causes de décès prématurés dans le monde.Alors que nous célébrons la Journée mondiale de la lutte contre le sida, lavoie à suivre est claire : nous devons poursuivre les activités qui sontefficaces, mais nous devons aussi prendre d’urgence des mesures plusambitieuses pour assurer, comme nous en avons pris l’engagement, l’accèsuniversel à des programmes de prévention, de traitement, de soins et desoutien d’ici à 2010.Cet objectif ne peut être atteint qu’en envisageant le VIH à la lumière desdroits de l’homme. Autrement dit, il faut lutter contre toute forme destigmatisation et de discrimination liée au VIH, il faut éliminer la violencecontre les femmes et les filles et il faut garantir l’accès aux informations etaux services concernant le VIH.J’invite instamment tous les pays à éliminer les lois, les politiques et lespratiques punitives qui entravent l’action contre le sida, notamment lesmesures restreignant les déplacements des personnes vivant avec le VIH.Pour être efficaces, les actions contre le sida ne doivent pas punir maisprotéger.Dans de nombreux pays, les cadres juridiques institutionnalisent ladiscrimination contre les groupes les plus menacés. Or, la discriminationque subissent les travailleurs du sexe, les consommateurs de drogues etles hommes qui ont des relations homosexuelles ne font qu’attiser l’épidémieet empêcher d’intervenir au moindre coût. Nous devons veiller à ce que lesactions contre le sida soient fondées sur des faits et non sur des idéologieset bénéficient à ceux qui en ont le plus besoin et qui sont les plus touchés.Les personnes vivant avec le VIH peuvent être d’excellents guides pour

MESSAGE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRALà l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le sida 1er décembre 2009

nous aider à élaborer de meilleures méthodes du point de vue de laprévention, de la santé et de la dignité humaine. Nous devons reconnaîtreleurs contributions et promouvoir leur participation active à tous les aspectsde l’action contre le sida.En cette Journée mondiale de la lutte contre le sida, engageons-nous àdéfendre les droits de l’homme de toutes les personnes vivant avec le VIH,de celles qui sont vulnérables à l’infection et des enfants et des famillestouchés par l’épidémie. En cette période de crise économique, mettons àprofit l’action contre le sida pour progresser dans la réalisation des objectifsdu Millénaire pour le développement. Mais surtout, agissons maintenant.

La communauté internationalecélèbre tous les ans la Journéemondiale de la lutte contre le sida le 1er

décembre. Cette année, à cetteoccasion, nous voulons mettre l’accentplus particulièrement sur la nécessitéd’améliorer les actions de prévention,les soins, le traitement et les mesures

DÉCLARATION D’HELEN CLARK, ADMINISTRATEUR DU PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT

à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le sidaà l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le sidaà l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le sidaà l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le sidaà l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le sidapermis de donner un nouvel élan à lacampagne mondiale menée en faveur dela baisse des prix des principauxmédicaments et technologies deprévention clé.

Malheureusement, le succès de cettedémarche est inégal selon les régions,les pays et les populations. Trop souventencore, les programmes de prévention netouchent pas les personnes les plusnécessiteuses. Pour chaque deuxindividus qui commencent à bénéficier dutraitement, on compte cinq autrespersonnes nouvellement infectées par levirus. Trop peu d’efforts sont déployés endirection de l’autonomisation des filles etdes femmes et ce, dans un trop grandnombre de pays. Par ailleurs, lastigmatisation des homosexuels et lerefus de fournir des services de réductiondes risques aux toxicomanes font reculerla prévention et le traitement.

La crise économique de 2009 aentraîné des coupures budgétaires dansdes programmes de traitement qui avaientpermis aux malades de rester en vie, auxenfants de ne pas devenir orphelins et auxforces vives de la population de restervibrantes et productives.

Le PNUD joue un rôle clé dans laréponse mondiale au VIH/Sida en saqualité de co-parrain de l’ONUSIDA et departenaire majeur du Fonds mondial pour

d’appui se rapportant au VIH/Sida.

Les données publiées par l’ONUSIDAcette semaine dans son rapport annuelLe point sur l’épidémie de sida 2009indiquent que les nouvelles infectionsliées au VIH autour du monde ont étéréduites de dix-sept pour cent depuis lasignature de la Déclaration d’engagementsur le VIH/Sida des Nations Unies en2001.

Ces cinq dernières années, desavancées significatives ont étéenregistrées au niveau de l’augmentationdu nombre de personnes qui ont pubénéficier de l’accès au traitement et éviterune mort certaine. En effet, il y aactuellement plus de quatre millionsd’individus vivant dans les pays endéveloppement qui ont désormais accèsaux médicaments nécessaires, ce quireprésente près de 2,9 millions de viesauvées.

Les réussites les plus notables dansla réponse au VIH/Sida ont été obtenuesgrâce à l’adoption de programmes axéssur les droits de l’homme qui ont contribuéà traduire les meilleures pratiques enmatière de santé publique et d’innovationscientifique en résultats réels et tangiblespour les populations et les communautés.Ceci a facilité la participation effective despopulations marginalisées et vulnérablesdans les réponses à l’épidémie, ce qui a

lutter contre le VIH/Sida, le paludismeet la tuberculose. Le PNUD appuie lespolitiques, les programmes et lesformations permettant de lier la luttecontre le VIH/Sida aux actions menéespour combattre d’autres priorités portantsur la santé, le développement et lesdroits de l’homme. Celles-ci incluent lapromotion de l’égalité entre les sexes,la lutte contre la pauvreté et les réponsesà la mortalité maternelle et aux maladiesinfectieuses.

Le PNUD soutient également laréponse coordonnée à l’épidémie, à

l’échelle de l’ensemble du système des

Nations Unies et organise la cérémonie

annuelle du Prix Ruban Rouge pour le

compte de l’ONUSIDA, destiné à honorer

et encourager les communautés à

l’avant-poste de la réponse à l’épidémie.

Alors qu’il ne nous reste plus que

six ans avant la date butoir de 2015,

fixée pour la réalisation des Objectifs du

Millénaire pour le développement, nous

savons pertinemment aujourd’hui qu’uneaction efficace contre le VIH/Sida estessentielle pour appuyer l’agenda élargidu développement axé sur les droits del’homme. Le PNUD renouvelle sonengagement pour soutenir les pays etles communautés dans leurs efforts envue d’y parvenir.

HELEN CLARK, ADMINISTRATEUR

DU PROGRAMME DES NATIONS

UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT

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MESSAGE

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13Roue de l’Histoire n° 484 du 02 Décembre 2009

MESSAGE

La Société Nigérienne des Télécommunications (SONITEL) à

l’honneur de porter à la connaissance de son aimable

clientèle, qu’à compter du 1er décembre 2009, les tarifs

d’abonnement de l’Internet par CDMA (Modem USB, et Poste

Fixe Dogonay) se présentent comme suit:

- le forfait mensuel postpayé initialement de 30 000 F

CFA/TTC est ramené à 17 850 F CFA/TTC soit une

réduction de plus 40 %;

- le mode prépayé avec facturation à la minute à 6 F CFA/

mn ;

- une nouvelle offre de forfait mensuel prépayé à 11 900

FCFA TTC.

Les clients abonnés au service Internet CDMA (Postpayé ou

mode prépayé à la minute) désirant migrer vers le forfait

mensuel prépayé, peuvent le faire sur simple demande écrite.

Pour tout renseignement complémentaire appeler le 19.

COMMUNIOUE DE PRESSE

La Société Nigériennedes Télécommunications

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14 Roue de l’Histoire n° 484 du 02 Décembre 2009

MESSAGE

La Société Nigérienne des Télécommunications

(SONITEL) à l’honneur d’informer son aimable

clientèle que les tarifs de communications

téléphoniques pendant les soirées (de 19 H 00 à

7 H 00), s’établissent comme suit:

- SONITEL vers SONITEL à 25 F CFA/minute;

- SONITEL vers SAHELCOM à 100 F CFA/

minute soit 50 FCFA/30 secondes ;

- Vers toutes les destinations à l’étranger à 150

FCFA/mn (soit 50 F CFA toutes les 20

secondes).

Offre valable du 01/12/09 au 31/01/10.

Pour tout renseignement complémentaire

appeler le 19.

COMMUNIOUE DE PRESSE

La Société Nigériennedes Télécommunications