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Chère Madame, cher Monsieur,

Je vous souhaite la bienvenue au Zénith de la Métropole pour ce Concert du Nouvel An, notre beau et traditionnel rendez-vous musical. Cette année, les musiciens de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie, sous la baguette du maestro Leo Hussain, nous feront voyager des lumières de Broadway aux rives du Danube en passant par les paysages d’Écosse. Un voyage, mais aussi des retrouvailles : oui, nous allons nous retrouver pour un moment d’émotion et de partage, en musique. Puissent ces cartes postales populaires et pleines de vie nous donner l’énergie, l’entrain, la force optimiste pour construire ensemble un avenir meilleur.

À toutes et tous je souhaite un bon concert et une bonne année 2016.

Très chaleureusement à vous,

FRÉDÉRIC SANCHEZPrésident de la Métropole Rouen Normandie

Le concert est retransmis en direct sur France Bleu Haute-Normandie et sur france3.fr.

Les pièces de John Adams et de Sir Peter Maxwell Davies reçoivent le soutien de Musique Nouvelle en liberté .

L’Opéra de Rouen Normandie est subventionné parla Région Normandie, la Ville de Rouen, le Ministère de la Culture et de la Communication DRAC Haute-Normandie,

le Département de l’Eure et la Métropole Rouen Normandie.

N° de licence d’entrepreneur de spectacles : 1-1032362, 2-1032363, 3-1032364.

ÉDITORIAL

10h15lundi, mardi, jeudi et vendredi

basse-normandie.france3.fr et haute-normandie.france3.frvous êtesau bon endroit

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Direction musicaleLeo Hussain

Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie

Premiers violonsJane PetersHélène BordeauxAlice HotellierÉtienne HotellierMarc LemaireElena Pease-LhommetPascale ThiébauxMatilda DaiuVirginie TurbanReine ColletSamuel GodefroiMarie-Laure Sahran

Seconds violonsTeona Kharadze Tristan BenvenisteNathalie DemarestElena ChesneauLaurent Soler Yuri KurodaCristina VataPaul Marie BeaunyDamien VergezJulie Aubernon

AltosPatrick Dussart Stéphanie LalizetCédric RousseauThierry Corbier Mathilde RicqueJulien Lo PintoSonia LazizÉric François

VioloncellesAnaël RousseauFlorent Audibert Hélène LatourJacques Perez Guillaume EfflerAnne-Claire Choasson

ContrebassesGwendal ÉtrillardBaptiste AndrieuFabien CoquantSylvain Courteix

FlûtesJean-Christophe FalalaAlice SzymanskiKouchyar Shahroudi

HautboisJérôme LabordeChristophe PatrixFabrice Rousson

ClarinettesNaoko YoshimuraAude CamusBertrand LaudeLaurence Boureau

SaxophoneSylvain Malézieux

BassonsBatiste ArcaixElfie BonnardelJessica Rouault

CorsPierre-Olivier GollÉric LemardeleyJean SéleskovitchSébastien Roca

TrompettesFranck PaquePatrice AntonangeloMarc CalentierGuy Messler

TrombonesNicolas LapierreFrantz CouvezPhilippe Girault

TubaBastien Stil

TimbalesPhilippe Bajard

PercussionsNicolas GerbierChristophe DrelichThierry LecacheuxRomain Garnier

Piano, célestaLaura Fromentin

HarpeConstance Luzzati

CornemuseJoanne Mc Iver

PROGRAMME DISTRIBUTION

John Adams (1947) Short Ride in a Fast Machine (Court trajet dans une machine rapide)

Leonard Bernstein (1918-1990) Symphonic Dances from West Side Story (Danses symphoniques d’après West Side Story) Prologue – « Somewhere » – Scherzo – Mambo – Cha-cha – Meeting Scene – Cool Fugue – Rumble – Finale

Sir Peter Maxwell Davies (1934) An Orkney Wedding, with Sunrise (Un mariage dans les Orcades, avec lever de soleil)

Johann Strauss (1804-1849) Ouverture de la Chauve-Souris

Franz Lehar (1870-1948) Ballsirenen Walzer (Valse)Extrait de La Veuve Joyeuse

Johann Strauss Unter Donner und Blitz – Polka Schnell – Opus 324 (Sous le tonnerre et les éclairs, polka rapide)

Le Beau Danube bleu

Durée : 1h30 sans entracte

NOTE MUSICOLOGIQUE(Nigel Simeone parle en 2009 à son sujet de « la musique instrumentale possiblement la plus complexe qui ait jamais été entendue à Broadway à ce jour »). Le Rumble met en scène la bagarre entre les bandes rivales de la fin de l’acte I, qui s’achevait sur la mort de Riff et de Bernardo, avant le Finale qui rappelle I Have a Love, chanté par Maria à son amie Anita, et Somewhere, ce moment merveilleux où les amants avaient rêvé d’un futur possible.

Sir Peter Maxwell DaviesAn Orkney Wedding, with Sunrise

Après les États-Unis, cap sur l’Écosse (bien que l’œuvre, créée par John Williams, ait été écrite pour le centenaire du Boston Pops Orchestra, en 1985). Ou plus précisément sur les Orcades, archipel de petites îles dis-séminées au nord de la côte de Caithness, où habite depuis plus de quarante ans l’un des plus grands noms de la musique contempo-raine britannique, Sir Peter Maxwell Davies. Les paysages dramatiques et les expé-riences vécues dans sa contrée d’adoption lui ont inspiré plusieurs œuvres de tonalité tout à fait sérieuse (comme sa Symphonie n° 3, dont le deuxième mouvement lui a été suggéré par la vision du ballet des oiseaux marins devant une falaise vertigineuse) ou plus légère, comme An Orkney Wedding, with Sunrise. Ici, l’inspiration est clairement programmatique : la pièce condense en un quart d’heure de durée une fête de mariage à Hoy, l’une des îles de l’archipel. Le compo-siteur explique : « Au début, nous entendons arriver les invités sur le lieu de la fête par un terrible temps. Vient ensuite la procession, où les invités sont solennellement accueillis par les mariés et se voient offrir leur tout premier verre de whisky. Le groupe s’accorde, et l’on commence à danser. À mesure que tous res-sentent les effets du whisky, cela devient plus sauvage, jusqu’à ce que le violon solo ne maintienne plus la cohésion du groupe qu’à grand-peine. Nous quittons la salle dans la nuit noire, les échos de la musique encore

dans nos oreilles, et alors que nous rentrons à la maison en traversant l’île, le soleil se lève au-dessus de Caithness dans une aube glorieuse. Le soleil est représenté par les cornemuses des Highlands dans toute leur splendeur traditionnelle. »

Cette « carte postale » (pour reprendre les mots de Davies) fusionne avec le plus grand art style populaire, écriture savante et clins d’œil musicaux – comme les rythmes chan-celants et les glissades d’un violon en état d’ébriété, les décalages entre pupitres, les dé-rapages divers. On y décèle à l’occasion de petites touches de musique américaine tout en pensant à Sibelius, un compositeur qui fait partie des influences fortes de la musique de Max Davies, et notamment au poème sym-phonique Chevauchée nocturne et lever de soleil de 1908. Les caractères y sont variés, dans les danses comme ailleurs, tandis que le travail symphonique donne à la pièce un caractère de concerto pour orchestre, où cha-cun des instruments a son heure de gloire… jusqu’à cette cornemuse qui réussit à se glis-ser dans un monde qui lui est habituellement fermé, celui de l’orchestre classique.

Johann StraussOuverture de la Chauve-Souris

Unter Donner und Blitz – Polka Schnell – Opus 324 (Sous le tonnerre et les éclairs, polka rapide)

Le Beau Danube bleu

Franz LeharBallsirenen WalzerExtrait de La Veuve Joyeuse

Cap sur Vienne pour finir. Non pas la Vienne de Haydn, Mozart et Beethoven, ni celle de Mahler, Wolf, Schönberg et ses élèves, mais celle qui aime la musique légère, qui s’adonne à la valse et se précipite écouter

les dernières opérettes au Theater an der Wien. La Vienne dont Johann Strauss fils disait, au soir de sa vie : « Il est vrai que, si j’ai quelque talent, j’en dois le développe-ment à ma chère ville natale de Vienne, car c’est dans son sol qu’est enracinée toute ma force, dans son air que flottent tous les sons que mon oreille saisit, que mon cœur accueille et que ma main note… Vienne, le cœur de notre Autriche bénie… à elle je bois et je dis : Vienne, vis, crois et pros-père ! » Cet amour, la ville le lui avait bien rendu. Après des débuts difficiles dans les cafés et salles de bar sur lesquels Strauss père (avec qui le fils était en froid) exer-çait une mainmise absolue, le musicien avait littéralement inondé la cité de ses orchestres et de ses compositions : valses et autres danses (comme le léger Schnee-glöckchen op. 143 ou la galopante polka Unter Donner und Blitz op. 324), morceaux de circonstance, opérettes. Parmi celles-ci, La Chauve-souris, créée avec le plus grand succès en 1874 au Theater an der Wien, pétillante histoire de déguisements et de malentendus sur fond de fête. Franz Lehár poursuivra dans la même voie, en particu-lier avec son triomphe, La Veuve joyeuse (auquel les Ballsirenen-Walzer servent d’introduction), qui sera jouée plus de… 300 000 fois entre sa création en 1905 et la mort du compositeur en 1948.

Angèle Leroy

Coordination éditoriale : Joann Élart, université de Rouen

John Adams Short Ride in a Fast Machine

Composé par John Adams pour le Pittsburgh Symphony Orchestra, Short Ride in a Fast Machine, créé en 1986, a rapide-ment conquis une place de choix dans les programmes de concert, et l’œuvre reste aujourd’hui parmi les pièces les plus jouées du répertoire composé durant les vingt-cinq dernières années. Les raisons de son succès sont vraisemblablement à chercher du côté de son énergie frénétique, liée entre autres aux images présentes dans l’esprit d’Adams à l’époque de la composition : « Vous ima-ginez ce que c’est lorsque quelqu’un vous a proposé de faire un tour dans une terrifiante voiture de sport, et que vous regrettez d’avoir accepté ? », explique-t-il ainsi à propos du titre. Les premières mesures de la partition installent ainsi une pulsation extrêmement marquée donnée fortissimo par le wood-block – morceau de bois creux sur lequel on frappe avec une baguette en bois plein – et rapidement complétée par la section des trompettes, créant selon les mots d’Adams un « tunnel rythmique » dans lequel le reste de l’orchestre est comme inséré et à l’occasion malmené (le compositeur utilise l’image du châtiment des baguettes, puni-tion militaire qui consiste à faire passer un soldat entre ses camarades mis en rangs qui le frappent avec des bâtons).

Le langage de Short Ride in a Fast Machine se développe sur les bases du minimalisme, courant auquel Adams appartient aux côtés de Steve Reich, Terry Riley ou Philip Glass, et recourt en grande partie à la répétition, la régularité rythmique et la consonance harmonique. En parallèle, celui qui se définit comme « un minimaliste que le minimalisme ennuie » y évite l’écueil du simplisme, mis à distance par une orchestration brillante mais aussi et surtout par des techniques d’écriture

qui permettent d’allier la subtilité à une effi-cacité certaine. C’est ainsi le cas des effets polyrythmiques créés par la superposition de différentes cellules énoncées par cer-tains groupes d’instruments, dont la com-plexité croissante confère à Short Ride in a Fast Machine une véritable directionnalité. De même, d’un point de vue harmonique, Adams utilise deux logiques à la fois : l’une, qui consiste à ajouter des notes petit à petit à l’accord de base, créant un empilement de couches ; l’autre, celle du « gating ». Abordée à l’occasion des pièces pour piano Phrygian Gates et China Gates, elle consiste à basculer d’un accord à l’autre de la même manière qu’un interrupteur passe d’un mode à l’autre (le terme « gates » renvoyant au domaine de l’électronique), et contribue à donner forme au torrent sonore qui caracté-rise Short Ride in a Fast Machine.

Leonard Bernstein Symphonic Dances from West Side Story : Prologue – « Somewhere » – Scherzo – Mambo – Cha-cha – Meeting Scene – Cool Fugue – Rumble – Finale

Amérique encore avec les Danses sym-phoniques d’après West Side Story de Bernstein : le cadre est ici le New York des années 1950, plus précisément l’Upper West Side et ses deux bandes rivales, les Jets (jeunes de la classe ouvrière blanche) et les Sharks (issus de l’immigration por-toricaine). Transposition moderne du Ro-méo et Juliette de Shakespeare, le drame monté à Broadway en 1957 dans une mise en scène et une chorégraphie de Jerome Robbins connut une diffusion gigantesque, encore augmentée par la production ciné-matographique de 1961, qui rafla dix Os-cars à sa sortie. La même année, Bernstein retravaille avec l’aide de Sid Ramin et Irwin

Kostal la partition extrêmement colorée qu’il a conçue pour accompagner le musi-cal : il ne conserve que certains numéros (dont certains parmi les grands succès de la pièce) et surtout retravaille l’orches-tration dans le sens d’une augmentation. L’ajout de nombreux musiciens permet ainsi d’enrichir la famille des percussions, de diviser les pupitres de cordes à volonté et d’augmenter le nombre des bois et des cuivres. Le résultat est une musique à che-val entre populaire et sérieux, où l’on sent à part égale la maîtrise du divertissement et la formation classique de Bernstein, intro-duit aussi bien à Broadway depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (notamment avec On The Town) que dans les salles de concert internationales qui l’accueillaient en tant que chef d’orchestre. Le compo-siteur y fond les influences du jazz et les héritages de la musique moderne savante dans un même creuset, adoptant un style résolument diversifié.

Les Danses symphoniques ne suivent pas l’ordre du musical mais le réorganisent en fonction des ambiances et des thèmes. Après le Prologue, qui présente le motif des Jets mais aussi et surtout la quarte aug-mentée que Bernstein considérait comme le motif fondamental de la partition (l’intervalle ouvre Maria, la chanson d’amour de Tony), on entend Somewhere, chanté dans la ver-sion cinématographique par Tony et Maria dans les bras l’un de l’autre après la mort de Bernardo, le frère de Maria, poignardé à mort par Tony. Le scherzo du deuxième acte ouvre cette fois aux danses de la soirée où les amants se rencontrent pour la première fois, le mambo, danse de défi, et le cha-cha, danse d’amour. La quarte augmentée lie la Meeting Scene, raccourcie, à la Cool Fugue, qui intègre un motif connoté jazz à une écriture classique complexe, la fugue, en un geste inouï dans la comédie musicale

LEO HUSSAIN ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE ROUEN NORMANDIEDIRECTION MUSICALE

Leo Hussain est le chef principal de l’Or-chestre de l’Opéra de Rouen Normandie depuis septembre 2014. Il a étudié à l’Uni-versité de Cambridge et à la Royal Academy of Music. Dès cette époque il a noué d’im-portantes relations professionnelles avec les plus grands chefs d’orchestre du monde, tels Sir Simon Rattle, Valery Gergiev, Daniel Barenboim et Yannick Nezet-Seguin. Il com-mence en 2004 une carrière de chef lyrique et dirige de grandes tournées de spectacles au Royaume Uni : Opera’s spring tours, Glyn-debourne on Tour et Opera North. Il devient parallèlement chef assistant et seconde avec bonheur Sir Simon Rattle à la Philharmonie de Berlin pour Pelléas et Mélisande, Valery Gergiev à la Philharmonie de Vienne pour Benvenuto Cellini, Ricardo Muti pour Otello et La Flûte enchantée et Yannick Nezet-Se-guin dans Roméo et Juliette. Et travaille aussi comme chef assistant à l’Opéra de Paris et au Festival d’Aix-en-Provence.

Leo Hussain a commencé dès 2009 une carrière internationale en devenant directeur musical du Landestheater Salzburg et en se faisant remarquer à l’occasion de ses débuts au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles dans une nouvelle production du Grand Macabre de Ligeti mise en scène par La Fura dels Baus et acclamée par le public.

Aussitôt, Leo Hussain a été invité par quelques uns des orchestres et des mai-sons d’opéra les plus importants du monde parmi lesquels le Wiener Symphoniker, le Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin, le BBC Symphony Orchestra, le Mozar-teum de Salzbourg, le Berliner Staatsoper, le Theater an der Wien, l’English National

Opera, le Mariinsky Theatre, l’Opéra de Francfort sans oublier plusieurs collabora-tions avec La Monnaie.

Tout récemment c’est en Amérique qu’il s’est produit pour la première fois, dirigeant La Traviata à Santa Fe. Il a ensuite dirigé L’Elixir d’amour au Bayerische Staatsoper de Munich, Béatrice et Bénédict Theater an der Wien, ainsi qu’Aïda et Tosca au Berliner Staatsoper. La saison 2012-2013 l’a amené à Salzbourg avec Tristan und Isolde, Die Fleder-maus et Greek du compositeur anglais Mark Anthony Turnage.

Du côté symphonique, les principaux or-chestres qu’il a dirigés ces dernières années sont le Deutsche Radiophilharmonie, et l’Essener Philharmoniker. Il a également in-terprété les Gurrelieder de Schoenberg dans le cadre du prestigieux Festival Enescu de Bucarest.

Pour la saison en cours, Leo Hussain se pro-duira pour la première fois au Royal Danish Theatre de Copenhague avec Falstaff de Ver-di, à l’Opéra de Francfort où il retourne pour Tosca et à Salzbourg où il dirige trois pro-ductions : Eugene Oneguine, La Clemenza di Tito et Emilie de Kaija Saariaho. Il ne néglige pas pour autant les concerts symphoniques et tiendra la baguette des orchestres WDR de Cologne, NHK Symphony, Iceland Sym-phony, Prague Philharmonia et Luxembourg Philharmonic.

Parmi ses prochains projets on peut notam-ment citer de nouvelles collaborations avec le Theater an der Wien, l’Opéra de Francfort, La Monnaie et le Berlin Staatsoper. Cette année sera également celle de ses débuts avec le Royal Opera House, Covent Garden, et le prestigieux Festival de Glyndebourne.

Fondé en 1998 par Oswald Sallaberger, qui l’a dirigé jusqu’en 2010, David Stern étant principal chef invité de 2002 à 2005, l’Or-chestre de l’Opéra de Rouen Normandie a ensuite été placé sous la direction de Luciano Acocella de 2011 à 2014. Depuis septembre 2014, Leo Hussain en est le chef principal.

Composé de quarante instrumentistes, sou-vent renforcés par des musiciens supplé-mentaires qui enrichissent par leur investis-sement fréquent et régulier l’esprit d’ouverture et de curiosité qui le caractérise, il explore un spectre très large du répertoire lyrique et symphonique, du baroque aux créations contemporaines.

Fidèle aux spécificités de son effectif, il s’est aussi donné pour mission l’interprétation du répertoire classique sur instruments à cordes en boyau et archets classiques, souvent complétés par des parties de trompettes et timbales sur instruments adaptés. Sa pro-grammation privilégie le développement indi-viduel de ses artistes qui ont régulièrement l’occasion de jouer en solistes et en cham-bristes.

Cette flexibilité et cette polyvalence sont fer-tilisées par les nombreux chefs invités qui viennent chaque saison le nourrir. L’Orchestre se produit fréquemment dans sa région, tant au Théâtre des Arts de Rouen qu’à l’occasion de tournées, mais son identité forte et affirmée rayonne également au-delà des frontières normandes. Ses concerts dans des salles prestigieuses telles que la Cité de la Musique,

la Salle Pleyel, l’Opéra Comique à Paris, ou encore à Luxembourg, Hanovre, Bruges, Bruxelles, La Havane, New York, Dehli et Saint-Pétersbourg mettent en évidence sur

la scène internationale son souci d’échange, de diversité et sa singularité d’approche des différents styles musicaux.

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Ecoutez, on est bien ensemble francebleu.fr

Fondée en 1991 par Marcel Landowski, sous l’égide de laVille de Paris, l’association musique nouvelle en libertés’est fixé pour mission d’élargir l’audience de la musiquede notre temps, auprès du plus vaste public. > Elle apporte des aides financières, sans aucunedirective esthétique, aux formations musicales et auxfestivals qui mêlent dans leurs programmes les œuvrescontemporaines à celles du répertoire.> L’action de musique nouvelle en liberté, subventionnéepar la Mairie de Paris, se développe aujourd’hui dans toutela France grâce au Ministère de la Culture et de laCommunication (Direction Générale de la CréationArtistique), au Conseil Régional d’Ile de France, au FCM(Fonds pour la Création Musicale), à l’ADAMI(Administration des Droits des Artistes et MusiciensInterprètes) et à la SACEM (Société des Auteurs,Compositeurs et Editeurs de Musique).

Comité d’honneurJohn Adams | Serge Baudo | Marius Constant | Daniel-Lesur | Philip Glass | René Huyghe | György Kurtág | Claude Lévi-Strauss | Yehudi Menuhin | Olivier Messiaen | Serge Nigg | Maurice Ohana | Seiji Ozawa | Luis de Pablo | Arvo Pärt | Krzysztof Penderecki | Manuel Rosenthal | Mstislav Rostropovitch | Aulis Sallinen | Pierre Schaeffer |Iannis Xenakis.

musique nouvelle en libertéprésident : Jean-Claude Casadesus

directeur : Benoît Duteurtre42 rue du Louvre - 75001 Paris

tél : 01 40 39 94 26 fax : 01 42 21 46 16www.mnl-paris.com

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