revue ufa 12/2013

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 12 / 2013 Aires d’affourage- ment surélevées Page 22 Perte de rende- ment et surcoûts Page 12 Le maïs – une culture très ancienne Page 38 Buvée des veaux: quantités en hausse Page 68 Focus «Qualité en production porcine»

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Revue UFA 12/2013

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 12 / 2013

Aires d’affourage-ment surélevéesPage 22

Perte de rende-ment et surcoûtsPage 12

Le maïs – une culturetrès anciennePage 38

Buvée des veaux: quantités en haussePage 68

Focus «Qualité en production porcine»

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2 12 2013 · REVUE UFA

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EDITORIAL

Commerce de machines agricoles«Le professionnalisme doit être de mise» 18

Brèves 15Manger en position surélevée 22Polyvalent: le pulvérisateur Kuhn «Deltis 800» 24«Live action» à l’exposition hivernale d’Althaus 26Informations concernant les produits 28Concours avec Massey Ferguson 30

Plan de nettoyagepour les automates de buvée et les étables à veaux 72

Brèves 45UFA actuel: Toro – continuer comme ça! 47Salmonelles & co sont éliminées dans l’expanseur 66Veaux: en meilleure santé grâce à la distribution de lait ad libitum 68Remonte du bétail laitier: atteindre un acroissement de 1kg/jour 70Analyse des mammites: «Pathoproof» ou antibiogramme? 74Echauffement de l’ensilage: que faire quand cela survient 76Le troupeau de vaches laitières de la famille Küng-Theiler 78Elevage de vaches laitières en bonne santé 80Page bio: une consommation de nutriments moins élevée 82

AgroforesterieBois, fruits, céréales et paysage en une fois 40

Brèves 31La précision est un impératif 32Renforcer les plantes à l’aide du purin 34Concours photo: le gagnant est connu 36Le maïs, une plante qui a 9000 ans 38

Réussir ensembleGroupe fenaco-LANDI 4

En un mot de Josef Sommer 5Agenda 5

Aires d’affouragementsurélevéesLe point sur les avantageset les inconvénients de ce type de construction.

IndemnisationLe règlement des indemnités liéesaux zones de protection des eauxsouterraines suscite toujours des questions.

Progrès de sélection Le maïs est dans toutes les bou-ches, principalement en raisondes OGM. Son histoire esttoutefois bien plus ancienne.

Stress pour la mamelle àcause de l’ensilageL’ensilage 2013 est sensible aux post-fermentations et peut poser problème.

REVUE UFA · 12 2013 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Au cours despremières semaines,l’affouragementinfluence la santé du veau et laperformance laitièrede la vache. Photo: Matthias Roggli

[email protected]

Une nouvelle étude européennefournit des indications intéressantessur les effets positifs d’une agricultureproductive: amélioration de la sécuritéd’approvisionnement, utilisationefficace des ressources, améliorationde la stabilité économique, de labiodiversité et réduction des émissionsde CO2. Il s’agit là de résultats éton -nants, qui ne découlaient jusqu’ici quede mesures d’extensification.

Comment les auteurs de cette étude,dont l’économiste agraire allemandHarald von Witzke, en sont-ils arrivésà ces résultats qui peuvent surprendreau premier abord? Dans le cadre deleur analyse, ils ont comparé uneproduction plus intensive avec lesconséquences d’une augmentation desimportations de denrées alimentaires.Ils sont ainsi arrivés à la conclusionqu’en Europe, une augmentation de laproduction agricole de 1% a pourconséquence:

• qu’au niveau mondial, 10 millionsd’êtres humains supplémentairespeuvent être alimentés

• que le bien-être social augmentechaque année de 500 mio. d’Euros

• qu’une famille paysanne peut aug-menter son revenu de 500 Euros/an

• qu’au niveau mondial il serapossible d’économiser 220 millionsde tonnes de CO2

• que 0.6 mio. d’ha de forêt tropicaleseront protégés du défrichement.

Cette étude va exactement dans lesens des milieux exigeant que la Suissefavorise un degré d’auto-approvision-nement en denrées alimentaires plusélevé. L’étude susmentionnéepermettra peut-être à la politiqueagricole de procéder à un rééquili-brage en faveur de la « production ».

RomanEngeler

SOMMAIRE

Dédommager la perte de rendement et le travail supplémentaire Zones de protection des eaux souterraines 12

Brèves 8Interactions avec le marché du travail 11

Envie de foin – envie de campagneCuisine à base de foin 86

Brèves 84Dessert de l’Avent d’Erika Spiri 85Les fers à bricelets, un bien culturel 88Les jacinthes 93Andreas Rohner apprécie son métier d’agriculteur 94

www.lely.com

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FOCUSQualité en production porcine dès 51

VERWALTUNG CONSEIL D’ADMINISTRATION

FENACOACTUALITÉ

Tâches et devoirs Le président defenaco et ses collègues de la direction,à l’instar des présidents de LANDI et deleurs collègues du Conseil d’administra-tion (CA) d’une coopérative agricole, re-

présentent l’organe su-prême de l’organisation.Ce sont eux qui assurentla gestion stratégique etle contrôle. Les exi-gences envers les mem-bres du CA de fenaco etd’une LANDI augmen-

Lors de leur création au tournant duXIXe siècle, les coopératives étaientdes organisations d’entraide, ce quiest également le cas des LANDI.

Suite à l’avènement de la mobilité etdans le but de réaliser le meilleur résul-tat possible en faveur des membres, lesLANDI se sont étendues au-delà de leur

plan directeur. Ce mandat stipule quefenaco soutient, en commun accordavec les LANDI, les agriculteurs dans ledéveloppement économique de leursentreprises.

Organisation et structures Vialeur capital-actions, les LANDI sont des

LE GROUPE FENACO-LANDI EN CHIFFRES En partenariat avec les coopérativesmembres (LANDI), fenaco forme une fédération coopérative au sens de l’article 921 CO (groupe corporatif). La collaboration étroite entre fenaco et LANDI peut égalementêtre attestée par les chiffres-clés économiques reflétant la situation de l’ensemble dugroupe corporatif.

Réussir ensemble

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seul lieu d’origine. Cette évolution s’estsoldée il y plus de 20 ans par la créationde fenaco, l’organisation faîtière supra-régionale des coopératives agricoles. Siles structures ont considérablementévolué pour rester compétitives, unechose n’a en revanche pas changé: lemandat consigné dans les statuts et le

tent avec la taille de la coopérative etl’intensité des dispositions légales. Ilfaut disposer de vastes connaissances enmatière de droit des coopératives (Codedes obligations) et cela implique desobli gations conséquentes en matière decomptabilité et de controlling. C’estpourquoi des séminaires de formationcontinue sont régulièrement organiséspar LANDI Competent, le centre de for-mation du groupe fenaco-LANDI (photode droite). Les membres du CA de fenaco sont proposés au niveau régional

par les membres LANDI. Ils sont élus parl’Assemblée des délégués pour une du-rée de quatre ans (photo de gauche). Ladurée de fonction est limitée à 12 ans etles membres du CA doivent le quitterune fois qu’ils ont atteint l’âge de 65ans. Le CA se compose de 18 membres.La majorité des membres du CA ainsique le président du CA doivent être desagriculteurs.

Répartition judicieu-se du travail au seindu groupe fenaco-LANDI: les LANDIsont commerciale-ment à pied d’œuvreau niveau local alorsque les investisse-ments lourds sontdu ressort de fenaco.

TERMINEAGENDA

FENACOBILD DE

S MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 12 2013 5

membres coopérateurs de fenaco mai-son-mère. Les participations des LANDIau capital de fenaco s’élèvent à près deCHF 129 millions. Rémunéré à hauteurde 6%, le montant de CHF 7.7 millionsqui en découle est finalement réinjectédans les LANDI. Ce montant fait partiedes actifs financiers des LANDI et est in-tégré à leur activité commerciale. Selon

les LANDI, les membres peuvent enprofiter, par exemple sous la forme deristournes. fenaco est pour sa part divisée en sec-

teurs d’activité qui sont également organisés sous la forme de sociétés anonymes. C’est notamment le casd’Anicom SA ou de UFA SA. Cette formejuridique repose sur des motifs histo-riques. Au cours des années 1950, lesfédérations coopératives régionales ontcommencé à collaborer au niveau natio-nal et à créer des structures à cet effet,sous la forme de sociétés anonymes,plus flexibles sur le marché. C’est parexemple le cas d’Anicom SA, une so-ciété active dans le commerce d’ani-maux. Chez Anicom, les agriculteurssont directement représentés au sein duConseil d’administration et ont le droitde participer aux décisions. Le respect réciproque entre fenaco et

LANDI est le fruit d’un niveau de per-formances et d’une volonté d’agir éle-

Un mandat de prestationscommun

Le groupe fenaco-LANDI est uneentreprise appartenant aux agriculteurssuisses dont le mandat de prestations estconsigné dans l’article suivant: « fenacosoutient, en commun accord avec lesLANDI, les agriculteurs dans ledéveloppement économique de leursentreprises». Le développement vécu parle groupe ces 20 dernières annéesdémontre que le mandat de prestationsenvers les membres, soit les agriculteurs,est atteint. Outre des prix avantageux etdes prestations de haut niveau, lesmembres des LANDI bénéficientégalement d’une utilité élevée en faveurde leur développement. En tant quecoopérative, fenaco ne dépend pas debailleurs de fonds anonymes et ses gainsne quittent pas le secteur agricole.fenaco réinvestit son bénéfice en faveurd’une agriculture productive. Et en fin decompte, la répartition des rôles et destâches entre les LANDI et fenaco profiteà l’ensemble de la branche.

En plus de cela, fenaco investit dans dessites de transformation efficaces etmodernes, comme les fabriquesd’aliments mélangés d’UFA SA parexemple, pour accroître son leadershipen matière de coûts en faveur desagriculteurs. L’efficacité et le profession-nalisme augmentent les économiesd’échelle et les investissements élevéspeuvent être rentabilisés et amortis plusrapidement. En plus de cela, les LANDItravaillent les marchés sur lesquels ellessont actives et sont, grâce à cetterépartition efficace des tâches, unpartenaire efficace, compétent et fiablepour les agriculteurs.

La mise en œuvre ciblée de cettestratégie garantit aux agriculteurs, qui ensont également les membres coopéra-teurs, que le groupe fenaco-LANDIcontinuera à remplir son mandat deprestations à l’avenir également et qu’ilsera en mesure de conserver unelongueur d’avance au sein de la branchevoire même d’accroître cette avance.

Josef SommerMembre de la Direction de fenacoChef de la division LANDI

Séance des Présidents de LANDIet du CA de Suisse centrale14 janvier 2014

Séance Plateau Central du groupefenaco-LANDIdu 15 au 16 janvier 2014

Séance des Présidents de LANDIet du CA de Suisse orientale17 janvier 2014

Séance Suisse romande du groupefenaco-LANDIdu 29 au 30 janvier 2014 Suite à la page 6

Innovations de fenaco au salon Suisse TierLe concours d’innovation du salon Suisse Tier a vécu sa sixième édition.

A cette occasion, Hansueli Rüegsegger (chef du ressort bétail laitier chez UFA SA) et Yvan Meuwly (Chef du secteur bovins d’Anicom SA) ont reçu la distinction de

«Nouveauté Suisse Tier 2013» pour le programme d’affouragement et de prestations de service «UFA Junior Support», respectivement pour l’annonce

de l’âge des veaux d’engrais par courriel.

Les membres déterminent la voie à suivreLes droits participatifs sont la colonne vertébrale et une condition sinequa non pour le bon fonctionnement du groupe fenaco-LANDI. Lesmembres et les délégués des LANDI usent de leurs droits participatifslors des assemblées des délégués, des assemblées régionales, desdialogues LANDI-fenaco, des assemblées des associations des présidentset des gérants ainsi que dans le cadre de divers groupes de travail.

L’assemblée des délégués est l’organe exécutif suprême de fenaco. LesLANDI membres nomment leurs délégués en prévision de l’assembléedes délégués de fenaco, à l’occasion de laquelle le résultat annuel estsoumis à approbation. Les LANDI membres souhaitant soumettre desmotions à l’ordre du jour peuvent en adresser la demande au Conseild’administration. Le Conseil d’administration est élu par les délégués.Au sein du groupe fenaco, la possibilité d’influer sur le cours deschoses, de pouvoir participer aux décisions et de collaborer de manièreétroite contribue à créer un dialogue vivant qui permet à fenaco et àLANDI d’avancer ensemble.

d’administration que la Direction de fenaco et des LANDI membres analy-sent ces chiffres-clés, élaborent desplans de mesures et prennent des déci-sions stratégiques. Les chiffres consoli-dés englobent en général les résultatsdu groupe fenaco (maison-mère fenacoet sociétés filles) et tous les résultats in-dividuels des organisations membres(LANDI) de fenaco. Les chiffres-cléséconomiques reflètent la situation del’ensemble du groupe corporatif et four-nissent une image de l’évolution de lafortune ainsi que de la situation finan-cière et économique du groupe fenaco-LANDI (tableau). L’appréciation d’un résultat écono-

mique repose toujours sur les chiffresclés économiques que sont les liquidi-tés, la rentabilité et la stabilité (gra-phique). En ce qui concerne fenaco etles LANDI en général, ces chiffres-cléssont positifs. Le degré d’autofinancement exprime

la stabilité d’une entreprise. Le tauxd’autofinancement du groupe fenaco-LANDI peut être évalué sur la base desrésultats annuels consolidés. En 2011, ledegré d’autofinancement de fenaco(fonds propres en % de la somme au bi-lan) était de 39.8%. Il s’agit d’une basesaine qui démontre que fenaco etLANDI adoptent une gestion durable etdisposent d’une bonne santé financière. Les liquidités doivent permettre

d’honorer les créances dans les délais.«Depuis sa création il y a 20 ans, fenacoest toujours parvenue à rembourser sansproblème ses créances à court et à longterme. Les chiffres clés des LANDI affi-chent également une tendance positiveen ce qui concerne les liquidités», pré-cise Josef Sommer, membre de la Direc-tion de fenaco. Il se peut parfois quecertaines LANDI individuelles rencon-trent des problèmes économiques et,partant, soient confrontées à des pro-blèmes de liquidités. Ces LANDI ne sonttoutefois pas livrées à leur sort par fenaco: en étroite collaboration avecLANDI Fiduciaire, le gérant et le Conseild’administration de la LANDI en ques-tion, des solutions sont activement dé-veloppées pour pallier ces problèmes. Acette occasion, l’objectif ne consiste pasà combler des lacunes à court termemais à développer des solutions suppor-tables et durables pour l’avenir.

ACTUALITÉFENACO

• Les projets d’infrastructure tels que laconstruction de fabriques d’alimentscomposés ou d’installations de trans-formation et de mise en valeur pourles produits du sol. Aujourd’hui, cesinstallations gourmandes en capitalne peuvent être amorties qu’au ni-veau national. Le centre de presta-tions pour les pommes de terre, lesoignons et les carottes de Bätterkin-den ou les fabriques d’aliments com-posés de Herzogenbuchsee, Sursee,St.Margrethen et Puidoux en sont debons exemples.

• Stratégies marketing coordonnéespour les sociétés filles appartenant augroupe fenaco-LANDI et les secteursd’activité tels UFA, Landor, Anicomou Semences UFA.

• Prise en charge, commercialisation etorganisation de la logistique des den-rées alimentaires agricoles, comme p.ex. la commercialisation des céréalesdans le cadre du système Maxi.

• Formation continue des membres etdes agriculteurs (séminaires à l’atten-tion des présidents et des conseilsd’administration, Revue UFA, etc.).

• Comptabilité, controlling et révisionspar LANDI Fiduciaire.

Les LANDI disposent d’un solide an-crage régional. Elles sont le partenairedirect des agriculteurs sur place. Leurstâches consistent à:• Gérer les trois secteurs d’activité stra-tégiques agro, commerce de détail,Agrola et, selon les LANDI, diversesactivités complémentaires.

• Prise en charge des céréales, oléagi-neux et autres produits du sol: net-toyage professionnel, taxation et en-treposage afin de maximiser les prix àla production.Les membres des LANDI ont vive-

ment intérêt à ce que leur LANDI se dé-veloppe et ont besoin qu’elle réalise desrésultats positifs.La répartition des rôles s’est avérée

être un concept à succès dont les résul-tats se reflètent notamment dans le ré-sultat d’activité positif du groupe fenaco-LANDI.

Bonne santé financière Pour diri-ger une entreprise moderne, il est primordial de disposer d’analysescomp tables détaillées. Tant le Conseil

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vés, mais va encore plus loin que cela.fenaco et les LANDI renoncent ainsi auxaffaires qui pourraient nuire au groupefenaco-LANDI, quand bien même ellespourraient s’avérer potentiellementavantageuses pour certains partenairesindividuels à court terme.

Tâches et répartition des rôlesQu’il s’agisse de fenaco ou des LANDI, les coopératives agricoles doi-vent remettre en question leur façond’agir à toutes les étapes de leur acti-

vité. Le dépouillementdes résultats écono-miques sert de base àcette analyse. Legroupe fenaco-LANDIn’est un partenaire fia-ble pour les agriculteursqu’à condition d’êtreune entreprise efficaceet productive. Lecontrolling, soit l’ana-lyse des résultatscomptables, permet dedéceler les économiesde coûts réalisables etles potentiels écono-miques. Au fil dutemps, il en résulteune répartition dutravail qui permet deprendre consciencedes tâches d’intérêt gé-néral accomplies par

fenaco, et plus particulièrement de cellesqui sont gourmandes en capital. Parmices tâches, on peut notamment citer:

Tableau: Chiffres clés du groupe fenaco-LANDIen mio.de CHF resp.%

2011 2010 2009 2008 2007Chiffre d’affaires net 6419 6273 6287 6636 5676Bénéfice brut 1547 1528 1482 1437 1305Ebitda* 360 352 354 344 318Investissements dans les immobilisations 315 335 285 242 246Capital propre en % de la somme au bilan 39.8 40 39.9 37.1 36.7*Ebitda: résultat d’exploitation avant intérêts, impôts et amortissements

Ces chiffres consolidés englobent le résultat d’activité de fenaco maison-mère, de toutesles sociétés filles ainsi que les résultats individuels des coopératives LANDI-membres.

et les agriculteurs ainsi que pour l’éco-nomie en général dans les régions ru-rales. Il atteste cette volonté en s’en-gageant de multiples manières qui vontau-delà du seul commerce agro, no-tamment à travers des visites de cul-tures, des essais variétaux et des sémi-naires techniques. Le groupe fenacoLANDI est également toujours ouvertaux nouveaux projets innovants et pro-metteurs. Se reposer sur ses lauriersn’est pas vraiment son «truc»: en colla-boration avec ses sociétés filles et lesLANDI membres, fenaco désire conti-nuer à travailler de manière concrète etefficace pour aider les agriculteurs àproduire. D’un point de vue écono-mique, il faut en effet rester conscientque la pression va continuer à augmen-ter alors que la globalisation et la poli-tique agricole ont un impact sur l’en-semble de la branche. �

une agriculture suisse propère et pro-ductive.En tant qu’entrepreneurs, les agricul-

teurs s’intéressent à ce qui se passe au-delà de leurs exploitations, ils compren-nent les marchés et sont également enmesure de mieux apprécier l’efficacitédu groupe fenaco-LANDI sur le marché.Inversement, sachant que tous les agri-culteurs sont différents, évaluer leursbesoins constitue un grand défi pour legroupe fenaco-LANDI. A l’intérieur de la branche, la spécialisation et la pa-lette de structures d’exploitations esténorme. Au sein du groupe fenaco-LANDI, le secteur agricole s’est forte-ment spécialisé ces dernières années etest devenu un partenaire de contactpour tous les agriculteurs. Pour eux, legroupe fenaco-LANDI est un partenairefiable, prévisible et loyal.

Créer de la valeur ajoutée Legroupe fenaco-LANDI cherche à créerde la valeur ajoutée pour les paysannes

La rentabilité peut par exemple semesurer à l’aune du résultat avant amor-tissements et impôts (Ebitda). Ce der-nier est un reflet des performancesd’une entreprise. La rentabilité est unmust pour toutes les entreprises si ellesveulent continuer à exister à long terme.Les liquidités sont en quelque sortel’oxygène d’une entreprise et la rentabi-lité sa nourriture. La rentabilité est eneffet indispensable pour amortir uneinstallation et investir dans la chaîne detransformation. Au sein du groupe fenaco-LANDI, le bénéfice réalisé restedans le circuit agricole et est investi dansdes installations de stockage et de trans-formation performantes par exemple.

Un partenaire fiable Près de43553 membres – principalement desagriculteurs productifs – se sont orga -nisés au sein des LANDI. Ils sontconscients que le secteur Agro constituele mandat central du groupe fenaco-LANDI et que les décideurs de l’ensem-ble du groupe fenaco, à tous les niveaux,s’impliquent quotidiennement pour

ACTUALITÉFENACO

REVUE UFA · 12 2013 7

Les activités commerciales coordonnées et efficaces du groupe fenaco-LANDI font des coopératives agricoles unpartenaire équitable pour les agriculteurs.

Graphique: Bonne santé financière de fenaco-LANDI

rentabilité

liquidités stabilité

succès économique sur le marché

Auteure DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 12 · 13

Tunnels en plastique non conformes à la zone

8 12 2013 · REVUE UFA

BRÈVESGESTION

plastique, il n’y avait aucune régula-tion artificielle de la lumière, del’aération, de la température ou del’hygrométrie. Seule une irrigationmanuelle était prévue en cas degrande sécheresse, à l’instar des cul-tures en plein champ. Les tunnelsétaient uniquement nécessairespour se protéger des conditions mé-téorologiques. Il n’est pas possiblede cultiver des tomates sans un toitprotecteur contre les précipitations,faute de quoi elles attrapent desmaladies et dépérissent. Par ailleurs,il était prévu que les tunnels n’occu-pent que 2.27% de la surface deproduction totale, respectivement4.16% des surfaces maraîchères.

Pour le TF, il n’a pas été décisifque les végétaux s’enracinent dansle sol. Les légumes restent dans letunnel jusqu’à la récolte. Il s’agit

Une coopérative a acquis différentsterrains situés en zone agricole afind’y produire des denrées agricoleset d’approvisionner les membres dela coopérative ainsi que d’autresclients. Pour la production de lé-gumes sensibles aux intempéries (enparticulier tomates, poivrons, au-bergines et concombres), cinq tun-nels en plastique ont commencé àêtre érigés sans demander de permisde construire. Suite à une plaintedes voisins, la commune a stoppéles travaux. La demande de permisde construire déposée à posterioripar la coopérative a été refusée parles instances cantonales.

Le Tribunal Fédéral (TF) a exa-miné si l’on pouvait parler d’une ex-ploitation principalement dépen-dante du sol. La coopérative aargumenté que dans les tunnels en

pour lui d’une branche de produc-tion indépendante. Le tunnel enplastique n’aurait aucune fonctionau service de la culture en pleinchamp. Même sans chauffage sup-plémentaire, la culture s’opère dansdes conditions artificielles, car les lé-gumes ont besoin d’une couverturepermanente pour survivre. Sur cepoint, il n’y a pas de différence no-toire entre la culture sous tunnel etsous serre. On ne peut donc pas par-ler d’une production dépendant dusol de manière prépondérante. Pourle TF, les instances cantonales ontdéclaré à raison le tunnel en plas-tique non conforme à la zone agri-cole (jugement 1C_561/2012 du04.10.2013).

Andreas Wasserfallen, agronome et avocat, Berne

met en valeur des données liées auxinfluences de l’agriculture sur la so-ciété et l’environnement. Les avan-tages apportés par les technologiesmodernes, les nouvelles semences,les engrais organiques et minérauxainsi que les produits de protectiondes plantes dans l’UE sont présen-tés. Selon cette étude, une augmen-tation de la productivité agricole de1% permet de nourrir plus de 10Mio de personnes, améliore le bien-être social en Europe de 500 Miod’euros et augmente le revenumoyen des agriculteurs européensde 500 euros. Cette augmentationde la productivité permet encore deréduire les émissions de Co2 de2200 Mio de tonnes. De plus, l’agri-culture européenne épargnerait unesurface de 600000ha de forêt plu-viale contribuant ainsi à protéger lafaune et la flore. Du point de vuedes experts, une extensification del’agriculture engendrant une baissedes rendements de 31% réduit ànéant les avantages précités.

Valeurs indicatives pour lescomptabilités agricolesLors de sa réunion du 23 octobre2013, la Conférence de coordina -tion pour le Dépouillement centra-

Une agriculture productive?Une nouvelle étude scientifiqueprouve qu’une agriculture produc-tive apporte d’importants avantagesen matière de sécurité alimentaire,d’efficacité dans l’utilisation des res-

sources, d’amélioration de la biodi-versité et qu’elle contribue à luttercontre le changement climatique.L’étude réalisée par Steffen No-leppa, Harald von Witzke et MattiCartsburg du Humboldt Forum forFood and Agriculture e.V. (HFFA)Berlin, est la première analyse scien-tifique qui quantifie les différentsavantages qu’apporte une agricul-ture européenne productive. LeHFFA est ce qu’on appelle un «Non-profit think tank». Il est constituéd’experts multidisciplinaires dumonde entier. Des stratégies dura-bles doivent être développées pourrelever les défis des besoins alimen-taires globaux et de l’agriculture.

L’étude (uniquement en anglais)intitulée «The social, economic andenvironmental value of agriculturalproductivity in the European Union»

lisé des données comptables a fixéles nouvelles valeurs indicativespour les comptabilités agricoles. Cesvaleurs indicatives font foi pourl’évaluation de l’inventaire et desprestations en nature. En outre, el-les servent également à calculerd’autres valeurs. Les valeurs indica-tives sont accessibles sur Internet.

www.agroscope.admin.ch

Lely FinancementLely permet un financement par lea-sing depuis 13 ans. Près de 10% desinstallations sont aujourd’hui finan-cés selon ce système.

Le modèle choisi le plus fréquem-ment est le financement de rachatavec un acompte de 30%. La duréede remboursement peut être définieindividuellement, mais s’élève sou-vent à 60 mois. Plus la durée estcourte, plus le taux d`intérêt est bas.www.lely.com, Hägendorf CH

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Le 12 novembre 2013, un webi-naire a été organisé par la RevueUFA, le journal Agri et l’Union suis-se des paysans (USP). Un webinaireest un séminaire qui se déroule surInternet et auquel on peut partici-per depuis chez soi avec son ordina-teur. Une centaine de participant-e-s provenant tant de Suisse aléma-nique que Suisse romande ont suiviavec une grand intérêt les explicati-ons de Lukas Kessler et Martin Pidoux de l’USP. A l’issue des pré-sentations, les participant-e-s pou-vaient aussi poser leurs questionsvia un chat, auxquelles les conféren-ciers ont répondu.

Il était également possible de vo-ter par Internet. Il est ainsi apparu

que la majorité desparticipants avaientdéjà calculé leur revenu tiré despaiements directs au moyen du cal-culateur en ligne focus-ap-pa.ch.Pour Lukas Kessler et Martin Pidoux,dans le cadre de PA 14– 17, la seulesolution consiste à maîtriser ses fraisde production et à examiner quellessont les opportunités offertes par lanouvelle politique agricole (aucuneadaptation, changements mineursou nouvelle orientation).

«Je suis heureuse de bénéficierd’un tel soutien dans le cadre de PA14– 17, grâce à des interlocuteurs etdes outils de calcul de qualité. Il estintéressant de participer à un webi-naire, cela permet de se former touten gagnant du temps», a communi-qué une participante à l’issue du we-binaire.

www.ufarevue.ch, Webinar

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Bourse aux bonnes affaires

Suite àla page 30

Pour le meilleur et pour le pire

10 12 2013 · REVUE UFA

BRÈVESGESTION

rentes situations qui peuvent surve-nir dans une relation de couple«pour le meilleur et pour le pire»,sur une exploitation agricole. Le«pire» fait allusion aux problèmesqui peuvent surgir lors d’une liqui-dation de biens, comme par exem-ple dans le cas d’une séparation oud’un décès. En être conscient doitinciter le couple à profiter des bonsmoments pour organiser clairementses finances.

Généralement, seul l’époux estpropriétaire de l’exploitation agri-cole. L’épouse, même si elle colla-bore sur l’exploitation et contribuedans une large mesure au succèséconomique de l’entreprise, n’estpas copropriétaire. Cela n’est pasnon plus le cas si l’épouse investitdes sommes d’argent importantesissues de son patrimoine dans l’ex-ploitation. En cas de divorce, ellepeut prétendre à des créances com-

L’exploitation et la famille sontétroitement liées sur un domaineagricole. Au niveau légal, les ordon-nances agricoles constituent la prin-cipale préoccupation des famillespaysannes pour la gestion de l’ex-ploitation. Cependant, le droit de lafamille joue aussi un rôle important.Les différentes interactions entre lesgénérations (droit successoral-re-prise d‘exploitation), mais aussi ausein du couple (droit matrimonial)

sont principalement régiespar le code civil suisse. Des experts commeMartin Würsch, Martin

Goldenberger et IreneKoch, de la fiduciaire del’USP, les avocats Pius Kol-ler, Thomas Meyer, ReginaKüng et Esther Lange, l’an-cien juge cantonal Rolf Vetterli et la psychologue

Martina Zemp ont évoqué les diffé-

pensatoires («récompense» dans ledroit matrimonial) et peut exiger leremboursement de l’argent investi –pour autant qu’elle puisse le prou-ver. Il est important pour cela queles deux partenaires gèrent descomptes séparés.

Les investissements issus du patri-moine de la personne qui n’est paspropriétaire de l’exploitation doi-vent donc être consignés par écrit,par exemple sous la forme d’uncontrat de prêt, et ces documentsdoivent être conservés (au-delà dudélai légal de dix ans, car cescréances ne se prescrivent pas). Lescontrats, les preuves d‘achat, les dé-comptes de construction devraientégalement être conservées.

Agridea administre cette plate-forme en ligne en étroite collabora-tion avec l’Office fédéral de l’agri-culture (OFAG) et le Forum la VulgSuisse (FVS).

Des projets de vulgarisationEn 2009, la Commission de gestiondu Conseil des Etats a demandé auConseil fédéral de favoriser davan-tage la compétitivité, notammenten ce qui concerne les contrats pas-sés entre l'OFAG et Agridea. Suite àcela, l'OFAG a prévu de réduire de10% le montant de l'aide financièreoctroyée à Agridea à partir de 2014.Grâce aux économies supplémen-taires réalisées au niveau descontrats passés avec d'autres orga-nisations, l'OFAG disposera à partirde cette date d'environ un millionde francs par an qui pourront êtreinvestis dans la vulgarisation enSuisse selon les principes de la libre

Focus AP-PA.chLa plateforme «Focus AP-PA.ch»fournit des informations de premièremain, documentation et outils surles nouveautés pour faciliter la miseen œuvre de la Politique agricole2014– 2017. Focus AP-PA.ch, c’est1. une plateforme d'information

avec l’appui de ses partenaires,rassemble et met à disposition desinformations pertinentes et ac-tuelles concernant la Politiqueagricole 2014-2017.

2. un fonds documentaire contribu-tif qui facilite l’échange et le par-tage de documents et outils pra-tiques en vue de la mise en œuvredes nouvelles mesures.

3. un lieu d'échange et de partagede connaissances. L’ensembledes partenaires du système deconnaissance agricole – adminis-tration, vulgarisation et forma-tion dont les cantons – travailleen étroite collaboration pour ali -menter cette plateforme de leursquestions, expériences etconnaissances. La plateforme fa-vorise l’échange de l’informationau sein du réseau.

concurrence et auront des répercus-sions positives sur le plan pratiquepar le biais de l'innovation ou d'uneffet multiplicateur. Les demandespeuvent être adressées par écrit àl'Office fédéral de l'agriculture, Sec-teur Recherche et vulgarisation,Mattenhofstrasse 5, 3003 Berne.Les demandes de contribution peu-vent être déposées tous les troismois. La prochaine date de dépôt dedemandes est fixée au début février2014. www.blw.admin.ch Vulgari-sation

Pénibilité du travailLa Station de recherche AgroscopeReckenholz-Ta�nikon ART a analysé�la pénibilite� du travail dans l’agricul-ture.

Si la mécanisation décharge lesagriculteurs de certains travaux, no-tamment de ceux qui sont physi-quement pénibles, la croissance desexploitations accroît quant à elle levolume de travail total. Il ne fautdonc pas s’attendre à une diminu-tion générale de la pénibilité� du tra-vail dans l’agriculture suisse.

Rapport agricole 2013

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Je peux comprendre pourquoiMonsieur Goldbrunner écrit tant dechoses négatives. En tant que thé-rapeute conjugal et familial, il a uni-quement affaire à des cas difficiles.Il y a deux ans, nous avons remisl’exploitation à notre fils et toutesles personnes impliquées sont satis-faites. Selon mon expérience, uneremise d’exploitation peut sedérouler sans problèmes enremplissant certainesconditions, qui étaientdéjà valables pour notrepropre reprise d’exploita-tion et la fondation de no-tre famille: Traiter tous lesenfants sur le même piedd’égalité. Les querellesd’héritage proviennentsouvent d’inégalités de trai-tement – supposées ou effectives –entre les enfants. Il faut sans cesseoptimiser une exploitation agricoleafin d’éviter les problèmes finan-ciers lors de la remise. La situationde l’habitat doit être résolue de ma-nière appropriée. Si cela est possi-ble, il faut rapidement mettre enplace des solutions sur l’exploita-tion. Sinon, un appartement au vil-lage n’est pas forcément la fin dumonde. Tous les enfants doiventavoir leur mot à dire bien avant lareprise concernant les décisions im-portantes relatives à l’exploitation.Après 20 ou 30 ans à la tête de l’ex-ploitation, les parents devraientavoir une bonne situation finan-cière. Si tel n’est pas le cas, leconcept d’exploitation aurait déjàdû être changé depuis des années.Il existe partout des malentendus etdes désaccords, mais nous nous ef-forçons de prévilégier une bonneentente au quotidien. Toutefois, entant que parents, nous sommesd’avis que l’avenir appartient auxjeunes et qu’ils doivent assumerleurs responsabilités.

agriculteur N. P.nom connu de la rédaction

Courrier d’un lecteur suite àun article de la Revue UFA

REVUE UFA · 12 2013 11

GESTIONSÉRIE «DÉPOUILLEMENT CENTRALISÉ DES DONNÉES COMPTABLES»

Markus Lips

Analyses de ARTDes analyses spécifiques basées sur lesdonnées comptables issues du dépouil-lement centralisé d’Agroscope Recken-holz-Tänikon (ART) sont présentés dansle cadre d’une série d’articles.A compter de février 2014, le dépouille-ment centralisé des données comptablesreprendra les chiffres fournis par desexploitations choisies de façon aléatoire.L’objectif consiste à évaluer de manièrefiable la situation des agriculteurssuisses. Des agriculteurs lecteurs de laRevue UFA seront peut-être contactéspar téléphone pour y participer. ART seréjouit de votre participation.

www.einkommenssituation.ch

Les familles paysannes ne sont passeulement confrontées au marchédu travail par l’activité qu’ellesexercent en dehors de l’exploitation

mais également par la main d’œuvre ex-terne qui travaille sur le domaine. ARTs’est basé sur 1285 exploitations lai-tières issues du dépouillement centra-lisé des données comptables pour dé-terminer quelles étaient les imbricationsdes familles paysannes avec le marchédu travail. Les deux critères retenus (tra-vail à l’extérieur, main-d’œuvre externeà l’exploitation) ont donné naissance àune matrice englobant quatre typesd’exploitations (tableau):• Type 1: seules 17% des exploitations

n’engagent pas de collaborateur ex-terne et ne comptent pas de main-d’œuvre familiale travaillant en de-hors de l’exploitation.

• Type 2: un quart des exploitationscompte des membres de la familletravaillant à l’extérieur, sans engage-ment de collaborateur externe.

• Type 3: 23% des exploitations ont descollaborateurs externes alors que lamain d’oeuvre familiale travaille ex-clusivement sur l’exploitation.

• Type 4: le plus grand groupe, soit35% des exploitations, pratique lesdeux formes de collaborations (mem-bres de la famille travaillant à l’exté-rieur et collaborateur externe).

Il en ressort que la majorité des ex-ploitations laitières sont étroitementconfrontées au marché du travail. Plusde la moitié d’entre elles (types 3 et 4,au total 58%) engage de la main d’œu-vre externe. Dans plus de la moitié desexploitations, soit dans 60% des cas(types 2 et 4), la main-d’œuvre familialetravaille en dehors de l’exploitation.

Facteurs d’influence En ce quiconcerne les employés, il ressort,comme prévu, qu’il existe un lien avecle volume de travail qu’implique l’ex-ploitation. Plus il y a d’UGB et debranches d’exploitaiton, plus la proba-bilité d’engagement de main-d’œuvreexterne est importante. Cette probabi-lité dépend également du niveau deproduction laitière par vache.

L’âge du chef d’exploitation joue unrôle important dans la probabilité detravailler à l’extérieur. Plus le chef d’ex-ploitation est jeune, plus la probabilitéqu’il travaille à l’extérieur est grande. Laformation de sa partenaire, tant dans ledomaine de l’économie domestiqueque dans le secteur hors agriculture, aun impact déterminant. Le fait de dis-poser d’une formation professionnelleadéquate augmente la probabilitéd’exercer une activité en dehors de l’ex-ploitation. Il existe enfin une relationstatistique positive avec le standard devie (mesurée à l’aide de la consomma-tion privée par unité de consommationnormale). Il n’est par contre pas possiblede savoir si c’est le standard de vie quimotive l’activité hors exploitation ou, àl’inverse, si c’est le fait d’exercer un teltype d’activité qui se traduit par uneaugmentation du niveau de vie.

Conclusion Les exploitations lai-tières où l’offre en travail est en parfaiteadéquation avec le volume de travail to-tal fourni par la famille sont minori-taires. La plupart des exploitations sonten contact étroit avec le marché du tra-vail, que ce soit via la main-d’œuvre ex-terne qu’elles engagent ou à travers lamain-d’œuvre familiale exerçant uneactivité en dehors de l’exploitation.

La relation positive qui existe entre lestandard de vie et une activité hors agri-culture indique qu’une activité hors ex-ploitation constitue une option sérieuselorsque le revenu tiré de l’activité agri-cole ne suffit pas pour financer le stan-dard de vie souhaité, en raison de la ré-munération nettement supérieure quidécoule d’une activité annexe. �

INVESTISSEMENTS EN TRAVAIL La plupart des exploitations laitières sont confrontées d’une manière ou d’une autre au marché du travail (main d’oeuvre engagée,membres de la famille travaillant à l’extérieur). La probabilité de travailler en dehors del’exploitation est d’autant plus grande que le chef d’exploitation est jeune, sa partenairebien formée et la consommation privée nettement supérieure à la moyenne.

En fonction du marché du travail

Auteur Markus Lips dirige le groupe derecherche Economie d’entreprise à lastation de recherche Reckenholz-TänikonART, entre autres chargée du dépouille-ment centralisé des données comptables.

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Tableau: Quatre types d‘exploitationDes membres de la famille travaillent-ils en dehors de l‘exploitation?

Non QuiNon Type 1 Type 2

17% 25%Oui Type 3 Type 4

23% 35%

Des collaborateurstravaillent-ils surl‘exploitation

GESTION

Rudolf Streit

12 12 2013 · REVUE UFA

L’importance extrême de la protec-tion de l’eau potable se traduit par laconsécration dans la loi d’une restric-tion du droit de propriété dans les

zones de protection des eaux souter-raines. Les cantons sont ainsi tenus de dé-limiter des zones de protection autourdes captages (d’eau de source également)qui sont d'intérêt public et de fixer lesrestrictions nécessaires du droit de pro-priété (art. 20 LEaux). En règle générale,un captage est d’intérêt public lorsqu’ilalimente plusieurs ménages ou sert à unbut déterminé (un restaurant p. ex.).

Droit d’utilisation de la sourceLa loi stipule par ailleurs que des déten-teurs de captages d'eaux souterrainessont tenus d'acquérir les droits réels né-cessaires et de prendre à leur charge lesindemnités à verser en cas de restrictiondu droit de propriété. Par droits réels, ilfaut par exemple entendre le droit d’uti-lisation de l’eau de source. Contraire-ment aux droits réels, qui doivent êtreobligatoirement acquis par les déten-teurs de captages, l’obligation d’indem-niser n’est pas générale mais unique-ment «éventuelle». Dans les faits,l’obligation d’indemniser dépend del’étendue réelle de la restriction du droitde propriété par rapport à l’utilisationantérieure. Ainsi, une interdiction deconstruire sur une parcelle qui étaitjusqu’ici classée dans la zone à bâtir de-vrait donner lieu à une indemnisation,au contraire de l’interdiction d’épan-dage d’engrais sur une surface situéedans une réserve naturelle.

Taille des zones de protectionUne zone de protection des eaux souter-raines est composée de trois zones

concentriques, dans lesquelles diversdegrés de restriction du droit de pro-priété sont prévus. Pour assurer une ap-plication uniforme de la législation, l’Of-fice fédéral de l’environnement a publiédiverses aides à l’exécution concernantla procédure de délimitation des zonesde protection, la taille de ces dernièreset les restrictions nécessaires du droit depropriété. Il faut ainsi délimiter à proxi-mité immédiate du captage des eauxsouterraines ou de la source une zone decaptage (zone S1) qui doit empêcher lapénétration directe de polluants dans lecaptage et la dégradation ou la destruc-tion des installations. La zone S2 (zonede protection rapprochée) doit notam-ment empêcher l’arrivée au captage degermes et de virus pathogènes, ainsi quede liquides pouvant polluer les eaux,comme l’essence ou le mazout, et la pol-lution des eaux souterraines par suite del’exécution de fouilles ou de travaux. En-fin, la zone S3 (zone de protection éloi-gnée) a la fonction d’une zone tamponautour de la zone S2. Elle constitue uneprotection contre les installations et ac-tivités qui représentent un risque impor-tant pour les eaux souterraines. En casde danger imminent (p. ex. en cas d’ac-cident impliquant des marchandisesdangereuses), elle permet de disposer desuffisamment d’espace et de temps pourintervenir et prendre les mesures d’as-sainissement nécessaires. La subdivisionde la zone de protection en trois partiesS1, S2 et S3 et les buts différents qui leursont assignés ont aussi des consé-quences différentes sur les restrictionsdu droit de propriété.

Intérêt public Les rapports de pro-priété n’ont aucune importance dans la

définition de la taille des zones de pro-tection. Si le captage d’eau souterraineest d’intérêt public et que la délimita-tion adéquate des zones de protectionenglobe aussi des surfaces de la parcellevoisine, alors le propriétaire voisin doitaussi supporter une restriction de sondroit de propriété. Ce qui est particuliè-rement choquant dans les cas où leditvoisin n’a pas eu le moindre mot à diresur la vente d’une source au service deseaux local.

Restrictions du droit de pro-priété Sur les terres agricoles, les res-trictions du droit de propriété ont en général pour conséquences une diminu-tion de rendement ou une augmenta-tion des frais. Comme ces restrictions dudroit de propriété visent en particulierl’épandage de purin ou le travail du sol,ce sont principalement l’apport de subs-tances nutritives et le choix des culturesqui sont concernés. Il n’existe par ail-leurs une perte de rendement que si uneexploitation réduite de la surface est en-core possible. Si la zone S1 est située surdes terres ouvertes, leur transformationen prairies extensives ne permettra pasde réaliser le même rendement qu’au-paravant. Par ailleurs, l’exploitation sé-parée de la zone S1 entraîne égalementdes frais supplémentaires. Si la restric-tion du droit de propriété entraîne l’in-terdiction des cultures mises en placeauparavant, comme les plantes sarcléesou les cultures spéciales, il faut égale-ment s’attendre en général à une dimi-nution du rendement.

Interdiction de puriner L’inter-diction de puriner en zone S2 doit éga-lement être considérée comme une di-

LA PROTECTION DES EAUX SOUTERRAINES est d’une grande importance pour la qualité de l’eau potable. Or, cette protection est liée à une restriction du droitde propriété dont l’indemnisation est toujours sujette à de multiples questions.

Indemnisation dans les zones de protection des eaux souterraines

GESTION

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Auteur Rudolf Streit,USP Fiduciaire etEstimations, Brougg, � 056 4625111

l’exploitant concerné. Pour le paysan, leversement d’une indemnité annuelleest en règle générale avantageux, car ilperçoit un montant chaque année et cemontant peut éventuellement fairel’objet d’adaptations dans des circons-tances particulières (modificationconsidérable du rapport prix/coûts, res-trictions supplémentaires du droit depropriété, etc.) �

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Tableau 3: Possibilités d’indemnisationExemple de restriction du droit de propriété Indemnisation possibleS1 sur terres agricoles existantes; Indemnisation unique: vente de la utilisation comme prairie, surface agricole; si pas de vente:pas d’engrais ni indemnisation annuelle de la de phytosanitaires différence de marge brute,

par exemple 30 Fr. par are et par anS2 sur surfaces herbagères; Indemnisation annuelleinterdiction de puriner p. ex. 7 Fr. par are et par anS2 sur terres cultivées; Indemnisation annuelle, interdiction des cultures p. ex. 3 Fr. par are et par ansarclées dans la rotation

Tableau 2: Conséquences des restrictions du droit de propriété pour l’exploitation agricole Restriction Zone ConséquencesInterdiction d’épandre de la fumure et S1 Réduction du rendement (différence de marge brute). Dépensesd’utiliser des produits phytosanitaires supplémentaires pour l’exploitation d’une petite surfaceInterdiction de puriner S2 Frais supplémentaires pour l’achat d’engrais du commerce

év. frais supplémentaires pour l’évacuation du lisierInterdiction des cultures sarclées S2 Réduction du rendement (p. ex. achat de maïs)Mesures de protection des bâtiments S2, S3 Frais supplémentaires d’aménagement des bâtiments

Frais supplémentaires de contrôle de l‘étanchéité

Tableau 1: Zones de protection des eaux Désignation Mesures / taille Exemples de restriction du droit de propriété

(notamment sur les terres agricoles)S1 (zone de À proximité immédiate du captage et • Exploitation compatible avec eaux captage) des drains des puits filtrants souterraines/de source

(p. ex. env. 400 m²) • Pas d’engrais ni de produits phytosanitaires• Pas de pacage

S2 (zone de Durée d’écoulement à partir du bord • Interdiction de construireprotection extérieur de 10 jours jusqu’au captage; • Interdiction de purinerrapprochée) captage; au minimum 100 mètres • Limitation des phytosanitaires

(surface de p. ex. env. 100 ares) • Restrictions éventuelles des cultures et de la rotation

S3 (zone de pro- Bord extérieur éloigné de la source • Mesures de construction particulières tection éloignée) d’une distance double à celle de la zone S2 pour le stockage d’eaux souillées

(surface de p. ex. env. 200 ares)

minution de rendement, car elle dé-bouche sur le remplacement de cet en-grais de ferme par des engrais du com-merce si l’on entend préserver le mêmevolume de récolte. Or, les services deseaux ont souvent beaucoup de peine àcomprendre que l’achat d’engrais ducommerce, qui ne serait pas nécessairesi le purinage n’était pas interdit, repré-sente une perte de rendement. Par ail-leurs, sur les exploitations possédantune forte densité de bétail, le purin quiétait épandu jusqu’ici sur la zone S2 doitêtre pris en charge par une autre exploi-tation, ce qui entraîne des frais supplé-mentaires, surtout si les coûts du trans-port jusqu‘à cette exploitation sont à lacharge du fournisseur. De même, desfrais supplémentaires sont générés parles mesures de protection spéciales ap-plicables aux bâtiments situés dans lazone de protection des eaux souter-raines pour que la poursuite de leur ex-ploitation soit autorisée.

Versement unique ou indemnitéannuelle Comme nous l’avons men-tionné plus haut, il n’existe pas d’obli-gation générale d’indemniser les restric-tions du droit de propriété. Lestribunaux ne reconnaissent une obliga-tion d’indemniser qu’à partir du mo-ment où l’atteinte est jugée considéra-ble. Ce qui est le cas, par exemple, si ladiminution de la valeur de la parcelleconsidérée est supérieure à 20 pourcent. Pour les terres agricoles situées enzone S2, l’atteinte n’est en revanche pasjugée aussi grave, car ce qui est déter-minant pour les tribunaux, c’est qu’enzone S2, malgré des restrictions, l’ex-ploitation agricole reste autorisée. Leséventuels frais supplémentaires entraî-nés par l’achat d’engrais du commerce

en cas d’interdiction d’épandage du pu-rin ne sont ainsi pas jugés suffisammentimportants pour empêcher toute exploi-tation agricole.Comme les services des eaux de

vastes régions du pays dépendent debonnes relations avec les exploitants deterres agricoles situées dans les zonesde protection des eaux souterraines,certains cantons ont édicté des recom-mandations pour l’indemnisation desrestrictions d’exploitation dans lesditeszones. Ces recommandations prévoientle versement d’une indemnité annuellepour diverses restrictions du droit depropriété qui se reproduisent chaqueannée, comme l’interdiction d’épan-dage du purin ou de culture des plantessarclées. Les règles d’indemnisationdoivent en pareil cas faire l’objet d’uneconvention entre le service des eaux et

Délimitation de la zone de pro -tec tion des eauxS1 à côté d’uneparcelle degrandes cultures.

swissfarm

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TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

La maison mère Agco a investi 15.5mio. d’Euros dans l’usine de «Beau-vais 2» de Massey Ferguson, situéejuste à côté de l’unité de montagedes tracteurs à Beauvais près de Pa-ris, et qui fabrique les cabines sur lamême ligne de montage que lestracteurs. Avec cette nouvelle usine,Massey Ferguson poursuit principa-lement trois objectifs. Dans l’usineprincipale, ce détachement de laproduction des cabines libère de laplace qui pourra être utilisée pour lapoursuite de l’optimisation du mon-tage final des tracteurs. Deuxième-ment, le montage des cabines s’entrouve amélioré grâce à l’introduc-tion du «Lean manufacturing». Etdans la nouvelle usine «Beauvais 2»,il est enfin possible d’installer lecentre d’entraînement désiré delongue date, ce qui devrait donnerun coup de fouet à la distributionmondiale de la marque «Massey

Ferguson». Ce projet a été réalisédans le cadre d’un timing très ambi-tieux. Il n’a fallu que sept mois pourériger «Beauvais 2», déplacer toutel’unité de montage des cabines etadapter la logistique dans l’usineprincipale. Depuis début septembre2013, la production des cabines y adébuté avec env. 60 unités par jour.Actuellement, et juste à temps pourl’inauguration officielle qui s’est dé-roulée le 19 novembre – anniver-saire de la marque «Massey Fergu-son» – le rythme de production aatteint les objectifs prévus avec 80unités par jour. La limite de capacitéavec une équipe par jour se situetoutefois à une centaine d’unités.

Nouvelles cabineschez MF

Affluence recordà l’AgritechnicaAvec 2898 exposants et près de450000 visiteurs, dont 112000 del’étranger, l’édition 2013 de l’Agri-technica bat un nouveau record,comme l’a expliqué ReinhardGrandke de la DLG (société alle-mande d’agriculture), l’organisa-trice, à l’issue de cette grande messedu machinisme agricole. L’ambiancea été très positive chez les exposantset les visiteurs, ce qui reflète unebonne disposition pour les investis-sements. Un visiteur sur quatre estvenu de l’étranger, selon la DLG,alors que la Suisse se taille la part dulion (plus de 11500 visiteurs).

Same Deutz-Fahr investitSame Deutz-Fahr désire investir 75mio. d’Euros au total à Lauingen enAllemagne pour doubler la capacitéde production de ses tracteurs etatteindre les 16000 unités au coursdes prochaines années. Il est prévude construire, sur un terrain de125000m2 jouxtant l’usine actuelle,près de 40000m2 de surface cou-verte. L’entreprise veut continuer deproduire la gamme supérieure destracteurs du groupe à Lauingen, soitchez «Deutz-Fahr» les séries «6»,«7», «9» et la série «11» qui vientd’être présentée pour la premièrefois lors de l’Agritechnica.

Petit chargeur WeidemannAvec le «T4108», Weidemann lanceun nouveau chargeur télescopiqued’entrée de gamme qui, avec ses di-mensions (hauteur: 1.90m, largeur:1.41m, rayon de braquage: 60cm),est le plus compact du marché. Cechargeur reste fidèle au conceptWeidemann-Hoftrac. Il est animépar un moteur 3 cylindres Yanmarde 26 chevaux. Malgré sa con-struction compacte et son poids de2.27t peut lever une charge utile de800 kg, avec une hauteur maximalde levage au point de rotation de labenne de 4.15m. Le «T4108» estproposé au choix avec un toit deprotection ou une cabine.

Aebi a présenté ses nouveautés2014 dans son Eventcenter Seelis-berg (UR), dans une ambiance hiver-nale. Outre le transporteur «VT 450Vario», qui est désormais équipé dumoteur plus puissant Euro-6 (ou ni-veau 4 pour l’agriculture), les «TT206» et TT 21» équipés de nouveauxmoteurs et restylés ont beaucoupintéressé les visiteurs. Les ingénieursd’Aebi ont développé les modèles

«TT 206» et «TT 211» (photo) sur labase des Terratracs compacts «TT205» et «TT 210». Ces machines re-courent à de nouveaux moteurs Ku-bota res pectant les normes d’échap-pement de niveau 3 a («TT206») et3b (TT211»). Davantage de puis-sance et de couple lors des travaux,force de relevage et charges par es-sieu plus élevées font partie desaméliorations techniques essen-

tielles apportées sur ces modèles.Optiquement, les nouveaux mo-dèles brillent par un look remanié,réalisé en étroite collaboration avecle designer industriel Paolo Fancelli.La grande cabine avec un siège po-sitionné plus bas et plus en arrière assure davantage de confort. L’affi-chage a été modifié et comporte unécran couleur, comme sur le trans-porter «TP 420». Dans ce domaine,Aebi semble utiliser les synergiesdisponibles de manière ciblée. Le levier de conduite multifonc-

tionnel est lui aussi nouveau et per-met de commander de nombreusesfonctions par simple pression sur unbouton. Sur demande du client,Aebi propose désormais un moteurdeux cylindres Basco-Vanguard surson monoaxe «CC56». Equipé de cedernier, le «CC56» fournit 16 CV. Lemodèle mono-cylindre de 13 CVcontinuera toutefois à être commer-cialisé.

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Aebi présente les nouveautés «in extremis»

Les constructeurs de skis autrichiensdisposent d’une renommée mon-diale. Pöttinger, pour les nouvellesdents de ses conditionneurs, s’ap-puie désormais sur les expériencesdes constructeurs de skis. Son nou-veau conditionneur à dents, dévoiléà l’Agritechnica, est construit demanière similaire à un ski. L’exté-rieur dispose d’une arête métalliquealors que l’intérieur est en synthéti-que. Cette nouvelle dent devraitpermettre d’alléger la machine et defournir un travail tout aussi bon queles versions conventionnelles.

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

La puissance du méthaneDans son objectif consistant à pro-mouvoir une agriculture indépen-dante des carburants fossiles, NewHolland a franchi une nouvelleétape, selon les responsables duconstructeur italien lors de la pré-sentation du «T6.140 Methan Po-wer». Le méthane et fabriqué dansla propre installation de biogaz del’entreprise à partir de matières pre-mières renouvelables. Le tracteurest animé par un moteur 4 cylindresde FPT. Il dispose d’une cylindrée de3 litres et atteint une puissancemaximale de 135ch et un couple de620Nm.

Nouveau conditionneurà dents

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

plaques agricoles sont passiblesd’une amende. En cas d’accidentimpliquant des dommages causés àdes tiers, l’assurance responsabilitédu véhicule à moteur prend dans unpremier temps les frais à sa charge(jusqu’à la somme d’assuranceconvenue), mais se retourne par lasuite pour tout ou partie de lasomme contre le preneur d’assu-rance. Suivant l’ampleur des dom-mages matériels et/ou corporels,cela peut avoir de très lourdesconséquences financières. Les cen-trales de conseil en assurances affi-liées aux chambres paysannes can-tonales répondent volontiers à vosquestions, tout comme le service deconseil de l’USP.

Meilleures alternativesC’est à l’Agritechnica qu’ont étéprésentés les résultats d’une confé-rence d’experts organisée au prin-temps et ayant pour thématique les«Supports énergétiques alternatifset concepts d’entraînement pour lesmachines mobiles dans l’agricultureet la sylviculture». Selon ces résul-tats, ce sont les carburants à base decolza et le biodiesel qui constituentles alternatives les plus promet-teuses aux carburants fossiles, et ilssont utilisés aujourd’hui déjà dans lapratique. Une part importante desdépenses annuelles pour l’acquisi-tion de carburants pourrait ainsi res-ter dans l’agriculture.

Dès les premiers flocons, des véhi-cules agricoles sont utilisés pour leservice hivernal. Pour le déneige-ment des routes publiques sur man-dat des communes, le véhicule agri-cole doit être soit muni de plaquesblanches, soit il doit impérative-ment disposer d’une autorisationofficielle. Cette dernière est délivréepar l’office de la circulation routièrecompétent lorsque la commune at-teste qu’il n’y a pas ou pas assez devéhicules industriels à dispositionpour un déneigement efficace. Ledéneigement sur mandat de per-sonnes privées ou d’entreprises nepeut dans tous les cas être effectuéqu’avec des véhicules immatriculésavec des plaques blanches. Descourses non autorisées avec des

Déneigement avec le tracteur

Présenté au Sima en février dernieravec la transmission «Hexashift», lenouvel «Axion 800» (de 205 à 264ch) est également commercialiséavec la variante de transmissioncontinue «C-matic». Ce faisant,Claas dispose d’une vaste palette detracteurs à transmission continue,de 140 à 530 ch. L’«Axion 800» enversion «Cebis» a même été élu«Tractor of the Year». Le nouvel«Axion 800 C-Matic», avec les troismodèles «810», «830» et «850», estéquipé de la nouvelle transmissioncontinue «Terramatic» de ZF. Grâceà la cinématique ZF classique à qua-tre vitesses mécaniques, la nouvelletransmission Terramatic disposed’une composante de force méca-nique élevée. Les quatre vitessespassent automatiquement grâce àdes embrayages à lamelles. Celapermet d’assurer un grand confortde conduite et une accélération li-néaire de 0.05 km/h à 40 km/h. Ledispositif de frein-moteur est désor-mais disponible en option. Lorsquele conducteur tire sur le levier mul-tifonction «C-Motion» vers l’arrière,

le rapport de transmission est réduitet le régime de rotation du moteurest augmenté grâce à la gestion in-telligente de la transmission. Le dis-positif peut être activé automati-quement, selon les besoins. Aucuneautre intervention du conducteurn’est nécessaire. De ce fait, l’effetdu frein-moteur en conduite surroute est renforcé jusqu’à 2.5 fois etle frein de service n’est pas endom-magé. Les modèles de la série«Axion 800 C-Matic» sont équipés

de moteurs modernes à 6 cylindresFPT (6,7 l de cylindrée) et d’une dé-pollution conforme à la normeStage IV (Tier 4). Le nettoyage desgaz d’échappement est réalisé surdeux niveaux par un catalyseurd’oxydation diesel (cat. DOC/Oxi)et par un catalyseur SCR. Ce sys-tème de nettoyage des gaz d’échap-pement ne comprend aucun sys-tème externe de recyclage des gazd’échappement et aucun filtre àparticules diesel supplémentaire.

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18 12 2013 · REVUE UFA

Werner Berger (à g.):«L’évolution desstructures de distribu-tion pour la techniqueagricole dispose encored’un potentield’optimisation enSuisse.»

Revue UFA: Ces dernières années,outre le renouvellement de sa palettede produits, Claas a également rema-nié entièrement la présence de la

«marque» sur le marché. Les agents et lesagriculteurs suisses se demandent dansquelle mesure un fabricant actif au ni-veau mondial est-il en mesure de satis-faire les besoins de l’agriculture suisse,caractérisée par des petites structures?Jan-Henrik Mohr: Claas est effective-ment un fabricant de technique agricoleactif au niveau mondial, même si l’ac-cent est fortement axé sur l’Europe. Orchacun sait que la Suisse occupe une po-sition centrale en Europe. Les pays limi-trophes de la Suisse disposent régiona-lement de structures identiques. Notreprogramme commence certes par lesgrosses machines mais se termine égale-ment par de plus petites. En outre notre

portefeuille de machines est axé surles besoins des utilisateurs pro-fessionnels. Et être profes-

sionnel ne dépend pas de la taille d’uneexploitation. En résumé, la Suisse et lesmarchés qui disposent de structures si-milaires à cette dernière sont très impor-tants pour nous et nous désirons égale-ment augmenter nos parts de marché.

Et vous, Monsieur Berger, voyez-vouségalement la situation sous cet angle?Werner Berger: Oui, la palette dontClaas dispose est très large. La situationmérite cependant également d’être rela-tivisée. Nous ne vendons par exemplepas une seule unité des plus petites mois-sonneuses-batteuses Claas et les deuxtiers de nos ventes sont des modèles dela série «Lexion». Nos clients exigent desmachines professionnelles et répondantà des exigences qualitatives élevées. Ence qui concerne les tracteurs et les ma-chines de récolte, le programme Claas estvraiment très large. Une grande attentionest portée à la gamme des petits mo-dèles, ces derniers étant également équi-pés de technologies dernier cri.

En tant qu’importateur suisse vous êtesdonc satisfait de l’offre proposée parClaas? Je peux néanmoins assez bienm’imaginer que certains de vos souhaitsne peuvent pas encore être satisfaits?Werner Berger: Oui, naturellement.

STRUCTURES DU COMMERCE DE MACHINES AGRICOLES Claas a surpris enabandonnant les partenariats qu’elle entretenait, depuis longtemps parfois, avec certains de ses distributeurs en Autriche et en Allemagne. Une telle évolution est-elle également envisageable en Suisse? Interview avec Jan-Henrik Mor, responsable de la distribution chez Claas, et Werner Berger, directeur de Serco Lantechnik.

Prestations de haut niveau

ClaasL’entreprise familiale Claas(www.claas.com) a été fondée en 1913 etest un des leaders mondiaux de lafabrication de technique agricole.L’entreprise, dont le siège est à Harsewin-kel en Westfalie, est le leader européendes moissonneuses-batteuses et mondialdu secteur des ensileuses automotrices.Claas occupe également les premièresplaces mondiales pour ce qui est destracteurs et des machines de récolte desherbages. La technologie d’informationagricole ultra-moderne fait égalementpartie de la palette de produits proposée.Claas emploie quelque 9000 collabora-teurs et a réalisé un chiffre d’affaires de3.4 milliards en 2012.

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TECHNIQUE AGRICOLE

Nous avons toujours des souhaits en cequi concerne certains de nos besoinsspécifiques. Serco Landtechnik est tou-tefois en mesure de combler elle-mêmeces lacunes à travers les machines qu’elleconstruit. On peut mentionner parexemple notre remorque d’ensilage etde récolte «Jumbolino» que noussommes également en mesure de pro-duire sous les couleurs de Claas. Nousconstruisons également un kit d’équipe-ment qui peut être installé à posterioriet qui sert à lier les films plastiques surles presses à balles rondes.

En Autriche, vous avez changé de parte-naire commercial alors qu’en Allemagnedes changements sont également interve-nus chez les grands agents: êtes-vous entrain de revoir entièrement la distribu-tion? Jan-Henrik Mohr: La distribution estconfrontée à une évolution constante.Le lancement des premiers tracteursClaas il y a dix ans s’est traduit par deschangements importants, ce qui n’estpas resté sans conséquences pour la dis-tribution. Nous misons de plus en plussur des structures de distribution exclu-sives, soit sur des partenaires qui soientcapables de distribuer l’ensemble denotre assortiment et qui soient en plusen mesure de répondre de façon opti-male aux besoins de nos secteurs demarché. En Autriche, avec la régioncommerciale «Adria» voisine, ce n’étaitpar exemple plus le cas et c’est ce qui aincité notre importateur de longue dateà interrompre la collaboration qu’il avaitengagée avec nous.

Pensez-vous que ce changement de situa-tion suscite également des questions dansles pays voisins?Jan-Henrik Mohr:Oui, c’est dans la na-ture des choses. J’aimerais néanmoinssouligner que nous désirons croître encollaboration avec nos partenaires com-merciaux exclusifs.

La situation s’est-elle calmée ou pré-voyez-vous d’autres changements dansd’autres pays?Jan-Henrik Mohr: Les changementsévolutifs dont nous venons de parlervont se poursuivre. Il serait toutefoisfaux de dire que nous forçons active-ment les changements. Lorsque nous at-teignons les objectifs que nous noussommes fixés avec nos partenaires delongue date, nous poursuivons notrecollaboration. En cas d’avis divergeant,il est probablement dans l’intérêt desdeux parties d’opter pour une autre so-lution. Souvent de tels changementssurviennent en cas de succession.

Evolution dans le domaine commercial: laSuisse est-elle également concernée parcette tendance?Werner Berger: Avec Claas nous entre-tenons une bonne et agréable collabo-ration et nous désirons que cela reste lecas à l’avenir. Les changements survien-nent toutefois à l’échelon précédent,soit au niveau des commerçants de ma-chines agricoles. Cette tendance estprincipalement dictée par la complexitécroissante des machines, qui impliqueun professionnalisme accru.

Serco Landtechnik restera donc le parte-naire de Claas. Vous avez cependant certai-nement des idées pour optimiser encore lecommerce des machines Claas et faire ainsibouger un peu les choses sur le marché?Werner Berger: Le fait que nous restionspartenaires dépend également de la vo-lonté de Claas. J’estime toutefois quenous répondons aux critères de notrepartenaire. En Suisse, le développementde la structure de distribution recèle en-core un certain potentiel d’optimisation.A mon avis, toute la branche et non seu-lement Claas dispose d’un tel potentiel.Cela est dû aux exigences de la clientèleet, comme évoqué précédemment, à lacomplexité des machines. Les entreprisesen question doivent afficher une certaine

taille. Pour cela, il faut sans doute que lesstructures évoluent, comme c’est le casdans l’agriculture.

Soyons peut-être un peu plus concrets.Où voulez-vous mettre l’accent dans cedomaine?Werner Berger: Cela commence parl’identification de l’agence de machinesagricoles. On doit également voir de l’ex-térieur qu’il s’agit d’un site Claas. Celan’empêche toutefois pas que l’agencepuisse adopter un positionnement spé-cifique. C’est par exemple le cas des«Claas Harvest-Centre». En Suisse, ils’agit de six agents qui distribuent le pro-gramme complet de Claas. Les «ClaasCentre» commercialisent l’ensemble del’assortiment à l’exception des grossesmachines de récolte. Il existe égalementquelques «Claas Partner», des agents quine commercialisent qu’une partie de l’as-sortiment Claas en raison de conditionscadres spécifiques. Quelle que soit l’op-tion choisie, le professionnalisme et lacompétitivité sont indispensables. Nousexigeons de la part de nos agents ce queClaas exige de Serco Landtechnik.

Au niveau du service à la clientèle, n’y a-t-il pas des différences entre les tracteurset les machines de récolte?Werner Berger: Effectivement, il estexact qu’une machine de récolte n’estutilisée que durant la période de récolte,soit souvent durant un laps de temps res-treint, comme cet automne. Cela signifieque nous sommes disponibles, avec nospartenaires, à travers un service couvrant

Stand de Claas ausalon agricole del’Agritechnica: leconstructeur allemandde machines agricolesa célébré son centenaire avec unnouveau concept destand et la présentation denombreuses nouveautés.

Serco Landtechnik SASerco Landtechnik SA a été créée en2010 et est issue de la fusion de ServiceCompany et de Landtechnik Zollikofen.Serco Landtechnik SA emploie quelque50 collaborateurs. L’entreprise fait partiedes leaders suisses en ce qui concerne ladistribution et l’entretien de la tech-nique agricole. En tant qu’importatricedes machines Claas et d’autres marqueshaut de gamme dans le secteur desmachines agricoles et spéciales, SercoLandtechnik propose un assortiment deproduits unique et complet pour uneagriculture suisse professionnelle. Encombinaison avec des partenairescommerciaux régionaux , cela permet degarantir aux clients, agriculteurs et agro-entrepreneurs un degré d’utilisation trèsélevé pour ces machines.

TECHNIQUE AGRICOLE

20 12 2013 · REVUE UFA

Interview Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

Photos Marc Suchy, Claas PressDepartment, D-33428 Harsewinkel

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Pour finir, il serait peut-être encore inté-ressant d’aborder la structure de la ventede machines agricoles en Suisse. On saitque Serco Landtechnik dispose de ses pro-pres agences, via les ateliers Umatec etd’autres agents. Estimez-vous qu’il s’agitd’une tendance pour l’avenir?

Werner Berger: Je n’estime pas qu’ils’agit d’un modèle mais plutôt d’unepossibilité, ou comme vous l’avez ditdans votre question, d’un modèle. Savoirà qui appartient l’agence n’est pas pri-mordial. Le professionnalisme et les pres-tations jouent un rôle beaucoup plus cru-cial. Nous visons une collaboration

optimale avec notre partenaire. Lorsquec’est impossible quelque part, reste alorsla solution d’ouvrir sa propre filiale.

Cette évolution présentée pour la Suissecorrespond-elle à la vision des responsa-bles de la distribution de Claas?Jan-Henrik Mohr:D’une manière géné-rale, nous convenons ensemble del’orientation stratégique à adopter.Lorsque les deux parties sont prêtes àcollaborer à long terme, l’orientation, lepersonnel et les structures ad hoc sontégalement des conditions indispensa-bles. Chez Claas nous encourageonscette stratégie et lui apportons tout lesoutien possible. Merci pour cette interview. �

Jan-Hendrik Mohr (àd.): «La Suisse et lesmarchés présentantune structure similairesont très importantspour nous et nousvoulons également yaugmenter nos partsde marché.»

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Les séparationsutilisées peuvent être en métal ou en plastique.

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L’objectif de tout producteurconsiste à disposer de vaches saines,performantes et présentant une lon-gévité élevée. Pour que cela soit le

cas, de nombreuses étables investissentde manière ciblée dans le bien-être ani-mal, même lorsque la loi ne prévoit pasde prescriptions spécifiques en la ma-tière. L’encouragement d’une consom-mation élevée après le vêlage (afin d’évi-ter les problèmes de cétose, de fertilité,etc.) et la santé des onglons dans les sta-bulations font partie des défis principauxauxquels les éleveurs sont confrontés.

Humide et sale Dans les stabula-tions, les places à la crèche restent par-fois sales et humides jusqu’au prochainnettoyage. Les vaches pataugent dansleurs déjections, ce qui favorise l’appa-rition de la maladie de Mortellaro. Suf-fit-il dès lors de laisser fonctionner le ra-cleur plus souvent? Pas nécessairement.Procéder à un raclage plus fréquent peutégalement gêner les vaches qui désirentmanger.

Nombreux avantages Sur la basede nouveaux essais, Michael Zähner

d’Agroscope Reckenholz (ART) con -seille d’opter pour des places à la crèchesurélevées et équipées de séparations.Les avantages d’un tel système sont lessuivants : • Grâce à la présence de séparations,les vaches de rang inférieur sontmoins souvent chassées de leur placeau cornadis.

• Les vaches mangent plus tranquille-ment et consomment davantage defourrage.

• Le raclage fréquent du couloir negêne pas les animaux qui sont en trainde manger.

• Moins de déjections dans la zone oùles vaches s’alimentent grâce aux sé-parations et dans le couloir situé àproximité de l’aire d’affouragementsuite au passage plus fréquent du ra-cloir.

• Valeur plus élevée des engrais deferme suite aux plus faibles pertesd’ammoniac.

Exigences La marche entre l’aired’affouragement et le couloir de circu-lation doit mesurer entre 0.1 et 0.15mde haut. La longueur de l’aire d’affoura-gement doit osciller entre 1.60 et16.5m avec une pente de 3%. L’aired’affouragement doit disposer d’un re-vêtement en béton ou d’un matelas encaoutchouc. En ce qui concerne les ar-ceaux de séparation entre les placesd’affouragement, on recommande unelongueur de 1.1m.

Pas d’unanimité en ce quiconcerne les coûts Selon les esti-mations de la Haute école des sciencesagronomiques, forestières et alimen-taires (HAFL), l’installation d’une aire

LES PLACES D’AFFOURAGEMENT SURÉLEVÉES équipées de séparations sontcoûteuses mais présentent des avantages, comme l’amélioration de la valeur des engraisde ferme découlant d’une évacuation plus fréquente des déjections, un envi ronnementplus propre pour les onglons et une consommation de fourrage plus élevée. En novembre, un séminaire consacré aux constructions rurales a abordé cette thématique.

Aire d’affouragement surélevée

22 12 2013 · REVUE UFA

avec séparations de crèche

sans séparations de crèche

0 1 2 3 4 5 6Vaches évincées à la crèche

(nombre de fois/vache et par jour)

0.2m 1.60mCouloir

1.22m

TECHNIQUE AGRICOLE

d’affouragement surélevée se traduitpar des besoins supérieurs en matièrede place. Pour 34 places animales celasignifie: • Surface d’étable supplémentaire:77m²

• Surface de toiture supplémentaire:83m²

• Excavation supplémentaire: 149m3Selon la HAFL, il s’ensuit des coûts

supplémentaires de CHF 1000.– parplace UGB. Dans ses calculs, MichaelZähner table sur des surcoûts nettementmoins élevés, à savoir CHF 100.– à260.– par place UGB. Son estimation esttoutefois basée sur un nombre de placesau cornadis plus élevé (64). A ellesseules, les séparations engendrent descoûts additionnels variant entreCHF 100.– et 200.– par place.

En fonction de la taille du trou-peau Le curage (manuel) des placesau cornadis implique une charge en tra-vail supplémentaire. Comme c’est le caspour les coûts financiers découlant del’investissement dans l’étable, il existe làaussi une relation étroite avec la tailledu troupeau. �

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Graphique 1: Moins de stress à la crèche

Graphique 2: Aire d’affouragement surélevée

Restructuration du conseil en matière de constructionLa recherche et le conseil agricole en matière de construction se réorganisent. A l’avenir,Agroscope Tänikon à Ettenhausen (TG) disposera d’un centre de compétence pour lesquestions de construction. Ce centre de compétence sera partiellement financé parl’Union suisse des paysans. «L’objectif consiste à faire plus de recherche», expliqueMatthias Schick d’Agroscope. Cette réorganisation fait suite à une réduction desressources versées par la Confédération et qui affecte également la recherche agricole.

Agroscope Tänikon va également changer de nom. Le site s’appellera désormais «Institutde recherche pour le développement durable».

Opter pour des couleurs claires sur les toitsDans le cadre de l’activité métabolique d’une vache Holstein, près des deux cinquièmes del’énergie est transformée en chaleur. Cela implique des taux de renouvellement d’air élevés.Il est conseillé de prévoir un volume de 30m³ et plus par UGB. Dans les étables fermées,l’isolation de la toiture et le choix de couleurs claires pour ce dernier ont une incidencepositive sur la température intérieure. Dans le cas des stabulations laitières ouvertes,l’isolation de la toiture ne joue pas un rôle déterminant au niveau du climat d’étable et desémissions. En ce qui concerne ces deux éléments, la géométrie du bâtiment (parois, toits,ouvertures), l’orientation (axe principal) et le volume jouent un rôle plus important.

Chauffage à air chaud pour compléter les séchoirsLe procédé le plus avantageux pour sécher du foin reste le séchoir à air ambiant, mêmesi ce procédé suppose un temps de séchage nettement plus long. En ce qui concerne lesgrandes installations, il vaut la peine de réfléchir s’il ne vaudrait pas la peine d’investirdans un chauffage à air chaud pour compléter les séchoirs. Sécher le foin à l’aide d’unséchoir solaire implique des coûts d’acquisition élevés. En raison de besoins énergé-tiques moins élevés, les coûts par décitonne de matière sèche sont relativement faiblespar rapport à un déshumidificateur d’air ou à la combinaison d’un déshumidificateurd’air et de l’énergie solaire.

Dimensionnement du canal d’évacuation de l’urineDans les stabulations libres, la stagnation de l’urine réduit la valeur fertilisante du purinet nuit à la santé des onglons. C’est la raison pour laquelle l’urine doit parvenir par lechemin le plus court dans le canal d’évacuation réservé à cet effet, via une pente de 3%.Une évacuation fréquente des déjections est indispensable à un écoulement rapide.Agroscope a développé une formule spécifique pour calculer le diamètre du canald’évacuation de l’urine.

Nouveautés de l’Ordonnance sur les améliorations structurellesDans le cadre de la nouvelle politique agricole, l’Ordonnance sur les améliorationsstructurelles subira quelques modifications:

• Prise en compte de la surface agricole utile, située à moins de 15km (besoins entravail, programme de volume imputable). Exception: exploitations de transhumance.

• Suppression de la limite de revenu et augmentation de CHF 200000.– pour la limitede fortune en ce qui concerne les couples mariés.

• Planification de la viabilité pour au moins cinq ans.

• Les projets ayant un impact important sur la concurrence doivent être publiés dans lafeuille officielle cantonale.

• Détention de chevaux en pension considérée comme activité agricole et soutenue enconséquence. Cas inverse pour installations photovoltaïques et éoliennes.

Chez le médiateur au lieu du juge60 à 80% des procédures de médiation permettent de solutionner un conflit selonl’affirmation de Marcus Hehn du BMV Rheinland-Nassau. Dans le secteur agricole, lesprocédures de médiation portent p.ex. sur les négociations pour la constructiond’étables. Contrairement aux procédures judiciaires, les médiations permettent de seprojeter dans l’avenir. Le médiateur est neutre. Toutes les parties en conflit participentau processus. Les expériences réalisées jusqu’à maintenant démontrent que les conflitspeuvent souvent être solutionnés par une communication plus intensive. Même sanssolution apportée par la médiation, les parties bénéficient de davantage d’informations.

Source: University of British Columbia

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee

Source Cet article estbasé sur les exposésprésentés dans le cadrede la formationcontinue à l’attentiondes spécialistes de laconstruction, qui s’estdéroulée les 5 et 6novembre à Aadorf(TG).

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Les grandes cultures cultivées demanière professionnelle nécessitentune protection des plantes mo-derne contre les organismes nuisi-

bles. Une des conditions principale pourune utilisation sûre, et la plus respec-tueuse possible de l’environnement, desproduits phytosanitaires consiste à op-ter pour un pulvérisateur fonctionnantparfaitement et garantissant un dosageexact ainsi qu’une application précise.Le «Deltis 80» proposé par Kuhn suite

au rachat de Blanchard fait partie despetits pulvérisateurs portés. Ce pulvéri-sateur n’a toutefois rien à envier à sesgrands frères en matière de possibilitésd’utilisation et de commandes. La cuvede 800 l en polyéthylène à la paroi in-térieure lisse est montée sur un châssis

mécano-soudé. Le centre de gravité dela machine est proche du tracteur, ce quiassure un grand confort de conduite du-rant les travaux. Lorsque le pulvérisateurn’est pas utilisé, les béquilles intégréesdans le châssis facilitent le dételage. Uncompartiment spécifique permet quantà lui de ranger les tuyaux.

Accouplage automatique Letriangle coupleur préalablement montésur le trois-points du tracteur facilitebeaucoup l’accouplage et le découplagede la machine. Kuhn appelle ce cou-pleur «Easy Hitch». L’accès pour le rac-cordement des conduites hydrauliqueset électriques est assuré. Le décalage de

PULVÉRISATEUR PORTÉ KUHN «DELTIS 800» Suite à la reprise du constructeurde pulvérisateurs français Blanchard en 2009, Kuhn a élargi son programme de machines de pulvérisation. Avec une cuve de 800 l et un centre de gravité proche du tracteur, le «Deltis 800» est une machine adaptée aux conditions suisses et disposant, au niveau des unités de commande, du confort des modèles supérieur.

Pour une utilisation polyvalente

24 12 2013 · REVUE UFA

De nombreux constructeurs proposent despulvérisateurs qui répondent à nos exi -gences. Toutefois, ces équipements ne sontsouvent disponibles que sur des modèlesde grandes capacités. Kuhn et l’agenceBoulenaz de Crassier ont pratiquementadapté ce modèle pour nous. Je suis trèssatisfait de la collaboration et du service decette marque.

Quelles sont les particularités de votrepulvérisateur Deltis?On remarque au premier coup d’œil quenotre rampe est différente. Certains essaisse font sur des largeurs de 8, 9, 12 ou16m, nous avons donc modifié la rampe enalu d’origine pour porter sa largeur à 16 m.Cette rampe à circulation continue compte9 secteurs dont l’ouverture est commandéepar GPS. De plus, chaque buse est à com -

Nicolas Widmer est chef de culture surl’exploitation agricole d’Agroscope àChangins. Les 70ha du domaine de grandescultures sont occupés à 40% par descéréales – principalement du blé et un peude triticale. Du maïs, des pommes de terre,du tournesol, des pois, du soja et du colzasont également produits sur ce domaine.L’ensemble de la production est géréeselon les normes extenso, ce qui fixe lasurface pulvérisée annuelle à environ200ha.

Revue UFA: Quels étaient vos critères lorsde la décision d’achat de votre nouveaupulvérisateur?Nicolas Widmer: L’exploitation agricoled’Agroscope est un peu particulière. Denombreux essais sont menés sur les par -celles, ce qui implique souvent l’usage de

produits différents ainsi qu’une fermetureet une ouverture fréquente des différentssecteurs. Nous voulions aussi une rampe àcirculation continue pour éviter d’avoir àamorcer la pulvérisation sur notre cour deferme pour éviter le phénomène detriangle au début de la pulvérisation. Toutel’eau que nous pulvérisons sur notre sur -face dure pour amorcer la pulvérisation estrécupérée et incinérée, ce qui engendredes coûts importants. Nous avons doncbesoin d’une machine facile à rincer, dontle volume d’eau morte est limité et qui estsimple à utiliser. De plus, nos parcelles fonttoutes 2ha, une cuve de 800 litres est doncsuffisante pour notre type d’utilisation.

Vos exigences étaient très élevées, avez-voustrouvé facilement la machine qui répondaità toutes vos attentes?

Echo de la pratique pour le pulvérisateur porté Kuhn «Deltis 800»

Nicolas Widmer

TECHNIQUE AGRICOLE

REVUE UFA · 12 2013 25

optique, Kuhn a développé la suspen-sion à parallélogramme «Optilift» qui as-sure un positionnement toujours opti-mal de la rampe. Lorsque la machine està l’arrêt, la rampe est pratiquement ver-ticale (réduction de l’encombrement,pas de collision avec la cabine du trac-teur) alors qu’elle est pratiquement ho-rizontale pour le transport (centre degravité optimal, hauteur de transportminimale). A cela s’ajoute encore la suspension dela rampe. Durant le processus de pulvé-risation, la rampe est amortie par uneboule d’azote sur le vérin du parallélo-gramme. Lors du transport, les supportsde rampe sont intégrés dans le parallé-logramme, ce qui confère une plusgrande sécurité. Le vérin du parallélo-

Kuhn «Deltis 800»: la commande par GPS des tronçons de rampe permet de traiter efficacement les parcelles difformes.

la pompe vers l’arrière permet de dispo-ser de suffisamment de place, notam-ment pour brancher la prise de force.

Variante de rampes La rampe depulvérisation est la partie la plus impor-tante d’un pulvérisateur. Les rampes dis-ponibles pour le «Deltis 800» existenten version acier (thermolaqué ou galva-nisé) ou en aluminium, moins lourde. Lemécanisme de déploiement peut êtresoit manuel, soit hydraulique ou hy-draulique avec rabattement latéral àpartir d’une largeur de travail de 15 m.Il existe différents systèmes de circula-tion pour toutes les versions de rampes. Pour une bonne longévité du pulvérisa-teur, il est important que ce dernier soitamorti lors des transports. Dans cette

gramme et la boule d’azote font alorsoffice d’amortisseur.

La commande Canbus offre un ni-veau de précision et un confort d’utili-sation élevé au «Deltis 800». Le dosageen fonction du régime, y compris lapression et les soupapes de secteurs derampe, peut être effectué grâce à descommandes manuelles ou électriques.L’ordinateur de pulvérisation en option,en plus de ces fonctions, permet d’opé-rer une présélection hydraulique de lagestion de la rampe, de la compensationdu dévers et d’autres éléments.Pour le dosage en fonction de la dis-

tance, Kuhn propose plusieurs ordina-teurs de pulvérisation assurant d’autresfonctions, jusqu’à la cartographie desdonnées et le transfert des données surPC. La gestion des fourrières (avec relè-vement automatique du pulvérisateur)ou la gestion des tronçons de rampe parGPS (le système détecte lui-même lessurfaces déjà traitées et gère les busesen conséquence) est également possi-ble. �

Données techniquesPulvérisateur porté«Deltis 800»Volume de la cuve: 800 l(effectivement 850 l).

Incorporateur avecrince-bidon: 25 l.

Cuve de rinçage: 100 l.

Châssis: acier thermolaqué.

Rampe: aluminium ou acier, 12–24m, avecrepliage manuel ouhydraulique.

Pompe: pompe piston-membrane105– 165 l/min.

Dosage: en fonction durégime ou de ladistance

Dimensions (suivant ver -sion et configuration):hauteur: 2.30– 4.30m,longueur: 1.65– 5.00m.poids: 700– 1000kg.

(selon données dufournisseur)

Auteurs Dr. Roman Engeler, Gaël Monnerat, Revue UFA, 8401 Winterthour

La Revue UFA publie, en ordre dis perséet sous le titre «Tests prati ques» descom ptes-rendus relatifs à des machinesagricoles. Des per sonnes inté ressées,respectivement propriétaires de ma -chines, sont choisies en collaborationavec les constructeurs ou les importa-teurs.

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mande pneumatique. En permettant detravailler sur 15 ou 16 m, cette rampe nousapporte une polyvalence qui facilite notretravail.

Quels sont pour vous les points forts dupulvérisateur Deltis?J’apprécie la facilité d’attelage de cepulvérisateur. Le triangle d’attelage faitréellement partie du châssis de la machine.On branche deux prises hydrauliques, uneprise électrique, la prise de force, onrecule, on lève et c’est croché. La coupurede tronçon par GPS et la circulation con -tinue facilitent aussi beaucoup le travail. Lerepliage de la rampe vers l’avant et lasuspension pneumatique apporte égale -ment un réel confort lors des déplace-ments.

Un point faible?Après deux ans d’utilisation, je suis tou -jours satisfait de cette machine. Le seulpoint négatif se trouve au niveau du bacd’incorporation qui est exposé aux projec -

tions de terre. J’ai déjà réfléchi à le pro -téger, mais on perdrait en visibilité sur larampe.

Vous êtes donc satisfait de votre pulvérisa-teur Deltis?Tout à fait. Nous avions des exigencesparticulières, mais Kuhn et le garageBoulenaz de Crassier sont parvenus àadapter leur matériel pour nous proposerune machine qui répond à nos besoins.

En position derangement, la rampeest pratiquement à laverticale. En positionde transport, la rampepeut être placée àl’horizontale ou à laverticale.

26 12 2013 · REVUE UFA

ALTHAUS ERSIGEN L’exposition d’hiver organisée par Althaus s’est à nouveau déroulée à la fin novembre. Des nouveautés techniques ainsi que des équipements connus et ayant fait leurs preuves ont été présentés aux visiteurs dans le cadre d’une ambiance hivernale, quelques machines faisant même l’objet de démonstrationspratiques.

L’exposition d’hiver organisée parAlthaus à Ersingen (BE) a permis àl’entreprise de présenter des équi-pements techniques destinées à

l’agriculture, à la sylviculture et aux tra-vaux communaux. La collaboration avecles entreprises Mahler (technique sylvi-cole, chargeur téléscopique) et Pöttin-ger (récolte du fourrage) a permis deprésenter aux nombreux visiteurs unprogramme attrayant. Outre l’exposi-tion de machines des marques «Pöttin-ger», «Joskin», «Posch», «Brantner» etMultione» etc., l’exposition spécialeconsacrée aux engins communaux, la

Sous la rubrique«Reportage photo», laRevue UFA publie enordre dispersé desreportages photo surdes machines agricoles– en étroite collaborati-on avec les importa-teurs ou les con-structeurs. Voustrouverez de plusamples informationssur les produitsprésentés à l’adressesuivante:

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préparation de bois de feu ainsi que lapossibilité d’effectuer des tours d’essaiavec des chargeurs compacts et deschargeurs à pneu ont beaucoup inté-ressé les visiteurs. Les acheteurs ont parailleurs bénéficié de rabais d’avant-sai-son et d’offres spéciales. �

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REVUE UFA · 12 2013 27

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Avec l’«Ökodry»,Fliegl Agrartechnikcommercialise un système pour leséchage des copeaux de bois puis-sant et économique en énergie. Lefabricant met en avant sa construc-tion compacte: le container de chargement est intégré pendant lapériode de séchage et rend un char-gement superflu.Le container, dont le volume peut

atteindre jusqu’à 30m3, est rempli àl’aide d’une chargeuse à pneus. Delà, les copeaux de bois sont achemi-nés progressivement par de ro-bustes poussoirs vers la zone de sé-chage. La hauteur de remplissage duséchoir peut être réglée, selon lamatière à sécher, par une cloison deséparation réglable en hauteur.L’«Ökodry» de Fliegl convient égale-ment pour les grains de maïs, les cé-réales etc. L’alimentation en air dansle séchoir provient d’une soufflerieexterne. L’air chaud entre par une

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• L’équipement de ces remorquesde débardage «pro» peut êtrecomplété par le vaste choix degrues Binderberger.

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Binderberger propose un grand choixde remorques de débardage entre 5et 18 tonnes. Outre le transport ha-bituel de bois, les remorques Binder-berger peuvent être employées pourle transport de balles de silo et de fa-gots de bois ainsi que pour d’autresmatériaux en vrac. En outre, saconception modulaire permet d’ymonter un plateau de transport avecrampes en alu. La polyvalence des re-morques Binderberger n’a pas de li-mite! Les caractéristiques suivantessont particulièrement appréciées parles professionnels:• La version «Pro» des remorquesde débardage avec son grandchoix de grues.

• Le bâti galvanisé et robuste.• La remorque avec cadres amovi-bles et ranches en alu, à choix.

• Les essieux surdimensionnés avecfreins hydrauliques ou pneuma-tiques.

Système de séchage «Ökodry» de Fliegl

• Indépendance des cuves: les deuxcuves peuvent contenir un pro-duit différent, ce qui permet àl’utilisateur d’enchaîner deux trai-tements différents.

• Optimisation du chantier: de parses équipements qui le rendentautonome, le pulvérisateur fron-tal peut être couplé à une autremachine.

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Kuhn commercialise un nouveaupulvérisateur frontal. Baptisé «PF»,ce dernier mérite la désignation depulvérisateur car il peut-être totale-ment autonome ou être utilisé encuve additionnelle à l’«Altis 2002»(2000l), ou à tout autre modèleporté. Le «PF» est équipé d’unecuve en polyéthylène (1000 ou1500 l). Il dispose d’une cuve de rin-çage de 190 l, d’un incorporateur deproduit intégré et d’un tableau devannes. Le design a été particulière-ment soigné sur cette machine etbien pensé pour intégrer le marche-pied, l’éclairage avant ainsi quedeux coffres de rangement à l’en-semble. Des roulettes démontablespermettent de le dételer rapide-ment pour libérer le tracteur. Poly-valent, le pulvérisateur frontal offre3 choix à l’utilisateur: • Autonomie: couplé à l’«Altis2002», il permet d’augmenter lacapacité de cuve embarquée surle tracteur pour arriver à un totalde 3500l.

Suivi du sol parfait et grande maniabilité

boues sont de série. Pour modifier lalargeur de travail, deux variantes mé-caniques et une variante hydrauliquesont disponibles. Pöttinger proposeune large palette de combinaisond’essieux allant de l’essieu troisroues à l’essieu tandem à cinq roues.La célèbre roue de jauge Multitast,une spécificité Pöttinger, permet unexcellent suivi du sol et un fourragepropre. Le repliage se fait par un dis-tributeur simple effet. Diviseur dedébit et relevage individuel des ro-tors sont proposés en option.

Pöttinger SA5413 Birmenstorf (AG)� 056 201 41 [email protected]

Le nouvel andaineur double à dé-pose centrale «Top 762 C» de Pöttin-ger dispose d’un système d’attelageavec un tube en forme de U dotéd’un support de dépose du cardan etde flexibles facilitant l’attelage del’outil. La machine bénéficie d’unangle de braquage de 73° qui garan-tit une excellente maniabilité. Lenouveau rotor «TopTech plus» de3.30 m de diamètre avec 13 brasporte-dents, allie innovation ettechnique éprouvée. Sur le «Top 762C», Pöttinger propose les cames lesplus grandes du marché avec 420mm et des portées entre paliers de600mm. Les arbres de commande sedémontent facilement en retirantsimplement deux vis. Ce nouveaurotor garantit davantage de rende-ment, de stabilité et de fiabilité touten facilitant l’entretien. Malgré lediamètre impressionnant du rotor, lahauteur de transport reste inférieureà 4 m et ce sans devoir démonter lesbras. Les panneaux de signalisationéquipés d’un éclairage et les garde-

Pulvérisateur frontal de Kuhn

REVUE UFA · 12 2013 29

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combinaison avec des outils encore plusgros et plus puissants. Que ce soit avecun tondobroyeur de 1,30 m, avec desfaucheuses en portique ou avec l’andai-neur Twister; la nouvelle Reform RM 25semble ne connaître aucune limite.

Un levier de frei-nage intégré, trèspratique, empêche deserrer par inadvertance lefrein de stationnement.

Organes de réglage de précisionLe nouveau guidon intelligent garantitdes temps de réaction extrêmementbrefs. Les fonctions principales tellesque l’embrayage de la RM 25 sont ac-tionnées par voie électrique. Afin detransmettre à l’unité de commande tousles signaux des organes de réglage, laRM25 est dotée d’un système de com-munication CAN –Bus de pointe quipermet également de procéder à desdiagnostics.

Différents modes de directionSelon le domaine d’utilisation et l’outilutilisé, l’utilisateur choisit le mode dedirection le mieux adapté. Il lui suffitd’appuyer sur un bouton pour choisir latraditionnelle direction manuelle à le-vier, la direction active extrêmementpratique avec guidon fixe ou encore lemode de direction REFORM Zero-Turn.

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variés exigent de l’utilisateur qu’ilutilise constamment la commandeà une main de la faucheuse. Afin desimplifier au maximum cette manœu-vre, un dispositif homme-mort a été in-tégré au nouveau réglage d’entraîne-ment de marche. Le réglage latéral duguidon a bénéficié d’une optimisationpour encore davantage de rapidité et desimplicité.

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Conservatoire des maladies virales

Agroscope possèdel’une des plus impor-tante collection devirus de la vigne aumonde. Plus de 600clones de vignes in-fectés par des mala-dies ou souches vi-

rales différentes sont conservés.Cette collection à ciel ouvert est es-sentielle aux activités de recherchedu groupe de virologie. Ces pieds devigne servent en effet de référenceslors d’analyses de diagnositic. Lesmaladies dont souffrent ces cepsétant transmises par des nématodes,cette collection est sans danger pourles vignobles de la région.

Acquisition stratégique de YaraYara, le groupe spécialisé dans lesengrais minéraux, a annoncé l’ac-quisition de ZIM Plant Technology

Des notes de goût et d'odeur dela mie sont attribuées lors des pa-nifications effectuées par l'Ecolede boulangerie de Richemont àPully. Les différences entre varié-tés sont faibles et ont tendance àsuivre les classes de qualité. Lesvariétés CH Claro, Runal, Tengri etSiala cultivées en mode bio ob-tiennent les meilleurs scores pourle goût et l'odeur. Ces résultatscoïncident parfaitement avec ceuxobtenus en conditions extenso.Afin de compléter ces résultats

organoleptiques, les variétés pro-duites en conditions biologiquesont été analysées sur 2 ans aumoyen d’un nez artificiel Smart-nose, afin de déceler des diffé-rences aromatiques.Trois groupes bien distincts ont

été obtenus pour l'arôme de lamie. Le premier, constitué des va-riétés en culture biologique, ledeuxième de variétés de blé d'au-tomne en conditions extenso et letroisième de variétés de blés deprintemps. Des différences aroma-tiques ont ainsi été mises en évi-dence entre les conditions bio-logiques et extenso par le Smart-nose, sans qu'il soit toutefois pos-sible de les attribuer à un facteurparticulier.

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

REVUE UFA · 12 2013 31

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Agrovina, le salon des profession-nels de la vigne et du vin, se dérou-lera du 21 au 24 janvier 2014 auCERM de Martigny. Cette année en-core, le salon remettra le «Prix del’innovation». Ce prix vise à encou-rager et récompenser des projets oudes produits novateurs dans les do-maines touchant à l’arboriculture, àla viticulture et l’œnologie. Ce

concours lancé pour la première foisen 2012 évolue cette année avec lacréation de trois catégories: innova-tion technologique qui regroupe lesnouveaux produits, outils et ma-chines plus performants, l’innova-tion de services qui récompense uneinnovation commerciale ou liée à lacommunication et l’innovation en-trepreneuriale qui concerne les dé-

marches démontrant une portée no-vatrice pour toute la chaîne de va-leur d’un produit ou service. Les lau-réats du prix de l’innovation serontdévoilés la semaine précédent l’ou-verture du salon.Pour cette 10ème édition, Agrovina

propose une quatrième journée deconférence. Le 21 janvier sera lajournée suisse de l’arboriculture,alors que le 22 janvier la journéesuisse de la viticulture. Ces deuxjournées de conférences sont orga-nisées par Agroscope. La journéesuisse de l’œnologie, organisée parl’Ecole d’Ingénieurs de Changins,aura lieu le 23 janvier. Les Atelierséconomiques organisés par l’UnionSuisse des œnologues se tiendrontle 24 janvier.Le Secteur Production végétale

de fenaco et LANDI seront évidem-ment présents lors de cette manifes-tation et vous attendent nombreuxsur leur stand.

Les consommateurs exigent queles produits alimentaires aient dugoût et une certaine typicité. Pourrépondre à cette attente et per-mettre aux blés de conserver leurhaute valeur ajoutée, des analysessensorielles comparatives sont ef-fectuées.

Qualité organo leptique des pains bio

Agrovina, le rendez-vous des cultures spéciales

GmbH, une entreprise allemandespécialisée dans les capteurs utilisésdans les systèmes d’irrigation dehaute technologie. Yara souhaite in-tégrer cette technologie dans ses so-lutions existantes en matière de nu-trition des plantes pour améliorerl’efficacité des systèmes de fertirri-gation.

Trois nouvelles patatesErika, Gwenne et Verdi entrent dansla liste recommandée, tandis queStella n’y figurera plus. Erika est unevariété précoce à chair ferme sélec-tionnée en Autriche, dont les tuber-cules longs à oblongs, parfois unpeu aplatis, sont très réguliers. Cettevariété de type culinaire A-B est par-ticulièrement appréciée en pommede terre nature et en salade.Gwenne est une obtention fran-çaise, mi-précoce, de type culinaireB-A assez ferme. Cette variété peutêtre consommée en pommes deterre nature ou en purée. Verdi est

une variété allemande de type culi-naire C-D, destinée à la fabricationde chips. Elle contient très peu desucres réducteurs et présente unebonne aptitude à la friture.

Mise en réseau favorable à la pollinisationLe projet Fragment étudie les asso-ciations de biotopes dans le paysageagricole afin d’élaborer des recom-mandations pour la mise en pra-tique de projets de réseaux. L’étudea mis en évidence les avantages desréseaux semi-naturels pour la régu-lation des ravageurs par les auxi-liaires ainsi que les avantages pourla pollinisation.

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Pour obtenir une répartition homogène des engrais sur 15 m delarge, la largeur d’épandage effectivedoit être de 30m. Photo: Rauch

L’allemand Rauch aobtenu une médailled’or à l’Agritechnicapour son radar quipermet un ajustementcontinu des paramètresd’épandage. Photo: Rauch

Selon une étude réalisée par l’Uni-versité de Berne et Agroscope surmandat de l’Office fédéral del’agriculture, et de l’Office fédéral

de l’environnement, la moitié de laSAU de la zone de plaine est encontact, direct ou indirect, avec deseaux de surface. En zone de montage I et II, ce rapport atteint même 66%.Cette étude confirme les importantsrisques de lessivage des intrants vers leseaux de surface. La nutrition desplantes efficace et respectueuse del’environnement exige donc des épan-

deurs performants et des engrais dequalité. Si le principe de la fertilisationest simple – apporter à la plante les élé-ments dont elle a besoin – sa mise enœuvre est nettement moins aisée.

Les épandeurs centrifuges, àdisque, simples ou doubles sont les ap-pareils les plus utilisés pour l’applicationd’engrais minéraux. D’apparence sim-ple, ces épandeurs deviennent de véri-tables concentrés de technologie quandil s’agit de répartir uniformément desdoses d’engrais sur des largeurs de tra-vail pouvant dépasser les 40 mètres.Dans une situation idéale, à savoir uneparcelle plate, ressuyée et droite, l’ab-sence de vent, une largeur de travail ré-duite, un engrais non pulvérulent etd’une granulométrie homogène, il estrelativement facile de procéder à l’épan-dage uniforme d’engrais. Mais cesconditions ne sont jamais réunies dansla pratique et la situation se compliquedès qu’un de ces paramètres évolue:l’application d’un engrais pulvérulentsur une grande largeur et sur un terrainglissant et à proximité d’un cours d’eausinueux devient rapidement impossible.

Les rampes d’épandage Commeles pulvérisateurs, les dispositifs d’épan-dage par rampe assurent une répartitionhomogène des engrais sur toute leur lar-geur de travail. Ces épandeurs sont aussibeaucoup moins sensibles au vent etmoins exigeants que les épandeurs cen-trifuges quant à la qualité des grains

d’engrais. Ce type de matériel n’est tou-tefois que rarement utilisé par les agri-culteurs en raison de leur prix deux àtrois fois plus important qu’un épandeurcentrifuge pour des largeurs de travailsouvent moins importantes.

Parcellaire difficile Les structuressuisses, avec de nombreuses parcellesrelativement petites, souvent prochesd’un cours d’eau sinueux ne simplifientpas les travaux d’épandage. Les tech-niques de régulation de la largeur de travail en fonction des données GPSprésentent donc des avancées particu-lièrement intéressantes pour notre agri-culture. Si le principe de la cuve poséeau-dessus d’un disque n’a que peu évo-lué depuis l’apparition des premiersépandeurs centrifuges dans les années1950, les progrès réalisés dans le dosageet la conception des disques sont gigan-tesques. Les épandeurs modernes sontmaintenant capables d’intégrer les don-nées du positionnement par satellitepour réguler la largeur de travail en agis-sant directement sur les pâles desdisques, sur le point de descente del’engrais sur le disque ou en utilisant desdéflecteurs.De nombreuses possibilités de con -

trôle du débit de l’engrais utilisant lesdonnées fournies par des balances posi-tionnées en plusieurs points de la machine ou en mesurant l’effort quel’engrais exerce sur le disque sont main-tenant disponibles sur les modèles high-tech des différents fournisseurs. Leconstructeur allemand Rauch présenteactuellement un épandeur équipé d’unradar qui surveille l’épandage en tempsréel. Ces données sont ensuite traitéespar l’ordinateur qui modifie le débit et

LA NUTRITION DES PLANTES exige précision et régularité. Ces deux qualités constituent les bases d’une fertilisation qui répond aux exigences de protection de l’environnement et d’efficacité économique de la production végétale. Du matérielperformant et des engrais de qualité sont nécessaires pour atteindre ces objectifs.

Le défi de la précision

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Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

La fertilisation foliaireoccupe une placetoujours plus impor-tante dans la nutritionmoderne des plantes.Photo: Nouvelle Fischer Sàrl

le point de chute de l’engrais sur ledisque pour corriger les erreurs.

Des engrais de qualité sont né-cessaires pour tirer profit des nouvellestechnologies d’application. Alors que lacomposition des engrais influence direc-tement la nutrition des plantes, ce sontses caractéristiques physiques (forme,homogénéité et résistance des grains)qui déterminent la qualité de l’épan-dage. Les caractéristiques balistiquesdes engrais sont particulièrement im-portantes quand les largeurs de travailsont élevées. Un bon engrais est consti-tué de grains ronds, réguliers et qui nese transforment pas en poussière aucontact des pâles des disques des épan-deurs. L’investissement dans du matérielde pointe pour améliorer la qualité dela fertilisation n’est payant que si les en-grais utilisés sont de bonne qualité. Éco-nomiser quelques francs par hectare enoptant pour des engrais dont les carac-téristiques physiques sont mauvaisesfait perdre tous les bénéfices recherchéslors de l’acquisition d’un épandeur dehaute technologie.

Engrais foliaires La fertilisation fo-liaire gagne régulièrement en impor-tance. Elle permet d’intervenir rapide-ment pour résoudre les problèmes decarences aiguës. Dans ce domaine, lesavancées en matière de pulvérisationcontribuent aussi à l’amélioration del’efficacité du système. Les engrais fo-liaires, comme leur nom l’indique, sont

principalement absorbés par les feuillesdes plantes. De nombreuses solutionsont été développées pour obtenir un ci-blage précis des applications sur lesfeuilles et réduire les pertes dans l’envi-ronnement. Ces techniques, identiquesà celles développées pour les applica-tions phytosanitaires, visent avant toutà réduire les pertes engendrées par dé-rive ou évaporation. Si la qualité desgrains est déterminante pour la qualitéd’une application par épandeur centri-fuge, c’est la formulation qui déterminela qualité d’un engrais liquide. Celui-cidoit en effet accrocher aux feuilles etêtre capable ensuite de pénétrer dans laplante.

Technologie en nutrition desplantes ne signifie pas seulementépandeur high-tech. Les qualités phy-siques des engrais (granulométrie ho-mogène et adaptée, densité, dureté,etc.) sont des paramètres qui influen-cent énormément la qualité de l’épan-dage. La technique progresse, tant auniveau des matériels d’épandage quedes caractéristiques des engrais. Tous lesengrais ne se valent pas. En plus des te-neurs et du prix, les caractéristiquesphysiques devraient être des paramètresimportants lors de l’achat d’un fertili-sant.

En bref La nutrition des plantes estun poste sensible, tant au niveau éco-nomique de l’exploitation qu’au niveaude la protection de l’environnement. La

technologie apporte maintenant des so-lutions qui permettent de réduire forte-ment les risques de pollution des eauxde surfaces et des écosystèmes. L’opti-misation de la nutrition des plantesexige un matériel adapté et bien entre-tenu, des engrais de qualité et le savoir-faire de l’agriculteur dans le réglage del’épandeur et la conduite du tracteur.Dans les années à venir, l’augmentationdes exigences en matière de protectiondes eaux et de l’environnement et l’évo-lution des prix des technologies d’épan-dage vont engendrer une utilisationtoujours plus importante des possibili-tés offertes par les systèmes de localisa-tion par satellite et l’électronique em-barqués sur les machines agricoles.L’automatisation des applications ferti-lisantes conduira inévitablement à uneamélioration de l’efficacité dans la nu-trition des plantes. �

En améliorant leursformulations et leursprocédés de fabrica -tion, les industrielscontribuent à amélio-rer l’efficacité de lanutrition des plantes.Photo: www.yara.com

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KurtGugger

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sèche totale. Contrairement aux con-centrations des autres minéraux, la te-neur en silice des végétaux varie énor-mément, non seulement d’une espèce àl’autre, mais aussi d’une variété à l’au-tre. Cette variation s’explique à la foispar la capacité de la plante à absorber lasilice, mais aussi par des paramètrescomme la nature du sol et l’environne-ment dans lesquels pousse la plante.

Bénéfices pour les plantes Enplus de réduire les risques de brûlure etd’améliorer la fluidité, l’incorporationde Bio-Lit dans les lisiers contribue à ap-porter de la silice aux cultures et prai-ries. Avec l’abandon des scories Tho-mas, les quantités de silice apportéesaux cultures ont fortement baissé ces

De plus en plus d’exploitations uti-lisent des compléments dans leurslisiers. Le premier objectif lors deces adjonctions vise à limiter la for-

mation d’une croûte à la surface de lisieret à réduire les pertes lors de l’épan-dage. Parmi ces additifs, on retrouve gé-néralement des produits qui agissent surle pH du lisier et/ou des bactéries char-gées de dégrader les résidus organiquescontenus dans les lisiers pour éviter leuramalgamation en surface.

Réduire les pertes par évapora-tion d’ammoniac. Les poudres deroche contenues dans Bio-Lit sont capa-bles de fixer l’ammoniac. Une étude réa-lisée par l’Australian Research Centersur une durée de 28 heures a constaté

une baisse des émanations d’ammoniacde 27% des lisiers traités. Cette réduc-tion entraine une baisse des mauvaisesodeurs émises par le lisier et améliorel’efficacité des engrais de ferme pour lanutrition azotée des plantes. Moinsd’ammoniac évaporé, c’est plus d’azotedisponible pour les plantes.

La silice est le deuxième élément leplus important dans la croûte terrestre(28%). Elle n’est toutefois présente soussa forme soluble, la seule qui soit assi-milable par les plantes, qu’en faiblequantité dans la solution du sol. Saconcentration est comparable à cellesdu potassium, du calcium ou les sul-fates. Au niveau des plantes, la silice représente entre 1 et 10% de la matière

LANDOR BIO-LIT est un complément pour lisier qui contribue à la fois à l’amélioration des qualités physiques du lisier et qui améliore la résistance des plantes aux différents facteurs de stress. Autre avantage de la poudre de roche Bio-Lit, elle est autorisée en agriculture biologique.

Renforcer les plantes par le lisier

lorsque le temps est ensoleillé pour ne pasbrûler ma prairie et je privilégie les jours depluie fine pour réaliser mes épandages.»Cinq tonnes de Bio-Lit sont souffléesdirectement dans la fosse vers la fin del’hiver pour que les bactéries aient letemps d’agir avant l’épandage. En plus,Hans Zaug ajoute régulièrement du Bio-Litdans les canaux à lisier de son étable. «Enplus des avantages apportés par uneincorporation plus régulière de Bio-Lit dansma fosse, je profite de deux avantages duproduit dans mon étable: la réduction desémanations d’ammoniaque améliore l’air etj’ai aussi constaté que les grilles sont moinsglissantes»L’efficacité dans l’utilisation des engrais de ferme est un facteur décisif dans larentabilité des exploitations, en agriculturebiologique encore plus qu’en convention-nelle.

L’exploitation de Hans et Alice Zaug à Trubs’étend sur 20ha sur la commune de Trub,dans l’Emmental. Le domaine est situé enzone de montagne II, dans la région duNapf. La douzaine de vaches de l’exploita-tion pro duit 52000 kg de lait destiné à laproduc tion de gruyère AOP bio à lafromagerie de Trubschachen. L’exploitationcompte en core 18ha de forêt ainsi qu’unHofbeizli en self-service qui accueille lesrandonneurs de mai à octobre.Hans Zaug apporte une attention particu -lière à la biologie de son sol et au cycle deséléments sur son exploitation. «En agri -culture biologique, il est important quel’exploitation soit équilibrée», expliqueHans Zaug, «Je pourrais augmenter macharge en bétail et acheter du fourrage,mais je provoquerais un déséquilibre surmon exploitation». En agriculture biolo -gique, la mise en valeur des engrais de

ferme et un des points essentiels de laconduite de l’exploitation. Pour atteindrecet objectif, il est primordial de pouvoirréduire les pertes et de minimiser lesrisques de brûlure des prairies lors del’épandage. Depuis qu’il injecte du Bio-Litdans son lisier, Hans Zaug constate que sonengrais de ferme est plus fluide, ce quiaméliore directement l’homogénéité et laqualité de l’épandage. La topographie deson domaine ne permet pas à Hans Zaugde recourir aux techniques modernesd’épandage comme les pendillards.L’épandage se fait grâce à un distributeurinstallé sur la motofaucheuse. «Cetteméthode n’est plus celle qui est recom-mandée aujourd’hui pour réduire les pertespar évaporation, mais je n’ai pas le choix.Par contre, j’attache une importanceparticulière à la météo lorsque j’appliquemon lisier. J’évite de le faire sur la rosée

Tirer le meilleur parti des éléments disponibles

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur Kurt Gugger, Service techniqueLandor, 4127 Birsfelden

� conseil gratuit: 0800 80 99 [email protected] | www.landor.ch

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revue.ch

La meilleure fluidité etla réduction des pertesd’ammoniac grâce àBio-Lit contribuent ausuccès des exploitati-ons conventionnelles etbiologiques.

dernières années. Pourtant, le bénéficede cet élément pour les plantes ne faitplus aucun doute. Plusieurs études ontaussi mis en avant le rôle joué par la si-lice dans la résistance des plantes auxstress abiotiques comme la résistance àla verse, à la sécheresse et à la toxicitédes métaux lourds et des sels. Cette ré-sistance aux facteurs climatique s’ex-plique par la diffusion de la silice à l’in-térieur de la plante. Sa concentrationdans les parois cellulaires améliore la ré-sistance à la verse et sa présence dans lacuticule des feuilles peut réduire latranspiration de 30%. La silice a aussi laréputation de protéger contre les rava-geurs comme les insectes phytophageset les maladies fongiques.

Location de stockage pour engrais de fermeChaque année, près de 1000 éleveurs suisses cessent leur activité. Il peut être judicieuxpour les exploitations qui augmentent leur cheptel de louer les capacités de stockagelibérées plutôt que d’investir dans de nouvelles instal lations coûteuses. En fonction del’hiver, les manques de place pour le stockage des engrais de ferme ne peuvent durerque quelques semaines. La location moyenne d’un mètre cube de fosse à lisier, brasseurinclus, se monte à environ CHF 4.–.L’utilisation d’une fosse à lisier ou d’une place à fumier est réglée par un formu laireofficiel. Ces formulaires sont considérés comme des preuves de capacités de stockagedisponibles suffisantes par les autorités et les organes de contrôles.

Tout par «Hoduflu»Celui qui ne dispose pas des surfaces suffisantes pour l’épandage de ses engrais de fermetrouvera peut-être une autre exploitation qui souhaite recourir à ces engrais. Dansquelques régions, de tels transferts sont proposés par des entre preneurs qui recourent àdes techniques performantes.Dès janvier 2014, les transferts d’engrais de ferme devront être annoncés sur leprogramme internet «Hoduflu» sur le portail www.agate.ch. Cette plateforme internet del’Office fédéral de l’agriculture garantit une documentation complète et évite laconclusion de contrats de cession d’engrais de ferme écrits.

Qu'est-ce que la poudre deroche «Bio-Lit»?«Bio-Lit» est une poudre de roche deDiabas d'origine volcanique. A cette poudre finement moulue, onajoute un mélange de cultures de microorganismes (des bactérieslactiques) par un procédé de sé chage par atomisation.

Composition de la poudre de roche«Bio-Lit»• Silicium SiO2 46.6 %• Calcium CaO 7.3 %• Magnésium Mg 6.5 %• Sodium Na 3.5 %• Potasse K2O 0.9 %• 22 éléments mineurs comme lesoufre, le sélénium, le manganèse, lebore, le molybdène, le zinc et lecuivre.

Avantages• Le lisier perd son odeur désagréable etsubit moins de pertes par volatilisa-tion.

• Formation d'une couche flottantediminuée.

• Le lisier n'a plus besoin d'être dilué;pas de transport d'eau onéreux.

• Les silicates d'origine volcaniquefavorisent la formation des agrégats.

• Des éléments fertilisants mineursimportants sont apportés.

Utilisation• Injection pneumatique: 20– 30kg parm3 de lisier

• Epandage sur la litière: 0.5 à 1kg parUGB et par jour

• Livraison en vrac par camion-silo oupar palettes de 40 sacs (1400kg) à laLANDI

En bref L’incorporation de LandorBio-Lit dans les fosses à lisier produit denombreuses améliorations, tant au ni-veau de la qualité du lisier que de la ré-sistance des plantes aux stress comme levent ou la sécheresse. De plus, en agis-sant sur les plantes, Bio-Lit amélioreaussi la qualité des fourrages. Pour tirerle meilleur parti de cette poudre deroche, l’incorporation doit intervenirdeux semaines avant l’épandage pourque les bactéries aient le temps d’agirsur le lisier. La poudre de roche enrichieen bactérie Bio-Lit est aussi autorisée enagriculture biologique. Les recomman-dations d’utilisation et les avantages deBio-Lit sont identiques, quel que soit lemode d’exploitation. �

Auteure Anna Steindl, Revue UFA,8101 Winterthour

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Les gagnants1ère place: MajaWerner-Bachmann deMerishausen (SH)

2ème place: Martin et Sonja Beer d’Eggiwil (BE)

3ème place: FamilleAlbert Sutter de Grünenbach (D)

La troisièmeplace se démar-que par se créa -tivité. Des ballesd’ensilage colo -rées par desenfants sont deséléments bien -venus dans lepaysage, surtoutpendant les grismois d’hiver.

La photo gagnante allie esthétique etstockage correct. L’œil du spectateurest séduit par les lignes droites et lacohérence des couleurs.

La deuxième photo illustre un stockde balles d’ensilage qui s’intègre demanière très contrastée dans lepaysage. La perspective est intéres-sante et les éléments de la photo sonttrès joliment définis.

L’article intitulé «Entreposer lesballes de manière esthétique dansle paysage» est paru dans la fichetechnique «Conservation des four-

rages» de notre édition d’avril. Le pro-blème des stocks de balles d’ensilage,c’est qu’ils sont souvent jugés inesthé-tiques par les randonneurs et les pas-sants, voire comme un élément dégra-dant le paysage. On a ainsi parfoisentendu parler de «plastification dupaysage suisse». Mais de beaux stocksde balles d’ensilage existent quandmême. C’est pour cette raison que laRevue UFA avait invité ses lecteurs àparticiper au concours des «plus beauxstocks de balles rondes». De nom-breuses photos nous ont été envoyées.Les motifs allaient des balles peintes ar-tistiquement à celles qui sont à peine vi-sibles dans le paysage, en passant par lesempilements parfaitement pyramidauxsur les cours de ferme. L’esthétique desphotos n’a pas été le seul critère dans lechoix des gagnants, le respect des règlesde stockage a aussi été pris en compte.

L’embarras du choix Le choix dela photo gagnante n’a pas été facile. Unjury, composé de cinq personnes occu-pant diverses fonctions dans l’agricul-ture, a évalué les photos reçues et s’estaccordé, après d’intenses discussions,pour récompenser une photo de ballesd’ensilage très particulière. Les places 2et 3 ainsi que 4 à 10 ont aussi été dési-gnées par le jury.

Des prix attractifs Maja Werner-Bachmann de Merishausen (SH) rem-porte remporte un appareil photo nu-mérique Nikon «Coolpix S 6500».Martin et Sonja Beer d’Eggiwil (BE) rem-portent la deuxième place, alors que lafamille Albert Sutter de Grünenbach (D)se place troisième. Ils recevront chacunun sac à dos de sport «Edelweiss». Les4ème à 10ème reçoivent un couteau depoche Victorinox «Edelweiss». 40 autresparticipants reçoivent un sac à commis-sions robuste au look Edelweiss. Le LIDparraine tous les prix du concours.

Les membres du jury félicitent les ga-gnants et remercient tous les partici-pants pour les belles photos de stocksde balles d’ensilage de Suisse. �

Le jury du concoursphotographique sur lesballes d’ensilage avaitl’em barras du choix.Une photo a tout demême obtenu unemajorité de voix.

CONCOURS «PHOTO DE BALLES D’ENSILAGE» DE LA REVUE UFA ont eu la possibilité de participer à un concours photo sur le thème du plus beau stock de balles d’ensilage. Le gagnant a été désigné. Il remporte un appareil photo numériqueNikon «Coolpix S 6500»

Les gagnants sont connus

Les membres du juryMarkus Hausammann, conseiller nationalet Président de la Société d’agriculture deThurgovie

Markus Rediger, Directeur du LID

Marie Sprecher, Paysanne et artiste

Godi Trachsler, Agriculteur et directeur de l’Association des ensileurs de Zurich etdu nord-ouest de la Suisse

Anna Steindl, Rédactrice à la Revue UFA

� 062 746 80 00    www.staehler.ch

[email protected]

Talis 200 – 250 g/ha+ Concert SX 100 g/ha

+ Gondor 0.5 l/ha

Talis 250 g/ha+ Gondor 0.5 l/ha

Ariane C 1.5 l/haou Starane 180 0.75 l/ha

MerciNous remercions chaleureusementtous nos clients pour l’excellentecollaboration que nous avonsconnue cette année et nous nousréjouissons de passer avec vousune année 2014 pleine de succès.

Stade 3 feuilles Tallage 2 nœudsDébut Fin

13 21 30 32La solution propreLarge spectre d’efficacité contre les gra-minées (tous les pâturins inclus), les mauvai-ses herbes annuelles (gaillet gratteron inclus) et les vivaces.La solution souple en 2 applicationsUne application précoce contre le vulpindes champs, agrostide jouet-du-vent suivied’une deuxième application contre lesmauvaises herbes annuelles et vivaces(gaillet gratteron inclus).

Solutions herbicides spécialement efficaces contre lesgraminées au printemps

Amalgerol – pour unemeilleure activité du sol• Augmente l’activité microbienne

des sols• Améliore la structure du sol• Favorise la dégradation des

résidus de récolte• Active la formation de l’humus

Colzaphen – la solutionpratique en prélevée dans lecolza• Produit facilement soluble de

prélevée• Aussi adapté pour les volumes

d’eau peu élevés (combinaisonsde semis)

• Meilleure stabilité de la bouilliemême après quelques jours dansla cuve.

Homologation avec des délaisd’attente plus courts• Résistant à la pluie après 1 heure

(jusqu’à maintenant 6 heures)• Délai d’attente de 6 heures

jusqu’au travail du sol– 6 heures pour les graminées et

mauvaises herbes annuelles(jusqu’à maintenant 2 se-maines)

– 4 jours pour les mauvaisesherbes coriaces (jusqu’àmaintenant 2 semaines)

Il est des souvenirs plus agréables queles conditions des récoltes et des semisdu mois d’octobre. Gardons plutôt enmémoire les jours de foehn ensoleillésqui ont été bénéfiques, même s’ils au-guraient des pluies abondantes dans lanuit suivante. En de nombreux endroits,les champs sont sous l’eau, les céréaleslevées sont envasées. Elles font aussisouvent peine à voir.

En raison de la météo très humide, denombreux agriculteurs ont fait l’impas-se sur le désherbage d’automne, maisreporter n’est pas annuler! Les adven-tices poussent tout de même. La pres-sion générale des graminées (vulpin deschamps, agrostide jouet-du-vent et pâ-turin) ne doit pas être sous-estimée etexige de prendre des mesures au prin-temps. Dans les rotations chargées encéréales, des cas de résistances aux her-bicides du vulpin et de l’agrostide jouet-du-vent sont constatés en de nombreuxendroits. Une solution flexible est doncnécessaire au printemps pour réussir lalutte contre les adventices dans les cul-tures de céréales.

Nouvelles possibilités pour le désherbage des céréales

Protection des plantes – Nouveautés 2014

«Talis» l’herbicide puissant etflexible avec action antigrami-née Grâce à son action foliaire, «Ta-lis» offre une nouvelle solution pour laréussite du désherbage de printemps.

Avantages de Talis• Large flexibilité d’utilisation, en ap-

plication précoce simple ou en mé-lange avec Concert SX, Ariane C ouStarane 180

• Très bonne efficacité contre le vulpindes champs, l’agrostide jouet-du-vent, le pâturin commun, la folleavoine et les brômes (pâturin annuelen mélange avec Concert SX)

• Bonne efficacité contre les dicotylé-dones annuelles, véroniques incluses

• Très bonne sélectivité

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PRODUCTION VÉGÉTALE

38 12 2013 · REVUE UFA

Tableau 1: Classement des zones de culture en fonction de la précocité

Zone 1 très favorable Bassin lémanique, les meilleures régions de la Broye et du Seeland, Chablais, Weinland zurichois, les meilleures régionsautour de Bâle, dans le canton deSchaffhouse, Tessin et Bündner Herrschaft

Zone 2 favorable reste de la vallée du Rhône, plaine de l’Orbe, vallée de la Broye, rives du Lac de Neuchâtel, Basse-Ajoie, plaine de Delémont, régions basses du Plateausuisse, Rheintal St-Gallois

Zone 3 moyenne tout le Plateau suisse, sauf régions élevées, Haute-Ajoie

Zone 4 marginale régions élevées du Plateau suisse.

Pour une plante dont la culture étaitencore limitée au continent améri-cain il y a 600 ans, la réussite dumaïs est impressionnante. On es-

time aujourd’hui qu’il est la plante laplus cultivée dans le monde (140 miod’hectare, 600 mio de tonnes produites)devant le blé. Ce résultat est d’autantplus impressionnant qu’il s’agit à l’ori-gine d’une plante tropicale qui a subiune sélection intensive pour être actuel-lement cultivée sur tous les continents,à des altitudes très variées. Ses exi-gences climatiques, plus élevées quecelles du blé, limitent toutefois son airede diffusion. Si 70% de la productionmondiale sont destinés à l’alimentationanimale, l’utilisation industrielle dumaïs progresse chaque année, qu’ils’agisse de la production d’amidon, deplastique végétale ou d’énergie (biocar-burant, biogaz). On estime que 25 %des produits non alimentaires vendus ensupermarché contiennent du maïs.Toutes ces utilisations ont des exigencesdifférentes quant à la qualité du maïs etinfluencent directement le processus desélection.

Le maïs de demain se prépare au-jourd’hui. La sélection du maïs est unprocessus permanent qui vise l’amélio-ration des rendements, de la résistanceau stress et aux maladies ainsi que le dé-veloppement de qualités propres à l’uti-lisation finale de la production. Les pro-cessus de sélection de maïs destiné àl’ensilage, à l’amidonnerie ou à la pro-duction de biogaz n’auront pas lesmêmes critères de sélection.

Une production plus régulièreL’observation des rendements sur plu-sieurs années met en évidence la crois-sance régulière des rendements qui ontdoublé depuis les années 50 avec l’arri-

vée des premiers hybrides. Si les mau-vaises années existent encore, elles sonttoutefois moins nombreuses qu’aupara-vant et les pertes sont moins impor-tantes. Les obtenteurs tentent d’amélio-rer encore la sécurité des récoltes enmettant un accent particulier sur les to-lérances. Si les tolérances à certains her-bicides occupent souvent l’actualité, lestravaux actuels tendent surtout vers unemeilleure résistance aux stress aux diffé-rents stades critiques de la culture. Lesmaïs sont ainsi plus résistants au froid austade 8 feuilles, au manque de lumièreavant la floraison, à la sécheresse, à lapourriture des tiges et au stress induitpar l’augmentation des densités de peu-plement. Ces améliorations contribuent

RÉSISTANCE AU STRESS, AUX MALADIES ET AUX RAVAGEURS, les défis qui seposent au maïs sont nombreux. Les travaux de sélection ont commencé il y a 9000 ans,alors qu’un épi de maïs ne mesurait que 2.5 cm. Si les techniques se sont perfectionnées,l’objectif de la sélection est toujours le même: obtenir la plante la mieux adaptée auxconditions de production et d’utilisation du moment.

9000 ans de sélection

En 9000 ans de sélection, la téosinte (à gauche) est devenue le maïs moderne.

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Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

Notre prochaine éditionreviendra en détail surles changements quiinterviendront dansl’édition 2014 de la listedes variétés recomman-dées de swissgranum.

Première culturemondiale, le maïs estl’objet d’intensestravaux de sélectionpour améliorer sa productivité,augmenter sa zone de production et sa résistance auxravageurs. Photo: Syngenta

non seulement à améliorer les rende-ments dans les zones favorables, maisaussi à étendre la zone ou le climat estfavorable au maïs.

Plus de rusticité Contrairement àune idée reçue, les nouvelles variétés nesont pas plus sensibles aux maladies queles anciennes. En conditions peu favo-rables (faible fertilisation et absenced’irrigation), les variétés modernes ob-tiennent de meilleurs résultats que lesvariétés des années 50. La sélection ac-tuelle vise une meilleure résistance aucharbon nu et à l’helminthosporiose etd’importants programmes visant la ré-sistance à la pyrale, à la noctuelle et auxpucerons sont en cours.

Une spécialisation des variétésen fonction de leur utilisation finale estaussi à l’ordre du jour. Si les résistancesaux stress et aux maladies sont béné-fiques à toutes les variétés, des paramè-

tres comme l’indice IPM ou la résistanceà la chute d’épis sont particulièrementimportants pour les maïs grains alorsque les programmes destinés à l’amélio-ration des maïs d’ensilage mettent unaccent plus important sur la matière or-ganique digestible (MOD).

L’indice de précocité est un élé-ment essentiel dans le choix d’une va-riété de maïs. Le classement des maïsselon les qualificatifs précoce, mi-pré-

coce, mi-tardif ou tardif dépend direc-tement de la zone climatique dans la-quelle on se situe. Un maïs précoce auTessin peut ainsi devenir un maïs tardif,à très tardif au nord des Alpes. L’indiceFAO a été développé pour faciliter l’éva-luation de ce critère. Il est repris par lesobtenteurs pour indiquer la précocitéde leurs variétés. Cet indice varie entre100 et 900. Plus le chiffre est élevé, plusla variété a besoin d’une longue périodepour arriver à maturité. Une variation de100 points correspond à environs 10jours de végétation supplémentaires.Les indices FAO des variétés inscrites surla liste recommandée des variétés demaïs sont compris entre 150 et 300pour le nord des Alpes. Ils peuventatteindre 500 au sud des Alpes.Pour faciliter l’interprétation de la

précocité, les différentes zones de cul-ture du pays ont été réparties en quatreclasses en fonction de leurs particulari-tés climatiques (voir tableau).

En bref Le maïs est une plante quijouit d’un statut particulier dans lemonde. Il est connu de tous et repré-sente un intérêt stratégique pour les ob-tenteurs ainsi que dans les échangescommerciaux mondiaux. Il y a 9000 ans,les épis des premiers maïs mexicainsmesuraient environ 2.5 cm et leur ren-dement est évalué à 1.2 dt/ha. Si les pro-grès apportés par l’hybridation dans lesannées 50 ont permis de multiplier pardeux le rendement du maïs, les proces-sus de sélection modernes visent aussiune optimisation de ses qualités enfonction des différentes utilisations aux-quelles le maïs est destiné. L’améliora-tion de ses capacités de résistance auxstress et aux ravageurs occupe aussi uneplace privilégiée dans les programmesde sélection. �

PRODUCTION VÉGÉTALE

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Urs Vollmer, membrede la Direction de

frigemo, mise sur ladurabilité.

En quoi l’agroforesterie est-elle durable?Le développement durable suppose unerelation respectueuse et durable avec nosressources naturelles. Or Agroforst répondà ces principes tant d’un point de vueécologique que social et économique. Dansle cas de la combinaison des grandescultures et de l’arboriculture, l’addition de1+1 n’est pas égale à 2, mais à beaucoupplus. En association, ces deux cultures seconcurrencent mutuellement pour préleverdes nutriments, ce qui contraint les arbresà s’enraciner plus profondément. Grâce àcela, le sol est mieux protégé contrel’érosion et le lessivage, il emmagasine ducarbone supplémentaire et la fertilité desterres s’améliore sur le long terme. Lesarbres servent également d’espace de vieaux oiseaux et aux insectes.

Qu’en est-il du développement durableéconomique et social?Les récoltes des grandes cultures et desarbres, qui fourniront encore du boisd’ébénisterie aux générations à venir,contribuent à la rentabilité du projet. Deplus, les paiements directs compensent les

Le groupe Frigemo, propriété de fenaco,prend en charge quelque 55'000 t depommes de terre et les transforme en plusde cent produits différents (congelés,réfrigérés, sous forme de flocons). Frigemoa récemment lancé un projet agroforestiersur une de ses parcelles.

UFA-Revue: Frigemo est le numéro 1 enSuisse des produits surgelés à base depommes de terre. Qu’est-ce qui vous amotivé à lancer un projet agroforestier?Urs Vollmer: Frigemo soutient égalementles projets durables qui ne sont pasdirectement liés à la transformation.Plusieurs grandes entreprises internatio-nales telles Unilever, McDonald’s et Nestlé,avec lesquelles nous entretenons desrelations commerciales étroites, accordentégalement une grande importance audéveloppement durable et lancent degrands programmes dans ce domaine. Cesentreprises exigent que l’ensemble de leursfournisseurs - agriculteurs y compris- leurlivrent des produits de haute qualité, touten leur garantissant des prestations dans ledomaine du développement durable. Nous

avons constaté qu’avoir des idées et fairepreuve de créativité nous permettait à lafois de produire de façon rentable et depromouvoir le développement durable.

Pourquoi un projet agroforestier?Nos collaborateurs sont très impliquésdans l’écologie. C’est par exemple le casde Florian Hummel, qui dirige notre sec -teur Epuration des eaux et éliminationorganique. Ce dernier était en contact avecla CI Agroforst dont il apprécie le côtéinnovant. En parallèle, nous avons étécontactés par Unilever pour savoir si noussouhaitions soumettre des projets durablesauprès de leur fond. Cela nous a apportél’opportunité de réaliser un projetagroforestier sur une parcelle située enbordure de la zone protégée et offrant desconditions moins favorables aux grandescultures. Ce projet est cofinancé par le«Knorr Sustainabilité Partnership Fund». Leschéma de plantation a été élaboré parAgri dea. Cette parcelle agroforestière serautilisée par l’agriculteur David Steinemann.Nous espérons ainsi contribuer à la diffu -sion des projets agroforestiers en Suisse.

frigemo lance le projet pionnier Agro-Forst dans le canton de Neuchâtel

Le paysage suisse est caractérisé parun damier de surfaces cultivées, dezones d’habitat et d’infrastructureset de forêt.

Ces 50 dernières années, le nombred’arbres présents sur les terres agricolesa baissé de 80%. Ces arbres contribuenttoutefois à réduire les nuisances del’agriculture sur l’environnement et àstructurer le paysage. De ce fait, les ar-bres situés sur les terres agricoles ré-pondent directement aux attentes de lanouvelle politique agricole et de la po-pulation.

Les arbres ont été progressivementsupprimés des terres cultivées avec ledéveloppement de la mécanisation. Onles retrouve aujourd’hui principalementcantonnés dans d’anciens vergershaute-tige à proximité des habitationsmême si quelques vieux arbres isoléssont encore présents au milieu des par-celles cultivées. L’agroforesterie ambi-tionne de se réapproprier les avantagesqu’apportaient les arbres aux culturesdes siècles précédents tout en adaptantcette technique aux exigences des mé-thodes de production actuelles.

Patience et efficacité écono-mique De nombreuses études réali-sées en Suisse et dans les pays voisinsont démontré l’amélioration de la pro-ductivité découlant de la plantationd’arbres pour la production de fruits oude bois d’œuvre sur les terres cultivées.La plantation d’arbres donne une di-mension verticale à la production, cequi améliore l’efficacité du système sanspénaliser la production des cultures oude la prairie. Différentes études ont eneffet démontré que pendant les quinzeà vingt premières années, la production

NOUVELLE TECHNIQUE DE PRODUCTION La nouvelle politique agricole a pour objectif d’améliorer l’efficacité de la production agricole tout en réduisant sonimpact sur l’environnement. Cette stratégie demande le développement de méthodesqui tirent un meilleur profit du potentiel des terres agricoles. Un objectif poursuivi par l’agroforesterie.

Blé, fruits, bois et paysage

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PRODUCTION VÉGÉTALE

La durabilité: un élément de la stratégie d’entrepriseFrigemo est une société fille de fenaco basée à Cressier (NE) et qui s’est spécialiséedans la transformation des pommes de terre. Cela fait 15 ans que frigemo rédige unbilan écologique et procède à un monitoring du CO2, dans le but de réduireprogressivement la charge pour l’environnement et d’identifier les potentiels enmatière de développement durable. L’optimisation des processus permet en outre demaintenir le gaspillage alimentaire à un faible niveau. Les eaux issues de la transforma-tion des pommes de terre transitent via la station d’épuration propriété de frigemo, cequi permet finalement de produire des boues d’épuration biologiques. Frigemo etUnilever sont des partenaires de longue date. Le Knorr Stocki élaboré par Frigemo estexclusivement composé de pommes de terre suisses.

Knorr est une marque de denrées alimentaires bien connue qui appartient aujourd’huiau groupe Unilever. Pour Unilever et Knorr, le développement durable constitue unepriorité stratégique. D’ici à 2020, toutes les matières premières agricoles transforméespar Unilever devront être produites selon les critères du développement durable. Lefonds Knorr créé par Unilever (Knorr Sustainability Partnership Fund) soutientégalement les innovations ayant un impact positif sur les défis écologiques et sociaux.

baisses de rendement des grandes cultureset la charge en travail plus élevée qui dé -coule du mélange des deux cultures. Planterun arbre revêt par ailleurs une dimen sionsociale: les générations sui vantes bénéficie-ront aussi des fruits produits par les arbres.

Et d’ici à ce qu’un arbre ait atteint sataille définitive et puisse être abattu, unetroisième génération d’agriculteurs seraaux commandes.

Interview: Daniela Clemenz, UFA-Revue

Un plan de plantationbien réfléchi et lesinterventions sur laforme des arbresréduisent la gêneoccasionnée par lesarbres sur l’exploita -tion des parcelles. Degauche à droite: DavidHeimann, agriculteur,Mareike Jäger, Agrideaet Urs Vollmer membrede la direction deFrigemo sont les troispartenaires engagésdans le projet agrofo-restier de Cressier.

de bois d’œuvre ne péjorait pas les ren-dements des cultures. Par la suite, laconcurrence des arbres pour la lumièrepeut devenir trop importante. Il estalors parfois préférable de convertir lessurfaces en prairie. La rentabilité économique de ce sys-

tème est par contre directement tribu-taire du montant des contributions per-çues pour les arbres. De plus, le momentà partir duquel le seuil de rentabilité dela culture est atteint dépend du type deproduction arboricole (fruit et/ou boisd’œuvre). Les différents systèmes com-binant grandes cultures et produits ar-boricoles démontrent toutefois unemeilleure stabilité du revenu sur le longterme, même si la patience est de ri-gueur pour les systèmes visant la pro-duction de bois d’œuvre.

Organisation de la plantationL’agroforesterie est une production àlong terme. La production de boisd’œuvre (érable sycomore, érable pla-tane, merisier, noyer, poirier sauvage,châtaignier, sorbier, etc) vise l’obten-tion de fût d’un diamètre de 50 à 60 cmpour une hauteur de 3 à 4 m. Cette

taille n’est atteinte qu’après 50 à 70ans, selon les essences. La plantationdoit donc être bien réfléchie pour anti-ciper au mieux les futures exigences dela production agricole. Les principauxparamètres concernent la distance en-tre les lignes d’arbre, la distance entreles arbres sur la ligne, la largeur de labande herbeuse et l’orientation des li-gnées d’arbres. Ces paramètres varientselon l’essence des arbres, la topogra-phie et l’exploitation du sol entre lesrangées d’arbres. La plantation idéale est orientée sur

un axe nord-sud, pour que l’ombre desarbres gêne le moins possible les cul-tures, et la distance entre les rangéesd’arbres est fonction de la largeur detravail des outils agricoles. Une densitéde 30 à 80 arbres par hectare est at-teinte avec des interrangs de 25 à 40mètres. À cette densité, l’équilibre entreproduction agricole et arboricole est at-teint.

Exploitation intensive L’agrofo-resterie vise une exploitation normalede la parcelle et le maintient le pluslongtemps possible de la production

agricole sous les arbres. Il est ainsi né-cessaire de «forcer» les arbres à déve-lopper un système racinaire profond età obtenir une couronne d’une forme negênant pas le passage des machinesagricoles. Il est ainsi recommandé decultiver au plus près des arbres les pre-mières années. Le travail du sol et laconcurrence de la culture poussent l’ar-bre à développer des racines profondes.Ces racines fonctionnent ensuitecomme un filet qui récupère les nitrateslessivés et prélèvent l’eau à une profon-deur qui ne pénalise pas le rendementdes cultures. Ainsi, si la parcelle est gé-néralement conduite en semis direct, ilest tout de même recommandé de tra-vailler le sol (labour ou sous-solage) dechaque côté des arbres pour couper lesracines trop proches de la surface. La taille est aussi particulièrement im-

portante. Elle doit permettre la forma-tion d’un fût le plus long et le plus droitpossible, sans nœuds. La forme donnéeà la couronne de l’arbre dépend de lastratégie poursuivie par l’exploitant. Les

PRODUCTION VÉGÉTALE

42 12 2013 · REVUE UFA

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

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cultures, des fruits etdu bois d’œuvre tout

en contribuant à ladiversité du paysage,c’est le pari que lance

l’agroforesterie

critères déterminants l’obtention decontributions peuvent ainsi exiger quela couronne atteigne un certain diamè-tre. Il s’agit ici de trouver un compromisentre exigences économiques et facilitédu travail pour les machines agricoles.

En bref L’agroforesterie modernen’est pas un retour en arrière dans lestechniques de production. Il s’agit plu-tôt d’une adaptation d’un ancien sys-tème aux techniques modernes. Uneparcelle agroforestière bien conçue per-

met le travail efficace des machinesagricoles et une production agricolenormale. Elle répond parfaitement auxexigences de développement durablequi vise une production efficace, dansle respect de l’environnement et de lasociété. Une parcelle d’agroforesterie permet

de vendre du blé, des fruits et du boisd’œuvre. Elle stocke du CO2 dans le sol,améliore sa teneur en matière orga-nique, réduit les risques d’érosion et delessivage des intrants et contribue à labiodiversité. Elle permet encore destructurer le paysage et participe àl’image d’une agriculture consciente deson rôle dans la préservation de notrecadre de vie. �

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verses cultures, également celles où peud’herbicides sont autorisés. StompAqua stoppe la germination et la forma-tion des racines des adventices en trainde germer ou de lever. Un sol humidelors du traitement et une pluie dans lesjours qui suivent sont favorables à unebonne activité. Aussi, il est le plus effi-cace lorsqu’il est appliqué sur des ad-ventices jeunes, jusqu’au stade de 1–3feuilles (les graminées et camomillesjusqu’à la levée). �

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Plus de protéines pour desperformances plus élevéesSelon un essai d’affouragement réa-lisé au centre d’enseignement et derecherche pour l’agriculture (LFZ), àRaumberg-Gumpenstein, sur 108vaches laitières (41 Holstein Frie-sian, 31 brunes, 36 tachetées rouge)et effectué entre le 21e et le 105e

jour de lactation, une augmentationde l’apport en protéines engendreune progression pratiquement li-néaire de la performance laitière etprotéique. L’augmentation de l’ap-port en protéines de 14 à 18% a en-gendré une augmentation de l’in-gestion totale de fourrage de 21.3 à22.9kg de matière sèche par jour.Comme escompté, les rejets d’azote

ont également augmenté de 323g à478g par animal et par jour, la valo-risation de l’azote s’étant dégradée.

Foin de luzerne plutôt que de la pailleAu centre d’essai Haus Riswick, l’ap-port de luzerne dans la ration mé-langée destinée aux vaches laitièress’est avéré plus rentable que lapaille. Le foin de luzerne, introduitpour renforcer la structure, coûtecertes plus cher que la paille mais aun impact positif sur l’ingestion defourrages et la performance laitière(3kg en plus/vache/jour).

Pas de graines d’érable pour les chevauxTrois études américaines et belgeont montré que de l’hypoglycine Aa été retrouvée dans l’urine et lesang de chevaux atteints de myopa-thie atypique (MA). Cette toxine estprésente dans les graines des éra-bles. C’est pourquoi la présence deces arbres sur les pâtures des che-vaux pourrait être à l’origine de laMA, qui est pratiquement toujoursfatale aux chevaux atteints. Lessymptômes de la MA sont: dé-marche raide, troubles de coordina-tion, respiration rapide, urine fon-cée et, finalement, parésie.

Santé stable chez les vachesSelon le Service sanitaire bovin(SBB), le statut sanitaire des vacheslaitières est resté stable ces dix der-nières années, en raison de mesuresd’assainissement, comme dans lecas de l’ESB ou de la BVD, et grâceà une optimisation des systèmes dedétention. La prévention contre lesagents responsables des mammitess’est aussi révélé stable. Le SSBconstate que, selon ses impressionssubjectives, les dérèglements dumétabolisme n’ont pas non plusaugmenté. La santé des onglons se-rait le seul facteur à enregistrer unedégradation, probablement due à lamaladie de Mortellaro (entre au-tres).

Mortellaro sur la mamelleEn présence d’infections de Mortel-laro à la mamelle, il convient de la-ver les blessures avec du savon dés-infectant, puis de les sécher (foehn)et de les désinfecter. Le contrôle ré-gulier des pis est un must absolu,surtout dans les exploitations recou-rant à un robot de traite. Au chapitredes mesures préventives contre une(ré)infection de Mortellaro, on peutciter le contrôle des animaux ache-tés, des sols secs ainsi que des bainsdes onglons.

Valeurs repères d’une bonne ration mélangée

Le char mélangeur grève le kilo delait de 2 à 5 cts. Cet investissementse justifie à condition d’exploitercorrectement ses avantages. Il fautnaturellement que les fourrages debase soient d’une qualité irrépro-

chable car le mélange n’améliorerajamais les composants! Les valeursrepères suivantes ont largement faitleurs preuves:• densité énergétique: 6.1 à 6.4 MJNEL/kg MS

• teneur en matière azotée: 140 à 155 g

• fibres brutes: 190 à 210 g• NDF 210 à 230 g• teneur MS: 38 à 45%Une bonne ration mélangée• n’est jamais chaude• est homogène et ne permet pasd’ingestion sélective

• est complétée en fonction de ladégradabilité de ses composants(ration synchrone).

Si la ration s’échauffe, on peut lastabiliser avec du sorbate de potas-sium. Des couteaux bien aiguisésempêchent le mélange de se trans-former en bouille déstructurée.Bernhard Fischer, spécialiste bétaillaitierau service technique UFA Zol-likofen

Pour Diana Camenzind, dans ledomaine du management, les me-sures prophylactiques englobentun affouragement adapté aux ru-minants avec du fourrage grossierde qualité et complété en fonctiondes besoins. L’apport en séléniumconstitue un thème central: «Parexpérience, nous sommes souventconfrontés à une carence en sélé-nium chez les jeunes animaux.Souvent, les mères présententdéjà un déficit en sélénium qui nes’est pas manifesté cliniquementet qui apparaît uniquement au ni-veau de la progéniture.» Beau-coup d’éleveurs enrichissent leurspréparations en sélénium à desfins prophylactiques. En matièrede prévention, un meilleur appro-visionnement de la mère à l’aided’un fourrage minéral ou d’unepierre à lécher se révèle efficace.

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Chez les petits ruminants, on s’estattelé avec succès à réduire l’utili-sation des antibiotiques. Des pro-grès sensibles ont déjà été enregis-trés. «Nos programmes de lutte etd’assainissement sont utilisés acti-vement», explique Diana Camen-zind, Présidente du Serviceconsultatif et sanitaire pour petitsruminants (SSPR). Lorsque le re-cours aux antibiotiques est malgrétout nécessaire, le vétérinaire éta-blit tout d’abord un diagnosticdans le but de garantir une utilisa-tion ciblée.

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Coffret à douillesCarré conducteur 1⁄4" + 3⁄8" + 1⁄2".60440

Bottes PolyverEtanches à l’eau. Semelle profi lée. Pointures: 35/36 – 46.85198-07

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Longueur du bois max. 130 cm

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jusqu’au 13.12.2013

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jusqu’au 11.01.2014

Les prix des nouveaux alimentsUFA, de la ligne Performance (14MJ EDP), pour l’alimentation enphases, restent inchangés, quandbien même les teneurs énergéti-ques ont été relevées. Ce qui re-présente un avantage d’environ Fr.1.40 par 100 kg d’aliment, pour lesclients.Un meilleur indice de consom-

mation, une hausse des croîts jour-naliers grâce à l'aliment de pré- engraissement et l'économieréalisée avec l'aliment de finitionpermettent d'augmenter la margebrute d'env. Fr. 15.- par placed'engraissement et par an.

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REVUE UFA · 12 2013 47

Les nouveaux aliments UFApour porcs à l‘engrais sont adaptésà la génétique suisse.

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• beaucoup de vitamines A, D etE, et une minéralisation ap-propriée – pour un systèmeimmunitaire très efficace

• des vitamines B – que le ru-men des veaux ne synthétisepas encore

• des levures vivantes – pourune efficacité alimentaire ma-ximale

• des flocons – grâce auxquelsl’amidon est plus digestible

Utilisation: dès la deuxième semai-ne de vie, jusqu’à 2kg par animalet par jour. Après le sevrage, passerà UFA 219.

De plus: Le programme UFA Ju-nior Support a été désigné Nouve-auté Suisse Tier 2013! Ce conceptcomprend, entre autres, des plansd’alimentation spécifiques, calcu-lés en fonction de l’âge au premiervêlage, selon UFA W-FOS.

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EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

«Etre utile aux clients», répond instan-tanément Markus Vögeli, lorsqu’on luidemande quels sont ses objectifs pro-fessionnels. Ce spécialiste des bovinsUFA conseille des engraisseurs de grosbétail établis dans le canton d’Argovie,et des producteurs de lait de la régiondesservie par la LANDI Frila et Wasser-schloss.

Davantage conseiller quevendeur «Je me sens plusconseiller que vendeur», déclare cepère de famille et maître-

agriculteur, à l’œuvre au Ser-vice technique UFA depuis15 ans. En d’autrestermes et plus concrè-tement, je conseilleune ration optimalesur le plan écono-mique et pour lesconditions de l’ex-ploitation, et nonpas des rations éle-vées de concentrés.Les engraisseurs detaureaux et les pro-

ducteurs de lait appré-cient cette honnêteté

qu’ils récompensent par une fi-délité de longue date. Au-jourd’hui, Markus rend visite àdeux jeunes exploitants, DavidKlauser et Raphael Brun. Les pèresde ces deux engraisseurs de tau-reaux étaient déjà de fidèles clientsUFA.

… Markus Vögeli, spécialiste des bovins

48 12 2013 · REVUE UFA

Taureaux ‹Suisse Tier› Les magni-fiques taureaux que nous avons admirésà ‹Suisse Tier›, cette année, provenaientdes exploitations Brun et Klauser. Ils de-vaient notamment répondre aux critèressuivants: être prêts pour l’abattage,convaincre au plan conformation et pro-venir du même box pour éviter lesagressions.

Mélange ‹mash› pour l‘élevageLes deux engraisseurs allaitent leursveaux au mélange eau/poudre (UFA 207plus), à l’aide d’un automate Förster. Ilsdonnent également du concentré et dufoin pour que les veaux deviennent ra-pidement de bons ruminants. Raphael Brun habitue ses veaux à in-

gérer de l’aliment solide à l’aide d’unmélange ‹mash› composé de bon foin,de mélasse de betteraves sucrières,d’UFA 116 et d’UFA 149. «Nos veaux sedéveloppent mieux depuis qu’ils reçoi-vent ce mélange», observe-t-il. Chaqueannée, il vend quelque 110 animaux(broutards pesant entre 180 et 190kg)à des collègues régionaux.

Moins d’épis en 2013 La rationde finition est calculée pour présenterune structure suffisante et permettredes gains de poids élevés. David Klauserprépare tous les jours le mélange suivantpour ses taureaux IP-Suisse (matièrefraîche): ensilage de maïs, pulpes debetteraves, ensilage d‘herbe, farine demaïs grain, concentré protéique UFA149, UFA 132F et de l’aliment minéralTMR 1117. «Chez nous aussi, le tauxd’épis du maïs ensilage était inférieur àcelui des années précédentes», constatel’exploitant. La complémentation doitêtre adaptée selon les résultats des ana-lyses. La ration Brun, en particulier, contient

des légumes à peaux (5 à 10%) que l’ex-ploitant va chercher chez un transforma-teur installé à un kilomètre de distance.

Stabulation à logettes Chez lesBrun, les taureaux AQ sont détenusdans une étable à stabulation à logettes,

répondant aux normes SST (systèmes destabulations particulièrement respec-tueux des animaux). «Avec un dispositifLospa, je n’aurais pas pu utiliser entiè-rement l’espace disponible après la ré-novation de l’ancienne étable desvaches laitières et je n’avais pas assez deplace autour, pour une extension», pré-cise Raphael. Les boxes conviennentparfaitement aux animaux et nécessi-tent moins de paille, comparé à la litièreprofonde.

‹Swiss Quality Beef› Depuis uneannée, Raphael Brun produit environ50% de ses taureaux AQ pour le canal‹Swiss Quality Beef›, dont l’expansions’est accélérée depuis quelques années,et qui recherche d’ailleurs toujours denouveaux producteurs. Raphael et Da-vid commercialisent leurs animaux sur-tout par le biais d’Anicom.

Engraissement des lapins etfruits secs En 2012, Raphaël Bruns’est encore lancé dans l’engraissementdes lapins. «Comme pour les taureaux,il faut bien observer les animaux pen-dant la phase de démarrage», dit-il.Dans leur séchoir, les Brun produisentaussi chaque année 150 à 250t de fruitsséchés qu’ils écoulent, entre autres, viales magasins LANDI.

250kWc de courant Après unelongue planification, les Klauser ont faitinstaller des panneaux solaires sur leurstoits, cet automne. En tout: 1500m² quipermettent de produire 250kWc. Resteencore à résoudre un problème: la pous-sière générée lors du paillage du plan in-cliné ne doit pas atteindre les cellulessolaires. David doit donc monter un filetpare-vent entre le toit de l’aire de reposet celui de l’aire d’affouragement. «Le fi-let pare-vent permettrait de réduire lesémissions d’ammoniac et notre engrais

Markus Vögeli, 5246 Scherz

Né le: 29. juillet 1966

Famille: Marié à Edith, enfants Joel (14), Aron (13), Tabea (8)

Formation: Maître-agriculteur, au Service technique UFAdepuis 1999

Hobbies: Famille, randonnées en montagne

Devise: «Conseiller aux clients ce que je ferais moi-même à leur place.»

Et on continuera en 2014

Le mélange de foin/concentré de laferme Brun.

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Appel d’offres en septembre, réalisation en novembre: 1500m² depanneaux solaires sont désormaisposés sur les toits des Klauser.

L’exploitation Bruns’est bien diversifiée:engraissement destaureaux, productionde broutards,production de lapinsde chair, séchage defruits et légumes, etgrandes cultures.

David et Daniela Klauser, Reitnau(AG):

«Nous allons continuer à miser sur

la production.»

Familie Brun, Auw (AG:

«Grâce à un affouragement bienplanifié, nos rations de concentrés restenttrès modérées.»

Exploitation

David et Daniela Klauser, 5057 Reitnau

Surface utile: 19.4ha, zone de collines

Cheptel: 150 taureaux, 35 veaux d‘élevage,2 chèvres, 10 poules

Cultures: 7ha maïs ensilage, 1ha triticale,7ha prairies temporaires

Particularité: production d’électricité

Main-d’œuvre: David et Werner (père)Klauser

Exploitation

Raphael et Bianca Brun, 5644 Auw

Surface utile: 29ha, zone de plaine

Cheptel: 90 places taureaux (50% SwissQuality Beef), 40 places veaux d‘engraisse-ment, 1650 places lapins de chair (pour KaniSuisse)

Cultures: 9ha maïs, 6.6ha blé d‘automne,2.2ha colza, 2.5ha orge, 4–5ha prairiestemporaires, prairies naturelles et prairies éco

Particularité: séchage de fruits et légumes

Main-d’œuvre: la famille et les parents desexploitants, 1 résident de courte durée, 1 stagiaire

de ferme serait de meilleure qualité»,précise David Klauser, pour mentionnerun autre avantage de son plan. Cet agri-culteur diplômé et son épouse Daniela,ont repris la ferme de Werner Klauser,père de David, au 1er janvier 2013. Apart ses activités sur le domaine, Davidsuit actuellement une formation de chefd’exploitation. Daniela travaille à 60%chez Spitex.

Avec la politique agricole2014– 17 Raphael et David ne pré-voient pas de grandes reconversions.Les deux domaines sont organisés pourproduire selon la demande du marché.

David examine l’opportunité de planterd’autres arbres. Raphael a déjà sélec-tionné ses surfaces éco de manière àpouvoir bénéficier des contributions à lamise en réseau. �

REVUE UFA · 12 2013 49

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

UFA-BeraterConseillers UFA

3052 Zollikofen058 434 10 00

1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

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LESE-FUTTER

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

complémentaire UFA 503 Bio, à 22%de protéines brutes, est idéal. «Les oi-seaux le mangent très volontiers et nele dispersent pas hors de la man-geoire», observe Beat Buchle, qui dé-tient 450 cailles japonaises, à Villna-chern (AG).

Les atouts d‘UFA 503 Bio:• teneurs nutritionnelles bien adap-tées aux besoins

• très bonne appétibilité• structure fine• bon goût • minéralisé et vitaminisé • teneurs garanties• distribuable à l’automateEn outre, selon Beat Buchle, il est

également très important de donnerdu calcaire pour renforcer les coquillesdes œufs et des légumes et fruits frais,sources de vitamines. Tobias Burren

comme des mets de choix. Il est doncimportant de leur fournir une

bonne alimentation. Lescailles ont besoin d’ali-ments de haute qua-lité, riches en pro-téines. L’aliment

Mangé et non pas disperséLes cailles sont de plus en plus appré-ciées comme animaux d’agré-ment car elles prennentmoins de place que lesautres gallinacés. Tantleur viande que leursœufs sont considérés

deuxième jour de vie sécurisent les ap-ports de fer.

A partir du dixième jour, onpasse peu à peu à l’aliment UFA pourporcelets (p. ex. UFA 304). A ce mo-ment-là, les porcelets consommentdéjà une quantité considérable d’ali-ments solides. Tobias Burren

Urs Wölfli mélange la terre à fouillerUFA à de l’UFA-Fenergie (produit àbase de sucre de fer). Il le distribue detelle sorte que les truies peuvent aussien manger. Les porcelets apprennent ainsi à in-

gérer tôt des aliments solides. La terreà fouiller UFA, l‘UFA-Fenergie et unedose supplémentaire de fer donnée le

Contre les crottinsliquidesLes crottins liquides sont unproblème désagréable, à la foispour le cheval et son proprié-taire. Ils provoquent nonseulement des salissures maisaussi des lésions cutanées etdes pertes de minéraux et desubstances actives. Comme prèsde 80% des cellules immuni-taires se trouvent dansl’intestin, ce problème peutaffecter l’ensemble du systèmeimmunitaire. Hypona-Florsana aété spéciale-ment formulépour luttercontre lescrottinsliquides. CettespécialitéHypona serévèle aussi très efficace contreles troubles digestifs en général.Elle améliore l’efficacitéalimentaire, est très appétible etfacile à distribuer.

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Joyeuses fêtes!UFA remercie tous ses clients deleur confiance et leur souhaitede joyeuses fêtes et une trèsbonne année 2014!

Favoriser l’ingestion précoce d’alimentsLes porcelets sont d’un naturel cu-rieux. A peine sont-ils venus au mondequ’ils partent explorer leur environne-ment. Un comportement dont il fauttirer parti, estime Urs Wölfli, qui don-ne de la terre à fouiller UFA à ses por-celets dès leur deuxième jour d’exis-tence. Avec succès! Comme son pèrele faisait jadis.

50 12 2013 · REVUE UFA

Urs Wölfli, Schmiedrued (AG).

Les particularités de la viande de porc suisse 52Qu’est-ce que la «qualité des gorets»? 54Animaux sains – viande saine 56Tenir compte de tous les aspects 58Constatations à l’abattoir 60Peser, mais comment? 62Une semaine de moins 64

Décembre 2013

Qualité en production porcine

PRODUCTION ANIMALE

MartinScheeder

QUALITÉ EN PRODUCTION PORCINE

52 12 2013 · REVUE UFA

On peut toujours s’améliorerElevage: contrôler la prise en compte descritères de qualité de la graisse et detendreté de la viande

Affouragement: amélioration de laphysiologie nutritionnelle, p. ex. autravers de la composition de la graisse etdes teneurs en antioxydants

Technologie: optimiser la tendreté pardes mesures au niveau de la fabricationet du racissement de la viande.

Les particularités de la viande de porc suisseDE NOMBREUX CRITÈRES incitent à privilégier la viande de porc produite dansnotre pays par rapport aux autres provenances. La viande de porc suisse est la préféréedes gourmets.

Plusieurs sondages permettent deconstater que pour les consomma-teurs, la meilleure viande est tou-jours celle qui provient de Suisse.

Acheter de la viande est en fait une af-faire de confiance – et l’on fait manifes-tement davantage confiance aux agri-culteurs indigènes, pour autant quel’écart de prix ne soit pas trop grand.Dans le cas de la viande de porc suisse,toute une série de critères et de carac-tères objectifs confèrent à cette dernièreune qualité particulière.

Pas d’exsudation à la cuissonCela fait déjà quelques décennies queles choses ont été prises en main. Grâceau test à l’halothane, il a été possibled’opérer une sélection ciblée contre laviande PSE, un défaut qui la rend pâle,molle et exsudative (qui rétrécit à lacuisson). La viande PSE provient d’unesensibilité génétique au stress, accom-pagnée par ailleurs d’une musculatureet d’une charnure fortes, ce qui aconduit à la propagation de ce défaut.La disponibilité de tests génétiques dé-tectant la mutation à l’origine de laviande PSE a permis d’opérer une sélec-tion ciblée afin d’éliminer ce défaut. Denos jours, toutes les races suisses et l’en-semble des verrats IA de Suisag sont gé-nétiquement stables face au stress. Unerécente étude menée dans un grandabattoir a confirmé que la viande PSE neconstituait plus un problème en Suisseet que la capacité de rétention en eaude la viande se situait à un niveau élevé.

De la graisse pour un bon goûtOn a également constaté rapidementqu’en raison de la sélection opérée pourobtenir une charnure importante et des

carcasses maigres, la teneur en graisseintramusculaire (GIM) avait malheureu-sement régressé. Par GIM, on entend defin dépôts de graisse dans les musclesqui améliorent les propriétés de laviande (juteuse, tendre et savoureuse).Depuis 1988 déjà, la teneur en graisseintramusculaire est mesurée chez lesanimaux en testage à la MLP de Sem-pach et intégrée à la valeur d’élevage.Au cours des années suivantes, il a étépossible d’augmenter nettement la GIM(graphique). De nos jours, le déficonsiste à maintenir le niveau de 2 à2.5%, considéré comme optimal car àmême de garantir à la viande une bonnesaveur sans que les dépôts de graisse nesoient encore clairement perceptibles. Al’avenir, la sélection devra relever un au-tre défi, à savoir atteindre cette GIM op-timale de la manière la plus homogènepossible sur la majorité des porcs à l’en-grais. Reste à savoir s’il existe un seg-ment de clients désirant de la viande en-core plus marbrée. Quoi qu’il en soit, ilest possible, aujourd’hui déjà, de sélec-tionner de tels animaux de manière ci-blée.

Qualité de la viande Le pro-gramme d’élevage porcin suisse est par-ticulier par rapport à l’étranger en cesens qu’il accorde beaucoup d’impor-tance à la qualité de la viande, toutcomme à la qualité de la graisse. L’indicede graisse est utilisé depuis plus de 25ans comme critère de qualité et consti-tue un élément du système de paiementdes porcs de boucherie. Cet indice as-sure que la graisse de porc présente laqualité requise pour fabriquer des pro-duits carnés de grande valeur et qu’ellene soit pas trop molle ou sensible au

rancissement. Dans ce domaine, ce sontsurtout les fabricants d’aliments qui ontété et sont encore sollicités. Les porcsayant été sélectionnés pour avoir tou-jours moins de lard, il est devenu de plusen plus difficile de respecter les valeurslimites concernant l’indice de graisse.Ce faisant, il faut même limiter l’utili -sation de l’orge alors qu’il n’est prati-quement plus possible d’intégrer dessous-produits meuniers issus de la trans-formation des céréales panifiables dansla composition des aliments. C’est pour-quoi des recherches sont actuellementmenées pour déterminer commentadapter le système d’appréciation afinqu’il permette un affouragement plusdurable avec des céréales et des sous-produits indigènes tout en conservantune bonne qualité de la graisse.

Mieux que les exigences légalesEn plus de ces aspects relatifs à la qualitémesurable des produits, en Suisse, la dé-tention des porcs répond également àdes prescriptions élevées en matière debien-être des animaux et, partant, d’as-pects idéaux et éthiques de la qualité.

REVUE UFA · 12 2013 53

PRODUCTION ANIMALEQUALITÉ EN PRODUCTION PORCINE

Auteur Dr MartinScheeder, Haute écoledes sciences agronomi-ques, forestières etalimentaires et Suisag,GT pour les prestationsen production porcine,6204 Sempach,www.suisag.ch

www.ufarevue.ch 12 · 13

2.82.62.42.22.01.81.61.41.21.00.80.6

1987 1995 2005 2013

Part

de

grai

sse

intr

amus

cula

ire (%

)

� Grand porc blanc� Landrace suisse� Premo® (GPB lignée patern.)� Duroc

La détention en groupes des truies por-tantes se pratique depuis plus de quinzeans, les cages de mise bas et les paniersde protection des porcelets sont inter-dits depuis 2007, la castration des por-celets mâles ne se pratique plus quesous anesthésie, les directives de la pro-tection des animaux sont appliquéesavec toujours plus de rigueur – l’inter-diction de couper les queues en est unemesure manifeste – et plus de 60 % desporcs sont détenus dans des conditionsallant nettement au-delà des prescrip-tions légales.

Traçabilité Une explication du ni-veau élevé de la qualité de la viande ré-side aussi dans le contexte particulier dela production porcine indigène. EnSuisse, la viande est une denrée relati-vement chère, si bien que les consom-mateurs en attendent une qualité éle-vée. Le commerce de détail tientcompte de cette exigence et la commu-nique très directement aux acheteursd’animaux de boucherie à travers lesliens étroits qu’il entretient avec l’indus-trie de la viande. Les acheteurs d’ani-

maux de boucherie envoient des si-gnaux très clairs, et très efficaces dansnotre petit pays, au commerce d’ani-maux et aux éleveurs. Cette chaîne designaux, qui s’étend du produit à la pro-duction, est en outre soutenue par letravail des commissions et des groupesde travail au sein desquels des contactsétroits sont noués, avec à la clef unecommunication efficace entre les repré-sentants des différents partenaires dumarché au sein de la chaîne de valeur. Ils’ensuit un retour d’information rapideet sans complaisance en cas de manque-ments et d’exigences spécifiques en ma-tière de qualité. En Suisse, la filière de l’élevage porcin

cherche à optimiser la robustesse desporcs, la charnure ainsi que la qualité deviande et de la graisse. La sélection nes’opère ainsi pas unilatéralement sur laquantité de viande.

A l’avenir il s’agira notamment demaintenir les acquis et d’améliorer ce quipeut encore l’être. Par exemple, dans lecadre de recherches menées régulière-ment en collaboration avec Suisag, la

HAFL et des partenaires de l’industriedes produits carnés, des mesures sontdéveloppées pour continuer à améliorerles propriétés de la viande ainsi que laphysiologie nutritionnelle. L’objectif su-prême est et reste de proposer de laviande de porc suisse de qualité excep-tionnelle et produite dans le respect desanimaux et de la nature. �

Découpage descarcasses d’animaux entestage au MLP pourles examens de qualitéde la viande.

Graphique: Graisse intramusculaire (GIM) dans les côtelettes

PRODUCTION ANIMALE

Petra Gasser

QUALITÉ EN PRODUCTION PORCINE

54 12 2013 · REVUE UFA

Profil de l’exploitationMarkus et Susanne Schmidlin, 6235 Winikon

Surface agricole utile: 31ha

Cheptel: 30 vaches laitières en contratd’élevage, 20 places mise bas et 250 places gorets dans un cercle RTPP.

Grandes cultures: 3ha de colza, 3ha d’ensilage de maïs, 2 ha d’épeautre,5ha de blé, 13ha de terres ouvertes.

Main d’œuvre: couple d’exploitants,parents, beaux-parents

Qu’est-ce que la qualité des gorets?L’EXPLOITATION DE MISE BAS ET D’ÉLEVAGE Schmidlin est responsable de la qualité des porcelets au sein d’un cercle RTPP. Outre la santé et de bons accroisse ments, l’hygiène revêt une grande importance: «On peut entraîner les porcelets à devenir propres», déclare le chef d’exploitation.

L’exploitation de la famille Markuset Susanne Schmidlin est situéedans la commune lucernoise de Wi-nikon (à 700 m d’alt). Les Schmidlin

pratiquent la production laitière, lesgrandes cultures et la production por-cine. Sur l’exploitation, c’est principale-ment Edith Kaufmann-Häfliger, la mèrede Susanne, qui s’occupe des 20 placesmaternité et des 250 places d’élevage.Markus Schmidlin se consacre surtoutaux 30 vaches laitières ainsi qu’aux au-tres places maternité sur une deuxièmeexploitation située à Triengen. Il y estsecondé par ses parents, qui lui appor-tent une aide précieuse pour les travauxde routine. Son épouse Susanne tra-vaille actuellement encore à 80%comme enseignante de degré supérieuret s’occupe en plus de la comptabilité,du ménage tout en donnant des coupsde main à la ferme lors des pointes detravail.

Revue UFA: Monsieur Schmidlin, vousadhérez à la répartition du travail dans laproduction de porcelets (RTPP) et dispo-sez de place maternités et de places go-rets. Le marché porcin est soumis à defortes et permanentes fluctuations. Pour-quoi avez-vous misé sur cette branched’exploitation?Markus Schmidlin: Lors de la reprisedu domaine, la porcherie existait déjà.Mes beaux-parents réussissaient déjàbien dans cette branche d’exploitation.Aimant bien travailler avec les porcs, lapoursuite de cette activité était uneévidence pour moi. La production por-cine contribue par ailleurs à l’équilibredes éléments fertilisants et est quasi-ment une tradition dans le canton deLucerne.

Qu’est-ce qui vous a déterminé à entrerdans un cercle RTPP?Dans le cadre de mon examen de maî-trise, j’ai commencé à m’intéresser àcette question car il aurait été nécessairede construire une nouvelle porcheriepour les truies taries. Avant d’envisagercet investissement, j’ai analysé en détaild’autres possibilités. Un de mes col-lègues de maîtrise faisait déjà partie ducercle RTPP auquel j’appartiens au-jourd’hui encore. Il m’a mis en contactavec Anicom et un conseiller m’a fournide plus amples informations. Pour moi,le système a fait ses preuves. J’ai pu ré-duire ma charge de travail, le risque estmieux réparti et il a été possible d’aug-menter la taille des lots de gorets d’en-graissement.

Que veut dire pour vous le terme «goretsde qualité»?Il s’agit de porcelets qui sont en bonnesanté et qui grandissent vite en nécessi-tant le moins d’antibiotiques possibles.Seuls des porcelets en bonne santé per-mettent de réaliser de bons gains jour-naliers et d’obtenir des lots homogènes.De mon point de vue, la quantité est

aussi une qualité: en fin de compte, lenombre de porcelets sevrés est en effetun important facteur de succès.

Chez vous, comment se déroule la phasede la mise bas jusqu’au sevrage?Toutes les six semaines, le samedi, l’ex-ploitation de monte livre des truies por-tantes de 110 à 112 jours. Chez nous,ces truies reçoivent toujours de la grainede lin, du regain, du calcium et du phos-phore pour qu’elles s’acclimatent. La

REVUE IFA · 12 2013 55

PRODUCTION ANIMALEQUALITÉ EN PRODUCTION PORCINE

Que signifie «Qualité des gorets» pour les engraisseurs?Les producteurs de porcelets recherchent des porcelets équilibrés et des truies disposantd’une bonne fertilité alors que les engraisseurs attendent un bon indice de consomma-tion, un produit brut élevé et des gains journaliers importants. Dans ses exigences debase pour la livraison de gorets d’engrais, Anicom inclut le statut SSP A, dont lesdirectives comprennent le suivi d’un plan de vaccination. Un lot idéal de gorets d’engraisprésente un poids moyen de 25kg. Au sein de ce dernier aucun goret ne devrait pesermoins de 20kg. Par lot équilibré, l’engraisseur entend des écarts ne dépassant pas+/– 3kg par rapport au poids moyen.

Aucune race n’est capable de répondre pleinement aux exigences conjointes deséleveurs et des engraisseurs. Avec la truie Primera® et le verrat suisse de qualité Premo®,Anicom dispose dans son offre d’une lignée génétique performante qui n’est pas loin derépondre à ces exigences. Les derniers résultats obtenus attestent que l’effet d’hétérosis(GPBxLS) permet d’atteindre des caractères de performances supérieurs à la moyenne.Dans le dépouillement d’août 2013, le nombre moyen de porcelets sevrés des éleveursnucléus et de multiplication se situait à 27 porcelets par année. Les verrats produitsterminaux Premo® atteignent un gain moyen quotidien (GMQ) de 1029g. En comparai-son, le groupe GPB est nettement à la traîne avec un GMQ de 950g.

période de mise bas commence trois àquatre jours plus tard. Cette dernière estparticulièrement intense et requiert uneobservation 24/24 heures. Heureuse-ment, nous n’avons jamais eu de sérieuxproblèmes et nous n’avons dû provo-quer de naissance que dans des cas ex-ceptionnels. Chez les truies, l’objectifconsiste à augmenter l’aliment à aumoins 6kg par jour en l’espace de dixjours. Dans les boxes, nous épandons duK.lit de la maison UFA. Grâce à cela, lesboxes sont secs, ce qui permet d’éviter

les fractures et les contusions. Pour queles nouveau-nés ne perdent pas tropd’énergie, dans les nids à porcelets, latempérature oscille entre 32 et 35°C. Laveilleuse permet à ces derniers de mieuxs’orienter la nuit, ce qui réduit le risqued’écrasement. Au cours des semaines 2à 4, nous abaissons la température à25°C dans les boxes des porcelets. Aucours des deux premiers jours, les nou-veau-nés sont enfermés dans le nid pen-dant que la truie se nourrit, afin d’éviterqu’ils ne se fassent écraser. Le premier

jour, les dents sont limées et nous admi-nistrons une préparation biologiqueayant un impact favorable sur la flore in-testinale. Dès le 4e jour, les porcelets re-çoivent de la terre à fouiller avec du su-cre de fer. Pour éviter l’anémie, nousprocédons préalablement à une injec-tion de fer (Gleptosil ou Ferriphor).Nous distribuons de l’aliment porceletsappétible dès que possible. Nous avonsfait de bonnes expériences avec le pré-starter à base de poudre de lait combinéà du Fresta-Gel comme «appât» pouraugmenter l’ingestion. La castration aumoyen de l’anesthésie à l’Isoflurane in-tervient à l’âge de 4 à 6 jours. Une se-maine avant le sevrage, nous commen-çons à ajouter de l’aliment porcelets aupré-starter dans un rapport de 1 :1. Lelot est sevré le 30e jour et part avec unpoids de 25 kg PV pour l’exploitationd’engraissement. En matière de trans-port, nous collaborons avec l’entrepriseAnicom, qui nous a toujours convaincupar sa fiabilité. Evidemment, par lasuite, il faut nettoyer la porcherie à fondet la désinfecter quand tout est sec (sys-tème en bande unique). A notre avis,l’hygiène joue un rôle décisif dans lasanté des porcelets. Dans ce contexte,le système de détention revêt égale-ment une grande importance. Sur notreexploitation, l’installation de brumisa-tion, qui assure une humidité relativeoptimale, a fait ses preuves. Nous pen-sons également qu’il est possible d’en-traîner les porcelets à la propreté, lespremiers jours de vie étant décisifs.Alors que l’aire de déjection peut êtrehumide, les couches doivent êtresèches. Sinon, les animaux se soulagentpartout, ce qui entraîne une forte pres-sion des germes. En ce qui concernel’utilisation de médicaments, nous vac-cinons comme d’usage avec Circoflex le18e jour. Au début, nous donnons éga-lement du Baycox contre les coccidies.Pour le reste nous ne procédons qu’auxtraitements antibiotiques individuelsnécessaires. �

Markus Schmidlin en train de surveillerl’ingestion de colostrum.

Auteure Petra Gasser, Anicom, 6210 Sursee, www.anicom.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Stephan Roth

QUALITÉ EN PRODUCTION PORCINE

56 12 2013 · REVUE UFA

Benoît Sahli

Tableau 2: Produits UFA en un clin d’œilProduit Composants UtlisationUFA 395 Minéraux, micro- L’allrounder en production procine. Approvisionnement des

éléments, vitamines porcs durant les phases spécifiques. UFA-Solvi Oligo-éléments, Minimise les conséquences négatives liées au stress.

électrolytes, vitaminesUFA 990 Vita Extra Minéraux, oligo-éléments, Favorise les symptômes des chaleurs. Bio-compatible

vitaminesUFA 996 Cyclo Extra Minéraux, oligo-éléments, Avec bêta-carotène pour une meilleure fertilité. En cas

vitamines d’ajout d’ensilage de maïs à la ration. UFA pig-calm Minéraux, acides aminés, En cas d’agressivité et de nervosité à la porcherie

vitamines

Animaux sains, viande saineUN APPROVISIONNEMENT ADAPTÉ EN NUTRIMENTS est toujours meilleurmarché que des onéreuses interventions vétérinaires et est également à privilégier pour assurer une bonne qualité de la viande de porc. Le système immunitaire ne doitmanquer de rien dès les premiers jours de froid.

La discussion concernant les anti-biotiques est étroitement liée ausuccès de la viande de porc auprèsdes consommatrices et des

consommateurs. De nombreux praticiens le confir-

ment: l’utilisation ciblé de microélé-ments et de vitamines (par exemple UFA395 ou UFA –Solvi) a amélioré le niveaude santé de leurs animaux. Outre denombreux autres facteurs, Jakob Wer-der de Boswil (AG) confiait à une ré-cente édition de la Revue UFA que l’uti-lisation de UFA 395 contribue auxperformances de vie élevées de sestruies: «disposer d’animaux plus sains etrobustes, m’a permis de réduire sensi-blement le recours aux antibiotiques.»L’engraisseur Guido Meier de Niederwil(AG) tient le même discours: «Depuisque j’utilise l’aliment UFA 395, les pro-blèmes de santé ont nettement chuté.»De nombreuses études et travaux de

recherche confirment le potentiel desnutriments sur l’amélioration de la santédes porcs. Sur l’exploitation de re-cherche de UFA Bühl à Hendschiken, lesspécialistes ont remarqué que tous lesadjuvants et spécialités n’étaient de loinpas convaincants, même lorsqu’ils ont

permis d’atteindre de bons résultats àl’étranger. Pour que ces produits puis-

sent être utilisés avec succès, il fautqu’ils répondent à un besoin chez l’ani-mal. Dès lors, il est utile de comprendreles mécanismes de régulation chez leporc. (Graphique).Les vitamines A, D, E et K solubles

dans la graisse peuvent s’accumuler auniveau de la graisse corporelle. Toutesles vitamines B et la vitamine C sont so-lubles dans l’eau et ainsi que peu ou passtockables dans le corps ; ces vitaminesdoivent dès lors être mis à dispositionvia l’aliment ou, dans certains cas, viades produits spéciaux. Pour certains mi-néraux et microéléments, la capacité de

En situations de stress, les substances actives contenues dans les alimentsstandards ne suffisent souvent pas. Photo: agrarfoto.com

REVUE UFA · 12 2013 57

PRODUCTION ANIMALEQUALITÉ EN PRODUCTION PORCINE

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Graphique: Régulation homéostatique des oligo-éléments

Sur-approvisionnementSous-approvisionnement

Elimination accrueElimination réduite

Elimination• Fèces• Urine• Transpiration

Consommation• Intestin• Estomac

Stockage• Foie• Reins• Os• …

Consommation réduiteConsommationaccrue

StockageBesoin actuel

MobilisationAuteurs StephanRoth, chef recherche etdéveloppement, UFA SA, 3360Herzogenbuchsee.

Benoît Sahli, spécialistede production porcineau service techniqueUFA, 1070 Puidoux

www.ufa.ch

réserve diffère selon la solubilité, letransport et la disponibilité. En cas desurdosage, certains nutriments peuventmême avoir des effets toxiques ou em-pêcher d’autres nutriments d’agir. C’estla raison pour laquelle il est primordialde travailler avec des produits finis quiont été spécialement conçus pour ré-pondre à des situations spécifiques.

Tout dans l’aliment de phaseL’aliment de phase UFA garantit un ap-provisionnement suffisant en vitamineset microéléments ainsi qu’une bonnesanté des animaux. Les quantités appor-tées résultent de plusieurs années d’ex-périence et garantissent un apport en vi-tamines optimal et équilibré quels quesoient le niveau de production et l’âgede l’animal sans pour autant influencerla consommation de fourrage.

En forme pour l’hiver Au débutde l’hiver, la santé du porc est particu-lièrement mise à l’épreuve. En casd’écarts importants de températures oupar grand froid, les besoins de l’animalen vitamines et microéléments dépas-sent le niveau normal. Lorsque l’absorp-tion de fourrage diminue – comme c’estpar exemple le cas lors d’un affourage-ment distribué à l’extérieur les joursfroids- l’écart entre l’absorption de nu-triments via la ration et les besoins op-timaux de l’animal augmente.

Remplir le réservoir maintenantL’apport d’un concentré de nutriments

permet de mieux minéraliser et de vita-miner la ration. Chez les truies, la pé-riode de tarissement, respectivementd’élevage, permet d’emmagasiner desréserves. Les truies stockent les miné-raux et les microéléments dans le sque-lette et les tissus d’où ils seront mobili-sés lors de la prochaine lactation pourl’alimentation des porcelets via le laitmaternel. En ce qui concerne l’engraissement,

l’utilisation de spécialités minérales in-tervient prioritairement après l’installa-tion en porcherie. Des effets positifs onttoutefois également été constatés plustard.

A la fin, c’est l’homme qui en bé-néficie Un approvisionnement ap-proprié des porcs en microéléments etvitamines bénéficie finalement auxconsommatrices et aux consommateurs.La teneur élevée en vitamine B quel’être humain ne peut pratiquement ab-sorber que via des denrées alimentairesd’origine animale ainsi que l’approvi-sionnement en fer plaident en faveur dela consommation de viande de porc. Laviande de porc se profile égalementcomme une source de zinc, de séléniumet comme une denrée alimentaire pré-sentant un rapport potasse-sodiumidéal. Finalement, la viande de porccontient également de grandes propor-tions de carnitine, qui est appréciéepour le rôle important qu’elle joue dansla combustion des graisses et pour soneffet positif sur l’endurance sportive. �

Tableau 1: Effets des vitamines et des microélémentsVitamines Effet et utilité supplémentaireA protection de l’épithèle, fertilité, métabolisme

cellulaire, immunitéBêta-carotène premier stade de la vitamine A, santé, fertilitéD métabolisme du calcium et du phosphore, immunitéE antioxydant biologique, santé, immunité, qualité de

la viandeK3 coagulation du sangB1 métabolisme des hydrates de carbone, transmission

des stimulations, système nerveuxB2 métabolisme de l’énergieB6 métabolisme des protéines, immunitéB12 formation du sang et métabolisme des protéinesAcides nicotiques métabolisme de l’énergie, activité métabolique, Amidon nicotique prophylaxie de la cétoseAcide pantothène métabolisme de l’énergieBiotine métabolisme des protéines et de la graisse,

croissance de la peau, des poils, des onglonsAcide folique métabolisme des protéines et des acides nucléiques,

fertilitéC antioxydant, déstressant, santé, immunitéCholine métabolisme de la graisse, donateur des groupes

méthyl, transmission des stimulations, système nerveuxMicroéléments Effet et utilité supplémentaireFer coloration du sang et des muscles, fonctions

métaboliques, protection contre les infections

Zinc formation et alimentation des cellules de la peau et des poils, croissance

Cuivre croissance des poils et des os, mise en valeur du fer, développement du système nerveux

Molybdène composant de différentes enzymesManganèse développement des os, reproduction,

activité des enzymesIode régulation de l’intensité du métabolisme,

croissance, tyroïdeCobalt élément de base de la vitamine B12,

activateur d’enzymeSélénium métabolisme graisseux et musculaire, immunité,

protection contre les infections

Stockage• Foie• Reins• Os• …

modifiziert nach Jeroch et al. 1999

PRODUCTION ANIMALE

Ralf Bley

QUALITÉ EN PRODUCTION PORCINE

58 12 2013 · REVUE UFA

ChristopheColomb

Tenir compte de tous les aspectsL’AFFOURAGEMENT PAR PHASES est intéressant en engraissement porcin. Grâce à un approvisionnement adéquat en acides aminés au début et à des apportsénergétiques réduits en fin d’engraissement, il est possible d’améliorer les performances d’engraissement et à l’abattage. L’affouragement par phases permet par ailleurs de bien rentabiliser les investissements initiaux nécessaires.

La branche d’exploitation engrais-sement porcin est caractérisé - encomparaison avec la détention detruies d’élevage ou de l’élevage de

porcelets - par un degré de mécanisa-tion élevé, un important capital circu-lant et une faible charge en travail.Néanmoins, les performances fluctuentconsidérablement d’une exploitation àl’autre en fonction de la génétique, duprocessus de production, de la gestionet de la stratégie d’affouragement. Sui-vant l’âge des bâtiments, de la structurede l’exploitation et des installationstechniques, le chef d’exploitation doittrouver le bon compromis entre renta-bilité et possibilités de mise en œuvre.Les directives toujours plus sévèrescontraignent les engraisseurs à se proje-ter sur 20 ans dans leur planification.Cela est particulièrement valable pourl’affouragement, le facteur coût le plusimportant dans l’engraissement (gra-phique 1).

La volaille comme modèle Avantd’analyser l’affouragement par phasesdes porcs, jetons un coup d’œil sur l’avi-

culture. Dans l’engraissement de dindes,on discute actuellement des avantagesd’un affouragement en 7 phases par rap-

port à 6 phases. Dans un rapport d’essaide 2004, on peut lire: «Le programmed’affouragement en 7 phases a permisd’améliorer le gain de poids vif depresque 450g par rapport à un pro-gramme en 6 phases» ainsi que «L’aug-mentation des coûts d’affouragement(…) peut être plus que compensée parune amélioration des performances».L’engraissement de volaille est un mo-dèle en matière d’organisation au seinde la pyramide d’élevage, de faible va-riabilité, de gestion en général et surtoutd’efficience dans la production.

Les besoins évoluent Une pro-duction économique de viande de porcrequiert en principe la même efficience.

Tableau: Part de viande maigre – quand et comment l’influencer?Apports en énergie Apports en acides aminésPré- Milieu Finiton Pré- Milieu Finitionengr. d’engr. engr. d’engr.

Part de viande maigre bonneCharnure bonne, masse graisse ok + + + + + +Charnure faible, masse de graisse okCharnure faible, masse de graisse ok +/– + + – +/– +/–Charnure faible, masse de graisse trop élevée +/– + ++ – +/– +/–Charnure bonne, masse de graisse trop élevée +/– + ++ + + ++ Apports corrects, – apports insuffisants, ++ apports excessifs, +/– possible en cas d’approvisionnement conforme aux besoins et/ou insuffisants

REVUE UFA · 12 2013 59

PRODUCTION ANIMALEQUALITÉ EN PRODUCTION PORCINE

www.ufarevue.ch 12 · 13

Auteurs Ralf Bley, chef UFA 2000,3360 Herzogenbuchsee; ChristopheColomb, spécialiste de productionporcine au service technique UFA, 1070 Puidoux

Nouvel aliment phasique UFA Avecles nouveaux aliments phasiques UFA,les prix restent inchangés malgré desteneurs plus élevées en énergie (cf. «UFAActuel»).

qu’aliment d’engraissement principal.Comme compromis entre le pré-en-graissement et la finition, c’est au milieude l’engraissement qu’il faut couvrir lesbesoins avec précision car c’est durantcette période que les gains journalierssont les plus élevés. En ce qui concernela teneur en protéine, cela implique unsous-approvisionnement durant le pré-engraissement et un sur-approvisionne-ment durant la finition. Pour l’approvi-sionnement énergétique, la situation estinversée. Il faut davantage d’énergie du-rant la finition et moins de matière azo-tée. Un approvisionnement par phasesfavorise une bonne santé, des accroisse-ments élevés et un pourcentage optimalde viande maigre (tableau).

vétérinaire0.3%autres

3.6%

porcelets46.3%

Dans ce contexte, tous les nutrimentsnécessaires doivent être coordonnés demanière optimale et apportés dans lesbonnes quantités afin de couvrir les be-soins des animaux. De la naissance àl’abattage d’un porc à l’engrais, l’assimi-lation relative des minéraux, des lipideset des protéines (graphique 2) connaîtdes changements. La différence géné-tique entre les races, les sexes et lestypes est relativement élevée. On partdu principe qu’un aliment complet estutilisé du premier au dernier jour en tant

Economie de soja Comment celase traduit-il exactement en chiffres? EnBavière (LfL Grub), dans un essai enconditions pratiques, on a testé l’affou-ragement en deux phases par rapport àun affouragement multi-phases simple.Avec la même quantité d’énergie et desgains journaliers de 15g moins élevés, ila été possible d’économiser 2% decoûts d’alimentation (–1.00€), 8% dedéjections de N et 16% (– 6.5kg) desoja. Dans le Bade-Wurtemberg égale-ment, les résultats d’engraissement sontcompilés et analysés chaque année. Uncommentaire en ressort: «Avec les sys-tèmes d’affouragement multi-phases, ilest possible de mieux approvisionner lesanimaux en fonction de leurs besoins.Les gains journaliers augmentent avecune amélioration simultanée de l’indicede consommation».

Le plus grand périodique spécialiséallemand a comparé en 2011 l’engrais-sement à l’aliment complet en quatrephases et a constaté une différence decoûts d’aliment de 3.30€, en tenantseulement compte de l’économie desoja durant la finition. La société d’agri-culture danoise quant à elle est arrivée

à un avantage économique de 4% avecl’affouragement en trois phases par rap-port au groupe témoin.

Obstacles La rentabilité globale del’engraissement porcin ne dépend tou-tefois pas seulement des facteurs dephysiologie nutritionnelle. La charge entravail liée à un affouragement parphases peut être plus élevée lorsque latechnique d’affouragement n’est pasconçue en conséquence. C’est pour-quoi, dans la pratique en Suisse, l’affou-ragement par phases ne s’est pas encoregénéralisé. L’engraissement en continu,des effectifs restreints ou le manque desilos sont souvent mentionnés commedes obstacles à sa mise en œuvre. Maisqu’on se le dise: l’affouragement parphases a des effets positifs considéra-bles.

Résumé Les recherches effectuéesdans différents pays montrent que l’af-fouragement par phases apporte desavantages concernant:1. les performances d’engraissement

(indice de consommation, coûtsd’aliments)

2. l’homogénéité (poids et carcasses)3. l’efficience énergétique et des nutri-

ments4. la protection des animaux (physiolo-

gie nutritionnelle, affouragementconforme aux besoins des différentsgroupes d’âge)

5. la protection de l’environnement(mise en valeur des nutriments,quantités et teneurs du lisier)

6. la rentabilité globale �

Les exploitations quidoivent procéder à desmodifications auniveau des bâtimentsseraient bien inspiréesde réfléchir si l’en-graissement par phasene constituerait pasune alternative.Photo: agrarfoto.com

Graphique 1: Facteurs de coûts dans l’engraissement

aliment49.8%

Graphique 2: Evolution des tissus corporels

Form

atio

n re

lativ

e de

tiss

us

50 kg 100 kg

Mise en valeurde la graisse

Porc moyen

Porc trèscharnu

Mise en valeur des minéraux/formation du squelette

Mise en valeur de la protéine

Naissance

PRODUCTION ANIMALE

MyriamHarisberger

QUALITÉ EN PRODUCTION PORCINE

60 12 2013 · REVUE UFA

Tracasserie ou précieuse source d’informations?LES CONTESTATIONS DE L’ABATTOIR fournissent d’importantes informations sur l’état de santé d’un troupeau de porcs. Car les symptômes de maladies ne sont pastoujours manifestes ou faciles à diagnostiquer par l’éleveur.

Une production économique deviande de porc saine et de bonnequalité passe par une génétique op-timale, des porcs en bonne santé,

peu de pertes d’animaux, de faiblescoûts de production (p. ex. frais vétéri-naires et médicaments) et des gainsjournaliers élevés ainsi qu’un bon indicede consommation.

Examen officiel Pour produire dela viande de porc saine, irréprochable dupoint de vue sanitaire pour le consom-mateur, la meilleure solution consiste àdisposer de porcs en bonne santé. Onne constate toutefois pas toujours aupremier coup d’œil si c’est effective-ment le cas. C’est pourquoi les porcssont examinés aussi bien avant l’abat-

tage (examen des animaux de bouche-rie) qu’après (examen de la viande) parune personne officielle. Selon les cri-tères fixés dans la loi, il est décidé au caspar cas si la viande est consommable ounon. Il peut arriver que tout l’animal nesoit pas propre à la consommation (parex. animal atteint par le rouget, signesd’intoxication sanguine ou abcès surplusieurs parties du corps). Cependant,de nombreuses altérations restent limi-tées à certains endroits, si bien que seulsles morceaux concernés sont déclarésimpropres à la consommation (p. ex. encas d’abcès isolé bien délimité ou depatte cassée).

Les lésions les plus fréquentessont les pneumonies, les pleurésies etles péricardites, les atteintes au foie pardes parasites, les péritonites, les né-phrites, les inflammations articulaires,les abcès cutanés et spinaux ainsi que lesnécroses de l’extrémité de la queue. Lescontestations peuvent avoir des effetsnégatifs directs sur les décomptesd’abattage. En outre, elles sont souventliées à des pertes indirectes, comme descoûts de production plus élevés (fraisvétérinaires) et une diminution des per-formances d’engraissement. Les saisieseffectuées dans les abattoirs fournissentégalement, conjointement avec d’éven-tuels symptômes observés à la porcherie(p. ex. toux ou boiteries), de précieusesinformations sur l’optimisation de la

Tableau: Constatations à l’abattoir et mesuresProblème constaté Suspicion Principaux symptômes Mesures recommandéesPneumonie

Péricardite, pleurésie,pneumonie, péritonite;articulations enflées

Articulations enflées

Lésions cutanées et desvalvules cardiaques;articulations enflées

Abcès (de la colonnevertébrale); (év. nécrosesau bout de la queue ouautres lésions servant de Lésions du foie: Hepatitisparasitaria

Intestins sanguinolents

Grippe; pneumonie enzootique(PE); Actinobacillus pleuro -pneumoniae (APP)Maladie de Glässer (HPS);mycoplasmes (M. hyorhinis);

Mycoplasmes (M. hyosynoviae);Faiblesse des pattes (ostéochondrose, OCD)

Rouget de la peau, des valvules oudes articulations

Formation d’abcès (streptocoques/staphylocoques, A. pyogenes)

Contamination avec des versgastro-intestinaux

Brachyspires (dysenterie)

Toux, Fièvre

Toux, Boiteries,Fièvre, Difficultésrespiratoires,Eternuements, Mort

Boiteries

Lésions cutanées,Boiteries

Abcès, Cannibalisme,Boiteries, Perclusion,Incapacité à se lever

Mauvaises performan -ces, Dépérissement,Diarrhée, Toux, MortEv. diarrhée

Annoncer au vétérinaire; procéder à une analyse; vérifier le climat de laporcherie.

Traiter les animaux atteints avec un antibiotique; éviter le stress; vérifier leclimat de la porcherie (température/courants d’air; préchauffer la porcheriesi nécessaire) HPS: envisager év. une vaccination. M. hyorhinis: Renforcerl’hygiène de la porcherie (nettoyage et désinfection).

Minimiser la charge sur les articulations (optimiser les propriétés du sol);OCD: Optimiser l’approvisionnement en minéraux (calcium/phosphore);veiller à de bons aplombs (sélection génétique)

Toutes les formes: éviter le stress et vérifier le climat de porcherie; dans lesexploitations à problème, envisager une vaccination avant l’entrée dans laporcherie d’engraissement. Rouget de la peau: traitement antibiotique desanimaux atteints. Rouget des articulations: éliminer les animaux atteints carsuccès de la thérapie improbable.

Eviter les portes d’entrée possibles (p. ex. cannibalisme); séparer lesanimaux atteints et traitement antibiotique en cas d’apparition de fièvre;intensifier le nettoyage et la désinfection.

Vermifugation durant 5 jours au minimum; produit désinfectant spécial(avec Kresol)

Annoncer au vétérinaire; procéder à une analyse

PRODUCTION ANIMALEQUALITÉ EN PRODUCTION PORCINE

Auteure MyriamHarisberger, Dr med.vet., vétérinaire auService sanitaire porcin(SSP), Suisag, 6204Sempach,www.suisag.ch.

www.ufarevue.ch 12 · 13

REVUE UFA · 12 2013 61

Péricardite. Intestins agglutinés enraison d’une péritonite.Petites photos: Suisag

Altérations du foie («milkspots»).Pneumonie.

santé des animaux. Par la suite, il est né-cessaire de prendre des mesures si lescontestations ne concernent plus uni-quement des individus isolés.

Pneumonies Plusieurs maladiespeuvent être à l’origine des pneumo-nies, comme la grippe ou l’HPS, maiségalement des épizooties telles que lapneumonie enzootique (PE) ou l’actino-bacillose (APP). Durant la phase aiguë,les animaux concernés toussent et ontde la fièvre. En cas de suspicion d’épi-zootie, des précisions de diagnostic sontentreprises dès l’examen de la viande.Ces dernières ne dispensent toutefoispas d’appeler le vétérinaire lorsque latoux fait son apparition et de mener deplus amples investigations. Le tableaudonne un aperçu de quelques maladiessignificatives avec leurs effets constatésà l’abattage, les principaux symptômeset les mesures recommandées.

Articulations enflées Si les casd’articulations enflées, de péricardites,de pleurésies et péritonites se multi-plient, avec les agglutinations qui lescaractérisent (cicatrices), et si onconstate dans le troupeau de la toux,des boiteries ou de la fièvre, on peut re-douter la maladie de Glässer (Hämophi-lus parasuis HPS) ou la présence de my-coplasmes (M. hyorhinis). Les agentspathogènes sont aussi largement répan-dus chez les porcs en bonne santé: lesanimaux ne tombent malades quequand ils sont stressés ou affaiblis pard’autres maladies. A titre prophylac-tique, il convient d’éviter le stress dansla mesure du possible et d’optimiser leclimat de la porcherie. Dans le cas deM. hyorhinis, une intensification del’hygiène de la porcherie est conseillée.En ce qui concerne le HPS, on peut en-visager une vaccination si nécessaire.Lorsque les symptômes se limitent aux

articulations enflées, plusieurs causesentrent également en ligne de compte.Dans ce cas, les examens des carcassespeuvent fournir des indices supplémen-taires (p. ex. apparition d’altérations dela peau et des valvules cardiaques liéesau rouget).

Les abcès (de la colonne vertébrale)sont difficiles à éviter. Pour les prévenir,il convient de limiter les portes d’en-trées dans le corps, comme les morsuresde la queue ou les blessures, en prenantdes mesures au niveau des installationsde la porcherie. Chez les animaux at-teints, un traitement antibiotique est in-diqué dès l’apparition de la fièvre.

Lésions du foie Il est relativementfréquent de constater des altérations dufoie («milk spots») à l’abattoir liées à laprésence d’ascarides. Ces «milk spots»proviennent de la migration des para-sites dans le corps. Ces derniers, austade larvaire, se déplacent vers lesvoies respiratoires et le pharynx avantde retourner dans le tube intestinal,avalés par la salive. Les animaux touchésne montrent bien souvent que dessymptômes non spécifiques comme undépérissement, de la diarrhée, de latoux, voire même périssent. Une vermi-fugation durant au moins cinq jours estrecommandée, au plus tard lorsque detelles altérations sont constatées àl’abattoir, car les animaux parasités affi-chent généralement des gains et des in-dices de consommation moins bons.

Organes blancs On constate ausside temps en temps des altérations dutube gastro-intestinal, ce que l’on ap-pelle les «organes blancs». Elles peuventprendre différentes formes, par exempledes intestins sanguinolents, ce qui pour-rait être synonyme de dysenterie à bra-chyspires si le troupeau est atteint dediarrhée (év. sanguinolente). �

Certaines maladiespeuvent être mieuxidentifiées sur lescarcasses qu’à laporcherie.Photo: agrarfoto.com

PRODUCTION ANIMALE

Tobias Burren

QUALITÉ EN PRODUCTION PORCINE

62 12 2013 · REVUE UFA

Du point de vue de la rentabilité del’engraissement porcin, il est moins

grave d’avoir des animaux trop légersque trop lourds. Photo: agrarfoto.com

Il suffit de les peserUN POTENTIEL IMPORTANT SUBSITE pour les engraisseurs de porcs qui sont sanscesse confrontés à des déductions de poids et qui ne pèsent pas encore leurs animaux.Une balance est un investissement qui s’amortit rapidement. Mais quels critères faut-ilobserver lors de l’achat d’une balance et où faut-il la placer? Faut-il systématiquementpeser tous les animaux?

Le pesage des porcs à l’engrais estle travail le plus rentable à la por-cherie car il permet de réduire for-tement les déductions. Celles qui

frappent les porcs trop lourds grèventparticulièrement la rentabilité de l’en-graissement, car les porcs lourds man-gent beaucoup. Il peut en revanche êtreintéressant de livrer quelques animauxtrop légers pour maximiser le nombrede rotations par année.

Où placer la balance?La balance peut être disposée soit dansle couloir de service, soit directementdans le box. Procéder au pesage dans lecouloir de service présente l’avantagede ne pas perturber les porcs qui ne doi-vent pas être pesés. Les animaux peu-vent en outre être chassés facilementdans la balance. Ce positionnement im-plique par contre de devoir sortir lesporcs de la balance à reculons, alors

qu’ils peuvent ressortir en avant dans lebox. Certains constructeurs proposentdes balances équipées d’un dispositifpermettant de faire reculer les porcsbeaucoup plus facilement.

Quand et combien?Il faudrait peser les porcs au plus tardquinze jours avant la date d’abattageprévue. La solution la plus sûre consisteà peser tous les animaux. Mais il est éga-lement possible de simplifier le pesage:pour obtenir un résultat représentatif,on peut par exemple sélectionner troisporcs de différentes classes de poids ausein d’un box de 30 animaux (1 léger, 1moyen, 1 lourd). Sur la base de cetéchantillonnage de trois porcs, il est alospossible d’estimer le poids des autres.Pour les cas limites, mieux vaut procé-der au pesage. Suivant l’homogénéitédes porcs, cette méthode permet den’en mettre qu’env. 25 % sur la ba-lance. Durant la semaine précédantl’abattage, l’engraisseur peut ainsi an-noncer les animaux prêts à partirjusqu’au mercredi soir, en mentionnantle nombre exact d’animaux et leur poidsmoyen.

Critères d’achat Avant d’acheterune balance pour les porcs, il faudraittenir compte des critères suivants: • S’il est prévu d’utiliser le couloir deservice comme place de pesage, labalance ne devrait pas avoir de ren-forts obliques afin de pouvoir être uti-lisée comme passage.

• Avec une utilisation dans le couloir,un dispositif de recul peut être trèsappréciable, surtout lorsqu’il n’y a pasbeaucoup de place et que la balancene peut être utilisée que par l’arrière.

• Le palier de la balance devrait êtreaussi bas que possible afin que lesporcs y entrent plus facilement.

• S’il faut transporter régulièrement labalance, il est préférable que cettedernière dispose de grandes roues fa-cilitant son déplacement.

• Lorsque la balance doit être transpor-tée dans des endroits confinés com-portant beaucoup d’angles, mieuxvaut que sa construction ne soit pastrop lourde.

• Facilité d’utilisation.• Grande précision.

Des modèles simples au high-tech Il existe une vaste palette de ba-lances pour un seul animal. Les photosne représentent qu’une sélection demodèles avec différentes caractéris-tiques. Le nouveau scanner de poids«OptiScan», qui sera commercialisé en2014, est particulièrement intéressantcar il permet de gagner du temps. Pourque chaque animal puisse être saisi cor-rectement, il faut que les porcs passentà travers un couloir. Une balance indivi-duelle traditionnelle implique certes unpeu plus de travail mais est par contreplus précise et meilleur marché. Peser un groupe d’animaux est surtoutjudicieux lorsqu’il ne s’agit pas de dé-terminer le poids d’abattage mais decontrôler l’alimentation du groupe. �

L’«OptiScan» détermi-ne le poids des porcs

grâce à une caméra 3D.Il permet de gagner

beaucoup de temps caril n’y a pas besoin

d’amener les porcs à labalance. L’«OptiScan»arrivera probablement

sur le marché auprintemps 2014.

REVUE UFA · 12 2013 63

PRODUCTION ANIMALEQUALITÉ EN PRODUCTION PORCINE

www.ufarevue.ch 12 · 13

Auteur Tobias Burrensuit une formationd’agro-technicien ES auStrickhof, 8315 Lindau,et a effectué un stagechez UFA au coursduquel il s’est intéresséau pesage des porcs.

La balance de Burri AG est construiteen acier galvanisé et pèse 88kg. Grâceà ses grandes roues et son chariotabaissable, elle peut être transportéesans problème. La porte d’entrée et desortie peut être ouverte sur les deuxcôtés.

La balance de Bosche GmbH & Co. KGest en acier inox et affiche un poidstotal de 54kg. Une troisième roulettede direction sur les barres supérieurespermet de la déplacer verticalementdans les couloirs étroits comportantdes angles serrés.

La balance de Meier-Brakenberg esten aluminium et ne pèse que 50kg.Elle présente une largeur de 58 cm etest dotée d’une porte de recul. Elledispose en outre d’une barre de peséerésistante aux chocs.

Envoyer à: LID/AGIR, Weststrasse 10, Case postale, 3000 Berne 6, tél. 031 359 59 77, fax 031 359 59 79Vous trouverez bien d’autres choses sur les sites internet www.agriculture.ch

Courrier B | Délai de livraison 14 jours | Participation aux frais de port en fonction des coûts Supplément courrier A : 10.– fr. Supplément exprès : 25.– fr.

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REVUE UFA · 12 2013 65

PRODUCTION ANIMALEQUALITÉ EN PRODUCTION PORCINE

Auteur DanielKaufmann, Suisag,6204 Sempach,www.suisag.ch

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640

632

624

616

608

600

2.50

2.48

2.46

2.44

2.42

2.40

DanielKaufmann

2002 2005 2008 2011Année de naissance du verrat

Gain

Indice de consommation

Indi

ce d

e co

nsom

mat

ion

(kg/

kg)

Gai

n pa

r jou

r de

vie

(g/j

our)

Ils grandissent plus vite et mangentmoins? Le graphique indique l’évo-lution de l’influence des verrats IAPremo®, selon leur année de nais-

sance, sur les performances des porcs àl’engrais. Les verrats IA actuels de la racePremo® produisent des porcs à l’engraisaffichant un gain par jour de vie de 630get un indice de consommation de2.42kg par kg d’accroissement. Lesporcs à l’engrais de verrats Premo® quiétaient détenus il y a dix ans à la stationIA affichaient un gain journalier infé-rieur de 25g au chiffre susmentionné etmangeaient 70g d’aliment en plus parkilo d’accroissement. Les porcs actuelsatteignent donc un poids mort de 86kgune semaine plus tôt et consomment6kg d’aliment en moins. Tout cela enpartant du principe que la génétique estla même chez les truies et que les condi-tions de détention et d’affouragementsont identiques.

Ces résultats s’appuient sur les don-nées des épreuves en station et enconditions réelles issues du herd-booket de l’épreuve par le produit terminal.Les influences de la détention, de l’ali-mentation et de la gestion ont été cor-rigées. L’influence génétique du verratsur les performances des animaux deboucherie a également fait l’objet d’uneestimation.

Des coûts inférieurs par porc àl’engrais Les progrès zootechniquesenregistrés par les verrats IA de la racePremo® en termes de gains (25gx0.17CHF) et d’indice de consommation(6kgx59.00CHF) font que les coûts desporcs de boucherie reviennent CHF8.–meilleur marché qu’il y a dix ans. Au ni-veau de l’exploitation d’engraissement,ces avantages devraient être encore ac-centués par le fait que la génétique destruies et leur statut sanitaire (notam-ment vaccination Circo) se sont simulta-nément améliorés. �

La production porcinedevient toujours plusefficace.

IL Y A DIX ANS, Suisag introduisait l’épreuve par le produit terminal (EPT), un testage par la descendance des verrats IA sur les exploitations de production. Un coupd’œil sur l’évolution des performances d’engraissement permet de constater que lesporcs à l’engrais d’aujourd’hui grandissent plus vite et consomment par conséquentmoins d’aliment jusqu’à l’abattage.

Une semaine de moins

Graph. 1: Impact des verrats Premo® sur les perf. d’engraissement

PRODUCTION ANIMALE

David Reboul

66 12 2013 · REVUE UFA

Auteur David Reboul, Chef de secteurProduction à UFA SA, 1070 Puidoux,www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 12 · 13

Au cours de la troisième étape,le pré-mélange tamisé estbroyé grâce aux 2 moulins àmarteaux Bühler «DFZK-2».Dans cette dernière étapecruciale du broyage, seules lesparticules grossières, qui n’ontpas été encore transformées,sont broyées. On obtient icialors la mouture désirée.

En réalité, nous ne procédons passeulement au remplacement de no-tre moulin principal: Nous instal-lons après nos balances de dosage,

une ligne complète de broyage. Cetteligne complète de broyage est compo-sée de: 2 pré-dépôts ou 2 pré-mélan-geuses à vis, 1 broyeur à cylindres, 1 ta-mis pour séparer les particules fines, 1 double moulin à marteaux vertical.Cet ensemble a plusieurs avantages: Lesnouvelles pré-mélangeuses dynamiquesà vis permettent d’homogénéiser effica-cement les divers composants, ce quifacilite l’étape suivante.

Grâce au concept de pré-bro -yage, la consommation électrique di-

On voit ici le nouveau pré-broyage ou broyeur à cylindresBühler. «DFZL-1500». Lacomsommation d’énergie est icisignificativement plus faible.

UFA PUIDOUX 2013 Le broyeur à marteaux horizontal existant sans tamis avec undépôt de reprise et filtre intégré présente plusieurs inconvénients qui sont corrigés avecle nouveau broyage en cascade.

Nouvel investissement au sein du Secteur Production

minue de 30% en comparaison del’énergie nécessaire à un moulin à mar-teaux classique. En effet, ce broyeur àcylindres permet déjà à ce niveau d’ob-tenir des particules fines qui ne nécessi-tent pas le passage dans un broyeur àmarteaux traditionnel.

Dans cette étape, des économiesd’eau sont aussi réalisées car la pertehumide est réduite, quoi qu’étant diffi-cilement quantifiable.

Le risque d’explosion est égalementfortement diminué puisque un nouveaufiltre indépendant est installé. L’éloigne-ment de l’installation filtre et des broy-eurs principaux, ne permet pas auxéventuelles étincelles générées parl’opération de broyage d’atteindre le fil-

tre et réduit par conséquent le risqued’explosion.

Le choix d’un moulin doublepermet quant à lui de fixer des tailles degrille différente sur chaque moulin, sibien que pour certains produits, le chan-gement des grilles pourra être réaliséentièrement de façon automatisée.La redondance des moulins permet deréaliser, si nécessaire, de la maintenancesur un moulin pendant qu’on produitsur l’autre. De plus, la sécurité de l’ex-ploitation est augmentée par un 2ème

moulin immédiatement disponible encas de panne.

Planification Sans comptabiliser letemps nécessaire à la faisabilité, à l’or-ganisation et à la planification de ce pro-jet, la durée des travaux sur le terrains’est déroulée sur 15 semaines. Ces se-maines ont été nécessaires pour procé-der au démontage des installations exis-tantes, aux travaux de génie civil, auxtravaux de montage des nouvelles ma-chines, au câblage des armoires élec-triques ainsi que pour l’automatisationdu processus. Bien sûr, il a fallu réaliserces travaux tout en continuant la pro-duction et dans les meilleures condi-tions possibles d’hygiène et sécurité. �

Au cours de la deuxième étape,le pré-mélange est tamisé grâceau tamis Bühler «DFTA 23 DL».La fraction fine tamisée estdirectement dirigée (by-pass)vers l’étape suivante. L'autrefraction moins fine est envoyéesur le moulin à marteaux pourobtenir la mouture désirée.

REVUE UFA · 12 2013 67

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PRODUCTION ANIMALE

Martin Kaske

68 12 2013 · REVUE UFA

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Dans une étude utilisant des taurillons Holstein, les animaux affouragésintensivement durant leurs 3 premières semaines de vie présentaient unaccroissement nettement plus élevé que les animaux alimentés demanière restrictive. Dès la 4ème semaine de vie, tous les animaux ont étéaffouragés de manière restrictive avec de la poudre de lait via unDAL.

Age (semaines)

En élevage laitier, selon les recom-mandations en vigueur, les veauxnouveau-nés reçoivent, après lapremière buvée de colostrum, du

lait entier ou de la poudre de lait deuxfois par jour. On a toujours dit que le laitétait un aliment onéreux et qu’il étaitpeu intéressant en termes de travail ethygiéniquement sensible. Il s’agissaitpar conséquent de ne distribuer que lesquantités strictement nécessaires. Lesplans de buvées pour veaux d’élevagerecommandent donc 4– 5 l de lait entier

par jour, respectivement 5– 8 l d’un mé-lange à base de poudre de lait(90– 120g/l), répartis sur deux buvées. Les veaux de troupeaux allaitants tè-

tent leur mère 8 à 12 fois par jour pourconsommer quelque 10 l de lait entier.Il en résulte des augmentations de poidsde plus de 1kg par jour. En comparai-son, les veaux d’élevage, qui ne reçoi-vent que des quantités restreintes de laitau cours des premières semaines, ontdes accroissements quotidiens faibles,car la consommation d’aliment concen-tré est insignifiante durant les trois pre-mières semaines de vie. Certains veauxmaigrissent durant la période d’allaite-ment et font ainsi piètre impression.

Programmation métaboliqueDe nombreux articles issus de la méde-cine humaine indiquent que l’alimenta-tion des nouveau-nés au cours des pre-mières semaines de vie influence demanière décisive le niveau de perfor-mance futur de l’organisme. Ce phéno-mène est appelé «programmation méta-bolique»: la quantité d’énergieabsorbée avant vêlage et pendant lespremières semaines de vie a une in-fluence à long terme sur le métabolismedes mammifères. Des études ont ainsidémontré, il y a 20 ans déjà, que la pro-babilité qu’un être humain adulte déve-loppe des troubles métaboliques (parex. fort surpoids, diabète type 2) , est in-fluencée par le poids à la naissance et laquantité d’énergie absorbée durant lespremières semaines de vie. L’ajustementdu métabolisme du fœtus, qui intervientdéjà dans la matrice, contribue à pro-grammer le métabolisme de l’être vivanten fonction de son futur environnement.La situation se complique lorsque les

conditions alimentaires auxquelles lesanimaux ou les être humains sontconfrontées après la naissance diffèrentsensiblement de la programmation mé-tabolique prévue. C’est notamment lecas lorsqu’un nouveau-né trop maigrereçoit en grand quantité une alimenta-tion très riche en énergie. La régulationde la consommation alimentaire estaussi visiblement influencée à longterme par la quantité d’énergie absorbéedurant les premières semaines de vie.

Production de lait plus élevéeune fois adulte Qu’est-ce que toutceci a à voir avec les veaux? Beaucoupde choses ! Il est reconnu et primordialque les vaches laitières doivent, surtoutdirectement après le vêlage, se remettreà manger aussi rapidement et beaucoupque possible afin d’éviter les troublesmétaboliques liés à une production lai-tière importante (cétose, syndrome delipomobilisation, déplacement de lacaillette).. Les veaux sont actuellementpar contre généralement affouragés demanière très restrictive et ainsi «quasiaffamés». Or cette disparité en termesd’affouragement entre les veaux et lesvaches est entre-temps considéréecomme une source potentielle de pro-blèmes. Plusieurs études ont en effetmontré qu’un affouragement plus inten-sif au cours des premières semaines devie contribuait à une production laitièreplus élevée en première lactation. Cetteconstatation s’explique par l’effet positifd’un affouragement intensif sur le déve-loppement des tissus mammaires.

Egalement rentable à courtterme Un affouragement plus inten-sif des veaux n’a pas uniquement un ef-

IL Y A DU CHANGEMENT dans l’air en ce qui concerne l’alimentation des veaux: on évoque de plus en plus un concept d’élevage qui se différencie nettement des recommandations d’antan. En quoi ce concept est-il différent?

Plutôt un peu trop que beaucoup trop peu

Tableau: La santé rapporteNiveau d’énergie Niveau d’énergiebas * élevé **

Maladies sur l’année 32.1% 12.1%Maladies en été 12.7% 4.4%Maladies en hiver 52.4% 20.4%* Poudre de lait 120g/l d’eau, ** lait non consommable pasteuriséUne étude américaine a démontré que les maladies sont moins fréquentes chez les veaux nourris intensivement que chez les veauxalimentés de manière très restrictive (Godden et al., 2005).

� buvée rationnée (24 veaux)� ad libitum (24 veaux)

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Graphique: Croissance accrue avec affour. ad libitum

REVUE UFA · 12 2013 69

PRODUCTION ANIMALE

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Auteur Martin Kaske,Apl.-Prof. Dr. méd. vét.Vétérinaire spécialisteen physiologie et desbovins, dipl. ECBHM,spécialisations: méde -cine du troupeau, santédes veaux, physiologiedu métabolisme,Service sanitaire bovin(SSB), Agridea, 8315Lindau, www.agridea.ch

fet positif à long terme. Il est égalementintéressant à court terme, les veaux pré-sentant des accroissements journaliersplus importants et généralement aussiune meilleure constitution par rapportaux animaux affouragés de manière res-trictive (graphique, encadré). Un apportimportant de lait entier a une influencepositive sur l’état de santé (tableau). Deplus, les veaux pouvant ainsi satisfaireplus intensément leur besoin de suc-cion, ils sont moins enclins à se tétermutuellement ou à sucer des objets.

Excréments plus liquides A quoiressemble un affouragement plus intensifen pratique? Après avoir reçu une grandequantité de colostrum, les veaux de-vraient recevoir trois buvées de 3l de laitentier au cours de leurs deux premièressemaines de vie. Il se peut alors que lesfèces deviennent plus liquides qu’avecdes buvées plus petites. A elles seules,ces quantités de lait plus élevées ne suf-fisent pas à provoquer de diarrhée.

Eviter toute consommation ex-cessive Proposer du lait ad libitum aégalement fait ses preuves: un seau rem-pli de lait est mis à disposition des veauxdeux fois par jour. Le lait y est acidifié àl’aide d’une solution acide de manière àatteindre un pH de 5.5. Une acidifica-tion plus élevée avec de l’acide for-mique est à proscrire pour éviter que lelait ne perde de son appétence. Le laitacidifié est distribué aux veaux dans unbidon doté d’un couvercle, quelle quesoit la température extérieure. Les restesde la buvée précédente doivent être je-tés. Les cas de diarrhée peuvent êtreévités en isolant simplement les veauxdans des igloos individuels durant lestrois premières semaines de vie et en lesregroupant ensuite. Dès la quatrièmesemaine de vie, les quantités de lait dis-tribuées peuvent être progressivementréduites. Selon les résultats disponiblesactuellement, une période d’alimenta-tion ad libitum comparativement sicourte est déjà suffisante, puisque les

veaux augmentent rapidement leurconsommation de concentré dès la 4ème

semaine de vie. Il convient de profiterde cette consommation accrue d’ali-ment, pour éviter une consommationsuperflue de lait entier.

160g de poudre de lait par litreLes éleveurs utilisant de la poudre delait devraient en distribuer au moins unkilo par veau et par jour. Il suffit pourcela de programmer le DAL de manièreà ce que ce dernier distribue quatre re-pas par veau et par jour, à raison de1.5 l par repas. La poudre de lait devraêtre mélangée à raison de 160g parlitre d’eau. Il est important de releverque l’affouragement intensif néces-site de bonnes conditions de déten-tion et des aliments d’excellentequalité: utiliser une poudre de laitde moindre qualité, avec une teneurélevée en protéine végétale parexemple, ne permet pas de nourrirles veaux convenablement. Les ex-ploitations ayant des problèmes ré-currents de diarrhée, ne pourrontpas régler ces problèmes en secontentant uniquement de distri-buer du lait ad libitum. �

Les veaux affouragésde manière intensivedurant les premièressemaines de vieparaissent plus«pleins» et sont pluscalmes que des ani -maux sous-alimentés.

Conditions de détentions adéquatesLes résultats d’une étude effectuée en Allemagne du Nord se résumentcomme suit:

• Les veaux recevant du lait ad libitum buvaient en moyenne 10 l delait entier par jour durant les trois premières semaines de vie.

• Les veaux alimentés de façon intensive présentaient des accroisse-ments quotidiens notablement plus élevés – qui permettaient mêmed’exprimer l’énorme potentiel de croissance de veaux Holstein - parrapport aux animaux du groupe de contrôle qui eux recevaient dulait de manière restrictive, selon les recommandations en vigueur. Au 22e jour de vie, les veaux alimentés intensivement pesaient déjà20kg de plus que les veaux affouragés restrictivement. L’étude aégalement montré que les veaux affouragés intensivement consom-maient significativement plus d’aliment concentré durant la suite dela période d’alimentation lactée. Ces animaux conservaient leuravance de croissance jusqu’au sevrage – ils pesaient même enmoyenne 14kg de plus au moment de l’abattage, à l’âge de 8 mois,que les animaux du groupe de contrôle.

• Aucun écart significatif n’a été constaté entre les animaux nourris adlibitum et les animaux du groupe de contrôle en ce qui concerne lasanté animale (diarrhée, pneumonie).

L’étude sus-mentionnée a également permis de montrer que lesanimaux ayant été affouragés intensivement avaient perdu leur avanceen terme de croissance au moment de l’abattage, s’ils avaient forte -ment souffert de la grippe bovine après la période d’allaitement. Celaindique clairement, que l’affouragement intensif des veaux d’élevagen’a un avantage que si les conditions de détention garantissent unebonne santé animale.

Lukas Grüter

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VincentFietier

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jusqu’à 2kgUFA 116

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1.5– 2kgUFA 219

bon fourrage grossier àlibre disposition

01 04 08 12 16 20 24Semaine de vie

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PRODUCTION ANIMALE

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Meilleures performancesavec UFA 116UFA 116 est un aliment combi floconnéqui aide le veau à devenir un ruminant.Cet aliment convient particulièrementbien pour complémenter le lait jusqu’aumoment du sevrage.

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10 ANSBIBLISQUALITÉ

En élevage intensif, on vise un poidsvif de 620kg pour un âge de 24mois au premier vêlage. Entre le 1er

et le 7ème mois de vie, les accroisse-ments devraient avoisiner 900g.

Mélange eau-poudre de laitUtiliser ce potentiel implique des exi-gences très élevées en ce qui concernel’affouragement des animaux. Durant lespremières semaines, il faut à tout prixéviter un déficit énergétique. Un appro-visionnement suffisant en énergie nesuppose pas seulement des accroisse-ments journaliers plus élevés mais égale-ment une meilleure santé animale. Aucours des trois premières semaines, l’ap-provisionnement énergétique se faitprincipalement par le lait. Par rapport àla pratique qui prévaut actuellement,cela signifie que la quantité de lait distri-buée par animal et par jour devrait êtreaugmentée à 8l (automates 10l). Unecomplémentation avec du lait d’élevage(p.ex. UFA 207) est judicieuse pour amé-liorer la concentration en nutriments.Suite à l’augmentation du prix du lait,bon nombre d’exploitations ont intérêt àlivrer du lait et à alimenter leurs veaux

avec un mélange eau-poudre de lait (UFA207 plus). Une période de buvée de troismois nécessite environ 400l de lait, cequi équivaut à 50kg d’UFA 207.

Flocons et granulés expansésDans la perspective d’un bon dévelop-pement de la panse et d’une réductiondes coûts d’affouragement, le jeune ani-mal doit avoir accès, simultanément à labuvée, à un aliment d’élevage et, dès latroisième semaine de vie, à du foin oudu regain bien structuré et d’excellentequalité. A cette occasion, un alimentpour veaux appétible tel que UFA 116favorise une consommation précoce etinfluence favorablement le développe-ment des villosités de la panse. Les ali-ments floconnés et les granulés expan-sés convainquent par leur bonnedigestibilité. La distribution de foin a unimpact favorable sur le volume de lapanse. Au cours de cette phase, la quan-tité de lait distribué tombe à 2 l par jour.

LES VEAUX D’ÉLEVAGE disposent d’un potentiel d’accroissement élevé qu’il s’agit de mettre à profit. La ration mélangée totale distribuée aux vaches laitières convient-elle pour couvrir les besoins des veaux sevrés?

Comment parvenir à 1kg d’accroissement journalier?

Graphique: Plan d’élevage UFA à base d’un mélange eau-poudre

A = 130-160g UFA 207 plus/l d’eau

PRODUCTION ANIMALEPREMIUM

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Conclusion Un approvisionnementen nutriments intensif en début dephase d’élevage «programme» les veauxà enregistrer une bonne croissance et àdévelopper des mamelles performantes.Après la phase de distribution du colos-trum, un régime à base d’un mélangeeau-poudre est souvent judicieux. Ou-tre la distribution de quantités de laitplus élevées, un excellent aliment d’éle-vage et un bon fourrage sec font partiedes conditions indispensables au déve-loppement optimal de la panse et à desaccroissements élevés pendant la pé-riode de sevrage. Pour éviter le dépôt degraisse superflue au niveau de la ma-melle et des organes de reproduction, ilfaut réduire l’intensité d’affouragementdès le septième mois. �

REVUE UFA · 12 2013 71

L’objectif consiste à ce que la panse dujeune animal se développe de manièreoptimale au cours des 12 premières se-maines, de manière à éviter tout arrêtde croissance trop brusque au momentdu sevrage.

Période de sevrage Pendant lapériode de sevrage, il ne faudrait parconséquent pas trop modifier la ration.Par la suite, il est possible d’effectuerune transition progressive en faveurd’un aliment d’élevage destiné à la se-conde phase de la période d’élevage.Les jeunes génisses doivent continuer àbénéficier d’un fourrage sec de bonnequalité. Le recours à une ration mélan-gée totale (RMT) durant cette phaseconstitue une alternative judicieuse. Ilfaut accorder beaucoup d’attention à laqualité du fourrage de base et veiller àce que la part du fourrage sec représenteau moins 30% de la ration. Lorsque lepotentiel laitier de la RMT est inférieurà 35kg, il faut procéder à une complé-mentation avec un aliment d’élevage(UFA 219).

Eviter un embonpoint excessifA partir du septième mois, il faut réduirel’intensité de l’affouragement. Une for-mation excessive de graisse a une in-fluence négative sur le développementde la mamelle et de la fertilité. Durantcette phase de croissance, un bon four-rage de base suffit. Il ne faut en re-vanche pas forcer la distribution d’ensi-lage de maïs. La collaboration avec desexploitations d’élevage professionnellespeut être parfaitement judicieuse, lesexploitations spécialisées étant en géné-ral mieux en mesure d’adapter l’affou-ragement à l’âge de l’animal.

Il existe plusieursmoyens pour garantirune températurecorporelle suffisante.

Auteurs Lukas Grüter,service technique, UFASA, 3360 Herzogen-buchsee. VincentFietier, spécialiste bétaillaitier auprès du servicetechnique UFA, 2800Delémont.

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Elevage et engraissement avec un seul automateLes veaux d’élevage sont les stars de demain. Un développement ralentiet des maladies en début de phase de croissance peuvent avoir desconséquences négatives durables ultérieurement. Il vaut donc la peine,comme le fait l’exploitation Pape, de tout mettre en œuvre pour unbon démarrage dans la vie. Les frères Pape élèvent 80 vaches (RedHolstein, Holstein), plus la remonte, ainsi que des chevaux. La surfaceagricole utile s’élève à 90ha, dont la moitié est affectée aux grandescultures (maïs et céréales). En ce qui concerne l’affouragement desvaches laitières, Nicolas Pape veille à éviter tout déficit énergétique et àreconstituer les réserves minérales de ses vaches durant la phase detarissement (Minex 971), de manière à ce que les veaux viennent aumonde en disposant d’un statut d’approvisionnement stable. Pourassurer la «programmation» de performances laitières élevées, les veauxreçoivent 7 l de lait par jour (au lieu de 6 précédemment) au cours de la3e et de la 4e semaine de vie. Après un séjour d’environ trois semainesen igloo, les veaux rejoignent le reste du groupe et bénéficient d’unaffouragement à base de lait et de concentrés via un distributeurautomatique de lait (DAL) et de concentrés (DAC), issu de la gammeFörster. A l’aide du DAC, les veaux sont progressivement sevrés dans lecadre d’une complémentation progressive avec de l’UFA 116. «Cetaliment combi est appétible et très apprécié», constate Nicolas Pape.Selon lui, il est judicieux de recourir à un aliment spécifique pour veauxen raison du type d’acides aminés, de la protéine stable dans la panseet des composantes très digestibles qui y sont inclus. Le concentré UFA top-punch est distribué via le doseur pour additifs. Ilpermet d’assurer l’approvisionnement en minéraux et en vitamines etde prévenir le danger de pneumonie.Près de 20 veaux d’engraissementIP-Suisse sont également abreuvés au DAL. En raison du nouveausupplément octroyé pour la SRPA, un parcours extérieur a été aménagé.«Depuis lors, les veaux sont en meilleure santé, mais boivent pluségalement», précise Nicolas Pape. Le groupe d’élevage comprend parailleurs des taurillons limousins qui sont ensuite engraissés surl’exploitation (environ 20 par année). Comme il est possible d’intro-duire un plan de buvée par catégorie animale, un seul automate suffitpour abreuver les veaux d’élevage, d’engrais et les taurillons.

Les frères Pape: Nicolas (à g.) estprincipalement responsable de ladétention animale, Jean-François destravaux des champs.

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revue.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Erich Thoma

72 12 2013 · REVUE UFA

Peter Koch

Auteurs Erich Thoma, Chef du servicetechnique, Halag Chemie AG, 8355 Aadorf, www.halagchemie.ch, [email protected], � 058 433 68 68

Peter Koch, spécialiste du service des automates à buvée, UFA SA, 6210 Sursee, www.ufa.ch

Les microorganismes nuisibles semultiplient à une vitesse effarante.A partir de 100 germes, dans desconditions idéales, plus de trois mil-

lions de germes peuvent se développeren l’espace de cinq heures. Chez lesjeunes veaux en particulier, dont le sys-tème immunitaire n’est pas encore to-talement développé, la propreté faitpartie des principaux facteurs de réus-site.

De l’acide toutes les semainesEn ce qui concerne les distributeurs au-tomatiques de lait, il existe deux straté-gies de nettoyage (cf. tableau): quoti-

diennement à l’acide (Halacid) ou quo-tidiennement avec une solution alcaline(Halapur) et périodiquement (env. 1xpar semaine) à l’acide. Le même pro-cédé prévaut pour le nettoyage des ins-tallations telles que biberons, seaux ouréchauffeurs de lait.

Désinfection de l’étable Uneécurie propre est tout aussi importanteque du lait propre. Après le nettoyage(cf. tableau) et le séchage de toutes lessurfaces et installations, une désinfec-tion à l’aide de «Stalldes 03» élimine lesgermes nuisibles restants. Ce produitdésinfectant homologué par l’Office vé-

térinaire fédéral agit de manière fiablecontre les agents de diarrhée tels queclostridies, salmonelles, Escherichia Coliainsi que d’autres bactéries et virus. Pour les exploitations bio, le désinfec-tant «Halades 01» figure sur la liste desintrants du FiBL.

Désinfection de l’eau «Halades01» est également autorisé par l’Officefédéral de la santé publique pour la dés-infection de l’eau potable (5 dl/1000 ld’eau). Ce produit à base d’acide pera-cétique est 100 % biodégradable dansl’eau, l’oxygène et les traces d’acideacétique. �

UN NETTOYAGE RÉGULIER des installations et de l’étableest essentiel pour que les veaux soient en bonne santé. Lorsque la pression liée aux maladies est importante et que ces dernières donnent du fil à retordre, l’hygiène peut souvent être améliorée.

Une partie intégrante du processus

Tableau: Hygiène parfaite pour les veauxMachine Intervalle Produit nettoyant Utilisation Remarquesobjet

Concen- Tempé- Tempstration rature enen % en °C minutes

Nettoyage automates à buvéeVariante 1: X Halacid liquide TS 0.5 50– 60 Toujours rincer aver detoujours l’eau portable le nettoyageVariante 2: X Halapur M ou 0.5 50– 60 Toujours rincer aver de

Halapur MP l’eau portable le nettoyageVariante 2a: X Halacid-… 0.5– 1.0 50– 60 Halacid Altag, Halacid P,

Halacid S, Halacid liquide TSNettoyage étables (sols et parois d’étable, lieux d’entreposage, caillebotis, crèches, etc.)

X 1. Bien faire tremper avec de l’eauX 2. Nettoyage 5.0 froid 30 5dl /10 l d’eau, Laisser

avec Stalltop 645 tremper les surfacesX 3. Nettoyer toutes les surfaces / rincer, év. avec pression

Désinfection X Désinfection des 1.0 froid Ne pas rincer aprèssurfaces avecHalades 777 ouHalades 799Stalldes 03 1.0 frois Bactéricide, sporicide, fongi-(figrue sur la liste DVG) cide, virucide contre les virus

enveloppés et non enveloppés

Avant installation

Tous les jours

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1 x par m

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Des problèmes de santé desveaux? L’hygiène fait partie descauses possibles.

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Suite àla page 75

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PRODUCTION ANIMALE

74 12 2013 · REVUE UFA

«Pathoproof» (méthode PCR) per-met de déterminer près de 95% desonze agents de mammite les plusimportants dans le lait. A cette oc-

casion, tant les agents pathogènes vi-vants que morts peuvent être décelés.

Profils de résistance Contraire-ment à ce qui est le cas avec «Patho-proof», en ce qui concerne les analysesbactériologiques, l’identification desgermes intervient de manière non spé-cifique. Il s’agit de regarder sur desplaques de culture quelles sont les bac-téries vivantes qui se trouvent dans lelait. Suite à cela, ces bactéries vivantessont élevées au cours de processus com-plexes. Des «antiobiogrammes», soit desprofils de résistances, sont ensuite éla-borés à partir des germes. Pathoproof nepermet pas d’établir des profils de résis-tance classiques, les bactéries n’étantpas mises en culture, mais de détecterla présence de l’information héréditaireau moyen de PCR. La seule indicationd’une résistance possible à la pénicillinedans Pathoproof est l’analyse de routinedu gène pénicillinase.

Coûts et prise d’échantillonSwisslab propose le Pathoproof en asso-ciation avec le contrôle laitier. Une ana-

lyse revient à CHF 32.– Les analyses bac-tériologiques et l’antibiogramme sontélaborés en collaboration avec un labo-ratoire de médecine vétérinaire (CHF30.– à 50.– par analyse, selon le labora-toire). Pour la méthode de la mise enculture, il est important que l’échan-tillon soit stérile. Vu que ce n’est paspossible avec le contrôle laitier, leséchantillons qui en sont issus ne peu-vent donc pas être mis en culture.

Tous les six mois Il est conseillé defaire établir, avec le vétérinaire, une sé-rie d’antibiogrammes environ tous lessix mois pour les germes de la mamelleles plus fréquents. Cela permet d’obte-nir un aperçu des résistances spécifiques

à l’exploitation et d’engager une straté-gie thérapeutique efficace.

Si les traitements mammaires sont ef-fectués à l’aide des «faux» antibiotiquesen raison d’un manque d’informations,il n’y a pas de guérison et les germes ré-sistants se multiplient.

Juste dès la première fois Il fau-drait donc procéder comme suit lors duchoix du schéma thérapeutique:1. Identification du germe responsablede la mammite avec l’échatillon de lait.2. Vérifier régulièrement la situationdes résistances avec un antibiogramme.3. Utiliser des préparations répertoriéesadaptées à la maladie et aux germes. 4. Utiliser en priorité des matières activesqui ne soient pas à large spectre. �

Que l’on recoure au«Pathoproof» ou à

l’antibiogramme – lesgermes problématiques

ne peuvent pastoujours être décelés

immédiatement. Photo: agrarfoto.com

AVANT TOUT TRAITEMENT DE MAMMITE, il vaut la peine d’estimer quelle est lasituation en matière de résistances. Les traitements qui ne réussissent pas coûtent del’argent et réduisent les chances de traitement futures. Plusieurs laboratoires proposentdes profils de résistances qui font défaut dans le cadre des analyses proposées par lecontrôle laitier.

Pathoproof ou antibiogramme?

Auteure Dr Michèle Bodmer, cheffe-vétérinaire de troupeau à la clinique desruminants, faculté Vetsuisse del’université de Berne, 3001 Berne,www.vetsuisse.ch

www.ufarevue.ch 12 · 13

Tableau: Aide à la décisionBactériologie

Ce test est approprié, … Bactériologie plus antibiogramme Pathoproof…pour déceler les principaux dangers au niveau du troupeau � �

…pour apprécié la santé de la mamelle d’un animal acheté � �

…pour déceler la présence de Staphylococcus aureus �* �

…pour juger l’effet d’une vaccination contre mammites (Starvac) � �

…pour apprécier la situation de la mamelle en termes de résistances �

…dans le cas d’une mammite sévisant depuis longtemps �

…afin de définir une stratégie pour assainir la situation � �

* pour un résultat sûr, prendre trois échantillons stériles à intervalle de 10 à 14 jours et les faire analyser

MicheleBodmer

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PRODUCTION ANIMALE

JonathanMartin

76 12 2013 · REVUE UFA

Comment réagir en cas deproblème?En cas de post-fermentations dans le silo d’herbe ou de maïs, il est possiblede procéder de la manière suivante:

• Sortir le fourrage échauffé du silo, lerépartir pour qu’il refroidisse et letraiter avec de l’acide propionique«Luprosil Agro». Traiter également lefront d’attaque au «Luprosil Agro».

• Prélever de plus grandes quantitésd’ensilage.

• Les liants de mycotoxines tels UFA 71-700 contribuent à empêcherles dégâts aux microbes de la panse.

Prévention:• 35 à 45% de matière sèche pourl’ensilage d’herbe, 30 à 35% pourl’ensilage de maïs.

• Minimiser les souillures.

• Utiliser du sorbate de potassium, dessels d’ensilage ou du «Luprosil Agro»si l’ensilage est trop sec.

• Bien tasser l’ensilage.

• Assurer un prélèvement suffisant lorsde la reprise.

• Couvrir la surface de prélèvement avecun film de couleur blanche àl’extérieur et de couleur noire du côtéintérieur.

• Distribuer la ration mélangée aumoins une fois par jour.

• Eloigner de la crèche et de l’étable lesrestes de fourrages et les substancesqui collent à la surface

Ce printemps, en zone de plaine etdes collines, les ensilages n’ont puse faire que tardivement. Or lesfourrages ayant atteint un stade

avancé sont difficiles à compacter, cequi se traduit par des risques accrus, quece soit au niveau de la qualité de l’ensi-lage ou de la santé de la vache.

Levures, moisissures et pourri-ture La présence d’oxygène dansl’ensilage renforce l’activité des levures,surtout en présence de températures su-périeures à 10°C. Les levures dégradentle sucre et l’acide lactique et produisentdu dioxyde de carbone, de l’eau et de lachaleur. Suite à la dégradation de l’acidelactique, le pH augmente, offrant desconditions optimales aux champignonssources de moisissures ainsi qu’aux bac-téries de putréfaction. Les mycotoxines,un produit issu du métabolisme deschampignons et générant des moisis-sures, prolifèrent.

Risque plus élevé en 2013 Cetautomne, bon nombre d’exploitationslaitières ont été affectées par une aug-mentation subite des numérations cel-lulaires. Les analyses effectuées suite àces problèmes ont démontré que celarésultait de problèmes de post-fermen-tations au niveau de l’ensilage. Dès queles numérations cellulaires dépassent200000 cellules par millilitre, il con -vient d’analyser quelles en sont les rai-sons.

Carence en énergie Les post-fer-mentations se traduisent par une baissede la teneur en énergie et un ensilagemoins appétible. Lorsque de l’ensilageaffecté est intégré à la ration mélangée,la température de la ration augmenteen quelques heures seulement et lesanimaux la consomment moins bien.Un approvisionnement insuffisant enénergie accroît le danger de cétose, af-faiblit le système immunitaire et rendles vaches particulièrement sensiblesaux infections de la mamelle. En 2013,la situation est encore aggravée par les

teneurs déjà plutôt basses en nutri-ments.

Valeurs d’urée plus élevées Ou-tre les défauts constatés en termes dequalité et d’énergie, d’autres facteursliés à l’affouragement favorisent des nu-

LES POST-FERMENTATIONS qui surviennent dans le silo peuvent entraîner uneaugmentation massive des taux cellulaires du lait. L’ensilage d’herbe riche en cellulosene peut pas être suffisamment compacté, d’où un risque élevé de post-fermentations.Outre un ensilage de qualité irréprochable, l’approvisionnement en énergie, en structureet en vitamines joue un rôle déterminant dans l’affouragement des vaches laitières.

Ensilage et stress pour la mamelle

Est-ce dû au fourrage?Les facteurs suivants peuvent entraîner des problèmes de mamelle:

• Echauffement au niveau de l’ensilage.

• Fourrage moisi.

• Concentration énergétique trop basse dans la ration, <6.5 MJ NELpar kg de matière sèche (selon le niveau de production laitière).

• Mobilisation de graisse au cours de la phase de démarrage (cétose),rapport graisse/protéine > 1.5 :1.

• Valeurs d’urée élevées (>30mg par 100ml).

• Teneurs en graisse du lait très faibles (suracidification de la panse),rapport graisse/protéine <1.1 :1.

• Fièvre du lait.

• Approvisionnement en minéraux et en vitamines insuffisant.

Tableau: Minéraux et les vitamines pour une mamelle durablement en bonne santé

Minéraux Vitamines Effet principal et additionnelCalcium Renforce le mécanisme de fermeture du sphincter

du trayon.Sodium Prévient les infections de la mamelle. Sélénium et Renforcement du système immunitaire au niveau vitamine E de la mamelle. Zinc Globules blancs plus performants. Renforcement

du tissu de la mamelle, favorise la formation de kératine dans le canal du trayon.

Vitamine A et Protection de la peau et des muqueuses. béta-carotine Renforcement de la défense immunitaire au

niveau de la mamelle. Vitamine D Régulation du métabolisme du calcium et du

phosphore. Renforcement de la défense immunitaire au niveau de la mamelle.

Source: formation professionnelle agricole, Tyrol du Sud.

REVUE UFA · 12 2013 77

PRODUCTION ANIMALE

www.ufarevue.ch 12 · 13

Source: BBB 2006

Auteur JonathanMartin, spécialiste bétaillaitier auprès du servicetechnique UFA, 1070 Puidoux,www.ufa.ch

Tobias Burren, agro-technicien en forma -tion, a participé à larédaction du présentarticle. Tobias Burren a effectué un stagepratique auprès d’UFA SA.

milieu

pathogènesanimalrisque demaladie

transmissionstress

contact

hygiène technique de traitedétention affouragementcharge en germes homme

transmission pathogènes

effet pathogène

virulence

nombre

Graphique: Principaux facteurs influençant la santé de la mamelle teneur en bêta-carotène diminue forte-ment, raison pour laquelle il est judi-cieux d’utiliser dès le début de la nou-velle année civile un sel minéral telqu’UFA 996 Cyclo Extra avec du bêta-carotène. Le système immunitaire est fortement

mis à contribution par la fièvre du lait(subclinique) résultant d’une carence encalcium. Outre un affouragement pau-vre en calcium durant la phase de taris-sement (utilisation d’un sel minéral spé-cifique pour la phase de tarissement telque Minex 971) et la préparation au vê-lage, l’injection d’une solution à base devitamine D3 mérite également d’êtreenvisagée. �

aptitude à la traite

production laitière

résistance

Le stress découlant defourrages de mauvaisequalité ainsi qu’undéficit en énergie et enminéraux influencentdirectement la santéde la mamelle.Petite photo: agrarfoto.com

mérations cellulaires élevées. Les va-leurs d’urée dépassant 30 mg/100 mlsur une longue période surchargentainsi le foie, affaiblissent le système im-munitaire et augmentent le risque demammite. Des teneurs en urée élevées,les teneurs du lait et la présence d’écou-lements au niveau des yeux indiquentun excédent de protéine. La ration doitalors être équilibrée par l’énergie réelle-ment disponible (selon UFA W-FOS).

Structure insuffisante L’acidosede la panse découle d’une structure in-suffisante et a une incidence négativesur les numérations cellulaires, car lesmicrobes de la panse travaillent moinsefficacement, voire meurent en milieuacide. Les substances toxiques pro-duites sont un facteur de stress pour lamamelle et les onglons. Pour que les mi-crobes de la panse se développent demanière optimale, durant la période en-tourant le vêlage, il est particulièrementimportant d’opérer une transition pro-gressive au niveau de l’affouragement(sur trois semaines) et d’augmenter parétapes la distribution de concentrés (aumaximum 1.5kg par semaine).

Bêta-carotène Le sélénium, le cui-vre, le zinc ainsi que la vitamine E et lebêta-carotène jouent un rôle particuliè-rement important dans le renforcementdu système immunitaire. Dans le cadredu stockage du foin et de l’ensilage, la

PRODUCTION ANIMALEPORTRAIT

78 12 2013 · REVUE UFA

Portrait d’exploitationDavid et Sandra Küng-Theiler, Robmatt, 6344 Meierskappel

Surface utile: 25ha, 650m d’altitude

Animaux: 38 vaches Holstein, 45 têtes de jeune bétail

Performances: 9200kg de lait par lactation, 4.1% de graisse, 3.3% de protéine

Main-d’œuvre: 3ha de maïs d’ensilage, Prairies artificielles et naturelles

Main-d’œuvre: Le couple d’exploitants, 1 employé, les parents Theiler

Dans l’exploitation de Küng Theiler,à Meierskappel, la sélection s’ap-puie sur Theiro Esquimann «Emira»(VG89), dont le taureau Theiro

<Jerry> est un descendant, et TheiroBlackstar «Belinda» (EX93 4E), ascen-dant des taureaux Theiro «Guido ET»,Brodard «Arabe» et Anwils «Bigniter».Theiro «Guido ET» figure actuellementdans l’offre de référence de Swissgene-tics et convainc avec plus de 80 fillesdont l’estimation de la valeur d’élevagese traduit par des pis arrières attachéshauts et larges et près de +1200kg delait, ainsi qu’une excellente durée d’uti-lisation. <Jerry> a même 1552 filles etse classe au 28e rang sur la liste des va-leurs d’élevage.

Jamais attachées Belinda, qui avécu plus de 16 ans, est classée EX93 4Eet a produit plus de 75000kg en 6 lac-tations. De plus, elle a été rincée plus de15 fois avec succès. «Toute sa vie, elleest restée au même endroit dans la sta-bulation entravée», explique DavidKüng. «Belinda n’a jamais été attachée.Elle n’a jamais quitté sa place habi-tuelle.». La demande pour la génétiquede Belinda et de ses descendants ainsique pour la famille Emira est très bonne.Les embryons sont commercialisés avecsuccès dans toute la Suisse et depuisplusieurs années.

Métabolisme stable Les em-bryons sont récupérés par le vétérinairelors d’un rinçage de l’utérus, après uneadministration d’hormones (laquelleconduit à un accroissement du nombred’ovules ou super-ovulation) et une in-sémination réussie. Lorsque son méta-bolisme est stable, la vache peut êtrerincée au plus tôt deux mois après le vê-lage, pour qu’une multitude d’em-bryons viables se développent (voir en-cadré). Les donneuses présentant deskystes, des problèmes d’onglons, demamelle ou métaboliques (cétose) sontinappropriées. David Küng choisit sestaureaux en étroite collaboration avecSwissgenetics, car tous les types de se-mence ne conviennent pas à un trans-fert d’embryons. Tout comme les don-neuses, les receveuses doivent êtresaines et fécondes pour pouvoir porterles embryons jusqu’au terme.Dans le cadre de son plan d’accouple-

ment, David Küng cherche à conserveret à renouveler le sang des mères detaureaux connues de manière ciblée. Ils’efforce d’obtenir des vaches homo-

gènes et rentables. La performance enpremière lactation n’est pas un critèredéterminant pour David Küng. Il préfèredes vaches qui puissent, au fil des ans etdes lactations, venir à maturité, resterfonctionnelles et fertiles et qui valori-sent la ration de manière efficace.

Protéine dans la ration Le four-rage doit ici répondre aux exigences lesplus élevées. Fourrages secs, ensilage

DANS LE TROUPEAU DE VACHES LAITIÈRES DE LA FAMILLE KÜNG-THEILER,il existe deux lignées d’élevage Holstein remarquables, raison suffisante pour multiplierles meilleures vaches par transfert d’embryons. Pour obtenir un nombre élevé d’embryons sains, il est primordial que les vaches donneuses bénéficient d’apportsadaptés en substances nutritives et en minéraux.

Merci à la donneuse!

REVUE UFA · 12 2013 79

PRODUCTION ANIMALEPORTRAIT

Affouragement de la donneuse d’embryonsParmi de nombreux autres facteurs, l’affouragement influence également la réussite d’un transfert d’embryons. Les points suivants sont décisifs pour la donneuse:

• Les moisissures et mycotoxines sont prohibées, car elles peuvent perturber la nidationde l’embryon dans l’utérus.

• Un apport énergétique approprié (meilleur fourrage de base, concentré riche ennutriments) après le vêlage favorise le développement cellulaire de l’embryon.

• La concentration en énergie de la ration doit être augmentée durant la superovulation,afin d’atteindre les meilleurs résultats possibles en termes de fécondité.

• L’administration de produits à base de graines de lin, comme UFA 269fertil plus durant au moins 20 jours, permet d’augmenter le nombre etla qualité des embryons.

• La teneur en urée dans le lait ne doit pas être inférieure à 30mg/100 ml, faute de quoi la stabilité du foie et dumétabolisme est remise en question.

• Les acides aminés (p.ex. la méthionine dans UFA top-form)jouent un rôle important dans le développement del’embryon.

• Sélénium, manganèse, cuivre et zinc distribués sousforme de composés organiques – à l’exemple de Minex971 pendant la période de tarissement – augmentent lasécurité d’approvisionnement.

• Il convient éventuellement d’analyser les teneurs enminéraux des ensilages et de l’eau. Des teneurs élevéesen fer et en nitrate perturbent l’action des oligoéléments.

Osni Arnold, spécialiste en vaches laitières au service technique UFA, 6210 Sursee.

d’herbe et de maïs sont analysés aumoyen du système UFA W-FOS, afin depouvoir régler de manière optimale lavitesse de fermentation de la ration dansla panse. Le concentré protéique-éner-gétique UFA 148 n’est pas distribué sé-parément mais est ajouté à la ration,dans le but de synchroniser la fermen-tation de la panse. En peu de temps, laproductivité moyenne de lactation aaugmenté d’environ 1000kg, selon Da-vid Küng. Les apports en minéraux de laration sont assurés par UFA 195 enphase de production et Minex 971 enphase de tarissement. Du sel pour bétailest également distribué.Les vaches portantes sont nourries

deux semaines avant et après le termede vêlage escompté avec l’aliment dié-tétique UFA 262. Immédiatement aprèsle vêlage, les vaches reçoivent de l’eautiède à laquelle a été ajouté le complé-ment de boisson UFA start-fit, dans lebut de favoriser un bon début de lacta-tion, stimuler l’appétence et prévenir unretournement de caillette.

Levures et niacine David Küngn’est pas totalement satisfait de la qua-lité de son ensilage d’herbe et de maïs2013. Il optimise l’affouragement com-plémentaire de manière appropriée, afinde ne pas devoir subir de grosses pertes.UFA 264 intervient en tant qu’ali-

ment complémentaire. Cet aliment gra-nulé contient des levures vivantes et dela niacine. Ces deux additifs contribuentà améliorer la valorisation des nutri-ments issus de la ration de base (voiraussi l’article «Plus de niacine, moinsd’azote?»). �

David et Sandra Küng-Theiler perpétuentavec brio l’élevage del’excellente lignéeBelinda.

Auteurs Matthias Roggli, Revue UFA,et Alex Barenco, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee, www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 12 · 13

PRODUCTION ANIMALE

MatthiasSchelling

GÉNÉTIQUE

80 12 2013 · REVUE UFA

LucasCasanova

Tous les diagnostics et les traitements saisis sontconsignés dans le journal des traitements.

Le principal intérêt des fédérationsd’élevage envers une banque dedonnées réside dans la possibilitéd’utiliser, dans le cadre de la sélec-

tion génomique, des résultats cliniques etdes diagnostics permettant d’élever desanimaux robustes. Outre l’élevage, d’au-tres domaines d’utilisation revêtent ungrand intérêt. Les banques de donnéessont un outil indispensable pour élaborerdes programmes de lutte volontaires etcoordonnés au niveau national dans lebut de lutter contre des maladies liées àla production telles que les mammites.

Identification précoce Les don-nées sanitaires provenant des fédéra-tions d’élevage relèvent également del’intérêt public. A l’avenir, ces donnéescontribueront à permettre d’identifieraussi rapidement que possible les nou-velles épizooties et maladies ou cellesqui se déclarent à nouveau. Dans le ca-dre de la stratégie sanitaire animale«Suisse 2010+» de la Confédération, lareconnaissance précoce a été définiecomme étant un objectif prioritaire.

Objectifs génétiques A travers leprojet «Saisie des critères de santé», lesorganisations d’élevage poursuivent lesobjectifs suivants:• Amélioration de la santé des effectifslaitiers et ainsi élevage de vaches plusrobustes.

• Amélioration de la rentabilité de laproduction laitière grâce à un abais-sement des coûts dans la gestion del’exploitation et une réduction despertes de production.

• Renforcement international de la po-sition concurrentielle de la génétiquesuisse.

Evolution internationale A l’étran -ger, de nombreux systèmes de saisie descritères de santé ont fait leurs preuves.Les pays nordiques par exemple ontdéjà effectué un travail de pionnier dansce domaine au cours des années 80 et90. La pose de ces jalons précoces a per-mis aux pays scandinaves de disposerd’une longueur d’avance pour ce qui estdes vaches robustes. Pour la saisie des critères de santé, le

modèle autrichien est spécialement inté-ressant pour la Suisse. Les conditions debase (structure des exploitations laitières,etc.) étant comparables dans de nom-breux domaines, les expériences réaliséesen Autriche ont été intégrées à la concep-tion de la plate-forme sanitaire suisse.

Motivation pour les exploita-tions de testage Les critères fonc-

tionnels tels que les cellules somatiquesdu lait, la durée d’utilisation et la ferti-lité ont été intégrés il y a plusieurs an-nées aux buts d’élevage. La santé estainsi indirectement prise en compte.L’appréciation de la valeur d’élevagepour les critères de santé directs (mala-dies cliniques) permet d’intégrer cesnouveaux critères aux buts d’élevage. Avant que de nouveaux procédés en

matière d’estimation de la valeur d’éle-vage puissent être élaborés, il est néces-saire de disposer de données concer-nant les relevés des diagnostics et desrésultats obtenus au niveau des exploi-tations laitières. C’est la raison pour la-quelle la saisie systématique des résul-tats sanitaires dans les exploitations detestage a été définie comme étant unnouveau but d’élevage et constitue unenouvelle exigence. Dans la réalité, cette

PROJET «SAISIE DES CRITÈRES DE SANTÉ» La pression exercée sur les prix du lait ainsi que l’accroissement de la taille des exploitations laitières augmentent la demande envers des vaches économiques et faciles d’entretien. Outre la sélectiongéno mique, l’élevage de vaches robustes est actuellement une tendance majeure enmatière d’élevage au niveau international.

La santé comme critère d’élevage

REVUE UFA · 12 2013 81

PRODUCTION ANIMALEGÉNÉTIQUE

www.ufarevue.ch 12 · 13

Auteurs MatthiasSchelling, Directeurswissherdbook, 3052Zollikofen, www.swiss-herdbook.ch. LucasCasanova, DirecteurBraunvieh Schweiz,6300 Zug,homepage.braunvieh.ch

Premières expériences et perspectivesLa saisie des données de santé est en ligne depuis le milieu de l’annéechez Race Brune Suisse et swissherdbook, et depuis le mois d’octobreen ce qui concerne la Fédération d’élevage Hostein. Vache mère suisseprévoit d’introduire également ce système à une date ultérieure. Lespremières expériences, bien que restreintes, sont assez concluantes.

Version pour smartphoneOutre l’important besoin d’information de la part des éleveurs, la saisierapide des données contribue de manière déterminante au succès duprojet. Pour que cette saisie puisse se faire de manière encore plusrapide et simple, une version spécialement conçue en faveur desappareils portables (smartphones) est en cours de développement.

Echange de donnéesIl existe également un grand besoin de simplification des échanges dedonnées entre les sources d’information existantes (p. ex. programmesde gestion du troupeau, salles de traite, robots mais aussi vétérinaireset conseillers techniques). Les fédérations d’élevage travaillentd’arrache-pied pour proposer des solutions à ces défis.

Chiffres clés pour la gestion du troupeauLes relevés concernant le troupeau et les animaux individuels ainsi queles chiffres clés et les valeurs de comparaison pour la gestion dutroupeau seront présentés dans un second temps. L’objectif consiste àproposer à l’éleveur un système qui l’aide dans le cadre de son travaild’élevage quotidien et dans la pratique.

Les troupeaux toujours plus grandsimpliquent une base de donnéessolide dans l’optique d’élever desvaches économiques et posant peu deproblèmes.

exigence n’est applicable qu’à la seulecondition que les exploitations de tes-tage considèrent la saisie de ces donnéescomme étant utile pour elles. Pourqu’une telle plus-value soit possible, lesystème a été conçu de manière à ce queles relevés à effectuer répondent aux exi-gences de l’Ordonnance sur les médica-ments vétérinaires. Les exploitations bé-néficient ainsi d’un instrument qui leurpermet de répondre de manière simpleet efficace aux prescriptions en matièrede relevés. Les systèmes de motivation àl’attention des exploitations de testageont aussi été complétés par de nouveauxéléments. Les exploitations bénéficientainsi d’un dédommagement modestepar diagnostic premier.

Portail de santé Pour la saisie desdonnées relatives à l’état de santé, Racebrune suisse, swissherdbook et la Fédé-ration suisse d’élevage Holstein ont dé-veloppé des solutions internet baséessur les plates-formes actuelles etpermettant de saisir les diag-nostics sanitaires et lestraitements. Ce sys-tème repose exclusi-vement sur Internetde manière à ce

que l’utilisateur disposant d’un accèspuisse accéder à ses données et saisirdes résultats, via n’importe quel naviga-teur. Le portail se compose principalement

d’un journal des traitements, d’un outilde saisie et d’un journal de stock. La sai-sie est structurée sur deux niveaux. Aucours d’une première étape, un diag-nostic est saisi. La clé de diagnostic eststructurée sur trois niveaux et permetune saisie détaillée et précise. Au coursd’une seconde étape, les médicamentsutilisés ainsi que les délais d’attente partraitement sont consignés. Les produitsvétérinaires utilisés peuvent être choisissoit au sein d’une liste spécifique à l’ex-ploitation, soit dans une liste de médi-caments vétérinaires. Cette saisie ré-pond aux exigences en matière derelevés prévues par l’Ordonnance sur lesmédicaments vétérinaires. Par ailleurs,le vétérinaire traitant peut consigner desinformations supplémentaires telles quedes diagnostics d’agents infectieux pourles mammites ou les causes de pro-blèmes à la naissance.

Accès au journal des traitementsTout éleveur enregistré au Herbook dela Race brune Suisse, de swissherdbookou de la Fédération suisse d’élevageHolstein peut accéder au journal destraitements. Chaque éleveur peut auto-riser des tiers, comme le vétérinaire detroupeau par exemple, à accéder aujournal de traitement pour y saisir destraitements ou pour y procéder à des vé-rifications. �

Exemple: le masque de saisie pour la mamelle. L’utilisateur choisitl’animal à partir de la liste d’exploi -tation et enregistre le traitement.

Jean-MichelMercier

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PAGE BIO

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Les carences intervenant au début dela phase d’élevage sont irrattrapablespar la suite. Cela vaut égalementpour les races telles que la Brune ori-

ginale, la Simmental ou la Tachetée rou-ge, réputées comme particulièrementadaptées à la production biologique.

Six mois à plein régime Bien quela part de concentrés soit limitée à 10%de la matière sèche totale ingérée, unaffouragement intensif des veaux d’éle-vage (6 premiers mois) peut s’avérer in-téressant pour les exploitations bio:• Les 6 premières semaines, l’affourage-

ment influence positivement la santéet l’accroissement des veaux ainsi quele niveau de performance laitière ul-térieur (programmation métabolique).La panse et les tissus de la mamelle sedéveloppent mieux dans le cadre d’unaffouragement intensif que dans celuid’une stratégie extensive.

• Après le sevrage, il peut être intéres-sant de continuer à affourager les gé-

Intensif et écologique –une contradiction?UN ÉLEVAGE INTENSIF DU JEUNE BÉTAIL au cours des six premiers mois a unimpact positif sur les animaux et l’environnement, en production biologique également.Un âge précoce au premier vêlage permet également d’économiser du fourrage.

nisses de manière intensive jusqu’au6e mois, de manière à atteindre le plusrapidement possible un poids d’insé-mination de 400kg environ et un âgeprécoce au premier vêlage.

• Les performances plus élevées décou-lant d’un élevage intensif permettentde réduire les émissions de méthaneet d’azote (N) par kilo de lait.

Besoins en fourrage inférieursLes génisses qui vêlent à l’âge de 30mois consomment nettement plus desubstances nutritives que celles qui met-tent bas à 24 mois (tableau). Ces besoinsplus élevés posent surtout problèmelorsqu’ils impliquent une surface agrico-le utile plus importante.

Dans la pratique Afin de pouvoirexploiter pleinement le potentiel decroissance disponible, les quantités delait distribuées doivent atteindre envi-ron 8 l par veau et par jour au cours dela troisième et de la quatrième semainede vie. Par la suite, il convient de réduireprogressivement les quantités de lait af-fouragées. Pour qu’un veau se mue ra-pidement en ruminant et pour réduireles coûts liés aux quantités de lait distri-buées, il est nécessaire de distribuer unconcentré adapté (p.ex. UFA 170F) dèsla deuxième semaine de vie. Pour queles besoins en nutriments soient cou-verts, la consommation de concentrésdoit augmenter par étapes jusqu’au se-vrage à l’âge de trois mois. Une chute decroissance à ce moment-là peut en effetréduire à néant les efforts consentis jus-qu’ici. Dès la troisième semaine de vie,les veaux obtiennent du foin bien struc-turé. L’accès à l’eau fraîche doit être as-suré en tout temps.

Conclusion Pour les exploitationsbiologiques de plaine, un élevage inten-sif peut être parfaitement judicieux etécologique. En zone de montagne etd’estivage, un affouragement intensif enphase de démarrage constitue un avan-tage, les veaux étant ainsi plus résistantset plus performants. �

Un bon approvisionnement au coursdes premières semaines suppose un mode d’élevage professionnel.

82 12 2013 · REVUE UFA

Auteur Jean-Michel Mercier,spécialiste bovin auprès du servicetechnique UFA, 1070 Puidoux

www.ufarevue.ch 12 · 13

Tableau: Consommation defourr. durant l’élevage

Âge au Four- Energie Matière1er vêlage rage azotéeMois kg/MS MJ NEL kg24 3685 23130 44330 5263 29500 565

Source: F. Sutter, Agridea

REVUE UFA · 12 2013 83

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VIE QUOTIDIENNEBRÈVES

84 12 2013 · REVUE UFA

et économiques sont clairement,dans les deux groupes, la principalesource d’insatisfaction, de manièreencore plus marquée dans les mi-lieux paysans. C’est dans les sphèresrelatives au revenu, au temps dispo-nible et aux loisirs que la populationagricole est nettement moins satis-faite que le groupe de référence.Rapport agricole 2013

Une plante fascinanteLe 1er juin 2013, le village des Char-bonnières (VD) a reçu le titre de «vil-lage européen de la gentiane». Cetteplante des montagnes méconnue dugrand public fascine les initiés, àl’instar du Cercle européen d’étudedes gentianacées, basé à Lausanne,qui lui est entièrement dédié. Prèsde 4500 litres d’eau-de-vie de gen-tiane pure ont étéproduits en Suisseen 2011– 2012. In-formations à ce su-jet dans La gentianeau cœur de nos ra-cines, D.Bonny etal., Imprimerie Baudat, L’Orient,2013. L’ouvrage peut être com-mandé au prix de 20 francs à la Dis-tillerie du Risoux

www.gentianalutea.ch ou à ladistillerie du Chenaillon

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Un nouveau domicile à la ferme

Caritas Suisse cherche des famillespaysannes ouvertes à l’accueil d’en-fants et de jeunes en situation de viedifficile, pour une période de courteou longue durée. Depuis plus de 20 ans, Caritas

Suisse organise et accompagne desplacements de jeunes chez des fa-milles d’accueil paysannes. Uneéquipe composée de professionnelsde l’éducation travaille avec environ70 familles paysannes qualifiées enRomandie et en Suisse allemande. Les familles paysannes doivent

avoir un intérêt marqué pour l’en-fance et la jeunesse. Elles intègrentl’enfant ou le jeune dans leur familleet le font participer à leur quotidien.Les familles d’accueil sont accompa-

gnées et conseillées par des per-sonnes de référence de Caritas. Uneformation continue est proposée unà deux jours par année.

Pour les enfants et les jeunes, letemps passé dans une famille d’ac-cueil paysanne représente une expé-rience importante. Ils prennent de la distance avec

leur propre situation, reçoivent de lareconnaissance et apprennent à vi-vre ensemble, dans un contexte sé-curisant.Ils peuvent ainsi se préparer à un

nouveau départ à l’école ou dansune formation professionnelle.

Vous êtes intéressés? Contactez-nous au

� 021 3419339 ou à [email protected]

Informations sur le site internet:www.caritas.ch/placementfamilial

La bonne combine de Pia

Subsides en 2014Selon la loi fédérale sur l’assurancemaladie, les personnes de conditionmodeste ont droit à une subventionpour leurs primes d’assurance mala-die. Ces subventions sont allouéespar la Confédération et les cantons.Il existe ainsi des différences entreles cantons pour le calcul de ces sub-ventions, qui se base principalementsur le revenu, la fortune et la situa-tion familiale. Dans certains cantons,il faut déposer une demande pourobtenir les subventions alors quedans d’autres, elles sont octroyéesautomatiquement sur la base de lataxation fiscale définitive. A partirdu 1er janvier 2014, les subventionssur les primes de caisses maladie se-ront nouvellement décomptées parles assureurs maladie.

Ivo Peterhans, Agrisano

Content, pas contentgfs-zurich a procédé, sur mandat del’OFAG, à une enquête téléphoni-que portant sur la satisfaction desagriculteurs vis-à-vis de leur profes-sion. Les réponses au sondage indi-quent que dans la population agri-cole comme dans le reste de lapopulation, c’est dans les domainesde la famille et de la santé que letaux de satisfaction est le plus élevé.Les conditions générales politiques

Purée d‘oignons

3 gros oignons7.5dl eau2 cubes de bouillon250g de séré à la crèmemayonnaisesel aux herbespoivre noir

Préparer les oignons et les cou-per en rondelles, mettre dans lebouillon porté à ébullition. Ré-duire la température et laissermijoter les oignons pour qu’ilsramollissent. Mélanger le séré àla crème avec un peu de mayon-naise, assaisonner avec du selaux herbes et du poivre. Egout-ter les oignons dans une passoi-re, laisser refroidir, placer sous lamasse de séré et mélanger. Convient très bien comme ac-compagnement à la raclette oules mets de viande.

Pia Amstutz-Grädelwww.inforama.chToujours actuelles

www.ufarevue.ch

La Revue UFA tire au sort trois Me-mory avec des images de vaches of-ferts par le LID et Agir d’une valeurde Fr.25.– chacun. Pour ce jeu demémoire, il faut retrouver des pairesde vaches en retournant les cartes.Les images originales des 80 cartesproviennent de Ronnie Vetsch deHombrechtikon. Leur dos est ornédu motif edelweiss. Avec un peu dechance, vous pouvez remporter l’unde ces trois jeux. Participez à l’adres-se www.ufarevue.ch ou écrivez unSMS avec la mention KFL Memorynom adresse au 880 (90ct.). Délaid’envoi: 15. décembre 2013.

Gagnants UFA-Revue11/2013

Accordez-vous unepause avecune tasse dethé. Ces tas-ses ont étéoffertes par

Agrisano – lasolution d’as-

surances complètequi répond sur mesure aux besoinsdes familles paysannes. A partir du1er décembre 2013, Agrisano re-groupe, en plus de la caisse maladieet des assurances complémentaires,l’ensemble de l’offre en assurancesagricoles. Voici les gagnants: ElsaCaviezel, Daniela Distel, Vreni Gis-ler, Marlies Lanz, Astrid Vogt, Clau-dia Studer, Vreni Murer, MargrithTruninger, Nadia Disch et HanspeterZaugg.

Tirage au sort

«Memory» avecimages de vaches

VIE QUOTIDIENNERECETTES

REVUE UFA · 12 2013 85

Crème de séré au sureau superbementdécorée avec du jus de sureau.

Crème de séréau sureau250g séré maigre

250g mascarpone2dl sirop de sureau1 pincée de cannelle en poudre1cs jus de citron3cs sucre

Bien mélanger tous les ingrédients etservir dans de petits bols. Faire un motifavec un peu de jus de sureau (voirimage) ou garnir de crème fouettée.

Biscuits aux fruitssecs

100g beurre, ramolli220g sucre1 œuf400g farine½ sachet poudre à lever80g flocons d’avoine, grillés½ cc sel1.5dl lait50g tranches de pomme séchées50g pruneaux ou abricots secs50g raisins secs50g noix, finement hachées

Couper les fruits secs en petits dés etmélanger avec les noix, la farine, la pou-dre à lever, les flocons d’avoine et le sel.Mettre de côté. Battre le beurre, le sucreet l’œuf en mousse et ajouter le lait.Ajouter le mélange de fruits secs et defarine et bien mélanger. Former les bis-cuits avec 2 cuillères à café. Répartir surune plaque recouverte de papier cuis-

son. Cuisson: 10– 15 min. à 190°C dansla moitié supérieure du four. La massedonne env. 3 plaques.

Yeux de tigre250g farine1 cc poudre à lever175g sucre1 cs sucre vanillé100g noisette50g noix1 œuf, battu125g beurre100g gelée de coing

Bien mélanger la farine, la poudre à le-ver, le sucre et le sucre vanillé. Ajouter

les noix. Travailler en pâte avec l’œuf etle beurre ramolli. Laisser 1 heure aufrais. Former des boules de la tailled’une noix avec les mains enfarinées etformer une cavité au moyen d’une cuil-lère à creuser. Poser sur une plaque re-couverte de papier cuisson (la quantitésuffit pour 2 plaques). Cuire env. 7 min.à 200°C dans la moitié supérieure dufour, puis encore 5 min. qu’avec la cuis-son supérieure. Bien laisser refroidirChauffer la gelée de coing et laisser re-froidir un peu. Verser dans un sachet decongélation, couper un peu l’angle etremplir les cavités. Laisser durcir. �

PRODUITS FAITS MAISON TRANSFORMÉS Jus de sureau, fruits secs, noix etgelée de coin permettent de confectionner de délicieux desserts et biscuits. L’idéal en période hivernale, car le jus de sureau est un remède éprouvé contre les refroidissements et les coings sont riches en vitamines et sels minéraux.

Sélection de desserts de l‘Avent

Erika Spiri avec sa fille Ramona, une vraie gourmande.

Notre paysanne Erika Spiri (40), sonmari Markus et leursenfants Ramona (13)et Reto (16) gèrent unélevage de bovins àOttoberg (TG).L’agriculture et lesarbres fruitiersenrichissent l’activitéprincipale de l’exploita-tion. De plus, deuxlamas paissent audomaine. Erika Spiri agrandi dans la régionviticole zurichoise et aeffectué un apprentis-sage de commerce dedétail chez Volg. Unefois par an, elle préparedes biscuits pour sarégion natale et engarnit un stand aumarché d’automne (23novembre 2013) deThalheim (ZH).

Erika Spiri au marché d’automne de Thalheim.

RuthBossardt

86 12 2013 · REVUE UFA

Risotto au foin

1 oignon haché fin1 tasse de riz pour risotto½– 1dl de vin blanc pour déglacer 2 tasses de bouillon de foin encore chaudfromage d’alpage râpépour l’assaisonnement: sel et poivre fraîchement moulu

Etuver les oignons, ajouter le riz, étuver puis déglacer au vin blanc.Ajouter le bouillon de foin et cuire jusqu’à ce que le riz soit à point.Ajouter le fromage râpé et éventuellement un peu de beurre ou decrème, mélanger. Assaisonner de sel et de poivre et servir. S’allie très bien à un vin blanc corsé, tel la Petite Arvine ou le Heida duValais. Le risotto est épicé. Si on veut ajouter des champignons, neprendre que des champignons de Paris afin que les arômes ne se fassentpas concurrence. Accompagner d’un légume qui donne un peu decouleur.

Pour la cuisine, il faut prendre dufoin provenant de prés riches en es-pèces et de la première coupe. Acertains endroits escarpés, on

fauche encore du foin sauvage, unemerveille pour la cuisine. Le foin utiliséen cuisine n’ose cependant pas contenirde colchiques d’automne. Elles fleuris-sent en automne dans des endroits hu-mides, les feuilles (sans fleurs) poussentau printemps. Non seulement les se-mences de colchiques d’automne maisaussi leurs feuilles sont vénéneuses. Une

autre plante vénéneuse qu’il faut abso-lument éviter est l’euphorbe. Ellepousse dans les endroits secs. Il suffit dequelques poignées de foin.

Recette de base La plupart des re-cettes nécessitent soit une infusion defoin, soit un bouillon de foin. Pour cefaire, prendre deux poignées de foin, ar-roser celles-ci de 1 à 1½ litre d‘eau,ajouter 1 à 2 dés de bouillon aux lé-gumes, porter à ébullition et laisser tirer10 minutes. Verser ensuite le bouillon àtravers une fine gaze ou une passoire àmailles serrées. Il est facile d’en faire unesoupe au foin (affiner de crème et lieravec un peu de maizena).

ENVIE DE FOIN – ENVIE DE CAMPAGNE «Ce que le paysan ne connaît pas, il ne le mange pas». Ce dicton ne s‘applique pas ici. Le foin est une denrée banale surl’exploitation, mais pas en cuisine. En hiver, il nous rappelle l’été, la chaleur, les odeurset les prés tondus. Voici quelques recettes pour cuisiner dans un contexte inhabituelavec des «indigènes exotiques».

Cuisiner avec du foinVIE QUOTIDIENNE

Flans au foin (amuse-bouche ou entrée)1dl de bouillon de foin1 c.c. rase de maizena ½ dl de crème½ c.c. d‘agar-agar½ dl de crème fouettée

Porter à ébullition le bouillon et lacrème. Mélanger la maizena dans unecuillère à soupe de bouillon et l’ajouter.Porter encore une fois à ébullition.Ajouter l’agar-agar dissout. Ajouter lacrème fouettée avant que la masse necommence à s’épaissir, mélanger, verserdans de petits verres ou de petitestasses. Laisser refroidir. Servir avec unpeu de poivre fraîchement moulu dansde petits bols, par exemple des tassespour espresso, des verres Weck ouretournés sur de petites assiettes.

L’Agar-agar est un substitut végétal pourla gélatine, composé d’algues. Attentionlors du dosage: la quantité est vite tropgrande, altérant ainsi la qualité, ou alorsla masse ne gélifie pas si on en prendtrop peu.

REVUE UFA · 12 2013 87

Auteure Ruth Bossardt est horticultricediplômée et travaille depuis 30 ans entant que journaliste et formatriceprofessionnelle d’adultes dans ledomaine de l’horticulture biologique etl’autosubsistance. Elle est l’auteure de«Abricots – les délices du Valais»(Rottenverlag) et coauteure de«Blütenküche», la cuisine en fleur (Fona-Verlag). [email protected]

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faire de décoration, demander si c’étaitbon et surprendre en ne révélant qu’à lafin ce qui a été mangé. Pour une grandeassemblée, une traditionnelle meule defoin serait de circonstance.

Coussin de foin Coudre des houssesde coussin avec des restes d’étoffeépaisse et les remplir de foin. On peutalors passer une agréable soirée devantla télévision, appuyé contre un coussindégageant un parfum de foin. �

Décoration de table Mettre unpetit tas de foin au milieu de la table ensouvenir de la récolte estivale. Complé-ter avec d’autres éléments décoratifs,comme par exemple des fleurs séchées,de petites vaches en bois sculpté ou desmoutons en feutre. On obtient ainsi unedécoration qui éveille des émotionschez les enfants ou les invités de la villeet qui fait le lien avec le menu. En casde convives plutôt sceptiques, ne pas

VIE QUOTIDIENNE

Rôti d’agneau roulé en cocotte

500– 600 g d’agneau en rôti roulé2– 3 poignées de foin, laisser tirer un quart d’heure dans de l’eau 1 tasse de bouillon de foinail à volonté 1–2 branches de romarin ou de thym sel et poivre

Tremper la cocotte assez longtemps dans l’eau. Couvrir ensuite le fondd’une couche de foin trempé. Saler et poivrer le rôti, ajouter à volontéde l’ail, et le disposer dans la cocotte. Bien recouvrir de foin et arroserd’une tasse de bouillon de foin.

Cuire à l’étouffée pendant 45 minutes au four préchauffé à 200°C –sortir après une demi-heure, tourner le rôti et verser le liquide par-dessus celui-ci.

Sortir du four, enlever le foin, couper en tranches et apprêter celles-cisur une assiette. Ce rôti doit être servi avec quelque chose d’un peuacide, idéalement du chutney aux pruneaux ou des pruneaux enbocaux, chauds.

Spaghettis épicés

Préparer la double quantité de bouillon de foin (env. 2– 2½ litres)500 g de spaghettisfromage d’alpage râpé sel et poivre

Porter à ébullition le bouillon de foin,ajouter les spaghettis et éventuellementune cuillère à soupe d’huile. Cuire lesspaghettis al dente, les égoutter etajouter le fromage d’alpage. Bienmélanger et assaisonner de sel et depoivre.

Ces spaghettis sont très épicés!

Pâtes à la sauce au foin

1 échalote hachée 1–2 c.s. d’huile de colza 1 gousse d‘ail3dl de bouillon de foin½c.c. de maizena½dl de crème1dl de vin blanc¼c.c. de sel poivre40g de lard en dés250g de pâtes (rigatoni, spaghetti)fromage d’alpage râpé, à volonté

Bien étuver l’échalote et l’ail, déglaceravec un peu de vin blanc. Ajouter lebouillon de foin et laisser mijoterpendant 30 minutes. Bien mélanger avecle mixer plongeant. Dissoudre lamaizena dans une cuillère à soupe debouillon, ajouter. Assaisonner de sel,ajouter la crème et laisser tirer uninstant.

Rôtir le lard en dés. Râper le fromage.

Cuire les pâtes, les égoutter, les ajouterà la sauce et bien mélanger. Apprêter surdes assiettes, ajouter le fromaged’alpage et garnir de lard en dés. Serviravec du poivre fraîchement moulu.

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Solution de RevueUFA 11/2013

Beaucoup des fers à bricelets sontrangés soigneusement dans des ti-roirs ou sur des étagères. Le plusvieux date de 1503. «Les fers à bri-

celets remontent au temps des Vi-kings», explique le spécialiste GeorgesSchneuwly avant d’ajouter: «Ils sontprobablement l’un des plus anciens ap-pareils de cuisine permettant deconfectionner des gâteaux, et ilss’utilisaient naturellementjadis sur des foyers ou-verts». Quatre fers à brice-lets de sa collection sontde véritables œuvresd’art. Les motifs desfers à bricelets sontle reflet de leurorigine, del’esprit del’époque maiségalement de leurutilisation (fers à bri-celets de mariage).Certains fers à brice-lets arborent des mo-tifs religieux de l’his-

toire biblique, des armoiries ou des bla-sons. D’autres sont richement décorésdans le style de l’art déco ou sont ornésde blasons très sobres. Il y a des fers àbricelets pour les enfants, mais certainssont très grands et lourds. Jadis, les fersà bricelets faisaient aussi partie de la dotet étaient transmis au sein de la famille.On en trouve aussi en forme de moule,en bronze ou en laiton. GeorgesSchneuwly a souvent déniché ces ob-

jets rares dans les brocantes et lesmarchés aux puces. Il faut évidem-ment les restaurer soigneusement et

les entretenir. «Le mieux est de lesnettoyer avec une fine brossemétallique – en évitant bien sûr

Tradition, nostalgie et plaisirVIE QUOTIDIENNE

ANTIQUITES ET NOSTALGIE

FERS À BRICELETS EN TANT QUE PATRIMOINE CULTUREL Les familles paysannes entretiennent et soignent le patrimoine culturel de l’espace rural. A l’instar de Georges Schneuwly (58 ans) de Guin (FR) qui gère avec sa famille une exploitation de grandes cultures et d’engraissement porcin. Depuis des décennies, il collectionne les fers à bricelets.

Vous trouverez unformulaire de contact pourles petites annonces àl’adresse www.ufarevue.ch .

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Il s’agissait d’une poêleà torréfier le cafer. C’estMarianne Bertogg deCastrisch qui a trouvé labonne réponse et quiremporte le bon LANDI.

de les sabler – et de les graisser avec del’huile végétale», conseille GeorgesSchneuwly.

L’année dernière, il a d’ailleurs man-daté un serrurier pour qu’il confec-tionne un fer à bricelets particulier, ornéd’un armailli et d’une femme en cos-tume traditionnel. De nos jours, il faut40 à 50 heures de travail pour fabriquerun fer à bricelets richement décoré. Lesfers à bricelets de Georges Schneuwlyne restent pas seulement au placard: ilssont utilisés. Son épouse Antonia pro-duit une spécialité régionale pour legroupe de paysannes «Frioba». «Dans ledistrict de la Singine, les bricelets sontsalés alors que ceux du district du Lacsont sucrés», explique-t-elle. En fait,chaque famille aurait pour ainsi dire sapropre recette de bricelets, mais ellenous divulgue la recette de base pourles bricelets de la Singine: �

Bricelets singinois1 l de double crème35 g de sel1 c.c. sucre800 g farine

Former une pâte ferme. Laisser reposerau froid durant une nuit. Avec la pâte,former des rouleaux d’une épaisseurd’env. 5 mm, poser chaque fois deuxrouleaux en croix sur le fer à bricelets etcuire. Les bricelets singinois tradition-nels ont toujours 5 trous.

Qu’est-ce-que c’est?

C Support de pot de fleurs

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Croisière transatlantique printemps 2014 18.03. – 10.04.2014

1er jour: Vol le soir avec British Airways via Londres pour Buenos Aires.

2e jour: Arrivée à l’aéroport de Buenos Aires au matin. Le guide vous attend et vous accompagne dans le tour de ville organisé (repas de midi inclus). L’après-midi, enregistrement à l’hôtel à Buenos Aires. Soirée libre.

3e jour: Aujourd’hui, vous disposez d’une journée entière pour partir à la découverte de cette merveil-leuse ville. Le soir, vous prenez part à un repas avec show de tango. Nuitée à l’hôtel à Buenos Aires.

4e jour: Transfert en bus de l’hôtel au port de Bu-enos Aires. Embarquement et attribution des cabi-nes. Vous passez la première nuit à bord de votre bateau à Buenos Aires.

5e jour: En début d’après-midi, votre hôtel flottant lève l’ancre et pique en direction du Brésil.

6e – 7e jour: Repos en mer.

8e jour: Le matin, arrivée au port de Rio de Janeiro. La plus célèbre ville du Brésil attire chaque année des millions de visiteurs. Partez en excursion au Pain de sucre ou flânez sur la célèbre plage de Copacabana.

9e jour: Repos en mer.

10e jour: Vous avez aujourd’hui la possibilité de découvrir l’une des plus belles ville du Brésil. Salva-dor de Bahia a toujours quelque chose à offrir. Allez à terre et ressentez le flair sud-américain.

11e jour: Découvrez aujourd’hui Macao, nommée aussi la «Ville de l’eau», de votre propre chef ou réservez à temps une excursion auprès de Costa.

12e jour: Au matin, votre bateau accoste le port de Recife, la capitale de l’état brésilien du Pernambuco.

13e – 18e jour: Traversée de l’Atlantique.

19e jour: Aujourd’hui, le Costa Fortuna s’amarre au port de St. Cruz de Teneriffa. Ténériffe est une ile volcanique faisant partie des Iles Canaries. Descen-dez à terre et partez à la découverte de ses paysages uniques.

20e jour: Faites la connaissance de l’île aux fleurs de Madère, une île de l’Atlantique appartenant au Portugal. Elle est réputée pour ses fleurs magni-fiques.

21e – 23e jour: Repos en mer.

24e jour: Votre croisière de rêve s’achève aujourd’hui dans le port de Savone. Après votre déjeuner à bord, débarquement et retour en car en Suisse, à votre lieu d’arrivée.

Organisateur: Croisières Costa

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Dates du voyage et prix par personne

Costa Favolosa, 18.03. – 10.04.2014, prix par personne en cabine double, transferts et pension complète à bord compris

Cabine intérieure classic 2630.– 2280.– Cabine intérieure premium 2730.– 2380.– Cabine extérieure classic 2900.– 2580.– Cabine extérieure premium 3030.– 2680.– Cabine extérieure avec balcon classic 3330.– 2980.– Cabine extérieure avec balcon premium 3530.– 3180.–

Nos prestations

• Vol de ligne via Londres à Buenos Aires avec British Airways • 2 nuitées en hôtel à Buenos Aires, déjeuner compris • Tour de ville et repas du soir avec show de tango • Croisière en cabine comme réservée • Pension complète à bord • Service cabine 24h. sur 24 • Taxes d’aéroport et supplément carburant (état juin 2013)

Non compris

• Boissons, dépenses personnelles à bord • Excursions facultatives de Costa • Pourboires obligatoires (payable à bord) • Assurance annulation et SOS

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Fr. 30.– par personne, max. Fr. 60.– par dossier.

Lieux d’arrivée

Vers 19h00 Bellinzone, restoroute Vers 20h45 Martigny, gare CFF Vers 21h30 Lucerne, Inseli Vers 21.45 Lausanne, gare CFF Vers 22h00 Affoltern am Albis, restoroute Vers 22h30 Zurich, aéroport, gare routière Vers 22h45 Genève, aéroport Vers 23h15 Berne, Car Terminal Neufeld Vers 23h30 Bâle CFF, Meret Oppenheimerstrasse Vers 23h45 Kallnach, Car Terminal Marti

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EdithBeckmann

Bourgeons promet-teurs: dans un

récipient les bulbes dejacinthes ressuscitent.Photo: M. Grossmann/pixelio.de

Parfum odorant: les jacinthesrépandent une romantique beauté

florale. Photo: IZB

VIE QUOTIDIENNE

Hôte envoûtant de l‘hiver

REVUE UFA · 12 2013 93

LES JACINTHES répandent un fabuleux parfum des mille et une nuits. Pas étonnant, car elles nous viennent de l‘Orient. Avec peu d’eau, les bulbes s’éveillent de manière insolite en toute splendeur. De même les narcisses de Noël, s‘ils sont mis en culture à présent.

Cette fleur à bulbe fascinait déjàMadame de Pompadour (1721 à1764) à la Cour française. La cour-tisane charmait son amant, le roi

Louis XV, avec de vraies orgies au par-fum de jacinthes dans le luxueux palaisde Versailles. Ces insignifiants bulbes furent ainsi

promus comme ornement d’hiver pourrebords de fenêtre au prix exorbitant.Les souffleurs de verre avaient fort àfaire pour fabriquer de précieux réci-pients à jacinthe et les décorer de finsmotifs.

Joyeuse culture La culture de ja-cinthe fête son grand retour, car lesfleurs parfumées ont de nouveau le venten poupe, surtout en hiver. De jolisverres colorés sont en vente partout.Pour les bulbes, veillez à l‘indication«prêt à fleurir»: l‘importante période derepos utile à la formation des fleurs n’estplus à faire. Il est conseillé d’égratigner légère-

ment la base du bulbe avec l’ongle ouune brosse pour stimuler la formationde racines. Important: le bulbe ne doitpas être en contact avec l’eau, sinon il

pourrit! Remplissez le verre avec del‘eau de façon à ce qu’il reste un espacede quelques millimètres. Placez le bulbesur le verre et recouvrez d‘un chapeau.Posez dans un endroit frais et sombrepour la formation de racines et, au be-soin, ajoutez de l’eau.Si après quelques semaines les racines

se sont bien développées, placez la ja-cinthe dans une pièce moyennementtempérée. N’ôtez le chapeau quelorsqu’il est soulevé par la hampe flo-rale. Posé sur un miroir, vous offrez àune seule jacinthe une mise en scènequi fait de l’effet et son parfum est aussiintense que celui de tout un bouquet defleurs. Plus le messager du printemps estplacé au frais, au moins pendant la nuit,plus la floraison dure. Les bulbes de ja-cinthes peuvent sans autre être poséssur des verres jusqu’en fin d’année.

Petites astuces pour le jardinpotager et d’agrément • Nettoyez et huilez contre la rouille lesoutils de jardin; révisez la tondeuseet aiguisez le couteau.

• Coupez asperges, artichauts et fram -boisiers d’automne à ras le sol; couv -rez les surfaces de culture de paillis.

• Les jours sans gel, partagez les herbespluriannuelles tels la mélisse, la sauge,le thym et la menthe pour les multi -plier et replantez-les.

• Fermez les robinets d’eau extérieurset videz les conduites!

• Décorations d’hiver pour balcons,rebords de fenêtres et entrées demaison: piquez des branches aufeuillage persistant, du gui, des tigeset des fleurs séchées dans des réci -pients remplit de terre et ornez dejolis rubans et de décorations.

CÔTÉ JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

Bild: Kienzler

Flirt avec le printemps Les nar-cisses de Noël (tazettes) envoûtent aussila maison de leurs fleurs. Après six se-maines de culture, ils diffusent un air deprintemps de leur intense parfum. Pourcela plantez les bulbes dans un récipientétanche ou un verre avec du sable ou dugravier en laissant les pointes dépasser.Alourdissez de cailloux pour que lesluxuriantes touffes de fleurs ne bascu-lent pas. Maintenez le substrat humide,mais évitez l’eau stagnante. Placez le ré-cipient au frais et à la lumière. �

cohabitation avec les parents ayant tou-jours fonctionné parfaitement. En plusde cela, Andreas Rohner travaille un àdeux jours par semaine au moulin de laLANDI LKG Schneisingen et aide parfoiségalement au magasin.

Anna Steindl

Le jeune maître-agriculteur Andreas Rohner a déjà beaucoupvoyagé et pourrait envisager de

refaire un séjour à l’étranger.

Lointaine destination

Andreas Rohner (25) est maître-agricul-teur à Mellstorf (AG) et a déjà effectuéplusieurs voyages lointains. En compa-raison, le voyage qu’il vient de faire àl’Agritechnica de Hannovre fait figured’excursion. Dans ses jeunes années,Andreas Rohner s’était déjà rendu enAustralie et au Canada. Pas seulementpour le plaisir, mais également pour sefaire une idée de la vie et du travail ausein du monde agricole outre-Atlan-tique. «La ferme céréalière où j’ai tra-vaillé au Canada était immense avec sesquelque 2500ha», raconte le jeune maî-tre-agriculteur. Andreas Rohner exploiteun domaine laitier pratiquant l’engrais-sement de taureaux et détenant 4000poules pondeuses. Même si son exploi-tation familiale ne ressemble en rien auximmenses fermes canadiennes, AndreasRohner s’y sent bien et élabore déjà desplans pour l’avenir. «Durant ma forma-tion de maître-agriculteur, j’ai effectuéune étude d’exploitation consistant àconstruire une étable communautaireavec notre voisin. Cette stabulationéquipée de technologies modernesabriterait au total quelque 70 vaches lai-tières», précise Andreas. Pour le jeuneagriculteur, l’avantage d’une telle colla-boration réside dans le fait qu’il est pos-sible de se partager le travail et d’êtreainsi plus flexible. La reprise de l’exploi-tation est également prévue dans les an-nées à venir. Andreas Rohner n’y voitaucun problème, la collaboration et la

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