la lettre du developpement apicole -...

Association de développement de l’apiculture en Aquitaine – Maison de l’agriculture des Landes – Cité Galliane – 40005

MONT-DE-MARSAN Tél. 05 58 85 45 48 – 06 45 51 42 13 – Courriel : [email protected]

.

Editos des 3 présidents d’ADA p1 Présentation des 3 ADAs p3 Rencontre ADAs ALPC

Contexte p6 Compte rendu de réunion p8

Quelle stratégie pour son ADA ? p11 Menaces et opportunités p12 Bilan et perspectives p13

2016 : partenariats p14

2nd semestre 2016

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LA LETTRE DU DEVELOPPEMENT APICOLE infos ADAAQ

Hors-série

Bulletin inter-ADAs

Développement apicole en Nouvelle Aquitaine

1

LA LETTRE DU DEVELOPPEMENT APICOLE SPECIALE NOUVELLE AQUITAINE 2nd semestre 2016 n°18

Nicolas FERMOND, Président de l’ADALim

La saison se termine et nous n’avons pas encore tiré le bilan,

mais les situations apparaissent très contrastées. Une

tendance semble néanmoins se confirmer : seuls les

apiculteurs qui appréhendent le métier avec rigueur,

technique et réactivité ont pu dans notre région limousine

raisonnablement tirer leur épingle du jeu. L’apiculture se

professionnalise de plus en plus, le métier devient de plus

en plus technique, il faut être en permanence vigilant au

chevet des colonies et réactif par rapport aux aléas

climatiques, ce constat sera d’autant plus vrai au regard

des scénarios de changements climatiques annoncés.

2016 sera bien la 3ème année consécutive la plus chaude

de notre civilisation.

A très court terme, le réel changement qui s’opère pour les

apiculteurs est bien celui de la création de la nouvelle

région, Nouvelle Aquitaine, dont les effets positifs, nous

l’espérons, apporteront davantage de moyens humains et

financiers pour renforcer le bagage technique des

apiculteurs installés et des porteurs de projet. L’apiculture

plaît toujours autant, espérons que ce nouveau grand

territoire apicole permettra à certains de réaliser et

concrétiser tous leurs projets….

Sébastien POMMIER, Président de l’ADA PC

Depuis le 1er janvier 2016 nous sommes passés de 22 à 13

régions métropolitaines et le Poitou-Charentes a été

rassemblé avec l'Aquitaine et le Limousin.

Ceci nous oblige à penser un rapprochement avec les

ADAs de notre nouvelle région car nos financeurs tiennent

à ce que les ADAs se redéfinissent en fonction de ce

nouveau périmètre.

Nous étions déjà assez proches de l'ADA Limousin, de par les

échanges entre apiculteurs et nos sensibilités sur certaines

problématiques (phytosanitaire notamment). Suite à une

réunion qui s'est tenue le 29 février afin d'anticiper ce

rapprochement nécessaire, nous avons pu constater que

les problématiques que nous rencontrons et nos axes de

travail sont sensiblement similaires sur l'ensemble de notre

nouveau grand territoire.

C'est pourquoi je pense qu'il est judicieux que nous pensions

ce rapprochement afin qu'il permette de garder une bonne

dynamique tout en n'oubliant pas notre ancrage territorial.

S'il est un point dont je suis sûr, c'est que nous ne pourrons

pas continuer en gardant notre structuration actuelle et il

est dans notre intérêt d'anticiper ce changement plutôt que

de le subir. J'espère que notre travail aboutira à une ADA

encore mieux reconnue comme organisme de référence

pour l'apiculture, permettant ainsi à l'apiculture d'être

entendue dans les différentes instances régionales.

EDITOS

2


Thomas MOLLET, Président de l’ADAAQ

La Réforme Territoriale a re-défini l'espace géographique de notre région. La Nouvelle Aquitaine est née du

regroupement des 3 anciennes régions : Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes.

Logiquement, à l'instar des autres filières agricoles régionales, la Région Nouvelle Aquitaine demande le regroupement

de nos anciennes structures, afin d'assurer à l'avenir le financement du développement apicole régional.

Si nous avons l'habitude de travailler en partenariat avec d'autres organismes apicoles ou agricoles, nous n'avions pas

encore d'expérience de travail avec les ADA des régions Limousin et Poitou-Charentes. Nous ne nous connaissons pas,

et tout est à construire entre nous.

L'ADAAQ a donc proposé à l'ADALIM et à l'ADAPC, qui ont accepté, de se retrouver afin de faire ensemble un état des

lieux de la situation de nos associations de développement. Nous avons fait cette réunion le 29 février dernier. Vous

trouverez dans ce bulletin le compte rendu des échanges de cette journée, comme un point de départ aux réflexions

pour le regroupement de nos structures.

Chaque ADA a son histoire, ses forces et ses faiblesses, constitutives de son identité. Sans chercher à effacer l'expérience

de chacun, nous devons désormais construire une identité commune unique, malgré des apicultures multiples, et un

passé différent.

C'est le travail auquel les CA respectifs de nos Associations vont, je l'espère, s'atteler ensemble à partir de cet automne.

Quoi de mieux pour construire ensemble l'avenir du développement apicole en région Nouvelle Aquitaine qu'un

nouveau projet de développement partagé, faisant le bilan du travail effectué, et se projetant dans l'avenir, pour

l'apiculture de la Nouvelle Aquitaine ?

Editos

3


PRESENTATION DES ADAs

exploitations

FICHE D'IDENTITE

Filière apicole Poitou-Charente

Nombre d'apiculteurs 1250 Miellées

dont > 50 ruches 150dont > 250 ruches 100

Commercialisation :

Nombre de ruches 40 000 Gros 50%, Demi-gros 20%, détail 30% du volume produit

ADA PC date de création 2003

Principales mission statutaires Gouvernance

5 collèges

Cotisation

Adhésion 2015 49

par collège I) 19 , II) 16, II) 5, IV) 2 , Parrainage

Exemple apiculteur de 300 ruches = 110€

Thématiques de travail Abeille et environnement 0,3 ETP

Formation et installation 0,3 ETP

Suivi réglementation 0,3 ETP

Relation monde agricole 0,15 ETP

+ conseils aux adhérents, appui administratif, etc

Sources de financements

Collège I : part fixe 80€ + 0,10 x nb ruches / Collège 2 : part fixe

65€ + 0,10 x nb ruches / Collège III et IV 150€ / Parrainage 20€

Salarié

1,15 ETP

Conseil Régional PC 47 %

France Agrimer Région 29%

Prestation / Autofinancement

Budget 2015

100 000 €

ASSOCIATION DE DEVELOPPEMENT DE POITOU-CHARENTE

Concourir par tous les moyens au maintien et au

développement de l'apiculture en PC

Assurer la promotion de la profession et des produits de

la ruche

Partenaire privilégié des instances régionales

Colza / Toutes fleurs printemps , Acacia, Montagne/

Bourdaine, Châtaignier/ Toutes fleurs d'été, Tournesol

+ service de pollinisation

I) >200 ruches ; II) entre 70 et 200 ruches ;

III) syndicat ; IV) GDSA ; Parrainage

Bureau : Président (issu collège I) / 4 vices présidents issus des

4 départements / Secrétaire et secrétaire adjoint / Trésorier

et trésorier adjoint

Conseil d'administration : 18 administrateurs (dont 9 issus du

collège I, 3 du collège II, 4 administrateurs syndicats

départementaux, 2 du collège IV)

4


Présentation des ADAs

2014

exploitations

5


FICHE D'IDENTITE

Filière apicole LimousinNombre d'apiculteurs 510 Miellées

dont > 70 ruches 46dont > 300 ruches 14

Commercialisation :

Nombre de ruches 20 000 Gros 60%, Demi-gros 20%, détail 20% du volume produit

ADALim date de création 2008

Principales mission statutaires Gouvernance

4 collèges

Cotisation

Adhésion 2015 60par collège I) 53 , II) 1, III) 2, IV) 4

Exemple apiculteur de 300 ruches = 50 €

Thématiques de travail

Formation continue, installation, fonctionnement

Sources de financements

Partenaires apicoles

ASSOCIATION DE DEVELOPPEMENT DE L'APICULTURE EN LIMOUSIN

Toutes fleurs (90%)

Printemps (10%)

Etre le partenaire privilégié de toutes les instances régionales

Dynamiser la filière apicole limousine, faire profiter toute

l’activité apicole des avancées

Favoriser un environnement de qualité pour le maintien d’un

des derniers agents pollinisateurs : l’abeille

Bureau : Président (issu collège I ou II) / Vice président /

Secrétaire / Trésorier

Conseil d'administration : 9 administrateurs (dont 2 issus du

collège I, 3 du collège II, 2 du collège III et 2 du collège IV)

I) >200 ruches ou cours d'installation II) structure

apicole professionnelle III) entre 70 et 200 ruches

IV) autres structure (type syndicat, GDSA, ect)

Collège I 20€ / Collège 2 600€ / Collège III 10€ / Collège IV 100€

Salarié

0,20 ETPavec mise a disposition

salariée Chambre Régionale

Agriculture

Budget 2015

8 000€

Conseil Régional Limousin 65 %

Formations payantes (non adhérents)

Autofinancement

Syndicats départementaux, GDSA, Conservatoire Abeille noire, ADAFrance

Présentation des ADAs

6


CONTEXTE

Avec la création de la grande Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes et la réunion de ces trois territoires au sein

d'une même entité administrative, il est nécessaire de réfléchir à l'avenir du développement apicole sur cette grande

région et à l'articulation des différentes structures autour de cette question majeure pour la filière.

Au sein de ce nouveau territoire va se façonner une nouvelle politique économique et agricole, dans laquelle notre

filière devra se situer et prendre sa place.

A partir de 2017, le Conseil Régional, un des principaux financeur de nos trois structures, ne soutiendra plus qu’un

projet unique.

Pour anticiper ces évolutions et s’y préparer, l’ADAAQ a invité les conseils d’administration de l’ADALim et

l’ADAPC à se rencontrer début 2016. Suite à cette invitation, et en amont de la rencontre, un courrier rédigé

conjointement par les présidents des ADAs Limousin et Poitou-Charentes a été adressé au président l’ADAAQ (lettre

restituée dans son intégralité page suivante).

Cette première rencontre entre nos ADAs a eu lieu le 29 février à Artigues (33). Cette journée a permis de présenter

nos objectifs et actions respectifs mais aussi d’entamer une discussion sur l’avenir du développement apicole en région.

Les administrateurs des ADA et salariés étaient conviés à

cette journée ainsi que les correspondants apiculture des

Chambres d'Agriculture Régionales et ADA France. Au

final, 12 élus et 8 salariés étaient présents.

En amont de cette rencontre, chacune des ADA était

invitée à remplir une grille détaillée, servant de support

de discussion (détail des informations page 3 à :

- la filière et le contexte apicole régional,

- le fonctionnement de l’ADA,

- son financement,

- ses relations avec autres structures apicoles.

L’après-midi, les membres de chaque ADA se sont réunis

au sein de petits groupes de travail pour mettre sur papier

la stratégie de développement mise en place à ce jour en

région ainsi que les opportunités et menaces perçues avec

la création de cette grande région.

Une mise en commun des travaux a ensuite été faite en

fin de journée, suivie d’un bilan et d’une discussion sur

les perspectives.

Rencontre ADAs ALPC

7


COURRIER DES PRESIDENTS DE L’ADAPC ET L’ADALIM A DESTINATION DU PRESIDENT DE L’ADAAQ – FEVRIER 2016

Rencontre ADAs ALPC

8


COMPTE-RENDU DE REUNION

Date : lundi 29 février 2016 - 10-17h

Lieu : Maison Promotion Sociale - 33370 Artigues

Elus présents : Nicolas FERMOND (Président

ADALim), Pascal MARTEL (ADALim), Jean-Pierre

JEANDEAU (ADALim), Chantal LACROIX (ADA Lim),

Jean BEDECARRATZ (ADAAQ), Christian

PEDELABORDE (ADAAQ), Alain BERARD (ADAAQ),

Lénaic LECRENAIS (ADAAQ), Emmanuel LECAMP

(ADAPC), Sébastien POMMIER (Président ADAPC),

Philippe AIME (ADAPC), Thomas MOLLET (Président

ADAAQ)

Salariés : Laure LARRIEU (Chambre Régional

d’Agriculture d’Aquitaine), Florence AIMON-MARIE

(Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-

Charente), Jérôme HEBRAS (ADALim), Pierrick

PETREQUIN (ADAPC), Alicia TESTON (ADAAQ), Léa

FRONTERO (ADAAQ), Miren PEDEHONTAA-HIAA

(ADAAQ), Elodie COLOMBO (ADAFrance)

Déroulement de la séance :

Avant un rapide tour de table, Thomas Mollet,

introduit la séance en présentant l’ordre du jour, les

règles d’écoute et de prises de parole. Florence

Aimon-Marie est ensuite désignée « maître du

temps » et Pierrick Petrequin « garant du respect des

règles » pour assurer le bon déroulement de la

journée.

Elodie Colombo, salariée d’ADAFrance suit les

échanges pour faire une synthèse en fin de journée.

Durant la matinée, la grille complétée est projetée sur

grand écran. Le contenu de ce tableau est présenté à

l’oral point par point par un représentant de chaque

ADA (Détail des informations exposées alors sont

disponibles dans le document joint).

Discussions associées :

Filière régionale :

Poitou-Charentes : Pierrick Petrequin rajoute aux

activités apicoles listées le service de pollinisation qui

tient une place importante. Il informe aussi de

l’existence d’une coopérative à Surgères mais qui a

aujourd’hui une activité très limitée. Enfin, il précise

que la filière bio est n’est pas très développée.

Elus et salariés ADAPC

Aquitaine : Thomas Mollet présente les grands

modèles : apiculture de montagne, landaise, axée

grande culture, dominance pollinisation. Il rappelle la

présence de Famille Michaud Apiculteurs sur la zone.

Il précise que la filière bio se développe notamment

sous l’impulsion de l’interprofession INTERBIO.

Elus et salariés ADAAQ

Rencontre ADAs ALPC

9


Limousin : Nicolas Fermond insiste sur

l’environnement favorable dans la région : milieu

riche, diversifié, propice à la production de miels

polyfloraux, faible pression des pesticides, etc.

Elus et salariés ADALim

Présentation de l’ADA et financement :

Poitou-Charentes : Mise en avant du travail de

collaboration avec la CRA pour les aspects « Abeille et

environnement » et avec le CFPPA et PAIT (Point

Accueil Installation Transmission) pour les aspects

« formation ». Les essais expérimentaux sont menés

sur un cheptel propre à l’ADA (équivalent à 70

colonies) qui assure également une partie de

l’autofinancement grâce à la vente de miel.

Aquitaine : Les actions de l’association sont

présentées selon 4 axes : accompagnement

technique des apiculteurs, prise en compte des

pollinisateurs, promotion produits et

expérimentations. L’ADAAQ compte 3 salariés depuis

2 ans ce qui a permis un important développement

des actions.

Limousin : Les liens entre l’ADALim et le CETA sont

présentés et le fort taux d’adhésion est souligné. En

région, Jérôme Hébras est bien identifié comme

l’interlocuteur privilégié. Nicolas Fermond insiste sur

la bonne entente du groupe et le caractère convivial

des journées d’échanges. Cela permet de mener des

actions proches des problématiques du terrain et en

adéquation avec les moyens de l’ADA.

Thomas Mollet, intervient et explique que pour lui ce

type de fonctionnement basé sur de l’échange

d’expériences entre apiculteurs gagnerait à s’appuyer

sur des références technico-économiques validées.

Prise de parole des Chambres d’agriculture :

Aquitaine : La CRA Aquitaine a reconnu l’ADAAQ

comme structure de référence par la signature d’une

convention de partenariat. Des actions concrètes

sont déjà menées (sensibilisation des agriculteurs à

l’enjeu abeille) et le lien avec les PAIT est en

construction.

Poitou-Charentes : Il existe une convention chambre

régionale – ADAPC. Un gros travail de mise en relation

de la filière apicole avec les autres filières agricoles et

de sensibilisation des filières du végétal est mené

(journées d’échanges, diffusions de documents

techniques, etc.).

Limousin : Jérôme Hebras explique que la

problématique phyto n‘étant pas très présente, les

actions en lien avec les filières végétales ne sont donc

pas prioritaires. Il signale malgré tout la présence du

1er GIEE (Groupement d’Intérêt Economique et

Environnementale) de France labellisé par des

arboriculteurs avec la volonté d’installer des colonies

dans des vergers responsables.

Rencontre ADAs ALPC

10


ATELIER 1 : QUELLE STRATEGIE POUR SON ADA ?

Les membres de chacune des ADA se sont regroupés, avec le représentant de la Chambre d’agriculture, pour définir

et formuler la stratégie de développement propre à chaque ADA.

ADA PC ADAAQ ADALIM

Constat filière apicole régionale

Importantes pertes colonies augmentation des besoins en technicité sur les exploitations augmentation des charges, perte des marchés locaux

Métier d’apiculteur non transmis dans les familles, les nouveaux apiculteurs non issus de la filière Regain d’intérêt : plus d’installations depuis 3 ans

Pratiques agricoles défavorables depuis 1990

Hausse prix du miel + demandes miels issus de grandes cultures

Pour l’ADA : augmentation jeunes adhérents (contrairement aux plus expérimentés)

Manque de références techniques, scientifiques, sanitaires et économiques qui fait défaut pour l’accompagnement des porteurs de projets Exploitations en difficulté économique (maintien du cheptel, complexité grandissante du métier) Gestion sanitaire du cheptel défaillante Richesse des miellées, mais dans des territoires impactants Manque de valeur ajoutée du produit et absence de structuration en amont Mésentente des acteurs de la filière Marché porteur mais méconnaissance du produit par les consommateurs

Constats positifs Regroupement collectif satisfaisant : Professionnels par le CETA et l’ADA (taux d’adhésion de 90%) Amateurs par les syndicats et GDS Environnement très favorable : Utilisation limitée des produits phytopharmaceutiques et saison apicole courte -------------------------------- Constats négatifs Peu de moyens économiques (pas de technicien) Pas d’opérateur économique ni amont ni aval Peu de liens avec le monde agricole

Stratégie de l’ADA

Communication (principalement vers le monde agricole )

Accompagnement des porteurs de projet (en lien avec Venours) Accompagnement des entreprises apicoles Formation continue proposée aux adhérents

Démarche de projets, pour accompagner l’ensemble des apiculteurs dans leur métier, de manière individuelle ou collective et de manière approfondie. Stratégie d’ouverture et de création de partenariats

Axe 1 : animation-formation-échanges autour des informations techniques. Axe 2 : représentation institutionnelle et administrative.

Rencontre ADAs ALPC

11


ATELIER 1 : QUELLE STRATEGIE POUR SON ADA ?

Objectifs opérationnels

A) Augmenter la communication 1. Vers le grand public 2. Vers la profession apicole 3. Vers les agriculteurs

A) Etre l’interlocuteur reconnu de la filière agricole régionale

1. Partenariat avec les acteurs agricoles (CRA, coopératives)

2. Réponse aux demandes extérieures (forestiers, conseils départementaux, etc.)

3. Dialogue permanent avec les acteurs institutionnels

A) Représentation auprès des instances publiques

1. MAE bien négociée dans la région

2. Communication vers l’extérieur (médias,….)

B) Appui aux exploitations 1. Réglementation, 2. Technique élevage, types de

miellées, etc. 3. Aider dans les démarches

auprès de l’administration

B) Accompagner et soutenir les exploitations 1. Accompagner l’installation 2. Formation continue 3. Journées techniques et visites

d’exploitations 4. Accompagnement personnalisé

(élevage, planification, etc.)

B) Améliorer les compétences techniques des adhérents

1. Visites d’exploitations 2. Formations théoriques 3. Voyage d’étude annuel

C) Proposer des formations adaptées aux adhérents 1. Technique 2. Stratégie d’entreprise 3. Voyage d’étude et des

visites d’exploitations

C) Acquérir des références techniques, économiques et scientifiques fiables 1. Adhésion ITSAP, OVS, participation

à des projets nationaux (durabilité des exploitations, pollinisation)

2. Participation aux expérimentations coordonnées ITSAP

3. Suivi de miellées et travail sur la flore mellifère locale

C) Orienter et aider les porteurs de projet (10 candidats par an)

1. Accueil, orientation, information parrainage

2. Constitution d’un groupe de débutants

D) Animation de filière 4. Réunion de fin de saison 5. Lien avec le CFPPA, 6. Communication sur les prix

(observatoire des prix)

D) Accompagner l’économie de la filière 1. Marque Apiculteurs en Aquitaine 2. Concours des miels 3. Appui à un GIE 4. Portage de projet IGP 5. Projet démarche qualité Carrefour

ADA PC ADAAQ ADALIM

Rencontre ADAs ALPC

12


ATELIER 2 : NOUVELLE AQUITAINE, QUELLES OPPORTUNITES ET MENACES ?

Suite au premier exercice, les membres des 3 ADA se sont de nouveau réunis pour réfléchir aux opportunités et

menaces liées à la formation de la grande région. De la même façon, des synthèses orales ont été faites en fin

d’atelier.

OPPORTUNITES

ADA PC ADAAQ ADALim

Economies d’échelle pour la gestion

de l’ADA

Valorisation du territoire

Mutualisation des travaux et données

Facilitation de la mise en réseau des

apiculteurs

Rationalisation des actions

Economie d’échelle (gestion collective

du personnel)

Donner une dimension supérieure aux

projets menés

Opportunités de partenariats (INRA

Magneraud, Zone Atelier Plaine et Val

de Sèvre,etc.)

Mutualisation des moyens

Accès à une information et à une

approche scientifique non

accessibles pour l’instant

Une reconnaissance plus

professionnelle de l’apiculture dans

la sphère agricole, décisionnelle,

institutionnelle,…

Proposition d’actions communes dès 2016:

Formation (limiter les frais

d’intervenants)

Appel à projet ECOPHYTO 2016

Marque collective apiculteurs

Réseau de balances électroniques

Concours des miels

Formations / Communication

Formations

Animation

Communication interne et externe

Voyage d’étude intra-régions

MENACES

ADA PC ADAAQ ADALim

Perte lien avec la base

Dilution de la représentativité

territoriale

Eloignement des lieux de décision

Incertitudes budgétaires

Blocage lié à des divergences sur les

stratégies actions et partenariats

Perte de cohésion liée à des stratégies

et positionnements différents (neutre

vs engagé)

Ligne différente sur l’adhésion à

l’ITSAP

Ancrage dans le territoire et proximité

avec les apiculteurs et leurs besoins

Menaces financières (réduction des

enveloppes globales)

Mobilité des salariés instabilité, les

salariés resteront-ils ?

Menace ETP

3 + 1,2 + 0,2= ???

Risque de détérioration du service

rendu par l’ADALim et le CETA du

Limousin

Risque d’éloignement des centres de

décision

Quelle gouvernance

inventer ?

Rencontre ADAs ALPC

13


-

BILAN ET PERSPECTIVES

Principaux axes de travail communs aux trois ADAs :

L’accompagnement (collectif ou individuel, installation, formation, etc.),

L’animation de filière (réunion de fin de saison, observatoire des prix, démarche IGP, etc.),

La communication (vers la filière et vers les autres filières et instances).

On observe globalement un gradient d'actions ADAAQ-ADAPC-ADALim directement lié à un gradient en

temps de travail salarié des ADAs. Une différence nette apparaît cependant dans la volonté marquée de

l’ADAAQ d’acquérir des références technico-économiques validées.

Le souci du service à la filière, de la volonté d’accompagnement, de proximité et de la visibilité de l’ADA

transparait dans les trois structures. Le rôle technique des ADAs est affirmé par tous.

Une opportunité existe également dans l’apport mutuel de compétences : impulsion du centre de

recherche de Chizé, de l’INRA du Magneraud et du CFFPPA de Venours, acquérir des données via l’ADAAQ,

bénéficier du rucher expérimental de l’ADAPC, cohésion du groupe ADALim, etc.

Les menaces liées à cette évolution sont également partagées : financements réduits, éloignement des

lieux de décisions et des problématiques de terrain, désaccords politiques.

Points de discussion restés en suspens :

Adhésion à l’ITSAP-Institut de l’Abeille,

Montant des cotisations,

Mode de gouvernance.

RELEVE DE DECISIONS :

Programmer une nouvelle rencontre à l’automne,

Etre réactif pendant la saison à l’apparition de nouvelles directives régionales et suivre les modes,

d’organisation des autres structures régionales,

Proposer aux CA respectifs la mise en commun d’un ou deux projets en commun dès l’année 2016,

Diffuser un compte rendu de la journée aux adhérents et partenaires des trois structures.

Rencontre ADAs ALPC

14


Suite aux décisions prises lors de cette rencontre, l’ADAAQ, l’ADALim et l’ADAPC se sont associées dès

cette année pour la mise en place de trois premiers projets en commun :

Rédaction d’un Bulletin d’info hors-série spécial « Développement apicole en Nouvelle Aquitaine »

Participation avec la Chambre Régionale d’Agriculture ALPC, au projet communication Ecophyto, pour une

meilleure prise en compte des pollinisateurs dans les pratiques agricoles.

Organisation d’un Concours des miels sur le territoire de Nouvelle Aquitaine.

SENSIBILISATION A LA PROTECTION DES POLLINISATEURS

Début 2016, un appel à projets Ecophyto a été lancé pour la mise en

place d’actions de communication pouvant contribuer à réduire et

améliorer l’utilisation des produits phytosanitaires.

Sous l’impulsion de la Chambre Régionale d’Agriculture deux projets

autours de l’abeille et des bonnes pratiques agricoles ont été déposés et

retenus :

- Supports de communication : édition de deux posters

« Pollinisateurs, des alliés pour nos cultures » et « Pollinisateurs,

comment les protéger ? » et d’un livret détaillé.

- Journées techniques : une quinzaine de conseillers agricoles ont

participé à une journée de sensibilisation, le 16 septembre à Bazas.

Après une matinée en salle (vie de la colonie, intérêt de la

pollinisation, facteurs d’affaiblissement du cheptel), le groupe a

visité une exploitation professionnelle et pu échanger avec

l’apiculteur sur son métier. Une journée sur le même format a

également été organisée le 5 octobre en Haute-Vienne.

L’objectif de ces actions est d’apporter une information de qualité aux conseillers et techniciens agricoles

(pollinisateurs, réglementation « abeille », pratiques à risques, etc.) pour que celle-ci soit ensuite relayée

aux agriculteurs et intégrée dans les conseils aux exploitations.

Journée technique – Bazas

2016 : premiers partenariats

15


CONCOURS DES MIELS DE NOUVELLE AQUITAINE

Depuis 2010, l’ADAAQ organise un concours

régional des miels. En 2016, changement de

formule, nos 3 ADAs s'associent pour organiser :

le Concours des miels de Nouvelle Aquitaine !

Cette année le concours est donc ouvert à tout

apiculteur de la nouvelle grande région, disposant

d’un numéro SIRET. Attention : date limite

d’inscription 26 octobre 2016.

11 catégories de miels sont ouvertes, dont les

miels d’Acacia, Bourdaine, Châtaignier, Miellat,

Tilleul ou encore de plaine et de montagne pour

permettre au plus grand nombre de participer.

L’objectif du concours est de promouvoir la

diversité des miels produits dans nos régions et de

récompenser le travail de qualité des apiculteurs.

Le concours permet aussi de mieux connaître ses miels pour mieux les valoriser auprès de la clientèle et

offre aux lauréats la possibilité de se démarquer sur les étals grâce aux médailles à apposer sur les pots

Tous les détails concernant l’inscription

sur le site web de l’ADAAQ

adaaq.adafrance.org

L’ADAAQ est soutenue pour le développement

de la filière apicole par la région Nouvelle

Aquitaine, l’Europe et FranceAgriMer

Rédaction : Alicia Teston, Jérôme Hebras, Pierrick Pétrequin, Elodie Colombo, Miren Pédehontaa Comité de relecture : Thomas Mollet, Angela Mallaroni

2016 : premiers partenariats

la lettre du developpement apicole -...

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