joyeux noël à tous! -...

11
Décembre 2013 Chapitre québécois www.mria-arim.ca/Chapitre Québec Année : 2013-2014 / No 4 Bulletin de l’ARIM Merci à nos commanditaires La publication de Forum est rendue possible grâce au soutien de nos commanditaires. 1 Joyeux Noël à tous! À tous nos membres et aux amis de la Recherche, nous souhaitons un joyeux temps des fêtes! Et profitez de toute la neige tombée récemment pour bouger un peu et vous amuser en famille et entre amis. À la prochaine! Photo : Stéphane Rivard

Upload: dodung

Post on 15-Sep-2018

217 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Décembre 2013

Chapitre québécois

www.mria-arim.ca/Chapitre Québec Année : 2013-2014 / No 4

Bulletin de l’ARIM

Merci à nos

commanditaires

La publication de

Forum est rendue

possible grâce au

soutien de nos

commanditaires. 1

Joyeux Noël à tous!

À tous nos membres et aux amis de la Recherche, nous souhaitons un

joyeux temps des fêtes!

Et profitez de toute la neige tombée récemment pour bouger un peu et vous

amuser en famille et entre amis.

À la prochaine!

Ph

oto

: S

tép

ha

ne

Riv

ard

Décembre 2013

Vie associative

MOT DU PRÉSIDENT

2

Cher(e)s ami(e)s de la recherche,

Je vous écrivais en juillet dernier en mentionnant que l’été peinait à se manifester,

on ne peut pas en dire autant pour l’hiver 2013-2014 et ses quelques 35 cm de

neige et de pluie.

La saison d’automne a été fort occupée au sein de l’association au Québec et les

défis bien présents dans l’industrie de la recherche. L’année 2014 promet d’être

tout aussi excitante et comporter ses propres défis avec tout ce qui semble se

manifester dans l’économie du Québec et au Canada, de même qu’aux États-Unis

et ailleurs dans le monde.

Daniel Brousseau,

MBA PARM

Président du chapitre

du Québec de l’ARIM

Mais concluons d’abord l’année 2013. J’aimerais remercier tous les membres du conseil et les bénévoles pour

leur soutien ainsi que nos fidèles commanditaires pour leur précieux support financier.

De plus, je tiens particulièrement à remercier les participants du babillard électronique – volet Québec tenu par

l’ARIM National au début du mois de décembre. Gros merci à :

- Louise Leduc de Leduc Marketing, Strategy & Research Inc.,

- Daniel Bellemare de MultiReso,

- Sylvie Croteau et Michel Berne de Ad hoc recherche,

- Caroline Bataille de Bell,

- Sylvain Gagnon de Saine Marketing,

- André Bilodeau de Info Ressource,

- Johanne Morin de CAA-Québec,

- Brigitte Vallée de STM et

- Catherine Bourcier de Newad.

Aussi, un merci tout spécial à Daria Balazinski de Ad hoc recherche qui a révisé le guide de discussion et

animé le babillard électronique pendant ses deux jours. Le Conseil d’administration a eu l’occasion de lire les

commentaires. On vous communiquera en début d’année les grandes lignes de cet exercice.

Finalement, j’aimerais profiter de l’occasion pour vous souhaiter de très joyeuses fêtes à vous et vos proches.

J’espère que vous aurez tous l’occasion de prendre une petite pause avant de repartir de plus belle en 2014.

Je vous dis donc à bientôt dans le cadre de nos prochaines activités.

Daniel

Retour sur

l’événement

Décembre 2013

Formations et activités - Montréal

RETOUR SUR LA JOURNÉE SUR LA RECHERCHE QUALITATIVE

Évènement spécial - Journée sur la recherche qualitative

Le vendredi 29 novembre dernier, le chapitre québécois de l’ARIM vous conviait à une « Journée

Quali » à l’hôtel Montréal Marriott Château Champlain pour faire la lumière sur diverses approches

innovantes en recherche qualitative.

En plus de profiter d’une vue extraordinaire sur Montréal à partir du 36e

étage du Château Champlain, la trentaine de chercheurs réunis pour

l’occasion ont pu profiter du savoir-faire de nos six conférenciers invités

qui ont su nous inspirer tout au long de la journée.

Avec comme point commun les nouvelles tendances dans le monde de

la recherche qualitative, les conférenciers se sont succédés à la tribune

devant un public fort intéressé.

C’est Pascal Patenaude qui a amorcé la journée en présentant de

nombreux exemples de l’utilité des nouvelles technologies dans le cadre

de « devoirs » en appui à la recherche qualitative traditionnelle. Pour lui,

les exercices préparatoires servent principalement à donner du contexte

au chercheur.

L’un des principaux avantages que M. Patenaude attribue aux devoirs

réalisés via des plateformes technologiques est de permettre d’en

prendre connaissance à l’avance et parfois même d’interagir avec

les participants. Du coup, on maximise le temps passer en groupe

puisque la glace est déjà brisée, mais aussi parce qu’on a eu

l’occasion d’ajuster le guide en fonction des renseignements

recueillis, sans compter l’avantage de pouvoir facilement impliquer le

client à cette étape.

Par ailleurs, Pascal fait valoir qu’un travail préparatoire est

généralement gage d’un meilleur taux de présence, les participants

se sentant plus fortement interpellés.

Notre conférencier a toutefois tenu à rappeler qu’il ne faut pas sous-

estimer l’implication que demande de telles approches pour le

chercheur et son client : il faut souvent tourner une vidéo, prendre

régulièrement connaissance des travaux, interagir avec les participants,

sans compter le fait qu’il y a des frais associés à l’utilisation de

plateformes spécialisées. Reste que, si elles sont bien choisies et

utilisées, elles peuvent selon lui apporter beaucoup au travail du

chercheur qualitatif.

09 h 00

Pascal Patenaude, Président fondateur

Patenaude Recherche & Communications

3

« Les devoirs à l’ère des

nouvelles technologies »

Photos : Stéphane Rivard

Textes : Audrey Paradis et Stéphane Rivard

Décembre 2013

Formations et activités - Montréal

RETOUR SUR LA JOURNÉE SUR LA RECHERCHE QUALITATIVE - Suite

Retour sur

l’événement

10 h 00

Sylvie-Catherine Croteau, Vice-présidente

Ad hoc recherche

Tendance lourde du monde de la recherche chez nos voisins du Sud,

les communautés de recherche en ligne (MROC) se font encore timides

au Canada et au Québec.

C’est donc avec intérêt que l’auditoire a accueillie Sylvie-Catherine

Croteau qui venait présenter une étude de cas comparant les

résultats provenant de groupes traditionnels et d’une communauté en

ligne.

L’étude présentée par Mme Croteau est récente (2012) et s’intéressait à

l’impact de l’arrivée des SuperStore de Walmart sur le marché

Canadien.

Outre les objectifs de recherche liés à la problématique vécue par

Sobeys, Ad hoc recherche et son client souhaitait profiter de cette

occasion pour comparer les deux approches.

Si la VP d’Ad hoc insiste sur le fait que les résultats sont

passablement convergeant entre les deux techniques, elle ajoute

que la structure ouverte de la communauté de recherche permet de

générer un contenu beaucoup plus riche (et en quantité importante).

Elle souligne que lorsqu’on posaient exactement les mêmes questions

que dans le cadre des groupes traditionnels, les réponses obtenues

sur la communauté en ligne étaient similaires. En revanche,

lorsqu’on exploitait les possibilités liées à la plateforme utilisée, comme

l’importation de photos ou de vidéos, on obtenait souvent du contenu

plus personnel, plus créatifs et qui allait plus en profondeur.

Elle explique cela par le fait que contrairement à un groupe traditionnel

d’une durée de deux heures, les participants vivent beaucoup moins

de contrainte de temps avec la communauté en ligne et peuvent

contribuer autant qu’ils le veulent. Par ailleurs, ils ont également

l’occasion d’orienter certains aspects de la recherche, notamment

en initiant de nouvelles discussions sur des sujets qui les intéressent

(tout en étant naturellement reliés au sujet de l’étude).

Elle mentionne que cette structure ouverte peut parfois permettre de

dégager des insights qu’on n’aurait tout simplement pas pu identifier

dans un contexte plus dirigé.

Si elle salue la générosité de certains participants, elle ajoute qu’il faut

prévoir énormément de temps pour gérer une telle communauté et en

faire un succès.

D’abord parce qu’il « faut suivre la vague » en prenant connaissance

au fur et à mesure de ce qui se dit et se fait sur la communauté. « De

cette manière, on peut retravailler les concepts et creuser certains

filons. » confit-elle. Ensuite, parce qu’il faut également faire vivre une

expérience intéressante aux participants si on souhaite les motiver

à participer à un maximum d’activités. Cela passe par une

rétroaction régulière (vidéo quotidienne de la part de l’équipe de

recherche) et par un système d’émulation (récompense financière,

étoile de la semaine, etc.).

Principaux facteurs de succès

- Proposer des activités courtes,

divertissantes et variées;

- Sur une longue période de temps;

- Faire des suivis et donner du feedback

régulièrement;

- Offrir une compensation financière visible

par activité;

- Utile dans un contexte exploratoire;

- Pour des sujets plus sensibles;

- Et pour des cibles géographiquement

dispersées.

4

« Groupes traditionnels et

communautés en ligne,

une étude de cas »

Décembre 2013

Formations et activités - Montréal

RETOUR SUR LA JOURNÉE SUR LA RECHERCHE QUALITATIVE - Suite

Retour sur

l’événement

La seule conférence en anglais de la journée fut celle de Barry Watson

d’Environics Toronto qui est venu parler de l’utilisation des médias

sociaux comme complément à la recherche traditionnelle.

Toujours en croissance, les médias sociaux sont devenus omniprésents

dans notre société. Et pour le Dr Watson, il faut y voir des outils

permettant d’obtenir des réponses sans avoir à poser de question.

Toutefois, la qualité de la réponse n’est pas toujours la même. Cela

dépend de l’industrie à laquelle on s’intéresse car certaines d’entre elles

s’y illustrent plus particulièrement (ex.: industrie du voyage, art de vivre,

etc.).

Le Dr Watson observe que l’industrie de la recherche tarde à

s’approprier cette mine de renseignements et que d’autres joueurs

travaillent mieux que nous avec les données générées par les médias

sociaux.

Pour lui, une première incursion dans ce domaine nouveau pour les

chercheurs qualitatifs peut tout simplement consister à faire une

recherche à travers les médias sociaux afin de raffiner les outils de

collecte. Cela représente une occasion de faire mieux, dit-il.

À titre d’exemple, il parle d’une étude récente dans le domaine financier

et sur les placements éthiques pour laquelle une recherche dans les

médias sociaux a permis de constater que les conseillers financiers ne

mentionnaient jamais les fonds éthiques dans leurs interventions sur le

Web. Cela aura permis d’adapter le guide à la réalité de cette industrie.

11 h 15

Barry Watson, Président

Environics

« Solving Real Client Problems:

Closing the Gap with

Social Media Data »

Après le lunch, Normand Baillie-David de la firme TNS nous a

expliqué comment les professionnels de recherche qualitative, grâce à

leurs compétences et à leur connaissance de techniques variées, sont

de parfaits candidats pour aider les entreprises à élaborer des

stratégies et des plans d'action, notamment dans le processus

d'idéation.

À la suite d’un exercice pratique (et ludique) et à l’aide d’exemples tirés

de sa pratique, M. Baillie-David a fait la démonstration qu’on se

souvient bien mieux de ce qu’on a mis en pratique (jusqu’à 90 % de

l’information communiquée) que de ce qu’on nous a exposé de façon

magistrale.

Selon lui, les mêmes techniques utilisées dans le cadre des groupes de

discussion peuvent servir dans des ateliers stratégiques ou d’activation

afin que les clients assimilent plus facilement l’information transmise.

Une fois cette étape franchie, il devient alors plus facile pour les

gestionnaires de prendre action sur les « insights » et de développer de

nouvelles stratégies ou de nouveaux produits et services répondant aux

besoins identifiés. Ce sont d’ailleurs des séances de travail qui

produisent énormément d’idées (entre 150 et 200).

Certainement une avenue à explorer pour une industrie en quête de

services stratégiques à valeur ajoutée.

Principales leçons à retenir :

- Les données des médias sociaux est plus

parlantes lorsque utilisées en appuie à

d’autres méthodologies;

- La décision d’utiliser les médias sociaux

dépend en grande partie de votre

population cible;

- Le plus sujet de l’étude est complexe,

plus les médias sociaux peuvent aider à

en comprendre les enjeux.

13 h 15

Norman Baillie-David, Vice-président –

recherche qualitative et opinion publique

TNS

« L’optimisation des techniques en

recherche qualitative pour aider les

groupes de travail dans le processus

d’idéation et le développement de stratégies »

5

Décembre 2013

Formations et activités - Montréal

RETOUR SUR LA JOURNÉE SUR LA RECHERCHE QUALITATIVE - Suite

Retour sur

l’événement

Avec une perspective plus académique, les Professeurs et Co-

directeurs Sylvain Sénécal et Pierre-Majorique Léger du Tech3Lab de

HEC Montréal ont ensuite parlé de neurosciences en illustrant comment

des méthodes telles que l’électroencéphalographie et l’oculométrie sont

utilisées en contexte d’observation d’expérience usager sur des

interfaces web.

À l’aide d’exemple concrets et visuels (l’achat de musique sur des sites

transactionnels commerciaux, par exemple), les deux chercheurs ont

présenter les activités de leur laboratoire. Ils soulignent que leur

approche se veut non intrusive, reproduisant un environnement proche

de celui des participants. Ils ajoutent que la grande force de leur

proposition est de combiner différentes techniques. Par exemple,

en superposant les résultats d’un « face reader » (qui permet de déceler

les émotions du sujet) au temps de fixation de l’oeil sur l’écran (à l’aide

d’un occulomètre), il devient alors possible de savoir quels sont les

éléments particuliers d’un site Web qui déclenchent une émotion,

positive ou négative.

En terminant leur exposé, les deux chercheurs on voulu démontrer que

ce qui peut ressembler à de la science-fiction est pourtant à nos

portes et équipe parfois des appareils que nous utilisons déjà au

quotidien. À titre d’exemple, ils rappellent que ce qui permet de faire

défiler le texte selon la vitesse de lecture de l’usager dans un Samsung

Galaxy S4 est un occulomètre. Lenovo commercialise également un

ordianateur portable dont la navigation se fait avec les yeux. Une

technologie de plus en plus accessible que le manufacturier et leader

mondial dans le domaine, Tobii, prévoit installer dans nos voitures et

nos maisons dans un avenir rapproché!

Ces technologies pourraient donc faire partie de notre boite à outils de

chercheur bien plus rapidement qu’on ne le croit.

14 h 15

Sylvain Sénécal et Pierre-Majorique Léger,

Professeurs et Co-directeurs du Tech3Lab

HEC Montréal

« Expérience utilisateur : passer

du qualitatif au quantitatif

à l’aide des neurosciences »

Dernière mais non la moindre, Julie Sylvestre a conclu la journée avec

énergie en offrant un point de vue anthropologique et qualitatif des

différences entre Ontariens et Québécois. Basé sur des faits historiques

et sur des exemples tirés de groupes de discussion récents, Julie nous

a surpris et nous a fait rire en nous parlant de ce qui caractérise ces

« deux solitudes ».

Avec talent et humour elle a fait la genèse de ce qui fait que les

Ontariens et les Québécois sont si différents.

À vous maintenant d’être inspirés par cette journée et de tirer le meilleur

parti de ces tendances!

15 h 30

Julie Sylvestre,

Associée

Sylvestre Marketing

« Ontario et Québec…

Deux solitudes

en évolution! »

6

Décembre 2013

Formations et activités

SOUPER DE NOËL

Retour sur

l’événement

Retour sur le souper-conférence des Fêtes

C’est le 5 décembre dernier que le chapitre du Québec a tenu son traditionnel souper-conférence

des fêtes. L’évènement s’est déroulé au restaurant Le Smoking Vallée, situé dans le quartier Saint-

Henri. Tout au long de la soirée les échanges ont été nombreux et cordiaux entre les gens de la

profession qui apprécient ces quelques occasions de se rencontrer pendant l’année.

Un grand merci à tous les commanditaires qui ont rendu possible cet évènement :

Ad hoc recherche

Banque Nationale

Bell

cube Recherche

Research Now

Senergis

Sobeys

TNS

La soirée s’est ouverte avec la conférence « Tendances du sport business en

2014 - Risques et opportunités pour les acteurs du sport au Québec et au

Canada » présentée par le sympathique André Richelieu, professeur à

l’Université Laval.

Les festivités se sont ensuite poursuivies devant les savoureux plats du

Smoking Vallée, aux accents de cuisine française typique.

On vous dit à la prochaine!

André Richelieu

Professeur titulaire

Marketing du sport et

gestion de la marque

Université Laval

7

Photos : Stéphane Rivard

Décembre 2013

Formations et activités - Montréal

8 Co

mm

en

t

s’i

ns

cri

re?

MCP

5

Cet évènement se déroulera à l’hôtel Hyatt Regency

Montréal, Salle Création, 1255 Rue Jeanne-Mance,

Montréal, QC H5B 1E5, le mercredi 22 janvier 2014 à

partir de 8h00.

55 $ pour les membres et 75 $ pour les non-membres.

Réservez maintenant! Le nombre de places est limité.

Des points seront alloués aux détenteurs de la désignation PARM pour

leur participation. Vous devez vous inscrire via le portail de l'ARIM.

No

tre

co

nfé

ren

ciè

re

Le

s s

uje

ts

ab

ord

és

Directrice du Groupe de recherche marketing à La Presse depuis

août 2012, Dominique s'est jointe à l'équipe dans un but bien

précis : contribuer à faire de la recherche marketing un des piliers

qui assurera un lancement réussi de La Presse +. Elle possède

plus de 17 ans d'expérience dans le domaine de la recherche

marketing et ce, principalement dans le domaine des produits

innovants (Bell, Johnson & Johnson et La Presse).

Déjeuners-Conférences

Le rôle de la recherche dans La Presse +

Le Chapitre du Québec de l’ARIM vous invite à un déjeuner-conférence où vous aurez la chance

d’entendre Dominique Bonin, Directrice du Groupe de recherche marketing à La Presse, parler du

rôle de la recherche dans le lancement de La Presse +, le mercredi 22 janvier 2014, dès 8h00.

À VOS AGENDAS

22 JANVIER 2014

DÉJEUNERS-CONFÉRENCES

Photo : plus.lapresse.ca

Dominique Bonin,

Directrice – Groupe

Recherche marketing

La Presse

La Presse +, c’est plus de 40 millions d'investissement et 36 mois de travail pour un lancement

réussi. C’est également la création d'une section toute spéciale visant la clientèle féminine pour

laquelle une approche auto-ethnographique a été utilisée. Ce sont des récompenses, aussi (Grand

Prix Boomerang 2013), et des mentions spéciales (parmi les six meilleures applications pour iPad de

l’année selon l’équipe éditoriale du App Store d’Apple). Et ce sont aussi plus de 340,000

téléchargements au Québec. Et c’est près de 100,000 lecteur-tablettes quotidiennement.

Mais surtout, La Presse +, c’est l’histoire d’un succès dans lequel la recherche à jouer un rôle

central.

Par François Perreault, journaliste

Décembre 2013

Lectures

9

Je consomme donc je suis?

L’auteur a écrit de multiples ouvrages ces dernières années dans lesquels il observe

et analyse des éléments liés à la consommation et au marketing : packaging, marque,

logos, comportement du consommateur, etc. Ses livres tournent souvent autour du

culte que des acheteurs vouent aux marques et sur la relation hautement affective que

certains portent à quelques-uns des 20 000 objets qu’ils croisent chaque jour (contre

seulement 200 pour ceux qui vivaient au Moyen-âge).

Dans son plus récent volume, cet enseignant universitaire en marketing et consultant

en stratégie de marque s’attarde à la manière dont la pub en arrive à persuader des

gens de l’indispensabilité des produits qu’elle véhicule. « Les marques créent une

valeur symbolique pour capturer une valeur économique », résume-t-il.

Jugeant que la consommation est une activité civique, il estime, par conséquent,

qu’elle devrait être enseignée dès l’école primaire. « Interdisons les distributeurs

automatiques, pense-t-il. Amenons les enfants visiter des magasins pour qu’ils

développent un esprit critique, apprenons-leur à décoder la publicité et le packaging. »

Je consomme donc je

suis?

Benoît Heilbrunn,

Nathan, 2013,

94 pages, 25,95 $.

Bargain Fever: How to

Shop in a Discounted

World,

Mark Ellwood,

Penguin Books,

272 pages, 26,95 $.

Bargain Fever

Selon les plus récentes recherches, le quart des consommateurs sont prêts à

dépenser pour un article seulement et uniquement quand celui-ci est en solde. Pour

eux, un prix réduit est désormais devenu la norme plutôt qu’un incitatif à l’achat.

Certaines personnes en ont littéralement fait un mode de vie en consacrant leurs

loisirs à chercher et à cumuler les coupons divers.

Dans Bargain Fever, le journaliste Mark Ellwood s’intéresse donc à différents types de

consommateurs représentatifs de cette tendance lourde. Des programmes comme

Groupon jusqu’aux différentes politiques de prix appliquées par les grands détaillants,

il tente de cerner le phénomène.

Attrait pour les magasins-entrepôts, échantillons et autres gratuités, popularité du

Black Friday, habitudes d’achat chez les Chinois, les Allemands, les Japonais, etc.,

son ouvrage fait le point sur tout ce qui touche de près ou de loin à l’importance

désormais incontestable du prix dans la vie des acheteurs.

Décembre 2013

Lectures (suite)

10

The Power of Glamour:

Longing and the Art of

Visual Persuasion,

Virginia Postrel,

Simon & Schuster,

2013, 288 pages, 28 $.

À vos marques: Les

secrets de longévité

des marques,

Jean Watin-Augouard

et Franck Jaén,

Eyrolles, 2013,

304 pages.

The Power of Glamour

Pour Virginia Postrel, le glamour incite le consommateur à rêver, à s’imaginer des

scénarios et, ultimement, à agir afin qu’ils se concrétisent. Certaines industries tablent

très fort sur de telles aspirations. Pensons au monde du voyage et du tourisme, avec

ses brochures remplies d’images spectaculaires à faire rêver.

Mais ce phénomène ne prend pas la même forme d’une époque à l’autre. Par

exemple, dans les années 50, pour illustrer le glamour, on montrait une femme portant

un vison. Aujourd’hui, on la présente en train de recevoir un massage. De même,

glamour n’équivaut pas nécessairement à luxe, car il relève davantage de l’univers

culturel que de l’économie ou de la richesse matérielle.

Dans The Power of Glamour, l’auteure, columnist et collaboratrice au Wall Street

Journal et au New York Times, démontre que le glamour va bien au-delà du cinéma et

de la mode, et qu’il influence nos décisions bien plus qu’on le pense.

Image : reputationinstitute.com

À vos marques

Il existe des marques qui laissent une importante trace dans la société, une sorte de

contribution à l’évolution de l’humanité. Elles apportent quelque chose de nouveau,

changent le monde et réussissent à vivre bien après la mort de celui ou de ceux les

ayant fondés.

Dans À vos marques, Jean Watin-Augouard (historien des marques) et Franck Jaén

(conseiller auprès d’entreprises et de dirigeants) observent ce qui distingue à ce

chapitre une trentaine de marques mondiales : origines, parcours de leurs créateurs,

événements importants, crises, renouveau, engagements, valeurs, etc. « Ces

marques ont la particularité d’avoir été des actrices importantes de leur époque et, par

conséquent, d’en être devenues des miroirs », estiment les deux spécialistes.

L’histoire de Starbucks, Perrier, Tupperware, Audi, Weight Watchers, Tropicana,

Barilla, Hyundai, etc. y est donc racontée à la fois dans leur gloire, mais aussi en

relatant des périodes sombres au bout desquelles elles sont parvenues à se

réinventer et à se renouveler en étant simplement différentes et singulières.

Décembre 2013

Actualité

11

Poste à pourvoir

Pour afficher un poste, contactez Catherine Castonguay au secrétariat

de l’ARIM au (514) 935-7666 poste 243 ou par courriel à l’adresse

suivante : [email protected]

Les membres à l’affiche

Cette rubrique sert à annoncer : des nominations, promotions,

honneurs, prix reçus, congés, retraites, etc. Veuillez soumettre vos

annonces (quelques lignes maximum) à Stéphane Rivard à l’adresse

suivante: [email protected]. Nous les

publierons dans le prochain bulletin mensuel!

Le saviez-vous?

Vous avez une bonne pratique, un ‘insight’, une façon de voir différente,

une trouvaille? Nous sommes certains que d’autres pourraient en

bénéficier. Faites-nous parvenir votre idée de texte et nous la

publierons le mois prochain, avec votre nom.

Faites parvenir votre texte à Stéphane Rivard à l’adresse suivante :

[email protected]

Le numéro de téléphone pour joindre

Catherine Castonguay au secrétariat de

l’ARIM est le (514) 935-7666, poste 243. Elle

se fera un plaisir de répondre à vos questions.

Pour nous joindre