- Bilan moral ______________________________________________ page 3

- Le projet associatif de la LPO : bilan 2007-2012 et perspectives __ page 4

- Produire un observatoire des espèces ________________________ page 6

- Informer, sensibiliser et former tous les publics _________________ page 8

- Accompagner les territoires, les acteurs et les sites ____________ page 10

- Développer les groupes locaux et le bénévolat ________________ page 12

- Développer les refuges LPO et les partenariats _______________ page 14

- Mettre en œuvre des plans d’action _________________________ page 16

•pourdesespèces

•pourlesespaces

- Plaider pour la biodiversité et dénoncer les atteintes ___________ page 18

-Rapportfinancier ________________________________________ page 20

- Conseil d’administration et équipe salariée ___________________ page 24

- Chiffres et carte _________________________________________ page 25

- Partenaires _____________________________________________ page 26

- Contact ________________________________________________ page 28Le centenaire de la LPO fêté en Franche-Comté à Port-sur-Saône © Michel Armand

Sommaire

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LecentenairedelaLPOaétélefilconducteurdecetteannée 2012. Le week-end des 13 et 14 octobre à Port-sur-Saône (70) en a été la clôture très réussie. Cet évé-nement est à marquer d’une pierre blanche. Quel bon-heur que d’accueillir plusieurs milliers de personnes ! Ce futunpublic trèsdiversifiéetenbonnepartienouveau.Cela a permis sans nul doute de bien promouvoir notre association, nos actions et de sensibiliser efficacementaux enjeux de la biodiversité. C’est l’occasion pour moi de remercier le noyau dur d’une bonne vingtaine de béné-voles qui n’ont pas compté leurs heures et ont su mettre en œuvre un véritable savoir-faire, et en particulier le chef d’orchestre Bernard Marchiset.

La réussite de cette action qui a émergé du groupe local de Vesoul, renforcé par d’autres groupes locaux, nous conforte dans l’idée que notre développement associatif doit se baser pour partie sur une forme de décentralisa-tion, au regard du siège bisontin. Les idées, les envies et les actions prennent naissance plus facilement lorsque les bénévoles se rencontrent régulièrement, qu’un groupe se crée, etc. C’est aussi par exemple ce qui permet la dy-namique du groupe local du Pays de Montbéliard autour du suivi de la migration au Fort des Roches de Pont-de-Roide (25). Bien évidemment, je remercie l’ensemble des groupes locaux pour leur dynamisme.

Enfind’année,commel’ensembleduréseauLPOl’adé-cidé, nous avons changé notre objet statutaire pour coller au mieux à la réalité de nos actions, nous occuper de la biodiversité dans son ensemble. L’oiseau et son environ-nement ne sont plus le cœur mais devient un élément, certes important, de notre action plus large. Cela permet-tra aussi de ne plus être débouté en justice, comme ce fut le cas lors d’un recours devant le tribunal administratif au sujet d’un arrêté permettant la destruction de blaireaux. Finalement, nous revenons à un objet plus proche de

nos près de 50 ans d’histoire, dans la continuité du GJN (Groupe des jeunes naturalistes) et du GNFC (Groupe naturaliste de Franche-Comté).

J’ai beaucoup remercié les bénévoles. Je n’oublie pas notre équipe salariée qui mène ses missions avec un grand investissement, de grandes qualités, sachant s’adapter dans un environnement en perpétuelle évolu-tion (de nouvelles politiques à toutes échelles, des modes definancementnonpérennes,desnouveauxpartenairesà convaincre, des départs et des arrivées de collègues, etc.). C’est l’occasion de remercier particulièrement Jean-Philippe Paul pour ses 10 années salariées parmi nous. Il nous a quitté en septembre pour devenir journaliste à la revue La Salamandre.

Le projet Sigogne porté par la LPO et ses partenaires ré-gionaux proches a franchi une étape par sa mise en ligne pourlegrandpublicenfind’année.Cetoutildeconsul-tation des données de la nature est novateur. Il couvre l’ensembledelafaune,delafloreetdeshabitatsnaturelsetpermetuneconsultationtrèsdiversifiéesousformedecartes, de listes, de synthèses automatisées, etc. 2013 devrait voir une seconde étape, des modules adaptés aux professionnels pour permettre une meilleure utilisation des données pour une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les projets de toute nature.

Pour diffuser des données naturalistes il faut les pro-duire ! Que dire de la progression constante depuis 2009 du nombre de données dans notre nouvel outil Obsnatu la base, près de 300 000 cette année. Indéniablement la dynamique autour des deux atlas y est pour beaucoup, celui des oiseaux nicheurs est clos, celui des oiseaux en hiversefinirafinjanvier2013.Uneréflexions’ouvrepourla suite. D’une part un projet de publication régionale d’im-portance pour valoriser toutes ces observations semble incontournable et d’autre part, il faut perfectionner nos

suivis pour pouvoir évaluer les tendances des espèces de manièreplusfineencore.

Il faut une ressource bénévole importante et aussi des moyens financiers pour mener à bien ces objectifs depréservation de la biodiversité. La France a pris des enga-gements après l’échec de la stabilisation de son érosion en 2010. La crise économique perdure, espérons que l’environnement ne sera pas une variable d’ajustement tant l’investissement dans ce domaine est gage d’un ave-nir plus serein.

Frédéric MaillotPrésident de la LPO Franche-Comté

Bilan moral

Le projet associatif précédent de la LPO était concentré autour des trois grands axes : amélioration des connais-sances, améliorer la conservation de la nature et sensibi-liser tous les publics. Il a été bien suivi, de manière très engagée dès 2008 grâce à un fort soutien des parte-nairesfinanciers.

En2012,plusde96%desobjectifsfixésen2007sontatteints ou en cours de l’être dont une majorité (82 %) déjà atteints. Le développement de la LPO s’explique en partie par une progression exceptionnelle du bénévolat ces dernières années en raison d’une part de l’essor de la connaissance permis par de nouveaux outils internet participatifs et par une animation dynamique et d’autre part, du dynamisme des groupes locaux.

Les réussites de la LPO Franche-Comté peuvent se résu-merainsiensuivantleprojetassociatifmodifiéen2009.

Améliorer les connaissances

Améliorer le réseau d’observateurs et outils

Le système d’animation d’observateurs et des outils a été révolutionné par la mise en place d’une base de données en ligne. C’est ainsi que la production de données a été très fortement augmentée de 20 000 données car nous sommes en 2012 à près de 300 000 données/an. Plus de 1200 inscrits et environ 900 contributeurs renseignent l’outil dans une démarche participative et citoyenne.

Mener des inventaires régionaux et des suivis réguliers

Depuis 2007, la démarche d’organisation d’une batterie de suivi a été progressivement consolidée. Des suivis importants comme le STOC (Suivi des oiseaux communs) qui a connu ses 10 ans en 2011, entrant dans le suivi de longterme.Undispositifimportantaétélancéen2009:l’atlas national des oiseaux, dont les prospections se sont terminées en 2012 avec un niveau de prospection iné-dit en Franche-Comté. Ces dispositifs sont complétés par d’autres engagés récemment ou plus anciennement : suivi des grands cormorans, Wetlands International (suivi annuel des oiseaux d’eau à mi-janvier), suivi et veille des espèces patrimoniales et allochtones, suivi des rapaces, etc.

Unerestitutionetpublicationde tous lesdispositifsestréalisée annuellement, depuis 2010.

Publier des ouvrages de références

En 2011, la LPO a publié en ligne une synthèse, un état des lieux de toutes les espèces menacées en Franche-Comté qui relève de sa compétence : http://goo.gl/HdQo5a.

Améliorer la conservation de la nature

Plan de conservation d’espèces (amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères sauf chauve-souris)

Depuis 2007, la conservation d’espèces a évolué avec les plans d’actions nationaux : milan royal dès 2006, puis pie-grièche grise, sonneur à ventre jaune. Ces plans d’action nationaux sont complétés de démarches en faveur des espèces menacées au niveau régional comme le crapaud calamite, la couleuvre vipérine ou la chevêche d’Athéna et les oiseaux en danger des zones humides agricoles (vanneau huppé, courlis cendré, râle des genêts, tarier des prés). En 2012, sept espèces prioritaires sont ainsi traitées.

Gérer la Réserve naturelle nationale du Sabot de Frotey

L’évaluation du deuxième plan de gestion de la Réserve naturelle en 2012 a été très positif avec une poursuite des actions dans un troisième plan de gestion en cours de rédaction. Classiquement, le retour à une exploitation agricole des pelouses ainsi que des chantiers innovants pour créer des corridors entre les pelouses ont permis une restauration exemplaire du site, confirmée par leretour sur le site d’espèces disparues et rares comme l’azuré du serpolet en 2012.

Le projet associatif de la LPO Franche-ComtéBilan 2007-2012 et perspectives

Nombre de données par an sur Obsnatu la base

Bulletin Obsnatu de compte-rendu du monitoring 2012

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Développer les Refuges LPO

Le programme Refuge LPO a connu une forte dynamique sur les personnes physiques (Refuge particulier).

Concernant les Refuges à destination des personnes mo-ralesdenombreuxsitesbénéficientdeceprogramme:laCeinture verte de la boucle de Besançon (25), la Saline royale d’Arc-et-Senans (25), le Lac de Vaivre-Vesoul (70), le site du Malsaucy (90), l’Étang des Forges (90), l’école de Biarne (39), l’agence du Crédit agricole d’Arin-thod (39), etc.

L’impact sur la biodiversité des sites et en terme de sen-sibilisationestsignificatif.

Accompagner les acteurs pour la mise en œuvre de la Trame verte et bleue

De très nombreuses actions en partenariat nous conduisent à conseiller, accompagner des collectivités notamment, pour une meilleure prise en compte de la bio-diversité.

Ainsi, nous fournissons des éléments pour la création d’espaces protégés (ex : Arrêté préfectoral de protection de biotope "faune rupestre", Stratégie de création d’aires protégées), ou d’espaces dont la gestion en faveur de la biodiversité est concertée (Natura 2000, Espaces natu-rels sensibles du Conseil général du Doubs, du Territoire-de-Belfort). Ces actions ont vocation à consolider les cœur de biodiversité, colonne vertébrale de la trame verte et bleue. Pour les autres espaces, nous participons depuis longtemps aux travaux concernant le franchissement des infrastructures (routes, voies ferrées, transport d’énergie) conscient de la fragmentation des espaces naturels et des populations par ces éléments.

Enfin,dès2010,nousnoussommesinvestitdansl’appli-cation de la trame verte et bleue avec une expérimenta-

tionenmoyennevalléedelaLouevisantàidentifierlespistes d’actions et les outils à mettre en œuvre.

Sensibiliser à la nature

Mieux se porter vers les acteurs de l’environnement et les élus

Le programme Refuges LPO répond en partie à cette orientation. Néanmoins, force est de constater que cet objectif de travail n’a pu être développé à la hauteur de ses ambitions.

Mener des actions structurantes pour le grand public en y impliquant d’autres publics (sympathisants, scolaires)

Les Rencontres nature, événement annuel de la LPO Franche-Comté, constituent un moment fort de rassem-blement du public, de nos membres et de nos partenaires et accueillent une centaine de personnes à chaque édi-tion. Les dernières années ont mis l’accent sur des Ren-contres nature mettant en valeur l’engagement bénévole. Le centenaire de la LPO en 2012 a été l’occasion d’orga-niser un événement inédit en Franche-Comté "Nature en Fête, la LPO fête ses cent ans !" à Port-sur-Saône, ras-semblant plus de 2000 personnes. Il a été réalisé avec l’appui important de la Communauté de commune de la Saône Jolie et porté par les groupes locaux de Vesoul et de Montfaucon-Besançon.

Mener des actions en milieu scolaire en se rapprochant des actions et des sites de la LPO (Refuges LPO, Réserve naturelle en gestion)

La LPO Franche-Comté s’est fortement et principale-ment impliquée sur cet objectif avec la création en 2010 d’un poste spécialisé dans le face à face. Depuis 2006, l’action d’éducation à l’environnement en milieu scolaire

et en structures de loisirs a permis de sensibiliser 250 classes et groupes représentant environs 6000 jeunes. Dès le départ, la LPO a privilégié la pédagogie de projet, permettant aux enfants de concevoir et de réaliser une action concrète en faveur de la biodiversité.

Enfin, le nouveau projet associatif a été définitivementadopté en décembre 2012 en assemblée générale après plus de deux ans de travail d’élaboration. C’est celui-ci, structuré en trois axes, qui nous guide aujourd’hui :

- Partager notre expertise et nos savoir-faire ;

- Mobiliser à toutes échelles ;

- Agir pour les oiseaux et la biodiversité.

Refuge LPO de la Saline royale d’Arc-et-Senans © Guillaume Petitjean

1Axe I : Partager notre expertise et nos savoir-faireProduire un observatoire des espèces

En bref...Sur la production et la diffusion de connaissances régio-nales, la LPO Franche-Comté a encore bien progressé en2012grâceàunfinancementtripartite:État,RégionetUnioneuropéenne(FEDER).Quantitativement,l’essorde la production de données continue avec une hausse de 11 % du nombre d’observations par rapport à l’année précédente, atteignant 295 000 données produites par plus de 920 observateurs (pour plus de 1200 personnes inscrites à Obsnatu la base). Le nombre d’inscription a quant à lui augmenté de 24 %, notamment en faveur du projet national "Oiseaux des jardins" de la LPO France et du Muséum National d’Histoire Naturelle, animée lo-calement sur les bases de données visionature. Plus de 1 200 000 données sont aujourd’hui archivées et diffu-

sées de manière synthétique, par maille et par commune, sur notre site internet.

Côté outil, la mise en ligne d’un module de saisie des données d’individus morts ou blessés est une nouveauté concernant la transmission des observations d’écrase-ments notamment. Le développement de cet outil servira plusieurs projets de conservation, comme par exemple pour identifier leszonesdeconflitsentre les infrastruc-tures routières et les voies de déplacements privilégiées des espèces.

Unemeilleureorganisationdenosdispositifsd’inventaireset de suivis se poursuit. Ce qui nous conduit progressi-vement vers une démarche observatoire, s’attachant à

connaître les évolutions des espèces de notre compé-tence. Comme en 2011, la restitution des résultats est ef-fectuée par le numéro spécial du Bulletin Obsnatu n°26. L’année 2012 se distingue par la déclinaison régionale du comptage grand cormoran, par l’enquête hirondelle de rivage et par l’enquête engoulevent d’Europe. L’année fut aussi marquée par la découverte de la reproduction de la cigogne noire dans le Jura, absente depuis plus de 35 ans. Il s’agit de l’aboutissement de nombreuses recherches et d’un partenariat fort avec l’ONF sur cette espèce.

Jeune cigogne noire © Daniel Bouvot Mésange bleue © Christophe Mauvais

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Atlas national des oiseaux nicheurs et hivernantsL’année2012sonnelafindesinventairesdeterrainpourl’Atlas des oiseaux. Lors de ces 4 années d’inventaire national pour les deux projets (Atlas des oiseaux nicheurs et Atlas des oiseaux en hiver), la mobilisation en Franche-Comté a été forte, avec plus de 1030 observateurs et 13 structures partenaires. Environ 530 000 données ont été collectées pour enrichir les connaissances régio-nales. Plus de 180 espèces nicheuses et plus de 165 hivernantes ont pu être recensées. La participation et l’implication sans précédent des observateurs ont permis d’atteindre un degré inédit de connaissance sur la répar-tition spatiale des espèces. Cette mobilisation a été faci-litée par la saisie en ligne sur Obsnatu la base qui permet une restitution cartographique en temps réel. Tous les éléments liés à ces données contribuent à une meilleure connaissance sur la répartition, la phénologie, les effectifs et les tendances d’évolutions des espèces de la région, et devront permettre la publication d’un ouvrage régional près de 28 ans après le dernier paru en 1984.

Sigogne : portail de la description de la biodiversité en Franche-ComtéL’année 2012 a été marquée par la mise en ligne du por-tail de description de la biodiversité en Franche-Comté, "Sigogne" (pour l’instant, ouverture uniquement au grand public). Il est porté par le Plateau du patrimoine naturel de la Maison de l’environnement de Franche-Comté. Cet outil de porté à connaissance participe pleinement à nos objectifs de diffusion de la connaissance au plus large public,commedéfinidansnotreprojetassociatif.Decefait, la LPO Franche-Comté, membre du Plateau du Patri-moine naturel, est signataire de la charte partenariale et contributeur de Sigogne. En 2012, nous avons participé au développement de l’outil via les trois commissions thé-matiques, ainsi qu’au comité d’orientation. Toutes les ob-servations contenues dans Obsnatu la base contribuent à ce projet.

www.sigogne.org

Crapaud vert franc-comtois ?En mai 2010, une population de crapaud vert a été dé-couverte à l’ouest de Besançon. Située à plus de 150 km des stations alsaciennes, la question de l’origine de cette espèce en déclin à l’échelle nationale méritait d’être creu-sée. En 2012, dans le cadre de son partenariat avec la DREAL,laRégionFranche-Comtéetl’Unioneuropéenne,la LPO Franche-Comté a donc réalisé une étude en col-laboration avec l’Université deBâle (Institut debiologiede la conservation-NLU) afindedéfinir le statut de lapopulation.Unerécolted’ADNaétéréaliséesurleterrainpar prélèvements salivaires opérés sur 23 individus. Les analyses génétiques pratiquées par le NLU ont permisde révéler une nette différenciation entre les populations alsaciennes et cette population. L’hypothèse d’une intro-duction unique depuis une même localité a été écartée. Des recherches complémentaires menées en 2013 de-vraientpermettredeconfirmerlecaractèreallochtonedel’espèce sur ce site.

Aperçu du site Sigogne.orgBruant des roseaux en train de nourrir © Christophe Crimmers Crapaud vert © Cyril Sénéchal

2Axe I : Partager notre expertise et nos savoir-faireInformer, sensibiliser et former tous les publics

En bref...L’année 2012 a une nouvelle fois été très riche pour la sensibilisation à la LPO. Les animations diverses réalisées par les bénévoles et les salariés ont permis de toucher tous les publics, dans toute la région. Nous nous sommes inscrits dans tous les grands événements touchant la biodiversité de près ou de loin : Journées mondiales des zones humides, animation Oiseaux de printemps, 6e Fête de la nature, Eurockéennes de Belfort, Journées du patri-moine, EuroBirdwatch, Jour de la Nuit, Fête de la science, événement "Cabanes !".

Les groupes locaux, les bénévoles et les salariés sont à la base de ces 342 animations nature réalisées le plus sou-vent avec des partenaires locaux. Le lien est souvent étroit

avec les autres projets de l’association. Côté connais-sance, on peut citer les prospections Atlas ouvertes au public, les comptages des oiseaux d’eaux ou des oiseaux migrateurs. Côté conservation, les chantiers nature ou les animations dans les Refuges LPO (Saline, Lac de Vaivre, Malsaucy, Besançon) en sont un bon exemple. L’année 2012 a été l’occasion de fêter les 100 bougies de la LPO et de conforter nos liens d’éducation à l’environnement avec nos partenaires (participation plus forte à la Plate-forme franc-comtoise d’éducation à l’environnement, par-ticipation aux assises de l’EEDD, animations "Mercredi des enfants" et "Ateliers écocitoyens" avec la Maison de l’environnement de Franche-Comté).

Les programmes d’éducation à l’environnement initiés les années précédentes continuent à avoir du succès et la longévité de certains programmes est une preuve de la qualité des animations proposées (Nature et culture à Be-sançon, Visites du Marais de Saône, 1, 2, 3, Nature dans le Pays de Montbéliard et le grand nombre de sorties de découverte de la biodiversité des sites Natura 2000 de la région).

Les interventions en milieu scolaire ont également appor-té des réussites et de nombreux projets d’élèves ont vu le jour avec de belles réalisations pour la nature.

La communication n’a pas été en reste puisque plus de 325 diffusions ont eu lieu dans les médias régionaux.

Sortie nature avec élus et grand public dans un site Natura 2000 © Jean-Louis Romand Animation scolaire au Lac de Vaivre © Pierre, Feuille, Ruisseau

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Nature en fête : plus de 2000 visiteurs !Le dimanche 14 octobre à Port-sur-Saône (70), la LPO Franche-Comté a fêté le centenaire de la LPO. Cet évé-nement est né de la volonté d’une trentaine de bénévoles des groupes locaux de Vesoul et de Besançon de s’inves-tir dans cette organisation durant une année complète.

UnecentainedebénévoleslejourJetunpartenairedepoids (la Communauté de communes de la Saône Jolie) ont rendu possible la réussite de cette belle fête de la nature.

Un programme riche et varié a attiré et séduit plus de2000 visiteurs. Pas moins de 32 stands, 12 exposants photographes,6films,10conférencesetJean-MariePeltentêted’affiche,attendaientlesvisiteursvenusdetoutela Franche-Comté et des régions voisines.

Une année de Centenaire LPOLe centenaire de la LPO a été un vecteur pour l’organisa-tion d’événements spéciaux.

UnejournéedesortiedestimbresspécialLPOadonnélieu à une belle animation au Lac de Vaivre, entre philaté-listes et ornithologues du groupe local de Vesoul.

Début juin, une délégation franc-comtoise s’est rendue à Perros-Guirrec, pour l’assemblée générale de la LPO et enaprofitépourdécouvrirl’histoiredelaLPO.

Les Eurockéennes de Belfort nous ont laissé une place de choix avec un stand particulièrement étoffé qui a per-mis de toucher cette année plus de 2000 festivaliers, grâce à une équipe de bénévoles très motivés. Enfin,l’organisation de "Nature en Fête" est venu comme un point d’orgue conclure cette année sous le signe des 100 printemps de la LPO.

La forêt m’a ditCe programme éducatif est animé par la LPO Franche-Comté à destination des écoles primaires de la région bisontine qui souhaitent travailler sur le milieu forestier. Unepremièresortieapermisauxélèvesdes’immergeren forêt par différentes approches : naturaliste, senso-rielle, artistique, ludique, etc. Après avoir découvert un gouffre dans le bois proche, une classe s’est intéres-sée à ses habitants, notamment les chauves-souris. Des gîtes pour ces mammifères ont été fabriqués et installés dans l’école. Le sujet des traces et indices a captivé deux classes, dont l’une a conçu un guide pour savoir "Qui est passé par là ?", l’autre un jeu de l’oie "Sur la piste des animaux". Autre sujet d’étude : le geai des chênes et ses comportements particuliers. Et une classe a percé les secrets du microcosme des petites bêtes du sol, pro-jet concrétisé par l’installation d’un composteur. Le pro-gramme "La Forêt m’a dit" est soutenu par la Fondation Nature & Découvertes et la DREAL Franche-Comté.

Centenaire de la LPO à Port-sur-Saône © Michel Armand Plantation de noyer pour "La forêt m’a dit" © Gaëlle RacineLa LPO aux Eurockéennes en 2012 © Guillaume Petitjean

3Axe I : Partager notre expertise et nos savoir-faireAccompagner les territoires, les acteurs et les sites

En bref...L’accompagnement d’acteurs sur des territoires est un mode d’action qui représente environ 25 % de l’activité de la LPO Franche-Comté pour environ 20 projets. De-puis longtemps, il s’agit principalement d’acteurs publics : services de l’État (DREAL), Conseil général du Doubs et Communauté d’agglomération du Grand Dole.

L’année 2012 est marquée par le début d’une convention pluriannuelle avec le Conseil général du Jura qui décline plusieurs volets : amélioration des connaissances sur la faune, accompagnement pour l’élaboration du schéma des Espaces naturels sensibles du département, conser-vation d’espèces comme la chevêche et appui pour le développement des Refuges LPO.

L’agrément Refuge LPO constitue un mode d’accompa-gnementspécifique,maisendehorsdecelui-ci,desac-compagnementssurdessitesnepouvantbénéficierdel’agrément Refuge LPO sont réalisés : site de traitement de déchets à Fontaines-lès-Clerval (25, SITA Centre-Est), station d’épuration de Port Douvot (25, Ville de Besan-çon).

Le partenariat avec des organismes privés comme des carriers dans le cadre de l’aménagement de milieux favo-rables et interventions d’urgence orientées par la LPO Franche-Comté a montré des effets immédiats, comme la préservation de colonies de sterne pierregarin, du petit gravelot ou du sonneur à ventre jaune, des espèces me-nacées.

Le projet "Nature au pas de sa porte", financé notam-ment par la Région Franche-Comté, prend en charge des opérations de médiation en faveur de la faune sauvage, notamment dans le milieu bâti. Il concerne aussi bien des conseils aux particuliers que des accompagnements de professionnels, dont de nombreux exemples sont relatés dans le LPO info tout au long de l’année.

La LPO a ainsi réalisé plus de 150 accompagnements de personnes morales ou physiques en 2012, des plus ponctuelles dans le cadre de Nature au pas de sa porte à des actions de fond s’étalant sur plusieurs années avec des partenaires privés ou publics.

Nichoir à faucon crécerelle à la STEP de Port Douvot © Quentin Le Tallec Nature au pas de sa porte, cohabitation avec les hirondelles de fenêtre © Thibaut Rivière

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Accompagnement des gravières de Vincent (39) et de Velet-Esmoulin (70)En 2012, l’accompagnement sur des gravières en acti-vité s’est poursuivit. Il s’oriente notamment sur l’adaptation des pratiques à la présence d’espèces pionnières, oiseaux et amphibiens. Pour le crapaud calamite à Vincent (39) (Holcim granulat) et le sonneur à ventre jaune à Velet-Es-moulin (70) (GSM Italcementi), l’objectif est de préserver des secteurs depetites piècesd’eau (flaques, ornières,etc.) de la circulation des engins et de créer des mares dans les zones déjà réaménagées ou non concernées par l’activitécourante.L’identificationdesnidsdepetitsgra-velotspermetégalementdedéfinirdeszonesdequiétudepour favoriser le succès de reproduction. Cette année, la présence d’effectifs importants de sterne pierregarin sur la presqu’île récemment créée sur la gravière de Vincent, a conduit à la pose d’un grillage par Holcim granulats, après avoir considéré plusieurs options. L’opération visait à préserver les nichées des prédateurs terrestres. Elle a pu être menée à bien et évaluée par le suivi constant de l’espèce par les bénévoles.

Trame verte et bleue urbaine Grand DoleSuite au travail initié en 2011 avec la Communauté d’ag-glomération du Grand Dole sur les thématiques de trame verte et bleue urbaine, la démarche a été poursuivie en 2012. La LPO Franche-Comté a conduit un diagnostic des continuités au sein du tissu urbain de Dole, mais égalementensecteurpériurbainafind’orienter lesopé-rations de maintien ou de restauration des trames vertes et bleues. Ces dernières diffèrent selon la qualité et la nature des milieux, leur imbrication au sein des espaces fortementartificialisésouencoredeparlesgestionnairesconcernés. Le lien au programme Refuge LPO est fort, étant donné qu’il constitue un outil de mise en œuvre intéressant et complémentaire des opérations de gestion différenciée à l’échelle des communes. La démarche de déclinaison du programme de conservation de la che-vêche d’Athéna, par la plantation de vergers hautes-tiges sur deux communes pilotes en périphérie de Dole, parti-cipe également pleinement à la restauration de la trame verte périurbaine.

Partenariat avec ERDFLa convention de partenariat, initiée par Jan Siess, a été signée en 2012 après plusieurs années de construc-tiondansuncontextedifficile.L’aboutissementdecetteconvention a été perturbée par le problème de dénichage de cigogne à Offemont (90) réalisé par l’APRECIAL en lienavecERDFetparladifficultéderassemblerauseind’un Comité régional Avifaune l’ensemble des parties pre-nantes si bien que seuls la LPO et ERDF le composent aujourd’hui.

ERDF a donc pris l’engagement de progresser dans la gestion de la problématique avifaune sur son réseau avec notre accompagnement. Avant 2012, durant la phase de construction du partenariat, des actions positives (neu-tralisation de pylônes à proximité du Centre Athenas et déplacements de nids effectués dans les règles) ont permisdelancerladynamique.Toutefois,desdifficultésde gestion de l’avifaune sur le réseau ERDF sont encore prégnantes, notamment en lien avec la population de ci-gognes nicheuses du Territoire-de-Belfort qui fera l’objet d’actions prioritaires. http://tinyurl.com/p9wtqay

Grillage pour protéger la sterne © Daniel CretinEnjeu de maintien des continuités de vergers, prairies, jardins © DigitalGlobe - IGN - Google Cigognes blanches au nid © Cyril Sénéchal

4Axe II : mobiliser à toutes échellesDévelopper les groupes locaux et le bénévolat

En bref...Plus de 1000 membres et 700 bénévoles participent, année après année, a faire de la LPO un réseau fort et actif pour la biodiversité. Depuis 2007, l’action bénévole s’est renforcée par la création de groupes locaux dans tous les départements. Refuges LPO, animations nature, tenue de stands, actions de conservation et de protection, comptages, toutes les facettes de l’association trouvent leur place au niveau local. Ces actions contribuent à augmenter le nombre de membres et donc à motiver de nouvelles personnes à prendre leur part à l’élan bénévole au sein de la LPO. Certains, plus naturalistes, participent aux enquêtes, aux prospections, aux démarches d’atlas ou apportent tout simplement leur contribution à Obsnatu la base. D’autres, animateurs dans l’âme, s’investissent fortement pour tenir un stand, animer un moment de la vieassociative,mettresousplislesenvoispostaux.Enfin,les administrateurs et les bénévoles impliqués dans les commissions donnent de leur temps pour les réunions, les réflexions, les relectures, indispensables au fonctionne-ment de la LPO Franche-Comté. Le bénévolat peut donc prendre des visages différents selon vos envies et vos motivations et c’est pourquoi nous vous invitons à faire participer votre entourage pour que nous soyons chaque année plus nombreuses et nombreux pour défendre la biodiversité.

Atelier de construction de nichoirs à chevêche d’Athena par le groupe local de Lons-le-Saunier © Guillaume Petitjean

Ungrandmomentdeconvivialitépourlanaturegrâceàl’implcation des bénévoles

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Suivi à Pont-de-RoideLe suivi de migration à Pont-de-Roide est un projet am-bitieux à plus d’un titre. D’abord parce que ce sont des milliers d’heures de bénévolats qui sont nécessaires à ce suivi, réparties sur une centaine de personnes. Ensuite, parce que la convivialité règne en maître mot sur le Fort des Roches pour faire découvrir au plus grand nombre ce phénomène magique qu’est la migration.

774 770 oiseaux ont été dénombrés en 2012 ! Incroyable quantité en 105 jours de suivi (41 jours en 2008). 6401 milans royaux (35 % dans la seconde décade d’octobre), plus de 14 000 buses variables et un total de plus de 24000rapacesontétéidentifiés.Onaégalementcomp-té plus de 33 000 hirondelles, 100 000 pinsons des arbres, 16 000 étourneaux ou 9 000 grosbecs.

Parmi les espèces particulières, l’aigle royal, l’aigle botté, le cassenoix moucheté, la mouette pygmée, le tadorne de Belon et la seconde donnée de bécassine des marais.

Rendez-vous nature de la Maison de l'’environnement de Franche-ComtéEn 2012, le programme des Rendez-vous nature, soute-nu par la Région Franche-Comté, a permis de dynamiser le bénévolat dans le domaine de la conservation. En début d’année, un chantier de restauration de mare à Audeux a été piloté par le groupe local LPO, en lien avec les parte-naires locaux et régionaux. Le deuxième chantier, sur la Réserve naturelle nationale du Sabot de Frotey, avait pour objet de restaurer un murger, un lieu de vie idéal pour la fauneetlaflore,etenparticulierpourlacouleuvreverteetjaune.Enfin,unatelierdeconstructiondenichoirspourla huppe fasciée s’est déroulé au mois d’octobre à Arbois et a donné lieu à de bons échanges avec les bénévoles locaux, notamment avec ceux qui ont été partant pour héberger un nichoir dans leur verger.

Le bénévolat pour la connaissanceNaturaliste expérimenté ou débutant, les domaines d’im-plication dans le bénévolat pour l’acquisition de connais-sance sur la biodiversité en région est large. En 2012, les observateurs ont contribué à organiser et obtenir les données de suivi, lors de prospections libres, lors d’en-quêtes et de suivis annuels (comptage des oiseaux d’eau, sauvetage des amphibiens à Pontcey, programme STOC EPS, programme chevêche d’Athéna, suivi des espèces nicheuses rares et menacées, etc.), lors d’enquêtes ponc-tuelles, (laridés hivernants, herpétofaune du Doubs, hiron-dellede rivage,engouleventd’Europe)ouenfindans lecadre de la dernière année de prospection terrain pour l’Atlas des oiseaux de France.

Grâce à ces différentes participations, les enquêtes et suivis en régionpeuvent êtrepérennisésafind’intégrerles données acquises dans un observatoire régional de la biodiversité, véritable baromètre de la santé des espèces en région.

Chantier de restauration de la mare à Audeux © Jean-Louis RomandSuivi de Pont-de-Roide en 2012 © Georges Lignier Engoulevent d’Europe © Cyril Sénéchal

5Axe II : mobiliser à toutes échellesDévelopper les refuges lpo et les partenariats

En bref...Le non-remplacement de Catherine de Saint-Rat en congé parental n’a pas permis un développement des Refuges LPO autant qu’espéré. Pourtant, en 2012, 355 Refuges LPO sont actifs en Franche-Comté, répartis comme suit :

- 327 Refuges LPO Particuliers ;

- 21 Refuges personne morale axe sensibilisation (9 écoles primaires, 4 lycées agricoles ou professionnels, 1 maison de retraite, 7 associations diverses) ;

- 7 Refuges personne morale axe conservation.

Parmi les sept Refuges personnes morales dotés de plans d’actions, cinq Refuges de ce type sont convention-nés en mode pluriannuel.

C’est l’achèvement du plan de gestion du Refuge LPO de l’Étang des Forges de la Communauté d’agglomération de Belfort qui a marqué l’année.

Au sein des associations du réseau régional de la Mai-son de l’environnement de Franche-Comté et France nature environnement Franche-Comté, l’année 2012 a été marquée par un investissement fort au sein du Pla-teau patrimoine naturel de la Maison de l’environnement de Franche-Comté, en lien avec le lancement de projets importants : Sigogne et Rhoméo.

En ce qui concerne les partenariats en général, ils ont de nouveau progressé tant dans la sphère publique que pri-vée. Côté public, le partenariat initié en 2011 s’est pour-

suivi en convention pluriannuelle et une autre conven-tion pluriannuelle avec le Conseil général du Jura a été conclue. La convention avecERDFaété signéeenfind’annéeaprèsunhistoriquedifficilemarquépardespro-blèmes de gestion des cigognes dans le Territoire-de-Belfort.

L’année 2012 a également été marquée par l’arrivée d’un nouvel axe de travail sur les Refuge LPO : "Mon balcon est un Refuge LPO", qui peut être utile en terme de sen-sibilisation en milieu urbain.

http://rhomeo.espaces-naturels.fr

Aménagement d’une mare dans le refuge LPO de la Saline royale © Guillaume Petitjean

15

Refuge LPO dans les lycées - pédagogie et actionLe lycée professionnel Tristan Bernard, situé à Besançon dans le quartier de Planoise, a souhaité agir pour la biodi-versité et le cadre de vie des élèves en s’engageant dans la démarche Refuge LPO et Agenda 21. L’accompagne-ment de la LPO Franche-Comté par des interventions en classe et un suivi du projet a permis de réaliser avec les élèves un diagnostic de la biodiversité dans l’enceinte du lycée, suivi de préconisations en faveur de la nature. Plantation d’arbres fruitiers, d’un sureau et d’un sorbier des oiseleurs, installation de nichoirs, création d’une mare, plantation d’une haie intégrant des arbustes indigènes et àbaiespourlesoiseaux,jachèrefleurie,zonenontonduede type prairie, pierrier, etc. Autant d’aménagements qui se sont concrétisés grâce au soutien de l’équipe d’entre-tien des espaces verts du lycée. Et les graines se dis-persent, notamment dans le lycée voisin (Victor Hugo) où 7 classes de seconde, première et classes préparatoires participeront à mettre en place le Refuge LPO durant l’année scolaire 2013-2014.

Refuge LPO de l'’Étangs des ForgesDébut 2012, le diagnostic et le plan d’actions du site de l’Étang des Forges à Belfort (près de 60 ha) a été va-lidé avec la Communauté de l’agglomération belfortaine (CAB). L’Étangs des Forges est ainsi devenu Refuge LPO par la signature le 27 mai 2013 d’une convention qua-lité de 4 ans. Les objectifs du plan d’actions visent entre autres à la préservation des milieux humides ouverts du site et le développement des habitats associés au plan d’eau, ainsi qu’à renforcer la capacité d’accueil en faune des zones de parcs très fréquentées. La LPO Franche-Comté devrait ainsi accompagner la CAB dans la mise en œuvre du plan d’actions, en terme de soutien technique notamment.

Visites de Refuges LPOLes groupes locaux ont une nouvelle fois grandement participé à la vie du programme Refuge LPO. Le dyna-misme et la motivation dans ce domaine de bénévoles est le principal moteur des Refuges particulier. Visites de Refuges, atelier dans les jardins, échanges de bon plans, sorties nature dans les Refuges particuliers, les actions se sont déroulées tout au long de l’année. Dans les Re-fuges partenaires, les bénévoles LPO se sont également montrés indispensables, notamment dans l’organisation d’événements à la Saline royale d’Arc-et-Senans, à la tenue de sorties nature et de stands au Malsaucy, lors de sorties au lac de Vaivre et dans le Refuge de la ceinture verte du centre ancien de Besançon.

Visite du refuge LPO de Michel Faivre du groupe local du canton d’Audeux © Brigitte Faivre

Le refuge LPO de l’Étang des Forges © Catherine de Saint RatMare au lycée Tristan Bernard © Quentin Le Tallec

6Axe III : agir pour les oiseaux et la biodiversitéMettre en oeuvre des plans d'action

En bref...2012 s’inscrit dans la continuité de 2011 mais l’associa-tion dans la réalisation des projets par le congés mater-nité et parental de Catherine de Saint-Rat et par le départ de Jean-Philippe Paul impliquant une surcharge pour l’équipe n’a pas permis de bien atteindre les objectifs.

L’année a toutefois été marquée par l’élargissement du Plan régional de conservation des espèces en faveur des oiseaux en danger des zones humides agricoles à d’autres espèces que le vanneau huppé.

Du côté de la Réserve naturelle nationale du Sabot de Frotey, les travaux portent leurs fruits, avec par exemple le retour de l’azuré du serpolet, même si des problématiques comme le sanglier mobilisent trop l’équipe au détriment d’actions de conservation sur le milieu ou de la rédaction du plan de gestion.

Pour les espècesPlans régionaux de conservation des espèces

Chevêche d’Athéna

Les partenaires soutenant le plan de conservation de la chevêche se sont étoffés cette année, avec le soutien de la Communauté d’agglomération du Grand Dole et du Conseil général du Jura. Autour de Dole, les opérations menées en lien avec les Croqueurs de pommes section Jura Dole et Serre conduiront à la plantation de plus de 150 fruitiers sur 2 communes pilotes du programme. Autour de Lons-le-Saunier, la dynamique lancée par le groupe local et Jura nature environnement se poursuit et se traduit par le lancement d’un programme visant à tra-vailler sur les continuums de milieux favorables.

Par ailleurs, la dynamique bénévole concernant la connais-sanceesttoujoursaussiforteafindepréciserlaréparti-tion de l’espèce et les opérations de pose de nichoirs se multiplient pour attendre sur certains secteurs une belle cohérenceenréseaudecavitésartificielles.L’enjeuserad’organiser leur suivi pour les prochaines années et de peut-être réussir à renseigner de nouveaux indicateurs (production en jeunes à l’envol par exemple) permettant de mieux comprendre la dynamique démographique de la chevêche d’Athéna.

Oiseaux en danger des zones humides agricoles

Cette première année du programme d’actions portant sur l’ensemble du cortège apporte des résultats encou-rageants, tant en terme de sensibilisation que d’actions sur le terrain.

Pour le vanneau huppé, 35 à 39 couples pour lesquels des actions ont été entreprises ont pu être suivis (30-32

poussins observés). Même si elles n’ont pas toutes été fructueuses, elles ont concerné près de 30 % de l’effectif nicheur de plaine de ce limicole.

Pour le courlis cendré, notre veille a porté sur 20 couples, soit sur 20 % de l’effectif nicheur régional estimé, avec pour la première fois, un partenariat engagé avec la pro-fession agricole qui a consisté dans la mise en place d’une fauche centrifuge sur 15 hectares en vallée de l’Ognon.

Les résultats les plus prometteurs concernent indéniable-ment le râle des genêts. Avec l’EPTB Saône et Doubs, en partenariat avec l’ONCFS et la LPO Franche-Comté, une trentaine d’hectares hors Mesures agro-environne-mentales territorialisées (MAET) ont été fauchés au-delà du 15 juillet. Le jour de la fauche, une vingtaine de râles de tous âges ont été observés, démontrant tout l’intérêt de ce dispositif.

Ceprogrammeaétéfinancépar leConseil régional, laDREAL, l’Union européenne dans le cadre du FEDERet la LPO France à travers le partenariat Cemex/LPO France.

Couleuvre vipérineL’année 2012 a vu l’aboutissement de deux actions pro-posées lors de l’établissement du plan régional de conser-vation. Les prospections menées en vallée de la Bienne en 2012 ont permis de compléter les connaissances acquises lors des deux années précédentes. Le bilan de la mise à jour des connaissances, parachevée en 3 ans, a révélé les sites prioritaires en matière de conservation. La sensibilisation étant indispensable pour la préserva-tion, à plus forte raison pour les serpents, un dépliant de sensibilisation en faveur de la couleuvre vipérine a été réalisé. Les versions papier et électronique sont à la libre disposition du grand public.

Plaquette pour la couleuvre vipérine

17Réserve naturelle nationale du Sabot de Frotey

Le 25 février puis le 24 novembre, des bénévoles ont réa-lisé d’abord la réfection d’un muret en pierre sèche, puis le dégagement d’un second. Ces restaurations visaient d’une part à la conservation d’un élément du patrimoine rural bâti de la réserve, d’autre part à favoriser la présence de la petite faune thermophile, dont lézards des murailles et couleuvres.

Dans l’esprit du partenariat démarré en 2005-2006 avec les services de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ Vesoul) et réactivé cette année, deux journées de chantier les 26 et 27 novembre ont permis à 3 jeunes, encadrés par un éducateur de la PJJ et les salariés de la réserve, d’apporter avec une bonne volonté évidente (malgré la pluie) leur part à la restauration d’un secteur de pelouse sèche (coupe manuelle d’arbustes).

Victime du dépôt malveillant de plusieurs cadavres em-poisonnés de jeunes freux sur la Réserve, un milan royal a été trouvé mort en mai, empoisonné à côté d’un des corbeaux. L’enquête active de l’ONCFS n’a pas permis de déterminer le responsable avec certitude.

Les papillons de jour (rhopalocères) sont une des ri-chesses naturelles de la réserve représentés par environ 90espèces.Afindemieuxsuivre lesvariationsd’abon-dance des papillons en lien avec la gestion, la climatologie locale annuelle ou d’autres facteurs externes, le protocole de suivi des papillons de jour de Réserves naturelles de France a été mis en place sur la réserve au printemps 2012.

Dans ce cadre, un mâle d’azuré du serpolet, espèce proté-gée en France, a été observé le 3 juillet. C’est la première

donnée sur la réserve depuis une trentaine d’année. Trois autres observations de l’espèce ont été faites en des points différents, dont le 30 juillet une femelle en train de pondre sur du serpolet, confortant le retour de l’espèce.

C’est un très bon résultat pour la réserve, sur laquelle le serpolet s’est développé de nouveau et de façon impor-tante depuis la réintroduction du pâturage ovin en 2000, puis la sécheresse de 2003-2004.

Le projet de troisième plan de gestion a été présenté le 24 octobre au conseil d’administration de l’Association de gestion de la Réserve, puis le 19 décembre lors de la réunion du comité de gestion à la Direction départemen-taledesterritoiresàVesoul.Ilaboutiraàlafindel’année2013.

Le Tircis, un papillon présent sur la réserve © Christian Chirio Azuré du serpolet © Didier Lecornu

Pour les espaces

Chantier de bénévoles © Christian Chirio

Axe III : agir pour les oiseaux et la biodiversitéPlaider pour la biodiversité et dénoncer les atteintes

7En bref...Ce grand projet a fait l’objet d’un cadrage au cours de l’élaboration du projet associatif. Il prend une importance particulière de part notre nomination au Conseil écono-mique social et environnemental régional (CESER) et notre suivi de quelques gros dossiers dont ceux présen-tés ci-après.

Ce grand projet est encore à structurer et les membres de la LPO Franche-Comté doivent se mobiliser et s’organiser dans un groupe d’action pour mieux construire et suivre nos actions, tant de plaidoyer que de contentieux, y com-pris sur les aspects liés à la communication.

Autre aspect de ce grand projet, nombreuses sont les commissions, notamment préfectorales, auxquelles nous siégeons : les commissions de la nature, des paysages et des sites (CDNPS dans le Doubs , le Territoire de Belfort), Commissions de la chasse et de la faune sau-vage (CDCFS dans le Doubs, le Territoire-de-Belfort) et le Comité régional Biodiversité/Trame verte et bleue au niveau régional. Porter nos avis dans ces commissions est rendu possible par notre agrément au titre de l’envi-ronnement qui a été renouvelé, notamment sur la base de l’évaluation de notre projet associatif 2007-2012 à la fin de l’année2012ainsi quepar la reconnaissancede notre représentativité en vertu du nombre de membre de la LPO Franche-Comté, plus du millier faisant d’elle l’une des plus importante association environnementaliste régionale. Ainsi, la simple adhésion à la LPO permet bien de mieux porter notre voix. Donc adhérez et mieux, venez participez à nos actions pour faire entendre la voix de la nature ! Plus nous serons nombreux plus nous serons écoutés et en capacité de traiter de nombreux dossiers.

Article de presse à propos de la ZAC Aremis-Lure et de la biodiversité © Est RépublicainLe grand cormoran, un sujet épineux © Jean-Philippe Paul

19

ZAC Aremis-Lure et biodiversitéSuite aux recours en annulation lancés par la LPO Franche-Comté et la CPEPESC concernant la délibéra-tion de la Communauté de communes du Pays de Lure autorisant la création de la ZAC "Arémis-Lure" sur l’ancien terrain militaire de Malbouhans (70), la justice a tranché. Le jugement du tribunal administratif de Besançon, en date du 12 décembre 2012, est en effet sans équivoque : l’aménagement du site de Malbouhans relève d’ "une er-reur manifeste d’appréciation" et est incompatible avec la préservation de son patrimoine naturel remarquable.

La LPO Franche-Comté se félicite du jugement du tribu-nal administratif de Besançon qui porte sur le fond et qui fera date, dorénavant, en matière de prise en compte de la biodiversité dans les projets d’aménagement.

Ce jugement conforte les positions de la LPO Franche-Comté qui n’a cessé d’alerter depuis 2003 sur les forts enjeux du site de Malbouhans, sur les menaces que fai-sait peser le projet de ZAC sur la biodiversité et sur la nécessité de rechercher un autre site.

Pourtant, le SYMA Arémis-Lure (syndicat d’aménagement regroupant notamment le Conseil Général de la Haute-Saône) s’arc-boute sur ses positions, en faisant appel de la décision de justice et en annonçant vouloir urbaniser à tout prix le site au mépris de la démarche aujourd’hui standard qui impose d’éviter en premier lieu les impacts environnementaux. Nous travaillons donc à ce que l’appel confirmelepremierjugementsurlefond.

Campagnol terrestre, bromadiolone et milan royalAu niveau régional, un groupe de travail (Service de l’État, Université, chasseurs, FREDON, ONCFS, LPO) a étéconstitué pour élaborer un outil d’évaluation des risques sur la faune non cible pour mieux encadrer l’usage de la bromadiolone dans la lutte contre les campagnols. Il en résultera une meilleure prise en compte des espèces sensibles, comme la pie-grièche grise et le milan royal.

Au niveau national nous avons participé activement aux consultations publiques menées par les ministères sur le futur arrêté interministériel encadrant l’usage de la bromadiolone. Nous espérons obtenir une réelle lutte précoce avec des moyens alternatifs à la bromadiolone, pratiquesdiminuant trèssignificativement l’usagedecepuissant poison. Ces messages ont également été porté auprès de la profession agricole et des institutionnels lors d’un colloque organisé par la FREDON à Besançon.

Conseil Économique Social et Environnemental de Franche-ComtéAprès la nomination de la LPO Franche-Comté en 2011, 2012 a été l’occasion pour Frédéric Maillot de prendre toute la mesure des responsabilités de ce rôle et du tra-vail à mener. En premier lieu, et malgré la conversion du Conseil économique et social à l’environnement suite aux lois Grenelle, le principal travail des conseillers représen-tant le monde environnemental reste de convaincre de la pertinence à prendre en compte sérieusement ces enjeux environnementaux et ce malgré les enjeux socio-écono-miques en vigueur notamment en Franche-Comté. Il y a aussi nécessité de pédagogie en général sur l’environ-nement et en particulier sur la biodiversité, en raison du manque de culture sur ce domaine de cette assemblée et de sa négligence de l’enjeu en dépit des services qu’elle rend à notre société (ressources en eau, en air, produc-tion animale et végétale, tourisme, énergie, loisirs, etc.).

Campagnol terrestre © Louis Eloy Biodiversité, agriculture, aménagements © Jean-Philippe Paul

Les produits s’élèvent à 710 675 euros tandis que les charges se chiffrent à 647 618 euros, dégageant un ré-sultat comptable de 63 058 euros. On observe une bonne constance des charges avec un effectif salarié constant donc l’excédent significatif s’expliqueprincipalementenraison de produits qui intègrent la subvention FEDER attendue sur l’exercice 2011 de 84 000 euros environ. Ainsi, il convient de considérer que le réel résultat écono-mique de la structure en 2011 est de +23 000 euros et que celui de 2012 est de -21 000 euros.

Ce résultats de 2012 constitue le premier résultat négatif depuis bien longtemps. Il s’explique principalement par les conséquences de mouvements significatifs de l’équipe(congés maternité et parental, démission) qui n’ont pas été compensés par des embauches en raison de diffi-cultés de pourvoir un poste sur le temps du congés et du manque de visibilité sur 2013 invitant à la prudence dans les embauches. Ce diagnostic est conforté par l’examen des fonds dédiés, les ressources de subvention non utili-séesen2012,reportéesen2013enhaussetrèssignifi-cative (de 25 000-30 000 euros en moyenne des années précédentes ; ils sont passés en 2012 à plus de 70 000 euros).Uneconsommationdecessubventionseneffec-tuant les travaux prévus sur 2012 à effectif constant (par exemple par l’embauche de CDD) aurait donc évité ce déficit.

Comptes de résultat 2012 (en euros)

Charges 2012 2011 Produits 2012 2011Charges exploitation 642 450 652 540 Produits exploitation 757 858 532 807Achats 4 314 18 789 Ventes de marchan-

dises14 486 10 529

Variation stocks 6 124 -991 Prestations 143 169 145 770Autres charges externes 153 041 149 440 Production stockée - Impôts et taxes 41 599 26 376 Production immobilisée - Charges de personnel/Charges sociales

416 992 414 093 Subventions 558 509 343 777

Autres charges de gestion courante

200 3 Autres produits de gestion

5 064 6 844

Dotation aux amortissements et provisions

20 181 44 828 Reprise sur amortisse-ments et provisions

36 630 25 887

Charges financières 4 018 3 193 Produits financiers 682 153Chargesfinancières 4 018 3 193 Produitsfinanciers 682 153

Charges exceptionnelles 1 149 10 613 Produits exceptionnels 403Charges exceptionnelles 1 149 10 613 Produits exceptionnels 403

Report des ressources non utilisées

25 047 97 084

Engagement à réaliser sur ressource affectées

-72 913 -25 047

Excédent 63 058 Perte -60 947

TOTAL 647 617 666 346 TOTAL 710 674 605 400

Rapport financier

21

La subvention FEDER 2011 retrouvée, le bilan s’améliore et le niveau de fond propres est très correct. Pourtant, du fait des versements FEDER marqués par de forts déca-lages par rapport aux engagements, la disponibilité en trésorerie est toujours problématique, induisant le recours au dispositif Daillys dont le coût très raisonnable pratiqué par notre banque (Crédit Coopératif) reste un surcoût.

Le projet associatif ayant été validé à la fin de l’année2012,uneprojectionfinancièredelastructureaétépos-siblesurplusieursannéespermettantdemonterenfinundossier de renforcement de notre trésorerie par Franche-Comté Active qui devrait aboutir en 2013.

Bernard MarchisetTrésorier

Annie ThévenetTrésorière-adjointe

Jean-Christophe WeidmannDirecteur

Comptes de résultat 2012 (en euros) corrigé par le FEDER 2011Charges 2012 2011 Produits 2012 2011

Charges exploitation 642 450 652 540 Produits exploitation 673 279 617 386 Achats 4 314 18 789 Ventes de

marchandises14 486 10 529

Variation stocks 6 124 -991 Prestations 143 169 145 770Autres charges externes 153 041 149 440 Production stockée - Impôts et taxes 41 599 26 376 Production immobilisée - Charges de personnel/Charges sociales

416 992 414 093 Subventions 473 930 428 356

Autres charges de gestion courante

200 3 Autres produits de gestion

5 064 6 844

Dotation aux amortissements et provisions

20 181 44 828 Reprise sur amortisse-ments et provisions

36 630 25 887

Charges financières 4 018 3 193 Produits financiers 682 153Chargesfinancières 4 018 3 193 Produitsfinanciers 682 153

Charges exceptionnelles 1 149 10 613 Produits exceptionnels 403Charges exceptionnelles 1 149 10 613 Produits exceptionnels 403

Report des ressources non utilisées

25 047 97 084

Engagement à réaliser sur ressource affectées

-72 913 -25 047

Excédent 23 633 Perte -21 522,00

TOTAL 647 617 666 346 TOTAL 626 095 689 979

Rapport financier

Bilan 2012 (en euros)Actif 2012 2011 Passif 2012 2011

Actif immobilisé 9 390 9 253 Capitaux propres 232 162 169 104Immobilisations incorporelles 91 155 Capital 100 000 100 000 Immobilisations corporelles 4 965 4 764 Réserves 90 000 90 000 Immobilisationsfinancières 4 334 4 334 Report à nouveau -20 896 40 051

Résultat de l'exercice 63 058 -60 947

Autres fonds propres - -

Provisions pour risques et charges

37 729 43 210

Provisions 37 729 43 210

Actif circulant 510 463 442 413 Dettes 245 998 237 847Stocks et en cours 1 435 6 165 Dettesfinancières 81 475 113 771Créances 495 476 261 959 Dettes d'exploitation 90 595 97 841Valeurs mobilières de placement 12 611 174 289 Dettes sur immobilisations et

comptes rattachés73 928 26 235

Autres dettes

Comptes de régularisation - - Comptes de régularisation 3 965 1 504- - Produits constatés d'avance 3 965 1 504

TOTAL 519 853 451 666 TOTAL 519 853 451 665

23

Représentation des dépenses de l'exercice 2012 Représentation des recettes de l'exercice 2012 Répartition des recettes de l'exercice 2012

Salaires et charges : 58 %

Autres achats et charges :

20 %

Achats marchandises : 1 %

Fonds dédiés : 10 %

Autres : 3 %

Amortissements : 1 %

Impôts et taxes : 6 %

Sous-traitance : 2 %Ventes : 2 %

Autres : 3 %

Transferts de charges :

2 %

Subventions : 71 %

Prestations : 20 %

Cotisations, dons : 1 %

Privés : 15 %

Etat : 29 %

Intercommu-nalités : 12 %

Départements : 8 %

Région : 15 %

Achats fournitures activités : 1 %

Autres organismes

publics : 6 %

Europe : 16 %

Georges LignierAdministrateurGL Montbéliard

Christophe MauvaisAdministrateur

Annie ThévenetTrésorière adjointe

Alain LaplagneSecrétaire

Jean-Claude ChevrotAdministrateur

GL Terr. de Belfort

Virginie HeckAdministratrice

Bernard MarchisetTrésorier

GL Vesoul

Emmanuel CretinAdministrateur

Frédéric MaillotPrésident

François Rey-DemaneufAdministrateur

GL Terr. de Belfort

Jan SiessAdministrateur

GL Lons-le-Saunier

Daniel GilletGL Audeux

Annie ManchonGL Besançon

Filippa De OliveiraAssistante de

gestion

Catherine de Saint Rat - Coord. pôle Conservation

et refuge LPO

Cyrielle BannwarthChargée de

missions

Nathalie DewynterChargée d’étude

Jean-Christophe WeidmannDirecteur

Guillaume PetitjeanCoord. pôle

Sensibilisation

Hugues PinstonConservateur

Réserve de Frotey

Quentin Le TallecAnimateur nature

Jean-Philippe PaulCoord. pôle Connaissance

pour la conservation

Isabelle LeducqChargée de

missions

Christophe MorinTechnicien

Samuel MaasChargé de missions

Responsables de groupes locaux (hors CA)

Lucie Caillet - Suivi du Milan royal sur le 1er plateau du Doubs

Aurélien Levret - Prospection et protection des nids d’oiseaux prairiaux en Basse vallée de l’Ognon

Faustine Devillard - Prospection et protection des nids d’oiseaux prairiaux en Basse vallée de l’Ognon

Clémence Lapprand - Le protocole STOC-EPS en Franche-Comté : Bilan de 10 années de suivi et perspectives

Claire Vicaire - Suivi microclimatologique d’un corridor sur le Réserve Naturelle Nationale du Sabot de Frotey-les-Vesoul

Lucile Ferriot - Stratégie de pose de nichoirs pour la conservation de la Chevêche d’Athéna en vallée de l’Ognon

Vincent Tardy - Prospections Effraie des clochers et Pie-grièche grise sur un secteur du Haut Doubs

Stagiaires :

Jean-Marc GérardGL Vesoul

Daniel GoudierAdministrateur

Anne-Lise PeugeotAdministratrice

Le Conseil d'administration L'équipe en 2012

25

Membres et équipe salariée1037 membres (44 % de femmes et 54 % d’hommes)

14 personnes en CA (3 femmes et 11 hommes)

6 groupes locaux

12 salariés (11,22 équivalents temps plein)

Connaissance1 204 542 données naturalistes informatisées

37 carrés STOC-EPS (10 147 données)

295 189 données produites

Conservation11 espèces en plans d’actions en cours

100 ha gérés (Réserve de Frotey)

127haenaccompagnentdansladéfinitiond’actionsenfaveur de la biodiversité

Refuges LPO355 Refuges LPO

42 nouveaux Refuges LPO

327 Refuges LPO particuliers

21 Refuges LPO axe sensibilisation

7 Refuges LPO axe conservation

Sensibilisation342 animations nature

7586 participants aux animations grand public

465 demi-journée d’animations grand public

1189 jeunes (élèves et extrascolaires) sensibilisés, pour 57 groupes, soit 97 demi-journée

26 personnes formées par la LPO

80 animateurs pour la sensibilisation

Communication19 communiqués ou dossiers de presse

328 passages connus dans la presse, dont 8 télévisions et 13 radios

2 LPO info

71 news sur le site internet

28788 visiteurs uniques du site internet

Chiffres et cartes Publications

Protection de la huppe avec les

Rdv nature

Étang des Forges

"Nature en fête - la LPO fête ses 100 ans !"

Port-sur-Saône

Unecigognenoireniche en

Franche-Comté

Enquête engoulevent

d’Europe

Protection des oiseaux prairiaux

Suivi de la migration à Pont-

de-Roide

Réserve naturelle nationale du Sabot de

Frotey

Biodiversité à la Gravière GSM à Velet-Esmoulins

Animations scolaires "La forêt m’a dit" à

Besançon

Protection de la chevêche dans le

Grand Dole

Principaux organismes publics en partenariatDirection régionale de l’environnement, de l’aménage-ment et du logement (DREAL) Franche-Comté

Région Franche-Comté

UnioneuropéennedanslecadreduFondseuropéenpourle développement régional (FEDER)

Conseil général du Doubs

Communauté d’agglomération du Grand Dole

Commune de Pagney

Conseil général du Territoire de Belfort

Principaux organismes privés en partenariatCEMEX

Fondation Nature & Découvertes

SITA France

Réseau ferré de France

Évian Danone-Eaux

Autres partenairesCommune de Biarne, SOCAD, Commune de Rougemont (25), Commune de Scey-sur-Saône (70), Conseil géné-ral du Jura, Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, Crédit Agricole de Franche-Comté, Ville de Besançon, Communauté d’agglomération de Vesoul, Communauté d’agglomération Belfortaine

Prestations pour...Syndicat mixte du Marais de Saône

Pays de Montbéliard Agglomération

CPIE de la Vallée de l’Ognon

Communauté d’agglomération du Grand Besançon

Communauté de communes de la Petite Montagne

Club féminin de Tavaux (39)

Maison de retraite de Voiteur (39)

Parc naturel régional du Haut-Jura

GSM Italcementi group

Établissement Public Territorial du Bassin Saône et Doubs

Association T.R.I.

SITA Centre-Est

Partenaires financiers

27

En particulierLPO France

COTECHVisionature:LPOIsère,LPOAquitaine,Unionmeridionalis

Maison de l’environnement de Franche-Comté

Plateau patrimoine naturel de la MEFC

Plate-forme franc-comtoise d’éducation à l’environne-ment et au développement durable

Plateau débat public de la MEFC

France nature environnement Franche-Comté

Jura nature environnement

Association de gestion de la Réserve naturelle nationale de Frotey-lès-Vesoul

Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté

Commission de protection des eaux (CPEPESC)

Officepourlesinsectesetleurenvironnement,

Conservatoire national botanique de Franche-Comté – Observatoire régional des invertébrés

Groupe naturaliste universitaire de Franche-Comté

Groupe tétras Jura

Collectif grands prédateurs

Pôle grands prédateurs Jura

Université de Franche-Comté, Labo Chrono-environne-ment

Maison des sciences de l’homme et de l’environnement

Officenationaldesforêts

Officenationaldelachasseetdelafaunesauvage

Établissement public de coopération culturelle de la Sa-line royale d’Arc-et-Senans

Wetlands International

Muséum national d’histoire naturelle

Centre Athénas

et aussi...Agir pour l’environnement, Association Borplacal, L’Écho du Barchet, Association ornithologique et mammalogique de Saône-et-Loire, Association de pêche et de protection des milieux aquatiques la Brème de l’Ognon et Associa-tion communale de chasse agréée de Pagney-Vitreux, Association Champ Libre, Biolovision SARL, Bol d’air, Cabinet Futin, Cabinet Artaud, Cabinet CECAM, Comité départemental du tourisme du Jura, Centre d’activité et de loisirs d’École-Valentin, de Grand-Charmont, Commu-nautés de communes Arbois vignes et villages Pays de Louis Pasteur, de la Saône Jolie, Frasne-Drugeon, du Val d’Amour, Centre de Formation Professionnelle et de Pro-motion Agricole de Châteaufarine-Besançon, Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole de Valdoie, Communes d’Arbois (39), d’Argiéan (90), d’Au-deux (25), d’Autechaux-Roide (25), de Frotey-lès-Ve-soul (70), de Montfaucon (25), de Noroy-le-Bourg (70), d’Offlanges(39),dePassonfontaine(25),deVilory(70),Compagnie Jour qui vient, Centres permanents d’initia-tives pour l’environnement de la Vallée de l’Ognon et de la Bresse du Jura, Créations Patrick Pelletier, Croqueurs de pommes section Jura Dole et Serre, Direction dépar-tementale des territoires du Territoire de Belfort, DÉFI Bois, Écoles primaires de Valentigney, Grand-Charmont, Bavans, Montbéliard, Vaire-Arcier, Fontain, Cussey-sur-l’Ognon, Notre-Dame (Besançon), et les écoles partici-pants aux programmes "Naturaville", "Oiseaux et lac de Vaivre" et "Sur la Piste des Espaces naturel sensibles",

Élektrophonie, Électricité Réseau Distribution France, ExploitantagricolesVanneaux,FoireComtoise,Unis-Cité,Ferme Bio de They, Gazouillis du plateau, Granulats du Doubs, Holcim Granulats, Hôtel les Rouliers, Imprimerie Mourier, Lycée agricole Edgar Faure (LEGTA de Mont-morot), Maison départementale de l’environnement du Territoire-de-Belfort, Maison des associations de Vesoul, Foire aux Saveurs d’Automne de Pouilley-Français (25), Magazine "La Salamandre", Médiathèque d’Arinthod (39), Michel Cottet consultant, MM. Cautenet et Locatelli, exploitant agricoles, Nature & Découvertes Besançon, NicollinSA,Officedes retraitésetpersonnesâgéesdeBesançon, Magazine "Pays Comtois", Pics et perches, SCI du Moulin, Sinaps, SITA FD, Territoire de Musiques (Les Eurockéennes), Territoire Habitat, Terroir Comtois, Ville de Belfort et Maison de quartier des Forges et toutes les structures que nous aurions oubliées...

Partenaires technique et réseau

LPO Franche-ComtéMaison de l’'environnement de Franche-Comté

7 rue Voirin - 25000 Besançon

03 81 50 43 10 - franche-comte@lpo.fr

http://franche-comte.lpo.fr

Réalisation - Guillaume Petitjean - LPO Franche-ComtéPhoto de couverture - Fauvette grisette © Christophe Crimmers