rapport annuel 2012

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bpa – Bureau de prévention des accidents Rapport annuel 2012

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En 2012, 127 collaborateurs se sont engagés en faveur de la sécurité de la population suisse. Grâce à une gestion étendue de la qualité, le bpa a eu l’honneur de recevoir la distinction «Committed to Excellence» le 21 août 2012.

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Page 1: Rapport annuel 2012

bpa – Bureau de prévention des accidents

Rapport annuel 2012

Page 2: Rapport annuel 2012
Page 3: Rapport annuel 2012

bpa – Bureau de prévention des accidents, Hodlerstrasse 5a, CH-3011 BerneTél. +41 31 390 22 22, fax +41 31 390 22 30, [email protected], www.bpa.ch

Rapport annuel 2012

Page 4: Rapport annuel 2012

Editeur bpa – Bureau de prévention des accidentsRédaction/Traduction Section publications / languesConception, mise en page Partner & Partner AG, WinterthourPhotos Photo de couverture: Simone Wälti Autres: pp. 5, 17 Simone Wälti; pp. 7, 31, 45 Iris Andermatt; pp. 18, 19, 20, 21, 22, 26, 27, 28, 33, 34, 35, 36, 41, 44 bpa; p. 25 Andrea Campiche;

p. 37 Connyland; p. 42 Nicole Philipp; p. 43 Michael Philipp; p. 46 Keystone; p. 47 Services du Parlement, 3003 Berne; p. 49 SKUS, Remontées Mécaniques Suisses

Impression, tirage UD Print AG, Lucerne 6/2013/4500, imprimé sur papier FSC

© bpa, 2013 Tous droits réservés. La reproduction partielle est autorisée avec mention de la source. ISSN 0259-5184 (Print), ISSN 2235-879X (PDF)

Page 5: Rapport annuel 2012

Editorial

Cet engagement a porté ses fruits: le 21 août 2012, c’est

avec fierté que nous avons reçu la distinction «Committed

to Excellence» par la Swiss Association for Quality. Il s’agit

de la première étape du modèle EFQM. Mais le bpa ne

compte pas se reposer sur ses lauriers. Suivant la devise

«Celui qui arrête de s’améliorer a arrêté d’être bon», nous

œuvrons sans discontinuer à l’amélioration de la qualité de

notre travail.

Une adaptation permanente aux besoins de nos clients

participe aussi d’un travail de qualité. Aussi les avons-nous

étudiés de manière approfondie dans plusieurs projets en

2012. Et nous pouvons le dire avec conviction: à présent,

nous savons encore mieux ce dont nos clients ont besoin

pour prévenir les accidents. Forts de ce savoir, nous allons

adapter et étoffer notre offre ces prochaines années.

Nous avons aussi récolté le fruit des efforts que nous avons

consentis dans le cadre du programme d’action de la

Confédération «Via sicura» visant à renforcer la sécurité

routière. Il y a dix ans, le bpa en élaborait les bases scienti-

fiques et n’a cessé d’accompagner le processus politique

ces dernières années. Le Parlement a finalement adopté le

programme le 15 juin 2012. Les mesures prévoient une

meilleure application des dispositions existantes, l’élimina-

tion des plus importants points noirs et le renforcement

général de la prévention. En quelques mots: la mise en

œuvre dès 2013 permet d’escompter régulièrement des

améliorations notables de la sécurité routière en Suisse.

Nous nous en réjouissons.

Brigitte Buhmann

Directrice

Le bpa fournit un travail de qualité

Le bpa a obtenu une distinction. Non, nous ne voulons

pas nous couvrir de fleurs. L’année passée néanmoins, nous

avons poursuivi notre engagement pour améliorer encore

la qualité de notre travail, qui repose sur le cycle de pré-

vention. Nous avons examiné, documenté et optimisé les

processus de travail. Au reste, nous avons décrit et évalué

en profondeur deux processus critiques concernant plu-

sieurs divisions. La gestion de la qualité au bpa a aussi

porté sur une autoévaluation étendue. Nous avons instauré

un nouvel instrument de contrôle et adopté une charte

de conduite à l’aune des résultats de cette analyse et de

l’enquête de satisfaction auprès des collaborateurs.

Page 6: Rapport annuel 2012

Sommaire

Le bpa Organisation 8

Au fil du temps 9

Comptes annuels 2012 12

La recherche Projets:

Dossier de sécurité «Habitat et loisirs»: une invitation à agir 18

Actualisation du dossier de sécurité «Trafic cycliste»: principales mesures 19

Dossier de sécurité et rapport: les accidents de sport sous la loupe 20

Rapport SINUS: une base importante pour la prévention des accidents de la route 22

Feuille d’information consacrée aux personnes âgées en tant que piétons:

un danger réel 23

La formation Perfectionnement:

Entraînement de la force et de l’équilibre pour prévenir les chutes

des personnes âgées 26

Prévention des accidents lors des trajets professionnels:

un guide pratique soutient les entreprises 27

Une éducation routière complète en Suisse 28

Renforcer la sécurité à l’école: une nécessité 29

Le conseil Projets:

Evaluation des passages pour piétons 32

Analyse des accidents à la jonction autoroutière A14/A2 33

Les propriétés antidérapantes des revêtements de salles de sport

influent sur le risque de blessure 34

Faire du trampoline en toute sécurité grâce aux recommandations du bpa 35

Une idée géniale: une sécurité accrue pour les visiteurs du château 36

La sécurité des produits Contrôle des produits:

Un programme pour évaluer le risque des produits 38

Les kits de via ferrata en point de mire 39

La communication Campagnes:

LOVE VELO – une déclaration d’amour au vélo … et au casque 42

Information de la population sur les nouvelles ordonnances relatives aux

vélos électriques 43

Fatigué après le repas? Faites une turbosieste avant de conduire 44

Des partenaires forts diffusent le message de Franky Slow Down 45

Swiss Sliding, le bpa et Remontées mécaniques suisses lancent des règles

de comportement pour lugeurs 46

Le réseau Collaboration:

Un plus grand soutien à la prévention des accidents dans la loi 48

Partenaires dans la prévention des accidents des sports de neige 49

OFSP et bpa, un engagement en faveur de la santé publique 50

Page 7: Rapport annuel 2012

Le bpaEn 2012, 127 collaborateurs se sont engagés en faveur de la sécurité de la population suisse. Grâce à une gestion étendue de la qualité, le bpa a eu l’honneur de recevoir la distinction «Committed to Excellence» le 21 août 2012.

Page 8: Rapport annuel 2012

8 bpa – Rapport annuel 2012Le bpa – Organisation

Conseil de fondation

PrésidentUlrich Fricker, président de direction de la Caisse nationale suisse d’assurance en cas d’accidents (Suva), Lucerne; représentant de la Suva

Vice-présidentDiether Kuhn, responsable Marché Est, La Mobilière, Berne; représentant de l’Association suisse d’assurances (ASA)

MembresBeat Arnet, chef de la division des services prévention de la Suva, Lucerne; représentant de la SuvaDominique Babey, chef de section Marché du travail/Assurance-chômage SECO, Berne; représentant de la Suva Edouard Currat, membre de la direction de la Suva, Lucerne; représentant de la Suva Markus Deplazes, membre de la direction de «Zurich», Opfikon-Glattbrugg, responsable du centre de compétences des dommages corporels; représentant de l’ASA; jusqu’au 30 juin 2012. A partir de décembre 2012:Albin Bühlmann, responsable Sinistres Véhicules à moteur, Zurich Assurance; représentant de l’ASANathalie Imboden, secrétaire régionale / coresponsable de la région de Berne, Unia Berne; représentante de la Suva Werner Jeger, vice-directeur de l’Office fédéral des routes (OFROU), Berne; président et représentant du Fonds de sécurité routière (FSR) Richard Lüthert, responsable Document management & content, AXA Winterthur, Winterthour; représentant de l’ASAHeinz Roth, responsable de la prévention à l’ASA, Zurich; représentant de l’ASAUrsula Vogt, responsable Secrétariat général de santésuisse; représentante des autres assureurs Urs Wernli, président central de l’Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA), Berne; représentant de la Suva

Direction

Brigitte Buhmann, directrice Stefan Siegrist, directeur suppléantJörg Thoma, vice-directeur Guido Fürer

Paul Reichardt

Divisions et sections

DirectionBrigitte Buhmann, directrice

FinancesKurt Fellinger

Service de presseRolf Moning

Recherche / Formation Stefan Siegrist, directeur suppléant

RechercheRoland Allenbach

EducationBarbara Schürch

FormationMarkus Hubacher

Conseil / Délégués à la sécurité / Sécurité des produitsJörg Thoma, vice-directeur

Technique de la circulationChristian A. Huber A partir du 1er décembre 2012:Patrick Eberling

SportHansjürg Thüler

Habitat / Loisirs / Produits Manfred Engel

Délégués à la sécurité Rolf Winkelmann

Communication / Affaires publiques Guido Fürer

Campagnes / Marketing Peter Matthys

Publications / Langues Tom Glanzmann

Services centraux Paul Reichardt

Personnel / DroitMartin Leu

InformatiquePeter Schönthal

Logistique / DocumentationZita Schroeter

Le bpa occupe 127 personnes (dont 3 apprentis), ce qui correspond à 101 postes à temps complet.

Etat au 31 décembre 2012

Organisation

Page 9: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 9Le bpa – Au fil du temps

Au fil du temps

JanvierEn réaction à de nombreux accidents graves survenus à

la fin 2011 sur des passages pour piétons, la section

Technique de la circulation met à la disposition des com-

munes une liste de contrôle pour évaluer la sécurité des

passages pour piétons. Ceux-ci sont examinés sous l’angle

de cinq critères déterminants: la distance de visibilité du

passage équivalente ou supérieure à 100 mètres, un éclai-

rage conforme aux directives de la SLG, la présence d’un

îlot de protection, le franchissement d’une seule voie par

sens de circulation et la fréquentation piétonne. L’action

est couronnée de succès: en novembre 2012, on estime

que 60 % environ des passages pour piétons ont été passés

au crible.

FévrierLa campagne «Slow down. Take it easy» est désormais

soutenue par trois partenaires: les restaurants Marché,

Volkswagen Suisse et Migrol/migrolino. Le bpa les a choisis

à la suite d’un appel d’offres public. En tant que partenaires

de distribution, ces entreprises permettent de rapprocher la

campagne du quotidien du groupe cible. Elles incitent leurs

clients à circuler en tout temps à une vitesse adaptée.

Une étude du bpa examine l’inattention et la distraction

du point de vue psychologique, analyse l’accidentalité et

présente des mesures possibles. Entre autres conclusions,

la nécessité d’intensifier les contrôles policiers et les cam-

pagnes d’information au sujet de l’usage du téléphone au

volant (avec kit mains libres, envoi et réception de mes-

sages) et d’aborder le thème durant la formation à la

conduite. Le bpa met également en évidence le nombre

excessif de signaux routiers, également source de distrac-

tion pour les conducteurs.

MarsToujours plus, le vélo séduit aussi au quotidien, sur les

courts trajets et en ville, où il est de loin le moyen de

locomotion le plus rapide et le plus écologique. Une raison

de plus pour le bpa et ses partenaires, l’ATE Association

Transports et Environnement et la Fédération suisse de

cyclisme Swiss Cycling, de propager son message de protec-

tion sur le casque cycliste dans le cadre de la campagne

«LOVE VELO – avec un casque». Campagne soutenue par

le champion du monde et champion olympique Fabian

Cancellara.

Suite à la décision du Conseil fédéral de construire un se-

cond tube au tunnel routier du Saint-Gothard avec une

future exploitation à une voie, le bpa analyse les répercus-

sions possibles sur l’accidentalité. Il en ressort que l’extension

à un tunnel bi-tube réduit de moitié environ le nombre de

victimes d’accidents, en l’occurrence quelque cinq acci-

dentés par an. Le bénéfice économique se chiffre chaque

année à 2,3 millions de francs. Ce gain de sécurité est

imaginable si la construction d’un second tube ne génère

pas de trafic supplémentaire.

Avril Les résultats du sondage annuel du bpa tombent. Pour la

première fois, les personnes interrogées se sont largement

exprimées sur la question des zones 30 km/h. Il s’avère que

36 % des quelque mille répondants habitent dans une zone

30. Comme on pouvait s’y attendre, ceux-ci sont clairement

favorables à une introduction généralisée des 30 km/h

dans les quartiers résidentiels. En tout, 53 % des sondés

approuveraient cette disposition pour autant que la vitesse

de 50 km/h soit maintenue sur les axes principaux. Ce taux

a progressé; il était de 48 % en 2008. Concernant les cam-

pagnes, les thèmes les plus fréquemment associés sponta-

nément au bpa sont la rentrée des classes et la vitesse.

MaiL’ange Franky Slow Down sillonne le pays pour rappeler aux

conducteurs de voiture et de moto la nécessité d’adapter

sa vitesse. Ses pérégrinations l’emmènent dans une dizaine

de cantons suisses.

Page 10: Rapport annuel 2012

10 bpa – Rapport annuel 2012Le bpa – Au fil du temps

Juin Le bpa applaudit des deux mains les décisions du Conseil

national relatives au programme de sécurité routière «Via

sicura». L’introduction de la force probante de l’air expiré

pour les contrôles d’alcoolémie, le maintien d’un âge mini-

mal pour circuler à vélo sur les routes et la nouvelle com-

pétence de la Confédération en matière de collaboration

avec les cantons pour édicter des directives concernant

les travaux d’aménagement des passages pour piétons

représentent une étape importante pour plus de sécurité

routière. Il salue également l’introduction de l’interdiction

de l’alcool au volant qui va concerner les nouveaux conduc-

teurs durant la phase probatoire.

JuilletDe nouvelles dispositions entrent en vigueur le 1er juillet.

Le port du casque cycliste est obligatoire pour les conduc-

teurs de vélos électriques rapides (avec une assistance au

pédalage de 25 à 45 km/h). Pour des raisons de sécurité, le

Conseil fédéral recommande aussi de porter un casque sur

les vélos électriques avec une assistance au pédalage

jusqu’à 25 km/h, ce qui correspond aux recommandations

du bpa. Recommandations que ce dernier est chargé, sur

mandat du Fonds de sécurité routière, de faire connaître

au public par l’information.

Le comptage représentatif 2012 du bpa montre par ailleurs

que le taux de port du casque cycliste est déjà de 75 % chez

les adeptes du vélo électrique. Pour le reste, 44 % des cy-

clistes portent un casque de leur plein gré. Chez les enfants,

ce taux atteint 69 %.

AoûtLe 21 août 2012, la Swiss Association for Quality remet

le certificat «Committed to Excellence» au bpa. Cette dis-

tinction couronne onze mois de travail intense ainsi qu’un

exercice d’autoévaluation qui a impliqué l’ensemble des

collaborateurs. Les processus sont désormais documentés,

les possibilités de les améliorer sont identifiées et ont déjà

abouti à la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures

concrètes. Au centre de tous ces efforts: la volonté de

garantir le succès de l’entreprise à long terme et de ré-

pondre aux besoins des publics cibles du bpa.

A l’occasion de la rentrée des classes, le TCS, associé au bpa,

lance une nouvelle campagne de sécurité routière baptisée

«le chemin de l’école». Son but est de rappeler à tous les

usagers de la route le comportement adéquat pour la

sécurité des écoliers. Au travers de l’imaginaire collectif du

Playmobil, le TCS délivre un message fort percutant grâce

au slogan: «Stop avant le choc, ralentir ne suffit pas!»

SeptembreA l’occasion d’une conférence relative à la sécurité des

trajets professionnels à Berne, le bpa présente un manuel

destiné à aider les entreprises à diminuer le nombre d’acci-

dents survenus au travail ou entre le domicile et le travail.

Chaque année, quelque 400 postes de travail sont durable-

ment inoccupés à cause des accidents de la route.

Avec 1500 tués, la Suisse compte près de cinq fois plus de

décès annuels dans l’habitat et les loisirs que dans le trafic

routier. Environ 70 % des chutes qui occasionnent des

blessures graves sont des chutes de plain-pied. Ces infor-

mations et beaucoup d’autres figurent dans le dossier de

sécurité «Habitat et loisirs» du bpa, la première analyse

exhaustive réalisée dans ce domaine en Suisse.

En réaction à l’augmentation du nombre de produits

chimiques disponibles sur le marché, l’Office fédéral de

la santé publique (OFSP) lance une campagne appelée à

durer jusqu’en 2014. Pour mettre en garde contre les dan-

gers, de nouveaux pictogrammes, plus compréhensibles,

sont visibles sur les emballages. Le bpa collabore à cette

action, en diffusant ces nouvelles informations en parti-

culier auprès des parents et des écoles.

Une petite dizaine de parlementaires s’expriment en faveur

d’une autorisation généralisée de la pratique du kitesurf

sur les eaux suisses. Pour sa part, le Conseil fédéral y est

également favorable. Les deux Chambres doivent encore

se prononcer sur la question. Les statistiques montrent que

chaque année, environ 200 personnes doivent subir un

traitement médical des suites d’un accident de kitesurfing.

Dans une prise de position sur la question, le bpa ne

Page 11: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 11Le bpa – Au fil du temps

s’oppose pas à la levée de l’interdiction, mais recommande

la mise en place de «corridors» réservés aux kitesurfers,

conçus et signalés de manière à éviter les collisions avec

les baigneurs.

OctobreLe bpa s’étonne, en intervenant dans les médias, de la

discussion en cours aux Chambres fédérales. En effet, il

est non seulement question de diminuer le nombre de

contrôles radar sur les autoroutes, mais aussi d’interdire

carrément les contrôles de vitesse par tronçon. Le bpa

rappelle que la pertinence de ces derniers a été prouvée

scientifiquement et que la probabilité subjective d’être

contrôlé par la police est centrale pour un changement de

comportement. Dans ce contexte, il est donc judicieux

d’avoir recours à différents types de contrôles, et notam-

ment ceux effectués avec des systèmes de mesure fixes

automatisés et manuels.

L’action Chevalier de la route organise au Musée suisse

des transports de Lucerne une manifestation consacrée

au thème «Que faire en cas d’accident de la route?». Une

simulation d'accident de la route doit permettre au public

d’apprendre les filons d’une intervention rapide et correcte

pour atténuer les conséquences d’un accident, voire sauver

des vies. La police lucernoise, les services de sauvetage

de l’hôpital cantonal de Lucerne, le service du feu de la

ville de Lucerne et l’Union des médecins SMARTmed par-

ticipent à la manifestation.

La nouvelle loi sur l’encouragement du sport entre en

vigueur. Dans les objectifs de cette dernière, la prévention

des accidents liés au sport et à l’activité physique est expli-

citement mentionnée. Afin de soutenir activement la mise

en pratique des nouvelles dispositions légales, le bpa

apportera ses connaissances relatives à la prévention des

accidents de sport. Du point de vue préventif, il importe

que le soutien financier de la Confédération à l’encourage-

ment du sport soit davantage lié aux qualités préventives

des programmes et des projets. Des activités sportives avec

le moins d’accidents possible: tel est l’objectif du bpa.

NovembreLe bpa édite un rapport mandaté par l’OFROU sur l’effi-

cacité de la formation en deux phases des nouveaux

conducteurs. Constat réjouissant: la diminution des acci-

dents graves causés par les jeunes nouveaux conduc-

teurs est plus importante que la moyenne constatée dans

toutes les autres tranches d’âge. En revanche, le rapport

montre aussi que des améliorations sont nécessaires en ce

qui concerne les cours de formation obligatoires durant la

2e phase. Pour que les conducteurs novices puissent vrai-

ment en profiter, ils devraient les suivre peu après l’examen

pratique; par ailleurs, les contenus de ces cours, de même

que la façon dont ils sont dispensés mériteraient d’être

optimisés selon des standards reconnus.

Estimant suffisants les changements légaux prévus avec

l’entrée en vigueur de «Via sicura» dès 2013, Roadcross

retire son initiative «Protection contre les chauffards».

DécembreDans l’optique de renforcer son engagement en faveur

de la sécurité dans la pratique sportive, le bpa publie un

dossier de sécurité «Sport». Ce document constitue la

première analyse scientifique de l’accidentalité et des fac-

teurs de risque pour les principaux sports en Suisse. Il pré-

sente par ailleurs des mesures de prévention possibles. Pour

rappel, chaque année, quelque 300 000 sportifs résidant

en Suisse se blessent si grièvement dans des accidents qu’ils

doivent se soumettre à un traitement médical; 140 environ

sont tués. Il existe donc un important potentiel pour accroître

encore le bénéfice incontesté du sport pour la société.

En s’inspirant des règles de la FIS pour skieurs et snowboar-

ders, Swiss Sliding, le bpa et les Remontées mécaniques

suisses (RMS) définissent dix règles de comportement pour

les lugeurs. Elles sont présentées en première lors d’un

événement à Grindelwald auquel participent une vingtaine

de journalistes.

Page 12: Rapport annuel 2012

12 bpa – Rapport annuel 2012Le bpa – Comptes annuels 2012

Comptes annuels 2012

Bilan au 31 décembre

Actif 2012 2011CHF (en milliers) %

CHF (en milliers) %

Liquidités 3 272 15,84 1 538 8,23

Créances

• clients

• autres

342

3 016

1,66

14,60

545

2 982

2,92

15,97

Stock d’imprimés p.m. p.m.

Actifs transitoires 1 207 5,84 1 711 9,16

Actifs circulants 7 837 37,93 6 776 36,28

Machines, mobilier, véhicules p.m. p.m.

Immobilisations financières 12 823 62,07 11 903 63,72

Actifs immobilisés 12 823 62,07 11 903 63,72

Total 20 660 100,00 18 679 100,00

Passif 2012 2011CHF (en milliers) %

CHF (en milliers) %

Exigibilités à court terme

• fournisseurs

• autres

1 272

579

6,16

2,80

1 514

263

8,11

1,41

Passifs transitoires 1 113 5,39 609 3,26

Provisions 100 0,48 100 0,54

Délimitations du budget 255 1,23 399 2,14

Fonds étrangers 3 319 16,07 2 886 15,45

Capital de fondation 200 0,97 200 1,07

Moyens disponibles pour prestations de prévention 2 775 13,43 2 162 11,58

Réserves 13 431 65,01 13 431 71,90

Réserves de fluctuation de valeur 935 4,53 0 0,00

Fonds propres 17 341 83,93 15 793 84,55

Total 20 660 100,00 18 679 100,00

Page 13: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 13Le bpa – Comptes annuels 2012

Comptes d’exploitation du 1er janvier au 31 décembre

Produits Exercice 2012 Exercice 2011CHF (en milliers) %

CHF (en milliers) %

Contribution LAA 18 545 63,95 18 903 69,09

Contribution LAA exceptionnelle 682 2,35 0 0.00

Mandat de prestations FSR 0 0,00 2 738 10,01

Financement de projets FSR 3 532 12,18 1 061 3,88

Campagne en partenariat FSR 2 889 9,96 2 490 9,10

Autres résultats − 28 − 0,10 − 12 − 0,04

Prestations de prévention diverses 2 424 8,36 2 614 9,55

Résultat financier 956 3,30 − 436 − 1,59

Total 29 000 100,00 27 360 100,00

LAA = loi sur l’assurance-accidents; FSR = Fonds de sécurité routière

Charges Exercice 2012 Exercice 2011CHF (en milliers) %

CHF (en milliers) %

Charges de personnel 15 720 54,21 15 345 56,09

Infrastructure, administration 2 566 8,85 2 630 9,61

Recherche 686 2,37 884 3,23

Formation 1 445 4,98 1 283 4,69

Conseils 187 0,64 273 1,00

Délégués bpa à la sécurité 351 1,21 309 1,13

Loi sur la sécurité des produits 82 0,28 71 0,26

Communication 3 450 11,90 4 024 14,71

Coopérations, campagne en partenariat FSR 2 965 10,22 2 728 9,97

Mutation des moyens disponibles

pour prestations de prévention613 2,11 − 187 − 0,68

Constitution des réserves de fluctuation de valeur 935 3,22 0 0.00

Total 29 000 100,00 27 360 100,00

Page 14: Rapport annuel 2012

14 bpa – Rapport annuel 2012Le bpa – Comptes annuels 2012

Annexe aux comptes annuels

Indications complémentaires relatives à la présentation des

comptes selon l’art. 663b CO

1. Valeurs d’assurance-incendie2012: CHF 5 387 000

2011: CHF 5 387 000

2. Evaluation du risque Le Conseil de fondation a procédé à l’évaluation annuelle

du risque et a engagé les mesures nécessaires de concert

avec la direction.

3. Autres indicationsAucune autre indication concernant l’annexe aux comptes

annuels selon l’art. 663b CO.

Page 15: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 15Le bpa – Comptes annuels 2012

Commentaires relatifs aux comptes annuels

Commentaires relatifs au bilan au 31 décembre 2012Le bilan au 31 décembre 2012 présente un total de CHF 20,7

millions. La hausse de CH 2,0 millions du côté des actifs

s’explique par l’augmentation des liquidités et des immo-

bilisations financières. Du côté des passifs, les passifs tran-

sitoires et les moyens dis ponibles pour les prestations de

prévention ont augmenté. Des réserves de fluctuation

de valeur de CHF 900 000 ont en outre été constituées.

Actif

Les actifs circulants s’élèvent à CHF 7,8 millions au 31 dé-

cembre 2012, contre CHF 6,8 millions l’année précédente.

Le plus grand changement découle des liquidités, qui sont

désormais garanties pour deux mois environ.

Les actifs immobilisés s’élèvent à CHF 12,8 millions au

31 décembre 2012, contre CHF 11,9 millions en 2011. La

valeur d’acquisition dépassant la valeur du marché, c’est

cette dernière qui est portée au bilan pour les immobilisa-

tions financières (principe de la valeur minimum).

Le stock, le mobilier, le matériel électronique, etc. appa-

raissent au bilan moyennant le franc symbolique.

Passif

Les fonds étrangers au 31 décembre 2012 comprennent des

exigibilités à court terme pour CHF 1,9 million (fournisseurs

CHF 1,3 million, autres exigibilités CHF 600 000, surtout des

suppléments de prime ANP perçus en trop). Dans les passifs

transitoires, CHF 684 000 (+ CHF 154 000) concernent les

vacances non prises et le solde horaire flexible. Les délimi-

tations du budget ont pu être réduites de CHF 150 000 à

CHF 250 000. Les fonds propres s’élèvent à CHF 17,3 millions.

Ils se composent du capital de fondation de CHF 200 000,

de réserves de CHF 13,4 millions et de moyens disponibles

pour les prestations de prévention de CHF 2,8 millions. Les

produits financiers de CHF 935 000 (réalisés et non réalisés)

ont servi à la constitution de réserves de fluc tuation de

valeur. Le reste de l’excédent (CHF 600 000) a été attribué

aux moyens disponibles pour les prestations de prévention.

Commentaires relatifs aux comptes d’exploitation 2012Les produits s’élèvent à CHF 29,0 millions, soit CHF 1,6 million

de plus que le montant budgétisé et 6 % de plus que l’année

précédente. Cette hausse record s’explique principalement

par les produits financiers (CHF 935 000) et des contributions

LAA exceptionnelles de CHF 700 000. Comme les charges se

tiennent dans les limites du budget, CHF 935 000 (soit les

produits financiers) ont pu être attribués aux réserves de fluc-

tuation de valeur et CHF 613 000 aux moyens disponibles

pour les prestations de prévention (CHF 1,5 million en tout).

Produits

Les produits s’élèvent à CHF 29,0 millions pour 2012 (2011:

CHF 27,4 millions). Ils se composent comme suit:• Les produits provenant du supplément de prime ANP

ordinaire s’élèvent à CHF 18,5 millions, soit 64 %.

S’ajoutent les contributions LAA exceptionnelles de

l’ordre de CHF 700 000 (2 %).• Le Fonds de sécurité routière (FSR) soutient le bpa avec

CHF 6,4 millions (22 % des produits), dont le financement

de projets pour un montant de CHF 3,5 millions et le

financement de campagnes communes à hauteur de

CHF 2,9 millions (campagne vitesse adaptée CHF 1,6

million, campagne fatigue au volant CHF 1,3 million). • Les recettes provenant des autres activités de prévention

se montent à CHF 2,4 millions (8 % des produits).• Le revenu financier de CHF 1,0 million se compose du

résultat des intérêts sur les avoirs postaux et ban-

caires (CHF 22 000) et des produits financiers réalisés

(CHF 159 000) et non réalisés (CHF 775 000).

Charges

Les charges totales s’élèvent à CHF 29,0 millions. Les charges

de personnel représentent environ CHF 15,7 millions, soit

54 % des charges, l’infrastructure et l’administration CHF 2,6

millions (9 %), et les activités de prévention CHF 9,2 millions

(32 %). L’affectation aux moyens disponibles pour les pres-

tations de prévention atteint CHF 613 000, la constitution de

réserves de fluctuation de valeur CHF 935 000.

Page 16: Rapport annuel 2012

16 bpa – Rapport annuel 2012Le bpa – Comptes annuels 2012

En notre qualité d’organe de révision, nous avons effectué

l’audit des comptes annuels ci-joints de Bureau suisse de

prévention des accidents bpa comprenant le bilan, le

compte de profits et pertes et l’annexe pour l’exercice

arrêté au 31 décembre 2012.

Responsabilité du Conseil de fondation La responsabilité de l’établissement des comptes annuels,

conformément aux dispositions légales, à l’acte de fonda-

tion et au règlement, incombe au Conseil de fondation.

Cette responsabilité comprend la conception, la mise en

place et le maintien d’un système de contrôle interne relatif

à l’établissement des comptes annuels afin que ceux-ci

ne contiennent pas d’anomalies significatives, que celles-ci

résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre, le Conseil de

fondation est responsable du choix et de l’application de

méthodes comptables appropriées, ainsi que des estima-

tions comptables adéquates.

Responsabilité de l’organe de révisionNotre responsabilité consiste, sur la base de notre audit,

à exprimer une opinion sur les comptes annuels. Nous

avons effectué notre audit conformément à la loi suisse et

aux normes d’audit suisses (NAS). Ces normes requièrent

de planifier et réaliser l’audit pour obtenir une assurance

raisonnable que les comptes annuels ne contiennent pas

d’anomalies significatives.

Un audit inclut la mise en œuvre de procédures d’audit

en vue de recueillir des éléments probants concernant les

valeurs et les informations fournies dans les comptes an-

nuels. Le choix des procédures d’audit relève du jugement

de l’auditeur, de même que l’évaluation des risques que

les comptes annuels puissent contenir des anomalies signi-

ficatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs.

Lors de l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en

compte le système de contrôle interne relatif à l’établisse-

ment des comptes annuels, pour définir les procédures

d’audit adaptées aux circonstances, et non pas dans le

Rapport de l’organe de révision au Conseil de fondation du bpa

but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un

audit comprend, en outre, une évaluation de l’adéquation

des méthodes comptables appliquées, du caractère plau-

sible des estimations comptables effectuées ainsi qu’une

appréciation de la présentation des comptes annuels dans

leur ensemble. Nous estimons que les éléments probants

recueillis constituent une base suffisante et adéquate pour

former notre opinion d’audit.

Opinion d’auditSelon notre appréciation, les comptes annuels pour l’exer-

cice arrêté au 31 décembre 2012 sont conformes à la loi

suisse, à l’acte de fondation et au règlement.

Rapport sur d’autres dispositions légalesNous attestons que nous remplissons les exigences légales

d’agrément conformément à la loi sur la surveillance de

la révision (LSR) et d’indépendance (art. 83b, al. 3, CC en

liaison avec art. 728 CO) et qu’il n’existe aucun fait incom-

patible avec notre indépendance.

Conformément à l’art. 83b, al. 3, CC en liaison avec art.

728a, al. 1, ch. 3, CO et à la norme d’audit suisse 890, nous

attes tons qu’il existe un système de contrôle interne relatif

à l’établissement des comptes annuels, défini selon les

prescriptions du Conseil de fondation.

Nous recommandons d’approuver les comptes annuels qui

vous sont soumis.

Ernst & Young SA

Bernadette Koch Andreas Weingartner

Experte-réviseur agréée

(Réviseur responsable)

Berne, le 11 avril 2013

Page 17: Rapport annuel 2012

La rechercheEn 2012, le bpa a élaboré de nouvelles bases dans deux de ses domaines d’activité. Le dossier de sécurité «Habitat et loisirs», d’une part, a examiné l’accidentalité dans et autour de la maison de manière systématique. D’autre part, le dossier de sécurité «Recherche accidentologique en matière de sport» permet de disposer d’enseignements pour la future stratégie du bpa en matière de sport.

Page 18: Rapport annuel 2012

18 bpa – Rapport annuel 2012La recherche – Projets

Projets

Un million de personnes environ se blessent chaque année

dans un accident non professionnel, dont 600 000 dans

l’habitat ou la pratique d’un hobby; 1500 y perdent la vie.

Ces chiffres illustrent l’importance de la prévention des

accidents dans ces domaines.

Dans son nouveau dossier de sécurité «Habitat et loisirs»,

le bpa a identifié les points noirs de l’accidentalité en Suisse

en se fondant sur des analyses épidémiologiques. Grâce à

des procédures analytiques et au soutien technique d’ex-

perts, il a dressé les profils de risque pour les segments

accidentologiques suivants: chutes, blessure par du verre/

de la tôle, animal, blessure par un ustensile/outil/appareil/

une machine, brûlure/brûlure par acide, intoxication, cou-

rant électrique.

Sur cette base, le bpa a élaboré et évalué les axes de

prévention possibles. La plupart des blessures (50 %) et

des accidents mortels (80 %) se produisent dans le seg-

ment «Chutes».

Aussi les activités de prévention des chutes doivent-elles

jouer un rôle central dans le domaine de l’habitat et des

loisirs. Dans six segments accidentologiques sur sept, les

enfants et adolescents constituent un groupe à risque.

Pour cette tranche d’âge, le bpa recommande donc de ne

pas focaliser le travail de prévention exclusivement sur la

catégorie «Chutes», mais d’aborder l’accidentalité dans sa

globalité. Emergent alors des possibilités, des multiplica-

teurs et/ou des schémas multiplicatifs. Chez les adultes, il

est nécessaire de vérifier s’il existe des interactions syner-

gétiques entre le domaine des accidents professionnels

et celui des accidents non professionnels et s’il faut en

tenir compte dans la perspective d’un travail de prévention

commun. S’agissant des activités de prévention des chutes

chez les personnes âgées, une distinction entre personnes

âgées «vivant en autonomie à domicile» et celles «ne vivant

pas en autonomie» est pertinente.

Outre la prévention ciblée sur les «Chutes» et les «Enfants

et adolescents», il convient de veiller à ce que le nombre

d’accidents dans les autres catégories et tranches d’âge,

relativement faible, ne progresse pas voire recule. Cet

objectif implique de poursuivre sans relâche le travail de

prévention tout en maintenant le haut niveau actuel.

Les résultats du dossier de sécurité invitent à agir. De

concert avec des partenaires, le bpa va saisir la balle au

bond et se concentrer en priorité sur la problématique des

chutes chez les personnes âgées. Les interventions corres-

pondantes doivent à la fois porter sur l’amélioration de

l’infrastructure dans les établissements médico-sociaux et

sur les programmes d’exercices destinés aux personnes

âgées qui vivent seules à domicile (voir aussi en p. 26). Du

dossier de sécurité découle aussi l’engagement de s’atta-

quer sérieusement à l’accidentalité des enfants dans une

approche pluridisciplinaire.

Pour télécharger le dossier de sécurité du bpa «Habitat

et loisirs» (en allemand avec résumé en français):

www.bpa.ch/commander (N° d’article 2.097)

Près de 60 % des accidents non professionnels de la population résidante suisse se produisent dans le

domaine de l’habitat et des loisirs. Dans le cadre de son nouveau dossier de sécurité, le bpa a réalisé

une analyse des accidents, des risques et des interventions potentielles. Ce rapport fournit au bpa ainsi

qu’à d’autres institutions les bases pour des mesures de prévention.

Dossier de sécurité «Habitat et loisirs»: une invitation à agir

Près de 300 000 chutes se produisent chaque année en Suisse

10 %

30 %60 %

3 %5 %

18 %

41 %

22 %

11 %

300 000 CHUTES

Page 19: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 19La recherche – Projets

Chaque année, 800 cyclistes sont grièvement blessés dans

des accidents de la circulation routière, et une quarantaine

sont tués. Près de la moitié des cas mortels concernent des

personnes de 60 ans et plus. Par kilomètre parcouru, les

aînés ont de loin le risque le plus élevé de subir un accident

grave ou mortel, bien qu’ils recourent moins à ce mode de

locomotion. Il est plutôt rare que des enfants de moins de

15 ans soient impliqués dans des accidents graves de vélo.

Par rapport à leur représentation respective dans la popu-

lation, les 10 – 14 ans sont le plus fréquemment victimes

d’accidents graves de vélo, ce qui résulte en premier lieu du

nombre élevé de kilomètres parcourus. Toutefois, en

chiffres absolus et du fait de l’importante amplitude des

âges, 60 % des cyclistes victimes d’accidents graves ou

mortels sont des adultes entre 20 et 60 ans. Dans tous les

groupes d’âge, trois cyclistes tués sur quatre sont des

hommes. Il est donc nécessaire d’instaurer des mesures de

prévention pour toutes les tranches d’âge. Mais quelles

sont les mesures opportunes?

Remanié en 2012, le dossier de sécurité du bpa consacré au

trafic cycliste fournit des réponses en la matière. L’approche

scientifique permet de livrer des bases solides aux déci-

deurs. Les mesures essentielles pour améliorer la sécurité

des cyclistes sur les routes sont les suivantes:• planifier un réseau pour le trafic des deux-roues légers • planifier et aménager (carrefours surtout) l’infrastructure

pour le trafic des deux-roues légers conformément aux

normes VSS• mettre en place le régime de vitesses 50/30 km/h sur

le réseau routier à l’intérieur des localités • pour les conducteurs de véhicules à moteur, adopter

un comportement routier prévoyant et partenarial

vis-à-vis des cyclistes • améliorer le comportement des véhicules à moteur

en cas de collision • équiper les véhicules à moteur de systèmes électroniques

(p. ex. système de détection des cyclistes, assistance au

freinage)• promouvoir le casque cycliste • promouvoir la conscience des dangers spécifiques au

vélo chez les cyclistes jeunes et adultes • accompagner les enfants qui font du vélo

Pour télécharger le dossier de sécurité du bpa «Trafic

cycliste» (en allemand avec résumé en français):

www.bpa.ch/commander (N° d’article 2.092)

Remanié, le dossier de sécurité «Trafic cycliste» présente des recommandations de prévention basées sur

des données scientifiques et destinées à augmenter la sécurité des cyclistes sur les routes suisses. Sept ans

après la publication de ce dossier de sécurité, il est encore nécessaire d’intervenir.

Actualisation du dossier de sécurité «Trafic cycliste»: principales mesures

bfu – Beratungsstelle für Unfallverhütung

bfu-Sicherheitsdossier Nr. 08

Fahrradverkehr

Autoren: Bern 2012Esther Walter, Yvonne Achermann Stürmer, Gianantonio Scaramuzza, Steffen Niemann, Mario Cavegn

Page 20: Rapport annuel 2012

20 bpa – Rapport annuel 2012La recherche – Projets

Chaque année, quelque 300 000 sportifs résidant en Suisse

se blessent si grièvement dans des accidents dans leur pays

de domicile ou à l’étranger qu’ils ont besoin d’un traitement

médical. S’y ajoutent 180 personnes, touristes étrangers

inclus, tuées dans des accidents de sport en Suisse. Quelle

est l’accidentalité en détail? Le dossier de sécurité du bpa

«Recherche accidentologique en matière de sport», paru en

2012, donne des réponses à cette question.

La méthodologie est calquée sur les trois phases de la

recherche accidentologique. L’analyse des accidents docu-

mente leur ampleur et identifie ceux qui sont prédomi-

nants. L’analyse du risque examine et pondère les facteurs

significatifs pour les domaines d’accidents prédominants.

L’analyse d’interventions présente un large éventail de

possibilités de prévention et les évalue en termes d’effica-

cité, d’économicité et d’applicabilité dans le contexte suisse.

Le résultat de cette analyse est une liste de recomman-

dations de prévention destinées à renforcer la sécurité

dans le sport.

Dans son dixième dossier de sécurité «Recherche accidentologique en matière de sport», le bpa présente

une analyse de la sécurité dans le domaine du sport en Suisse. Par son approche scientifique, ce document

doit servir de base de planification aux décideurs pour la prévention des accidents de sport. Le rapport

«Prévention des accidents de sport sous l’angle juridique» va dans le même sens.

Dossier de sécurité et rapport: les accidents de sport sous la loupe

Les sports de neige, le vélo pratiqué hors des routes, les

sports de montagne, les sports aquatiques et le football

constituent des poids lourds de l’accidentalité et donc

les principaux domaines d’action pour la prévention des

accidents de sport. Ils sont approfondis dans le dossier de

sécurité.

Les facteurs de risque identifiés et les mesures potentielles

de réduction du risque sont, dans une large mesure,

spécifiques à chaque sport. Les recommandations de pré-

vention doivent être déterminées plus précisément lors de

la planification conceptuelle et du contenu ainsi que de la

mise en œuvre. La collaboration avec les partenaires de

prévention est indispensable en l’espèce.

bfu – Beratungsstelle für Unfallverhütungbfu – Beratungsstelle für Unfallverhütung

bfu-Sicherheitsdossier Nr. 10

Unfallforschung Sport

Autoren: Bern 2012Othmar Brügger, Giannina Bianchi, Frank Michel, Fränk Hofer, Monique Walter, Christoph Müller

Les points noirs dans les accidents de sport

10 %

30 %60 %

3 %5 %

18 %

41 %

22 %

11 %

300 000 CHUTES

Page 21: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 21La recherche – Projets

Prévention des accidents de sport

sous l’angle juridique

Le rapport « Prévention des accidents de sport sous l’angle

juridique» constitue une autre pièce de l’analyse interven-

tionnelle. Le bpa l’a élaboré et publié en 2012 de concert

avec deux experts externes spécialistes du droit du sport.

Cette expertise juridique révèle que l’édiction de nouvelles

lois ne peut être la solution première. A l’avenir, les sportifs

ne doivent donc pas s’attendre à un nombre important

de nouvelles interdictions et obligations. Au contraire, le

rapport propose de traiter de plus en plus la prévention

avec des instruments relevant du droit administratif, et non

du droit civil ou pénal, car par nature, le droit administratif

(p. ex. droit de la construction, loi sur la sécurité des pro-

duits) convient le mieux pour effectuer une prévention

authentique et concrète qui déploie ses effets avant qu’un

dommage ne se produise.

L’entrée en vigueur de la nouvelle loi fédérale sur l’encou-

ragement du sport le 1er octobre 2012 est un exemple

de nouvel acte de droit administratif. Cette loi peut faire

dépendre le soutien financier de la prise en compte suffi-

sante de la prévention des accidents de sport. La nouvelle

législation prête aussi une importance accrue à la préven-

tion des accidents dans les programmes d’encouragement

du sport des jeunes et des adultes.

Le droit non étatique ou non contraignant (p. ex. normes,

règles de la SKUS, recommandations des services compé-

tents) est également important pour la prévention des acci-

dents de sport. On le sous-estime encore souvent de nos

jours. Il faudrait donc continuer à le renforcer, notamment

en déduisant des recommandations avec compétence,

aussi à partir de la jurisprudence.

Conclusions de l’expertise juridique: il incombe à tout un

chacun de trouver un équilibre raisonnable entre l’intérêt

collectif d’éviter des accidents de sport graves et très

graves, d’une part, et l’intérêt individuel de pratiquer libre-

ment un sport de loisir.

Pour télécharger le dossier de sécurité du bpa

«Recherche accidentologique en matière de sport»

(N° d’article 2.106) et le rapport du bpa «Prévention

des accidents de sport sous l’angle juridique»

(N° d’article 2.091): www.bpa.ch/commander

2.09

1.01

– 1

2.20

12

bfu – Beratungsstelle für Unfallverhütung, Postfach 8236, CH-3001 BernTel. +41 31 390 22 22, Fax +41 31 390 22 30, info @ bfu.ch, www.bfu.ch

© bfu 2012. Alle Rechte vorbehalten; Reproduktion (z. B. Fotokopie), Speicherung, Verarbeitung und Verbreitung sind mit Quellenangabe (s. Zitationsvorschlag) gestattet; gedruckt auf FSC-Papier

Sicher leben: Ihre bfu.

Die bfu setzt sich im öffentlichen Auftrag für die Sicherheit

ein. Als Schweizer Kompetenzzentrum für Unfallprävention

forscht sie in den Bereichen Strassenverkehr, Sport sowie

Haus und Freizeit und gibt ihr Wissen durch Beratungen,

Aus bildungen und Kom munikation an Privatpersonen

und Fachkreise weiter. Mehr über Unfall prävention auf

www.bfu.ch.

67

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bfu – Beratungsstelle für Unfallverhütung

bfu-Report Nr. 67

Sportunfallprävention aus rechtlicher Sicht

Autoren: Bern 2012Judith Natterer Gartmann, Martin Kaiser

Page 22: Rapport annuel 2012

22 bpa – Rapport annuel 2012La recherche – Projets

Le rapport SINUS, sous-titré «Niveau de sécurité et accidents

dans la circulation routière», a paru pour la huitième fois

en 2012, sur mandat du Fonds de sécurité routière (FSR).

Le document d’une centaine de pages rencontre un large

écho en Suisse et à l’étranger. C’est une base de planifica-

tion importante pour les organisations œuvrant à la sécu-

rité, qui est aussi appréciée des autorités et des médias. Les

réactions positives reflètent la nécessité d’une telle publica-

tion, qui présente l’accidentalité et d’autres indicateurs

de sécurité sous une forme concise et accessible, au sens

d’un monitorage général.

En 2011, on a de nouveau recensé moins de blessés graves

et de tués sur les routes suisses par rapport aux années pré-

cédentes. L’évolution positive de l’accidentalité constatée

ces dernières années s’est donc poursuivie. Au cours de

la dernière décennie, le nombre de dommages corporels

graves a diminué chaque année (blessés graves: −177, tués:

−25). Les blessures mortelles concernent surtout les occu-

pants de voitures de tourisme et les blessures graves, les

motocyclistes. Le risque de décès est le plus élevé chez les

piétons, et le risque par kilomètre parcouru est nettement

accru chez les cyclomotoristes et les motocyclistes.

Depuis 2005, le bpa analyse chaque année l’évolution à court et à long terme de l’accidentalité et d’autres

indicateurs sur les routes suisses. Le projet a fait ses preuves: concis et accessible, le rapport SINUS sert de base

pour une prévention conforme aux besoins.

Rapport SINUS: une base importante pour la prévention des accidents de la route

L’évolution favorable des 40 dernières années n’est pas un

hasard, mais découle d’un travail continu de sécurité rou-

tière. Des mesures importantes y ont contribué: port obli-

gatoire de la ceinture et du casque, limitations de vitesse,

alcoolémie limite, optimisations en matière de technique

de la circulation, amélioration de l’infrastructure routière,

hausse de la sécurité active et passive des véhicules, inten-

sification des contrôles de police, amélioration de la forma-

tion à la conduite et optimisation des secours.

Le travail de prévention routière constituera encore un défi

de taille ces prochaines années. Comme par le passé, la cause

«vitesse» jouera un rôle central. Une prévention réussie

requiert des mesures fondées, efficaces, économiques

et réalisables. Cela englobe notamment l’intensification

des contrôles de vitesse, la promotion de certains sys-

tèmes d’assistance à la conduite, des routes hors localité

«clémentes» et l’introduction accrue du régime de vitesses

50/30 km/h en localité.

Pour télécharger le rapport SINUS 2012:

www.bpa.ch/commander (N° d’article 2.098)

Informations clés• Participation financière du Fonds de sécurité

routière (FSR) • Elément d’un mandat de recherche annuel

composé du rapport SINUS, d’un dossier de

sécurité et de deux feuilles d’information • Budget annuel: 1,1 million de francs

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2011

Niveau de sécurité et accidents dans la circulation routière en 2011

Rapport SINUS 2012

bpa – Bureau de prévention des accidents, case postale 8236, CH-3001 BerneTél. +41 31 390 22 22, fax +41 31 390 22 30, info @ bpa.ch, www.bpa.ch

Sur mandat de: Fonds de sécurité routière (FSR)

© bpa 2012, reproduction souhaitée avec mention de la source, imprimé sur papier FSC

Le bpa. Pour votre sécurité.

Le bpa est le centre suisse de compétences pour la pré-vention des accidents. Il a pour mission d’assurer la sécurité dans les domaines de la circulation routière, du sport, de l’habitat et des loisirs. Grâce à la recherche, il établit les bases scientifi ques sur lesquelles reposent l’ensemble de ses activités. Le bpa propose une offre étoffée de conseils, de formations et de moyens de communication destinés tant aux milieux spécialisés qu’aux particuliers.Plus d’informations sur www.bpa.ch.

2.09

8.02

-07.

2012

Page 23: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 23La recherche – Projets

Le nombre d’accidents graves et mortels impliquant des

piétons a diminué pendant de nombreuses années. Depuis

2005, ces chiffres stagnent (environ 70 tués et 700 blessés

graves par an). En moyenne sur plusieurs années, ils re-

présentent respectivement 19 % et 15 % de l’accidentalité

dans son ensemble. La moitié des piétons tués est âgée de

65 ans ou plus. Dans sa feuille d’information consacrée aux

personnes âgées en tant que piétons et publiée en 2012, le

bpa a documenté l’accidentalité, établi une analyse du

risque et mis en évidence des mesures de prévention. Cette

feuille d’information, réalisée sur mandat du Fonds de sé-

curité routière (FSR), constitue une partie d’un mandat de

recherche étendu (voir en p. 22).

La plupart des accidents mortels impliquant des piétons se

produisent en localité sans réglementation de la priorité,

c’est-à-dire sans passage pour piétons ou signalisation

lumineuse. La fréquence des décès augmente avec l’âge

des piétons. Parmi les causes, la police retient surtout un

comportement imprudent de la part des piétons, l’inatten-

tion et le non-respect de la priorité aux piétons chez

les automobilistes. De manière générale, les personnes

âgées se comportent avec plus de prudence que les jeunes

usagers de la route. Ils attendent plus longtemps au bord

de la chaussée avant de traverser et cherchent de plus

grands créneaux, qui ne suffisent toutefois pas entière-

ment vu les vitesses de marche réduites des piétons plus

âgés. Ils se retrouvent donc plus souvent dans des situa-

tions critiques.

En comparaison internationale, la Suisse ne fait pas particu-

lièrement bonne figure. En tête à l’échelle européenne, la

Suède présente moins de la moitié de piétons tués pour

100 000 personnes âgées.

Pour les personnes âgées, le plus grand problème réside

dans leur vulnérabilité physique croissante. A l’âge de 25 ans,

un piéton grièvement blessé sur quinze perd la vie, un sur

quatre chez les plus de 80 ans. Partant, les mesures desti-

nées à ce groupe cible devraient porter sur la prévention

des accidents de piétons plus que sur l’atténuation de leurs

conséquences.

Pour les aînés, les installations de feux de circulation et

les passages pour piétons avec îlots centraux sont des

aides précieuses pour traverser la route en sécurité. Il est

important de bien planifier le réseau pour que les piétons

de tous âges puissent traverser à des endroits sûrs. Du

matériel réfléchissant, aux jambes notamment, rend les

piétons mieux visibles dans l’obscurité. Un entraînement

des piétons âgés portant sur la décision de traverser en

toute sécurité s’est révélé efficace. Et les systèmes d’assis-

tance à la conduite, en particulier les systèmes de freinage

d’urgence, peuvent aider à éviter les accidents impliquant

des piétons.

Pour télécharger la feuille d’information 08 du bpa

«Senioren als Fussgänger» (en allemand uniquement):

www.bpa.ch/commander (N° d’article 2.099)

La moitié des personnes tuées sur un passage pour piétons sont âgées de plus de 65 ans. La raison en

est prin cipalement la vulnérabilité physique croissante avec l’âge. Partant, il convient de focaliser les

mesures destinées à ce groupe cible sur la prévention des accidents de piétons plus que sur l’atténuation

de leurs conséquences.

Feuille d’information consacrée aux personnes âgées en tant que piétons: un danger réel

Page 24: Rapport annuel 2012
Page 25: Rapport annuel 2012

La formationLa transmission du savoir est une tâche majeure du bpa. De concert avec des partenaires, il a donc établi, dans le cadre du programme prioritaire consacré aux chutes, des instruments pratiques que les responsables de cours peuvent utiliser.

Page 26: Rapport annuel 2012

26 bpa – Rapport annuel 2012La formation – Perfectionnement

Perfectionnement

Les connaissances scientifiques les plus récentes forment la base du manuel d’entraînement de la force

et de l’équilibre pour prévenir les chutes des personnes âgées. Le bpa crée ainsi un ouvrage de référence

qui doit s’établir dans la Suisse entière.

Entraînement de la force et de l’équilibre pour prévenir les chutes des personnes âgées

Le bpa a mis sur pied un groupe d’experts composés de

représentants de la science de l’entraînement, de la re-

cherche contre l’ostéoporose, de la physiothérapie et de la

pédagogie. L’objectif: élaborer un programme de préven-

tion des chutes qui repose sur l’état actuel des connais-

sances dans ces disciplines. Le «Manuel d’entraînement

de la force et de l’équilibre pour prévenir les chutes des

personnes âgées» en est le fruit. Comme le manque de

motricité et de coordination est responsable d’une multi-

tude de chutes chez les aînés, le manuel adopte l’approche

de l’entraînement physique. Un programme d’exercices a

ainsi vu le jour. Il fait ressortir les principes de la progression

et de la variation et souligne l’importance d’un entraînement

individualisé. La publication comprend une partie théorique

avec des connaissances générales et une partie pratique,

qui comporte des informations sur l’assessment et un

programme d’exercices. Ce dernier fera prochainement

l’objet d’une évaluation en termes d’effets.

Les personnes âgées sujettes aux chutes forment le prin-

cipal groupe cible de ce programme. Il est néanmoins

primordial que chaque offre d’activité physique et de

formation destinée aux personnes âgées inclue une sélec-

tion d’exercices. La brochure «Bien équilibré au quotidien»

propose un programme minimal de trois exercices pour

le grand public. Il s’agit d’exercices qui entraînent la force

de même que l’équilibre statique et dynamique. Des varia-

tions permettent de renforcer ou de réduire le degré de

difficulté.

Le bpa transmet les enseignements du manuel aux spécia-

listes et à leurs organisations dans le cadre de ses formations.

Une partie d’entre elles était impliquée dans la genèse

du programme, dans la phase de consultation ou au sein

du groupe d’experts. Parmi les principaux partenaires se

trouvent Via (projet intercantonal de promotion de la santé

des personnes âgées), Pro Senectute Suisse, physioswiss, la

Ligue suisse contre le rhumatisme et la Fédération suisse de

gymnastique (FSG). De nombreux autres partenaires ont

participé au succès de la mise en œuvre du manuel.

Pour de plus amples informations:

www.chutes.bpa.ch

Entraînement de la force des jambes: fl exion des genouxLa force est nécessaire pour marcher avec assurance, monter des escaliers, porter un sac de commissions lourd ou se rattraper en cas de faux pas. Un entraînement régu-lier de la musculature des cuisses permet de juguler la diminution naturelle de la force. Pour votre sécurité, commencez par la variante la plus simple. Augmentez ensuite pro-gressivement la diffi culté pour muscler toujours davantage vos jambes.

Entraînement de l’équilibre en marchant

Un bon équilibre dynamique aide à marcher avec assurance sur un sol inégal. Il estnécessaire pour équilibrer la tenue droite du corps lors de la marche et donne de lasécurité au quotidien en cas d’obstacles (risque de trébucher) ou de distractions. On l’entraîne en combinant différentes démarches à des exercices mentaux et/ou des mouvements annexes des bras. Pour votre sécurité, commencez par la variante la plus simple puis augmentez progressivement la diffi culté.

Entraînement de l’équilibre enposition deboutEntraînez votre équilibre pour prévenir les chutes. On parle d’équilibre statique quand on garde l’équilibre en position assise ou debout, c.-à-d. quand on parvient à stabiliser le corps. L’équilibre statique aide à exécuter des actions quotidiennes(p. ex. ramasser ou déplacer des objets, prendre un objet situé en hauteur sur une étagère). Pour votre sécurité, commencez par la variante la plus simple puis augmen-tez progressivement la diffi culté.

Exécution de l’exercice de baseMarchez «comme» sur une ligne et comptez à haute voix en soustrayant 3 à100 et ainsi de suite (100, 97, 94, 91 …). Vous pouvez aussi effectuer un autre exercice mental en marchant.

Durée de l’exercice: 4 × 20 à 60 secondes, avec de courtes pausesintermédiaires

En s’appuyant;la chaise doit être stable

Sur une jambe en s’appuyant;la chaise doit être stable

Sur une surface instable(p. ex. linge de bain)

Pieds écartés à largeur de hanches, en s’appuyant; écrire à une main

Pieds l’un derrière l’autre;écrire à deux mains

Pieds écartés à largeur de hanches;écrire à deux mains

Pieds écartés à largeur de hanches;sur une surface instable

Démarche «normale»;compter: 98, 96, 94 …

Marcher en pas croisés;compter: 97, 94, 91 … (toujours -3)

Marcher «comme» sur uneligne; compter: 98, 96, 94 …

Même exercice + écrire en l’air

En s’appuyant;la chaise doit être stable

Exécution de l’exercice de baseDebout, corps droit, les pieds légèrement décalés. Effectuez des mouvements ciblés avec les bras. Ecrivez des mots (p. ex. votre prénom) en l’air, en grand, à deux mains. Déplacez vos bras le plus loin possible de gauche à droite.

Durée de l’exercice: 4 × 20 secondes, avec de courtes pauses intermédiaires

Plus facile Plus facile Plus facile

Plus diffi cile Plus diffi cile Plus diffi cile

Exer

cice

s de

bas

eVa

riant

es

Exécution de l’exercice de baseDebout, jambes écartées à largeur de hanches, les deux pieds à plat sur le sol. Fléchissez les jambes puis tendez-les de nouveau en maintenant le haut du corps droit. Attention: les genoux ne doivent pas dépasser la pointe des pieds.

Nombre d’exercices: 8 à 12 répétitions, 1 à 3 séries(au moins 30 secondes de pause entre les séries)

100, 98,96, 94…

100, 98,96, 94…

100, 97,94, 91…

100, 97,94, 91…

Les 3 principaux conseils

• Choisissez la diffi culté en fonction de vos capacités. Commencez par une

variante facile puis augmentez progressivement la diffi culté.

• Exécutez les exercices lentement et de manière contrôlée. Votre respiration

doit être régulière.

• Entraînez-vous au moins 2 × par semaine, de préférence 3 ×.

Se tenir debout et marcher avec assurance garantit

mobilité et autonomie au quotidien. Pour cela,

il est nécessaire d’avoir de la force et un bon

équilibre, deux éléments que l’on peut

entraîner jusqu’à un âge avancé.

Commencez sans plus tarder en suivant

le programme d’entraînement 3 × 3.

Les exercices ont l’avantage de pouvoir

être réalisés à domicile et intégrés dans le

quotidien. Ils peuvent par ailleurs être

adaptés aux capacités de chacun grâce à

des variantes plus simples et plus diffi ciles.

Le programme

d’entraînement 3 × 3

3 exercices, 3 × par semaine

Avancés: une surface instable

augmente la diffi culté

Bien équilibré au quotidien

Force et mobilité avec le programme d’entraînement 3 × 3

3.143.02 – 03.2013

© bpa 2013, reproduction souhaitée avec mention de la source; imprimé sur papier FSC

Le bpa est le centre suisse de compétences

pour la prévention des accidents. Il a

pour mission d’assurer la sécurité dans

les domaines de la circulation routière,

du sport, de l’habitat et des loisirs. Grâce

à la recherche, il établit les bases scienti-

fi ques sur lesquelles reposent l’ensemble

de ses activités. Le bpa propose une offre

étoffée de conseils, de formations et de

moyens de communication destinés tant

aux milieux spécialisés qu’aux particuliers.

Plus d’informations sur www.bpa.ch.

Le bpa. Pour votre sécurité.

Pour en savoir plus

Le bpa vous recommande aussi

les brochures suivantes:

3.005 Protège-hanches

3.011 Poisons et produits toxiques

3.012 Appareils ménagers

3.026 Checklist habitat sûr

3.027 Feu et sources de chaleur

Ces brochures et de nombreuses autres

publications peuvent être commandées

gratuitement ou téléchargées au

format PDF sur www.bpa.ch.

bpa – Bureau de prévention des accidents, case postale 8236, CH-3001 Berne

Tél. +41 31 390 22 22, fax +41 31 390 22 30, [email protected], www.bpa.ch

Partenaire: Via, www.promotionsante.ch/via

Exercices fi lmés sur

www.chutes.bpa.ch

Page 27: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 27La formation – Perfectionnement

Un tiers des accidents sur les routes suisses a lieu lors des trajets professionnels ou sur les trajets domicile-travail.

Ils occasionnent non seulement beaucoup de souffrances mais ont aussi des répercussions économiques im-

portantes pour les entreprises. Pour aider les entreprises à diminuer le nombre de ces accidents, le bpa a élaboré

le manuel «Sécurité lors des trajets professionnels».

Prévention des accidents lors des trajets professionnels: un guide pratique soutient les entreprises

A l’occasion d’une conférence qui s’est tenue en septembre

2012 à Berne, le bpa a présenté ce nouveau manuel, qui

a suscité un vif intérêt. Une entreprise peut l'acquérir,

avec une formation de deux jours et des conseils. Toute

une série de grandes flottes a déjà déclaré la guerre aux

accidents lors des trajets professionnels, de concert avec

le bpa. Le bénéfice est évident pour les entreprises: elles

réduisent les coûts grâce à la diminution du nombre de

jours d’absence, mais aussi les frais de réparation et l'immo-

bilisation de la flotte. Les mesures proposées dans le ma-

nuel peuvent être concrétisées simplement et directement,

un gain de temps pour les entreprises.

Pour de plus amples informations:

www.trajetprof.bpa.ch

Les accidents lors des trajets professionnels touchent

presque chaque entreprise, qui les ressent fortement. Et

pourtant, ils n’ont pas constitué une priorité à ce jour. Ils

forment une grande partie des accidents de la route et

mènent généralement à de longues absences au travail

(près de 30 jours en moyenne). Le bpa aimerait faire évo -

luer la situation. Partant, il a élaboré le manuel «Sécurité

lors des trajets professionnels» avec des recommandations

de prévention, destiné principalement aux professionnels

chargés de la planification et de la mise en œuvre des

mesures de prévention en entreprise – notamment les ges-

tionnaires de flottes dans les grandes entreprises. Le bpa

voulait un manuel rédigé par des professionnels à l’inten-

tion de professionnels. Aussi a-t-il sollicité la collaboration

de l’Association suisse des propriétaires de parcs de véhi-

cules (sffv), qui l’a activement soutenu dans l’élaboration

du manuel. Celui-ci propose des modèles, des listes de

contrôle et d’autres outils pouvant être directement utilisés

dans l'entreprise et traite des sujets suivants:• détermination des dangers et analyse des données • fatigue au volant• alcool, drogues et médicaments• distractions au volant • vitesse• sécurité du chargement

D’autres thèmes suivront.

Page 28: Rapport annuel 2012

28 bpa – Rapport annuel 2012La formation – Perfectionnement

De nos jours, l’éducation routière en Suisse est variée. Et pourtant, il existe des lacunes dans le processus

d’apprentissage. Aussi plusieurs activités du bpa visent-elles à les combler et à fusionner des segments partiel le-

ment indépendants en un processus continu.

Une éducation routière complète en Suisse

L’éducation routière commence dès l’enfance et s’étend

jusqu’à l’âge adulte. Elle implique plusieurs acteurs en

Suisse: les parents, mais aussi les instructeurs de la circula-

tion appartenant à la police, les enseignants, les moniteurs

de conduite, les intervenants dans les formations conti-

nues et nombre d’organisations privées.

Dès l’école enfantine ou la scolarisation, l’éducation rou-

tière fait partie intégrante de l’enseignement dans tous les

cantons. A l’école primaire (de l’école enfantine à la 6e),

elle est principalement assurée par la police, alors qu’elle

devient sporadique au secondaire I et II (de la 7e à la 9e ou

10e année, dans les écoles professionnelles et au gymnase).

Faute de ressources, seuls certains cantons, villes ou com-

munes proposent l’éducation routière aux classes de ces

degrés. En maints endroits, il existe donc une lacune entre

l’éducation routière à l’école primaire et la formation à

la conduite (à partir de 18 ans). C’est une préoccupation,

en particulier pour les moniteurs de conduite et les interve-

nants dans le cadre de la formation à la conduite. Leur

enseignement ne peut guère s’appuyer sur la formation de

base, car les mesures de sensibilisation et de formation

remontent la plupart du temps à trop longtemps.

En l’absence d’un plan d’études à l’échelle nationale, la

pratique de l’éducation routière est plurielle sur le fond et

la forme: l’étendue, la planification et le contenu des diffé-

rents modules d’enseignement ne sont pas définis de ma-

nière uniforme. Seul un processus d’apprentissage continu

à long terme permet d’acquérir les compétences actuel-

lement nécessaires pour devenir un usager de la route

conscient de la sécurité et des responsabilités. En sus des

connaissances (des règles), des compétences et des apti-

tudes, il est indispensable de tenir compte des attitudes, en

particulier de la responsabilité individuelle et collective.

Une éducation routière complète et étendue présente un

potentiel considérable de réduction des accidents chez les

jeunes usagers de la route. C’est pourquoi le bpa a pris

l’initiative d’exploiter ce potentiel en collaboration avec

des partenaires. Le programme prioritaire consacré aux

nouveaux conducteurs, par exemple, a débuté par une

manifestation visant à élaborer un cadre général pour l’en-

semble de l’éducation routière, en collaboration avec

d’autres institutions impliquées dans ce domaine. Un tel

cadre doit servir à examiner et à concevoir des modules

de formation et de base pour d’autres travaux: dévelop-

pement de méthodes efficaces, conception de supports

d’enseignement pour tous les niveaux, plateforme Internet

«Education routière» avec l’ensemble des matériels pour

soutenir l’apprentissage en la matière.

En parallèle, un moyen didactique a été élaboré à l’intention

du secondaire I et testé dans des classes pilotes. «Vélo-

gique» – le nom trahit le lien à la mobilité – doit notam-

ment mettre à la disposition des enseignants des modules

et exercices intéressants sur l’éducation routière. L’habileté

de la conduite ne figure pas au premier plan. Au contraire,

les thèmes sont à un autre niveau: évaluation de ses propres

capacités et de celles d’autrui, attitudes et motivations,

prise de responsabilité, encouragement de la compétence

en matière de risque. Le bpa s’engagera aussi ces pro-

chaines années pour combler les lacunes dans l’éducation

routière tout au long de la vie.

Page 29: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 29La formation – Perfectionnement

Comme espace d’apprentissage et de vie, l’école est le cadre idéal pour la prévention des accidents.

En tenant compte de la variété des tâches scolaires, le bpa met à disposition des supports didactiques

et des instruments afin d’inscrire la prévention des accidents dans des programmes existants.

Renforcer la sécurité à l’école: une nécessité

C’est là qu’intervient le bpa. A l’avenir, l’école doit résolu-

ment aborder la prévention des accidents. Le thème de la

sécurité doit s’inscrire dans la vie de tous les jours à l’école

et dans l’enseignement en vertu des préceptes pédago-

giques et, ainsi, permettre la tenue des multiples activités

scolaires sans accidents. Il doit à la fois porter sur la

pré vention situationnelle (p. ex. complexe scolaire sûr) et

la prévention comportementale (p. ex. organisation de

l’enseignement du sport). Le bpa peut apporter un soutien

actif aux écoles en l’espèce. En 2012, il a développé des

instruments relatifs à la conception de la prévention des

accidents, à l’état des lieux et à la planification des mesures.

Ils seront testés dans des écoles pilotes jusqu’en été 2013

et remaniés dans une étape ultérieure sur la base des

réactions. En sus de l’offre existante destinée aux écoles

(conseils, moyens didactiques ou documentations tech-

niques), le bpa présente aussi des moyens pratiques afin

de trouver des solutions de prévention sur mesure.

Si le bpa parvient à rallier un maximum d’écoles à sa cause,

ce lieu d’apprentissage et de vie gagnera en sécurité. Mais

le bpa procède aussi de l’idée que l’enseignement de la

sécurité produit un effet durable sur les enfants et fera

d’eux des adultes responsables.

La mission traditionnelle première de l’école est la trans-

mission du savoir. Par ailleurs, les écoles se consacrent à

des tâches toujours plus étendues. Il s’agit aujourd’hui de

trouver un bon équilibre entre les compétences dans les

domaines des savoirs, du comportement personnel et des

relations sociales. L’objectif est une compréhension globale

de l’enseignement et de l’apprentissage. Vu l’évolution de

la société et l’air du temps, la variété thématique est im-

portante, le cadre et les tendances changent sans cesse.

La prévention des accidents est encore rarement traitée

à l’école de manière systématique. La conscience de sa

nécessité n’y est souvent qu’implicite. Parfois, les intentions

et vues pédagogiques sont apparemment en contra -

diction avec les impératifs de la prévention des accidents,

notamment dans la promotion de l’activité physique,

l’aménagement de l’école et de l’espace récréatif ou lors

des excursions. Et pourtant, comme espace d’apprentis-

sage et de vie, l’école est le cadre idéal pour la prévention

des accidents.

Informations clés• Ancrage de la prévention situationnelle et com-

portementale à l’école comme stratégie globale • Développement et optimalisation de l’offre

du bpa destinée aux écoles• Début d’une phase pilote avec des écoles

romandes et alémaniques

Page 30: Rapport annuel 2012
Page 31: Rapport annuel 2012

Le conseilLe bpa a établi cinq critères pour l’aménagement des passages pour piétons. Corroborés par des études, ils y garantissent une sécurité maximale. Et c’est nécessaire! Car le bpa estime que près de 25 000 passages ne satisfont pas aux normes de sécurité en vigueur en Suisse.

Page 32: Rapport annuel 2012

32 bpa – Rapport annuel 2012Le conseil – Projets

Projets

En 2012, presque tous les cantons, les grandes villes et la Principauté du Liechtenstein ont commencé à contrôler

leurs passages pour piétons. Le bpa estime que près de 60 % des passages pour piétons en Suisse l’ont été.

Les données relevées sont comparées avec les exigences des normes VSS et des directives pour l’éclairage. Sur

cette base, les mesures d’assainissement éventuellement nécessaires seront planifiées et concrétisées.

Evaluation des passages pour piétons

Le contrôle de tous les passages pour piétons fait suite

aux accidents qui se sont produits en automne et en hiver

2011 et qui ont suscité un vif intérêt médiatique. Un son-

dage auprès des cantons et des villes a permis au bpa de

déterminer qu’il y a près de 50 000 passages pour piétons

en Suisse. En se fondant sur les documents, il estime que

la moitié d’entre eux environ ne satisfont pas aux exi-

gences de sécurité de la norme en vigueur. Pour le contrôle

des passages pour piétons, le bpa a élaboré une liste de

contrôle qui sert de base aux autorités.

Sur le fond, les exigences figurant dans la liste de contrôle

vont plus loin que les prescriptions prévues dans la norme

VSS SN 640 241 «Circulation piétonne: passages pour pié-

tons». Cette norme a déjà plus de douze ans et devrait faire

l’objet d’une révision de toute urgence. Elle ne correspond

plus aux nouvelles réalités, à l’instar de la priorité accordée

aux piétons et du comportement qui en découle chez ces

usagers de la route.

Les cinq critères du bpa (voir l’encadré) sont précieux pour

le contrôle des passages pour piétons. Ils sont corroborés

par plusieurs études et déterminants pour le niveau de

sécurité aux passages pour piétons. Les dispositions

d’exécution relatives aux critères précités bénéficient aussi

d’un large soutien parmi les experts. Une certaine incerti-

tude subsiste seulement pour l’éclairage. Comment faut-il

éclairer un passage pour piétons pour qu’il soit sûr? Pour

faire la lumière sur le sujet, le bpa coordonne un groupe de

travail composé de l’Association suisse pour l’éclairage

(SLG), de l’Office fédéral des routes (OFROU), de

l’Association suisse des professionnels de la route et des

transports (VSS) et de représentants des services des ponts

et chaussées.

Les cinq critères pour le contrôle

des passages pour piétons • visibilité suffisante• présence d’un îlot central• bon éclairage• franchissement d’une seule voie

par sens de circulation• fréquence de piétons régulière ou

en partie importante

Page 33: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 33Le conseil – Projets

Un nombre problématique d’accidents se sont produits sur la rampe de raccordement de l’A14 à l’A2 à la

jonction de Rotsee à Emmenbrücke (LU). Pour connaître les causes des accidents, l’Office fédéral des routes

(OFROU) a chargé le bpa de réaliser une analyse technique des accidents.

Analyse des accidents à la jonction autoroutière A14/A2

La rampe de raccordement de l’A14 à l’A2 de Zoug en

direction de Bâle se trouve sur un viaduc. Elle décrit un

virage à droite qui devient de plus en plus étroit vers l’A2.

A la sortie du virage, quand les conducteurs en direction de

l’A2 veulent accélérer, le rayon ne fait plus que 50 mètres.

La chaussée est séparée par des éléments en béton de

sorte à éviter les conséquences les plus graves en cas de

perte de maîtrise. Sur le côté extérieur du virage de la rampe,

il y a en outre une bifurcation en direction de Lucerne qui

a été construite dans le cadre des travaux réalisés sur le

«Cityring» de Lucerne.

Sur la rampe de raccordement d’une longueur de près de

200 mètres, 18 accidents sont survenus cette dernière dé-

cennie, dont 13 rien qu’en 2010/2011. Il s’agissait unique-

ment de pertes de maîtrise. La rampe est donc considérée

comme un point noir.

L’OFROU a chargé le bpa d’effectuer une analyse de

l’accidentalité. Pour renforcer la sécurité du guidage du

trafic, le bpa a recommandé plusieurs mesures de mise

en œuvre: le tracé du virage doit être mieux indiqué au

moyen de flèches de balisage de grandeur croissante. En

tenant compte de la bande d’arrêt d’urgence, la chaussée

doit être marquée de telle sorte à présenter une courbe

plus constante. Le bpa recommande d’autres mesures

d’accompagnement, en particulier à la bifurcation en direc-

tion de Lucerne si celle-ci est maintenue après les travaux

réalisés sur le «Cityring» de Lucerne.

L’OFROU a concrétisé les recommandations du bpa en été

2012 déjà. Un contrôle ultérieur permettra d’évaluer ces

prochaines années l’impact de ces mesures en termes de

sécurité routière.

Jonction autoroutière A14/A2

Page 34: Rapport annuel 2012

34 bpa – Rapport annuel 2012Le conseil – Projets

Pour les salles de sport se pose souvent la question de savoir si les revêtements satisfont aux exigences

relatives à la glissance. Un revêtement trop lisse implique un risque de glissade, mais un sol trop émoussé

peut aussi causer des blessures. Le bpa utilise un appareil de mesure pour contrôler la glissance.

Les propriétés antidérapantes des revêtements de salles de sport influent sur le risque de blessure

Le revêtement d’une salle de sport doit non seulement per-

mettre la pratique sportive, mais également protéger de

blessures et de douleurs. Le comportement au glissement

est la propriété de la surface du sol d’une salle de sport

qui n’entrave pas les mouvements de rotation d’un sportif

mais qui l’empêche de glisser de manière incontrôlée. Un

revêtement trop lisse rend la coordination des mouvements

au sol impossible, mais un sol trop émoussé peut aussi

causer des blessures. Il ressort des connaissances de la

médecine sportive que glisser plus facilement sur un sol

à usage sportif permet d’éviter une surcharge des articu-

lations. Une personne qui ferait souvent du sport sur un

sol trop antidérapant aurait de fortes chances de voir ses

articulations s’user prématurément.

En l’occurrence, plusieurs utilisateurs d’une salle de sport

dans une commune bernoise se sont plaints depuis long-

temps de revêtements trop glissants. Le bpa a reçu le man-

dat d’expertiser la glissance.

Les mesures du bpa sur place ont confirmé que le revête-

ment était trop glissant, ce qui a permis de conclure que le

comportement au glissement ne satisfaisait pas aux exi-

gences nécessaires pour une pratique du sport en sécurité.

Comme mesure visant à augmenter la glissance, le bpa a

recommandé à la commune de mandater une entreprise

spécialisée pour faire un traitement de surface. Il a en outre

fallu examiner si les produits de nettoyage utilisés étaient

adaptés aux revêtements de la salle.

Les salissures telles que la poussière, les taches de sueur

ou la résine pour handball sur le revêtement réduisent la

sûreté du pas et donc le comportement au glissement.

C’est pourquoi le revêtement des salles de sport fortement

utilisées doit être nettoyé au moins une fois par jour. Pour

répondre à cette exigence, les personnes chargées du net-

toyage doivent disposer de suffisamment de temps. Dans

les salles de sport très fréquentées, il est aussi possible

d’utiliser un robot.

Mesure au sol dans une salle de sport

Page 35: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 35Le conseil – Projets

Ce qui a l’air d’un jeu d’enfant n’est parfois pas sans danger, à l’instar du trampoline. Les trampolines de loisir

montés à la maison peuvent devenir dangereux pour les enfants en cas d’utilisation inappropriée. La principale

recommandation: les enfants ne devraient faire du trampoline qu’à partir de six ans, et ne jamais être plusieurs

à sauter à la fois. Le bpa a réuni ces conseils et d’autres encore dans une brochure et sur une affichette.

Faire du trampoline en toute sécurité grâce aux recommandations du bpa

Ces dernières années, les trampolines de loisir se vendent

comme des petits pains et jouissent d’une forte popularité

auprès des enfants en particulier. Malheureusement, ils re-

présentent un risque d’accident non négligeable, notamment

en cas de mauvaise utilisation. Les accidents qui se pro-

duisent sur des trampolines se soldent souvent par des

blessures graves. Les plus touchés sont les enfants et adoles-

cents entre six et quatorze ans.

Les enfants adorent faire du trampoline et, dans le feu

de l’action, ils oublient souvent d’être prudents. Le risque

augmente considérablement lorsque deux personnes ou

plus utilisent le trampoline en même temps, car les sauts

non contrôlés et les collisions sont préprogrammés. La

première règle de sécurité est donc la suivante: jamais plus

d’un utilisateur à la fois sur le trampoline. Les enfants doi-

vent sauter et atterrir au milieu de la toile et s’abstenir de

faire des sauts périlleux. Il faut aussi qu’ils exercent les sauts

d’arrêt et qu’ils ne sautent jamais à terre ou sur d’autres

objets depuis le trampoline.

Le propriétaire d’un trampoline est responsable de son

montage et de son entretien. Il faut absolument surveiller les

enfants, les petits surtout. La surveillance incombe non seu-

lement à ceux qui installent le trampoline, mais aussi aux

répondants des enfants. Un panneau comme, par exemple,

«Utilisation interdite» ou «Nous déclinons toute responsabi-

lité en cas d’accident» n’exempte pas de la responsabilité.

Aussi faut-il respecter les consignes de sécurité réunies par

le bpa lors de l’achat et du montage des trampolines. Elles

figurent sur une affichette qui peut être fixée au trampo-

line. Des pictogrammes explicites illustrent les cinq règles

principales.

Pour télécharger l’affichette «Sauter avec plaisir»

et la brochure «Faire du trampoline»:

www.bpa.ch/commander

(N°s d’article 3.134 et 3.135)

Springen mit Spass Sauter avec plaisir Salti di divertimento

www.bfu.ch/trampolinwww.bpa.ch/trampoline www.upi.ch/trampolini

Sicherheitsnetz verwenden

Filet de sécurité

Montare rete di sicurezza

Hindernisfrei aufstellen

Pas de trampoline sousun obstacle

Non piazzare sotto ostacoli

Allein springen

Un seul utilisateur à la fois

Saltare uno alla volta

Kinder beaufsichtigen

Surveillance par un adulte

Tenere d’occhio i bambini

Keine Saltos

Sauts périlleux interdits

Non fare evoluzioni

Page 36: Rapport annuel 2012

36 bpa – Rapport annuel 2012Le conseil – Projets

Le château de Lenzbourg a été restauré à grands frais il y a plus de 25 ans. En raison de son utilisation

multiple, des lacunes de sécurité considérables sont apparues depuis lors sur le bastion sud. Le bpa a été

appelé en tant que spécialiste dans le domaine de la sécurité.

Une idée géniale: une sécurité accrue pour les visiteurs du château

Le château de Lenzbourg compte parmi les plus anciens

et plus importants châteaux forts de Suisse. Accessible au

public depuis 1956, il appartient à la fondation Schloss

Lenzburg, créée par le canton d’Argovie. Il a été restauré

de 1978 à 1986 pour plus de douze millions de francs sans

que les vieux parapets du bastion sud ne soient adaptés

aux exigences de sécurité actuelles. Il était donc nécessaire

de renforcer la sécurité du château historique, visité par

plus de 80 000 personnes par an, avec le soutien technique

du bpa.

Les visiteurs montaient constamment sur les parapets pour

profiter de la vue splendide sur le Seetal. Il y avait un risque

de chute! Partant, plusieurs acteurs du canton d’Argovie,

de la ville de Lenzbourg, de la fondation Schloss Lenzburg

et le bpa se sont rencontrés en novembre 2009 déjà pour

évaluer la situation. Ils sont vite tombés d’accord sur la

nécessité de prendre des mesures de protection contre les

chutes. Mais comment rehausser les petits parapets en

pierres naturelles du bastion sud sans porter atteinte à

l’ensemble historique?

Les différentes parties prenantes ont discuté plusieurs va-

riantes sur place afin de réaliser l’objectif de protection

pour toutes les tranches d’âge, car une chute d’une hauteur

de plus de 20 mètres aurait des conséquences dévasta-

trices. L’idée astucieuse d’abaisser de 50 centimètres envi-

ron la place en gravier existante le long du vieux parapet

s’est concrétisée pendant l’hiver. Cette mesure, mise en

œuvre en dehors des heures d’ouverture, présentait les

avantages suivants:• drainage du mur de pierres naturelles• gradins supplémentaires pour les visiteurs• aucune modification du mur

(protection des monuments historiques)• aucune atteinte visuelle par des garde-corps

A l’heure pour l’ouverture de la saison, la terrasse pan o-

ramique du château se présentait sous un jour entière-

ment nouveau. Toutes les personnes impliquées dans

l’assai nissement peuvent se réjouir de cet ouvrage réussi.

Cette adaptation architecturale sans modification du patri-

moine a permis de démontrer que sécurité et fonctionnalité

ne sont pas en concurrence, mais complémentaires dans

l’idéal. Les coûts de construction de près de 150 000 francs

pour le déblaiement du terrain, l’installation d’un drainage

et le montage de gradins taillés dans des pierres naturelles

sur une longueur de plus de 50 mètres sont supportables

et constituent un bon investissement. Reste à espérer que

cette idée fasse des émules. Il existe de nombreuses

constructions et installations similaires qui sont classées

monuments historiques en Suisse.

Le château de Lenzbourg

Page 37: Rapport annuel 2012

La sécurité des produitsSur mandat du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), le bpa contrôle en Suisse les produits dans le domaine des accidents non professionnels. En 2012, il a développé un outil permettant d’évaluer les risques, qu’il a testé lors du contrôle d’un grand huit.

Page 38: Rapport annuel 2012

38 bpa – Rapport annuel 2012La sécurité des produits – Contrôle des produits

Dans le cadre de la loi sur la sécurité des produits (LSPro), le bpa est l’organe de contrôle pour les produits

utilisés hors des entreprises. Le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) l’a mandaté pour développer un pro-

gramme de calcul pour évaluer le risque des machines et le tester sur un grand huit.

Un programme pour évaluer le risque des produits

Contrôle des produits

Sur le marché européen, PROSAFE (Product Safety Enforce-

ment Forum of Europe) met à la disposition des organes de

contrôle un logiciel permettant d’évaluer le risque des pro-

duits, qui n’existait à ce jour qu’en anglais. Le SECO a donc

chargé le bpa de développer un programme en allemand

analogue au logiciel de PROSAFE.

Pour évaluer le risque d’un produit, il est d’abord nécessaire

de déterminer un groupe de risques, qui peut par exemple

comprendre la taille, la forme ou la surface d’un produit.

A partir de là, il convient de définir les caractéristiques qui

pourraient s’appliquer à ce groupe de risques spécifique, à

l’instar d’arêtes vives, de points de coincement ou de cisail-

lement. Le groupe de personnes (enfants, adultes, etc.)

concerné par ces caractéristiques s’avère aussi déterminant.

Ces informations permettent d’estimer les blessures pos-

sibles et la probabilité de blessure. Le programme de calcul

facilite le recours systématique à l’évaluation des risques.

Pour vérifier si le programme est adapté à la pratique, les

inspecteurs du bpa ont effectué un test dans un parc

de loisirs. L’expertise d’un grand huit visait à mettre au

jour d’éventuels points faibles de l’installation. Différentes

courses d’essai, analyses techniques, études de fond et

un entretien avec l’exploitant ont permis d’identifier les

lacunes du grand huit et d’évaluer la pertinence des risques.

Les inspecteurs ont analysé 24 scénarios d’accidents et

apprécié la probabilité de leur occurrence. Ils n’ont pas

pu constater de grave danger pour les utilisateurs. Ils ont

ensuite intégré les résultats de la méthode concrète dans

le programme de calcul ainsi optimisé et auquel peuvent

donc recourir d’autres organismes de contrôle.

Le nouveau programme d’évaluation est désormais utilisé

en pratique. Cinquante machines du domaine de l’habitat

et des loisirs ont été examinés à l’automne 2012 afin

d’identifier les principaux risques. Il s’est avéré que les

dangers découlent plus d’erreurs de manipulation que de

défauts de construction ou de fabrication.

Page 39: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 39La sécurité des produits – Contrôle des produits

Dans le cadre de la loi sur la sécurité des produits (LSPro), le bpa a examiné la sécurité des kits de via ferrata

dans ses contrôles par sondage. Un accident mortel survenu avec un kit de location pendant la phase de test

a révélé l’importance du sujet.

Les kits de via ferrata en point de mire

Un nombre croissant de personnes pratiquent un sport de

montagne pendant leurs loisirs et empruntent des via

ferrata. Cette activité populaire comporte néanmoins des

risques et peut, en cas de connaissances lacunaires et/ou

de mauvais équipement, entraîner des blessures graves

voire mortelles. Aussi le bpa a-t-il examiné les kits de

via ferrata en sa qualité d’organe de contrôle, sur mandat

du SECO.

Les essais de matériel se sont déroulés dans un laboratoire

allemand. Six produits inclus dans l’échantillon ont fait

l’objet d’une analyse approfondie pour déterminer s’ils

remplissaient des exigences de normes précises. Les ins-

pecteurs ont constaté des défauts matériels sur deux kits

de via ferrata de fabricant différent. Dans l’un des cas, les

écarts par rapport à la norme étaient minimes, de sorte

que le bpa a seulement dû demander au fabricant des

améliorations du produit sous forme de décision.

L’annonce d’un accident mortel survenu à l’étranger avec

un kit de location en août 2012 a mis en évidence un défaut

qui existe pour plusieurs produits: l’étirement fréquent et

répété des longes élastiques mène à un affaiblissement des

fibres porteuses, ce qui, dans le pire des cas, peut causer

une défaillance totale du kit de via ferrata. Suite à cela, de

nombreux fabricants ont lancé un rappel du matériel en

question.

En général, les responsables de la mise sur le marché sont

tenus, en vertu des obligations consécutives à la mise sur

le marché inscrites dans la LSPro, de déclarer les produits

dangereux au bpa sans délai. En qualité d’organe de

contrôle, celui-ci examine la déclaration et décide si les

mesures qui ont été prises suffisent ou s’il est nécessaire

d’engager une procédure de contrôle.

Dans le cas présent, les fabricants des kits de via ferrata

se sont annoncés au bpa. Comme le défaut précité ne figu-

rait pas dans les normes correspondantes, les fabricants

ont décidé ensemble, suite à l’accident mortel, d’inscrire un

«test de fatigue pour les kits de via ferrata» dans la norme.

L’adaptation des produits et les tests de fatigue permettent

d’éviter des accidents, de développer de meilleurs kits de

via ferrata et, ainsi, de renforcer la sécurité.

Page 40: Rapport annuel 2012
Page 41: Rapport annuel 2012

La communicationFaire du vélo est un plaisir. C’est ce que propage la nouvelle campagne du bpa «LOVE VELO – avec un casque» au moyen de spots TV, brochures, affiches et un site Internet. En 2012, le bpa s’est aussi consacré à la sécurité des utilisateurs de vélos électriques.

Page 42: Rapport annuel 2012

42 bpa – Rapport annuel 2012La communication – Campagnes

Campagnes

La campagne «LOVE VELO – avec un casque» s’est fixé pour objectif d’inciter les cyclistes à porter un

casque de leur propre chef. Le plaisir que procure le vélo – avec un casque – figure au premier plan.

LOVE VELO – une déclaration d’amour au vélo … et au casque

En 2012, 840 cyclistes se sont blessés grièvement sur les

routes suisses, et 28 y ont laissé leur vie. Les blessures

à la tête sont les causes de décès les plus fréquentes. Un

casque permet de réduire ou de prévenir des blessures

à la tête. 44 % des cyclistes portent un casque. Avec la

campagne «LOVE VELO – avec un casque», le bpa vise à

augmenter le taux de port du casque, en collaboration

avec l’ATE Association Transports et Environnement et la

Fédération suisse de cyclisme Swiss Cycling. La campagne

dure de 2012 à 2013 sur mandat du Fonds de sécurité

routière (FSR).

Le slogan «LOVE VELO – avec un casque» explique que vélo

et casque vont tout simplement de pair. Le casque procure

de la sécurité et favorise ainsi l’expérience positive du vélo.

C’est ce qui apparaît notamment dans le spot TV, qui fait

partie des principales mesures de communication en sus des

affiches, des brochures et d’Internet (www.lovevelo.ch).

La campagne bénéficie du soutien du coureur cycliste

Fabian Cancellara. Le multiple champion du monde et

champion olympique est un adepte du casque convaincu,

même en dehors de l’entraînement et des courses. Dans la

brochure, il donne des conseils sur le port correct du

casque. Lors d’une action de rue à Berne à l’automne 2012,

il a distribué de petits tubes de gel pour les cheveux aux

cyclistes, avec ou sans casque – si le casque décoiffe.

Parallèlement à la campagne se déroule l’opération casques

cyclistes, très appréciée chaque printemps, qui a permis

d’offrir une réduction de 20 francs pour 30 000 casques

grâce au soutien financier du Fonds de sécurité routière.

Pour de plus amples informations:

www.lovevelo.ch

Fabian Cancellara

Page 43: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 43La communication – Campagnes

Les vélos électriques ont le vent en poupe. Un vélo vendu sur sept dispose d’une assistance électrique au péda-

lage. Les vélos électriques présentent de nombreux avantages, mais recèlent malheureusement aussi des

dangers dus aux vitesses plus élevées. Sur mandat du Fonds de sécurité routière (FSR) et de l’Office fédéral des

routes (OFROU), le bpa a informé la population sur les nouvelles dispositions en vigueur depuis le 1er juillet 2012.

Information de la population sur les nouvelles ordonnances relatives aux vélos électriques

Les vélos électriques sont à la mode. Le moteur électrique

permet de grimper les collines et d’avaler les kilomètres

sans effort. Les cyclistes moins entraînés peuvent aussi aisé-

ment atteindre des vitesses jusqu’à 50 km/h selon le mo-

dèle de vélo électrique. Ce n’est pas sans danger: les autres

usagers de la route sous-estiment souvent la vitesse des

vélos électriques, la distance d’arrêt est plus longue qu’avec

un vélo traditionnel et les cyclistes eux-mêmes peuvent se

sentir dépassés par cette augmentation de la vitesse.

Le Conseil fédéral a décidé de mettre en vigueur une nou-

velle ordonnance sur les vélos électriques en juillet 2012. Le

port du casque est obligatoire pour les vélos électriques

rapides avec une assistance au pédalage supérieure à

25 km/h. Les vélos électriques avec une assistance au

pédalage supérieure à 45 km/h sont considérés comme

des «motocycles». Le bpa recommande aussi le port d’un

casque pour les modèles avec une assistance au pédalage

jusqu’à 25 km/h.

Le Fonds de sécurité routière et l’Office fédéral des routes

ont chargé le bpa d’informer la population suisse sur les

nouvelles dispositions. En sus de ces ordonnances, le bpa a

abordé les risques des vélos électriques de manière géné-

rale, en collaboration avec l’ATE Association Transports et

Environnement. La brochure actualisée «Vélos électriques:

pédalage assisté en toute sécurité» a constitué le principal

outil de communication: elle énumère toutes les prescrip-

tions légales importantes et donne des conseils pour faire

du vélo en toute sécurité.

Les recommandations figurent dans la nouvelle brochure,

mais elles sont aussi expliquées de manière rigolote dans

trois courts métrages par le personnage d’Hugo.

Pour télécharger la brochure:

www.bpa.ch/commander (N° d’article 3.121)

Les films avec Hugo sont disponibles à l’adresse:

www.lovevelo.ch/fr/hugo

Page 44: Rapport annuel 2012

44 bpa – Rapport annuel 2012La communication – Campagnes

1500 personnes ont un accident grave ou mortel, chaque année, parce qu’elles ont pris le volant en étant

fatiguées. La campagne de sensibilisation contre la fatigue au volant, lancée en 2011, a porté cette année sur

les aînés, les personnes en route professionnellement et les travailleurs en équipe.

Fatigué après le repas? Faites une turbosieste avant de conduire

Les accidents dus à la fatigue surviennent de nuit mais éga-

lement de jour, en particulier l’après-midi, soit en raison de

l'âge, soit du rythme de sommeil irrégulier. Dormir suffi-

samment, renoncer à l’alcool, utiliser les transports publics,

tels sont quelques conseils spécifiques véhiculés au prin-

temps et en automne 2012. Plus de 300 entreprises et

nombre de communes ont, par l’entremise de leur délégué

bpa à la sécurité, encouragé ces réflexes salvateurs à

l’aide d’un kit de parcage. Celui-ci comprenait, selon les

souhaits, du matériel pour créer une zone de turbosieste

intérieure ou extérieure ainsi que des affiches, prospectus

et masques de sommeil.

Les médecins, tant généralistes que spécialistes, ont aussi

joué un rôle important puisqu’ils ont été invités à mettre

à la disposition de leurs patients une nouvelle documen-

tation détaillée. Des moyens de communication inédits ont

vu le jour, ciblés sur les aînés et les personnes sur les

routes pour des raisons professionnelles. Citons p. ex. les

spots TV et radio, affiches, annonces et banner, qui ont par

ailleurs promu un concours sur les plates-formes consul-

tées par les plus de 60 ans. Le site www.turbosieste.ch

s’est enrichi de nouvelles rubriques exclusives. Ignazio

Cassis, Mathias Reynard, Jean-Marc Richard et Darius

Rochebin sont quelques-uns des conducteurs à y avoir

apporté leur témoignage dans le but de sensibiliser les

plus récalcitrants.

Seule une turbosieste de 15 minutes est efficace contre la

fatigue au volant. Reconnaître les signes de fatigue à

temps et renoncer à prendre le volant est gage de sécurité

pour soi-même et les autres usagers de la route. Le thème

de la fatigue au volant a été traité par de nombreux médias.

Le mot turbosieste est désormais établi à l’échelon national

et a fait son entrée dans la banque de données de la Chan-

cellerie fédérale.

Zone de turbosieste

Informations clés• Durée de la campagne: 2011 – 2013 • Partenaires: sous la houlette du bpa, en collabo-

ration avec le Touring Club Suisse (TCS) et le

Conseil de la sécurité routière (CSR). Financée

par le Fonds de sécurité routière (FSR)• Budget: 6 millions de francs• Objectifs: sensibiliser les conducteurs aux dangers

liés à la fatigue au volant et les inciter à adopter

un comportement adéquat afin de diminuer les

morts et les blessés sur les routes suisses

Page 45: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 45La communication – Campagnes

Depuis 2009, Franky Slow Down incite les conducteurs à lever le pied. L’ange barbu est un ambassadeur

sympathique qui jouit d’une très grande popularité en Suisse. L’invitation à une vitesse adaptée figurait aussi

au premier plan en 2012. Cette fois, avec l’appui de nouveaux partenaires – les restaurants Marché,

Volkswagen Suisse et Migrol/migrolino.

Des partenaires forts diffusent le message de Franky Slow Down

Une vitesse inadaptée est l’une des principales causes d’ac-

cidents graves et mortels sur les routes suisses. Partant,

l’Association suisse d’assurances (ASA) et le bpa ont lancé

la campagne de prévention «Slow down. Take it easy»

en 2009, avec le soutien financier du Fonds de sécurité

routière (FSR). Depuis le début, l’ange Franky Slow Down

est au cœur de la campagne en qualité d’ambassadeur.

De concert avec le FSR, le bpa a prolongé la campagne

d’une année avec le soutien de trois nouveaux partenaires:

les restaurants Marché, Volkswagen Suisse et Migrol/

migrolino. Suite à un appel d’offres public, un jury présidé

par le bpa a choisi ces partenaires. L’objectif: rapprocher

encore la campagne de la route et du quotidien du groupe

cible, en particulier des jeunes conducteurs. Les trois par-

tenaires ont invité leurs clients à faire leur le message

«Slow down. Take it easy» au moyen de multiples opé-

rations et d’adapter leur vitesse sur la route. Ils ont ainsi

organisé des événements, donné des porte-clés avec le

logo de la campagne, distribué des autocollants et exposé

gratuitement des affiches de la campagne. Volkswagen

Suisse a offert une VW Polo easy dans le design de la

campagne comme premier prix du Slow Down Trophy sur

Facebook. Certains jours, Franky Slow Down s’est mélangé

aux clients des partenaires de la campagne et a transmis son

message personnellement, par exemple sur les aires d’auto-

route, aux stations-services ou à la foire «Auto Zürich».

Pendant les quatre années qu’a duré la campagne, Franky

Slow Down est passé du statut de «simple» ange gardien

à la célébrité. Il est inexorablement lié à son message.

Franky nous dit à présent «goodbye», car la campagne s’est

achevée en 2012. Mais l’ange barbu ne va pas sombrer

dans l’oubli.

Informations clés• Durée de la campagne: automne 2009 à fin 2012• Partenaires: polices, TCS, restaurants Marché,

Volkswagen Suisse, Migrol/migrolino• Budget: en tout près de 8 millions de francs• Objectif: influencer positivement l’attitude

et le comportement des jeunes automobilistes

et des motocyclistes de tous âges en matière

de vitesse adaptée• Faits marquants: 270 000 amis sur Facebook,

plus d’un million d’autocollants distribués,

un degré de notoriété supérieur à 90 % chez

les 15 à 29 ans Action des restaurants Marché dans le cadre de la campagne

Page 46: Rapport annuel 2012

46 bpa – Rapport annuel 2012La communication – Campagnes

Ces dernières années, de plus en plus de personnes ont découvert les joies de la luge. Le respect de

certaines règles de comportement permet de s’adonner à ce sport en toute quiétude. Swiss Sliding, le bpa

et les Remontées mécaniques suisses (RMS) ont défini dix règles de comportement pour lugeurs.

Swiss Sliding, le bpa et Remontées mécaniques suisses lancent des règles de comportement pour lugeurs

Pourquoi des règles sont-elles nécessaires? Chaque année,

en moyenne, quelque 11 000 personnes sont blessées.

Même si la plupart des accidents n’ont pas de consé-

quences graves, des blessures sévères pouvant parfois me-

ner jusqu’à l’invalidité sont encore et toujours à déplorer,

chez les adultes en particulier. Les accidents mortels sont

rares, mais pas inexistants.

L’analyse des accidents effectuée par le bpa montre que,

pour éviter les accidents, le comportement des lugeurs

est important. Bien trop souvent, ils prennent des risques

ingérables parce qu’ils sous-estiment les dangers, par igno-

rance, par euphorie ou par manque de préparation: les lu-

geurs se retrouvent bien trop souvent dans des situations

dangereuses qu’ils ne parviennent pas à maîtriser.

Swiss Sliding, en tant qu'initiateur du projet, et le bpa ont

invité tous les représentants des sports de neige en Suisse

à participer à l’élaboration de règles de comportement. Le

succès s’est révélé retentissant et de nombreux exploitants

de pistes de luge sont heureux que les utilisateurs soient

désormais informés de manière officielle et harmonisée.

Les règles de comportement élaborées en commun

s’inspirent des règles éprouvées de la FIS pour skieurs et

snowboarders. Des dessins sympathiques soutiennent la

communication. Les jeunes adeptes de la luge en particulier

les comprennent aussi.

Le bpa propose gratuitement aux exploitants de pistes de

luge des panneaux d’information avec les règles de com-

portement illustrées, à installer au départ des pistes. Au

début de la saison 2012/13, il a organisé une conférence

de presse qui a connu un grand écho et a permis de com-

muniquer les règles à une large frange de la population. Il

existe en outre des dépliants de Swiss Sliding et la brochure

du bpa «Faire de la luge», mise à jour avec les règles. Le bpa

prévoit un «Safety Tool» à l’intention des écoles afin de

familiariser la jeune génération avec les règles de compor-

tement de manière ludique.

Pour télécharger la brochure «Faire de la luge»:

www.bpa.ch/commander (N° d’article 3.001)

Panneau d'information

Page 47: Rapport annuel 2012

Le réseauPendant plus de dix ans, le bpa s’est engagé pour plus de sécurité dans la circulation routière, de concert avec les politiciens, les associations routières, les assureurs, la police, le corps médical et l’OFROU. Avec succès, comme le révèle le vote des deux Chambres sur le projet «Via sicura» en juin 2012.

Page 48: Rapport annuel 2012

48 bpa – Rapport annuel 2012Le réseau – Collaboration

En 2012, une large coalition politique et sociétale est parvenue à inscrire dans la loi des priorités de la

prévention des accidents. Le Parlement a adopté le paquet de mesures «Via sicura» le 15 juin. Le 1er octobre

est entrée en vigueur une nouvelle loi sur l’encouragement du sport, qui cite explicitement la prévention

des accidents liés au sport parmi les buts poursuivis.

Un plus grand soutien à la prévention des accidents dans la loi

Collaboration

Il y a plus de dix ans, le rapport du bpa sur les fondements

de la politique de sécurité routière de la Confédération

(VESIPO) a initié le programme «Via sicura». Suite à un

processus législatif au long cours, les deux Chambres ont

adopté ce projet en juin 2012. Ce succès est dû au fait

qu’un réseau de politiciens, d’associations routières, d’as-

sureurs, d’organisations de la police et du corps médical

ainsi qu’un office fédéral compétent se sont engagés

en faveur de la prévention des accidents de la route.

«Via sicura» comprend beaucoup de mesures efficaces qui

réduiront sensiblement le nombre de victimes de la circu-

lation routière. Le bpa œuvrera à la bonne réalisation du

programme et analysera l’utilité des mesures dans le cadre

d’une évaluation scientifique.

La nouvelle loi sur l’encouragement du sport revalorise

clairement la place de la prévention des accidents liés

au sport et à l’activité physique. Le soutien financier de la

Confédération dépend désormais de la qualité des pro-

grammes et des projets en termes de prévention des

accidents. Le bpa a ainsi fait un pas important vers son

objectif «un maximum de sport avec un minimum d’acci-

dents». Une coalition composée de personnalités respon-

sables issues du sport, de la politique, des associations

ou institutions de promotion de la santé et de la Suva a

permis d’imposer la loi. Une mention spéciale à l’Office

fédéral du sport (OFSPO): il a prêté son concours pour ins-

crire l’objectif légal de prévention dans les ordonnances

de manière systématique. A l’avenir, les organisateurs

d’offres Jeunesse+Sport (J+S), les cadres et moniteurs J+S

et les responsables de l’encouragement du sport des

adultes seront tenus de prendre les mesures nécessaires

pour prévenir les accidents. Le bpa y prendra une part

active et soutiendra une mise en œuvre du nouveau cadre

légal qui soit favorable au sport.

L’un des objectifs avoués du bpa est de conseiller le monde

politique, en étroite collaboration avec un réseau de parte-

naires, dans la recherche de dispositions de protection rai-

sonnables et réalisables.

Page 49: Rapport annuel 2012

bpa – Rapport annuel 2012 49Le réseau – Collaboration

Les sports de neige comptent parmi les programmes prioritaires du bpa. Comme il peut difficilement

mettre en œuvre des mesures efficaces sans l’aide de partenaires, il collabore avec plusieurs institutions.

La coopération avec la SKUS et les Remontées mécaniques suisses (RMS) est l’une des plus importantes

et des plus efficaces.

Partenaires dans la prévention des accidents de sports de neige

La Commission suisse pour la prévention des accidents sur

les descentes pour sports de neige (SKUS) a pour objectif

de prévenir les accidents sur les descentes pour sports de

neige, les pistes de ski de fond et les pistes de randonnée.

Le bpa est représenté dans le Conseil de fondation et au

sein de la commission de prévention des accidents. La SKUS

est présidée par Nicolas Duc depuis avril 2011.

Ces dernières années, une collaboration approfondie a per-

mis de développer et d’améliorer de nombreuses mesures

visant à réduire le nombre d’accidents sur les pistes, dont

la rédaction des directives pour l’aménagement, l’exploita-

tion et l’entretien des descentes pour sports de neige. L’édi-

tion 2012 inclut pour la première fois des recommanda-

tions destinées aux snowparks. Les règles de conduite pour

skieurs et snowboarders ont aussi été remaniées et mises à

jour en 2012. Grâce au large soutien de la SKUS auprès des

représentants de nombreuses institutions actives dans les

sports de neige, les directives de la SKUS revêtent un carac-

tère généralement contraignant et sont reconnues par la

jurisprudence.

Remontées mécaniques suisses (RMS) est l’association de

la branche des remontées mécaniques suisses. 368 entre-

prises de remontées mécaniques de toutes les régions du

pays lui sont affiliées.

Parmi les projets importants de l’étroite collaboration entre

le bpa et RMS figurent notamment la collecte des données

relatives aux transports de blessés dans les sports de neige

afin d’établir une statistique des accidents de même que le

suivi du Bureau de conseil pour la sécurité sur les descentes

pour sports de neige. Une homologation régulière des

pistes permet de pratiquer une prévention situationnelle

efficace. Le dernier exemple en date de ce travail collectif

est la communication des règles de comportement pour

lugeurs (voir en p. 46). Des recommandations de bonnes

pratiques sont en cours d’élaboration pour éliminer les

lieux d’accidents sur les descentes pour sports de neige, par

analogie à ce qui ce pratique depuis longtemps dans la cir-

culation routière.

La collaboration avec RMS sera étendue. Des contrôles

standardisés des installations et des informations ciblées

destinées à la clientèle permettront de renforcer encore la

sécurité des activités estivales telles que la luge d’été, la

randonnée en montagne, le VTT ou les parcs d’aventure.

Pour télécharger les règles de conduite de la FIS et

les directives de la SKUS, qui figurent dans la brochure

«Ski et snowboard»:

www.bpa.ch/commander (N° d’article 3.002)

Page 50: Rapport annuel 2012

50 bpa – Rapport annuel 2012Le réseau – Collaboration

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) poursuit l’objectif de réduire la consommation problématique

d’alcool et ses conséquences négatives, le bpa celui de lutter en particulier contre les accidents de la route en

lien avec l’alcool. Ces objectifs présentent des points de concordance, raison pour laquelle les deux instances

collaborent. On trouve aussi des synergies sur d’autres sujets.

OFSP et bpa, un engagement en faveur de la santé publique

L’alcool au volant augmente le risque d’accidents chez les

jeunes conducteurs à partir d’une valeur de 0,2 pour mille.

La hausse est une nouvelle fois significative à partir de

0,5 pour mille. En 2012, 531 usagers de la route ont été

grièvement blessés et 57 tués dans des accidents liés à

l’alcool. Dans sa campagne de sensibilisation «En forme

pour conduire?», le bpa rappelle aux automobilistes le

danger que représente l’alcool au volant. Il soutient aussi

la campagne de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP)

invitant au dialogue, en tant qu’organisation partenaire.

Sous le thème «Je parle d’alcool», l’OFSP a déclenché une

vaste discussion sur un rapport responsable à l’alcool

dans le cadre du programme national Alcool (PNA). Le

bpa soutient ce projet en adaptant les sujets des affiches

de sa campagne Alcool. Le bpa et l’OFSP mènent aussi

conjointement un projet pilote: l’application de prévention

de l’alcoolisme vise en particulier un jeune public cible.

Le bpa fournit par ailleurs l’un des quinze membres de

la Commission fédérale pour les problèmes liés à l’alcool

(CFAL). C’est une commission extraparlementaire qui

joue un rôle consultatif auprès du Conseil fédéral dans le

domaine des problèmes liés à l’alcool. Elle constitue un

partenaire stratégique clé dans l’élaboration du PNA. Elle

s’occupe des questions directement ou indirectement liées

à l’impact de l’alcool sur la santé, lance et encadre les pro-

cessus de réflexion, de décision et de mise en œuvre y rela-

tifs. Ses réflexions sont aussi présentes dans «Via sicura».

Le bpa et l’OFSP ont également collaboré dans le cadre de

l’introduction et de la communication du nouvel étique-

tage des produits chimiques. Les statistiques du Centre

suisse d’information toxicologique montrent que ses acti-

vités de conseil en cas d’incidents dus à des produits

chimiques domestiques ont augmenté de 30 % entre

2004 et 2011. Partant, le bpa soutient l’OFSP dans ses

efforts de communication sur la signification des sym -

boles de danger et la manipulation correcte des produits

chimiques en joignant au Courrier bpa enfants un flyer

d’information.

Pour de plus amples informations sur la campagne

Alcool: www.je-parle-d-alcool.ch, sur le nouvel

étiquetage des produits chimiques: www.infochim.ch

Page 51: Rapport annuel 2012
Page 52: Rapport annuel 2012

1.02

0.02

– 0

6.20

13

Le bpa. Pour votre sécurité.

Le bpa est le centre suisse de compétences pour la pré-

vention des accidents. Il a pour mission d’assurer la sécurité

dans les domaines de la circulation routière, du sport, de

l’habitat et des loisirs. Grâce à la recherche, il établit les

bases scientifiques sur lesquelles reposent l’ensemble de

ses activités. Le bpa propose une offre étoffée de conseils,

de formations et de moyens de communication destinés

tant aux milieux spécialisés qu’aux particuliers. Plus d’infor-

mations sur www.bpa.ch.

bpa – Bureau de prévention des accidents, Hodlerstrasse 5a, CH-3011 BerneTél. +41 31 390 22 22, fax +41 31 390 22 30, [email protected], www.bpa.ch