profil épidémiologique, clinique et évolutif du pneumothorax spontané : à propos de 155 cas

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A88 16 e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012 Conclusion.— Dans les pays en voie de développement, la tubercu- lose pleurale reste la cause la plus fréquente. Notre étude à montré que le profil étiologique de la pleurésie séro- fibrineuse est dominé par deux étiologies principales : la pathologie néoplasique et la tuberculose. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.280 219 Le drainage pleural après une thoracoscopie médicale (TM) à visée diagnostic Y. Kheloui, O. Saighi Service pneumologie, Blida, Algérie Une pleurésie inexpliquée nécessite une TM à visée diagnostic, qui se termine par la mise en place d’un drain thoracique, la ques- tion du retrait du drain n’est pas encore tranchée, ce sera notre contribution pour enrichir la littérature. Patients et résultats.— Étude rétrospective sur dossiers de patients admis au service pour TM diagnostic entre 01/01/2006 et 31/12/2010, exclu les pleurodèses et les pneumothorax (PNO), soit 191 patients inclus dans l’étude. La TM est pratiquée sous anesthésie locale avec une seule porte d’entrée, exploration pleurale et biopsies effectuées sur la plèvre pariétale. Un drain thoracique est inséré et connecté à un système d’aspiration en fin d’examen. La réexpansion pulmonaire est attes- tée par l’absence de bullage, l’examen clinique et radiologique qui déterminent la décision du retrait du drain, cavité pleurale libre dans 132 cas (73 %) et réduite dans 59. Sur 179 Bx pleurales réalisées, 85 (47,5 %) malignes, 45 (25 %) infectieuses, 41 (22 %) inflammatoires non spécifiques, huit (4,5 %) normales. Un drain thoracique 24F est placé dans tous les cas drainage moins de 4 h dans 121 cas (63 %), 24 à 48 h 52 cas (27 %) plus de 48 h 18 cas (9 %). L’hospitalisation était en moyenne de 14 jours avec 50 % entre 0 et sept jours, 30 % entre sept et dix jours, 18 % plus de dix jours. Les complications ont été très rares, huit cas au total (4 %) : deux emphysèmes sous cutanés, trois sépsis, trois PNO persistants. Commentaires.— Le retrait rapide (en moins de 4 h, voire immédia- tement) est possible, dans notre étude il ressort que : 63 % de retrait avant 4 h, 90 % de retrait dans les 48 h suivant la TM, ce qui nous à permis d’écourter considérablement la durée d’hospitalisation et de réduire la morbidité et les dépenses de santé. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.281 220 Facteurs prédictifs de récidive dans le pneumothorax spontané S. Joobeur , N. Fahem , S. Cheikh Mhamed , S. Bel Haj Mohamed , H. Mribah , H. Mahou , J. El Ghoul , N. Skhiri , N. Sammoudi , N. Rouetbi , A. El Kamel Service de pneumologie, CHU Fattouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie Introduction.— La récidive au cours du pneumothorax spontané est une modalité évolutive fréquente (20—35 % des cas). Ce risque est majoré par divers facteurs. But.— Étudier les facteurs prédictifs de récidive de pneumothorax spontané chez 204 patients. Résultat.— L’âge moyen de nos patients est de 37ans avec des extrêmes allant de 16 à 80 ans. Une nette prédominance masculine est notée (94,6 %). On note que 80,4 % des patients sont taba- giques avec une consommation moyenne de 24 PA. Dans 34,8 % des cas le pneumothorax était secondaire ; 50 patients ont présenté au moins une récidive de leur pneumothorax dans un délai moyen de 5,8 mois ; 30 patients ont présenté une seule récidive ; 12 deux réci- dives ; cinq, trois récidives et trois, quatre récidives. L’âge jeune, le tabagisme et l’importance de l’intoxication tabagique ont constitué des facteurs prédictifs de récidive du pneu- mothorax dans notre série. Conclusion.— Le risque de récidive d’un pneumothorax spontané est élevé. Ce risque est majoré chez les fumeurs. Ainsi, la lutte antitabac et l’aide au sevrage tabagique permettent de réduire les récidives des pneumothorax. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.282 221 Profil épidémiologique, clinique et évolutif du pneumothorax spontané : à propos de 155 cas K. Berri , J. Benamor , K. Marc , R. Zahraoui , M. Soualhi , J. Bourkadi , G. Iraqi Rabat, Maroc Introduction.— Le pneumothorax correspond à la survenue d’un épanchement aérien dans la cavité pleurale. L’évolution du pneu- mothorax spontanée est souvent favorable, le risque au long terme de récidive est proéminent. Objectif.— Le but de ce travail est d’étudier le profil épidémiolo- gique, clinique et évolutif des pneumothorax spontanés. Patients et méthodes.— Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 155 cas de pneumothorax spontané, colligée au service de pneumologie de l’hôpital Moulay Youssef à Rabat. Résultats.— Il s’agit de 141 hommes et 14 femmes, avec un âge moyen de 46 ans (21—71 ans), 83 % des patients sont des tabagiques chroniques, seuls 15 cas entre sont sevrés. La douleur est présente dans presque tous les cas, la toux et la dyspnée dans 80 % des cas. Le pneumothorax était total chez 89,5 % des patients, et partiel chez 23,5 % des cas. Bilatérales chez deux cas. Quatre-vingt pour cent des patients ont été drainé avec une bonne évolution, la durée moyenne de drainage est de 23 jours. On a noté quatre cas de récidives de pneumothorax nécessitant le recours à la chirurgie. Conclusion.— Le pneumothorax spontané nécessite un traitement urgent et adéquat. L’objectif est de traiter l’épisode en cours et d’éviter le risque de récidive ultérieur. Son approche doit être plu- ridisciplinaire pour déterminer le traitement optimal garant d’un résultat favorable à long terme. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.283 222 Hemopneumothorax spontané : à propos de 12 cas I. Rahibi , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc L’hémopneumothorax spontané (HPS) est une pathologie de l’adulte jeune résultant le plus souvent d’une rupture d’une bride pleurale au cours d’un pneumothorax. Nous rapportons 12 cas d’HPS colligés au service des maladies respiratoires CHU Ibn Rochd de Casablanca. Il s’agit de dix hommes et de deux femmes, la moyenne d’âge était de 34,5 ans. Le tabagisme était retrouvé chez six patients. On retrouve un antécédent de tuberculose traitée et de pneumo- thorax drainé dans un cas chacun. Le début de la symptomatologie était brutal fait de douleur thoracique et de dyspnée dans tous les cas, associé à une hémoptysie dans un cas. L’examen cli- nique avait trouvé un syndrome d’épanchement mixte dans tous les cas, une pâleur cutanéomuqueuse dans cinq cas et un emphy- sème sous-cutané dans un cas. Le téléthorax avait objectivé une image hydroaérique dans tous les cas. La ponction pleurale avait ramené un liquide hémorragique incoagulable dans tous les cas. Le bilan avait retrouvé une anémie hypochrome microcytaire chez cinq

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onclusion.— Dans les pays en voie de développement, la tubercu-ose pleurale reste la cause la plus fréquente.otre étude à montré que le profil étiologique de la pleurésie séro-brineuse est dominé par deux étiologies principales : la pathologieéoplasique et la tuberculose.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.280

19e drainage pleural après une thoracoscopieédicale (TM) à visée diagnostic

. Kheloui , O. SaighiService pneumologie, Blida, Algérie

ne pleurésie inexpliquée nécessite une TM à visée diagnostic, quie termine par la mise en place d’un drain thoracique, la ques-ion du retrait du drain n’est pas encore tranchée, ce sera notreontribution pour enrichir la littérature.atients et résultats.— Étude rétrospective sur dossiers deatients admis au service pour TM diagnostic entre 01/01/2006 et1/12/2010, exclu les pleurodèses et les pneumothorax (PNO), soit91 patients inclus dans l’étude.a TM est pratiquée sous anesthésie locale avec une seule porte’entrée, exploration pleurale et biopsies effectuées sur la plèvreariétale. Un drain thoracique est inséré et connecté à un système’aspiration en fin d’examen. La réexpansion pulmonaire est attes-ée par l’absence de bullage, l’examen clinique et radiologique quiéterminent la décision du retrait du drain, cavité pleurale libreans 132 cas (73 %) et réduite dans 59. Sur 179 Bx pleurales réalisées,5 (47,5 %) malignes, 45 (25 %) infectieuses, 41 (22 %) inflammatoireson spécifiques, huit (4,5 %) normales. Un drain thoracique 24F estlacé dans tous les cas drainage moins de 4 h dans 121 cas (63 %),4 à 48 h 52 cas (27 %) plus de 48 h 18 cas (9 %). L’hospitalisation étaitn moyenne de 14 jours avec 50 % entre 0 et sept jours, 30 % entreept et dix jours, 18 % plus de dix jours. Les complications ont étérès rares, huit cas au total (4 %) : deux emphysèmes sous cutanés,rois sépsis, trois PNO persistants.ommentaires.— Le retrait rapide (en moins de 4 h, voire immédia-ement) est possible, dans notre étude il ressort que : 63 % de retraitvant 4 h, 90 % de retrait dans les 48 h suivant la TM, ce qui nouspermis d’écourter considérablement la durée d’hospitalisation ete réduire la morbidité et les dépenses de santé.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.281

20acteurs prédictifs de récidive dans leneumothorax spontané. Joobeur , N. Fahem , S. Cheikh Mhamed , S. Bel Haj Mohamed ,. Mribah , H. Mahou , J. El Ghoul , N. Skhiri , N. Sammoudi ,. Rouetbi , A. El Kamel

Service de pneumologie, CHU Fattouma-Bourguiba, Monastir,unisie

ntroduction.— La récidive au cours du pneumothorax spontané estne modalité évolutive fréquente (20—35 % des cas). Ce risque estajoré par divers facteurs.ut.— Étudier les facteurs prédictifs de récidive de pneumothoraxpontané chez 204 patients.ésultat.— L’âge moyen de nos patients est de 37 ans avec desxtrêmes allant de 16 à 80 ans. Une nette prédominance masculinest notée (94,6 %). On note que 80,4 % des patients sont taba-iques avec une consommation moyenne de 24 PA. Dans 34,8 % des

as le pneumothorax était secondaire ; 50 patients ont présenté auoins une récidive de leur pneumothorax dans un délai moyen de

,8 mois ; 30 patients ont présenté une seule récidive ; 12 deux réci-ives ; cinq, trois récidives et trois, quatre récidives.

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

’âge jeune, le tabagisme et l’importance de l’intoxicationabagique ont constitué des facteurs prédictifs de récidive du pneu-othorax dans notre série.onclusion.— Le risque de récidive d’un pneumothorax spontanést élevé. Ce risque est majoré chez les fumeurs. Ainsi, la luttentitabac et l’aide au sevrage tabagique permettent de réduire lesécidives des pneumothorax.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.282

21rofil épidémiologique, clinique et évolutif duneumothorax spontané : à propos de 155 cas. Berri , J. Benamor , K. Marc , R. Zahraoui , M. Soualhi ,. Bourkadi , G. Iraqi

Rabat, Maroc

ntroduction.— Le pneumothorax correspond à la survenue d’unpanchement aérien dans la cavité pleurale. L’évolution du pneu-othorax spontanée est souvent favorable, le risque au long termee récidive est proéminent.bjectif.— Le but de ce travail est d’étudier le profil épidémiolo-ique, clinique et évolutif des pneumothorax spontanés.atients et méthodes.— Nous rapportons une étude rétrospectiveortant sur 155 cas de pneumothorax spontané, colligée au servicee pneumologie de l’hôpital Moulay Youssef à Rabat.ésultats.— Il s’agit de 141 hommes et 14 femmes, avec un âgeoyen de 46 ans (21—71 ans), 83 % des patients sont des tabagiques

hroniques, seuls 15 cas entre sont sevrés. La douleur est présenteans presque tous les cas, la toux et la dyspnée dans 80 % des cas.e pneumothorax était total chez 89,5 % des patients, et partielhez 23,5 % des cas. Bilatérales chez deux cas.uatre-vingt pour cent des patients ont été drainé avec une bonnevolution, la durée moyenne de drainage est de 23 jours. On a notéuatre cas de récidives de pneumothorax nécessitant le recours àa chirurgie.onclusion.— Le pneumothorax spontané nécessite un traitementrgent et adéquat. L’objectif est de traiter l’épisode en cours et’éviter le risque de récidive ultérieur. Son approche doit être plu-idisciplinaire pour déterminer le traitement optimal garant d’unésultat favorable à long terme.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.283

22emopneumothorax spontané : à propos de 12 cas

. Rahibi , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine ,. Bahlaoui

Service des maladies respiratoires CHU Ibn Rochd, Casablanca,aroc

’hémopneumothorax spontané (HPS) est une pathologie de l’adulteeune résultant le plus souvent d’une rupture d’une bride pleuraleu cours d’un pneumothorax. Nous rapportons 12 cas d’HPS colligésu service des maladies respiratoires CHU Ibn Rochd de Casablanca.l s’agit de dix hommes et de deux femmes, la moyenne d’âgetait de 34,5 ans. Le tabagisme était retrouvé chez six patients.n retrouve un antécédent de tuberculose traitée et de pneumo-horax drainé dans un cas chacun. Le début de la symptomatologietait brutal fait de douleur thoracique et de dyspnée dans touses cas, associé à une hémoptysie dans un cas. L’examen cli-ique avait trouvé un syndrome d’épanchement mixte dans touses cas, une pâleur cutanéomuqueuse dans cinq cas et un emphy-

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