printemps 2009 | direction
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Le CLDEM nous présente son bulletin d'information économique régionale. Édition Printemps 2009TRANSCRIPT
PROMOAFFAIRES
Terrebonne et Mascouche participent à la vitalité régionale
et métropolitaine tout en contribuant au développement
durable. Ce milieu jeune et dynamique est un carrefour d’idées
et d’opportunités propice à l’éclosion d’une économie verte.
Constructions LEED, recyclage, écoconception : faites le plein
d’idées neuves pour passer au vert.
L E M Ag A z I n E D ’ I n F o R M AT I o n é Co n o M I q u E R é g I o n A L E
D É C E M B R E 2 0 0 5T E R R E B O N N E • M A S C O U C H E
Directi nL E b u L L E T I n D ’ I n F o R M AT I o n é Co n o M I q u E R é g I o n A L E Directi n
ATMOSpHèRE Une question d’atmosphère
2
INdUSTRIES MAIlHOT Concevoir des produits plus écologiques
3
lE CENTRE dE TRI dE TERREBONNE Une vitrine technologique pour le recyclage
3
SpéCIAl CONSTRUCTION
4
T E R R E B O N N E • M A S C O U C H E
fait son troule vert
lorsque Frank Rose, à l’étroit dans ses locaux, a décidé de déménager ses activités, c’est naturellement qu’il a dirigé son choix sur Terrebonne. Question de coûts d’exploitation, mais aussi histoire de se rapprocher, ainsi que ses employés, de son domicile.
Un autre point sur lequel il n’a pas hésité : construire un bâtiment vert. « l’écologie, cela fait plus de six ans que j’y pense », raconte le chef d’entreprise. « Je trouvais qu’on utilisait beaucoup de cartons dans nos activités. Nous avons donc commencé à récupérer tous les emballages et à les renvoyer aux fournisseurs pour qu’ils les réutilisent », indique-t-il.
la conscience environnementale du dirigeant a guidé le projet de construction de son nouveau bâtiment : récupération des eaux de ruissellement pour alimenter les toilettes, système de géothermie pour la climatisation,
récupération des matériaux de construction. Tout a été pensé pour préserver au maximum l’environnement.
Mais le clou reste le toit vert de 46 000 pieds carrés – le plus grand au Québec selon son promoteur – sur lequel poussent divers types de plantes. Au printemps, l’entrepreneur aménagera une aire de pratique de golf sur une partie du toit, pour ses employés et ses clients. Une façon durable et originale de se démarquer.
« Quand on construit écologique, il faut le faire par conviction, pour l’environnement et les générations futures, plus que par volonté de faire des économies », confie M. Rose, qui estime tout de même à 30 % la réduction de sa facture énergétique annuelle grâce aux composantes vertes de son usine.
Terrebonne et Mascouche vous déroulent le tapis vertExit la notion des frères ennemis dès
que l’on juxtapose « environnement »
et « business ». les entrepreneurs de
Terrebonne et de Mascouche démontrent
que non seulement ces réalités sont
conciliables, mais qu’en plus elles sont
porteuses de nouvelles opportunités.
Direction vous propose une sélection
d’initiatives élaborées avec le
développement durable en tête. Cette
approche permet aux constructeurs de
bâtir de s espaces attrayants, productifs et
performants. Elle guide les manufacturiers
lors de la mise au point de produits à plus
faible empreinte écologique procurant de
nouveaux avantages concurrentiels.
En plus des atouts que représentent un
accès autoroutier de premier plan, un
réservoir de talents et une qualité de vie
enviable, les chefs d’entreprises trouvent ici
un terreau fertile à l’éclosion de leurs idées
et à l’expression de leurs convictions.
Ces notions vous inspirent ? Voyez comment
en prenant la direction de Terrebonne et de
Mascouche vos billets passeront au vert.
Claude Robichaud directeur général
Direction est imprimé à 72 000 exemplaires par Transcontinental Média et inséré dans le
journal Les Affaires, édition du 4 avril 2009. production : Centre local de développement
économique des Moulins
www.cldem.com450 477-6464
0901009
Une question d’atmosphèreInviter ses clients à disputer une partie de golf sur le toit de son usine ? C’est ce que s’apprête à faire au printemps Frank Rose. Le président d’Atmosphère, fabricant de systèmes de ventilation installé à Terrebonne, se targue de posséder le plus grand toit vert privé en Amérique du nord.
La Sq passe au vert
« notre objectif principal était de
construire un bâtiment qui aurait le moins
d’impact possible sur l’environnement.
nous sommes très fiers de ce que nous
avons réalisé. »
– Frank Rose, président d’Atmosphère
pour cet édifice dont la livraison est prévue au printemps 2010, son promoteur, la Société immobilière du Québec (SIQ), vise la certification lEEd. « depuis 2005, tous nos projets immobiliers dont le budget est supérieur à 2,5 millions de dollars sont conçus en fonction de l’obtention de cette certification », indique Bernard Sicotte, coordinateur des dossiers spéciaux et stratégiques pour la SIQ, qui a près d’une dizaine de bâtiments de ce type en cours d’homologation.
le Quartier général régional de la SQ desservira les régions de Montréal, de laval, de lanaudière et des laurentides. la construction du bâtiment de 6400 mètres carrés sur deux étages représente un budget de 25 millions de dollars.
La construction du nouveau quartier général de la Sûreté du québec s’apprête à démarrer à Mascouche. Ce projet de 25 millions de dollars à tendance verte verra le jour dans un secteur en plein développement, près du nouveau viaduc et de la future gare de banlieue, à l’intersection des autoroutes 25 et 640.
« Le défi consiste à développer
un type d’architecture qui
exprime la fonction de
l’immeuble tout en projetant une
image de service à la population.
Assurément, ce bâtiment servira
de modèle dans le futur. »
– Bernard Sicotte,
coordinateur des dossiers spéciaux
et stratégiques pour la SIQ
F2dle fonds de développement
durable du CldEM vise à soutenir
les entreprises pour leur permettre
d’obtenir une certification
environnementale octroyée
par un organisme reconnu.
Infos : www.cldem.com,
cliquez sur tous les fonds.
2 • Direction • Terrebonne • Mascouche
Industries Mailhot Concevoir des produits plus écologiquesDepuis janvier 2008, l’entreprise Industries Mailhot s’est lancée dans un vaste programme de développement durable. L’un de ses éléments : l’écoconception, une tendance de plus en plus présente chez les fabricants d’équipements industriels.
Mesurer les impacts environnementaux au cours du développement d’un produit et tenter de les réduire à toutes les étapes, tel est le principe de l’écoconception. l’entreprise Industries Mailhot, fabricant de vérins hydrauliques dont le siège social est situé à Terrebonne, applique depuis peu ce concept à ses nouveaux projets. le premier produit développé selon ce principe devrait sortir des ateliers l’automne prochain.
« À chaque étape, on s’assure qu’on fait des choix en pensant à l’environnement. À la fin de la conception, on réalise un écobilan. On compare le produit précédent avec le nouveau et on détermine le gain environnemental », explique Martin Gagnon, ingénieur chez Industries Mailhot.
la démarche environne–mentale touche également les produits existants. Ainsi, l’entreprise a mis sur pied l’automne dernier un programme de recyclage de ses vérins hydrauliques usagés. Ces derniers sont complètement démontés et réassemblés en conservant les éléments de base tout en introduisant de nouvelles pièces afin de connaître une deuxième vie.
les avantages sont doubles : environnementaux mais aussi économiques. À long terme, cette démarche permet également de réaliser des économies appréciables dans le contexte de la flambée du coût des matières premières, notamment de l’acier.
Le centre de tri de Terrebonne Une vitrine technologique pour le recyclage
Le centre de tri de Terrebonne pourrait devenir bientôt le premier bâtiment LEED de la MRC des Moulins. L’usine construite en 2008 par l’organisme Tricentris se veut une vitrine technologique et environne-mentale, mais aussi une source d’inspiration pour d’autres entreprises.
Tricentris exploite trois centres de tri au Québec. Celui de Terrebonne est en cours d’accréditation auprès du Conseil du bâtiment durable du Canada. Ses promoteurs visent à obtenir l’or, le degré le plus élevé de la certification lEEd.
« Nous voulons agir comme un partenaire corporatif exemplaire et servir de vitrine pour inciter d’autres entreprises animées par des préoccupations environne-mentales à venir s’installer dans
la région », indique Martin lamoureux, responsable des communications pour l’OBNl.
le projet, reconnu comme structurant pour l’économie de la région, a bénéficié d’une aide de 40 000 $ du Centre local de développement des Moulins (CldEM) dans le cadre de son fonds d’économie sociale.
parmi les éléments distinctifs du bâtiment : un toit blanc sur la partie usine et un toit végétal
sur la partie abritant les bureaux. des puits de géothermie assurent la climatisation des locaux. les matériaux recyclés ont été mis à contribution le plus possible au cours de la construction. « Nous avons ainsi utilisé le verre concassé pour stabiliser certains tuyaux, car le verre, il faut payer pour le recycler », signale M. lamoureux.
Cette construction verte introduit de nouvelles normes dans la conception des centres de tri. Ainsi, le prochain projet de Tricentris, prévu à Gatineau en 2011, s’inspirera de l’expertise développée à Terrebonne.
l’usine a coûté 8 millions de dollars au total. Elle permet de traiter 72 000 tonnes métriques de déchets recyclables par an. près de la moitié de ces matières prennent la direction des marchés asiatiques.
Malgré la crise qui frappe ce secteur de l’industrie, Tricentris reste confiant.
« Le recyclage reste plus rentable
que l’enfouissement. C’est un
choix environ nemental collectif.
En continuant à développer des
habitudes de recyclage chez les gens,
on va créer une demande qui va
permettre à l’industrie de continuer. »
– Martin Lamoureux,
responsable des communications
de Tricentris
l’édifice est conçu à partir de plusieurs stratégies environnementales. l’architecture est compacte afin de limiter les impacts sur le site et sur le couvert végétal.
les surfaces asphaltées comme les stationne-ments sont réduites au minimum afin de favoriser l’écoulement des eaux de pluie. la toiture sera traitée avec un revêtement de couleur pâle pour atténuer l’effet « îlots de chaleur ». l’éclairage nocturne sera limité pour éviter le gaspillage d’énergie.
les performances énergétiques du bâtiment seront 25 fois supérieures aux normes. lors de
la construction, près de 75 % des déchets seront détournés des sites d’enfouissement.
Afin de permettre la ventilation naturelle, les occupants auront même la possibilité d’ouvrir les fenêtres… Un véritable luxe dans les constructions modernes. « On revient au gros bon sens », illustre M. Sicotte.
le Quartier général sera le premier poste de la SQ à faire l’objet d’une certification lEEd.
« Le défi consiste à développer
un type d’architecture qui
exprime la fonction de
l’immeuble tout en projetant une
image de service à la population.
Assurément, ce bâtiment servira
de modèle dans le futur. »
– Bernard Sicotte,
coordinateur des dossiers spéciaux
et stratégiques pour la SIQ
« En récupérant les pièces d’acier
qui ont déjà été usinées, on évite
des opérations manufacturières
et on réduit donc l’impact
sur l’environnement. »
– Martin Gagnon,
ingénieur chez Industries Mailhot
F2dle fonds de développement
durable du CldEM vise à soutenir
les entreprises pour leur permettre
d’obtenir une certification
environnementale octroyée
par un organisme reconnu.
Infos : www.cldem.com,
cliquez sur tous les fonds.
3 • Direction • Terrebonne • Mascouche
CldEM, 2500, boulevard des Entreprises Terrebonne (Québec) J6X 4J8Tél. : 450 477-6464 • Téléc. : 450 477-9573Courriel : [email protected] Internet : www.cldem.com
Centre local de développement économique des Moulins
Le groupe Montoni des bâtiments industriels plus écoresponsablesLe groupe Montoni fait figure de pionnier dans le bâtiment industriel vert, un secteur où la construction écologique en est à ses débuts. propriétaire d’un million de pieds carrés de terrains dans le parc industriel lachenaie de Terrebonne, le développeur immobilier a déjà investi près de 10 millions de dollars dans la construction d’espaces locatifs sur le site. Il reste 600 000 pieds carrés à développer et le promoteur entend le faire dans une perspective de développement durable.
dario Montoni, président du Groupe, s’est lancé dans le bâtiment vert il y a deux ans. « la construction verte est très efficace sur le plan énergétique. Cependant, l’aspect humain relié à ce type de bâtiment est bien plus important que les économies sur les coûts d’énergie », indique le constructeur.
plus de luminosité naturelle, un air de meilleure qualité, un environnement favorisant les transports actifs sont autant d’éléments qui influent directement sur l’ambiance de travail dans les édifices construits selon des normes vertes. « des études démontrent que ces facteurs contribuent à augmenter de 5 % à 10 % la productivité des employés », souligne le promoteur.
Si le vert a déjà la cote dans l’immobilier résidentiel, il fait timidement son apparition dans le secteur industriel. les coûts de construction plus élevés, mais surtout une méconnaissance des nombreux avantages reliés aux bâtiments verts, sont les principaux facteurs qui expliquent ce retard, selon le promoteur.
les mentalités sont toutefois en train de changer. « On commence à nous écouter. le virage vert va gagner le secteur industriel au cours des prochaines années. On est au début de la vague », considère le promoteur.
l’entreprise a elle-même pris le tournant. Tous ses bâtiments possèdent les éléments de la certification lEEd (Leadership in Energy and Environmental Design), système nord-américain d’évaluation des bâtiments durables.
les projets développés dans le parc industriel lachenaie suivront cette tendance : isolation supérieure, vitrage haut de gamme, consommation d’eau réduite, supports à vélos, stationnement privilégié pour le covoiturage et les voitures hybrides, desserte en transport en commun sont autant d’éléments qui font partie des plans.
« Aménager des
bâtiments verts est
une manière de faire
notre part pour proté-
ger l’environnement. »
– Dario Montoni,
président du
Groupe Montoni
Entièrement recyclable, le béton préfabriqué fait partie des matériaux durables qui ont le vent dans les voiles. Saramac figure parmi les pionniers dans le domaine. l’entreprise a participé en 1996 à la réalisation de la première construction certifiée lEEd Or au Canada, le siège de l’Organisation de l’aviation civile internationale, à Montréal.
l’expertise en construction durable développée par l’entreprise est reconnue du Canada aux états-Unis, où elle réalise de nombreux projets. l’un des principes de base : le recyclage des matériaux. Bois servant à fabriquer les coffrages, déchets de béton, huiles, barils, acier : tout ce qui peut être recyclé connaît une deuxième, voire une troisième vie.
l’entreprise achète ses matières premières au plus près, afin de réduire les émissions de GES liées au transport : le ciment vient ainsi de Joliette, à 35 km de ses installations.
Ces efforts devraient se concrétiser, au printemps, par l’obtention de la certification ISO 14 000, qui souligne la bonne gestion environnementale.
l’entreprise met également son expertise au service de l’innovation en collaborant avec la chaire industrielle de l’Université de Sherbrooke pour tester de nouveaux « super matériaux » au sein de ses installations. Ce projet, amorcé fin 2008, conduira Saramac à jouer pour les cinq prochaines années le rôle de laboratoire afin de mettre au point de nouveaux additifs pour le ciment.
Très active dans les grands centres urbains, l’entreprise travaille actuellement sur l’édifice le louis-Bohème, un projet de condos de 26 étages au cœur du Quartier des spectacles de Montréal. la compagnie a également l’œil sur le projet de salle de spectacle de l’Orchestre symphonique, dont la construction est prévue pour 2011.
Le béton : roi des matériaux durablesécologique et polyvalent, le béton préfabriqué figure en tête de liste des matériaux durables. Saramac, l’un des principaux manufacturiers québécois de panneaux architecturaux en béton, s’inscrit dans cette mouvance. Et il a commencé par balayer devant sa porte.
« notre produit est considéré comme l’un des
matériaux faisant partie du développement
durable. En tant que manufacturier, nous nous
devons de montrer l’exemple. »
– Gilles Brais, vice-président principal de Saramac
4 • Direction • Terrebonne • Mascouche
pour plus de détails sur l’ensemble
des espaces disponibles à
Terrebonne et à Mascouche,
appelez Caroline Tremblay
au 450 477-6464, poste 234.