« principes de neurostimulation et d’échoguidage en anesthésie locorégionale »

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« Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale » Charles-Edward BEGHIN Département Anesthésie - Réanimation – SAMU

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« Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale ». Charles-Edward BEGHIN Département Anesthésie - Réanimation – SAMU. Introduction. Avant la neurostimulation: Technique transartérielle (peu précise, risque toxicité systémique+++) - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

« Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Charles-Edward BEGHIN

Département Anesthésie - Réanimation – SAMU

Page 2: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Introduction

• Avant la neurostimulation:

Technique transartérielle (peu précise, risque toxicité systémique+++)

ALRIV (risque toxicité systémique+++)

Recherche de paresthésies (risque séquelle neurologique+++)

• Après la neurostimulation:

• L’échoguidage

Page 3: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

La neurostimulation

Page 4: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

La neurostimulation

Technique de référence SFAR 2003 (RCP blocs périphériques des membres)

Permet de localiser un nerf: A travers la peau / objectivement / fiable / reproductible

mais

Lésion neurologique par traumatisme direct >0Première cause évidente: erreur technique

Page 5: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Optimisation des risques:

Connaissance de l’anatomie appliquée

Analyse des réponses obtenues

Standardisation des techniques de bloc, procédure stéréotypée

Compréhension de l’électrophysiologie et des neurostimulateurs

Gain en fiabilité et sécurité

Nécessaire mais peu rentable

Insuffisant parfois trompeur

Anatomie + Neurostimulation

Page 6: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

Fréquence des chocs : 1 Hz = 60 chocs/minute

Intensité (mA) = quantité d’électricité débitée par sec

Charge électrique (nC) = Intensité (mA) x Durée (µs)

0,1 - 0,3 ou 1 ms (soit 1000 μs)

Résistance (ohm) = C’est la capacité de la peau et des tissus à s'opposer au passage du courant

Tension électrique (V) = C’est la différence de potentiel entre les deux électrodes

La loi d’ohm: Tension = Résistance x Intensité

Page 7: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

Courant et Champ électrique:

Sens réel du courant : inverse du sens conventionnel

Les électrons arrivent par l'aiguille

Noir nerf négatif needle = cathode

Les charges électriques de signe contraire s'attirent

Celles de même signe se repoussent

Cette force représente le champ électrique

(Les cations sont attirés par l’aiguille)

Page 8: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

Courant et Champ électrique:

La densité du courant est maximale à la pointe de l’aiguille (électrode de recherche)

Plus la pointe est petite (R élevée), l’intensité élevée, la durée longue, plus le courant est dense plus le champ est puissant, plus il pénètre dans les tissus

le champ décroît avec la distance E = K ( Charge / distance² )

= Tuyau d’arrosage

Page 9: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »
Page 10: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

le robinet grand ouvert (résistance faible)

le débit (intensité) important

la pression peu importante (tension faible)

ça coule beaucoup, la facture est salée

Mais on arrose pas loin

Principes d’électrophysiologie

Page 11: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

on ferme le robinet (résistance plus forte)

pour le même débit (intensité)

La pression augmente (tension)

On arrose plus loin

Page 12: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

Grosse pression

Gros débit

lance à incendie

Page 13: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

Résistance très élevée

Pression très forte

Même avec débit limité

On arrose très loin :

C’est le karcher

Page 14: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

Avec une aiguille isolée,

une intensité élevée (2 mA),

une durée longue (1 ms),

on repère un nerf de loin

Page 15: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

Le potentiel d’action:

La dépolarisation apparaît lorsque l’intérieur du neurone est moins électronégatif

(potentiel de repos = -70mV, seuil de dépolarisation = -55mV)

Page 16: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

Le potentiel d’action:

A chaque choc électrique, les charges positives se concentrent en regard de la pointe de l'aiguille

Page 17: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

Le potentiel d’action:

Le potentiel local devient moins électronégatif

=> potentiel d’action

Page 18: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

Plus le champ est grand plus on stimule un axone de loin:

L’approche initiale se fait:

- une durée longue : 1 ms

- une intensité élevée : 2 mA

On peut ainsi repérer un nerf à environ 1 cm

Page 19: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

Plus le champ est grand plus on stimule un axone de loin:

L’approche initiale se fait:

- une durée longue : 1 ms

- une intensité élevée : 2 mA

On peut ainsi repérer un nerf à environ 1 cm

L’approche finale se fait:

- une durée courte : 0,1 ms

- une intensité basse

Page 20: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

Quand l’aiguille s’approche et pour un champ électrique assez puissant, les fibres les plus proches de la pointe sont stimulées

Page 21: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes d’électrophysiologie

Quand l’aiguille s’approche et pour un champ électrique assez puissant Les fibres les plus proches de la pointe sont stimulées

La charge augmente / la distance diminue

plus de fibres sont stimulées

Réponse maximale = toutes fibres stimulées

Il faut un peu moins de courant pour stimuler une fibre motrice myélinisée qu’une fibre sensitive amyélinique (chronaxie)

Le facteur principal est la charge électrique

Page 22: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Classiquement:

Stimulation nerveuse => contraction musculaire

Ce qu’il faut connaître:

Nerf moteur => contraction musculaire

Nerf sensitif => paresthésies électriques pulsatiles

Nerf mixte => les deux sont possibles

En fonction de la charge électrique / disposition des fascicules

La neurostimulation

Page 23: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Pour un nerf sain neurostimulé à 0.1 ms:

De 2 à 0.6mA quelques mm du nerf

De 0.5 à 0.3 mA tout prés de nerf

<0.3mA parfois intraneural extrafasciculaire

Paresthésie mécanique contact fasciculaire

Douleur violente intraneural intrafasciculaire!!!

La neurostimulation

Page 24: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

L’Intensité Minimale de Stimulation (IMS):

N’est pas l’intensité basse à laquelle on a encore une réponse

C’est l’intensité en dessous de laquelle une réponse musculaire adaptée n’est plus obtenue

RPC blocs périphériques de membres SFAR 2003

Les nouveaux stimulateurs affichent le courant réel et théorique

IMS = 0.5 mA SOS ALR 2000

IMS = 0.3 mA De Andrés et Sala-Blanch 2001

Seuil prédictif d’échec >0.6 à 0.8 mA Carles et al. 2001

La neurostimulation

Page 25: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

• Persistance de la réponse aiguille libre (non tenue)

• Réponse à peine visible 0,3 à 0,5 mA

• Réponse disparaît < 0,3 mA / 0,1 ms

La neurostimulation

Objectifs:

Page 26: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Le court circuit

Le faux contact

Le mauvais contact

Le mauvais patient (exceptionnel)

La neurostimulation

Les causes d’erreur:

L’erreur cause l’accident neurologique

Page 27: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Le court circuit (rare):

- électrode ou fils dénudés en contact

- court circuit interne

=> Le patient ne reçoit rien paresthésie… ou lésion nerveuse

La neurostimulation

Les causes d’erreur:

Page 28: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

La neurostimulation

Les causes d’erreur:

Le faux contact: circuit ouvert entre les 2 électrodes

- fil cassé dans la gaine

- électrode déconnectée, sèche, décollée

=> Le patient ne reçoit rien paresthésie… ou lésion nerveuse

Page 29: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Le mauvais contact: résistance cutanée augmentée

- peau sèche, sale, grasse

- électrode mal collée, sèche, trop petite

L’intensité délivrée chute on délivrance moins que ce qu’on croit

On est plus près du nerf que ce que l’on pense

La neurostimulation

Les causes d’erreur:

Le maillon faible :

Page 30: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

La neurostimulation

Éviter les erreurs:

Page 31: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

La neurostimulation

Éviter les erreurs: PROCEDURE STEREOTYPEE

Connaissances anatomiques et techniques

Courant réel

Mise en marche avant passage cutané

Vérifications permanentes ( appareil, circuit )

Variation progressive de l’intensité

Recherche dans un plan perpendiculaire au nerf

Passage fascias – IMS aiguille relâchée

Test d’aspiration

1 mL d’AL ==> disparition de la réponse

Intensité augmentée ==> réponse retrouvée

Injection indolore, facile, lente, fractionnée

Page 32: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

La neurostimulation

Je fais tout bien mais rien ne se passe???

Le patient peut-il reproduire la réponse désirée?

- motricité et sensibilité normale

- absence de neuropathie

- pas de section nerveuse

(physique sur fracture, pharmacologique par les curares)

Vérifier les repères et la procédure de neurostimulation

Page 33: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

La neurostimulation

les limites:

La procédure

L’impédance du patient

L’anatomie

L’inconfort

La sensibilité du repérage

Technique aveugle

Page 34: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

La neurostimulation

Bloc poplité sous neurostimulation - 17 patients

Voie postérieure

0.1ms – IMS = 0.3-0.5 mA réponse tibiale

20ml d’AL + 2ml de produit de contraste

Contrôle échographique

Surveillance clinique et EMG (avant –après)

100% d’injection intraneurale0% de neuropathie

Sala-Blanch et Al. 2007

Page 35: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

L’échoguidage

Page 36: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

L’échoguidage

1947: 1ère échographie médicale

1970: Échographie en routine

1978: première description d’échoguidage par La Grange et al.

Miniaturisation des appareils et des sondes, focalisation, harmonisation numérique, imagerie 3D…

Page 37: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

L’échoguidage

Nombre d’articles publiés dans Anesthésiology, Anesthésia and Analgésia, Régional Anesthésia and Pain Medicine et Pain concernant l’imagerie et l’anesthésie.

Rathmell JP. Reg Anesth Pain Med 2002; 3: 240-1.

Imagerie

Page 38: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes physiques

Généralités: - Technique d'imagerie utilisant le phénomène de réflexion des ondes ultrasonores.

- Un faisceau ultrasonore, émis par une sonde pénètre dans l'organisme où il subit de nombreuses réflexions. Ces ondes réfléchies sont recueillies par cette même sonde puis numérisées, traitées et adressées sur un moniteur.

Ultrasons: - vibrations mécaniques qui se propagent dans les liquides et dans les solides.

- 20 kHz à 200 MHz / 2 à 15 MHz en médecine.

Page 39: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes physiques

L’impédance acoustique (Z):

Aptitude d’un milieu à la pénétration des ultrasons.

La célérité (c):

Correspond à la vitesse de propagation de l’onde.

La longueur d’onde (λ):

La pénétration est d’autant meilleure que l’onde US est longue…

λ = c / F eau: c=1540m/s, F=5MHz => λ=0,3mm

… la fréquence est basse ou la célérité élevée.

Page 40: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes physiques

TissuCélérité (c)

(m/s)Impédance (Z)(10.6 N/s/m3)

air 340 440

sang 1550 1,66

muscle 1600 1,70

os 3500 6

Page 41: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes physiques

Interaction des US avec la matière:

Absorption:

- perte d’énergie donc d’intensité.

- par conduction thermique (hautes fréquences) , viscosité.

- importante dans les milieux homogènes.

=> meilleure pénétration à basse fréquence

Page 42: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes physiques

Réflexion: - une partie du faisceau d’US « rebondit » sur l’interface dont il est à l’origine de l’image.

- L’angle de réfraction varie avec l’angle du faisceaux.

- Plus la différence d’impédance entre les deux tissus est élevée, plus la réflexion est grande (muscle/air).

Interaction des US avec la matière:

Réfraction: - Le faisceau d’US qui est transmis aux tissus plus en profondeur permet à son tour d’en générer les images.

- L’angle de réfraction varie avec l’angle du faisceaux.

- Plus la différence de célérité entre les deux tissus est élevée, plus la réfraction est grande.

Page 43: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes physiques

Interaction des US avec la matière:

Diffusion:

- Lorsque les dimensions de l’interface sont inférieures à la longueur d’onde US, on parle de diffusion au lieu de réfraction.

- Se fait dans les trois plans de l’espace.

Réflexion, réfraction et diffusion importantes aux changements de milieux.

Page 44: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes physiques

Interaction des US avec la matière:

Les US traversent totalement le tissu (pas d’image) => anéchogéne

Les US sont totalement réfléchis (bonne visualisation des contours mais pas du contenu) => hyperéchogéne

Les US sont partiellement réfléchis et réfractés par le tissu. Les images dépendent de l’impédance et de la célérité des tissus.

Page 45: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

L’échoguidage

Principaux artefacts:

L’ombre acoustique:

- Trop grande réflexion => manque d’information en profondeur.

Le renforcement postérieur:

- Atténuation faible par les liquides => signal non atténué en postérieur.

Page 46: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principaux artefacts:

Les échos multiples:

- Réflexions multiples entre la sonde et une interface très réfléchissante.

- Réverbération de l’écho dans une interface de forte impédance (aiguille).

L’échoguidage

Page 47: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Réflexion

Réfraction

L’anisotropie

Principaux artefacts:

Milieu 1

Milieu 2

L’échoguidage

Page 48: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Les modes:

Mode B: (brillance) échographie en temps réel en 2D.

Mode 3D: réalisation d’un balayage échographique volumétrique permettant d’obtenir une image 3D et ainsi sélectionner un plan de coupe à visualiser. (pose de cathéter).

L’imagerie harmonique tissulaire: fréquence d’émission et de réception différente. Seule la fréquence de réception est utilisée pour traiter l’image. Amélioration de la qualité de l’image

L’échoguidage

Page 49: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Le doppler: Étude de vitesses d’écoulement en temps réel.

L’effet doppler: Lié à la variation de fréquence entre l'onde émise et l'onde reçue du fait d’une interface acoustique mobile, comme les hématies dans le flux sanguin.

Le doppler couleur: Codage couleur au sens du flux, le sang circulant est visualisé dans les vaisseaux. Le flux sanguin est le plus souvent coloré en rouge quand il se déplace vers la sonde, bleu quand il s'en éloigne et jaune quand le sang tourbillonne.

L’échoguidage

Page 50: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Le doppler:

• Le doppler pulsé: Le doppler pulsé permet d'obtenir un graphique décrivant la vitesse/fréquences  en fonction du temps dans une fenêtre temporelle d’observation.

L’échoguidage

Page 51: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Comment améliorer la qualité de l’image?

• Le choix de la sonde: -Type, fréquence, profondeur de la zone à explorer

L’échoguidage

Linéaire: 7-12 MHz Convexe: 2-5 MHz

faible pénétration

bonne résolution

forte pénétration

faible résolution

• Le choix de la technique: repérer les structures en mode B +/- Harmonie.

Page 52: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Améliorer la qualité de l’image?

• Adapter les réglages:

- La focale: « concentration » du faisceau pour obtenir la meilleure qualité d’image en une profondeur donnée.

- Le zoom: agrandissement de la zone explorée sur l'écran.

- L’harmonisation

- Le gain: puissance d’émission acoustique (énergie transmise au patient).

L’échoguidage

Page 53: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Comment lire l’image?

L’échoguidage

Superficie

Profondeur

Repère sur

la sonde

Page 54: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Comment lire l’image?

L’échoguidage

Page 55: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Comment lire l’image? Nerf ou tendon?

L’échoguidage

Silvestri E et Al. Radiology 1995

Page 56: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Comment lire l’image?

L’échoguidage

Page 57: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Comment lire l’image?

L’échoguidage

Page 58: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Comment lire l’image?

L’échoguidage

Page 59: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Comment placer la sonde?

L’échoguidage

Les impératifs: - Visualiser tous les nerfs sur une même image

- Préférer un point de ponction unique

- Visualiser l’aiguille en permanence

=> Short axis view

Page 60: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Comment placer son aiguille?

L’échoguidage

But: visualiser l’extrémité de l’aiguille

Page 61: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

In plane ou out of plane?

L’échoguidage

Erreur 1: Absence de visualisation de l’extrémité de l’aiguille

Erreur 4: Mouvements de la sonde non-intentionnels

Sites et Al. RAPM 2007

Page 62: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principe d’hydrolocalisation:

L’échoguidage

1 mm

Comment visualiser l’extrémité de l’aiguille?

Page 63: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principe d’hydrolocalisation:

L’échoguidage

In plane Out of plane

Page 64: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principe d’hydrolocalisation:

L’échoguidage

• Objectifs: - simple et reproductible

- efficace

- Taux faible de complications

- Apprentissage simple

• Principes: - Contrôle permanent de la position de l’aiguille

- Dans le champ ou en dehors du champ

- Contrôle du site d’injection

- Pas de nécessité de voir l’aiguille dans son intégralité

- Injection successive d’AL

Page 65: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Intérêts de l’échographie:

L’échoguidage

Visualisation directe de l’anatomie

Choix de l’abord idéal

Visualisation de l’AL avec repositionnement de l’aiguille si besoin

Diminution ou limitation de certains risques (injection intraneurale/intravasculaire)

Limitation des contractures idiomusculaires douloureuses

Réduction des doses d’AL

Réduction des délais d’installation

Amélioration de la durée et de la qualité des blocs

Dans l’avenir: Blocs sous AG ou sous anticoagulant ???

Page 66: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Limites de l’échographie:

L’échoguidage

Brull R. Parallel session 3, ASRA 2007

Peu de recul sur le nombre et le type de complications

Sujets anéchogènes ou obèses

Temps d’apprentissage variable

Financières

Organisationnelles

Difficultés pour la pose de cathéters périnerveux

Page 67: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes de réalisation d’un bloc nerveux périphériques

+

Page 68: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes de réalisation d’un bloc nerveux périphériques

Asepsie rigoureuse: - peau

- sonde (film autocollant, sachet stérile, préservatif stérile)

- gel stérile unidose, gants, masque, callot

- matériel préparé stérilement

Page 69: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »
Page 70: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes de réalisation d’un bloc nerveux périphériques

Repérage:

- Optimisation du réglage de l’échographe

- « État des lieux » des structures nerveuses

- Identifier les structures « sensibles » à éviter

- Variations anatomiques

- Tester le neurostimulateur

Technique de l’ascenseur

Page 71: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Principes de réalisation d’un bloc nerveux périphériques

Injection:

- Critères de sécurité: test d’aspiration, injection à basse pression, IMS, absence de douleur, perte de réponse motrice…

- Surveiller une injection intranerveuse et intravasculaire

- Injection des nerfs les plus profonds puis les plus superficiels

- Image en « cocarde » hypoéchogène périnerveuse

Ponction:

- Choix de la taille de l’aiguille

- Choix du «In plane» ou «out of plane» et du point de ponction 

- Anesthésie locale

- Hydrolocalisation + Neurostimulateur allumé à I=0.5-1 mA

Page 72: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

« cocarde »

Page 73: « Principes de neurostimulation et d’échoguidage en Anesthésie locorégionale »

Injection intraneurale

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Ech

og

rap

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n

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mu

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An

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locoré

gio

nale

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