premier métacarpien flottant (à propos d’un cas)

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Page 1: Premier métacarpien flottant (à propos d’un cas)

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Congrès annuel de la Société francaise de chirurgi

imples, les broches ont été enlevées après 8 semaines suivi par une rééducationrolongée.ésultats.– Le patient a été revu en consultation à 18 mois de l’intervention.on poignet gauche était strictement indolore. Les mobilités du poignet étaiente 30 en flexion, 40 en extension, 80◦ de pronation et 80◦ de supination. Laorce du poignet gauche testée au Jamar est diminuée de 30 % par rapport auôté droit. Sur le plan radiologique, il n’y avait pas de signes de nécrose ducaphoïde ou du lunatum. Il n’existait pas de désaxation intracarpienne, avec unngle scapho-lunaire normale.iscussion.– Peu fréquentes, les luxations anté-lunaires du carpe ont été plu-

ieurs fois rapportées dans la littérature observées chez le jeune, dans le cadre’un polytraumatisme. Le mécanisme de survenue est une hyperflexion duoignet. Le cas que nous présentons est caractérisé par le déplacement trèsmportant du scaphoïde et par l’absence de fracture des os du carpe. La plu-art des luxations anté-lunaires rapportées ont été associées à des fractures ducaphoïde, du lunatum, ou à syndrome de Fenton. Le rétinaculum des exten-eurs détaché sur le versant radial avec luxation des tendons de la premièreoulisse témoigne de l’intensité du traumatisme. Si le traitement des luxations-ractures périlunaires a été chirurgical, le traitement des luxations pures a étérès variable dans la littérature, bien que la tendance actuelle soit plutôt chi-urgicale. Dans notre cas, la radiographie de contrôle après réduction a montrén diastasis scapholunaire important, qui a justifié un traitement chirurgical ;eut être réalisé par une technique percutanée radioguidée, à ciel ouvert ou parrthroscopie.onclusion.– Parmi les luxations du carpe, la forme rétro-lunaire est relativement

réquente, alors que la variété anté-lunaire est beaucoup plus rare. Ces lésionsont mal connues, pouvant passer inapercues en urgence.

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raitement fonctionnel des fractures diaphysaires desétacarpiens longs. À propos de 120 cas

. Yemlahi a,∗, A. Laanait a, A. Aitsoultana a, H. Elhaoury b, R. Chafik b,. Madhar c, H. Saidi a, T. Fikry a

Service de traumatologie et d’orthopédie A, hôpital universitaire Med VI,arrakech, MarocTraumatologie orthopédie A, hôpital Ibn Tofail, Marrakech, MarocTraumatologie orthopédie A, hôpital universitaire Ibn Tofail, Marrakech,aroc

Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]

ots clés : Traitement fonctionnel ; Fracture diaphysaire ; Métacarpe long

es fractures des métacarpiens longs sont fréquentes. Leur traitement estssentiellement orthopédique. Toutefois, l’immobilisation plâtrée expose à uneaideur multi articulaire. Dans ce travail, nous rapportons une étude prospec-ive de 120 cas de fractures diaphysaires fermées de métacarpiens longs traitéesonctionnellement. Notre série comprenait 79 hommes (85 %), l’âge moyen deos patients était de 26 ans (15–62 ans). L’atteinte du cinquième métacarpienété retrouvée dans 62 % des cas. L’étiologie la plus fréquente était le coup

e poing. Le traitement fonctionnel a consisté en une réduction suivie de ban-age élastique avec syndactylisation et mobilisation immédiate. Nos résultatsprès un recul de 16 mois, ont été excellents et bons chez 93 % de nos patients.e traitement fonctionnel des fractures diaphysaires des métacarpiens longs estimple, et efficace à condition de respecter certaines règles (choix de l’indication,oopération du blessé et la nécessité d’une surveillance radioclinique jusqu’àonsolidation). Le traitement fonctionnel des fractures diaphysaires des méta-

arpiens longs peut être toujours de mise en absence de troubles de rotation et deéplacement important. Il a un avantage indéniable sur l’immobilisation plâtréeourvoyeuse de raideur et d’algodystrophie.

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a main / Chirurgie de la main 30 (2011) 419–480 475

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remier métacarpien flottant (à propos d’un cas). Bennani ∗, F. Boutayeb

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique A, centre hospitalierassan II, Fès, Maroc

Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]

ots clés : Pouce ; Luxation ; Métacarpe

ntroduction.– La luxation trapèzo-métacarpienne associée à la luxationétacarpo-phalagienne du pouce, ou métacarpe flottant est une entité très rare.es auteurs rapportent le cas d’un patient qui a présenté un premier métacarpeottant associé à une fracture du deuxième métacarpien.atient.– Il s’agit d’un patient âgé de 29 ans droitier, victime d’une chute’un motocycle avec point d’impact au niveau de la colonne du pouceauche. L’examen clinique trouve une saillie antérieure au niveau de’articulation trapèzo-métacarpienne avec ouverture cutanée sur la face dorsalee l’articulation métacarpo-phalagienne mettant à nu la tête métacarpienne et’appareil extenseur du pouce. La radiographie standard du pouce a montréne luxation bipolaire du premier métacarpien avec une fracture diaphysaire dueuxième métacarpien.éthodes.– Le patient a bénéficié en premier temps d’une réduction de

’articulation trapèzo-métacarpienne, ensuite, elle était fixée par un embrochagee wiggins à foyer fermé. La réduction de la luxation de la métacarpo-halangienne était réalisée en deuxième temps, puis elle était fixée par un doublembrochage en X en position de fonction avec suture des structures capsulo-igamentaire lésées. L’ablation des broches était faite à la quatrième semaine,ès lors plusieurs séances de rééducation étaient démarrées.ésultats.– Après un an de recul, le résultat fonctionnel était satisfaisant, avecne récupération de la mobilité de l’articulation trapèzo-métacarpienne et limi-ation en flexion-extension de la métacarpo-phalangienne. La force de serrage,orce de préhension et pince pollici-digitale étaient de 80 % par rapport au côtéontrolatéral.iscussion.– La luxation bipolaire du premier métacarpien est une lésion très

are, peu de cas rapporté dans la littérature. Le mécanisme semble être uneompression axiale sur la tête du premier métacarpien, la première phalangetant en hyper-extension sur le sol. Différentes modalités thérapeutiques sontiscutées.onclusion.– La dislocation simultanée de l’articulation trapèzo-métacarpiennet de la métacarpo-phalangienne du pouce reste rare. Le diagnostic repose sur’examen clinique et confirmé par la radiographie. Le traitement est chirurgi-al associant les gestes habituellement proposés pour les luxations de chaquerticulation à part.

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vant bras flottant. À propos de deux cas. Yemlahi a,∗, A. Aitsoultana a, R. Elmchiouit b, H. Elhaoury c, R. Chafik c,. Madhar d, H. Saidi a, T. Fikry a

Service de traumatologie et d’orthopédie A, hôpital universitaire Med VI,arrakech, MarocTraumatologie orthopédie A, hôpital universitaire Med VI, Marrakech, MarocTraumatologie orthopédie A, hôpital Ibn Tofail, Marrakech, MarocTraumatologie orthopédie A, hôpital universitaire Ibn Tofail, Marrakech,aroc

Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]

ots clés : Avant bras ; Flottant ; Urgence

’avant bras flottant ou luxation bipolaire de l’avant bras est une urgence trau-atologique exceptionnelle, associant une luxation du coude et du poignet

omolatéral. Son pronostic dépend essentiellement de celui du poignet dont

e diagnostic peut passé inapercu initialement. C’est une entité rare seulementuelques cas sont rapportés dans la littérature. Nous rapportons deux cas d’avantras flottant chez deux jeunes hommes (22 ans et 30 ans), l’un à suite d’une chute