P O R T F O L I OLOUIS BURY - ARCHITECTE - 2015

« For me architecture is primarily about people, about asking questions as :Who is the user ? What is going to happen here ? How can I respond to the users’ needs ?[…] It is important to engage people in the process of building, so they have an investment in what is developed. Through thinking and working together people find that the built object becomes part of a bonding experience »

Francis Kéré, Sensing Spaces exhibition, 2014, R.A. Londres

« Faire de l’architecture c’est raconter une histoire ... » Philippe Vassal, Conférence Inaugurale LOCI Tournai, 2010

« La faculté de créer ne nous est jamais donnée toute seule. Elle va toujours de pair avec le don d’observation. »

Igor Strawinsky, Poétique Musicale

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J’aime l’architecture car c’est une mise à l’épreuve permanente des idées. D’abord l’épreuve du dessin (main et informatique). Puis la maquette, avec un processus itératif entre les deux. Pendant ce temps, l’épreuve de la parole est également présente : le fait d’énoncer une idée, de l’expliquer, le plus clairement possible, fait partie du pro-cessus. Ensuite vient l’épreuve du bâti, réel. A ce moment le fruit de la réflexion d’un petit groupe de personnes est soumis au jugement du plus grand nombre, créditant ou discréditant les choix générateurs du projet. Et enfin la transmission de l’édifice achevé, des personnes qui l’ont conçu et construit, à ceux qui l’utiliseront. Il y a donc chez un architecte une qualité indéniable à pouvoir faire le lien entre le micro et le macrocosme. Travailler et dialoguer avec un petit nombre, puis dialoguer avec et satis-faire le plus grand nombre : cela nécessite un recul, une vision d’ensemble transversale.

Mon diplôme d’Architecte s’ajoute à celui d’Economiste de la construction, que j’ai obtenu avant d’étudier l’architecture. Je suis aujourd’hui déterminé et motivé à m’intégrer à une équipe d’architectes et/ou autres professionnels de la construction, afin d’être acteur à part entière de l’acte de construire.Ce document est une courte présentation des travaux qui m’ont le plus marqué durant mes études. Une version plus longue présentant l’histoire de chacun des projets est consultable en suivant le lien «Histoires de projets» (page 4).

AVANT - PROPOS

- LOUIS BURY -

59000 LILLE95210 SAINT-GRATIEN7500 TOURNAI

Tel : 00 33 6 03 43 53 09 Email loui.bu@gmail.com

Portfolio http://issuu.com/louisb./docs/portfolio_l-bury_2015 Mémoire (Master) http://issuu.com/louisb./docs/memoire_vol1_l-bury_webHistoires de projets https://drive.google.com/folderview?id=0BzAN8lL0jnmPRmp6NGVCOGE4YUk&usp=sharing

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ETAT CIVIL ET DISPONIBILITENé le 19 Aout 1989, Nationalité française, Permis de conduire B

FORMATIONSMASTER en Architecture, obtenu avec Distinction, à la Faculté d’Architecture UCL, à Tournai (Saint-Luc Tournai). (7500-BE)BTS d’Economiste de la Construction, obtenu avec Félicitations, à l’Ecole OZANAM, à Lille (59)

EXPERIENCES PROFESSIONNELLESSecrétaire ASBL Jour&Nuit de l’Architecture, évenement culturel à Tournai 50 artistes - 5000 visiteurs - Budget total : 90 000 €

Stage Agence d’Architecture : ARCHIVAL, à Cergy-Pontoise (95) - 1 moistravail sur des locaux industriels + suivi de chantier HQE d’un IME

Stage Agence d’Architecture : CHIOSSONE, à Cambrai (59) - 1 moistravail sur des ERP : Creche & Médiathèque de Cambrai + suivi de chantier

Stage Charpente Métallique - Grpe D’HAUSSY - Douai (59) - 1 moischaine d’assemblage / soudure de charpentes acier : batiments industriels

Stage Constructions Bois - Ste JMSC- L’Isle-Adam (95) - 1 moisfermes traditionelles, éléments préfabriqués bois, pose de clin et de plancher

Stage Maçonnerie - Ste SFDRI - Saint Denis (93) - 1 moismurs de maison en parpaings, enduit et éléments coffrés en béton

Stage Economiste - Grpe Rabot Dutilleul / Ste SRMH - Lille (59) - 2 moisRole d’economiste sur le chantier du Collège Montebello, contact Mr FILLEBEEN, Mr MASSON, et Mr DELCOURT

Stage Agence d’Architecture : PFISTER, à Soisy s\s Mtcy (95) - 1 moisrédaction des pièces écrites et réception d’appel d’offre pour un ERP

Stage Agence d’Architecture : SIMOENS, à Caudry (59) - 2 semaines

2015

2009

éd. 2014 & 2015

été 2014

été 2013

été 2012

été 2011

été 2010

été 2008

été 2007

été 2004

COMPETENCESCroquis +++++Maquette +++++Autocad +++++Archicad +++++SketchUp +++++

Office +++++Photoshop +++++Indesign +++++Revit +++++3ds max +++++

LANGUESFrançais (redact.) +++++Anglais - oral / écrit +++++

Allemand oral / écrit +++++

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- SOMMAIRE -

AVANT-PROPOS

CURRICULUM VITAE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

FAIRE de l’Architecture AUTREMENT, Analyses de pratiques professionnelles

PROJETS : ENTRE PAYSAGE NATUREL ET PAYSAGE RATIONNEL

« L’enseignement par le site » - Un centre de formation aux métiers du patrimoine - à Montmédy (FR) - Un laboratoire culinaire - à Marsala (IT)

PROJET : ‘URBAN WASTELANDS’ - Seminaire avec CHRISTIAN RAPP (architekt- NL)

« Border Porosity » - Logements collectifs - à Gand (BE)

PROJET : LOGEMENT COLLECTIF

« Statenweg Park » - Logement collectif - à Rotterdam (NL)

PROJET : STRUCTURE

« Tour d’observation » - Analyse de référence et recherches intuitives - Leers-nord (BE)

DESSINS

Voyages en Sicile (IT ) et à Lemps (Drome, FR)

3

5

9

13

29

37

43

47

« Qu’est ce que je fais ? je vais finir par raconter des anecdotes. Je me rends compte à quel point il est difficile de maintenir une structure claire, un développement subtil des motifs et un style cohérent »

Liquidation, I.Kertèsz

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MEMOIRE FAIRE de l’Architecture AUTREMENT,

Analyses de pratiques professionnelles

c.p. Vittorio E. Pisu

c.p. Marie-Françoise Plissart

C.C Jurg Vollmer

Patrick BouchainNé le 31 mai 1945 à Paris, FranceEtudes : Ecole des Beaux-arts de ParisAgence : «CONSTRUIRE» Paris 3èmeProfesseur : De 1972 à 1983 (Entre autres à Camondo)Activités parallèles :- Codirige avec Clair David la collection «l’impensé» aux éditions Actes Sud

Projets significatifs :- Le PPCM, Bagneux, 2015- Theatre ZINGARO, Aubervilliers, 1989Textes significatifs :- Construire autrement, 2006- Histoire de construire, 2012

Pierre HebbelinckNé en 1956 à Rixensart, BelgiqueEtudes: Diplômé de l Institut Lambert Lombard en 1981Agence : Atelier P. Hebbelinck & P. DeWit, Liège

Activité parallèle :- Fondateur des éditions Fourre-tout en 2004

Projets significatifs :- Le MMM, Mons, 2015- Le Grand Hornu, Boussu, 2002- Le théâtre de Liège, Liège, 2013Texte significatif :- Méthodes, 2012

Gion Antoni CaminadaNé en 1957 à Vrin, Suisse, Etudes : Apprentissage de menuisier+ Etude de l’architecture à ZurichAgence : Cons (hameau de Vrin)Professeur : Depuis 2008 à l’ETH ZurichActivité parallèle : Responsable des autorisations de construire de la commune de Vrin.

Projets significatifs :- Ecole de Duvin, 1995- Salle communale de Vrin, 2003- Catafalque de Vrin, 2002 Textes significatifs :- Cul Zuffel e l’Aura Dado, 2010

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Mon mémoire est un travail comparatif, qui a pour but de servir de guide dans la période transition que connait un étudiant entre ses études et sa pratique professionnelle. Aussi, j’ai souhaité faire une synthèse de huit années d’études, prendre du recul avant de me lancer dans la vie professionnelle; afin d’avoir une idée de quel architecte je voudrais être. Ce questionnement est issu d’un profond doute sur la pratique professionnelle de l’architecture telle que je l’avais expérimentée durant mes stages. J’ai alors cherché à savoir s’il existait d’autres méthodes de travail.

Convaincu intuitivement que c’était le cas, j’ai découvert plusieurs pratiques «margi-nales» et j’ai ciblé mon étude sur trois architectes européens (Français, Belge, et Suisse): Patrick Bouchain, Pierre Hebbelinck et Gion Caminada. Je me suis rapidement aperçu qu’ils entretenaient, sans se connaître personnellement, des liens qui influencent leur pratique respective. En effet, ils exercent leur métier en considérant les qualités et les défauts des époques précédentes. Aussi ils soutiennent, chacun avec ses variantes, un projet de société fondé sur le collectif; en rupture avec le système central et mondialisé actuel. Et enfin, ils ne s’attachent pas à l’image de ce qu’ils produisent mais essentielle-ment à l’acte de construire.

En plus de lire les écrits de ces trois personnages; je les ai rencontrés physiquement, sur leur lieu de travail. A l’image du bureau/atelier de Gion Caminada (ci-contre), les atmosphères de travail des trois architectes reflètent leur façon d’exercer leur métier, leur pensée ainsi que l’échelle de travail dans laquelle ils évoluent. Je me suis également rendu sur le chantier du Muséum Mémorial de Mons (Belgique), conçu par l’atelier Pierre Hebbelinck et celui de l’école du Plus Petit Cirque du Monde à Bagneux (France), conçu par l’agence Construire (P. Bouchain). Pour chaque chantier, j’ai assisté durant une jour-née complète, aux réunions de chantier, et j’ai pu interroger sur place les différents col-laborateurs des deux bureaux d’architecture. J’en garde un souvenir riche de rencontres et d’avoir pu identifier de nombreuses mises en pratiques de la théorie des architectes étudiés.

Grâce à l’attention que j’ai porté à ces trois architectes, j’ai trouvé des éléments de ré-ponse.L’architecture qualifiée de «moderne» soulève des problèmes fondamentaux aux yeux d’un groupe d’architectes qui cherchent au travers de leur méthode à regagner la confiance de leur client, à rester connecté aux réalités et aux envies, aux besoins des constructeurs mais aussi utilisateurs. Ce souci de réalisme et de confiance se traduit par une présence soutenue sur le chan-tier, mais aussi la présence de tous les acteurs du projet pendant les discussions.A travers les approches de la répétition et de l’expérimentation des trois architectes j’ai également entrevu une possibilité de concilier les nouvelles technologies de dessin infor-matique et les méthodes «traditionnelles» de conception, basées sur le dessin à la main et la maquette. Les pratiques de ces trois architectes sont en perpétuel mouvement, non seulement par le fait de constituer une équipe différente à chaque projet, mais aussi par la souplesse d’adaptation aux nouveaux outils de travail dont elles semblent être capables.

« Un paysage ne ment pas, mais le regard le déguise, ce qui le rend toujours différent, comme s’il devenait un reflet de notre état d’âme. »

Victor del Arbol

« Construire c’est collaborer avec la terre » Marguerite Yourcenar

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ENTRE PAYSAGE NATUREL ET PAYSAGE RATIONNEL

« L’enseignement par le site »Un centre de formation aux métiers du

patrimoine - à Montmédy (FR)

▲Carte Cassini, XVIIIe siècle

Montmédy 1/20 000 - Usage des sols

Montmédy 1/20 000 - Cadastre

▲Carte Etat Major XXe

▲Carte Etat Major XIXe

Thème de l’exercice : Entre paysage naturel et paysage rationnel, un lieu de séjour éphemère Programme : Un centre de formation aux métiers du patrimoineSurface totale : 4200 m² - programme et implantation libresLieu : Montmédy, France

Projet de fin d’études, ce travail fût l’occasion, en parallèle du travail de mémoire présenté précé-demment, de mettre à profit les méthodes et connaissances acquises au cours de cinq années d’études. Pour comprendre le lieu du projet (une ville fortifiée), il était indispensable de s’intéres-ser aux documents historiques (archives nationales de Vincennes). La citadelle de Montmédy est tel un vase clos, n’ayant qu’un seul accès. Le rapport au paysage environnant n’est pas perceptible, ce qui en revanche offre un rapport au ciel extraordinaire. Le projet trouve la justification de son implantation tant par la position stratégique territoriale du lieu, que par son rapport avec le projet référence du musée de Péronne (France), conçu par l’ar-chitecte Henri Ciriani. Le lien entre la vie intérieure de la citadelle et celle extérieure est un enjeu fort du projet. Le caractère extrêmement puissant de la géométrie militaire des fortifications per-met une lecture du site en «lignes pliées». Le projet emploi ce même vocabulaire et permet de compléter le processus de développement historique du lieu : un ajout ponctuel et successif de longs murs horizontaux qui se plient au gré de la topographie existante. Cette topographie per-met également d’explorer d’autres moyens d’apporter de la lumière dans les différents espaces.

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Montmédy, face SUD

Référence - Musée de la grande guerre, Peronne, Architecte Henri Ciriani

- 17 - 0 2 4 10 20mCoupe Atmosphère

0 10 20 50 100mFaçade principale

« Il est essentiel de considérer qu’il n’existe pas d’oeuvre architecturale en dehors d’un contexte, qu’il soit géographique, topographique, politique, économique, social ou cultu-rel, contradictoire ou catastrophique. Ce qui est intéressant, c’est de repérer ce qu’il y a de juste dans ce contexte, de le sortir comme l’élément fondateur de l’acte commun pour répondre à une demande » P. Bouchain, Construire Autrement

Evolution du projet - maquette 1/500

Plan R+4 - R+5

0 4 8 20 40m

0 4 8 20 40m

Coupe Transversale

Plan R+3

- 19 -

0 4 8 20 40m

0 4 8 20 40m

Coupe Transversale

Plan R+1

Plan RDC

« La réflexion sur le local est la condition nécessaire pour parvenir au concret et au réel, et pour humaniser à nouveau l’architecture »

Tzonis et Lefaivre dans L’Architecture Moderne, Kenneth Frampton

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ENTRE PAYSAGE NATUREL ET PAYSAGE RATIONNEL

« L’enseignement par le site »Un laboratoire culinaire à Marsala (IT)

Dégustation, Vente

Restauration , Promenade architecturale

Stage culinaire, Salon culinaire

Séminaire, Colloque

Recherche

Thème de l’exercice : Entre paysage naturel et paysage rationnel, un lieu de séjour éphemère Programme : Un laboratoire culinaire - programme et implantation libresSurface totale : 2500 m²Lieu : Marsala, ouest de la Sicile.

Projet de groupe de dernière année, cet exercice fut l’occasion pour moi de coordonner les tra-vaux préliminaires de réalisation de la maquette du site (26 personnes, échelle 1/500e, support 3mx1.5m, budget 1200€). Aussi, cet exercice m’a permis de découvrir le fonctionnement d’un FABLAB (découpe laser numérique).Le lieu du projet image parfaitement le mot «entre» du thème de réflexion. Les salines sont de grandes machines élaborées par l’Homme pour récolter le sel marin. Ce territoire se décompose alors en plans d’eau de surfaces carrées (ou presque). L’élément indispensable à la salinisation est moins le soleil que le vent qui est omniprésent sur les bassins.L’implantation du projet s’est précisée suite à une analyse des particularités géométriques des lieux. Les bassins s’organisent le plus efficacement possible, mais certains endroits particu-liers sont la manifestation des contraintes naturelles du site face à l’intervention humaine. Nous avons sélectionné l’endroit qui pour nous traduisait le mieux cela. Le bâtiment est une galette sur pilotis, plus ou moins carrée, percée en son centre. Le but premier est d’offrir un lieu d’ombre à ce paysage qui n’en a presque pas, sans interrompre la machine qu’est la saline. Le vide central correspond à l’extrusion exacte du bassin en dessous. Les murets de pierres qui délimitent le bassin sont le support des treillis (structure primaire du projet). Cette structure permet d’organi-ser les espaces tels des plans libres. L’aspect final du projet reprend les matériaux utilisés pour les bâtiments présents sur le site : les moulins. La toile blanche sert pour protéger les façades du soleil; le métal et le bois, sont utilisés pour la structure et les finitions intérieures.

▲Salines de Marsala, Sicile (IT) - 2014 - Pastels secs - Format A2

- 23 -

Apporter de l’ombre

0 25 50 125 250m

0 2 4 10 20mCoupe

Coupe

Implantation - ombres

- 25 - Façade

0 2 4 10 20mPlan R+1

0 1 2 5 10 mPlan R+1

- 27 -

0 0.4 0.8 2 4 mCoupe détail

« La ville est une mémoire génotypique dont l’identité et le pouvoir d’innovation sont garantis par la conservation de sa complexité. »

Alberto Magnaghi

« Si la Green Belt devient le fond, l’excipient d’une nouvelle spatialité urbaine, à l’inverse, le ruban, le canal, le couloir vert introduisent un concept de vide qui se détache du fond et devient une figure autonome. »

Paula Vigano

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‘URBAN WASTELANDS’« Border Porosity »

Logements collectifs à Gent (BE)

Skyline de la rue «Muidelaan»

Thème de l’exercice : Urban waste lands, Housing in Ghent Séminaire dirigé par Christian Rapp, Ludovic Blanckaert et Adrien Verschuere Programme : Espace Culturel, logements, commerces, bureauxSurface totale : > 15 000 m² , programme et implantation libresLieu : Gand, Belgique

En amont du projet, l’architecte Christian Rapp nous a guidé pour la réalisation d’un livre des-criptif exhaustif de la ville de Gand. C’est a travers cette analyse minutieuse et méthodique que nous avons pu identifier ce qui faisait la spécificité de Gand.Le lieu choisi est un îlot très morcelé, organique, qui confronte difficilement l’échelle domestique (habitations) et l’échelle industrielle. Aujourd’hui, bien que l’axe majeur d’entrée dans la ville ne se situe plus à cet endroit, le quartier conserve une situation géographique névralgique. Les enjeux du projet dépassent son cadre propre. Nous avons pu remarquer au cours de l’analyse de la ville que les pâtés de maisons gantois cachent des vides en leur centre. Au contraire de petites choses qui s’enchevêtrent, ces intérieurs d’îlots sont constitués par une unité, telle une enveloppe, percée ponctuellement. Parfois ces espaces sont partagés, accessibles au publics, accueillants un parc pour enfants, un terrain de football ou un équipement public ou encore une clinique de quartier. Notre proposition consiste à s’inscrire dans ce système d’espace publics en intérieur d’Ilot, spécifique à Gand. Egalement, les occurrences de cœurs d’îlots s’ouvrants sur l’eau nous influencèrent. Le programme comporte du logement en majeure partie, et se diversifie avec des commerces et des bureaux. La proportion des vides du projet et sa typo-morphologie rappelle celle des intérieurs d’ilots Gantois. Les éléments du projet se disposent en continuité du tissu existant (couture) ou en confrontation avec ce dernier (révéler des éléments qualitatifs). Il en résulte une lecture plus claire des limites de l’ilot.

Agglomération de Gand

- 31 - Espaces publics liés à l’eau et intérieurs d’ilots 0 0.6 1.2 3 6 km

Porosité des bords de l’eau

1641

1839

1896

- 33 -

0 5 10 25 50 mPlan RDC

0 2 4 10 20 mPlan de sol

- 35 -

0 0.5 1 2.5 5 mDetail de plan de sol

« ll s’agit également de mettre de côté nos vanités et de considérer tout objet architectural nouveau comme une pièce faisant partie d’une grande oeuvre collective. »

Vittorio M. Lampugnani

« Densifier la ville au sens d’intensifier. Les villes sont des lieux d’échanges et donc il s’agit d’intensifier les échanges. »

Renzo Piano

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LOGEMENT COLLECTIF« Statenweg Park »

Logement collectif - à Rotterdam (NL)

Face EST 0 2 4 10 20m

Thème de l’exercice : Logement collectif à Rotterdam - Plan de solProgramme : 80 logements, Simplex & Duplex, + commerces.Surface totale : +- 2500 m² au sol.Lieu : Rotterdam, Pays-Bays.

Dans un premier temps, le travail consista à analyser le contexte bâti du site : Un quartier nord e Rotterdam. En prenant le cas particulier d’un des îlots voisins : un immeuble conçu par l’archi-tecte Van den Broeke, nous avons pu identifier les éléments récurrents de ceux singuliers dans le contexte. Il s’agit du seul îlot ouvert de tout le système, formant un «U». Cela permet de faire profiter tous les logements d’une vue sur le parc cité précédemment. Dans sa typologie et sa morphologie, le projet de Van den Broeke se démarque des autres îlots car il inclut une crèche au rez-de-chaussée. De plus la morphologie de l’immeuble tient compte de l’ensoleillement afin qu’in maximum de locaux de l’immeuble en profite. Il y a donc une volonté d’égalité chez l’ar-chitecte néerlandais. Dans les appartements, une des cloisons du salon est toujours mobile. Cela rend possible une diversité d’utilisations. Le salon peut s’agrandir, ouvrant sur un bureau. Mais il peut, au contraire, s’agir d’une chambre supplémentaire. Nous nous sommes également intéressé aux rapports de sols dans ce quartier. De cette analyse, j’ai retenu la flexibilité du plan et l’adaptation du programme et de la morphologie par rapport au contexte immédiat.

Mon projet comporte 80 logements, variant du studio au T5, respectant les normes d’accessi-bilité pour 20% d’entre eux. Son implantation se justifie dans une logique de densification de la ville. La typo-morphologie d’îlot rectangulaire reprend celle des bâtiments voisins, et se veut non spectaculaire. Les façades en brique brunes s’inscrivent sans contraste et les ouvertures dans ces dernières se font de manière régulière sans révéler exactement ce qui se cache derrière la façade. La composition de façade de l’ilot est plus ouverte sur le parc, paisible (au sud), et plus fermée face au boulevard, bruyant (au nord).Les logements comportent tous un espace extérieur. Chaque logement est équipé d’une cloison mobile permettant plusieurs usages pour un même ménage. Une réflexion particulière a été apportée aux angles du bâtiment, en terme structurel autant que fonctionnel.

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Implantation

Plan R+1

0 1 2 5 10 mPlan étage - angle sud-est

Coupe transversale - extrait

- 41 -

0 2.5 5 12.5 25 mPlan de sol

Face nord

« L’outil de répétition est la maquette. La maquette est un objet immédiat. Elle permet de tout de suite faire comprendre à une personne de quoi on parle. Il faut toujours se rappeler que nous arrivons avec un projet sur lequel on travaille depuis plusieurs mois, et que notre interlocuteur le découvre seulement. Nous travaillons surtout à l’échelle 1/50éme. C’est une échelle qui nous permet de dialoguer avec tous les inter-venants du projet. Les maquettes restent «non finies» elles aussi, dans le but de dévoiler toutes les «couches» du projet. »

Sébastien Eymard, agence «Construire»

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EXERCICE STRUCTURE «Tour d’Observation»

référence & recherches intuitives,

à Leers-nord (BE)

« C’est par une dépréciation de soi que l’on s’en réfère à une personne plus efficace. » Fabrice Luchini

Thème de l’exercice : Structure - compréhension et recherchesSéminaire dirigé Bernard WittevrongelProgramme : Une tour d’observationHauteur : 28mLieu : Leers-nord, frontière franco-belge, France.

Le projet référence que nous avons étudié est la tour d’observation conçue par les architectes Lönhaert & Mayr, sur les rives de la rivière Mur, à la frontière de l’Autriche et de la Hongrie. Tel un escalier à double-hélice, cette tour (ci-contre en maquette), est constituée d’un exosquelette en acier, ossature primaire, reprenant la plupart des charges en compression, tandis que les câbles à l’intérieur de la tour, sont chargés en traction. La section des éléments de structure augmente relativement de haut en bas, à l’image de la descente des charges. En parallèle des recherches sur la structure «suspendue-soutenue» de notre projet, nous avons aussi découvert et analysé le site d’implantation. A l’image du projet référence de la rivière Mur, notre intervention propose de s’élever au dessus de la cime des arbres, qui jalonnent les bords de l’Escaut à cet endroit. Sur le thème «suspendu-soutenu» nous avons expérimenté essentiel-lement en maquette (à l’échelle 1-200 et 1-50ème), diverses idées et options. Nous avons retenu le principe de la bascule. La structure primaire du projet se compose d’énormes poutres d’acier, posées les une sur les autres (rotule). A chaque extrémité des poutres, des câbles assurent la stabilité de l’ensemble. Je conserve de cet exercice un souvenir intact de l’importance de la maquette dans le processus de recherche et de compréhension d’un projet. Cet outil est par essence un support de com-préhension immédiat d’un projet et devient un outil de communication entre les acteurs. Bien que les documents graphiques ci contre soient fidèles au projet et aux conventions de dessin, il est assez clair que la compréhension de ce projet est impossible sans la maquette. Pour cette raison, je trouve la démarche de l’exercice intéressante.

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▲Etude des champs visuels à différentes hauteurs

0 8 16 40 80m

0 2 4 10 20m

Implantation

Plan de sol

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DESSINS

Arbre milénaire, Palerme (IT) ►2014- Fusain - Format A2

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◄ Vallée de Lemps 2014- Fusain - A2

Salines de Marsala, Trapani (IT) ►2014- Fusain - Format A2

- 51 -

◄ Scopello, Sicile (IT) - 2014- Pastels secs -A2

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