portfolio d'architecture_matthieu ranson

PORTFOLIOARCHITECTURE

matthieuranson

SOMMAIRE

SOMMAIREMade in A., Aubervilliers (93)Logement collectif, projet de LicenceEnseignant: David Trottin

Département mécanique de la faculté d’Orsay (91)Programme mixte_MasterEnseignant: Fabien Duchene

Relevé de constructions traditionnelles palestiniennesEnseignants: Yves Roujon et Luc Vilan

EXTRAIT DU MéMOIRE : Re-jouer la ville. Les enjeux du projet urbain aujourd’hui

Scènes Saint-DenisUn théâtre populaire à Aubervilliers (93)Projet de Fin d’EtudesEnseignants: Susanne Stacher & Paolo Amaldi

Centre d’Animation, d’Expression et Loisir (CAEL)à Bourg-la-Reine (92)Concours pour l’agence Antonio Virga ArchitecteChef de projet : Elisabet Lara

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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIFMade in A., Aubervilliers (93)Logement collectif, projet de LicenceEnseignant: David Trottin

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ProgrammeCréation de quarante logements à Aubervil-liers (93), sur le thème de la médina.

IntentionsDe la médina traditionnelle, on retiendra quelques spécificités : le mur d’enceinte, qui représente la protection du lieu, la rue piétonne, qui apporte l’activité, et autour de laquelle s’organise la vie sociale, ainsi que de nombreuses terrasses, qui sont sou-vent des espaces de rencontre partagés.

Plan de Rez-de-Chaussée échelle de base 1/200

Axonométrie d’un bloc type échelle de base 1/100

FonctionnementLes deux barres qui encadrent la rue inté-rieure correspondent à des blocs juxtaposés dont certaines extensions se sont rejointes. Dans chaque bloc, on trouve quatre (ou six) appartements desservis sur deux (ou trois) ni-veaux. Le dernier niveau accueille les apparte-ments les plus grands en duplex, voire triplex.

Département mécanique de la faculté d’Orsay (91)

Programme mixte_MasterEnseignant: Fabien Duchene

Plan masse 1/2000

Situation urbaine

Le groupe de projet a pour objec-tif de repenser le campus vieil-lissant et peu attractif de l’uni-versité scientifique d’Orsay (91).Il s’agit donc d’organiser des pôles dédiés à chacun des do-maines étudiés sur place : bio-logie, physique, chimie, méca-nique, etc., tout en mettant en valeur la végétation unique du plateau de Saclay et des environs. Notre groupe de trois étudiants sera affecté au pôle Mécanique.Chaque groupe doit concevoir une tour, comprenant l’ensemble des programmes demandés : un Fa-bLab mécanique, une librairie spé-cialisée, une gare de téléphérique, des logements et des bureaux.

Intentions

Deux volontés principales sont à l’origine de ce projet : d’abord une division en deux fines lames du corps de la tour, pour des rai-sons à la fois esthétiques et pra-tiques, particulièrement en ce qui concerne l’apport de lumière natu-relle ; ensuite, se détacher du mo-dèle soutenu par un noyau central en béton. Nous avons alors décidé de porter ces deux lames jumellesavec une «colonne vertébrale» métallique, connectant une struc-ture métal à son socle en béton.


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Axonométrie de structure échelle de base 1/200

Plan de masse échelle de base 1/2000

Plan de masse échelle de base 1/2000


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Plans échelle de base 1/200 Coupe transversale échelle de base 1/200


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BibiliothèqueFabLab

Bureaux

Logement

On trouve dans les étages supérieurs de la tour ouest les appartements destinés à des locations moyenne à longue durée pour des chercheurs en mission. Ces appartements sont très spacieux, et viennent compléter les logements étudiants situés dans les bâtiments annexes en pied de tour.

La gare de téléphérique (!)

Le vide central entre le socle en béton et les deux lames d’acier correspond à une gare de téléphérique. La tour du département mécanique est en effet reliée aux tours des autres départe-ments par ce moyen de transport origi-nal , qui permet de profiter du paysage en passant au dessus de la canopée.

Rez de chaussée

Chacun des programmes distribués dans la tour dispose d’un espace d’ac-cueil en rez-de-chaussée, et d’un sys-tème de distribution indépendant, en plus des circulations communes.

Relevé de constructions traditionnelles palestiniennes

Enseignants: Yves Roujon et Luc Vilan

échelle 1/200

échelle 1/200Rue Baier ShebaCOUPE JJ // Secteur 3

Rue Baier ShebaCOUPE HH // Secteur 3

Coupe territoriale échelle de base 1/1000

1. HebronCoupe axonométrique d’un hosh (maison traditionnelle

organisée autour de cours intérieures)échelle de base 1/200

échelle 1/200Facade NordELEVATION // RUE AL NAJAJREH

échelle 1/200Facade SudELEVATION // RUE AL NAJAJREH


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échelle 1/200

échelle 1/200

Facade Ouest

Facade EstCOUPE // ESCALIER 3

COUPE // ESCALIER 3


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2. Bethléem

Elévation Al’Najajreh street échelle de base 1/200

Coupe escalier 3 échelle de base 1/200

EXTRAIT DU MéMOIRE : Re-jouer la ville. Les enjeux du projet

urbain aujourd’hui

« Initialement apprécié par les parisiens en tant qu’espace de promenade et de fraicheur privilégié, avant d’être réellement mis en service et de devenir l’un des ports de fret et de transit les plus importants de la France industrielle, le bassin de la Villette est aujourd’hui entièrement restitué au promeneur de Paris. Il fait désormais partie de ces infrastructures industrielles que les usagers de la ville se réapproprient à travers de grands projets urbains orchestrés par les pouvoirs publics, au fur et à mesure que l’urbain gagne du terrain sur le pays, et le détache de sa terre pour mieux le subordonner, le transformer en fonction des besoins de l’époque. Cette décentralisation des infrastructures et des aménagements nécessaires au bon fonctionnement de la ville dans son temps ont pour effet que, chaque fois, le centre est reconverti, replanté, et, au-delà de l’urbanisme, c’est le pay-sage de la ville qu’il s’agit de (re)créer, malgré son détachement au pays. Un paysage artificiel, [...] mis en scène, construit de toutes pièces par-dessus une ville industrielle, grise, morne, honteuse, obsolète, qu’il s’agit de cacher au plus vite pour laisser place à la modernité, à la sécurité, à la prospérité et au bien-être-ensemble, et ainsi ouvrir les portes de l’avenir.

C’est dans cette optique que le baron Haussmann a couvert une partie du canal Saint-Martin, dans les années 1860 : il s’agissait, d’une part, d’offrir aux parisiens un lieu propice à la flânerie et à la déambulation urbaine – très en vogue avec l’emprise des écrits de Baudelaire – à travers les nombreux squares créés, agrémentés des bancs et candélabres de Jean-Charles Alphand, et, d’autre part, de couvrir la tranchée formée par le canal, qui avait servi de ligne de défense aux insurgés lors de la révolution de 1848, et ainsi peut-être faire oublier la violence qui accom-pagna l’avènement de la Seconde République. Mais ces grands projets de réaménagement ont un prix, et l’espace créé doit alors être rentable. Il s’agit là de l’une des premières opérations qui aboutit à la gentrification de Paris : la hausse du foncier iné-vitable lors de la requalification d’un quartier ou d’un morceau de ville a pour effet de repousser les populations d’en bas à l’extérieur de la ville. Un siècle plus tard, deux kilomètres plus loin, on passe suivant le même procédé de la « cité du sang » [qu’étaient les abattoirs de Paris] à la Cité des Sciences. Remo-deler la ville au goût du jour donc, pour mieux vivre ensemble ? »

Scènes Saint-DenisUn théâtre populaire à Aubervilliers (93)

Projet de Fin d’EtudesEnseignants: Susanne Stacher & Paolo Amaldi

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FREALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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INTENTIONS

C’est ce questionnement autour de la rénovation urbaine et des enjeux qu’elle implique qui a été à l’origine de mon pro-jet de diplôme. Après avoir cherché à comprendre les proces-sus qui régissaient ces entreprises monumentales en utilisant comme témoins les canaux parisiens, j’ai choisi de remonter le canal Saint-Denis jusqu’à cette zone inévitable où la ville fait peau neuve, abandonnant sans sourciller à la grignoteuse des quartiers entiers, et d’y faire projet. De l’autre côté du périph’, le nouveau centre commercial du Millénaire est ac-compagné de tout une floppée d’immeubles flambants neufs.

En regardant de plus près le programme prévu par les aménageurs, on peut déplorer l’absence d’activité cultu-relle. Logements, bureaux et commerces se partagent le magot. Il m’est alors apparu comme nécessaire d’en-visager un programme culturel, et ai choisi le théâtre.

A l’heure de la suprématie de Facebook, nous passons notre vie à nous mettre en scène, à nous représenter via des clichés aménagés, des selfies etc. J’ai alors pensé un espace de libre représentation, un espace où chacun serait libre de se mettre réellement en scène, de se frotter à la présence d’un public. La salle doit aussi être capable d’accueillir des représentations plus « classiques », payantes, et ainsi permettre de générer des revenus. La modulabilité du bâtiment, qui doit pouvoir s’ouvrir ou se refermer à la ville, est alors un critère essentiel.

Le système constructif adopté sera un poteaux poutres en bois ; les conditions du projet urbain aujourd’hui doivent in-citer architectes et urbanistes à prévoir des projets que je qualifierais de « légers », à savoir des projets qui ne figent pas l’espace, et permettent une évolutivité en fonction des usages. La conception d’une dalle bois sur vide sanitaire per-met donc de réduire les fondations, et donc l’impact sur le site. La facilité de mise en œuvre et ses qualités durables permettent de réduire les impacts environnementaux. La sta-bilité est assurée par un remplissage en murs à ossature bois.


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SCèNES DE JOUR...


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Plan de Rez-de-chaussée 1/600Coupe longitudinale / position ouverte 1/600

Détail coupe échelle de base 1/50

La journée, les limites traditionnelles du théâtre disparaissent, et la salle entière de-vient un véritable es-pace public, que cha-cun est libre d’utiliser comme il l’entend. La toiture comme les fa-çades s’effacent alors pour offrir à la ville et à ses usagers l’en-semble des espaces habituellement inac-cessibles du théâtre. Des partenariats avec les écoles et les as-sociations d’Auber-villiers sont évidem-ment possibles, le bâtiment disposant de plusieurs salles de répétitions, et de locaux associatifs. Seules les loges et les résidences des troupes restent her-métiques au passant.

...SCèNES DE NUIT

La nuit, le théâtre revêt son costume de soirée, et invite les usagers à venir assis-ter à des représentations plus officielles, des troupes en résidence sur place, mais aussi extérieures. Toitures et façades se re-matérialisent, les espaces techniques re-prennent du service (régie, cintres, arrière scène, coursives techniques etc.), et ne sont alors logiquement plus accessibles au public. L’accès à la salle ne se fait dans ce cas que par l’entrée principale, côté jardin.

Le quai du canal, ainsi que les passe-relles, sont quant à eux évidemment ouverts à tous. En cas d’absence de re-présentation, le bâtiment reste ouvert, sous contrôle d’un service de sécurité.

Détail plan 1/50 Plan des régies 1/600

Coupe longitudinale / position fermée 1/300

Photograpahies de la maquette

Perspective à partir d’une photographie de la maquette

Centre d’Animation, d’Expression et Loisir (CAEL)

à Bourg-la-Reine (92)Concours pour l’agence Antonio Virga Architecte

Chef de projet : Elisabet Lara

SALLEPOLYVALENTEHALL

PARKING

SALLE ARTSCREATIFS 1

SALLE ACTIVITECORPORELLES / DANSE

L. SERV ATELIERREPARATION

ATELIERREPARATION

JARDIN

FUTUR PARVIS FUTURS LOGEMENTS

REGIE

ESPACEJEUNES

ENTREE

STUDIOLANGUES

FACADEJARDIN

BAR CUISINE BUREAUX

SALLE ACTIVITECORPORELLES / DANSE




LOCALENTRETIEN

ATELIERLUTHERIE

AT. TECHNO.MULTIMEDIA

AT. TECHNO.SCIENCES ETTECHNIQUE

LOCALTECHNIQUE

ESPACELECTURE

NGF 62.30dalle R+3

NGF 58.40dalle R+2

NGF 55.20dalle R+1 (mezzanine)

NGF 52.20dalle RDC

NGF 49.20dalle parking

NGF 133.76surtoiture / altimétrie max.

NGF 52.20niv. ref. gabarit

NGF 72.20gabarit Hp 20m

NGF 65.70gabarit Hf 13.50m

NGF 65.70dalle R+4

NGF 69.10toiture R+4

Coupe longitudinale 1/600

Le Rez-de-chaussée s’organise autour d’un axe connectant la salle polyvalente, le hall d’entrée, et le jardin en fond de parcelle (1.). Une mezzanine lui est alors superposée, permettant aux espaces desservis de profiter de ces connexions visuelles et de la lumière du jardin (2.).

Pour compléter l’apport de lumière dans les étages supérieurs, le coeur du gabarit maximal du bâtiment est évidé (3.) pour laisser place à un jardin suspendu (4.), dont peuvent jouir les usagers des es-paces dédiés à la danse, à la musique et aux divers ateliers proposés par la ville.

Façade Sud-Est 1/600

Vue intérieure : le hall, la mezzanine et le jardin

1. Axe principal

2. Connexions visuelles

3. Extraction volume central

4. Jardin suspendu

Schémas de principe

PARKING

lames fixes15cm x 2cm

SALLE POLYVALENTE

SALLE ACTIVITES CORPORELLESDANSE

SALLE ARTSCREATIFS

NGF 62.30

dalle R+3

NGF 58.40

dalle R+2

NGF 55.20

dalle R+1 (mezzanine)

NGF 52.20

dalle RDC

NGF 49.20

dalle parking

NGF 52.20

niv. ref. gabarit

NGF 65.70

gabarit Hf 13.50m

NGF 65.70

dalle R+4

vide15cm

panneau opaqueép. : 25 cm

poteau béton20 x 40 cm

vitragepartie fixe

vitrageouvrant

plancher flottantép. : 10 cm

profil horizontalsupport lames

rétro éclairage

Perspective depuis la rue de FontenayDétail coupe 1/100

1. Voiles et poteaux béton

2. Modularité pleins et vides

3. Double peau / récupération des eaux pluviales

Schémas de structure

Le système porteur est une association de voiles béton (nécessaires pour sa-tisfaire aux exigences acoustiques de la salle et des studios de musique) et de po-teaux béton, sur lesquelles reposent des dalles porteuses qui permettent de libé-rer de grandes surfaces de planchers (1.).

Un rythme est alors imprimé à la façade, par l’alternance de pleins et de vides (2.), ainsi que par l’ajout d’une seconde peau, faite de lames métalliques orien-tables. Cette seconde peau apporte au bâtiment intimité, protection contre les rayons du soleil au sud, sans pour au-tant réduire son ouverture sur l’extérieur.

Un système de récupération des eaux plu-viales est prévu ; une cuve souterraine est ainsi remplie, et permet d’arroser les espaces verts en été. Enfin, une double toiture ventilée permettra d’assurer le confort thermique des étages supérieurs, exposés au rayonnement solaire (3.).

Façade Sud-Est 1/600

Vue intérieure : le hall, la mezzanine et le jardin

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